--Les_marins
Et ils chargèrent comme un seul homme nos trois comparses. Ou plutôt comme deux et demi
Numéro un : Paulus la grosse brute,bien au centre comme prévu, telle une charge de bovidé que rien ne semble pouvoir arrêter. Grognant plus fort après les invectives du colosse, promettant dans un souffle de lui montrer sil en avait dans les braies. Seul ombre au tableau, il navait pas pris le temps denvisager la scène dans toute sa complexité. Le larron en attente ne l'intéressait pas, seul comptait le géant et une vengeance dont il ne se serait même pas soucié dans les encouragements des autres ni les litres de mauvaise vinasse enfilées dans son gosier durant le début de soirée, le géant qui avait maintenant plus que ses poings pour se battre. Mais il était lancé le gros avec son bâton de fortune. Trop tard pour faire marche arrière, les mains crispées sur son arme, haine aiguisée il se sentit lâme dun guerrier soudain. Donnant de grands coups dans lair pour impressionner lennemi sur les derniers mètres jusquà ce coup de taille vertical qui visait lépaule du colosse, simaginant déjà le mettre à genoux à force de coups
Numéro deux : Seth, mauvais comme la gale, pas vraiment taillé pour la bagarre mais avec les copains on se sent toujours plus fort. Cest leffet de meute qui veut ça. Sans le côté intelligence commune, ou plutôt trop peut-être. Un partage de neurones inversement proportionné au nombre de participants. Plus ils sont moins les synapses sactivent. Lui aussi suit lidée première, et attaque sur le côté, en même temps que Paulus ou presque. Cest ça lidée. Si la synchronisation est bonne, la victime pourra en parer un, mais jamais les trois. Et ils lauraient à lusure. Plus petit que Paulus, il arme son bras du bas, lançant un coup de trique du bas espérant toucher au pire une hanche, au mieux sentir craquer une rotule.
Numéro trois : Lui, cest le prudent, le serpent. Celui a incité, excité qui a fait mine de charger mais sest interrompu en voyant la lame briller. Il observe, espère que les autres prennent le dessus pour sapprocher ensuite, comme une hyène, et participer au lynchage. Le courage ne létouffe pas, et lamitié est volatile quand linstinct de survie mène la danse. Il pousse même le vice à continuer de gueuler insultes pour lun et encouragements aux autres, en donnant du bâton sur un tonneau pour plus deffet.
Tvas manger tes dents, chapon maubec Allez Paulus frappe mon gros !! Frappe !
Numéro un : Paulus la grosse brute,bien au centre comme prévu, telle une charge de bovidé que rien ne semble pouvoir arrêter. Grognant plus fort après les invectives du colosse, promettant dans un souffle de lui montrer sil en avait dans les braies. Seul ombre au tableau, il navait pas pris le temps denvisager la scène dans toute sa complexité. Le larron en attente ne l'intéressait pas, seul comptait le géant et une vengeance dont il ne se serait même pas soucié dans les encouragements des autres ni les litres de mauvaise vinasse enfilées dans son gosier durant le début de soirée, le géant qui avait maintenant plus que ses poings pour se battre. Mais il était lancé le gros avec son bâton de fortune. Trop tard pour faire marche arrière, les mains crispées sur son arme, haine aiguisée il se sentit lâme dun guerrier soudain. Donnant de grands coups dans lair pour impressionner lennemi sur les derniers mètres jusquà ce coup de taille vertical qui visait lépaule du colosse, simaginant déjà le mettre à genoux à force de coups
Numéro deux : Seth, mauvais comme la gale, pas vraiment taillé pour la bagarre mais avec les copains on se sent toujours plus fort. Cest leffet de meute qui veut ça. Sans le côté intelligence commune, ou plutôt trop peut-être. Un partage de neurones inversement proportionné au nombre de participants. Plus ils sont moins les synapses sactivent. Lui aussi suit lidée première, et attaque sur le côté, en même temps que Paulus ou presque. Cest ça lidée. Si la synchronisation est bonne, la victime pourra en parer un, mais jamais les trois. Et ils lauraient à lusure. Plus petit que Paulus, il arme son bras du bas, lançant un coup de trique du bas espérant toucher au pire une hanche, au mieux sentir craquer une rotule.
Numéro trois : Lui, cest le prudent, le serpent. Celui a incité, excité qui a fait mine de charger mais sest interrompu en voyant la lame briller. Il observe, espère que les autres prennent le dessus pour sapprocher ensuite, comme une hyène, et participer au lynchage. Le courage ne létouffe pas, et lamitié est volatile quand linstinct de survie mène la danse. Il pousse même le vice à continuer de gueuler insultes pour lun et encouragements aux autres, en donnant du bâton sur un tonneau pour plus deffet.
Tvas manger tes dents, chapon maubec Allez Paulus frappe mon gros !! Frappe !