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[RP] Tournel, son vicomte, son cadet

Eilinn_melani
[Après le sacre de Béatritz]

Oui c'était vil, c'était mesquin, et Dieu sait qu'Eilinn n'était pas habituée à ce genre de manipulations, mais elle avait, comme qui dirait, quelques petits contentieux avec la gente masculine, son beau-père en tête, suivant des divers prétendants qui avaient émaillé sa courte vie. L'un de ces garçons avait eu la malencontreuse idée d'aller chanter une ritournelle sous ses fenêtres de Reims, la nuit suivant le sacre de la nouvelle Reyne, et la môme, d'habitude pleine de compassion et préférant la discrétion aux éclats de voix, avait décidé d'en causer directement à son géniteur.

Après un court séjour chez la dame de Soye en Berry pour se reposer des évènements de Reims, la jeune fille était revenue en Languedoc, avec la très sérieuse envie de donner une leçon au jeune Henriet.

Revêtue d'une de ses plus chaudes tenues, Tournel n'étant pas réputé pour son climat doux, la vicomtesse d'Avize se présenta donc de bon matin à Tournel, et requit expressément une audience au Vicomte à l'un des valets venu l'accueillir.
L'objet de cet entretien ? Que non point, il aurait la surprise.

Déjà la jeune fille fourbissait son arme favorite, le Verbe et commença à imaginer avec délectation toutes les punitions possibles et imaginables applicables au cadet Euphor.

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Actarius
Le hasard est curieux, on dit même qu'il fait parfois bien les choses. Partant de ce sempiternel adage, nous allons vous prouver s'il en était encore besoin que le hasard n'existe pas, qu'il n'est au final qu'une résultante d'une suite logique de circonstances réelles et concrètes pour jouer d'un euphémisme. Au diable les sempiternels adages !

Entre ses fonctions au sein des institutions royales, ses projets personnels et surtout la gestion d'un cadet insatiable de crasses, le Vicomte du Tournel ne voyait plus les jours passés. La préparation du sacre de la Reine l'avait éloigné quelques temps du Languedoc et il était à peine revenu que la décision de partir en Savoie avait été prise. Un détour à Montpellier pour verser un prix d'animation, une armée à gérer, puis à détruire, voilà les deux seules véritables choses que le Mendois avait réglées. Mais pour ce faire, inutile de le cacher, il avait dû galoper de gauche et de droite, par vaux et par monts. Corollaire, il n'avait revu son Castel et la si belle Mende depuis des semaines, voire des mois.

Et rien n'indiquait qu'il ne devait y retourner avant son retour de Savoie. Mais une petite superstition allait décider du contraire. On réduisait trop souvent les guerriers à une pensée bipolaire: bien, pas bien / beau, pas beau / combat, pas combat. Mais les plus valeureux guerriers, ceux qui avaient finalement le plus de chance de survivre étaient des gens fins et cultivés, certains avaient lu Végèce, parcouru le grand Cesar, effeuillé nombre de parchemins, de récits. Ils savaient la guerre, ils ne se contentaient plus de la vivre. Ces lectures, ces soirées infinies à forger une imagerie toute particulière en faisaient parfois des rêveurs, des idéalistes, voire des fétichistes.

S'il existait des "bourrins", les meilleurs guerriers que le Vicomte avaient eu la chance de côtoyer se démarquer par une foi inébranlable en de petits détails qui pouvaient, selon eux, changer le cours d'une bataille. Se trompaient-ils ou non, là ne résidait pas la question. Ils allaient jusqu'au bout d'un idéal soigneusement imbibé d'expérience concrète, mais également d'expérience indirecte, celle qui se construisait avec les traités...

Paradoxal évidemment. D'autant plus que ce côté "échappé" ne les éloignait pas tant que cela d'un pragmatisme à toute épreuve. Car la guerre, outre les si belles valeurs qu'elle pouvait véhiculer, se résumait finalement à la réalité: celle des vivres, celle de la motivation des troupes, celle des écus, celle des renforts, celle du nombre, celle du temps, celle du terrain...

Le Phénix était de ces guerriers "désuets" et si précieux à la fois pour leur expertise et leur farouche volonté de transcender les incertitudes par une foi inébranlable. Mais cette foi tenait parfois à une épée, à une bague, une armure, un tissu... Inutile de préciser que le Magnifique ne dérogeait pas à ce principe. Bien au contraire, il était si inconsciemment attaché que lorsqu'il remarqua l'absence de son poignard qui lui venait de feue sa Suzeraine, il n'hésita pas un instant à prendre la route du nord. Aurait-il pu demander à son épouse ou à un serviteur de le lui apporter ? Non, cela n'aurait pas été la même chose, car le fait de prendre lui-même ce poignard constituait déjà un rituel incontournable.

Actarius aurait pu être un "bourrin", un mercenaire, un ignare, un simple soldat. Il aurait pu être bien des choses en somme, mais il était ce qu'il était et ce qu'il était relevait de son vécu, de son expérience, de la réalité et de son interprétation subconsciente. En clair, il ne se trouvait pas en son Castel par un hasard quelconque, mais par le fruit doucement mûri de son être qui répondait à une logique toute personnelle certes, mais logique tout de même.

CQFD.
A noter que le contraire est également démontrable, mais chuuuut.

Le Tournel. Rappelons ce qu'était ce nid d'aigle. La Vicomté s'étendait sur la haute vallée du Lot, elle poussait à l'ouest jusqu'aux abruptes gorges du Tarn, englobait le nord des Cévennes dont le fameux Mont Lozère jusqu'aux confins septentrionaux de la baronnie de Florac. A l'est, son influence s'exerçait encore sur Villefort, la ville stratégiquement située sur l'antique voie commerciale de la Regordane, non loin de la Seigneurie du Chambonnet. Au nord, elle rencontrait les terres de Randon, la si belle Margeride où le Phénix était né.

Peuplée de castels et de maisons fortes, la région impressionnait par son attirail défensif dont le plus massif exemple était la forteresse du Tournel, sans doute la plus imposante du Gévaudan et de toutes ses baronnies. Celle-ci avait été érigée sur un éperon rocheux qui pointait insolemment vers le Mont Lozère. On y accédait par un unique chemin, un chemin pentu, sinueux et difficilement praticable pour un cavalier et sa monture. Sa situation en faisait un Castel imprenable, d'autant plus imprenable qu'il s'élevait sur le centre névralgique de la Vallée et qu'il était à proprement parler impossible ou stupide du moins d'y mener une attaque de front.

Le siège eut été une solution, mais lorsqu'on connaissait la richesse du Vicomte, on se doutait des réserves. Et on se doutait bien puisque il aurait fallu des mois pour faire flancher l'assiégé et durant ses mois, il fallait espérer qu'aucun renfort ne viendrait, que ses propres troupes résisteraient à la chaleur suffocante de l'été et au froid terrible que laissaient les bourrasques dès l'automne.

Une seule voie d'accès, des falaises... Le Tournel ne laissait personne indifférent. Encore moins, lorsqu'une activité fourmillante y régnait. Oui, le départ approchait. Les gardes fourbissaient leurs armes, la forge rugissait sans relâche, des ordres étaient criés à gauche, à droite, tandis que le panetier apportait ses miches dans les réserves, que les chevaux hennissaient d'impatience. La vie était bel et bien présente.

Pourtant, à l'intérieur elle semblait se taire, plus discrète, perceptible sans aucun doute, mais tellement moins bruyante. A l'étage, dans la grande salle "à la cheminée", ne demeurait que le crépitement du feu. La décorations sobre, mais chaleureuse, offrait à la pièce une sorte de quiétude improbable lorsqu'on venait de traverser la cour.

C'était là, nonchalamment installé dans un "fauteuil" que le Phénix accueillit la Salamandre. D'un geste doux de la main, d'un sourire, il l'invita à s'asseoir sans prononcer un mot, comme s'il avait peur de briser le silence des flammes.

Mais...

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Eilinn_melani
La jeune fille n'avait prêté qu'une attention distraite au fourmillement du Tournel, comme bien d'autres elle était au courant des nouvelles de Savoie, et n'était donc pas surprise que le Vicomte de Tournel, fin guerrier, aille y participer.

On la fit entrer dans le salon à la cheminée, ou la chaleur régnante repoussa le froid qui avait commencé à s'insinuer dans ses os. Comme en toute saison, elle prenait garde à ne pas être malade, sachant trop bien ce qu'il en coûtait de rester au lit. Le vicomte, déjà installé, l'invita silencieusement à en faire de même.

Ce qu'elle ne fit pas.

Elle resta debout, droite comme un I, et entonna une chanson à boire, sans ciller. Par chance elle était membre de la chorale de Noirlac, ainsi ce fut fait sans fausse note.


Amis, il faut faire une pause
J'aperçois l'ombre d'un bouchon
Buvons à l'aimable Fanchon
Chantons pour elle quelque chose
Ah que son entretien est doux
Qu'il a de mérite et de gloire
Elle aime à rire, elle aime à boire
Elle aime à chanter comme nous !


Une fois le générique de début terminé, la jeune fille s'installa dans le fauteuil désigné précédemment par le Vicomte, sans se soucier de l'air éventuellement scandalisé ou inquiet que pouvait arborer celui-ci suite à cet intermède musical improvisé.

Je me dois de vous l'annoncer Vicomte, mais votre fils cadet, Henriet d'Euphor, chante faux, de surcroit quand c'est sous mes fenêtres en pleine nuit.

Et j'avoue peu goûter les chansons d'ivrognes à 5h du matin après un banquet de sacre royal. Fort heureusement, votre fils m'a épargné une chanson paillarde, ce qui je crois, lui aurait valu une bassine d'eau.


Après une pause pour ménager le suspens, la jeune fille reprit.

J'avais décidé de passer sous silence les avances qu'il m'avait faites à Noirlac, lorsque j'étais son professeur de pastorale, mais j'avoue que le voir tenter d'escalader le lierre menant à la fenêtre de ma chambre m'a fortement... contrarié. Fort heureusement le lierre a été coopératif et votre rejeton en a été pour se retrouver à terre, me déclarant sa flamme, et n'oubliant pas, bien sur, de dire son nom...

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Actarius
Il s'attendait à une discussion tranquille au coin du feu, il eut le droit à une chanson. Son étonnement ne dura que le temps d'une explication, il devint alors agacement. "Faites des enfants"... Voilà ce que pensa le Mendois à la découverte de cette nouvelle frasque de son fils. Et pourtant, s'il y avait un coupable à ce caractère filial, c'était bien lui, le père absent et dur.

Le Vicomte demeura pensif quelques instants. Son cadet était éminemment en tort, mais lui aussi. Voilà bien ce qui le rendait si peu loquace. Son regard de Sienne plongea dans les flammes, puis de la manière la plus inattendue qui fût, il se leva et prit la défense de son fils.

Pour la première fois de sa vie, il défendit Henriet. Non pas par orgueil, par colère de voir son nom synonyme de "dérive" dans la bouche d'une jeune fille, mais par humilité, celle de ses propres erreurs.


Eilinn... Accepte tout d'abord mes humbles excuses au nom de notre famille. Si Henriet n'est pas le fils idéal, c'est qu'il n'a pas eu le meilleur des pères. Certains enfants en prennent leur parti et deviennent des anges, d'autres entrent dans une révolte qui ne prendra fin que lorsqu'il sera un homme.

Il reprit de sa voix grave et posée.

Il boit comme une outre, il est fier et imbu de lui-même, mais ce n'est pas un mauvais garçon. S'il t'a... mmmh... s'il t'a gratifié d'une cour aussi ridicule que déplacée, c'est qu'il t'apprécie. Tu es une fille charmante, tu es douce et attentionnée, généreuse aussi...

Un ange passa et cet ange avait un nom: Enimie. Depuis la mort de sa fille, le Phénix avait perdu de sa superbe, il sombrait régulièrement de ce qui était de loin son plus grand travers, la volonté de s'isoler. Il avait donné tout l'amour dont il était capable à son aînée, aussi sa disparition avait été une brisure incomparable dans le caractère du Magnifique. Il s'était durci irrémédiablement avec ses autres enfants. Là, face à la jeune Salamandre, il retrouvait celle qu'il avait perdue. Ce simple mot fille l'avait rappelé à la tragédie, l'avait rappelé au deuil qu'il avait fui.

Henriet ne pensait pas à mal. Mais...


Le père intraitable revint soudainement. Faire honte à cette fille si douce. à celle que serait sans doute devenue Enimie était impardonnable.


Son comportement s'il peut se comprendre, mérite une bonne leçon. Il faut qu'il saisisse l'importance de certaines valeurs. Je ne te mentirais pas Eilinn, si cette leçon vient de moi, elle n'aura aucun effet, si elle vient de toi... la donne sera peut-être différente.

Le puissant feudataire, le père impuissant se rassit.


Tu as une idée ?
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Eilinn_melani
Eilinn écouta avec attention Actarius, et ressentit de la compassion pour le vicomte qui semblait visiblement peiné de la situation.

J'accepte vos excuses Vicomte, au nom de votre famille.

C'était déjà la moindre des choses, même si Eilinn exigeait rarement des choses de quiconque. La jeune fille n'avait pas envisagé de se faire bourreau du cadet Henriet, et resta un moment pensive. Elle avait pensé laisser le choix de la punition à Actarius et ne plus avoir à se préoccuper de l'affaire.

Je vous avouerai que même si j'avais envisagé l'idée de vengeance non sans déplaisir, devoir choisir la punition moi-même me décontenance.

Pour l'avoir vu à l'œuvre durant la pastorale, elle savait qu'il ne savait ni lire ni écrire, du moins pas suffisamment pour lui servir de scribe. Un instant elle fut tentée de passer l'éponge, avant de penser que la prochaine jeune fille qu'Henriet courtiserait ne serait pas aussi magnanime qu'elle, et que cela pourrait causer bien des dommages à la réputation de la famille d'Euphor.

Je ne demanderai aucune compensation matérielle quelle qu'elle soit, vous vous en doutez bien. Quant à réparer mon honneur via un duel, je ne sais si il sait tenir une épée, et la... cour de votre cadet étant restée... secrète, il n'y a pas réellement de préjudice qui me fut causé.

Etait-elle trop gentille ? Peut-être...

Néanmoins je tiens à ce que votre fils comprenne son erreur, et qu'il tente de corriger ces défauts qui vous chagrine.


Elle prit une pause, même si elle était en âge d'être la fille du vicomte de Tournel, elle pensait pouvoir s'exprimer en adulte.

Mes paroles seront dures, et j'espère que vous me les pardonnerez.

Votre fils manque d'éducation. Je ne tiens pas à savoir qui en est coupable au final, finalement ce n'est pas le coeur du problème. J'ai constaté qu'il savait à peine lire et écrire durant sa pastorale, quant à son... comportement avec les demoiselles, je dirais qu'il a beaucoup à apprendre de l'amour courtois. Je ne vous parle pas de ces séducteurs qui ne savent briller que par le verbe et des ongles propres, mais aussi des notions de chevalerie inhérentes à l'éducation de tout enfant noble.


Même si le mythe de Lancelot en avait pris un coup dur suite à la leçon de choses de Guillaume de Chauconin, les chevaliers restaient un modèle pour la jeune fille.


Qui s'occupe de son éducation actuellement ?
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Actarius, incarné par Eilinn_melani


Un léger sourire se dessina sur ses lèvres. La jeune Salamandre était une fille peu commode. Elle cumulait gentillesse, générosité, humilité, maturité et tant d'autres qualités avec une rare finesse d'esprit. Un véritable joyau sur lequel, faisant fi des convenances, se posa une voix toute paternelle.

J'ai rencontré bien des personnes, vu tant de caractères... et pourtant, c'est d'une enfant que me vient la plus terrible des leçons. Ta franchise me touche. Eilinn... A partir de ce jour, j'ai une dette envers toi. Un simple mot, un terme dénudé qui prenait valeur de serment dès lors qu'il était prononcé par un homme d'honneur. Et le Mendois en était un. Les portes du Tournel te seront toujours ouvertes et tu y seras traitée comme... petit moment d'égarement. Comme ma fille. Quoiqu'il t'arrive, tu pourras compter sur mon aide. Telle sera la récompense de ta magnanimité.

La question posée ne lui était certes pas sortie de la tête, mais il tenait par dessus tout à saluer le grand coeur de son hôte. Hommage qu'il ponctua d'un regard brillant d'une reconnaissance évidente.

J'ai confié l'éducation d'Henriet à mon suzerain, Llyr di Maggio et d'Astralgan. Sans mêler ton nom au forfait de mon fils, je lui exposerai l'attitude impardonnable de mon jeune cadet. Llyr y trouvera certainement matière à lui servir une leçon dont il a le secret. Comme il l'avait signifié, le Mendois ne doutait pas une seconde qu'une punition venant de lui aurait l'effet inverse que celui escompté. Il fallait agir, mais agir finement pour corriger une éducation bien hasardeuse. Je m'en vais rejoindre la guerre qui agite la Savoie. Si Henriet te cause le moindre problème durant mon absence, n'hésite pas à en avertir Llyr. Cela te convient-il ?
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Eilinn_melani
La réponse d'Actarius était... inattendue. Eilinn tressaillit quand il usa de l'expression "comme ma fille", et un observateur attentif aurait pu voir l'espace d'un instant le visage de la jeune fille se décomposer, avant de brusquement détourner la tête vers les flammes de l'âtre comme pour se chercher une contenance. Le vicomte ignorait probablement qu'il venait de toucher un talon d'Achille chez la champenoise, tant le sujet de la paternité était délicat pour elle. Son vrai père n'avait laissé que quelques souvenirs diffus, celui qui avait pris sa place l'avait poignardé dans le dos quelques jours auparavant, et voilà qu'un homme, qu'elle ne connaissait au final que fort peu, était prêt à la considérer comme sa fille.

Un instant plus tard, ou l'on aurait pu penser qu'elle cherchait ses mots, alors qu'elle tentait seulement de reprendre ses esprits, elle répondit.


C'est un bien grand honneur que vous m'accordez, Vicomte.

Un silence.

Mon père vous aurait surement apprécié.

Qui se souvenait encore d'Atto Melani, lieutenant de Caedes ? On pouvait penser que seuls quelques vélins dans un musée de Champagne, et des vieux croulants rémois étaient à même de se remémorer le milanais. Mais c'était sans compter l'aura de terreur qu'avait laissé son court règne de régent bien des années plus tôt, et sa tendance à conserver le crâne de ses ennemis dans des bocaux pour la décoration de son bureau. Mais par-dessus cela, l'idée qu'il se faisait de la noblesse, après avoir reconstruit sa fortune par du travail acharné, n'était pas lointaine de celle du Vicomte de Tournel. Fierté. Honneur. Chevalerie.

Les pensées d'Eilinn se concentrèrent sur le sujet du jour, à savoir Henriet. Elle ne put dissimuler un demi-sourire en entendant que le duc du Lavardin était son enseignant. Rien que cela était la garantie que le jeune garçon risquait de souffrir.


Votre proposition m'agrée de canard, Vicomte. Vous pouvez toutefois préciser mon nom au duc du Lavardin, qui me connait bien, et je n'ai ainsi nulle inquiétude sur les... leçons qu'il pourrait enseigner à votre fils.
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