Eilinn_melani
[Après le sacre de Béatritz]
Oui c'était vil, c'était mesquin, et Dieu sait qu'Eilinn n'était pas habituée à ce genre de manipulations, mais elle avait, comme qui dirait, quelques petits contentieux avec la gente masculine, son beau-père en tête, suivant des divers prétendants qui avaient émaillé sa courte vie. L'un de ces garçons avait eu la malencontreuse idée d'aller chanter une ritournelle sous ses fenêtres de Reims, la nuit suivant le sacre de la nouvelle Reyne, et la môme, d'habitude pleine de compassion et préférant la discrétion aux éclats de voix, avait décidé d'en causer directement à son géniteur.
Après un court séjour chez la dame de Soye en Berry pour se reposer des évènements de Reims, la jeune fille était revenue en Languedoc, avec la très sérieuse envie de donner une leçon au jeune Henriet.
Revêtue d'une de ses plus chaudes tenues, Tournel n'étant pas réputé pour son climat doux, la vicomtesse d'Avize se présenta donc de bon matin à Tournel, et requit expressément une audience au Vicomte à l'un des valets venu l'accueillir.
L'objet de cet entretien ? Que non point, il aurait la surprise.
Déjà la jeune fille fourbissait son arme favorite, le Verbe et commença à imaginer avec délectation toutes les punitions possibles et imaginables applicables au cadet Euphor.
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Oui c'était vil, c'était mesquin, et Dieu sait qu'Eilinn n'était pas habituée à ce genre de manipulations, mais elle avait, comme qui dirait, quelques petits contentieux avec la gente masculine, son beau-père en tête, suivant des divers prétendants qui avaient émaillé sa courte vie. L'un de ces garçons avait eu la malencontreuse idée d'aller chanter une ritournelle sous ses fenêtres de Reims, la nuit suivant le sacre de la nouvelle Reyne, et la môme, d'habitude pleine de compassion et préférant la discrétion aux éclats de voix, avait décidé d'en causer directement à son géniteur.
Après un court séjour chez la dame de Soye en Berry pour se reposer des évènements de Reims, la jeune fille était revenue en Languedoc, avec la très sérieuse envie de donner une leçon au jeune Henriet.
Revêtue d'une de ses plus chaudes tenues, Tournel n'étant pas réputé pour son climat doux, la vicomtesse d'Avize se présenta donc de bon matin à Tournel, et requit expressément une audience au Vicomte à l'un des valets venu l'accueillir.
L'objet de cet entretien ? Que non point, il aurait la surprise.
Déjà la jeune fille fourbissait son arme favorite, le Verbe et commença à imaginer avec délectation toutes les punitions possibles et imaginables applicables au cadet Euphor.
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