[RP] Primatiale de Bretagne

Roxannemontfortlaval

Au mot alliance, elle prend conscience de la concrétisation de leur union. Deux anneaux qui forment un tout. Son regard se pose sur sa tante qu'elle voit émue. Elle le cache bien la blondinette, pourtant elle l'est aussi. Son coeur cogne fort dans sa poitrine. Les voeux viennent d'être échangés. Aimer et être aimé en retour, c'est une chose qu'elle n'avait finalement pas connu souvent, mais Alwen, savait l'aimer . "Souvent femme varie, bien fol est qui s'y fie" ; eh bien Roxanne était tout l'inverse, en vrai militaire elle maintient ses positions jusqu'à ce qu'on lui prouve le contraire.

Qui a les alliances?

Et là, c'est le drame... Long silence dans la Primatiale. Elle se souvient d'une phrase de l'un de ses témoins chargé des anneaux. Son regard se porte sur Le Seigneur des anneaux du jour, vers Karuna et elle attend. Tout comme elle attend la phrase fatidique qui la hante depuis des jours et qui ne va pas tarder à être prononcée avec l'arrivée des anneaux. Et l'angoisse monte, sa main se porte sur le médaillon qu'elle porte à son cou, l'enserre dans sa paume qu'elle referme dessus et attend...
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Karuna

Citation:

Qui a les alliances?

Karu suivait avec intérêt la cérémonie et son cœur battait la chamade comme s'il revivait son propre mariage avec Eloise. Il revit intérieurement le moment où Gui avait négligemment fait semblant d'oublier les alliances et surtout comme le stress l'avait envahit d'un seul coup.
Lorsque Mimilia leur donna les anneaux et qu'ils s'embrassèrent ce fut un moment de soulagement et de pur bonheur.
Mais il était temps de reprendre ses esprits et d'amener les présents à l'officiante qui, une fois de plus était Mimilia.

Karu se leva et d'un pas décidé apporta les alliances à Mimi. Celles-ci étaient magnifiques et déposées sur un beau coussin.

Voici les alliances Mimi...

Il alla se rassoir en souriant aux futurs mariés.
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Loanne.

Loanne, toujours assise au premier rang, toujours sa petite main glissée dans celle de Net, toujours le sourire aux lèvres et toujours les yeux brillants, ne quittait du regard sa mère, Tadeus, Roxi et Wen. Roxi et Wen ... Ils étaient tellement beaux. Leur amour tellement vrai...
Aussi, quand ils échangèrent leur vœux, la blondinette ne pu retenir une larme, qui roula le long de sa joue.

La Lolo soupira et murmura à Net:
C'est magnifique...
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Mimilia74

Mimilia sourit. Les alliances étaient magnifiques. Mimilia prit le petit coussin, détacha les anneaux et les prit en main.

Je bénis en ce jour ces alliances qui sont le symbole de votre union et de votre humour. Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez ses alliances.

Oui bon elle avait allègrement piquer la phrase à son cousin Arzhel... mais elle l'aimait bien.

Elle tendit le premier anneau à Alwen, Puis le second à Roxanne et les regarda s'enfiler... les anneaux avec une vive émotion. Elle leur sourit avec bienveillance. Et se surprend à ne pas tomber en larme. Miracle.
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Lavatar

Lavatar sourit à Karuna qui n’avait pas oublié les anneaux… Il lui serra le bras lorsqu’il revint à ses côtés et lui sourit…

Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez ses alliances.

Le chevalier lèva les yeux vers le ciel…. Ainsi, le bonheur était possible ici-bas … c’est ce que reflétaient les regards émerveillés que se lançaient les deux tourtereaux.

Il élargit son sourire et attendit sagement le baiser qui scellerait à vie leur union.
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Alwen

Alwen remercia Mimi d'un hochement de tête et d'un petit sourire. Prenant l'alliance de sa promise , il tendit la main délicatement afin de récupérer la sienne.
Il toussa un instant , puis passa la bague à son doigt . La regardant dans les yeux , le sourire au lèvre, il prit la parole.

Ma Chipie,je suis tombé amoureux de toi dès le premier regard.Quand je t'ai aperçus, j'ai su que se serais toi et pas une autre alors par cet anneau je m'engage à t'aimer chaque jours un peu plus. Même si cela risque d'être difficile vu tout l'amour que je te porte déjà.
Je te promets de te protéger envers et contre tous, de te soutenir dans toutes les épreuves que l'on traversera.
Je te promets également de te rendre heureuse , de nourrir ce sourire qui illumine ton visage et fais battre mon cœur.
Je m'engage aussi à t'être fidèle ... de continuer à partager mon fromage avec toi et de te faire des octuplés

Il sentit ses yeux brillais, puis un léger rire sortit de ses lèvres comme pour se rassurer et se remettre de ses émotions.
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Roxannemontfortlaval

Je bénis en ce jour ces alliances qui sont le symbole de votre union et de votre humour. Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez ses alliances.

Si la tantine ne pleurait pas, les yeux de Roxanne eux, s'embuèrent en voyant que c'était elle qui bénissait les alliances. Au delà de sa fonction de diaconesse, c'était un geste fort et symbolique qui donna la chair de poule à la jeune fille. Elle voulut regarder autour d'elle afin de canaliser son émotion et son regard glissa sur Cassius un instant, avant de se poser sur Karuna, luttant désespérement contre les larmes qu'elle sentait monter.
Elle reçut l'anneau des mains de sa tante et ne put s'empêcher de lui étreindre tendrement la main. Sa tante qui s'était occupée d'elle comme une mère l'aurait fait après le décès de son père. Et alors qu'Alwen s'apprêtait à glisser l'anneau à son doigt, un bruissement d'ailes lui fit lever les yeux tout là-haut, en direction de la grosse cloche et elle n'eut aucun mal à reconnaitre Phoenix, qui semblait les regarder. Il s'était posé au haut de la grosse cloche, du bourdon, et il ne bougeait plus. Souvenir de son père lui disant que le jour où il disparaitrait, Phoenix serait une partie de lui qui veillerait toujours sur elle. L'esprit de son père souffle en ce moment même auprès d'elle.

Elle le regarde son époux, les yeux noyés de larmes, retenant son souffle pendant qu'il glisse l'anneau à son doigt. La gorge qui se noue en l'écoutant et les larmes qui coulent le long de ses joues, et un sourire qui fleurit sur ses lèvres à ses quelques notes d'humour.
Et c'est à travers les larmes qui glissent maintenant sur son visage, que la blonde archère glisse l'anneau au doigt de son promis et enveloppant sa main dans la sienne....

Par cet anneau, moi Roxanne je t'épouse, toi Alwen, mon Taquin, et je te promets de t'aimer et te rester fidèle jusqu'à ce que la mort nous sépare et au-delà. Oui je veux t'avoir pour mari .. Oui je te veux à mes cotés jusqu'à la fin de mes jours... Oui.. je t'aime...

Les yeux gris larmoyants restent rivés dans ceux de son époux.

Je t'ai aimé dès le premier regard posé sur toi, et si je devais changer quoi que ce soit, je ne changerais rien et je referais le chemin à l'identique. Parce que je savais que c'était toi et nul autre. Parce que tu es l'essence de ma vie, et que sans toi elle ne serait rien. Je m'engage à te rendre heureux, te combler chaque jour de notre vie. Et je promets de te soutenir quelques soient les épreuves qui jalonneront notre vie.

Les anneaux sont échangés et leurs mains restent mêlées l'une à l'autre et elle lui offre le plus merveilleux des sourires au milieu de ses larmes. Et ses proches savent combien il est rare de voir pleurer Roxanne.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Netaniel

Netaniel était arrivé en compagnie de Loanne. Il portait, tout comme elle, une tenue rouge et blanche et une rose blanche, leur signe secret. La cérémonie avait débuté à merveille, les deux enfants avaient fait leur entrée, main dans la main, et s'étaient assis au premier rang pour mieux admirer le spectacle.
Netaniel n'avait pas l'habitude de pleurer. Il avait appris à retenir ses larmes, et savait que pleurer ne calmait pas la douleur. Seulement, en voyant le bonheur dans les yeux de Roxanne, ce ne sont pas des larmes de douleurs qui voulurent sortir, mais des larmes de joie et d'émotion. Aussi, il ne les retint pas. Il avait rencontré Roxanne alors qu'elle était toute jeune fille, et qu'il n'était qu'un minuscule gamin. Et ils avaient fait route ensemble sur le chemin de la vie, ils s'étaient mutuellement consolés, et se comprenaient si bien. La douleur de la perte d'un père, ils l'avaient partagée et avaient appris à la surmonter. Et malgré les séparations, ils étaient plus soudés que jamais. Elle allait devenir sa maman, officiellement. Ces moments de bonheur, il voulait les partager avec elle. De plus, Alwen était comme un père pour lui, et il était pleinement confiant de savoir que Roxanne était entre ses mains.
Il ne parvenait pas à défaire de son visage le sourire béat de celui qui est heureux. Puis se tournant vers Loanne, il lui répondit :

Oui tu as raison, c'est vraiment magnifique !

Il serra sa main contre lui et lui adressa un grand sourire, pensant au jour où ils seraient tous les deux à la place de Roxanne et Alwen.

Cassius

Le moment de bénir les alliances arriva, la diaconese exécutait son office non sans sentiments, cette dernière étant la tante de la jeune mariée, un moment d'émotion pesait sur l'autel, il s'accentua lorsque le regard de Roxanne se posa sur celui de Cassius son témoin pour cette belle occasion

Alwen, pour l'avoir rencontré peu de temps auparavant semblait être un homme bien et il saurait rendre la cousine de Cassius heureuse, il le devait, il y avait toute une famille dernière pour veiller à cela, mais il n'y avait aucun doute là dessus à voir le regard du jeune homme faisant face à sa future épouse

La cérémonie continua et Cassius était là, témoin de la scène autant que de la mariée

Une belle cérémonie, emplis de sincérité...
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Comté de Kervegon

Mimilia74

Et une tante... qui voyant pleurer sa nièce... a les larmes qui jaillissent tout seul. Grrr elle qui s'était juré de pas craquer. De belles larmes roulent sur son visage souriant. La pression exercée par Roxanne sur sa main n'arrange en rien la situation. Elle l'aime comme sa fille, les enfants le savent et tout est au mieux dans le meilleur des monde. Elle capte, ensuite, le regarde de Roxanne qui monte vers le haut de l'église. Sourire non dissumulé, Les Phoes sont là.

Mimilia sourit à Roxanne. Puis à Alwen. Elle regarde Tadeus et Murmure :

On fini ensemble? d'une même voix?
Je compte jusqu'à trois.

1, 2 , 3.

En ce jour du 18 Avril 1459, Nous vous déclarons uni par les liens du mariage Aristotélicien.

Vous pouvez embrasser la mariée.

Et Mimilia de ne plus pouvoir retenir ses larmes.
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Alwen

Alwen attendait ce moment avec impatience oh que oui le célèbre ..Vous pouvez embrasser la mariée.
Ce sourire malicieux qui se dressa sur ses lévres , il s'avança vers sa femme , lui essuya délicatement ses larmes puis plongea sur lèvres tout en lui murmurant je t'aime ma chipie.
Il lui adressa un baiser remplit d'amour, et de passion
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Roxannemontfortlaval

Et voila, ils l'étaient enfin. Mariés, liés à jamais. C'est dans un sourire radieux malgré les larmes qui coulent encore que la jeune fille écoute sa tante et Tadeus avant de recueillir le fameux baiser, celui des mariés!! Moment magique qui s'arrête le temps de ces lèvres qui capturent les siennes et murmure à son époux pour lui dire combien elle l'aime aussi. Et il est enfin temps pour ceux qui le souhaitent de se rendre au banquetet aux autres de les rejoindre pour la cérémonie druidique qu'Anastriana va célébrer maintenant.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Domenja

La route avait été longue et enfin elle était arrivée .. juste à temps pour le moment le plus émouvant de la cérémonie, l'engagement mutuel des époux.

Du fond de l'église, elle sentait l'émotion gagnant l'assemblée aux paroles prononcées par les nouveaux époux. Un sourire passa sur ses lèvres accompagnant la joie de son cœur à ce moment de bonheur.

Domenja joignait sa prière à celle des participants afin qu'Aristote bénisse abondamment ce nouveau couple et leur donne moultes progénitures.
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Roxannemontfortlaval

Et de se retourner pour faire face à leurs invités, elle réalise qu'il y a foule et adresse un sourire radieux à l'assemblée. Elle se dirige vers son parrain qu'elle embrasse en le remerciant doucement de sa présence et a un petit mot d'attention pour tous les remerciant de leur venue. Une bise sur la joue de son grand-oncle qui est là aussi et oui, une autre sur celle du cousin Arzhel, un sourire à Missanges et son époux, tout jeunes mariés eux aussi, un autre à Valeyriane et son promis qui vont bientôt connaitre le même bonheur qu'eux, un grand sourire à Gavroche qu'elle apprécie, une autre bise à Balt et elle serre sa meilleure ennemie dans ses bras.
Encore des remerciements à Cassius et Karuna, elle s'approche d'Eloïse, tout sourire et prend le temps de caliner Iwan son beau filleul qui est tout risettes. Un autre sourire à Lavatar , alors qu'elle serre fort Loanne et Netaniel dans ses bras. Ana est déjà partie préparer la cérémonie mais elle se promet de la remercier également de sa présence.
Et alors qu'elle arrive au fond de la nef ses yeux se portent sur une silhouette qui lui arrache un cri de joie et elle se précipite enlacer son amie.

Domenja!!!! Trugarez!!! Merci d'avoir fait tout ce chemin pour être là aujourd'hui. Tu viens à la cérémonie druidique hein je ne te lâche pas maintenant que je te tiens!!!

Sourire rayonnant de la jeune femme qui va devoir aller se préparer en vue de la cérémonie suivante.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Valeyriane

En ce jour du 18 Avril 1459, Nous vous déclarons uni par les liens du mariage Aristotélicien.

Vous pouvez embrasser la mariée.

quand val entendit çà elle ne pû s'empécher de pleurer de joie,très émue.Elle se dit dans 2 jours c'est mon tour,pourvu que tout se passe bien.
Elle prit un linge et essaya de sêcher ses larmes mais n'y arrivait pas.
Elle regarda wari amoureusement
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Ma vie et mon âme pour mon clan.

Primatiale de Bretagne

Feuilllle

"- Et bien, je n'ai nul besoin de trésors, mais ce doit être magnifique à regarder.
Si un jour je peux les admirer, j'en serai ravie."

Elle se demande vaguement si la fillette garde de menus objets chers à son cœur, comme le font beaucoup d'enfants, ou si elle parle de quelque bijou de famille somptueux accompagné de piécettes d'or.

Marine semble ignorer que le véritable trésor, elle le détient en elle-même, car la fillette présente un personnalité chatoyante et hors du commun.

Mais comment expliquer à une enfant que la véritable richesse est naturellement "entre ses mains", lorsqu'il lui manque un membre presque entier, que sa prime enfance a été manifestement hachurée d'épopées sanglantes et violentes, et que la souffrance ne lui a donc pas été épargnée?

"- Alors tu ne sais pas si tu as des amis? En effet tu dois te concentrer sur cette possibilité, il est quasi-impossible que tu n'en aies point, avec ta frimousse pleine de soleil!"

Elle rit de bon cœur.

"- Ben Justement, fais leur écrire leurs noms sur ta jambe de bois par exemple! Ainsi tu te rappelleras toujours de qui ils sont!"

Elle sort de sa besace un petit fusain emmitouflé à une de ses extrémités d'un morceau de lin écru sur le pré, et l'accroche à un fin lien de cuir ; elle tend l'ensemble à Marine-Blanche.

"- Tiens! Tu ne le perdras pas et l'auras avec toi si besoin, si tu fixes ce fusain à ta ceinture.
Euh... Puis-je écrire mon nom sur ta jambe de bois?"
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Feuilllle

"- Hélas Marine, non je ne peux te faire plaisir pour cela : je ne peux bénir à Tours, cet archiduché a en titre et fonction ses propres Clercs, qui eux pourront le faire."

Elle se demande depuis un moment déjà si les parents de la Petite"n'appellent pas "Lezards" un groupe de gens, auquel cas oui évidemment ils pourraient être baptisés.
Elle ne semble pas bien connaître sa famille, son passé.
Elle est jeune aussi sans doute.
Elle explique :

"- Tu sais c'est comme si tu demanderai à un Maire de gérer un autre village que celui où il a été élu!"

Hum... Voyons Fillette, je ne veux point te peiner. Comment arranger cela?
Je peux bénir un parchemin recopié du Livre du Vertu et le bénir, puis te l'offrir.Tu pourrais l'emporter où tu voudrais?
Cela t'irai?
Ou voudrais-tu quelques Textes Sacrés à utiliser où tu voudrais dans les Demeures Du Très-Haut? Rien que pour toi?

Tu sais, nous bénissons souvent les champs, les épées, enfin ces sortes de choses. Mais il n'est point de notre sacerdoce de bénir les reptiles. Je n'en ai jamais entendu parler! Je n'y ai vu aucun interdit non plus, mais la "Bénédiction" est souvent utilisée autrement.
L’église n' a bien sur rien contre aucun animal, et les bénédictions sur les animaux sont nombreuses depuis fort longtemps : ce sont aussi les Créatures De l’Éternel.
Ils sont vivants, mais ne peuvent être baptisés, ni recevoir aucun des autres Sacrements, car la Foy ne les habite pas, n'est pas dans leur pensée : ils n'ont pas d'âme.

La bénédiction est différente : cela consiste à "invoquer, demander, la bienveillance Divine" sur un objet ou une personne.
Appelé sur eux, c'est toujours avec un désir profond d'altruisme, de bonté, de générosité, que le Clerc bénit, par un mot ou par un geste adapté. "

... Elle songe tout à coup, sans se lever de son siège tant elle est prise par l'échange, que groupe de prière anime fraîchement leur Primatiale Bretonne, mais si un Évêque ou un Clerc assermenté pour officier en leur jolie Cathédrale, arrive, bien sur elle bougera de suite.
Jamais personne ne voudrait monopoliser dans un but personnel une des Demeures Du Très-Haut.
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Marineblanche

L'enfant ouvrit de gros yeux lorsque la femme lui dit qu'elle aura un parchemin et un bestiaire. Elle aura les deux ! Qu'est-ce qu'elle était gentille la diaconesse. Pour sûr que la mioche était toute contente, surtout que ce n'était pas tout, elle aura aussi une prière du Crédo et une autre du pardon marquée à son nom. Les yeux de l'enfant pétillaient, heureuse des cadeaux que lui faisait Feuilllle. Une petite moue vient se greffer sur le visage de l'enfant lorsqu'elle lui dit que ça ne fera pas d'elle une prêtre mais le sourire revient bien vite, quand elle lui dit qu'elle pourrait être une charmante "Aide Clerc" mais elle ne donnera jamais les parchemins aux autres clercs, foy de Marine. C'était les siens, d'abord ! Et puis, elle comptait les garder avec son trésor !

La femme lui tend alors l'extrait du Bestiaire que l'enfant essaye de tenir du mieux qu'elle peut, tout en faisant attention de ne pas tomber, surtout qu'elle avait fait tomber sa jambe en bois, car elle n'avait pas trop bien attaché les sangles et puis, ça l'arrangeait un peu, parce que ça lui fait encore mal d'avoir sa jambe en bois.

M'ci !

Elle lança un petit regard vers l'extrait où il y'avait tout pleins d'animaux dessus. Qu'est-ce qu'ils étaient beau, les animaux ! Elle aimait les bêtes car c'était gentil. Enfin sauf, les cochons. Elle n'aime pas vraiment les cochons car ça fouille dans les cimetières... L'enfant écouta ensuite la bénédiction, essayant de retenir les mots mais elle se dit que les diaconesses, elles étaient trop fortes pour dire des trucs aussi beau !

Waaa ! M'ci beaucoup ! C'est beau ! J'vais l'garder toute ma vie, d'abord ! Pis il s'ra 'vec mon trésor et les méchants m'le voleront pô ! Pis les bénédictions, c'est trop beau ! M'ci !

L'enfant regarda la femme ramasser ce qu'il lui servait de jambe de bois, triste. Parce qu'elle n'avait qu'une seule jambe et elle ne pouvait plus courir. Jouer avec les autres enfants, c'était devenu impossible, parce quand ils jouaient à cache-cache, elle était trop longue à se cacher ou alors, elle ne pouvait pas courir à travers les champs.

Bé euh oui ! Mais euh... J'sais pô encore comment ! Parce que bé si j'le peinture 'vec du charbon, bé c'serait trop moche ! Alors bé c'est mieux 'vec d'la peinture mais j'sais pô encore 'vec quelle couleur j'veux ! t'être toutes les couleurs ! Z'en pensez quoi, vous ?

La femme lui tend ensuite deux parchemins mais là, il fallait que la mioche s’asseye sinon elle allait tomber ! C'est alors qu'elle s'assit sur la chaise où il y'avait sa jambe de bois... La fillette se renfrogna en s'asseyant dessus. Non, pas confortable de s'asseoir sur sa jambe de bois. Elle déposa alors ses béquilles de bois sur le sol.

'ttendez...

Après un nouveau regard vers le Bestiaire, la fillette le plia soigneusement, pour le mettre dans sa besace. Elle attrapa sa jambe en bois pour mettre son moignon dans une sorte de coupole relié au pilon de bois et elle serra avec les sangles en cuir qui n’était pas vraiment bien accroché quelques instants plus tôt.

Vala ! Elle tendit sa main vers les deux parchemins que tenait Feuilllle. C'est quoi ? Presque la gamine trépignerait d'impatience de découvrir ce que tendait la femme et surtout, de bonheur !
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Feuilllle

"- Bon comme tu ne sais choisir, tu auras les deux : un parchemin béni, un Bestiaire, puisque tu sembles intéressée par les Créatures Du Très-Haut.
Et puis une prière du Credo et une autre du Pardon, marquées à ton nom.
Ainsi même en Touraine, tu pourras les avoir avec toi.
Cela ne fera pas toi une Prêtre, mais il est certain que tu peux être une charmante "Aide Clerc" bénéfique en prêtant ton Bestiaire aux gens d'église confirmés!^^
Le texte en lui-même parle de la Création, et bien sur animaux et végétaux en font partie. "

Elle lui tend l'extrait de son Bestiaire, fort imagé, qui devrait lui plaire car elle y a ajouté deux lézards près de quelques arbustes.

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Le jeune femme se lève pour la bénédiction, tandis que la Petite se tient debout, très droite malgré son unijambisme.

*Une telle énergie est la meilleure alliée individuelle des nombreux chemins du Royaume, et de celui de la Vertu.* Songe t-elle décontenancée d'avoir une telle personne devant elle.

"- Bénis, Dieu tout-puissant et miséricordieux, ce Parchemin d’une partie des textes Sacrés du Livre des Vertus, offert à MarineBlanche, témoignage de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde.
Amen.
Que cette bénédiction accompagne cette enfant partout où elle vivra, tant qu’elle suivra les chemins vertueux et Aristotéliciens. "

Elle se penche en souriant, ramasse le pilon de bois pour le poser sur une chaise et remarque :

"- N’as-tu jamais pensé à le décorer ? "

Puis elle ouvre sa besace, et lui tend en riant doucement deux rouleaux cerclés d’un ruban pourpre.

"-Voilà. Ils sont spécialement peints pour toi ! "

Elle avait pris plaisir à iconographier les petits lézards : ces petits reptiles squamates terrestres étaient inoffensifs, et ne demandaient qu’à gober mouches, et prendre chaleur solaire par le dos.
Mais elle ne tient pas la charger en lui donnant tout à la fois!(^^)
Elle attend un peu donc pour déposer entre ses mains que Marine soit assise, histoire de ne pas glisser de ses béquilles en les lâchant!

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Marineblanche

Ooooh...

Une petite déception et une petite moue viennent apparaître sur le visage de l'enfant mais fort heureusement, elle comprenait que la diaconesse ne pouvait pas bénir à Tours. 'fin heureusement qu'elle fit la comparaison avec le maire. Très vite, la femme proposa quelque chose qui fit plisser le nez de la fillette qui finit par faire un grand sourire. Si une diaconesse bénit un parchemin recopié du Livre des Vertu et qu'elle le donna à la fillette pour qu'elle le mette dans le trésor, c'est comme si tout le trésor était béni ! Des Textes Sacrés à utiliser où elle voudrait dans les demeures du Très Haut ? Comme ça, elle pourra jouer à la prêtre, une vraie de vraie ? Trop difficile comme choix !

Elle écouta la femme qui lui disait que le clergé bénissait souvent les épées, les champs mais qu'ils ne baptisaient pas les animaux, même s'ils avaient des bénédictions mais ils ne pouvaient pas être baptisés car ils ne croient pas aux Très-Haut et donc, n'ont pas d'âme. C'est que la mioche avait vraiment envie de retenir tout ça ! Elle plissa le nez. La bénédiction, ça sert donc à demander aux Très-Haut d'être gentil avec les objets ou une personne.

Trooop chouette ! Bé alors, bé j'demanderais aux Très-Haut d'être gentil 'vec les lézards ou bé... Elle se gratta la tête. J'ai tout compris, m'ci ! Sina bé... J'sais pô quoi choisir entre l'parchemin et les Textes Sacrés, d'abord... Parce que bé 'vec les Textes Sacrés, j'pourrais être une prêtre, une vraie de vraie, même ! Mais j'veux bien l'parch'min 'vec un texte du Livre des Vertus que z'avez béni !

Inutile de dire que l'enfant était toute contente, même si elle était campée avec ses deux béquilles en bois, la jambe de bois posée sur le sol, pour l'instant.
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Marineblanche

L'enfant se frotta le nez, écoutant la femme, parce que ce n'était pas facile de tout comprendre, même si elle comprenait un peu des choses ! Il fallait dire qu'elle ne comprenait pas certains mots comme " abstrait " ou encore, spiritualité. Néanmoins, la mioche essaya de se concentrer pour écouter la femme qui avait raconté l'histoire car peut-être qu'elle voulait être prêtre, plus tard ! Fort heureusement, que la femme parla que le boulanger, le peintre ou le forgeron passe le flambeau sinon elle aurait rien compris ! Dans sa petite tête, elle imagina le prêtre passer la foi au baptisé avec une bougie qui a des flammes mais que la Foi, ça se voit pas car c'est invisible mais que ça existe quand même puisque les autres s'aiment ! Elle plissa le nez, la mioche, c'était pas facile de tout comprendre.

Alors bé l'prêtre, il met d'la Foi dans la bougie quand il l'allume la bougie et pis il l'donne au baptisé ? Pis après bé l'baptisé, y tombe amoureux ?

Mouais. Pas trop ça, mais il faut la comprendre la mioche ! Elle s'est pris un gros coup sur la tête et en plus, elle passait le plus clair de son temps à jouer ou à aller en taverne pour aller embêter les grands quand elle n'est pas au dispensaire pour dormir ! L'a pas l'habitude d'avoir de l'instruction, la fillette ! Les seuls trucs qu'elle connait par cœur, ce sont les gros mots et même après, un coup sur la tête, elle arrive à s'en souvenir !

Ouais bé moi, j'aime pô les soldats ! C'est à cause d'eux que j'ai une jambe en bois, d'abord ! J'me souviens un peu... Plus grande, bé j'serais une martyriseuse d'soldat ! dit-elle en colère et avec toute sa conviction, ce qui pourrait paraître risible.

Les soldats tuent les lézards... dit la Voix invisible dans la tête de la fillette qui ferma les yeux pour lutter contre elle. Mal à la tête et elle ouvrit les yeux quand elle sentit que la Voix ne faisait plus des siennes. Elle secoua la tête, cherchant des yeux l'origine de cette Voix, Rumbelstilskim mais elle ne le vit pas, pas cette fois-ci. C'est que parfois, elle n'avait pas envie de l'entendre, parce qu'après, les grands, ils disaient qu'il n'existait pas et ils l'obligeaient à réparer ses bêtises alors que ce n'était même pas elle qui avait eu l'idée ! Elle était obligée de faire des bêtises comme de jeter de la tisane par terre à cause des bouts de plante qui flotte sinon la Voix était méchante avec elle et puis, elle avait peur des bouts de plante qui flottaient la mioche... Elle était certaine que c'était un truc louche et que si elle le jetait par terre, c'était moins bizarre. Pour elle, c'était logique de faire ça et elle ne comprenait pas pourquoi on l'en empêchait !

C'est chouette que les gens bé ils allument des bougies car bé ils savent qu'ils z'ont la Foi... Mais c'est obligé d'allumer des bougies, dîtes ? Parce que moi bé j'ai trop peur de m'brûler ! Mais j'vous jure que bé j'ai la Foi, d’abord ! Même que j'ai la Croix Aristotélicienne !

Elle montra la croix Aristotélicienne, tout contente et toute fière.

J'suis Marine, moi et pis chuis 'chantée ! J'suis une gardienne d'trésor, même !

L'est diaconesse, la dame et c'est alors que l'enfant plissa le nez pour demander dans sa plus grande innocence :

Dîtes ? Les trésors, ça peut s'faire baptiser ?
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Marineblanche

Gentil minois ? La fillette rougit un peu, toute contente qu'on lui fasse un compliment car avec les nonnes du dispensaire, c'était pô facile du tout ! Grandir un peu ? La mioche se renfrogna, car pour elle, c'était une grande et les plus grands, bé c'était des vieux, d'abord !

Bé c'est vrai ! J'vais pô martyriser les soldats, maintenant ! Parce que bé là, suis pô prête, j'crois !

Si c'était difficile de garder un trésor ? La gamine ouvrit de grands yeux et opina gravement de la tête pour montrer combien c'est trop difficile, même si aujourd'hui, elle ne savait pas où se trouvait son trésor. Et oui, l'amnésie, c'est pas facile. Heureusement que sa mère qu'elle croyait être sorcière mais qui ne l'était pas, lui avait dit qu'elle avait trésor !

Bé ouais, c'est trop difficile ! Car bé t'as tout pleins d'méchants qui veulent le prendre mais j'cherche des lézards ! Ils bé ... m'aideront à protéger mon trésor, paraît ! Papa et maman bé ils m'ont promis qu'ils m'trouveraient une chapelle pour mettre mon trésor mais c'est un secret, d'abord !

Ah...! Sa tâche se compliquait.
Elle ne pouvait pas faire baptiser le trésor car il n'est pas vivant.
Enfin, sauf peut-être les lézards qu'elle va trouver !

Ouais bé alors, j'veux bénir mon trésor ! Ça peut se faire baptiser les lézards, dîtes ?

Et parce que la fillette n'a jamais manqué de culot, elle demanda :

Vous pouvez v'nir baptiser mon trésor et baptiser les lézards dans ma chapelle, dîtes ? Papa et maman, bé z'ont dit qu'on va aller habiter à Tours !

Des petits yeux tristes limite suppliants, un minois qui deviendrait presque mignon pour certaine personne.

S'vous plaît !
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Feuilllle

Retient un rire à l'évocation de la Foi mise en cierge comme on farcirait une oie d'herbes et d'épices, et de l'amour que cela donnerait à ceux et celles qui en dégusterait !*Ma foi, "ça mange pas de pain".^^*

Puis songe plus que navrée que la guerre est responsable de l'amputation de la petite fille. Une vague colère lui assombrit l'esprit, mais elle se reprend vite.

Gentiment :

Citation:

Une martyriseuse d'soldat !

"- En voilà une idée! Il serait dommage qu'un aussi gentil minois devienne mercenaire!
Mais tu as encore le temps d'y penser tu sais, il te faut encore grandir un peu, prends ton temps."

*Hum... Vocation précoce?*

"- Ainsi tu gardes des trésors! Est-ce difficile?
(amusée et taquine)Si le trésor est vivant, on peut oui.
J'ai souvent entendu des parents dire à leurs enfants "mon trésor"!

Si tes trésors sont des objets non ils ne peuvent pas être baptisés : ils ne possèdent pas ce que chaque individu ont en eux : le sens de l'amour, et une âme.
Mais ils peuvent être bénis, comme ta médaille Aristotélicienne le fut certainement lors de ton baptême.."
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Feuilllle

Elle sourit chaleureusement à la Petite , conquise par son intérêt et sa réflexion. Elle sait que les Âmes enfantines sont les plus fortes et les plus incisives, car elles sont encore préservées du conventionnel ; aussi c'est avec douceur qu'elle répond, essayant de mêler mots simples et adultes :

"- La flamme lors d'un baptême en effet symbolise ou représente la source spirituelle Divine, Lumière et Chaleur, c'est -à-dire bienveillance et connaissance ; la connaissance de l'existence et son acceptation de la spiritualité.
Tout ce qui relève de l'esprit en matière de questionnement EST spiritualité.
La transmission de la flamme signifie que chaque personne, aussi jeune ou insignifiante soit-elle, peut et même doit dans la mesure du possible, partager la "re-connaissance "de cette partie de nous-mêmes à son tour avec les autres.
Un forgeron, un peintre ou un boulanger "passent le flambeau" à leurs apprentis, pour que leurs savoir-faire perdurent, ne se perdent pas. Et ensuite chacun des nouveaux enseignés peut encore faire évoluer leur profession.
C'est une transmission d'une spécialisation dans un métier.

Pour la Foi, ritualisée par le Sacrement du Baptême, c'est encore plus réel, même si c'est moins visible, car il n'y a aucun objet ou construction qui en découlent.
Mais c'est bien plus vivant car nos âmes évoluent vers l'abstrait, c'est - à-dire "ce qui est", qui existe, mais ne se définit point par du "tangible" de quelque chose que l'on peut toucher avec ses mains, ou voir avec ses yeux.
Le Très-Haut nous a offert le "Sens de l'Amour".
L'amour, on ne peut le voir ni l'entendre, ni le toucher , mais pourtant nul ne dirait qu'il n'existe pas."

Elle soupire et ajoute :

"- Tu as bien raison, les guerres ne sont pas agréables!"

*Et c'est un euphémisme*, pense t-elle immédiatement in petto.[en secret]

"- Cependant les Soldats dignes de ce nom ne sont pas des brutes épaisses et frustres, comme souvent on les imagine : théoriquement, ils sont des Gens de protection.
Ils protègent des gens et des cités dans les armées et les milices par exemple, ils assurent la continuité des idées et des institutions dans les Ordres, ils donnent leurs vies pour défendre et préserver ce qui a été décidé par toute une collectivité devant l'être. C'est leur fonction. Ils l'on,t choisie.
Ils ont cette lourde responsabilité là : défendre et protéger.
Ensuite hélas c'est comme dans tout endroit et à toute époque : les déviances, les choses à ne pas faire, existent.
Nous ne sommes que des Humains et il est de notre Libre Arbitre de se laisser-aller à suivre la Créature Sans Nom ou pas.
L'infime Parcelle Lumineuse que nous a transmis notre Créateur nous permet d'avoir les capacités de choisir ce que sont le Bien ou le Mal, avec toutes leurs nuances, leurs dérivés.

La flamme d'un cierge lors du baptême représente aussi cette matière Divine.

S'il y a plein de bougies dans une église, c'est car beaucoup de gens en allument : ils ont la Foi. Ils sont "éclairés "de l'intérieur par cette Foi, et le savent."

Elle se tait, elle ne sait si la Petite voudrait continuer.
Elle demande alors :

"- Je suis Feuilllle, diaconesse à Rohan.
Et toi, comment t'appelles-tu?"

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Tadeus94

Tadeus s'avanca.

Nous sommes tous d'accord que la guerre est une chose horrible, car elle va contre la volonté du Très Haut, elle n'est faite que par ceux qui veulent le pouvoir ou s'amuser avec la vie des hommes, ces personnes là ne peuvent être qualifié d'homme.

Vous allez me dire "mais l'Eglise lance bien des Croisades contre les hérétiques." Je vous dirait oui, mais je vous rappelerai ce qu'a dit Sainte Kyrène, qui fut une Apôtre de Christos.

Citation:

Vous devez vivre par le verbe, mais d’autres auront le destin de vous protéger par le fer, car l’humanité porte encore une trop grande part d’ombre en elle. Vivez et prêchez, mais acceptez que certains aient la charge d’utiliser le fer pour défendre l’Eglise si elle est attaquée par icelui. Jamais cependant ils ne devront utiliser le fer pour leurs ambitions propres, ou bien celles de leurs chefs. »

Déjà un enseignement qui n'est pas beaucoup mis en place dans ce monde, je vais même vous citer une autre phrase de Sainte Kyrène, qui était entrain de mourire crucifier.

Citation:

Mais vous allez vous aimer les uns les autres, au nom de Dieu !"

Cette même phrase que Christos à cité quand il est mort. Ces une phrase qu'ont devraient dire plus souvent même aujourd'hui, car ce n'est pas encore le cas. Nous nous aimons pas assez avec toutes les luttes entre les personnes et entre les Pays.

Pourquoi ont préfére vivre dans la haine? Peut être car cela est plus simple ou peut être que l'homme aime se battre. Moi je vous le dit simplement ces que l'homme est imparfait et qu'au lieu de tendre vers la perfection il préfére vivre dans l'imperfection quitte à se faire emporter par la Bête Sans Nom, puis lors de la mort aller à l'Enfer Lunaire.

Nous devons arreter de vivre dans cette imperfection et nous reprendre, car si nous nous aidons pas le ciel ne nous aidera pas. Priez pour que l'homme arrête sa folie, priez pour que la paix revienne, priez pour qu'enfin nous reprennons notre chemin vers la perfection.

Je finirai se sermons en citant notre Prophète Christos et Sainte Kyrène:

MAIS VOUS ALLEZ VOUS AIMER LES UNS ET AUTRES, AU NOM DE DIEU!
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Feuilllle

Elle sourit à Violinah, ma foi le pain d'épice est bienvenu, mais pour parfaire le Partage impromptu le bénit en murmurant :

"- Bénis, Dieu tout-puissant et miséricordieux, ce pain d'épice, offert par Violinah, témoignage de Ton amour, de Ta force et de Ton infinie miséricorde.
Amen"

Puis elle en mange un morceau, souriant à Violinah, et observant Jphic se régaler.
Elle constate tout haut, heureuse et fervente :

"- Ici est le partage du Spirituel et du Temporel... Seule l’Église peut permettre cela à tous."

Elle aperçoit alors une petite fille claudicante, qu'elle n'avait jamais vue encore.
Il y a tant d'enfants dans les grandes cités ; et beaucoup n'ont pas réellement de famille. Cependant, celle-ci en a peut-être une.
Elle la regarde, debout et fraîche, postée non loin de leur petit groupe.

"- Approche te régaler avec nous, Gentille enfant, Viens!

Elle ajoute en plaisantant pour la décider :

"- Si ce pain béni ne renforce pas ta croyance, il te plaira car il est délicieux!
Et puis tu entendras mieux!"

... Enfin elle continue l'histoire :

...

Espérance : "- Vois comme nous sommes seuls, Courage, malgré notre bon-vouloir."
Courage : "- Oui Espérance, hélas le poison des tensions et des guerres, la pestilence de la Créature Sans Nom qui envenime les esprits si chers à nos cœurs les fait nous délaisser."

Elle soupirent toutes deux, et leurs flammes vacillent, puis s'éteignent.
Et un grand brouillard sombre se pose sans bruit sur la jolie petite église poussiéreuse et triste.

Le temps passe, oublié des Fidèles et des Clercs.
La poussière rend grises les bougies, qui ont si froid et se morfondent tant qu'elles ne peuvent pas même écouler leurs larmes pour montrer leur chagrin.

...Mais, un jour... Mais que se passe t-il donc ? Quel bruit !
Les bancs de l'église bougent, pourtant sans trop de fracas. (on sent le respect des nettoyeurs, qui sont nombreux.)
Et Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiii! Les Objets du Culte reluisent à nouveaux!
La nappe d'Autel est changée, des bouquets de fleurs odorantes la garnissent. Végétaux brodés et naturels mêlent leurs matières en de tendre entrelacs.
Les vitraux, débarrassées de leur boue de la saison passée, repeignent sur le sol les fresques saintes et colorées!
Le lourd Grimoire Saint est posé sur le pupitre réparé, qui était tombé auparavant à terre.

... La poussière s'éloigne.

Les deux pauvres bougies, éveillées de leur sommeil obligatoire et sclérosant, sont aveuglées par cette brume aux relents peu agréables, et croient leur dernière heure venue.

Espérance :"- Que font-ils donc? Ne peuvent-ils nous laisser périr en Paix?"
Courage :"- Nous ne pouvons pas même les brûler pour nous défendre!"

Mais une main humaine anonyme apparait, disposant auprès d'eux une autre bougie, bien lumineuse.
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Et la Bougie d'or leur parle :
"- Je vous ai entendu tous les deux! Comment pouvez-vous abandonner ainsi les Humains, même temporairement!
Ne savez-vous pas que je suis là pour vous?"

Elle les gronde gentiment, en leur souriant, et se penchant vers eux, leur communique tendrement sa flamme, qui monte haute et claire dans l'atmosphère redevenue sereine.
Alors toutes trois s'élèvent, fermes et sures d'elles.
Et la clarté augmente.

Et les Flammes s'élèvent et transmettent ensemble la Chaleur et la Lumière Divines...

Espérance et Courage sourient enfin, s'étirent, s'étirent pour être plus belles que jamais.

Entre elles deux , la Flamme inconnue leur sourit affectueusement.
Et les deux bougies se regardent, et demandent en même temps :

"- Mais comment t'appelles-tu, chère Flamme ?"

Et la nouvelle bougie répond simplement :
"- Je suis la Foi..."

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Jphic

JPhic Errant dans la ville avait reconnu ses amies et les avait suivies...
Arrivé dans cette édifice magnifique, il ouvrait de grands yeux admiratifs.
Il remarqua la scène où Feuilllle narrait une histoire Et vint s'y joindre : il adorait écouter les récits de son amie.
Il se tut et écouta.

Marineblanche

Marchant avec ses béquilles de bois, l'enfant prenait garde à ce que sa jambe de bois ne touche pas le sol car c'était encore douloureux pour elle. Parfois, elle arrivait à avancer avec sa jambe de bois, s'aidant des deux béquilles de bois pour se soutenir et avancer. Elle avait fait dodo chez Amarante et elle était toute contente d'avoir dormi ailleurs qu'au dispensaire ! Bien couverte et seul le Très-Haut sait qu'Amarante y veillait particulièrement, la fillette était parti trouver des lézards pour Rumbelstilskim, son ami imaginaire de folie ! La mioche n'était pas prête à trouver mais la Voix lui disait sans cesse : " Trouve des lézards ! TROUVE ! " Tellement, que la fillette souffrait d'un mal de tête atroce et lorsqu'elle essayait de lutter contre Rumbelstilskim, parce qu'il l'énervait, elle était prise de vertiges. Pourquoi devait-elle chercher des lézards, d'abord ? Pour protéger le trésor , disait Rumbelstilskim. L'enfant le croyait parce qu'après tout, les lézards, ça ressemblent un peu aux dragons des histoires sauf qu'ils ne sont pas gros et qu'ils n'ont pas des ailes !

Le fauchage des armées n'a jamais arrangé personne, surtout lorsqu'une gamine perd sa jambe et sa mémoire, après avoir reçu un le plat d'une épée sur la caboche. Alors, elle cherchait des lézards ! Si ça pouvait lui protéger son trésor, elle était contente, elle ! Parce qu'elle était certaine qu'on voulait lui voler son trésor et qu'on lui avait coupé la jambe pour ça. Aucun rapport, n'est-ce pas ? La mioche, elle en voyait un, elle et il ne faut jamais contrarier les fous.

Marine avançait lorsqu'elle vit trois personnes près du porche d'une cathédrale et elle plissa le nez, curieuse pour finir par s'approcher. Une histoire ? Une messe ? La curiosité de la fillette fût attisée, oubliant un instant les lézards et elle écouta.
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Marineblanche

La femme qui racontait l'histoire lui demanda de s'approcher se régaler avec eux et la fillette hésita, un peu. Un pain béni ? Elle plissa le nez, c'est qu'elle est gourmande, la fillette ! Alors, avec l'aide de ces béquilles de bois, elle s'approcha des personnes présentes pour écouter l'histoire de la femme, curieuse.

Elle eût un peu pitié pour les deux bougies de cires Espérance et Courage, car ce n'était vraiment pas juste qu'elles soient tristes, à cause des guerres. L'enfant n'aimait pas la guerre aussi, car elle savait qu'au fond, c'est à cause de ça, qu'elle avait perdu sa jambe. Les yeux s'émerveillèrent lorsqu'elle entendit qu'il y'avait du bruit dans l'église et que tout était en train d'être nettoyés, elle entendit la suite avec impatience. Elle ricana un peu à la réponse du courage qui voulait brûler les humains. La mioche, elle l'aurait bien voulu que la bougie Courage brûle un humain, ça aurait été plus rigolo !

La bouche prit la forme d'un "o" lorsque la femme dit qu'une nouvelle bougie fit une apparition et qui gronda les autres. Pourquoi est-ce qu'elle les grondait ? L'enfant plissa le nez, écoutant la suite et puis, elle fut contente que les flammes s’élèvent pour transmettre la Chaleur et la Lumière Divine.

Machinalement, elle toucha sa médaille aristotélicienne et elle ouvrit de gros yeux quand elle apprit que la bougie s'appelait la Foi...

Oh !

L'enfant trouvait cette histoire trop belle et elle regarda les deux autres personnes présentes, curieuse. Son regard revient ensuite vers la femme dont elle ne connaissait pas le nom.

'lors euh... C'est pour ça que les cur'tons bé... Ils donnent des euh... bougies pour l'baptême ? Pis, comme il sait l'curé que bé... La bougie, elle s'appelle Foi et pô Courage ? Car bé y'a pleins d'bougies, d'abord ! Elle lui dit ? Mais ça parle pô, les bougies ! Pis z'ont raisons, Espérance et Courage, les guerres, c'est pô bien car bé les soldats, c'est des méchants !
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Verhena

Après avoir fait acte de contrition, la jeune Montfort, s’avança.

Elle, qui aimait chanter, en profita avec le credo.
D’une voix douce et juste elle entonna son chant.

Je crois en Dieu, le Trèèèèèèèèèèèèèèès-Haut tout puissannnnnnnnnnnt,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradiiiiiiiiiis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophèteeeeeeeeeeeeeeee,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesseeeeeeeeeeeeeee
et les lois divineeeeeeeeeeeeees de l'Univers aux hommes égarééééééééééééééés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vieeeeeeeeeeeeeeee à nous montrer le cheminnnnnnnnnnnn du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleilllllllllll où l'attendait Aristoteeeeeeeeeeeeee à la droite du Trèèèèèèèès-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienneeeeeeeeeeee Romaineeeeeeeeee, Uuuuneeee et Indivisibleeeeeeeeee;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
Amennnnnnnnnnnnnn.

Une fois la prière terminée elle laissa la place aux autres clercs.
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Feuilllle

Feuilllle s'avance tranquillement.
Elle a préparé avec Verhena un Pardon et un Credo, pour participer à la messe classique que quelques Clercs ont décidé de faire.

Elle s'approche doucement de l'autel et récite, regardant bien en face chaque participant :

........................................

"- Le Pardon nous réunit, Frères et Sœurs, que nous soyons Vagabond ou Noble, Paysan ou Artisan, Voyageur ou Sédentaire, Érudit ou Clerc, jeune ou âgé, homme ou femme, célèbre ou non.
Il nous purifie l'âme et renforce chez nous ce besoin de ressourcement, il augmente notre capacité à communiquer ensemble, par un rituel introspectif collectif, et ceci malgré notre faiblesse latente face aux difficultés de la vie.
Il est bon et sage de le répéter régulièrement.
Les saisons passent, reviennent sans se ressembler jamais tout à fait, mais la Foi demeure."

Puis elle laisse la place en se reculant un peu...
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Feuilllle

QUELQUES TEMPS PLUS TARD...

Elle pénètre d'un pas tranquille dans la cathédrale, elle désire s'y recueillir lors de son passage à Rennes.
Elle a appris les diverses prises de mairie, la Capitale Bretonne bien évidemment a vire repris les choses en main.
Comment aurait-il pu en être autrement?!

Elle sourit, fière de vivre un bon moment dans ce Pays si différent de la France.

Cela lui rappelle une bien vieille histoire, qui courrait de bouche en oreilles dans le Royaume lorsqu'elle était si jeune, et dont elle a gardé le souvenir intact.
Elle ne sait plus malheureusement le nom du Curé Conteur, c'est si loin...

Cette histoire elle vient de la narrer au Saint Sépulcre, où elle est Aumônière, mais se demande si quelqu'un voudrait l'entendre par ici .

*La meilleure façon de le savoir est de commencer!*
Se dit-elle prosaïquement.
Aussi elle s'installe commodément près du Porche de la cathédrale, sur un petit fauteuil portatif, et raconte :

......................................................................

"- Il était une fois... Oui toutes les histoires débutent ainsi!
Il était une fois donc, dans une petite église d'une Province merveilleuse, disposées bien droites sur leur porte-lumière et brillant solitairement, deux bougies de cire, blanches comme la neige qui recouvre si artistiquement notre paysage en ce moment.
Elles murmuraient à voix basses dans leur langage, fait de crépitements presque inaudibles à l'oreille humaine, de mouvements gracieux de flammes, et couleurs mouvantes plus ou moins claires et teintées.

... Elles s'appelaient Espérance et Courage..."
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Feuilllle

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Elles s’affairent toutes les quatre, en devisant tranquillement.
Les cierges éclairent chaque recoin de la cathédrale, les Objets du Culte sont étincelants, et midi commence à poindre, pointillant probablement le clocher car quelques jolis reflets tombent au sol par le biais des vitraux.

Les fleurs de Dame Xhena sont bien réparties en deux beaux bouquets sur le Maitre-Autel.

"- Nous pouvons être heureuses : la cathédrale est propre et belle."

Dit l'une en souriant, et les trois autres acquiescent.

C'est alors qu'un petit paysan vient vers elles, murmurant :

"- Ma mère, mes Sœurs, Dame Xhena , Monseigneur Tadeus va arriver."

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Tadeus94

Tadeus sortit enfin de la Sacristitie et alla trouver les trois clercs présents.

Trugarez à vous trois d'être là pour qu'on fasse une messe pour les fidèles.

Tadeus se permis même de sourire.

Nous pouvons appelez les fidèles, une volontaire pour faire sonner les cloches pour que chaques fidèles entendent l'appel du Très Haut.

Puis Tadeus les invita à le suivre derrière l'autel.

A peine que Tadeus ai rejoint l'autel que les premiers fidèles commencaient à remplir l'Edifice sacré.
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Xhena

Xhena était de passage à Rieux elle poussa la porte un bouquet de fleur à la main entendant des voix elle s'avança discrètement

Bonjour Mére Roselalie et Dame Feuilllle

Pardon de vous dérangez,je suis Xhena de Fougères puis me rendre utile je repart ce soir

Dépose le bouquet de fleur et attends la réponse

Verhena

Verhena se promenant comme chaque jour, vit entré sœur Feuilllle et mère Rose en primatie.
Elle se dirigea vers la haute battisse et entra.

Avec élégance, elle fit une génuflexion tout en se signant puis se dirigea vers les clercs présent ainsi que dame Xhena .

Demat, je suis contente de vous voir.

Mère Rose c’est un plaisir, je suis heureuse de te revoir.
Puis je être utile à quoi que ce soit ?

Sœur Verhena attendit la réponse avec patience.
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--Filleulle

Louis Du Fossé arrive, tranquille.
Il a l'habitude de secouer les Dames de Bronze selon qu'il faut alerter en joie ou en tristesse.
Aujourd'hui Monseigneur fait un Office classique, donc il faut qu'elles tintent haut et fort, clair et gai.

Il se pend à la corde en la tenant fortement entre ses deux mains, puis il s'élève de plus en plus haut au fur et à mesure que l'Appel des Cloches va de plus en plus loin...

......................>>>>>>>>>>BONG...BONG...BONG...BONG>>>>>>>>>>......................

Violinah

Tu ne savais pas pourquoi tu étais venue. Si cela se trouvait, tu t’étais trompée de jour. Tu secouas la tête. Non, ton intuition te soufflait que c’était aujourd’hui. Tu regardas la lourde porte en bois. Tu t’arrêtas dessus. Elle était sculptée. Les Hommes avaient quand même le sens du détail, c’était incroyable. Tu ignores combien tu passas de temps dessus à la contempler, mais tu tressaillis en entendant un chant. Tu te redressas et tu te propulsas en arrière en t’appuyant sur le panneau. Tu descendis les quelques marches de pierre en silence. Tu te demandais ce qui se passait à l’intérieur. Tu savais que c’était une amie de ton cousin, mais c’était tout. Tu étais curieuse, tu n’avais jamais assisté à un enterrement, et pourtant tu n’entrerais pas, par respect.
Tu regardas autour de toi, tout était silencieux. A croire que même la nature rendait un dernier hommage à la défunte.
Tu levas la tête. Le temps était lourd. Trop lourd pour rester figé, tu sentis qu’il allait se mettre à pleuvoir. L’Eau. Tu ne l’aimais toujours pas, malgré tes tentatives pour faire la paix. Tu savais que l’ennemie ne faisait que dormir et t’attendait, tranquillement. Le Feu éteint par l’Eau… Tu eus un sourire narquois.
Tu trouvas un banc, juste en face de la porte, et tu t’y assis. Tu attendrais là.
La pluie commença à tomber. Saleté d’eau.
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Feuilllle

Elle est sur le parvis.
Le convoi reprend sa marche vers le fief des Du Chastel.
Elle rejoint Lanaelle et lui tient doucement la main, au delà de ses larmes, les moments amicaux passés ensemble en divers endroits de Rohan les rapprochent par moment.

Quelques mots par-ci par -là...

Un geai passe en volant juste au dessus d'elles.
Un cheval encore attaché à son anneau piaffe doucement.
Deux gamins tirent à eux deux une petite carriole remplie de maïs...

Lorsque le cortège devient invisible à ses yeux, elle retourne dans la demeure Du Très-Haut et se dirige vers la sacristie se dévêtir de sa dalmatique.
Elle décide de laisse le Livre des Vertus ouvert sur le même feuillet, Monseigneur Vert saura en actualiser la page, elle connait bien mieux la Primatiale qu'elle.
Elle range consciencieusement les Objets du Culte et serre les bougies à leur place.

Déjà un Nouveau arrive, regardant avec étonnement l'endroit.
Feuilllle sourit et lui dit gentiment:

"- Bienvenue en la Demeure Du Très-Haut, en ce magnifique Pays de Bretagne Messire.
Bientôt, nous changerons d'année et j'aime à supposer que 1461 vous trouve déjà avec chausses et champ!
Regardez ce vitrail : il a besoin d'être frotté, car les nids des arondes ne sont guère transparents, s'ils sont gage de chants agréables en été!
Si vous pouviez y faire quelque chose....
Vous trouverez une petite échelle accolée sur le mur externe de la sacristie."

Et l'homme va tranquillement en acquiesçant joyeusement gagner quelques écus et un peu de cette confiance nécessaire à tous...

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Celiano

Il avait assisté à toute la cérémonie, sa main dans celle de sa femme, la serrant fort comme pour dire "je suis là". C'était dur de voir Idana pleurer, c'était dur de voir Gui pleurer et lui même avait engagé une sorte de combat intérieur pour lutter contres ses larmes. Alix était partie, définitivement... Mais ils se reverraient un jour, il le savait le blond.
Une dernière fois il rendit hommage à cette amie en or et une dernière fois il regarda son visage apaisé et serein.
Ne lâchant pas la main d'Idana, il avança doucement vers Gui. Il allait avoir besoin d'eux, ils allaient tous devoir se soutenir...
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Feuilllle

Peu à peu, Feue Dame Alix est recouverte de pétales de fleurs.
Le difficile moment de fermeture du cercueil est venu.

Mais auparavant, Feuilllle se dirige vers lui, et prenant un petit goupillon de cuivre, asperge le cercueil d'eau bénite en spécifiant :

"- Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi Son enfant.
Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans Sa Paix !"

Elle prie quelque temps, une main doucement posée près du visage de la morte.

Puis elle conclue la cérémonie ainsi :

"- Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Alix du Chastel dicte Éloïse, quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec elle, à ce qu'elle a été pour nous, à ce qu'elle est pour Le Très-Haut à présent.
Je sais que votre choix est de l'emporter dans votre crypte familiale pour qu'elle y repose en paix dans sa dernière demeure.
Soyez en paix avec Le Très-Haut."

Quatre personne referment tendrement sur le cercueil le linceul convenablement plié et recouvert de corolles multicolores.
Puis elles le portent silencieusement jusqu'au dehors, pas à l’amble, le visage de ce qui fut une jeune femme alerte et généreuse tourné vers l'autel.

On entend seulement quelques sanglots vite étouffés, quelques sons froissés des mouvements de la marche de l'assemblée, qui suit le cercueil doucement, au rythme des porteurs.

C'est durant tout ce moment qu'un chant sublime s'évade vers la voute, et chacun des participants, Amis de la Défunte ou ceux ayant demandé cette cérémonie, se recueille pieusement en avançant vers l'extérieur de la Primatiale...
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Violinah

Tu errais ici et là. Tu étais à Rennes, avant ton départ pour Rohan. Tu arrivas devant l'imposante bâtisse et tu levas les yeux.

...

Tu suivis le chemin, guidée par la voix qui se glissait jusque toi, et tu tombas sur Feuilllle. Silencieusement, tout sourire, tu t'installas en tailleur devant elle. Pas de robe aujourd'hui mais des braies. Grises et vertes.
Tu l'écoutas tranquillement, mais tu avais raté le début... Tant pis.

« V'là ben des beaux noms pour des bougies... »

Il te restait un reste de pain d'épice que tu sortis et coupas un bout. Dans une église ? Non, on était dans une primatiale, ce qui est tout de même différent...
Tu tendis le morceau à Feuilllle.

« Tiens, c'pour qu't'aies des forces pour la suite de l'histoire. »

Tu la regardas malicieusement en attendant la suite.

Édit pour incohérence.

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Roselalie

Rose avait vu Feuille se diriger vers la primatiale. elle la suivit avec le désir de la saluer. En entrant, elle vu que cette dernière était entrain de faire entretenir les lieux. quelle bonne initiative que cela. Approchant elle la salua chaleureusement.

Demat ma sœur, Comment allez vous ?

Je voie que vous êtes entrain de donner un coup de neuf à ce magnifique endroit. Souriant amicalement
Dites moi, il y a une occasion particulière ?
Je vais faire passer un message à Rieux, je suis sur que je trouverais des bonnes âme pour vous aider. L'endroit sera rutilant avant Dimache. Qu'en pensez vous ?
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Mère Roselalie de Nauériels, Prêtre, Abesse de Reoz.

Sahya

Sahya émue, triste, troublée, se lève à son tour, avance la tête haute. Apres tout, c'est ce que Alix aurait voulu, elle si bonne, si fière, quel meilleur hommage que lui dire aurevoir fièrement, avec dignité....
Sahya avance pas à pas dans l'allée de l'église eppleurée, elle écoute autour d'elle les reniflements, les larmes, elle ressent la douleur et la peine... elle continue de s'avancer elle essaie de leur sourire, tant bien que mal et de donner un peu de chaleur....

Alix est là, a quelques pas, Sahya sait déjà que cela va être dur, mais ne jamais rester seule, se sentir aimée, jusqu'au bout...c'est le message a transmettre.

Sahya étouffe ses larmes, saisis quelques pétales, les sent, les portes à son coeur et murmure :

Tel un nuage d'amour accompagnez la au côté du Trés Haut

Sahya ferme les yeux, prend quelque instant, elle prend une profonce inspiration puis dépose les pétales sur cette beauté pâle

Reposes en paix, on ne t'oubliera jamais

Sahya la regarde une dernière fois, elle essaie de trouver le sourire et sans retenir cette larme de tristesse, tourne les talons....

Mystik

Gui lui avait parlé de l'enterrement de cette jeune femme. Dans un premier temps elle n'avait pas osé s'y rendre ne connaissant pas la défunte et n'ayant pas de super affinités avec les personnes de son entourage.... Puis après réflexion, elle avait décidé d'y aller en ce disant qu'au moins elle pourrait réconforter ce qui en auront besoin. Et oui car elle est comme ça mystik, elle aime soutenir et épauler les gens.....

Elle avait cueilli quelques roses blanches dans son jardin avant de venir. Elle entra en silence dans l'église et comprit tout de suite à quel moment en était la cérémonie. Elle se signa et se dirigea lentement vers le cercueil. Elle lança un petit sourire de réconfort vers Gui et murmura quelques mots à la défunte:

La mort est toujours une voleuse. On a beau le savoir, elle nous
surprendra toujours. Onpeux en parler, la mettre dans des
mots, la prononcer en discours, l'écrire en livres, On en saura
jamais rien.
La mort surviendra toujours au moment que l'on attends pas.

Elle déposa les quatre roses blanches au pied du cercueil se re signa puis remonta doucement l'allée par la droite posant une main amicale sur Gui au passage et un sourire doux à Feuillle puis finit son cheminement silencieux vers le fond de la salle.

Guigoux

La cérémonie religieuse était terminée. Il y avait eu peu de monde, mais les principaux étaient venus. Les bans avaient été publiés, pourtant... J'avais pensé que d'autres seraient venus. Ael avait finalement lâchement déserté. Alors que Flore était venue. Le cercueil avait quitté la Primatiale, et nous la suivions. Les larmes venaient se mêler à la pluie battante qui tombait à nouveau. Allons bon... Voilà...

Violinah était donc revenue... Elle aurait pu entrer. Et une autre, qui semblait partir. Je ne l'ai pas reconnue depuis le temps. Et le cortège s'éloigna vers la dernière demeure d'Alix, le tombeau des Du Chastel. Le tombeau de sa famille. Voilà elle y serait inhumée.

Quelque chose de nouveau démarrait , pour elle et pour nous...
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Idana

Elle avait écouté Gui parler d'Eloïse, le visage crispé , jamais elle ne l'avait vu ainsi, et les larmes de la brune avaient redoublé. Puis,elle s'était retournée au bruit du babillage d'un enfant et elle avait souri à Merven, un sourire triste mais un sourire pour le remercier de sa présence. Il faudrait bien qu'ils se parlent un jour.

Qu'ils parlent d'elle !

Elle aperçu Flore au fond de la Primatiale, seule, Ael n'était pas venu. Décidément il manquait bien toujours quelqu'un même dans les moments importants. D'autres personnes peu ou pas connues d'Eloïse assistaient aux funérailles, mais le respect se lisait sur leurs visages.

Sa main dans celle de son époux se crispa, Il restait encore un moment douloureux, la mettre en terre.
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Feuilllle

Elle se retourne, toute heureuse, reconnaissante de cette amitié Aristotélicienne qui lie profondément quelques Clercs et Paroissiens.
Cela la fait sourire, elle laisse même tomber une fleur près du Maître-Autel.

"- Oh oui! Nous ne serons jamais de trop pour rendre la cathédrale la plus belle possible.
Je vous salue mes Sœurs, Roselalie et Verhena, et vous aussi Damoiselle
Xhena, je suis ravie de vous croiser icelieu, je vous connaissais si peu... Juste entrevue de loin parfois.

Nous devons tout faire pour animer en l'absence de Monseigneur Clodeweck et Monseigneur Verty, cette espace béni. Ainsi en rentrant ils seront heureux.

Si nous n'avons forcément tous le droit d'officier, nous avons le droit de prier, d'orner notre Cathédrale.

Votre bouquet chère Damoiselle Xhena, est superbe, il mettrait bien en valeur l'autel non? Acceptez-vous que nous l'y placions?"

Elle s'activaient autour de l'Autel en devisant.

"- L'une ou l'autre aurait-elle vu Monseigneur Tadeus?"
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Lanaelle

Lanaelle, toujours dans son coin, vit les portes de la Primatiale
s'ouvrir et elle s'avança lentement.
Bien qu'elle ne soit pas la bienvenue ,Alix du Chastel était
quand même sa tante et elle voulait être là.

Elle regarda vers la porte de la Primatiale.

Quatre personnes portaient le cercueil de sa tante,
la jeune femme fit un signe de croix et pria pour
le repos de sa tante que la vie n'avait pas épargnée.

Elle n'eut aucun regard pour les personnes qui suivaient
la dépouille de sa tante, elle fit juste un petit signe de
tête à son oncle Merven qui était accompagné par
Deidre qui avait bien grandi.

Elle attendit que le cortège funéraire s'éloigne avant
de partir retrouver sa fille et son mari.
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Lanaelle Mc Conan-duChastel - petite fille d'Aerinne et Xoff Strandhögg

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=jc2bgyg_6Fw

Feuilllle

Elle le soutient.
Le raccompagne sur son siège...

"- C'était très bien Gui. tu sais toucher les cœurs." Lui chuchote -elle tout bas.

... Le moment fort de l’homélie est venu.

Elle tire de sa vaste manche un vélin issu du Livre des Vertus.
Elle commence, d’une voix claire point trop forte pour ne pas déranger l’affliction de chacun : le faix du chagrin est palpable.

"- Il était une fois…
Un homme, Vincent. Du fait de sa profonde piété, sans être clerc pour autant, il était une des références des autres villageois de cette petite cité de bourgogne.
Ceux-ci se plaignaient souvent :"

Citation:

« Mais nous manquons de force avec ce maïs qui nous nourrit !
Nous manquons de lait ou de poisson et notre intelligence en subit les conséquences !
Et que dire des légumes si longs à pousser et des fruits impossibles à cueillir sans verger ? Nous ne sommes pas très fascinants !
Cela nous rend malheureux… »

Et il répondait :

« -Christos ne nous a-t-il point délivré d’un mal bien plus grand que celui de ne point augmenter nos envies de varier notre alimentation ?
Aristote ne nous a-t-il point appris que « l’homme vertueux est celui qui compose avec les circonstances pour agir avec toujours le plus de noblesse possible ? »
Ne recherchez-vous pas un illusoire absolu de ce que vous croyez être le bonheur ?
Sans être passif, nous pouvons nous contenter du meilleur possible ! »

"- À la fin de l’été, les villageois, harassés plus que les autres années, ne l’écoutaient plus, lassés de leur existence difficile.
Alors il partit sur la colline avoisinante pour réfléchir…
D’un naturel contemplatif, il observa…"

Citation:

Un étrange arbuste poussait dans une profonde anfractuosité de la roche, emplie de terre non argileuse.
Ses feuilles étaient grandes et d’un vert soutenu, des petits fruits ronds et sombres pendaient en lourdes grappes sous elles. Il reconnu le raisin noir, celui dont on travaillait un bon vin pour les rites dominicains et tables de nobles. Il était au-delà de l’étonnement, car il avait toujours pensé que le vin venait de vignes lointaines, et que le raisin poussait dans les Royaumes du Sud.

« -Quoi ? De la vigne ici ? »

S’écria t-il avec force et jubilation.

« -Mais si cette vigne sauvage pousse ici, que ne donnerait-elle pas sur nos champs !

Il regarda l’autre versant de la colline, et en effet beaucoup de ceps poussaient ici et là, pêle-mêle, entre pins et arbustes divers. Certains étaient étouffés et ne donnaient pratiquement rien, d’autres étaient plus beaux de feuillage et de forme, mais presque vierges de raisins.
Il remarqua notamment que les plus petits plants portaient abondance de fruit.
Ces derniers avaient dus être frappés par la foudre et étêtés naturellement.

Vincent était très féru et sensitif pour tout ce qui était travail des plantes. Ne fabriquait-il pas des potions à base de Simples pour les malades ?
Il comprit immédiatement le principe minimum de taille et tout le parti à tirer de cette découverte.
Il étudia sur place la distance nécessaire entre chacun des ceps en observant les plus beaux, leur situation et leur configuration.

Il remercia Le Seigneur pour sa prodigalité.

"- Matière humaine issue de Matière Divine, Vincent comme nous tous porte en lui les germes possibles de notre évolution spirituelle.
Ce qui a été semé par contre ne peut s’épanouir qu’avec des soins et de l’attention personnels, à l'aide de notre Libre-Arbitre, offert également par notre Créateur.

Ah ! Saint-Vincent…"

Citation:

Il ne lui vint pas même à l’idée que sa découverte était également le résultat de son écoute des villageois, de sa ténacité à œuvrer pour le bien, de son sens de l’observation de la nature et surtout de ce précepte sagement suivi : « Aide toi, et le Ciel t’aidera »
Mais il n’était que l’instrument humain Du Très-Haut et de Sa proposition de culture…

"- Cette histoire est extraite de l’hagiographie de Saint-Vincent, disponible à Rome.
Je l’ai choisie car Alix écoutait les messages de la nature, et ceux des humains. Ceci est le souvenir que chacun m’a fait ressentir en parlant d’elle, comme je l’ai demandé en taverne, et je l’ai retenu.
Et puis : lorsque nous en avons dans nos régions, nous récoltons le raisin en septembre, date anniversaire du départ vers le Paradis Solaire de Alix.

A ce propos, la nature humaine est-elle si différente que la nature par elle-même ?
Nous sommes si étroitement liés avec notre environnement.
Physiquement, spirituellement,fraternellement.
Et…. Dogmatiquement.

… Alix était bonne, discrète et touchée par les talents et les dons de la terre.
Sa sensibilité et son empathie envers autrui et son environnement naturel faisait qu’elle était proche de sa terre natale et son union fût druidique."

Elle laisse un peu de temps passer avant d'ajouter fermement :

"-A présent, que chacun rende un dernier hommage à son enveloppe charnelle, et prenne des pétales de fleurs et les pose sur notre Sœur Feue Alix Du Chastel, dicte Eloïse."
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Guigoux

Je ne connaissais que très peu les deux personnes qui étaient venue poser les fleurs sur Eloïse. Et je doutais qu'elles connaissait Eloïse. Mais qu'importait. Elles étaient venues. Je leur avait sourit au travers de mes yeux humides. Je me suis relevé, j'ai repris ma canne et je revenu vers le cercueil. J'ai pris quelques pétales et je me suis penché par dessus le cercueil, et mes lèvres sont venus se poser sur son front et une larme s'est écrasée sur le front de la défunte, laissant une trace. Et j'ai fais glisser les pétales autour de son visage. Il fallait que je prenne conscience que tout était fini.

Tout était fini. Je n'aimais pas les enterrements, définitivement. Je l'ai longuement regardée sans un mot, et je me suis éloigné. "Au revoir Alix, à bientôt." J'ai eu un long frisson... Et j'ai regardé vers le fond. La porte se fermait sur quelqu'un qui était venu. Quelqu'un qui s'en allait. Geste symbolique de la porte qui se ferme. Je suis retourné prendre ma place. C'était terminé. Encore... Et j'ai laissé mes larmes s'étioler sur mes joues.
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Lanaelle

Lanaelle avait été avertie par une âme charitable qu'une messe pour sa tante Alix était donnée à la Primatial .

Comme elle ne semblait pas la bienvenue, puisque les amis de sa tante ne l'avait pas prévenu de cette cérémonie,
elle restera dehors , elle rendrait un dernier hommage lorsque le cerceuil sortirait.

Elle reserra sa cape sur elle et se mit dans un coin du parvis.
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Lanaelle Mc Conan-duChastel - petite fille d'Aerinne et Xoff Strandhögg

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Tamarigolo

Alkazoum, Alkazim

Ô magie, et voilà, alors qu'elle était seule, une sorcière apparaît, rouge furieuse, ou la vilaine pas belle, déjà qu'elle était moche, mais en plus avec les trait déformé par la colère, boudoujou, boudoujou qu'elle est moche.

Mais généreuse, elle l'écoute quand même, essaye de pas trop se marrer à l'apparition de la sorcière, qui joue le rôle de couche et éponge ses divines humeurs, la voilà bénite.

Elle la regarde complètement posséder par le démon.

Sort de ce corps Léviathan, alkazim, alkazoum, badaboum.

Ecoute mémé, ouvre bien tes esgourdes, et réfléchis un peu à ce que tu dis, si tu dois m'ignorer, et bien fait le. Car là tu rejettes, tu lâches un vomis en quelques sortes. Bref tu n'est pas très cohérente, fait toi soigner, va voir un curé et file à la confesse et va pleurer que tu a péché par colère, vilaine pas belle, t'est vraiment trop moche.

Ah la la, c'est qu'il y en avait un paquet des trépanés, et une de plus sur sa liste.

Et elle se mit à prier avec ferveur pour qu'elle meurt dans t'atroce souffrance.

Feuilllle

Feuilllle songe mélancoliquement : *Chacun sait qu'il faut prendre son temps pour ce genre d'évènement : les Vivants savent qu'Alix est morte mais ne réalisent pas encore ce que sera la vie avec l'absence d'un être cher.
Ils pleurent sa mort, pas encore son absence : c'est trop proche.*

... Elle reprend la parole, désignant le cercueil ouvert et s'en approchant doucement en contournant le Maitre-Autel.
Une de ses main caresse le bord du catafalque, sa dalmatique aussi blanche que le cierge à ses côtés frôle les coupes de corolles florales posées à terre.

Couleurs merveilleuses, senteurs d'abeilles, d'encens et florales...
Un banc grince : c'est un très jeune enfant encore au lange qui a faim. Il apprend pour la première fois de sa vie que la mort lui ôte le privilège maternel d'assouvir en premier ses besoins. Il retiendra toute sa vie cette leçon, consciemment ou pas.

"- Alix Du Chastel, dicte Eloïse, décédée fin septembre, est là, avec sa vie passée.
Quant à nous, vivants, sommes là avec notre présent.
Nous tous.
Nous tous qui avons une pensée pour elle, qui respirons, qui pleurons, qui l'accompagnons, pour enfin la confier Au Très-Haut."

... Le bruit du chagrin a diminué, moins de soubresauts nerveux, moins de sanglots.
Mais chacun a froid...

Feuilllle fait un signe à Gui, il doit venir parler d'Alix.
Elle ne l'interrompra pas, sachant que sa colère lui fait oublier la mort et qu'elle le protège d'une trop grande peine.
Elle espère simplement que lors de la préparation à cette cérémonie, il a retenu l'essentiel du concept du Pardon : Alix ne peut partir tranquillement avec de la haine dans le cœur de ses proches, elle-même a pardonner sur son lit de mort.

Elle lui distille à l'oreille des paroles d'apaisement, avant de le laisser face à ses souvenirs, puis s'adresse à l'assistance.

"- Je vais laisser maintenant à Messire Gui le soin de retracer brièvement ce que furent les actes de la vie terrestre de notre Sœur : la véritable mort serait l'oubli : chaque fois que nous remarquons ou pensons à une trace laissée par une personne disparue, nous ne la faisons certes pas revivre, mais n'occultons pas ce qu'elle était, ni ce qu'elle a fait.

Le cierge de cire parfumée élève toujours sa lumière près de la Défunte.
On ne sait toujours pas qui du cierge ou qui du visage de la morte est le plus blanc.
Mais l'un éclaire, l'autre est éteint.
Irrémédiablement.

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Merven

Quel étrange hasard. Il avait reçu la missive d'Idana l'invitant a l'enterrement d'Alix le jour même où il était allé lui rendre hommage, a la chapelle du domaine Du Chastel. Son deuil se faisait petit a petit, en silence. Il n'en parlait a personne, il n'en avait pas envie. Que ce soit paroles réconfortantes ou accusations rien ne changera ce qu'il ressentait en ce moment.

Sa fille l'aidait, ne serait ce que par son existence, un enfant pleins de vie. Mais maintenant il fallait dire adieu a sa mère. Cela avait déja été fait de son vivant, cela n'avait pas été facile. Fait dans le calme, mais pas facile de partir pour une dernière fois. Mais il serait là. Il se prépara rapidement, prépara Deidre, et ils se dirigèrent ensembles vers la primatiale.

Certains visages présents étaient connu, d'autres absolument pas. Il salua Idana d'un hochement de tête. Il ne dit rien de plus, mais il la remerciait intérieurement de l'avoir prévenu de l'enterrement d'Alix. Il se faufila discrètement, derrière les personnes déja présente pour assister a l'enterrement, et réçita le crédo avec eux, sa fille dans les bras. Sa fille qui s'agitait un peu. Elle commençait a être moins calme qu'avant, débordant d'énergie, surtout maintenant qu'elle savait presque marcher. Mais elle allait devoir rester au calme pour le moment, dans les bras de son père. Il ne voulait pas risquer de la perdre durant la cérémonie.
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"DAAAAANS L'TAAAAS" - Préfet Raptorius.

Roxannemontfortlaval

Gui l'avait prévenue. C'est accompagnée de son jeune page Gildwen, qu'elle entre le plus discrètement possible dans l'église. Elle lui a bien soufflé avant d'entrer qu'il la mène au dernier rang, celui le plus au fond et le plus sombre. Caled déteste les enterrements, elle n'avait donc pas souhaité le forcer à venir en un lieu où il ne se serait pas senti à l'aise. Elle le rejoindrait plus tard, une fois la cérémonie terminée, Gildwen la mènerait auprès de lui.

Silencieuse, elle prie pour l'âme et le repos d'Alix.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Guigoux

Voilà, on y était. Je détestais par avance... Je me suis levé doucement et je me suis approché de l'autel. Je me suis tourné face à eux. Face à ceux qui sont venu. Merven aussi était là, avec un enfant. Je l'ai regardé longuement, puis j'ai regardé Idana. Ces larmes. C'était difficile. J'ai ouvert la bouche. Je l'ai refermée quand j'ai vu Alix si apaisée. Qu'allais-je dire?

-Je... J'ai soupiré... Et j'ai repris. Quand je la vois... Aussi apaisée... Je me rappelle quand je l'ai rencontrée à Vannes... Elle venait de Brest. Elle est née là bas...

Une nouvelle inspiration.

-Elle avait un frère jumeau... Athris... Qui nous a aussi quitté... Elle était une personne... Formidable... Je l'ai connue à Vannes... Elle était amoureuse de Karuna.... Elle était vivante... Puis ils se sont mariés... Ils ont eu deux enfants... Iwan dont j'étais le parrain... Et Enora.

Je les voyais ces deux petits, ces deux anges là... Je les voyais...

-Massacrés... Alix a survécu, elle... Par l'imprudence d'un homme... Elle revenait d'Argenteuil, où elle a vécu un moment. Ce retour... Elle voulait surmonter la trahison de l'homme qui avait été son mari...

Une larme s'échappait du coin de mes yeux. Je prenais mon courage, et je me suis raccroché là où je pouvais, mes jambes fatiguaient. Et ma canne n'était plus suffisante.

-Elle a voulu avancer. J'ai sourit un peu à Merven. Mais elle n'y est pas arrivée... Elle qui était si belle... Si heureuse... Si épanouie... Elle qui avait défendu Rohan... Elle qui a aimé ses enfants... Tous... Elle qui a aimé la vie... Maintenant elle n'est plus là... Elle ne le sera plus...

J'ai reposé mon regard sur la demeure du corps.

-Je t'ai beaucoup aimé Alix... Mais tu es partie... Je ne t'oublierais pas.

Les souvenirs ressurgissent d'un coup. L'union druidique, le passage dans la fontaine en sortant de l'église, les repas à la maison... Je me souvenais du meilleur de Karuna et d'Alix. Je me souvenais aussi de sa peine... De sa tristesse.

-Au revoir Alix... Parce que nous nous reverrons....

J'avais fini. Je ne savais pas ce que j'avais dit... Cela devait être dénué de sens, dénué de sentiment... Je l'avais aimé, beaucoup... J'ai murmuré tout bas:

-Sois heureuse et libre... Tu le mérites...

Je suis retourné à ma place. Parler des défunts... Cela m'avait mis une boule au ventre identique à celle que j'avais eu lors des funérailles de Noab...
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Guigoux

Le cerceuil avait été ouvert et avait été placé à sa place. Je pris la mienne dans un silence de cathédrale, puisque c'était de circonstance. J'écoutais Feuillle, Dana et Cel étaient là, tristes, eux aussi. J'ai aperçu des personnes qui ne connaissaient pas Alix, mais au moins, il y avait un peu de monde. J'avais repéré Anakin avant qu'il ne s'éclipse, et Hermine aussi.

Lorsque Feuilllle évoqua le moment de parler, une boule se noua dans mon estomac. Y arriverais-je? M'en sentais-je le courage? Il était évident que non, et cette idée avait transformée mes jambes en compotes.

J'ai récité le pardon, puis j'ai enchainé avec le Crédo:

-Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.

Les souvenirs d'Alix heureuse commençait à resurgir, de l'entente que nous avions avec No, Karuna et Eloise. Il y a si longtemps que ce monde et mort, que le monde a changé. Une larme s'échappa de mes yeux dont le bleu s'était endeuillé de ce liquide salé. Une pensée à Marie de Kermorial, et à sa sœur, et sa fille. Trop de morts cette année. Et sans épisode de peste. J'étais fatigué, triste...

J'attendais la suite avec appréhension. Si j'avais aperçu Flore, je ne m'étais pas attardé sur elle, elle était venue, au moins. Je regardais tristement ce coffre, cette dernière demeure... Et Feuilllle...
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Feuilllle

Ce fut lorsque la porteuse de la Créature Sans Nom tentait de sortir qu'elle vit quelques personnes devant elle : en effet on avait vu son manège.
Dont Feuilllle.

Celle-ci la regarda sévèrement, et lui dit froidement , l'emprisonnant de force en maintenant de sa poigne qu'elle savait pouvoir être de fer la porte primatiale verrouillée.

"- Il n'est pas de manières plus abjectes pour prendre contact avec les Citoyens et la religion ...
Comme tu peux voir, l'eau est déjà changée, le bénitier nettoyé.
Tu ne pourras désormais plus y accéder comme je t'ai vu le faire exactement de la même manière sous divers masques dans d'autres demeures Divines car nous le ferons garder.

Je constate avec plaisir que Le Très-Haut a déjà fait œuvre sur toi : tu es nettement moins injurieuse qu'en taverne.
Je ne relève guère qu'un mot à censurer * ici ce qui évidemment est bien moins "onctueux " que ce que tu nous balances régulièrement dans les tavernes villageoises.

Donc à partir de ce moment saches que plus aucun effort de réponse et d'intégration ne te sera octroyé là où tu passeras, du moins à Rohan, car nous n'avons que faire de tes malversations et de tes jurons.
Tu comprendras très vite que d'être ignoré est pire que le rejet.

Tu peux partir à présent."

Elle lui ouvre le lourd vantail et le referme sans bruit sur elle une fois qu'elle est sortie.

[*en RP dans le texte]

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Feuilllle

La concentration était palpable, elle a donc un peu de mal à se forcer pour avancer.
Elle rappelle doucement :

"-Notre Credo va au delà de la prière. Il nous remet en mémoire la règle Aristotélicienne, n'oublions jamais que Le Très-haut est notre juge suprême à l'heure de notre mort, mais qu'Il nous promet la vie éternelle dans Sa lumière si nous suivons Ses préceptes.
Il nous a envoyé Aristote et Christos, Son enseignement et l'espérance.
Son action Divine ne doit pas nous faire craindre le Jugement Suprême, car Il est infiniment bon quand nous L'aimons.

Récitons le Credo, Frère et Sœurs."

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Flore..

Une petite silhouette qui se faufile et se fond dans l'ombre d'un pilier.

Elle n'avancera pas, et elle ne sait même pas si Ael viendra. Tout est un peu tendu entre eux en ce moment, et elle n'a pas insisté pour qu'il l'accompagne.... il fera comme il le voudra.

Et puis, que ferait elle donc près des amis d'Alix, près de ceux qui l'aimaient. Pour elle, il s'agit simplement de respect et elle récite le pardon à voix basse.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
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Sahya

Sahya, qui etait de toutes les occasions, était présente, se faisant beaucoup plus discrète qu'à l'accoutumée ou peut être plus distraite, écoutait sagement. Son sourire était toujours là, sa foi aussi. Et pieusement, le coeur emplit de chaleur, les mains jointes sur sa médaille, les yeux férmés et la voix fière qu'elle prononce :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN

Sahya, satisfaite mais le sourire triste, se tait et écoute les voix montant en coeur vers le Trés-Haut....

Hermine.

Hermine , passant non loin, avait cru voir une ombre inquiétante entrer dans la bâtisse.
Examinant avec soin les recoins de l'église, elle fut le témoin de certaines souillures qui ne lui plurent pas.
Aussi, pria t elle afin de faire partir le démon.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Mael30

Mael à voix basse récita la prière

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Feuilllle

Le léger brouhaha du fond de l’église s'estompe.

Feuilllle est déjà devant l'autel, observant la cire blanche déverser ses larmes sur les dalles du sol...
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Idana

Un brouhaha plus loin, puis le silence qui revient, mais Idana ne détourne même pas la tête,se recueillant, les yeux plein de larmes.

Conscience est toujours cachée, laissant enfin la brune vider son trop plein de chagrin, la main dans la main de Céliano.

Elle lève les yeux vers Feuilllle, lui adressant d'un regard un remerciement pour cette cérémonie dédiée à son amie.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
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Tamarigolo

Elle vint se recueillir discrètement, tôt le matin, il n'y avait encore personne, elle ne profita pour se soulager dans le bénitier. Alluma quelques chandelles noir de sang sur le piquoir et y parsema quelques yoeils tout frais et bien saignant. Cela fut du plus bel effet.

Puis elle récita une prière.

O toi grand con de la haut
Merci d'avoir ramener à toi se paraiste d'elfynn
Que même ses rejetons on renier sa parole à sa mort
Merci de ne l'avoir pas accueilli en paix
Fasse que sa damnation soit éternelle
Et maintenant tu récupères Mari la maquerelle
Merci, Merci récupère ton fumier

Ravi et pleine de félicité elle partit guillerette, l'âme en paix.

Idana

Conscience se faisait discrète ce matin,ressentant tellement le mal être d'Idana, qu'elle s'était tapie dans l'ombre de sa tête.

Elle avait vaqué à ses occupations journalières sans dire un mot, ou juste souri à Liana et Matéo tout en regardant Cel avec des yeux pleins de larmes.

Les enterrements, elle n'en n'avait pas vu beaucoup la brune, enfin pas le genre d'enterrement d'une personne que l'on aime, que l'on apprécie, et qui plus est dans une Eglise.

Elle n'avait vu jusque là, qu'un trou dans lequel on jetait un corps pour lequel on n'avait pas plus de respect que pour un chien. Et la petite fille qu'elle était à l'époque ne pleurait pas, ou même souriait d'un air nigaud, pour elle ce n'était qu'un bourreau de moins sur cette terre.

Jamais encore elle n'avait perdu quelqu'un qu'elle aimait et ce fut difficile de laisser Liana et Matéo chez la voisine, difficile de suivre Cel jusqu'à la Primatiale, difficile de regarder le cercueil qui enfermait le corps de son amie, difficile de regarder Gui et de retrouver en lui sa propre souffrance.

Sa main chercha la main de Cel pour la serrer bien fort.

la petite fille d'hier ne souriait pas, consciente qu'elle découvrait une partie de vie qu'elle ne connaissait pas, celle de la douleur de perdre un être cher.
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Feuilllle

Quelques jours plus tard...

................................................

Ciel bas, gris et nuageux.
De circonstance avec la saison et l’évènement.

Elle sort de la sacristie, vêtue de son aube cérémonielle.

La veille, elle a fait rutiler le Maitre-autel, placer les Objets du Culte, rentrer les brasero.
Elle s'est occupée de trouver les quatre corbeilles indispensables à la cérémonie, et elle vient d'allumer de gros cierges qui fleurent bon le miel.

Le Livre des Vertus est prêt, à la bonne page, sur son pupitre ciré de frais.
La Lumière Divine éclaire bien évidemment les Textes avant que d'éclairer les Âmes...

……………………………............................……….....................................................……

Monseigneur Verty a donné gentiment accord récemment au droit de procéder aux funérailles en gargote d’Eloïse, dicte Alix du Chastel, Bretonne dans l'âme.
Elle l'en avait remercié.

Elle est réconfortée, malgré la peine qu'elle savait devoir bientôt partager avec celle des Proches, par le fait d'honorer une promesse plutôt que d'y déroger : en effet, en France, les ensevelissements en gargote sont pour les nobles, et Alix ne l'était point, excepté de cœur.
Mais à ses yeux, même si peu se bousculeraient à sa cérémonie d'À-Dieu, les raisons avancées avaient été recevables : Alix avait vécu au moins à Vannes et à Rohan, avait souvent par sa fonction sur les routes inter-villages, et tout le monde ne pouvait se déplacer.
Alix méritait cet hommage, comme tout autre.

Feuilllle s'empresse de faire chauffer les divers braséro stratégiquement installés dans les recoins les plus reculés de la Primatiale. Chaque fois que le temps l'exigeait, des petits enfants affiliés au service religieux, habitués à exécuter les ordres silencieusement et pieusement, s'en occupaient : c'était une de leur responsabilités.

Ils formeraient probablement le chœur musical également.
Ils se tiendront sur le côté, un peu à l'écart des pleurs et du désespoir.

... Elle sait que lors d'un " À -Dieu" d'un proche, ou même moins proche, chacun frissonne, même en été.
C'est une réaction naturelle de l'âme, stigmatisée dans puis transmise par le corps, inévitable et habituelle, une âme qui sent une autre âme s'éloigner définitivement...

Elle se dirige doucement vers l'endroit préparé pour la Défunte : deux tréteaux vont soutenir le catafalque, porté par des proches.
Le visage d'Alix sera apparent, comme il se doit, jusqu'à la fin de l'office.

Elle se concentre sur la cérémonie à venir ; même si elle n'a fait que croiser Dame Eloïse, ses Proches l'ont touchée en lui parlant d'elle, par cette façon qu'ils avaient de dire, Alix, cette manière de prononcer son nom, le regard lointain et humide, appuyé d'émotion digne ou tachée de colère face à l'inéluctable.

Elle chuchote discrètement une seule phrase, à qui l'entend :

"- Il est certain que Le Très-Haut, lors de cet hommage, et par l'office et les Textes Saints, saura apaiser cette souffrance de l'esprit. "

Puis elle fait apporter quatre grandes corbeilles de corolles de fleurs de saison et petites feuilles vert-tendre fraîches, cueillies tôt le matin.
Des fougères ciselées pour n'être point trop grandes, des pétales de soie des colchiques, des soucis flamboyant, des chrysanthèmes sauvages chevelus, des fleurs de thym odorantes, quelques roses des jardins offertes la veille par des voisins et amis...

Parfums et odeurs...

Elle les fait disposer aux quatre coins de la future place du cercueil, où un haut porte-cierge se tient déjà.
Ceux-ci, elle les enflammera lorsque la Morte sera arrivée dans sa dernière couche extérieure.

Enfin totalement disponible de corps et d'esprit, Feuilllle se place devant le lourd vantail de bois sculpté, légèrement ouvert pour bien montrer que l'entrée est pour tous, mais point trop pour ne pas laisser la chaleur s'échapper ; elle attend en observant le Parvis – lui aussi dégage cette impression de solennité triste, car nul n’entraverait un cortège mortuaire, et celui-ci va bientôt passer : elle le perçoit de loin, tiré par des chevaux recouverts noir.

Déjà il est par endroit occupé par quelques personnes parlant bas et mesurant leurs gestes, guettant eux aussi le catafalque qui doit arriver sur un charriot tapissé de linge propre.

On entend alors le glas prévenir chacun qu'ils doivent venir accompagner une Âme, pour qu'elle rejoigne au mieux le Paradis Solaire.

......................>>>>>>>>>>BONG...BONG...BONG...BONG>>>>>>>>>>......................

Les cœurs s'affolent, vibrent davantage a l'amble de l'Appel des dames de Bronze : tous savent ce que leur langage annonce.
La mort, brassée dans cette région par l'Ankou, terrifie souvent.
Quel que soit son nom, elle ne laisse aucune place en tout cas à l'indifférence.

Au loin, un palpitement en mouvement : c'est le charroi funéraire qui apparait.
Les roues grommellent la vie qui tourne apportant la mort avec insistance au fur et à mesure que le convoi s’approche doucement.
Le son des roues sur les pavés accentuent la sensation de désarroi et de peine, car les échoppes sont fermées et même les petits enfançons ressentent le silence des adultes comme indispensable.

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Seuls les oiseaux transgressent la Loi des Hommes et de Dieu, et pépient en se posant sur les feuillages vêtus de leur parure automnale, quand il leur en reste.

C'est l'écho ténu de la vie qui elle, est toujours bien présente...
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Anakin41

Dans un angle, il avait trouvé la force d'être là...
Il avait regardé passer le corps sans vie d'Alix. Ce corps qu'il avait serré contre lui si souvent, réconfortant celle qui dans la douleur, était devenue une amie, et plus encore... Ce qu'ils avaient partagé leur appartenait et demeurerait pour l'éternité.

Ses yeux le brulaient alors qu'il revoyant son visage.
Ses souvenirs se bousculaient dans son esprit... Tant de moment partagés... Tant de mots échangés...
Il pouvait lire l'ultime missive d’Alix rien qu'en baissant ses paupières.

Alors que Feuillle commençait l’éloge funéraire, il sorti discrètement du lieu saint, cela lui devenait impossible de rester plus longtemps.
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Mael30

Quel temps!la pluie n'avait pas cessée depuis la nuit dernière,Mael ferma sa cabane et partit rejoindre Gui, Dana, Cel et les autres ;Triste journée,En arrivant il fit l'accolade A Gui et à Cel,une bise à dana et à Elotte puis se mit en retrait s'enroulant dans sa cape.Le regard Grave de ses ami(e)s et la pluie qui ruisselait doucement sur leurs visages faisait de ce moment un chagrin général qui prenait aux tripes.
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Paximus

Le voyage en Bretagne se déroulait pour le mieux, quelques jours à travailler chez des villageois et d’autres à débiter du bois dans les forêts, bref l’ouvrage ne manquait pas. Alors qu’il était à la recherche de ses compagnons de route, le menuisier entendit les demoiselles de la Primatiale appeler tout à chacun à venir assister à une cérémonie, bien que ce ne soit pas celle dominicale. Il pénétra donc dans le lieu saint où déjà quelques fidèles étaient présents et aperçut Feuillle en maîtresse de cérémonie mais qui n’avait pas revêtu sa dalmatique habituelle. Il remarqua aussi un cercueil posé là devant l’autel. Les visages semblaient porter toute la peine du monde et des larmes coulaient sur certaines joues. Paxi trouva place sur un banc du fond et s’installa le plus discrètement possible afin de réciter le Pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

Il eut une pensée pour tout ceux qu’il avait connu et appréciés et qui avaient rejoint la lumière du Très-Haut. Puis il se signa et quitta discrètement l’édifice.
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Guigoux

J'avais eu du mal à rester en taverne hier soir. J'avais eu du mal à rester concentré, aussi avais-je décidé de laisser les tavernes aux joyeux. Ma jambe me relançait depuis l'après midi. Je me suis mis dans ma couche et j'ai longuement regardé le mur.

Mon dernier enterrement, c'était cet été. C'était le fils d'Alwenna. Cela avait été discret et sans chapelain. L'avant dernier, c'était Juliette. Le premier cela avait été Noab. Au Mans. J'avais essayé de dormir un peu, mais le sommeil me fuyait quand je lui courais après.

Au petit matin, la lumière passait au travers des planches qui servaient de volets. Il fallait que je me tire de sous ces couettes. On allait la mettre en Terre et cela me brisait le cœur. Elle était partie, sans que je n'ai pu la revoir en vie. J'étais triste.

J'ai mis mon manteau blanc, il faisait froid. Et il devait pleuvoir, j'entendais les gouttes fouetter le toit et l'odeur de la terre mouillée montait à mes narines. Il me fallait être prêt. Je suis sorti de la chambre et je suis passé par chez Eliotte et Titgilian leur annoncer que je les retrouverais pour la veillée funèbre pour Gaya. Beau temps, belle journée. J'étais ironiquement triste. Je n'aimais pas les enterrements, je n'ai jamais aimé.

J'ai rejoint le laquais et le charriot qui porte le corps d'Alix. J'ai regardé le cercueil encore fermé. Je n'aimais pas ça... J'avais repris ma canne, le changement de temps, certainement... Puis j'ai posé une main sur la charrette et le cortège s'est mis en branle, doucement. La tristesse m'envahissait à nouveau. La colère aussi...

Nous avons rejoint le parvis de la Primatiale, la pluie nous avait suivi. Il pleuvait désormais sur nos têtes. La charrette s'est immobilisée, et j'ai attendu mes trois autres camarades avec qui nous porterions le cercueil. Ael, j'espérais, Dana et Celiano...
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Verty

Maiwenn., je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Sois la bienvenue, ma chère enfant, dans la communauté de l’Être d'en haut.

Je te remets maintenant ce cierge allumé qui représente ton âme purifiée.

Ainsi que cette médaille qui symbolise la parole d’Aristote et que tu pourras désormais porter chaque jour sur toi.

Mes enfants!
Réjouissons-nous sans réserve de voir la communauté Aristotélicienne s'agrandir et félicitons Maiwenn. d'avoir fait le choix de nous rejoindre.

Te voilà baptisée, je t’invite maintenant, mais aussi tous les autres baptisés ici présent, à partagé le pain.

Mère Verty porta alors la coupe à ses lèvres et en prit une grande gorgée, puis la passa à Juste.
Ils prirent ensuite un morceau de pain, et l’archevêque de Rennes, le calice à la main, et son fidèle secrétaire, avec la patène, descendirent dans l'allée pour donner le pain à tous les fidèles, et plus spécialement à la nouvelle baptisée qui venait de rejoindre la grande famille Aristotélicienne...

Quelques instants plus tard, le prélat, débarrassé de la sainte coupe, qu’un des enfants de chœur nettoyait avec un linge d'un blanc immaculé, donnait l'envoi, tout en saluant tous ceux qui étaient venus.

Allez en paix, mes enfants.
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Missanges

Sa main lâcha la mienne et elle s’avança vers Mrg Verty lui répondant lentement, pesant ses mots.

Je vis venir kalo et lui fis un geste se voulant discret afin de le saluer. Discret afin de ne pas gêner le déroulement de la cérémonie, mais après tout l’amitié Aristotélicienne c’est bien cela, les amis…

Missanges, veux tu être la marraine de Maiwenn. ?

Mes yeux dans ceux de Mrg verty je répondis

Oui, je le veux pleinement

Confirmes-tu qu’elle est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille Aristotélicienne par le baptême.

Je le confirme, Maïwenn s’engage de son plein gré, de sa propre volonté dans notre famille Aristotélicienne.

Que sa décision est réfléchie et sincère ? La seconderas-tu sur le long et ardu chemin de la Foy ?

Sa décision est mûrement réfléchie et très sincère. Moi Missanges je m’engage à la seconder tout au long de son chemin d’être là auprès d’elle à tout moment de sa vie.

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Feuilllle

... Les personnes arrivaient, certaines suivaient la charrette qui portait la dépouille de son propriétaire, les autres étaient déjà aux portes de la Primatiale Bretonne.

Ils se soutiennent en se chuchotant intimement des mots sanglotants ou se tendent les bras sans rien verbaliser.

Vêtue de son habit liturgique funéraire, elle s’est postée en haut des marches, autant pour voir si le rituel de cette cérémonie mortuaire est respecté dans les bonnes règles Aristotéliciennes, que pour embrasser du regard chacun et chacune à leur arrivée.

Un fait demeure certain : la mort, seule maladie sans espoir de guérison, réduisait chacun au respect, à la crainte et au chagrin...

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Lorsque la charrette impeccablement brossée arrive devant l’église, les quatre meilleurs amis de la morte portent le cercueil encore ouvert, très lentement et en allant à l’amble, les visages baissés et découverts, avec d’infinies précautions, jusqu’à l’autel investi pour la circonstance des Objets du Culte funéraires.

La Morte a toujours un visage aussi blanc que la cire des bougies.
L'expression figée de son visage heurte la sensibilité des proches.
Elle est recouverte jusqu'au cou d'une magnifique courtepointe damassée.

Feuilllle intervient, il est temps que l’assemblée de Fidèles et de Croyants entament la cérémonie d’adieu à la Défunte, et participent à son voyage vers le Très-haut par la prière.

Elle allume le haut porte-cierge cérémoniel.

Chaque membre de l’assemblée prend place douloureusement dans l’église, on n’entend plus que le bruit des larmes et des bancs déplacés.

Elle prend doucement la parole :

"- Alix est morte d'amour...

Nous sommes ici pour lui rendre hommage, et procéder au rite d'ensevelissement de sa dépouille physique, afin que son Âme aille sans heurt vers l'Astre Solaire.

Elle a été épouse, mère, et fonctionnaire .
Elle a vu partir ses enfants, elle s'est vue trompée par son compagnon de vie, ce qui arrive parfois dans tous les Royaumes.

Elle fut baptisée par Sœur Mimilia, le même jour que son époux, disparu à présent, le 5 février 1459 à Vannes.

Si elle est née et morte à Rohan, elle a vécu à Vannes également.

Je ne l'ai pas connue, à peine croisée fin Septembre, cette fin de mois qui fut aussi le mois de son décès.
Mais vous, Ses Proches et Amis, m'avez signalé qu'elle était une Dame de Cœur.
Messire Gui nous parlera d'elle et de sa vie terrestre un peu plus longuement après le Credo, mais pour l'instant, demandons pardon Au Très-Haut de nos erreurs et de nos fautes, et faisons acte de contrition en récitant le Pardon.
Dans ce cheminement de départ, autant pour Alix que pour nous tous, il est nécessaire de nous épurer de nos faiblesses, et de renforcer par ce toilettage notre âme, et renforcer notre Foy. "

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Verty

Une fois le serment du baptisé récité, Verty se tourna alors vers Maiwenn., en lui souriant.

Maiwenn., a choisi d’être accompagné par toi, Missanges, comme marraine.

Missanges, veux tu être la marraine de Maiwenn. ?

Confirmes-tu qu’elle est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille Aristotélicienne par le baptême.

Que sa décision est réfléchie et sincère ? La seconderas-tu sur le long et ardu chemin de la Foy ?
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Ankou

Citation:

On embrasse pas la baptisée?

Je m’approche et prend ma sœur dans mes bras une grosse bise sur chaque joue.
Tu es radieuse ma chère sœur, pas comme tout à l’heure tu étais toute bleu, il pourrait mettre de l’eau chaude quand même.
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Kalonek

Citation:

On embrasse pas la baptisée?

Bien sûr qu'il avait envie d'embrasser sa cousine.
Kalonek s'approcha et embrassa Maiwenn sur la joue droite et la félicita d'avoir franchi la porte de cette nouvelle famille.

Mais franchement, après cette cérémonie, il ne se sentait pas près à la suivre, l'appréhension était pour le moment plus forte que son envie de rejoindre la communauté de" l'Etre d'en haut" comme il l'avait entendu dire par la Sainte Mère.
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Maiwenn.

Un frisson de nouveau, l'eau est fraiche sur sa nuque, dans son cou, la température ne se réchauffe pas mais imperturbable, elle laisse Monseigneur Verty procéder à la tâche.

Missanges est là pour l'essuyer doucement avec cette douceur qui la caractérise.

Elle passe le vêtement blanc avec son aide, mais cela ne la réchauffe pas pour autant.
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Verty

Mes enfants, il est maintenant temps de réciter notre credo, signe de notre Foy en l'Église Aristotélicienne et ses prophètes.

Maiwenn.,ce credo est celui de tous les fidèles, mais c'est aussi le tien.
Répète-le après nous.

Mes frères, prions donc ensemble.

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

_________________

Missanges

Le pain était partagé. Après Maïwenn je pris un morceau afin de la partager ensemble.

Allez en paix, mes enfants.

Le baptème se terminait et je pris Maïwenn dans mes bras l’embrassant chaleureusement.

Bienvenue au sein de la famille Aristotélicienne ma filleule.
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Maiwenn.

Maïwenn se mit en prière et récita le Credo, en suivant les paroles de Monseigneur Verty.
La prière se faisait grandissante et prenait écho, au fur et à mesure que ses amis le récitait avec elle.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
_________________

Missanges

Ce n'était pas l'écho cette fois qui résonnait, mais le son de ma voix. Plus doucement que ma filleule je récitais mon crédo également

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine,
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible,
En la communion des Saints,
En la rémission des péchés,
En la Vie Eternelle.
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Verty

L'un des enfants de chœur apporte alors des linges blancs qu'il distribue aux proches du catéchumène qui ont été désignés pour l'accompagner lors de la purification proprement dite.
C'est à ses proches, famille, marraine, ami, qu'il revient, en effet de mener le nouveau fidèle sur le chemin de la Foy.
Comme il leur reviendra ensuite de la guider et de la soutenir, au long de sa vie de fidèle.

Les clercs laissent donc les proches à leur tâche, et laissent cette dernière descendre dans les fonts baptismaux.

L’archevêque de Rennes, plonge alors une burette dans l'eau et arrose symboliquement le chef de la baptisée en disant :

Que cette eau, symbole de pureté et de transparence, lave, comme elle lave ton corps, ton âme de ses pêchés.
Que neuf au tréfonds de toi
Que lavé et oublieux de tous tes errements passés tu sois en état de pureté pour rejoindre notre communauté.

Une fois cette purification effectuée , la mère, s'écarte pour laisser les proches, sécher la catéchumène, et la vêtir de blanc.
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Missanges

Ma main prit celle de ma future filleule. Chaque baptême assisté faisait remonter en mémoire ma cérémonie en l’église St Pol Aurélien. A Kastell il y avait déjà un moment.

Je souris à Maïwenn et nous suivîmes Mgr Verty auprès des fonts baptismaux tout en récitant le confesse.

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Ainsi soit-il.

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Missanges

Ma voix s’élevait dans l’air de la primatiale. Les notes semblaient faire une pause sous la voûte, imprégnant chaque pierre de mes mots, avant de s’éloigner lentement dans un écho à peine audible.

Monseigneur Verty était là devant moi, m’écoutant enchaînant la suite de la cérémonie avec facilité sans doute due à de nombreux baptêmes célébrés.
Une main d’enfant me tendis un linge blanc que je pris attendant la fin de la purification.

Mgr Verty s’écarte et je m’avance essuyant ma filleule, puis je lui tends ses habits blancs préparés et choisis avec soin la veille du baptême.
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Maiwenn.

La cérémonie se terminait.

Elle partagea le pain, émue par l'instant.

Je vous remercie Monseigneur pour cette très belle cérémonie.
C'est un grand honneur d'avoir été baptisée par vous.

Elle inclina la tête respectueusement.

Se tournant vers Missanges qui la prit dans ses bras.

Une main tenant la médaille et l'autre le cierge, elle ne pouvait la serrer aussi fort qu'elle aurait voulu.

Merci Missanges de m'accompagner à présent, je serais une filleule bien sage.

Puis se tournant vers les hommes qui étaient encore présents

On embrasse pas la baptisée?

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Verty

Ma fille,Maiwenn., viens à moi, voici le serment du baptisé.
Récite-le après moi :

Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.
Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.
Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

Mgr attendit que la jeune femme ait fini son serment pour continuer.
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Maiwenn.

Un bruit derrière eux qui résonnait dans le choeur et dans son coeur.

Il était là !

Un sourire parcourait son visage pour s'afficher pleinement au final.

Il était là, elle rayonnait ...

Elle tendit la main dans sa direction, elle le voulait à ses cotés dans ce moment précieux.

Freinant Miss dans sa marche, elle attendit qu'il croise ses doigts aux siens.

Tu es là Merry, nous pouvons commencer à présent.

Elle n'avait pas avoué que leur marche lente était uniquement orchestrée dans l'espoir qu'il arrive avant que de ne stopper devant l'autel.
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Verty

Mes sœurs, mes frères.

Avant toute chose, je tiens à m'assurer que tout le monde est présent.
Si la future baptisée et sa marraine veulent bien approcher.

L’archevêque, attendit que les personnes appelées signalent leur présence.
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Maiwenn.

Elle lacha la main de Merry à regret, puis regardant Miss, elle s'avancèrent d'un seul pas.

Elle salua respectueusement Monseigneur Verty en inclinant la tête, puis lui sourit chaleureusement en se redressant.

Nous sommes là ...
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Missanges

Si la future baptisée et sa marraine veulent bien approcher.

Nous sommes là ...

Nos voix résonnèrent dans un même accord me faisant sourire.

Demat Mgr Verty, nous sommes prêtes et devant vous avec plaisir.
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Maiwenn.

La main dans celle de Miss, le regard fixe, elle suivait vers les fonds batismaux, murmurant d'une voix douce

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Ainsi soit-il.

Elle pressa un peu plus la main de son amie, souriant à Kalo qui arrivait.
Il valait mieux tard que jamais ...
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Maiwenn.

Prenant le bras de Miss et suivant de l'oeil son frère, qui n'était pas trop prêteur, elle pénétra dans le lieu.

Un dernier regard sur la rue et elle avança, plus sereine, maintenant qu'ils étaient là.

C'était une de ces journées d'automne où il faisait plus chaud à l'extérieur que dans les bâtisses.
La fraîcheur du lieu, lui fit hérisser un peu la peau des bras, surement dû au changement de température soudain.

L'heure du baptême avait sonné et elle avança dans l'allée.

Elle s'arrêta, souriante et chuchota à Miss "Je suis contente que tu sois là".
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Kalonek

Kalonek arriva et pénétra dans la Primatiale sans faire de bruits car il était en retard et la cérémonie avait débuté.

Il était seul car sa bien aimée était légèrement souffrante et n'avait pas pu l'accompagner.
Kalonek souhaitait être présent à ce baptême pour deux raisons :

Il désirait être auprès de sa chère cousine dans sa démarche spirituelle qui lui ouvrait les portes de
la communauté des Aristotéliciens.

L'autre raison est qu'il envisageait de suivre ses pas pour à son tour se faire baptiser. Mais il ne s'expliquait pas pourquoi, il angoissait un peu à l 'avance de cette démarche. Alors, il était un peu aussi venu pour se faire une idée d'une telle cérémonie pour apaiser ses craintes et se rassurer.

Il se mêla à l'assistance et écouta attentif, le sermon de Son Eminence Verty
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Ankou

Ma main serrant la sienne, j’avançais heureux.
Le baptême s’annonçait radieux et j’avais les deux plus belles femmes de Bretagne autour de moi…Je ne vais pas me faire des amies avec ça, mais bon c’est ainsi…
Moi qui pensais l’amour fini, je venais en fait de seulement le découvrir vraiment.

Ma main serra la sienne plus fort afin de ne pas la laisser s’échapper, je dus serrer sans doute un peu trop fort, son visage se retourna et ses yeux se perdirent sur les miens. Le temps pouvait s’arrêter il n’existait rien de plus merveilleux que de me perdre dans ses deux émeraudes, profonde et pur comme un lac de montagne.

Ma sœur ! Hopalaaa faut faire gaffe sinon elle va me coller un mandat et je vais être obligé de bosser pendant des heures…Et mes heures maintenant je n’en ai pas assez dans une journée, enfin pas autant que je voudrais et pas autant pour lui offrir toute l’attention quelle mérite ma douce.

Demat, ma sœur, c’est un grand jour pour toi, je te prête un bras de ma Missig mais je garde l’autre.
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Verty

Mes biens chers frères, et soeurs.

Nous sommes ici pour recevoir Maiwenn. au sein de la communauté des fidèles

Rendons nous auprès des fonts baptismaux.
Cette vasque qui contient l'eau, symbole de la purification.

Si cela est situé à l'entrée de la primatiale, c'est parce qu'en même temps que l'on entre ici on entre dans la communauté des fidèles, la communauté des Aristotéliciens.
La communauté des hommes et des femmes Vertueux qui ont choisi de vivre dans les préceptes d'amitié et de Foy que nous commande notre créateur.

Celui-ci a confié à son Eglise la mission de perpétuer et de pérenniser l’enseignement du très Haut et des prophètes Aristote et Christos.

Avançons.

Ma fille, le baptême symbolise une nouvelle naissance, un nouveau commencement.
Sois accueillie chaleureusement, toi qui te présente devant le Très Haut.

Cet Eglise deviendra à partir du moment où tu seras baptisée ton foyer.

Nous sommes réunis aujourd’hui afin de t’accueillir Maiwenn., dans la grande famille Aristotélicienne.
Par le saint sacrement du baptême, tu t’avanceras sur le chemin de l’Illumination de ton âme, chemin qui te conduira jusqu’au Paradis solaire.

Je ne le dirai jamais assez, le baptême est l'étape primordiale pour l'absolution des péchés, et c'est l'absolution de ses péchés qui garanti l'accès au paradis solaire.

Le baptême est plus fort que tout. Le baptisé sait dorénavant qu'il fait partie de la communauté et de la grande famille Aristotélicienne.
Rien, aucun pouvoir temporel, rien, ne peut se mettre au devant du sacrement.

Confessons-nous au Très-Haut:

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints,
et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Ainsi soit-il.
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Missanges

Une main se glissa dans le creux de mon bras. Le frère d’un côté, la sœur de l’autre me murmurant.
"Je suis contente que tu sois là".
C’est moi qui suis heureuse d’être là auprès de toi en ce jour.

Lentement le froid de la primatiale se fit ressentir et nous remontions lentement l’allée lorsqu’un bruit nous fîmes retourner nos têtes. Il était là, les chandelles semblèrent vaciller plus vivement à moins que cela ne soit le reflet de ses yeux devenus plus pétillants…

Demat noble brochette Brestoise, m'accorderiez vous l'honneur de me joindre à vous ?

Demat, Merry, nous avons failli attendre ! Je lui fis un clin d’œil taquin.

Nos pas nous menèrent devant l’autel ou je m’inclinais saluant le serviteur d’Aristote Mgr Verty.
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Maiwenn.

Elle était prête, les cloches résonnaient dans son corps autant que dans sa tête.

La date avait été fixée à l'avance et elle tombait le même jour que sa nomination de Cac. Un baptême à bien des niveaux pour la jeune femme.

Sur le parvis, elle attendait sa marraine, son frère et peut être quelques amis et lui, viendrait il?
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Verty

Je te remercie Mael30 pour cette réponse très claire et pour cet engagement.

Puis, Mgr Verty se tourna vers Chimera et l’interrogea ainsi :

Mab_kasia a choisi d’être accompagné par toi, Chimera, comme marraine.

Chimera, veux tu être la marraine de Mab_ kasia ?

Confirmes-tu qu’il est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille Aristotélicienne par le baptême.

Que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderas-tu sur le long et ardu chemin de la Foy ?
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Chimera

La voix est posée, délicate, et chaque mot est soigneusement pesé.

- Je suis en effet ici pour être sa marraine, à sa demande. Je le suivrai le long de son chemin, celui sur lequel il s'engage ce jour, ainsi que sur d'autres, car le monde est trop vaste pour n'en comporter qu'un. L'exploration de mille lieux est toujours source de mille apprentissages, dans le domaine de l'âme comme au niveau du monde physique, n'est-ce pas?

Quant à sa décision, elle est sincère, sans quoi il n'aurait pas même été question pour moi qu'il se présente ici.

Elle regarde Mab, lui adresse un sourire léger ainsi qu'à Mael.
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Maiwenn.

Elle s'approcha de Monseigneur Verty et récita le serment, comme elle lui demandait.

Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.

Une pause, pour la regarder.

Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.

Un regard à Miss tout prêt

J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.

Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

Elle avait pris son temps pour la dernière phrase, détachant chaun des mots pour leur donner pleine valeur.
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Phoemerrion

Un curieux pigeon, envoyé par ma douce, mentionnait "Tu devrais te rendre à la Primatiale demain, cela devrait te plaire". Étant homme de foi et aspirant à devenir homme d'église, nul doute que visiter ce lieu m'était toujours agréable, mais je reconnais volontiers que pour une fois, c'est la curiosité qui guidait mes pas vers un lieu saint.
En entrant, je cherchais partout quelque chose, ou quelqu'un, qui pourrait susceptible de capter mon intérêt plus que d'accoutumée. C'est alors que je reconnu Ankou, escorté par deux des trois plus belle femmes de Bretagne, sa douce moitié Missanges, et ma douce Maiwenn. Ma jeune sœur n'étant pas là, le trio fatale n'était pas au complet. Cependant, je restais perplexe, on eut cru qu'il les menait toutes deux à l'autel, or, Aristote ne reconnaissait ni la polygamie, ni l'inceste... je renonçais donc à cette déduction, et c'est alors que je me rappelais qu'il faut avant tout être baptisé pour pouvoir prétendre au sacrement du mariage devant Aristote. Et une chandelle s'alluma dans les sombres méandres de mon ignorance. Maiwenn m'avait convié à son baptême de manière tout à fait fidèle à son esprit rieur.
Je fis donc quelques pas vers eux, les écoutant discuter sans entendre le moindre mot. A quelques pas derrières eux, je fis mine de trébucher en raclant légèrement le pied par terre pour m'annoncer.

Demat noble brochette Brestoise, m'accorderiez vous l'honneur de me joindre à vous ?
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Phoemerrion de Montfort-Laval
Humble Dresseur d'Aigles
Merry pour les amis

Verty

La nouvelle Archevêque suffragant de Rennes, Verty de Montfort-Toxandrie, était arrivée en ce début d'après midi, afin de terminer les préparatifs de la primatiale, qui allait recevoir ce jour une nouvelle fidèle pour son Baptême.

Son Eminence Verty, avait fait mander quelques bedeaux, afin qu'ils prennent soin de décorer la primatiale.

Il n'y avait plus qu’à attendre que tous le monde entre dans le lieu Saint.
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Annaell

[Fin septembre 1460]

Annaell entra dans l'église silencieuse. Il n'y avait pas de cérémonie ce jour. Elle tenait dans ses bras la petite Roxane, qui babillait joyeusement en tirant sur les boucles noires de sa maman, et sa servante la suivait de près, tenant Jehan bien entouré d'un châle de laine.

La jeune mère plia le genou devant l'autel, et s'adressa au clerc qui se trouvait là :

- Bonjour mon père... Je souhaiterais que mes enfants recoivent en ce jour les premiers sacrements de leur vie, qu'ils soient touchés par la main de dieu.

Elle regarda Roxane, la belle Roxane aux joues roses et aux grands yeux, puis Johan... Johan qui n'avait pas grossi, qui dormait beaucoup, qui ne mangeait presque pas.

- Je crains que mon garçon ne passe pas les premiers froids de l'hiver. Il est rare que les deux jumeaux survivent ensemble...

Elle s'était déjà à demi résignée... c'était si courant à leur époque qu'elle aurait trouvé bien trop miraculeux qu'ils survivent tous les trois, elle et et ses deux bébés.
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Justeampassan

BAPTEME DE MAIWENN.

Juste Ampassan, secrétaire de la sublimissime, Archevêque de Rennes, l'éminence Verty, fit sonner les cloches par le bedeau pour le baptême de Maiwenn.

Chimera

La duchesse est là. Elle ne perd pas une miette de l'événement. Les sourcils se froncent imperceptiblement par moments, et les azurines vont d'un acteur à l'autre. On en apprend tellement lors de tels événements. Il n'hésite pas un instant, et cela aussi est source d'apprentissage pour elle. Le moment est important pour lui, aussi s'efforce-t-elle d’être là en conséquence. Pour lui et avec lui. Le jeune Mael a la parole, aussi lui laisse-t-elle le loisir de répondre à la question posée.

Pendant ce temps, elle songe à nouveau à son propre baptême. Une chose l'a frappée. Jamais Hugo n'avait, en la chapelle Saint-Guenael de Bubry, exigé un tel serment de sa part avant même le début de la cérémonie. Le contenu dudit serment résonne à ses oreilles, et elle en pèse chaque mot, les yeux alternativement posés sur Mab et Verty, dans l'attente des mots de Mael.
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Verhena

C’est émue que la jeune Montfort regardait le déroulement du sacrement de baptême.

Lorsqu’elle vit le liquide glisser sur la nuque de Mab, elle repensa au sien à Fougères.
Ce moment avait été le plus beau de sa vie, entrer en communion avec le Très Haut.
Un léger sourire s’afficha sur son visage.
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Maiwenn.

Un bouquet à tenir bien serré entre ses mains, quelle merveilleuse attention de la part de sa marraine. Elle arrêterait ainsi de triturer ses doigts.

Elle embrassa chaleureusement Miss.

Bien sur que c'est vous que j'attendais !

Merci d'avoir accepté d'être ma marraine Miss, j'en suis très heureuse.

Un regard à son frère qui semblait dans les nuages
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Verty

Mes enfants, il est maintenant temps de réciter notre credo, signe de notre Foy en l'Église Aristotélicienne et ses prophètes.

Mab_kasia, ce credo est celui de tous les fidèles, mais c'est aussi le tien.
Si tu reconnais ce credo comme tien, répète-le après nous.

Mes frères, prions donc ensemble.

Citation:

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Mab_kasia

Mab reprit à la suite de Mgr Verty le credo

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Mael30

Mael sourit et inclina la tête légèrement en direction de la Duchesse
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Mab_kasia

Mab inclina la tête devant les déclarations des deux personnes qu'il chérissait en son âme.

Il était heureux qu'ils soient là, qu'ils l'accompagnent en ce moment essentiel.
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Missanges

La primatiale !
Au mois de juin je la voyais sous une pluie fine assombrissant de ses gouttes la ville qui s’étendait aux pieds de ses marches. C’est en me sentant triste qu’il m’avait envoyé sa première lettre en signe de soutien… J’avais dis laissons faire le temps…

Le temps avait passé et les cloches de l’édifice résonnaient. Je voyais en approchant de la primatiale une silhouette en haut sur le parvis attendant…Peut être moi…
Tournant la tête, le regardant, ma main serrant la sienne je lui souris. Le temps n’enlève rien aux souvenirs d’une vie auparavant, il continue sa roue et nous suivons le chemin qu’il nous trace…Tant bien que mal en essayant de cicatriser ...

Le soleil était haut dans le ciel annonçant une belle journée, dans ma main un bouquet.
Je lui fis deux grosses bises en lui tendant les fleurs.

Est ce nous que tu attendais ?

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Verty

Verty perçut une très grande émotion dans la réponse du parrain et de la marraine.

Je vous remercie Mael30 et Chimera pour cette réponse très claire et pour cet engagement.

Puis, Mgr Verty se tourna vers Mab_ kasia et l’interrogea ainsi :

Mon fils, tu as souhaité rejoindre notre communauté de la Foy Aristotélicienne.
Désires tu quitter le monde purement matérialiste et te joindre au Très-Haut par la révélation et, par cet acte, être lavé de tes pêchés ?

Verty sourit, se remémorant la ferveur du jeune homme.

Mab_kasia, présentes-toi maintenant devant moi et agenouilles toi que je te baptise au nom de Dieu et de l’église Aristotélicienne.
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Verty

Mab_kasia, s’agenouillait et inclinait humblement la tête tandis que Son Eminence versait lentement le contenu de la burette

remplie d’eau bénite aromatisée au saint radis Aristotélicien sur sa nuque.

Mab_kasia, je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.
Sois le bienvenu, mon chère enfant, dans la communauté de l’Être d'en haut.

Je te remets maintenant ce cierge allumé qui représente ton âme purifiée.

Ainsi que cette médaille qui symbolise la parole d’Aristote et que tu pourras désormais porter chaque jour sur toi.

Mes enfants!
Réjouissons-nous sans réserve de voir la communauté Aristotélicienne s'agrandir et félicitons Mab_kasia d'avoir fait le choix de nous rejoindre.

Te voilà baptisé, je t’invite maintenant, mais aussi tous les autres baptisés ici présent, à partagé le pain.

Mère Verty porta alors la coupe à ses lèvres et en prit une grande gorgée, puis la passa à Juste.
Ils prirent ensuite un morceau de pain, et la cardinal archevêque, le calice à la main, et son fidèle secrétaire, avec la patène, descendirent dans l'allée pour donner le pain à tous les fidèles, et plus spécialement au nouveau baptisé qui venaient de rejoindre la grande famille Aristotélicienne...

Quelques instants plus tard, le prélat, débarrassé de la sainte coupe, qu’un des enfants de chœur nettoyait avec un linge d'un blanc immaculé, donnait l'envoi, tout en saluant tous ceux qui étaient venus.

Allez en paix, mes enfants.
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Mab_kasia

Mab regarda Mael, puis Chimera. Il joignit son regard à Mgr Verty et s'avança. Il s'arrêta devant elle et baissa la tête.

Il pose son genou droit puis son genou gauche à même le sol.

Sa tête était toujours baissée.Il était prêt à recevoir le baptême, entouré de ceux qu'il aimait.
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Airina

La dieppoise avait suivi tout le déroulement avec émotion. Elle n'était pas encore passé par tout ce cérémonial et le coup de l'eau versée sur la nuque de Mab lui donna des frissons.
Elle éviterait de se faire baptiser en plein hiver.

Tout en restant sur le banc, Airina suivit du regard les fidèles qui se levèrent les uns après les autres pour recevoir le pain, elle se lèverait plus tard pour féliciter Mab et saluer les présents.

Mab_kasia

Mab était porteur du cierge, symbole de son âme purifié

Il prit le pain.

Il répéta le credo en son fort intérieur

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Il consomma le pain et sortit rejoindre ses amis

Désormais il était porteur du sceau de l'Eglise

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Mael30

Mael prit la parole pour répondre à la question posée,et d'une voix claire et sans hésitation dit

Citation:

Mab_kasia a choisi d’être accompagné par toi, Mael30, comme parrain.

Mael30, veux tu être le parrain de Mab_ kasia ?

Confirmes-tu qu’il est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille Aristotélicienne par le baptême.

Que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderas-tu sur le long et ardu chemin de la Foy

C'est avec une Grande joie que j'accepte d' être le Parrain de Mab_Kasia ;il a mûrement réfléchit et finalement accepté et sans contrainte d'aucune sorte de rejoindre la grande famille Aristotélicienne et je le seconderais de mon mieux dans cette voix difficile,ensemble nous y parviendrons

Mael se tourna vers Mab et lui sourit
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Verhena

Verhena, récita avec ferveur le credo, elle le fit silencieusement pour une fois.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
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Verty

Une fois le credo récité, Verty se tourna alors vers Mael30, lui fit signe de s'approcher.

Mab_kasia a choisi d’être accompagné par toi, Mael30, comme parrain.

Mael30, veux tu être le parrain de Mab_ kasia ?

Confirmes-tu qu’il est ici de par sa propre volonté pour rejoindre la famille Aristotélicienne par le baptême.

Que sa décision est réfléchie et sincère ? Le seconderas-tu sur le long et ardu chemin de la Foy ?
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Airina

Un sourire à Verhena et son regard se tourne vers Mab.
Sérieux et ému, elle le suivait s'avancer vers la cardinal. Il récita le serment, il manifestait une telle émotion qu'Airina en sourit de le voir réagir comme tel.
Elle n'était pas baptisée et ne connaissait pas le sentiment que l'on pouvait éprouver mais devinait que celà devait être un chavirement dans la vie d'une personne.

Mab_kasia

Mab s'investit en lui-même.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
_________________

Verty

Mab_kasia, viens à moi, voici le serment du baptisé.
Récite-le après moi :

Citation:

Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde. Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.
J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.
Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

Mère Verty attendit que le jeune homme ait fini son serment pour continuer.
_________________

Mab_kasia

Mab remit en place ses vêtements. Il se voulait être le plus digne d'apparence. Il est des fois où la forme sauvegarde le fond ...

Mab baissa la tête, affaissa ses épaules et courba légèrement son dos. C'est dans la position du suppliant digne qu'il voulait approcher le Très Haut, par l'intermédiaire de Mgr Verty.

Il avança d'un pas ferme, un peu rigide. Il vivait pleinement l'émotion de cet instant majeur dans la vie du croyant.

Il se plaça face à Mgr Verty, il releva la tête doucement et répéta après elle ces paroles qui faisait de lui, dans toute sa liberté, un croyant.

Je reconnais dieu le moteur du monde la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.

Je reconnais l’église Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance du très haut et je jure de lui rester fidèle ainsi qu’à son autorité, seule représentante sur terre de l’être divin.

J’accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut de mon âme en vue de la résurrection près de dieu.

Dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de dieu tout puissant.

Il baissa à nouveau la tête et attendit.
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Verhena

Verhena, arriva devant la primatiale, elle monta les quelques marches et salua Mab ainsi que Mael qu’elle avait croisé à Rohan.

Demat à vous deux ! C’est un grand jour pour toi Mab, que de faire partie de la grande famille Aristotélicienne.

Vous savez, vous pouvez entrer la cardinal est présente depuis tôt ce matin.
A moins que vous préfériez attendre là ?
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Mab_kasia

Mab vit arriver Verhena, il lui sourit.

Oh Verhena ! demat à toi. Oui, nous allons entrer, merci de tes indications. Content si tu assistes à la cérémonie, ça lui donnera encore plus de sens

Mab prit le bras de Mael et commença à avancer en direction des fonds baptismaux.
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Verhena

N’ayant pas eut le temps de répondre, elle vit les deux hommes partir bras dessus bras dessous.
Les mots du futur baptisé, résonnaient encore dans sa tête « Content si tu assistes à la cérémonie » Il n’en pouvait être autrement ayant été invitée pensait elle.

Verhena, entra donc à son tour en primatiale.
Elle se signa, traversa ensuite la nef, et se dirigea vers le baptistère.

Elle salua chaleureusement la cardinal comme il se devait, puis prit place sur un des bancs attendant le début du sacrement.

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Mael30

Bras dessus bras dessous ils arrivèrent à la porte, en entrant Mael se signa et suivit Mab puis se fit discret au premier rang.Il écouta attentivement puis il récita tout bas

Citation:

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.

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Verty

Son Eminence Verty, sortit de la sacristie, traversa la nef, et se dirigea vers l’autel.

Elle s’abandonna à de longues génuflexions, avec sa grâce légendaire dans tout le royaume et le visage radieux, elle alla devant les fonds baptismaux attendre que le catéchumène arrive.
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Airina

C'est tout la ratoune arriver en retard ...pfftt
Elle entra vite dans la primatiale où se trouvait déjà Mab, Verhena et des inconnus.

Très discrètement elle s'avança faisant un petit signe à Mab et Verhena et s'assit sur un des bancs.

Mab_kasia

Mab discerna la belle Airina qui s'avançait en la primatiale. Il était ravi de son arrivée. Elle se souvenait encore de lui ... lui aussi bien sûr !

Il lui adressa un discret sourire et attendit patiemment la suite des évènements
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Airina

Airina rendit la pareille lorsque Mab lui adressa un discret sourire.
Assise, elle écouta la cardinale Verty et répéta d'un murmure

Citation:

Feuilllle

Elle reprit, plus justement :

"- Cela ne gêne pas ma quête actuelle, il y aura bien quelqu’un pour remplacer ultérieurement.
Je dois rester sur place un moment."

Qu'elle fasse des offices en halle ou à l'Ordre ne changerait rien de sa charge au fond.
L'investissement clérical était le même.
Elle attendrait Monseigneur Tadeus pour se mettre de concert avec lui.
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Tadeus94

Tadeus qui sortait de l'édifice après avoir longuement prié, vit sur le parvis le Primat en grande discution avec Feuille.

Il s'inclina devant le Primat, puis les laissa dans leurs discutions il ne se mélera pas sauf s'il est invité.
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Feuilllle

Feuilllle vit arriver Frère Tadeus, et inclina la tête en forme de salut.
Elle lui chuchota :

"- Vous êtes attendu avec impatience.
Il y a aussi des baptêmes prévus, comme je vous l'ai dit dans ma missive."

Puis elle sourit en ajoutant :

"- Je suis même marraine d'une de ces personnes."

Elle en était très fière, car ayant jadis beaucoup officié, elle avait été peu de fois marraine...

Puis elle s'écarta un peu du duo clérical pour les laisser à l'aise.
Elle réfléchissait encore à la distinction entre Culture Bretonne et Culture Celte, mais ne pouvait dissocier les deux dans son esprit.
Cependant elle connaissait mal tout cela.
Mais elle ne demandait qu'à apprendre!
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Feuilllle

Elle revient brusquement sur ses pas, pensant à une chose importante...
Elle lui en, déjà parlé, mais...

"- Oh! Monseigneur Clodeweck, le Père Cadet fait d'excellents prêches!
Si vous pouviez le laisser et ne me nommer que Res Parendo j'en serai si heureuse!
Je sais que je n'ai aucun pouvoir de décision la dessus, mais comme je vous l'ai dit déjà, je serai heureuse d'officier simplement vous savez?
Je l'ai fait souvent, vous vous souvenez?
Je ne partirais point durant cette charge,même sans office In Gratibus, vous le savez bien."

Elle lui chuchote dans le creux de l'oreille, souriante et confuse :

"- J'ai parfois du mal à me réveiller les dimanches à la bonne heure pour aller officier dans ces endroits là, et mes mercredis sont souvent bien remplis!
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Tadeus94

Tadeus sourit.

Je le sais, j'arrive très vite à Rohan pour baptiser tout le monde.

J'aurais aussi à une proposition à vous faire, il faudera voir si Son Eminence est aussi d'accord.
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Annaell

La foule se dispersait à présents, dans les chuchotements et le frottement des tissus sur les dalles de pierre.

Annaell resta.

Assise sur un banc, tête baissée, elle écouta le murmure de la vie s'écouler hors de la primatiale.

Il ne restait que le silence.

Les larmes se mirent à couler sur ses joues.

- Puisse le Très-Haut prendre ton âme en son sein et te garder auprès de lui, petite soeur...
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Verty

Le regard embrassant toute la nef, elle se lança dans l’exercice de son sacerdoce qu’elle aimait par dessus tout, s’adresser aux âmes croyantes, agnostiques ou même carrément hostiles.

La cardinal prit la parole.

Le baptême symbolise une nouvelle naissance, un nouveau commencement.
Que tous les fidèles et croyants accueillent chaleureusement Mab_kasia qui se présente devant le Très Haut.

Cet Eglise deviendra à partir du moment où il sera baptisée son foyer.

Mes frères, mes sœurs, bienvenue à vous en cette journée de liesse !

Nous sommes donc tous réunis aujourd’hui afin d’accueillir Mab_kasia dans la grande famille Aristotélicienne.
Par le saint sacrement du baptême, il s’avancera sur le chemin de l’Illumination de son âme, chemin qui le conduira jusqu’au paradis solaire.

Je ne le dirai jamais assez, le baptême est l'étape primordiale pour l'absolution de ses péchés, et c'est l'absolution de ses péchés qui garanti l'accès au paradis solaire.

Le baptême est plus fort que tout. Le baptisé sait dorénavant qu'il fait partie de la communauté et de la grande famille Aristotélicienne.
Rien, aucun pouvoir temporel, rien, ne peut se mettre aux devants du sacrement.

Confessons-nous tous au Très-Haut.

Citation:

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Mab_kasia

Mab attendait que tout le monde soit sorti pour sortir lui aussi. Il ne voulait pas se faire remarquer.

Il se dirigea vers la grande porte, encore ouverte. Un regard dans la primatiale lui fit soudain voir une demoiselle en prière, une larme coulant sur sa joue. Une vaque de compassion le saisit, il ne put empêcher les mots de se murmurer en le palais.

Puisse la Mère et le Très Haut entendre et accompagnez tes prières ma soeur bretonne, avec tout leur amour.

Il sortit enfin.
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Feuilllle

Tadeus je suis baptisée depuis longtemps! Mais Pepita non!Hihi.
Sourit à Mab.
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Tadeus94

Tadeus rit.

Ah pardonnez moi je me suis enmellé moi même, oui j'officerai pas de probléme.

Pour votre nommination voulez vous que je la fasse dés que sur Rohan ou vous préférez dés maintenant?
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Mab_kasia

Mab revint à la Primatiale, le coeur un peu lourd.

Il avait préparé ce baptême. Suite aux conseils d'une amie, il était allé chez les Lescuriens où le Père Henriques l'avait guidé. Un chemin empli de questions, suscitant des réponses pas toujours simples.

Même s'il suivait le chemin d'une initiation druidique, il croyait dans le Très Haut. Il était un peu un enfant de la Mère et du Très Haut.

Il s'avança jusqu'au parvis. Il attendit.

Son ami Mael et dame Chimera devait être ses aides en cette cérémonie qui le ferait entrer dans la communauté des fidèles unis au sein de l'Eglise aristotélicienne, et entrer aussi dans le champ de vision du Très Haut qui reconnaitrait son geste humble d'investissement personnel et de dévouement.
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Verhena

Verhena fit un large sourire à Airina lorsqu’elle prit place.

Elle récita ensuite son confiteor avec élan.

Je confesse à Dieu Tout-puissant,
à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.
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Mab_kasia

Mab rit et sourit en voyant arriver son ami Mael.

MAEL ! enchanté de te revoir, ça fait du bien ... Tu arrives juste bien mon ami, comme toujours.

Merci encore d'être mon témoin mon ami, je ne pouvais imaginer quelqu'un d'autre que toi pour cette cérémonie.

Nous allons attendre les consignes.
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Mael30

"" En retard,encore en retard!! ""

Décidément en ce moment cela devenait pénible pour Mael de ce déplacer aussi vite qu'avant.Il arriva sur la place et aperçu son Ami Mab qui attendait;il accéléra le pas et essoufflé gravis les quelques marches .

Waou!tu es bien beau Mab petit sourire TaquinJ'espère ne pas être trop en retard

Mael fit l'accolade à son ami en souriant
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Justeampassan

Baptême de Mab_kasia 15 septembre 1460.

Alors que le bedeau était encore suspendu à l’épaisse corde, sonnant les cloches, JusteAmpassan, ouvrit en grand les portes de la primatiale pour le baptême de Mab_kasia.

Tadeus94

D'accord donc vous serez parmis les premières à être baptisé.

Normalement je serais de retour samedi sur Rohan et j'y resterai le temps nécessaire pour finir tout les baptêmes.
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Eleonor.1ere

La reine avait apprécié la délicatesse du prince de Bretagne, quoique légèrement gênée qu'il conserve ainsi sa main alors qu'elle s'était interdit toute marque d'attendrissement pendant les 40 jours de Grand Deuil Royal, mais qu'importe Eleonor avait besoin de soutient.

Cependant elle lâcha la main d'Arzur au moment du Crédo, puis se mit à genoux sur le Prie-Dieu joignit ses mains en serrant son rosaire. Elle pria en silence.

Tadeus94

Je sais qu'il y en a beaucoup, Roc'han à trop longtemps étaient dans l'attente et cela doit changer maintenant.

Je vous propose de vous nommer Diacre de Rohan, qu'en pensez vous? J'aurais aimé vous nommer plus mais vous préférez pour le moment les postes Res Pendro.
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Feuilllle

"- Res Parendo Tadeus me va tout à fait.
Soyez à l'aise avec cela, car j'y suis moi.
spécifiez le bien sur la nomination, je serai triste de devoir me passer des prêches de Cadet.
Mais il faudra tout de même que vous baptisiez : je n'ai pas envie d'être marraine et officiante en même temps!^^
Et vous êtes très attendu à Rohan."

Elle rit gentiment...
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Gwanelle

Gwanelle ne voulait pas manquer la primatiale même si son mari Killdragon était absent, son fils Enoghan et elle étaient présents comme elle l'avait promit à son beau-père son Eminence Clodeweck. Son fils et elle récitèrent donc le crédo à la suite de sa belle-soeur Verhenna. Le petit s'appliqua tout en regardant sa mère avec tendresse...

Citation:

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Feuilllle

Elle sortit une des premières sur le parvis, car elle était restée soigneusement au fond.
Si peu restaient à discuter à la fin de l'Office sur la place de la Primatiale, certains néanmoins souriaient.
Voulant lever quelque peu la distance qu'elle avait elle-même induit dans leur rapports depuis un fort long temps, depuis bien avant son départ de l’archevêché en fait, elle se dirigea vers le Primat et lui murmura :

"- Bonjour Monseigneur.
J'ai apprécié les deux offices."
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Clodeweck

Merci,

Je suis content que le clergé soit venu presque complet. J'ai même eu peur que monsieur de Nantes n'arrive pas, mais il finit par venir...Je pense que le prochain sera dans une quinzaine de jours.
Pour le moment j'ai des nominations à faire.
Puisque tu es là, je pense avoir besoin de toi sous peu.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Feuilllle

"- Après les baptêmes que vous souhaitez faire sera très bien."
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Feuilllle

"- Oui bien sur, cela ne me gêne pas.
Je vais guetter Tadeus qui est très attendu du reste à Rohan, il y trouvera plein de sourires!"

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Clodeweck

Hum, culture Celte, c'est un peu orgueilleux, je préfère culture bretonne, cela évite de réduire les celtes, plus grand peuple du monde connu à notre simple Grand Duché, ignorant les arvernes, les allobroges les eduens ou les ligures pour ne citer qu'eux, sans compter les galates. La tène étant plus "gauloise" qu'uniquement bretonne...Mais il est vrai que les particularités de la Bretagne sont attachantes.
J'aurais sans doute besoin de toi à Rohan puisque tu y es afin d'y suppléer un curé absent et à la limite apostat. Ceci en attendant que Monsieur de Nantes règle le problème.

Puis-je te demander cela ?
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Feuilllle

Si elle n'était pas étonnée d'entendre cela, car le Clergé ne perdait jamais de vue tout à fait ses Clercs démissionnaires, elle ne s'attendait pas à cela : Monseigneur savait qu'elle s'occupait de ses Produits Locaux, ce qui signifiait quelques voyages.
Cependant, les écus commençaient à manquer cruellement, et elle devait se poser un peu.
Et elle pouvait bien sur aider, même sans charges réelles.
Dans son idée, tout ce qui pouvait faire avancer les carrières ardues des Clercs était primordial, et elle n'avait plus besoin de cela.
Mais elle ne dit rien de ses pensées, car cette dernière année, même simplement en charge dans le Clergé Séculier, elle avait participé à l'expansion de la Foi.

"- Monseigneur, si je peux participer positivement un tant soit peu à l'épanouissement de l’Église Aristotélicienne, je vous suivrai.
De plus la Bretagne et la Culture Celte, expression que m'a apprise Messire Oban et que je trouve très juste et très belle, sont chaleureuses et l'endroit est agréable."

Reconnaissant deux silhouettes féminine, elle sourit à Dame Missanges et à Dame Myssicat, qui étaient encore non loin.
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Verty

Maintenant, je vous invite à célébrer l’amitié Aristotélicienne en procédant au partage du pain.

Mère Verty, donna à chaque fidèle, qui s'avancent vers elle, un morceau de pain, symbole du partage dans la Foy.

Allez en paix mes enfants !!! Allez en Paix, dans la lumière du Très Haut.
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Eleonor.1ere

La jeune femme se leva et se positionna devant la Prélat, elle s'inclina profondément, baissant la tête et avançant ses mains pour recevoir le pain. Une fois remis, la reine se releva,inclina la tête une nouvelle fois repris sa place prit le pain en bouche et pria en silence pour le salut de l'âme de sa défunte soeur.

Clodeweck

Voilà, Courtin, nous savons qui est quoi !

Le primat était sorti sur le parvis, et s’entretenait avec son secrétaire, en France il avait coutume de continuer le partage en discutant avec les fidèles de tous rangs sur le parvis.
La Bretagne, qui s'ornait autrefois du titre de "fille ainée de l'Eglise" avait bien changée.
Il demeura cependant sur le parvis, ne sait on jamais..
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Missanges

Le credo récité dans un murmure se mêlait aux autres voix.
J'avançais dans la longue file avant de recevoir un morceau de pain des mains de monseigneur Verty en signe de partage.

Des lèvres qui murmurent merci lorsque le pain se pose dans le creux de ma paume. Chacun regagne sa place et déguste cette simple nourriture mais combien vitale. Je fais une bise en signe de fraternité à mes voisins.

Allez en paix mes enfants !!!

La messe est finie, je prends la nef centrale et une silhouette se tient sur le parvis. Me tête s’incline.

Portez-vous bien également, Cardinal Clodeweck, que le très haut veille sur chacun. Merci de cette messe.

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Myssycat

Myssy se leva et alla se positionner là où on lui avait montrer et procéda au partage du pain avec ferveur après avoir réciter elle aussi le credo avec foi.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN

Annaell

Annaell venait de rentrer d'un long voyage en mer. Elle avait survécu à la mise au monde de jumeaux, et avait dans la foulée appris le décès de sa petite soeur Astrid, religieuse en Flandres... Alors, à peine eut-elle débarqué qu'elle se fit conduire en calèche jusqu'au manoir. Là, elle se changea, se fit baigner, puis se vêtit d'une robe de deuil. Enfin, elle posa sur ses cheveux noirs une coiffe tout aussi noire, regarda son triste reflet dans le miroir, et se détourna. Ses yeux étaient à la fois creusés et gonflés de larmes. Elle respira un grand coup, puis s'en fut.

Quelques heures plus tard, en ville, elle descendait de la calèche. Précautionneusement, elle posa le pied au sol, puis récupéra la petite Roxane dans ses bras. Margaux, sa vieille nourrice, descendit à son tour, et prit Johan avec elle.

Elle n'était pas encore vicomtesse, non. Elle n'était pas encore tout à fait l'épouse de Trilo. Mais les druides, déjà, les avaient unis, et ils étaient mari et femme devant la nature et les éléments. Leurs enfants recevraient une éducation druidique en même temps qu'une éducation religieuse. Et, pour le moment, ce serait Aristote qui verrait le premier les enfants Kermeur...

La jeune femme s'avança dans la primatiale, le visage impassible, le regard fixe, entièrement vêtue de noir et les cheveux couverts. Roxane, dans ses bras, eut la sagesse de ne pas pleurer, et Annaell s'avança jusqu'aux clercs qui offiçiaient.

Elle ploya le genou, baissa les yeux, et rendit grâce à Aristote et à Christos pour l'avoir autorisée à survivre à l'enfantement et pour lui avoir donné deux nourrissons en bonne santé. Elle pria aussi pour l'âme de sa petite soeur, trop vite retirée à la vie...
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Clodeweck

Le père de Montfort fit un geste de la main envers Mgr Tadeus et lui dit .

Je te laisse achever la cérémonie, mon cher neveu, donne nous du crédo.
Ensuite la demoiselle qui se trouve là...

Il montra Myssycat,

...devra t'aider à procéder au partage du pain...Je crois que c'est sa grande pénitence.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Hadrien.marcus

Le prince Hadrien étant lui-même à cette primatiale, son oncle et ami, le primat-Cardinal-Archevêque Clodeweck lui avait demandé d'être présent. Donc, c'est ce qu'il fit. Par contre, cette journée là, son cerveau subissant l'attaque d'une migraine, il est calme et assit.

Tadeus94

Tadeus écouta le Primat et inclina la tête.

Très bien mon Oncle, je fait ce que vous demandez.

Il s'approcha de l'autel.

Récitons le Crédo qui éclaire notre chemin comme une flamme.

Citation:

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Arzur.

Tout en récitant le credo, Arzur regardait certaines personnes qui avaient l'air si absorbées par leurs pensées qu'on aurait dit qu''elles voulaient que les autres participants - ou absents - lisent dans leur esprit pour saisir un quelconque message...

Citation:

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Clodeweck

Le père Clodeweck vit l'évêque de Nantes arriver , en retard, mais il ne lui en tenait pas rigueur, il envoya un enfant de chœur le chercher. Afin qu'il fasse lui aussi sa part de la cérémonie.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Tadeus94

Tadeus suivit l'enfant de coeur et resta en retrait pour pas géner le Primat, il attendit qu'on fasse appel à lui.
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Verty

La cardinal récita son credo tout en regardant les fidèles.
Elle fut heureuse de voir sa filleule Gwanelle qui était radieuse, son séjour chez les sœurs lui avait fait le plus grand bien. Le petit Enoghan avait grandi…

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMENNNNN

Une fois le credo terminé, elle se leva pour faire le partage du pain avec sa pénitente.
Elle invita Myssycat à venir l’aider.
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Arzur.

Arzur avait compris. Il avait compris dès qu'il avait reconnu la silhouette dans cette longue robe noire. Le visage féminin, ravagé par les larmes, était dénué de tout artifice. Les yeux rouges, les lèvres serrées, la reine de Chypre et de Jérusalem se tenait à présent droite et silencieuse, sans plus de larmes, sans un mot.

Le prince se leva.

Sa main trouva celle d'Eleonor, la souleva légèrement, la mena vers le banc sur lequel il avait pris place, au tout premier rang. Le banc des grands-ducs de Bretagne, des princes et des princesses, des rois et des reines. Qu'elle soit étrangère ne changeait rien à cela.

Elle était reine.

Et, dans leur amitié, les jeunes gens reprirent place côte à côte. Arzur ne dit mot. Cette fois ce fut lui qui garda dans la sienne la main d'Eleonor. Non pas par provocation, par irrespect ou par étourderie. Mais parce qu'elle avait le même âge que lui, et qu'elle venait de perdre sa soeur comme il avait perdu son père.

Elle était reine, et le prince de Bretagne se tint à ses côtés, conscient des regards qui seraient sur eux et de ce qui en serait certainement dit plus tard, et encore davantage conscient qu'en ce moment, Eleonor ne pourrait survivre sans le soutien qu'il lui offrait.

Simplement sa main dans la sienne.
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Feuilllle

A l'unisson, entre chants et murmures liés, elle récite avec ferveur :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.AMEN

Elle se rencogne derrière son pilier de plus belle, nepouvant plus trop voir à cause du monde devant.

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Tadeus94

L'Eveque de Nantes arriva à la messe, pour prier pour beaucoup de personne.

.

Il assista donc de loin à la messe célébré par le Primat.

Il l'écouta et pria pour que la chaos que certains provoquaient s'en aille rapidement.
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Feuilllle

Elle avait récité avec ferveur le credo, puis écouté le Prélat prêcher.
Elle comprenait bien que chacun avait sa place.
Simplement il fallait parfois du temps pour la repérer!
Elle soupira, et soupira encore. Elle soupira longuement.
Elle avait envie tout à coup de Soleil.
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Mab_kasia

Mab suivait le déroulement de l'office, en appréciant le rythme et la répartition des tâches. Peu de monde en fait, il lui semblait qu'en taverne tout le monde se disait noble, mais ils ne les voyaient pas ici. Un ménage était sans doute nécessaire, mais par qui ? par ces mêmes nobles qui ne venaient pas. Ouroboros, le serpent se mord la queue.

Il savait que certains, certaine plutôt, se croyaient appartenir à une caste ... encore une qui n'avait rien lu et rien compris aux castes, mais elle était aussi druide. Elle avait donc le pouvoir de dire et lui de se taire.

En tout cas la noblesse bretonne qui ne venait pas ressemblait plus à un banc d'huitres pensives accrochées à leur rocher qu'à autre chose, une jolie caste ça, la caste du banc d'huitres.

Il se ressaisit au moment du credo

Et il le répéta à mi-voix, le faisant tonner en son coeur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Camille.

Camille sourit à Damian qui regardait interloqué certains s'égosiller. C'est que sa mère lui avait appris la retenue, lui expliquant que rien ne servait de crier plus fort que le voisin. C'est dans nos cœurs que le Très Haut saurait reconnaître ceux qui avaient une Foi pure et désintéressée. A l'unisson de sa mère, dans un murmure doux, il récita donc son Credo.

Camille hocha avec fierté et amour de la tête pour montrer à son fils qu'il agissait comme il convenait.
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A Anakin

Verhena

Comme à son habitude, La jeune Verhena, chanta avec ferveur le credo.

Je croisssssssss en Dieu, le Trèèèèèèèèèèès-Haut tout puissannnnnnnnnnnnnnnnt,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradiiiiiiiiiis,
Juge de notre âmeeeeeeeeeee à l'heure de la mort.

Et en Aristoteeeeeeeeeee, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyééééééééééé pour enseigner la saaaaaagesseeeeeeeeeeee
et les lois divines de l'Univers aux hommes égaréééééééés.

Elle reprit une longue inspiration, et reprit de plus belle son chant.

Je croiiiiiiiiiiiis aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa viiiiiiiiiie à nous montrer le cheminnnnnnnnnnn du Paradiiiiiiiiiiiiis.
C'est ainsi qu'aprèèèèèèèèèèès avoir souffert sous Ponce,
Il est morttttttttt dans le martyyyyyyyyyyr pour nous sauver.
Il aaaaaaaaa rejoint le Soleil où l'attendaiiiiiiiiit Aristote à la droiteeeeeeeee du Trèèèèèèèèèèèès-Hautttttttttttttt.

Je croiiiiiiiiis en l'Action Diviiiiiiiiine;
En la Sainnnnnnnnnnnte Egliseeeeeeeeeee Aristotéliciiiiiienneeeeeeeeee Romaineeeeeeeeeee, Uuuuuuuuuune et Innnnnndivisiiiiiiible;
En la communionnnnnnnn des Saints;
En la rémissionnnnnnnn des péééééééééééchés
En la Vie Eternelleeeeeeeeeee.

Amennnnnnnnnnnnnnnnn
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Feuilllle

"- Tadeus vous m'avez demandé de leur parler un peu de l'Aristotélisme, de la Foi, des Sacrements.
Je l'ai fait mais c'est insuffisant.
Ils m'ont réclamé des explications en halle.
Il y a une grosse liste mais je pense que tout se fera petit à petit. Ils seront ravis de vous voir tous, et vous verrez par vous-mêmes ceux qui écoutent les explications.
Pour les propositions, toutes celles Res Parendo me conviennent."

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Werner

Il a déjà changé quatre fois de monture dans les relais tant il galope depuis son départ. A moitié débraillé, chemise au vent l'homme arrive comme un fou, le cheval dérape sur la pierre du parvis mais le cavalier contrôle sa monture.

Sitôt, les gardes en faction prennent une posture défensive mais l'homme n'est pas armé. Alors qu'il démonte, quatre gardes sont déjà sur lui, il lève les bras bien haut pour éviter tout malentendu.

Che...Che..Che zui le serchent Werner de l'ortre des drende... Vaut que che fois Dadéous, le guré !

Quoi ??? Qu'est ce tu racontes ?

Le guré Dadéous ! Che tois l'emmener foir mon meister gui est mourrant !

Dadéous ??? Connais pas !

Dadéous mein gott !!!

Ahhhh ! le père Tadéus ?

Ja ! Zé ze gue che tis !!!

Ben faut attendre mon gars, il officie en ce moment à l'intérieur et on peut pas le déranger !

Vaut ze tépécher !

Parti pêcher ? Mais non j'te dis qu'il est à l'intérieur ! T'as qu'à l'attendre là-bas, j'te ferai signe quand il sortira... Se reprenant... on viendra plutôt avec lui...

Mike.de.naueriels

Le Nauériels murmura le crédo, il n'étant pas un grand amateur des églises et des cathédrales mais il était parfois nécessaire de s'y rendre. Il préférait se recueillir seul dans une église où il pouvait rester des heures sans bouger et prier.
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Pepita

La Roussette écouta le prêche et récita son credo avec ferveur.

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN
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Eleonor.1ere

C'est une dame habillée de noir, sans far, sans bijoux qui se présenta à l'office du jour, en retard, en deuil et en retard, depuis le décès de sa soeur, la reine Eleonor était inconsolable, son ainée assassinée par l'infâme bâtard. Elle remonta la nef silencieuse, digne, fit une profonde génuflexion devant le Maitre Autel et s'excusa face au cardinal de Montfort en faisant une seconde.

Puis elle tourna la tête vers Arzur et lui demanda l'asile pour un siége, elle la reine exilée et endeuillée.

Pas un mot, pas un geste de tendresse, le temps des quarante jours de grand deuil, toutes les prières seraient mentales, et en public aucun son ne sortira de ce gosier noué.

Arzur.

Décidément, le déroulement des messes bretonnes avait tendance à ne pas se faire dans le calme et le silence propices aux prières. Arzur poussa un soupir en son for intérieur, offrant au visage du monde un air neutre et par moment absent : trop de bruit, trop de monde, trop d'agitation, trop d'imbéciles qui profitaient de la foule pour insulter ceux qui étaient trop loin pour les entendre.

Le jeune prince leva les yeux au ciel, cherchant à trouver un peu de calme au milieu de cette nuée d'êtres humains agités.

Un froufrou et un chatoiement bleu lui firent tourner la tête : Marzina venait de s'assoir au premier rang avec lui, place des princes et des princesses, place du grand-duc. Tiens, d'ailleurs... pas de Riwan en vue. Arzur se demanda s'il fréquentait les messes... Puis la question lui parut de fort négligeable importance, ce n'était pas la qualité principale qu'il attendait d'un gouvernant. Il se tourna donc vers sa princesse de soeur :

- Le bonjour à toi, ma chère Marzina. Tu es en beauté pour cette messe !

Il remarqua ensuite la fillette qui était assise juste de l'autre côté de sa soeur, et lui adressa un sourire.
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Verhena

Verhena, voyant passé le cortège, l’avait suivi et se retrouvait ainsi avec les clercs dans le chœur.

Elle était un peu gênée de voir et d’entendre certains nobles se conduire de la sorte dans un lieu Saint.

La jeune Montfort, écouta Son Eminence Verty faire l’accueil puis récita le confiteor avec intensité.

Je confesse à Dieu tout puissant, à tous les saints, et a vous aussi mes amis,
Parce que j’ai beaucoup péché, en parole en pensé en action.
Je supplie tout les saint et vous mes amis, de prier le créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon l’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Avec calme et sérénité, elle écouta ensuite Monseigneur Hugo.
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Camille.

Il y a une chose que Camille avait appris avec le temps. C'est qu'aussi routinier que puisse sembler une messe, on ne s'y ennuyait jamais en Bretagne. Alors dans l'ordre :

Camille sourit un peu embarrassée à Damian qui assistait au tout avec de grands yeux écarquillés (surtout la tounue!) et un pouce dans la bouche. Le calant sur sa hanche, elle rejoignit rapidement les rangs réservés à sa Baronne d'amie qu'elle représentait puis se tint coite, tentant de suivre le rythme effréné qui soudain s'emballait. Doux Iésu, quand on vous dit qu'on ne s'ennuie jamais aux messes bretonnes.

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A Anakin

Myssycat

Myssy vêtue de sa plus belle houppelande, n'était pas habituée a ce genre de cérémonie. Elle entra sans bruit dans la salle espérant que l'on ne la remarque pas... elle se signa puis après avoir sourit sans forcément de réponse, au visages qu'elle connaissait, elle alla s'assoir non loin de Monseigneur Verty, tout en restant à sa place, elle lui fit un petit signe de la main pour lui dire qu'elle était là, prête à amener le vin de messe dès que besoin se fera.

Roxannemontfortlaval

Une chambellan qui s'est déplacé. Une Chevalier des Trente également. Et on vous le donne en mille où se trouve t'elle ? Non loin du Grand-Duc bien évidemment. Car elle ne faillit point à sa tâche. Et discrètement mais sûrement, elle est non loin de lui, quelque peu en retrait. Mais elle veille. Oh bien sûr en ce jour elle s'est tout de même apprêté. Oui parce que pour une garde rapprochée cela fait bien plus discret. Elle aurait pu mettre l'une des toilettes que Camille lui avait faite. La dernière en date était une petite merveille et la jeune fille ne l'avait encore point portée. Oui mais voilà, pour une messe, son choix s'était porté sur une autre tenue. Qu'elle avait déjà mise d'ailleurs. Sacrilège ! Mais qui va s'en souvenir ? Personne, assurément.

Missive en main encore et oui. La mine est sombre. Il va lui falloir prendre le temps de la réflexion vis à vis du courrier du marin. Elle a su rester diplomate jusqu'au bout au moment même des opérations, gardant son sang-froid, ce n'est point maintenant que la jeune femme va laisser parler les armes plutôt que les mots et la plume. Mais à l'instant même, si elle avait le marin devant elle nul doute que...il se prendrait une voletée de soufflets bien appliqués. Mais Roxanne est réfléchie, a du sang froid et prend la décision de ne répondre que le lendemain à Naggirok.

Une voix tempête et s'élève mais repérant de qui elle émane, la jeune femme n'en tient nullement compte, se focalisant sur sa surveillance.

Puis de nouveaux éclats de voix. Auxquels elle prête attention, main glissée sur la dague qu'elle cache toujours bien soigneusement sur elle. A l'affût de la
moindre tentative d'attentat contre la silhouette blonde Grand-Ducale. Objectif sur lequel elle ne déroge point. Elle pourra assister à la messe tout en gardant oeil sur lui.

Quant soudain...

Pour qui vous prenez-vous !

Un Grand-Duc furieux. Et qui fait volte-face.

Roxanne regarde en direction de la Primatiale où elle se doit d'entrer en tant que Chevalier. Oui mais toute Chevalier des Trente qu'elle est, elle se doit avant tout de veiller sur son Grand-Duc.
Et donc dans sa belle robe, la voilà qui se met en quête de se mélanger à la suite. Efficace et discret pour une filature sans bavure.

Direction le bordel.

Depuis le temps que son cousin Cassius devait l'y mener en visite, c'est finalement le Grand-Duc qui l'y mène tout droit !

Non d'une triple buse ! Mais je ne fais que mon devoir de protection ! tente t'elle de s'admonester à la suite de Sa Blondeur alors qu'elle essaie désespérément de réprimer le fou rire qui monte dans sa gorge.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Clodeweck

Le père Clodeweck était tout sourire il alla vers la lice, puis finalement se décida à monter en chaire on l'entendrait mieux.
Il aperçu dans l'assistance des visages connus et amicaux, et d'autre moins amicaux.
Cependant il était là pour guider les hommes, pas pour se faire aimer à titre personnel.

Mes frères, mes sœurs.

En cette maison de Dieu et des hommes, il n'est pas de place pour la discorde.
Que nous soyons amis ou ennemis, à l'extérieur, ici nous sommes frères et sœurs en Dieu notre créateur.
Qu'au moins vous ayez la décence de régler vos comptes à l'extérieur serait une bonne chose.
Vous voulez provoquer ou insulter le Très Haut. C'est très plausible en effet, surtout à notre époque. Vous ne prouverez qu'une chose...Que vous n’êtes pas à votre place !

Donc, que soient loués tous ceux qui se sont rendu à cet office.

La citée d'Aristote.

Quelle citée !
Chacun y a sa place, chacun y fait son devoir !
Certains produisent, certains gardent l’intégrité de la citée, d’autres sont en charge de la spiritualité.
Ce qui est évident c’est que chacun fait son devoir, car si l’une des classes devait ne pas le faire qu’adviendrait-il.
Que serait la citée si les producteurs ne produisaient pas ?
Que deviendrait-elle si les soldats ne la protégeaient pas ?
Que serait elle si la classe supérieure venait à ne plus servir d’exemple, a ne plus guider le peuple vers la spiritualité, à ne plus faire son devoir ?
Car à quoi bon tout cela si l’homme ne cherche pas à s’élever. A n’être pas différent de l’animal ?
Après tout, les oies et les dindes se satisfont de leur sort de volailles et se satisfont de leur basse-cour !

Nous aussi avons dans nos royaumes
Des vagabonds, des paysans, des artisans, qui doivent produire.
Des soldats qui doivent défendre.
Des clercs, des druides et des nobles, qui doivent gérer montrer l’exemple et amener à la spiritualité, la sagesse et la vertu.

Je voulais rendre hommage à la vraie noblesse et vous parler de la noblesse en général. Cette classe qui devrait être la plus élevée et la plus spirituelle.
Si un noble était un saint, il n'y aurait pas besoin de deux mots différents, il se trompe, parfois même se fourvoie, il peu aussi être victime de ses propres faiblesses.
Alors la différence, qu'elle est elle ?
Entre un noble et les gens du commun...
Il est des vulgaires gueux, je précise que cela n’est pas une insulte, c’est un fait, c’est un confort parfois, on ne demande pas au commun des hommes de réaliser des exploits.
À la vérité, celui qui est noble a des devoirs sacrés à remplir envers la société ; ce caractère lui impose la tâche immense de s'élever par ses vertus au-dessus du commun des hommes ; dans les camps, par ses lumières et son courage ; dans la vie civile et privée, par sa tolérance et son humanité.
Il faut que les roturiers en le voyant se disent :
"consolons-nous de ce que la naissance a mis une distance entre lui et nous, la nature l'a doué des dons qu'elle accorde rarement au vulgaire! Et avouons que, s'il fallait désigner le plus digne, ce serait lui que nous nommerions!" (Saint Alais)
Voilà comme le peuple peut être rappelé aux sentiments de respect et de vénération qu'il doit à la Noblesse.
L’on peut vouloir des titres
L’on peut les obtenir
Mais même avec un titre, n’est noble que celui qui le mérite au fond de soi, la vrai noblesse n’est pas donnée par un titre, elle est dans l’homme même.

Chaque noble, chaque dirigeant, chaque responsable, chaque membre de la classe d’or de cette citée rêvée doit s’élever.
Par sa conduite ;
Par son langage ;
Par son engagement ;
Par sa vertu ;
Par le respect envers Dieu, les clercs et les druides, la Noblesse, les hommes et les traditions ;
Par sa façon de vivre dans notre siècle, comme un homme de notre siècle
Au dessus du commun des hommes.
Regardez vivre les nobles, mes enfants, mais ne regardez pas leurs bannières, car c’est par leur façon de vivre qu’ils se doivent d’être nobles, pas par leurs titres. Car une chose est vraie, toute personne prétendument noble qui se conduit comme un gueux n’est digne que du rang de gueux!
Regarde autour de toi, peuple de Bretagne et tu saura qui est ta noblesse

Souvient toi peuple de Bretagne que ceux qui sont ici sont des gens de bien.

Pace e bene

Nous allons maintenant partager le pain et le vin, afin de nous rappeler que nous sommes tous des hommes, frères en l'amour de notre créateur, qui partageons une seule et même terre.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Hugo.

Le Prélat sortait de la sacristie, un jeune clerc l'avait informé que la noblesse faisait spectacle.
Toujours la même à pester, râler mais à être bien absente aux offices.
Il devrait sans doute mettre une liste des nobles sur les portes des églises de Bretagne.
Ayant terminé de se préparer il sortit également de la sacristie pour participer à la procession recherchant les autres prélats.
Ses sabots se faisait entendre sur les dalles de pierre tandis qu'il râlait après certains nobles.

Malloz Doué, nous voila bien arrangé avec ça !

Puis il prit place dans une stalle demanda pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis il se leva et commença la première lecture sur la Vita d'Aristote.

Lecture de la Vita d'Aristote, Chapitre XI, Le songe.

Citation:

Un matin, Aristote avait une mine préoccupée. Son fidèle Sargas, qui fréquentait le lycée depuis des mois, vint à sa rencontre pour s’enquérir de son sort. Le maître lui fit cette réponse…

Aristote : "Cette nuit, mon cher disciple, j’ai fait un rêve."

Sargas : "Ah oui, maître ? Racontez-moi."

Aristote : "Certes oui. J’ai songé qu’en orient existait une cité merveilleuse."

Sargas : "Quel genre de cité ?"

Aristote : "Une cité idéale, parfaite, où tous vivaient en une fabuleuse harmonie. L’équilibre y était si solide que nul n’aurait pu le rompre, pas même la venue d’un étranger comme je l’étais dans mon imaginaire. J’y ai fait intrusion, y ait importé mes mœurs, que je dirais à présent corrompues, mais j’y ai été accueilli comme un frère."

Sargas : "Quels étaient ses principes, maîtres ?"

Aristote : "Cette cité est organisée selon le principe de trois cercles concentriques, ou trois classes de citoyens si tu préfères.

Je commencerai par te décrire ce qui constitue la plus basse de ces classes, à savoir celle des producteurs, la classe d’airain. Ils constituent la majorité, et vivent paisiblement de la culture de leurs champs et de l’élevage de leurs bêtes. Ils prennent ce qui est nécessaire à leur subsistance, et à celle de leurs familles, dans leur propre production, et donnent le reste aux classes supérieures. Si ces hommes constituent la base de la cité, leur sort est cependant enviable. Ils connaissent les joies de la tranquillité, d’une existence simple au service de la collectivité. Ils s’adonnent à l’activité physique qu’exige un travail régulier, et qui maintient leur corps en condition, meublent leur temps libre par la contemplation des choses de la nature, par l’éducation des enfants que ces gens là placent en très haute considération, et par la prière, adressant leurs louanges à Dieu qui leur a donné les plaisirs dont ils sont bénéficiaires.

La seconde classe de citoyens, la classe d’argent, est celle des gardiens, des soldats. Ceux là sont autorisés à l’oisiveté, et profitent, en temps de paix, d’une subsistance gratuite qui leur est fournie par les producteurs. Ils philosophent, admirent eux aussi les bienfaits de la nature, s’instruisent quel que soit leur age, s’entraînent au maniement des armes. En temps de guerre, ils se font les plus fervents défenseurs de la cité. Leur courage n’a pas d’égal, et ils donneraient leur vie, sans hésitation, pour la conservation de la communauté, ou pour défendre leur foy qu’ils placent en très haute estime. Et au retour des combats, ils sont accueillis comme des héros. On dépose sur leurs têtes des couronnes de lauriers, on les traite comme des princes, et de fabuleux festins sont tenus en leur honneur. Ils sont portés en triomphe par le peuple, et aimés par les femmes.

La troisième classe de citoyens est celle des philosophes rois, la classe d’or. Ceux là sont les plus anciens, recrutés parmi les gardiens qui se sont montrés les plus braves, les plus aptes au commandement, et les plus doués en matière de philosophie. Leur seul bien est la raison, car ils sont délivrés de leurs possessions terrestres. Leur foy en Dieu est leur seule arme. Ils s’illustrent par la pratique des vertus de la manière la plus parfaite. Ils sont un exemple pour tous, et le peuple est heureux de sacrifier un peu de sa propriété pour assurer la survie de ses maîtres. Les philosophes rois constituent le gouvernement de la cité. Ils décident collégialement de ses destinées. Ils sont également les ministres du culte rendu au Tout-Puissant, et là réside leur légitimité. On tient leur pouvoir comme inspiré par le Très-Haut, de part leur condition de prêtres. Ils organisent l’ensemble de la cité, planifient la production, rendent la justice, et légifèrent."

Sargas : "Par ma foi, voilà une formidable cité que vous me décrivez."

Aristote : "Certes, c’est vrai. Et j’ai la conviction intime qu’elle doit exister, quelque part."

Sargas : "Croyez-vous, maître ? N’est-ce pas là un simple songe ?"

Aristote : "Non, je crois plutôt qu’il s’agit d’une prémonition. Et je veux m’en assurer par moi même. J’ai fait mon temps ici, et de ta condition de disciple, tu vas passer maître. Le lycée t’appartient."

Sargas : "Comment, maître ? Mais j’ai encore beaucoup à apprendre."

Aristote : "De moi, non, mon cher ami."

Et le maître, toujours aussi grave, laissa Sargas décontenancé, pour s’intéresser aux préparatifs de son voyage en orient…

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Dom_courtin

Pour qui vous prenez vous ?

Et toi pour qui te prends tu ? Pensa Courtin.

Le père Courtin allait répondre quand , très courageusement, celui qui avait lancé la phrase s'enfuit avant d'entendre la réponse.
Il hésita un moment.
Puis il répondit, tant pis si son interlocuteur n'entendait pas, il n'avait qu'à rester.

- Je suis le père Courtin, humble serviteur de Dieu, je me prends pour ce que je suis, un homme qui n'insulte pas le Très Haut et qui sans doute un jour te verra à ta place lorsque tu seras face à lui.
Pour le moment ce sont les hommes qui te prennent pour ce que tu es.

Il ne savait pas qui était cet olibrius endimanché, qu'il n'avait jamais vu à un seul office, mais une chose est sure, sa place n'étais certes pas parmi les grands.

Courtin ne savait pas où allaient l'homme et ceux qui le suivirent...Mais il ne pu s’empêcher de penser qu'ils avaient plus leur place là bas que dans une église.

Mike.de.naueriels

Citation:

« Mais que penser alors, de ceux qui achètent leur titre ? Ou mieux encore, ceux qui se font acheter un titre par leur sœur ! »

Il avait trouver cette pique amusante, non seulement l'argent investit dans ses terres avaient permis au duché de stocker du fer par l'intermédiaire du duc du Trégor, et en plus il permettait au duché de pouvoir avoir de la liquidité.
Et à Mike de sourire, satisfait de voir que ça remarque en valait la peine et qu'il en avait eu pour son argent.

Le tout c'est de le mériter ce titre, votre altesse.

Il sourit une nouvelle fois, claqua des talons avant de délaisser le parvis et descendre offrir quelques pièces d'or à un mendiant. Il se rappela qu'on ne comptait plus les nouveaux qui avaient reçu une aide de la part de vicomtesse de Pleuvihan, et que pour lui c'était ça la vrai noblesse..Le partage et non l'adoption.

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Pepita

La Roussette qui se promenait par là, entendit les cloches de la Primatiale sonner à toute volée! Elle se dirigea sur le parvis et vit la foule qui entrait à l'intérieur. Elle suivit le mouvement et vit une affiche collée. Elle la parcourut...C'était la liste des nobles de Bretagne.
Elle fut atterrée!Cela signifiait quoi?Que Le très haut faisait la différence entre nobles et gueux? une prière d'un noble avait plus d'importance que celle d'un gueux?!??
Elle trouva cela indécent et indélicat. Elle hésita à aller prier avec un clergé qui mettait en avant les différences des bretons au lieu de valoriser leur identité commune dans la foi de l'église aristoclétienne.
Elle réfléchit un instant et finalement pénétra dans le narthex pour remonter la nef. Le très haut ne devait surement pas être d'accord avec l’imbécile qui avait affiché cette liste!!! Elle était là pour lui et s'abstint de tout commentaire, sinon se connaissant elle partirait dans une diatribe cinglante à l'égard de la bêtise humaine qui parfois pouvait être en soutane.
Elle sourit aux personnes qu'elle connaissait et vit Feuille cachée dans un coin. Elle la rejoignit et s'assit près de son amie.
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Riwan

Je suis venu.
D'habitude je suivais l'office à Trecesson. Ou à Nantes. Je viens rarement dans la cathédrale. Sûrement parce que la hauteur du lieu me donne l'impression de ne pas tout dominer dans le monde.

Aujourd'hui je suis venu. Parce que j'ai appris que lors d'un office précédent, on avait utilisé la messe en tribune politique. Mes vassaux s'étaient même permis de me faire des injonctions.
Je voulais être présent pour faire taire ces manœuvres politiques. Ou voir si on oserait les faire en face.

A mon arrivée je vois un attroupement. J'entends quelqu'un que je ne connais pas, Arzur, s'énerver de voir la liste des nobles ainsi affiché.
Je m'approche puis demande:
Vous tenez une liste ?

Et sèchement:
Pour qui vous prenez-vous !

Je l'arrache.
La noblesse de Bretagne n'est pas du bétail.
Me tournant vers l'entrée de la cathédrale, je dis bien haut:
Et vous n'êtes pas son gardien.

Puis je fais demi tour. Avec ma suite. Pas de messe aujourd'hui. Tant pis, j'irais au bordel.
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Tu me manque

Alix_ann

Elle était bien protégée par la Louve, la petite Fadette.
D'abord la Fadette c'est qui? Mais c'est Alix Ann de Montfort qui revient d'Anjou pour une petite visite.
La petite blonde suivait de près sa Marraine. C'était assez opportun de partager cette messe avec son Altesse lorsqu'elle avait cessé de croire en Dieu. Alix s'était tout d'abord demandé pourquoi cette idée saugrenue, c'est vrai, pourquoi?! Le Doué, c'était plus son affaire, il n’arrêtait de lui faire des crasses. A sept ans à peine la minie Buze n'y croyait plus, puis elle s'était rappelé qu'elle ne l'avait pas dit à Marzina, pas plus qu'à d'autres gens (cependant elle le raconterait peut-être à Jean Baptiste, son lapin) et s'était donc soumit à l'autorité de la marraine, devant le Très-Haut.

-« C'est quoi ça? Pourquoi les gens ils sont tous là? »

Tels des vaches, à ruminer pour on ne sait quoi. Nan décidement l'église, elle n'aimait pas. Elle suivit sa blondeur de très près, elle se sentait plus rassurée dans ce lieu saint à coté d'elle. Pas qu'Alix n'était pas pieuse, mais depuis qu'elle était arrivée la foi ne voulait plus d'elle. C'était pas faute de prier tous les jours et de ne pas manquer l'office, c'était ça qu'on lui apprenait entre autre en Anjou, à se tenir.

Et pendant leur entrée Marzina en profite pour lui présenter tout ce beau monde.

-« C'est donc le fils à votre Marquis, marraine! »

Pssscchhht psssccchhht psscchhtt

-« Oh ! comme si elle se souvenait d'un lointain souvenir du Prince de Bretagne. Sa robe est très belle... » Au sujet de la Montfort-Laval, pas du Prince!

Elle suit sa tutrice qui lui enseigne le beau monde breton. Comme Yolanda, comme quand elles étaient allés déguster les macarons.
Son regard va d'une personne à l'autre, il reste scotché quelques instants sur la drôle de personne prénommée Marilou qui jouait avec l'eau et elle se fendit d'un nouveau sourire. Et de répéter un : -« Reyne d'Armes... » évasif.

Marzina la devança le plus naturellement du monde et l'échange continua. Et c'est la Duchesse de Cholet qu'elle aperçu, c'était une visage connu qu'elle avait rencontré lors d'une visite en Bretagne accompagnée de la demoiselle de Molière. Alix acquiesça à son sujet, il semblait que tout le monde ait du respect pour cette personne, puisqu'on lui avait déjà rabâché le sujet (c'est que quand Yolanda insistait sur le fait qu'il fallait bien se tenir...).

Et puis, tout naturellement son regard continu... Aieeuuyeuh. Toute cette chait, nan caché moi ce sei... ah, on l'avait déjà faite celle-ci?
La petite ne pu s’empêcher d’acquiescer aux propos de sa marraine. Elle n'avait jamais vu une robe pareille à Paris, décidément elle venait d'un pays très bizarre... C'est peut-être l'avoue que cette robe était déjà vu qui acheva de convaincre l'enfant.

Ce bref épisode passé elle leva dignement la tête (oui, Alix se la joue un peu sur les bords...) et suit Marzina vers le premier rang. On verra mieux, de là, se dit-elle.
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« Nous étions mardi – c’était le seul fait réel. »
- Brett Easton Ellis
Avatar de là.

Preciodekerroch

Un époux malade. Le Vicomte revenu d'Angleterre, souffre d'ennuis gastriques. Et c'est donc la Vicomtesse-consort de Lokentaz qui fait son apparition sur les lieux. Ne manquant point de sa plume gracieuse et équilibrée de bien signifier qu'elle est là en digne représentante de son époux. Pensez donc. L'un des plus vieux couples de Breizh, si ce n'est le plus vieux à l'heure actuelle. Et non, cela ne rajeunit pas ! Et d'une fine rature sur la fiche auprès du nom de son époux.

Puis saluant quelques têtes connues de ci-de là, de s'avancer et d'aller se glisser sur le banc près de son filleul princier.
Les violines saluent ardemment la Duchesse de Cholet auprès de laquelle elle a par le passé, longtemps oeuvré.

Et la Vicomtesse-Consort de se tenir coite.
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Verty

La nef s'était remplie, beaucoup de fidèles étaient venus, ainsi que la noblesse de Bretagne

Le prélat avait quitté sa place pour se rendre dans la sacristie.
Quelques détails à régler, mais rien de bien crucial, rien de bien long non plus, car quelques instants après, la cardinal et les chanoines se trouvaient dans le narthex, saluant les derniers fidèles prenant place.

Son Eminence de Montfort-Toxandrie avait sa crosse, de bois joliment sculpté, tandis qu'un chanoine tenait sous son bras le Livre des Vertus, reliure de cuir et signets de soie, un tiers tenant la croix processionnelle, d'or incrustée de bijoux, et quelques autres maints cierges allumés.

Pendant un moment, seul le bruit du bois que l'on accroche, sur lequel on s'assoit, le bruit des chausses que l'on frotte sur les dalles de pierre et quelques forts et audibles chuchotements emplissaient la primatiale, lorsque soudain...

Premier chant, que le chœur Franciscain, dans le jubé, entonne avec vigueur.

Citation:

Rendons grâce au Très-Haut

En Lui, tout fut créé, dans le ciel et sur terre.
Car le moteur du monde écartant le néant
de la Sainte Parole, nous faisant légataire
nous a prédestinés a être ses enfants

Le peuple d’Oanylone céda à la folie,
Et tous renonçant à l'amour d'eux-mêmes,
Impies jusqu'à mourir à force d’acédie
Aux côtés du Sans Nom reçurent l’anathème
Alors
Sa colère est venue et Il leur a offert
Par la voie du Pardon de trouver le salut
Epargnant les Vertueux dans un destin solaire
Jetant les corrompus dans la lune, reclus

mais Son Amour s'étend de royaume en royaume
Dieu a su éveiller nos esprits sous nos heaumes
comme Il nous l’a promis depuis les temps anciens
au travers du prophète, par la bouche des saints

Dispersant les ténèbres au dessus d’Oanylone
renversant les imbus de leurs superbes trônes
En déployant la force de son bras divin
il élève les humbles, comble les crève-la-faim,
renvoie les riches impies repartir les mains vides
Et secours la vertu dont la force impavide
à la face des peuples chante pour qu’on bénisse
Aristote le Sage, qui fût notre Prophète
Lumière qui nous révèle à sa pensée parfaite
et, qu'au nom de Christos tous les genoux fléchissent.

Les clercs du chapitre diocésain ajoutèrent leurs voix à ceux des moines.
Ceux-ci ont entre-temps, formaient un cortège présidé par le primat : c'était la procession d'entrée.

Le saint livre était porté par un des clercs, de Bretagne bien haut tandis que le petit groupe remontait la nef.
Tous firent honneur à l'autel pour ensuite aller prendre place.

Verty de Montfort-Toxandrie prit quant à elle place derrière l'autel pour prononcer les usuelles paroles de bienvenue.

Chers frères et fidèles, je ne saurais être plus heureuse, car rien n'est plus beau que de voir des fidèles remercier notre Très-Haut.

C'est la manifestation la plus profonde de respect envers le message, les enseignements de notre prophète Aristote.

C'est aussi une occasion pour nous de nous rassembler, la messe est porteuse de Paix et d'amitié, mais aussi de concorde.

Nous prions donc pour la Paix et la concorde, chevaleresques valeurs, et c'est cela qui devrait nous réjouir...

Avant la lecture du livre des vertus commençons par réciter l’acte de contrition :

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Mike.de.naueriels

Le seigneur de Lanvaodez était sur le parvis lui aussi. Il avait fait le déplacement en dernière minute délaissant ainsi l'armée régulière de Bretagne le temps d'une journée. Il avait gardé son armure où l'on pouvait distinguer ses galons de capitaine.

Il s'avança sur le parvis et salua l'un de ses collistiers :

Demat Mab, tu viens nous faire l'honneur d'une chason ?

Il salua les nobles présent, s'inclina devant le grand duc et se moqua de celui qui gémissait parce son nom n'était pas affiché.

Le titre de prince est devenu tellement courant qu'on ne sait plus qui est prince et qui ne l'est pas...

Il éclata de rire, fit un clin d'oeil à Indri puis il entendit le doux prénom de "Maewenn", un nom qu'il connaissait. Il s'approcha de la Maewenn pour la saluer.

Demat je suis Mike de Nauériels, j'ai eu l'honneur de porter vos couleurs aux joutes bretonnes de début d'année.

Il sourit en repensant à ce moment où il avait eu l'honneur de cotoyer les plus grand de bretagne. Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts depuis lors.

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Mab_kasia

Mab vit pénétrer nombre de personnes dans la primatiale, des nobles et des non nobles.

Il vit entrer Pepita qui ne le vit pas, tant pis ou peut être tant mieux, sa haine n'avait pas à être ravivée par sa présence.

Il vit arriver Mike en armure et ne put retenir un sourire. Il répondit à son salut en lui précisant à voix basse

Non, non, il n'est pas prévu que je chante pour le Très Haut.

Il reprit sa posture humble
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Dom_courtin

Le père reconnaissant Camille, la salua, et répondit à sa question.

- Ma chère, je n'y connais rien, mais alors strictement rien aux règles de la noblesse pas plus, ici qu'en France. J'ai simplement remarqué que les françois étaient bien plus fiers de leurs titres, qu'ils tiennent plus leur rang que les bretons. En France en effet, à toutes les cérémonies auxquelles j'ai pu assister, la noblesse donne l’exemple, même si c'est par obligation.
Pour la liste.
Je me suis rendu à l'hérauderie. J'ai recopié la liste, des princes aux barons. Ensuite je me suis arrêté, je n'avais plus d'encre ni de plume.
Si donc le jeune homme n'est pas sur cette liste, il faut en demander la raison au roy d'armes. C'est la jeune femme qui est là.

Désignant Tualenn du regard.

Quand au jeune homme, m'est avis qu'il mérite autant qu'un autre, voir plus, puisque lui, au moins, je le vois souvent aux offices.

Marzina

Les messes…elle n’était pas très fan. Pas toujours assidue non plus. Il faut dire qu’elle avait toujours eu du mal à se concentrer, et qu’elle ne comprenait qu’un mot sur deux de latin. Ca ressemblait à une berceuse monotone qui la menait rapidement dans les bras de Morphée. Mais voilà, cette fois-là, elle avait la visite de sa petite nièce, sa merveilleuse filleule, et elle devait lui donner l’exemple en tant que marraine. D’autant plus au niveau religieux. Mais la petite aimait apprendre, et Marzina commençait à prendre le goût de lui enseigner les choses. Surtout depuis leur dernière séance de shopping à Paris, où elles s’étaient beaucoup rapprochées.

La blonde et la mini-Kermorial étaient toutes deux des mordues de la mode parisienne, et c’est donc habillées impeccablement à la dernière mode qu’elles avaient fait leur entrée dans l’église, non sans une petite remarque de Marzina devant la liste à l’entrée :

« Tiens, on compte les points maintenant ? »

L’affichage de cette liste de nobles à l’entrée de l’église tenait pour elle du mystère. Elle prit affectueusement dans sa fine main blanchâtre la petite main potelée de l’enfant et passa les portes avec elle. Elle remarqua Naoned non loin, et murmura sa présence à l’oreille de la petite.

« Vois là-bas, il s’agit de Naoned, le fils de Lemerco. Tu pourras peut-être le croiser à la maison de temps en temps, lorsque son père et lui seront enfin réconciliés. Je suis sûre que vous vous entendrez bien tous les deux. »

Elle lui adressa un sourire encourageant. Le bonheur transparaissait sur le visage de la blonde, et son sourire lui-même était empli d’une totale béatitude. Le mariage avec Lemerco approchant, et sa petite nièce pour quelques temps à la maison, voilà qui la comblait de joie.

« Le jeune homme avec les cheveux sombres, c’est Arzur mon petit frère, que tu dois déjà avoir rencontré. Il ne cause pas beaucoup en général, mais il est très gentil ne t’inquiète pas. A coté de lui, la jolie dame blonde avec la robe bleu clair, c’est une cousine, il s’agit de Margot, la fille du cousin Marick, qui est dame de Bourg-Blanc. »

Elle fit un petit signe de la main à Maewenn non loin, et expliqua à voix basse à sa petite invitée :

« La femme avec les beaux cheveux noirs ondulés là bas, c’est Maewenn, une amie. Elle est baronne de Ploermel en Bretagne, mais elle est épouse de comte en France. »

Grimace à la vue de Marilou en train de barboter dans le bénitier, et Marzina ajoute avec précipitation à sa nièce :

« Ne fais surtout pas pareil que ta tante Marilou ma puce, on ne joue pas avec l’eau dans une église ! »

Regard de reproche à Marilou, qui ne sait décidément toujours pas se comporter en public, et qui partait déjà, avant même le commencement. Elle lui précisa ensuite :

« La jeune fille rousse là-bas, c’est la fille de la duchesse de Poudouvre, elle est Roy d’Armes de Bretagne. Mais si tu venais en parler avec elle, appelle là « Reyne d’Armes ». »

Devançant la question de la petite, elle haussa les épaules.

« Ne me demande pas pourquoi. »

Voyant s’approcher la duchesse de Cholet qui comme à son habitude, râlait donc, Marzina esquissa un sourire amusé et dit à la petite Alix Ann :

« La grande dame rousse très distinguée, c’est Chimera, la duchesse de Cholet. Elle sort peu, mais c’est bien dommage, c’est une grande dame, très digne. Si un jour tu te demandes comment tu devrais te comporter en public dans une situation difficile, prend exemple sur elle, dis-toi « Que ferait la duchesse de Cholet à ma place ? », ainsi ton comportement sera irréprochable. »

Elle passa le bras autour des épaules de la petite, et la fit avancer parmi la foule, pour remonter la nef.

« A coté d’elle, il s’agit de Camille, que tu dois déjà connaitre aussi non ? Elle est extrêmement gentille, n’hésite pas à lui demander de l’aide si un jour je n’étais pas là. »

Elle vit l’odieuse avant même d’entendre ses persiflages. Haussant les sourcils à la vue de la robe, elle en profita pour faire une leçon de morale et de mode à sa jeune protégée, sans même chercher à baisser le son de sa voix.

"Tu vois, si tu veux être digne des gens qui t’aiment et sont des personnes respectables, il ne faut pas t'habiller comme la gueuse, on pourrait te confondre avec celles qui officient dans les maisons de plaisir. Si tu venais à t'habiller comme ca, je serais très déçue, c'est extrêmement vulgaire, mais surtout, ca manque cruellement de classe."

Regard en coin à la robe, robe qu’elle reconnaissait, si on pouvait appeler ça une robe d’ailleurs. On aurait dit quelques morceaux de tissu que la crasse avait fait tenir à même la peau. Grimace de dégoût, et elle éloigne rapidement l’enfant.

"En plus, sa robe est d'occasion!"

Entendant Mike lancer quelques propos sarcastiques, elle leva les sourcils et lui lança en passant, choquée :

« Mais que penser alors, de ceux qui achètent leur titre ? Ou mieux encore, ceux qui se font acheter un titre par leur sœur ! »

Elle fronce alors les sourcils, regarde le militaire droit dans les yeux. Lorsqu’elle l’avait rencontré à la prévôté, elle avait pensé qu’il valait bien mieux que ca. Enfin, ils atteignirent le premier rang. Elle jeta un œil aux personnes assises là, et vit que le tas de chiffons était là aussi. Aidant la petite à s’asseoir, elle lui donna les derniers conseils :

« Surtout, ne t’assied jamais à la place réservée aux personnes d’un rang plus élevé que toi, tu n’en serais pas plus maligne, juste plus ridicule. Ce n’est pas un souci pour toi ma puce, tu es une enfant et tu es sous ma responsabilité, tu t’assieds à coté de moi. Mais si tu venais à la messe seule, tu devrais t’asseoir derrière les seigneurs et chevaliers, devant la populace. »

Elle déposa une bise sur sa joue, consciente que ca faisait beaucoup de choses à retenir pour la petite, et lui murmura dans sa minuscule oreille :

« Et surtout, surtout, n’oublie jamais que lors de ce genre de rassemblements, tu es au milieu d’une meute de loups. Ne fais confiance qu’à ceux que tu connais beaucoup. Les autres ne chercheront qu’à te faire des croche-pieds, ne l’oublie jamais. »

Au milieu de la meute, elle-même était louve, comme sa mère. Peu importait sa position au sein de cette même meute, elle protégeait les siens. Elle esquissa un sourire réconfortant à la petite, consciente que la situation devait être plus tendue que les rassemblements de nobles français auxquels elle avait pu assister, qui étaient plus dignes.
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Arzur.

Arzur vit arriver sa grâce Chimera, accompagnée de son secrétaire. À peine le temps de la saluer, que déjà Chimera lui offrait son bras. Arzur répondit tout de même :

- Je vais très bien, votre Grâce, je vous remercie. Je suis juste ennuyé de constater que mon nom n'est point connu de l'hérauderie, ce qui n'est guère dramatique pour une messe à laquelle j'ai de toute façon l'habitude de participer, mais qui peut être fort ennuyant lorsqu'il s'agit d'affaires graves. Cette Dimezell Tualenn dont vous me parlez, messire Dom Courtin, n'est-elle point la fille de sa Grâce Lallie ap Maëlweg ? Il me semble la reconnaître... Je vais peut-être aller lui en parler après la cérémonie, cet oubli administratif pourrait s'avérer ennuyeux si j'ai besoin d'établir des actes officiels comme un mariage ou une naissance future... Enfin, ce n'est pas prévu pour le moment, mais tout de même !

Il salua d'une légère inclinaison de tête le clerc qui se justifiait d'une façon compréhensible - et qui de toute façon venait d'être taclé tour à tour par Chimera et Camille, donc il n'était guère utile d'en rajouter une couche - puis se tourna vers la jeune demoiselle qui venait d'arriver auprès de Chimera :

- Je suis honoré de faire votre connaissance, Dimezell Maewenn.

Au même instant, tandis que quelques personnalités comme sa marraine Precio ou l'ancien duc Bahia entraient dans la primatiale, Arzur vit passer une jeune femme vêtue d'une robe outrageusement dénudée : manquant de s'étouffer, il se demanda si elle n'allait tout de même pas oser entrer dans l'église vêtue de la sorte... Et bien elle osa. Scandalisé, le jeune prince en resta bouche bée : il n'avait jamais vu femme oser pareille tenue en primatiale !! Mais déjà la foule le poussait à l'intérieur, et il accompagna la Duchesse de Cholet jusqu'au siège qui lui était réservé. Précio était tout à côté, et il se pencha vers elle pour lui chuchoter d'amicales salutations, la sentant d'une humeur peu encline aux grands discours.

Puis, mû par un soudain questionnement, il chercha autour de lui la Princesse de Jerusalem... N'était-elle point déjà arrivée ? Peut-être aurait-il du l'attendre sur le parvis, ou même la faire quérir par ses gens... Ou aller la chercher au manoir... ? Mince ! Quel sot était-il donc !!? Mais peut-être aussi ne souhaitait-elle pas venir... La dernière messe l'avait-elle ennuyée ? Sa compagnie lui était-elle devenue déplaisante ?

Voilà donc quels étaient les questionnements du jeune prince au moment où l'on entrait par vagues sans fin dans la primatiale... Et lui guettait la belle Eleonor, à la fois inquiet de ne pas la voir et se sentant idiot de la chercher ainsi.

Il paraît que les élans de l'amour sont les plus sots dans les jeunes années des garçons...

Et voilà notre Arzur tout malheureux de ne point voir la jeune fille qu'il apprend à connaître depuis quelques semaines à peine et qui déjà, le fascine.
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Indri

[... et tes ennemis plus près encore]

Présente à Rennes, Indri ne put ignorer ce fourmillement sur le parvis de la primatiale. Que du beau monde. "ça donne envie tiens, ça !" pensa-t-elle en levant les yeux au ciel. L'occasion était néanmoins top belle. Elle se précipita donc à l'auberge où elle avait réservé pour revêtir ... la magnifique robe en duvet de mouette que son amie lui avait donné.

C'est ainsi parée de ses plus beaux atours, que la scandaleuse déferla aux portes de la primatiale. Tel un ras de marée déferle consciencieusement sur une plage de sable immobile. Et sur les portes une liste ... liste de présence nobiliaire ... ??? Non, quand on commence une liste en citant des imposteurs, ça ne peut être qu'une vaste blague ! "Princesses ... de mes fesses, oui !" ne put-elle s'empêcher de laisser échapper.

D'une part, y'a jamais ... ne lui en déplaise ... eu de roi en Bretagne. Et d'autre part, le soi-disant s'étant aujourd'hui reconverti en suceur de pissenlit ... il était d'autant plus inopportun de continuer à entretenir, polir même, une descendance étonnamment toujours plus nombreuse. "À c'rythme là, suis une princesse aussi moi !" affirma l’impertinente avec conviction "et c'est pas lui qui va m'contredir" finit-elle avant d'éclater de son rire cristallin.

Quoiqu'il en soit, si il y avait un lieu, par dessus tout autre, où les plus démunis auraient dû fleurir le premier rang, c'était bien les lieux saints ! Lieu où les hypocrites enquiquineurs, ventripotents et prétendument charitables disaient être actif dans l'intérêt de tous.

C'est donc forte de ces arguments qu'elle s'avança dignement vers le rang qu'elle estimait être le sien. Elle salua au passage quelques connaissances, avant de s'installer au premier rang ... rien de moins que ça !
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Feuilllle

Cette fois les cloches lui donnaient le bourdon : elles tintaient bien fort.
C'est cependant un sourire amusé flottant sur ses lèvres qu'elle parvint au parvis de la Primatiale, "encorbellée" de houppelandes diversement teintées, mais toutes de bonne fabrication.

Elle lut l'affiche et son étonnement fut grand : elle n'avait jamais, jamais vu une telle pratique en France, et pourtant elle avait officié ou suivi des messes dans plusieurs régions de France, du nord au sud.

*Quoi La demeure Du Très-Haut aurait des prérogatives de ce genre ? Et bien ce n’est plus la classe, mais la caste alors!
Fichtre, je crois que la Bretagne me surprendra chaque jour davantage...*

Elle se fraya un chemin jusqu'au narthex et entra dans la pénombre accueillante et bienfaitrice.
Il y avait déjà du monde, mais elle ne connaissait à son habitude pas grand monde, cependant elle salua d'un signe de la tête discret Dames Chimera et Missanges, et Messires Mab et Nao, en souriant le plus chaleureusement possible.

Sa noblesse Mainoise n'était pas reconnue, et cela ne la heurta nullement, peu de gens la connaissant ; mais elle n'aurait pas été noble qu'elle serait venue à cet office simplement par amour Du Très-Haut.

* Et puis, je ne sais comment est une messe "spéciale noblesse", ce serait bête de manquer une occasion d'apprendre!*

Elle se dirigea à son habitude vers un coin tranquille, sur un des côté de la Primatiale, protégée par l'ombre salvatrice d'un pilier éloigné du chœur.
Elle était bien décidée à n'en point perdre une miette : ses vertes mirettes bordées de brun clair observaient ce qui se passait, depuis les emplacements hiérarchisés des uns, jusqu'aux regards échangés des autres.
Sa curiosité laissait la place à la foi, mais elle savait que dès que l'office débuterait, elle reprendrait la pieuse méditation qui devait motiver la prière.

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Camille.

Alors qu'elle sortait de l'église Sainte Mélaine de Rennes, Camille vit l'attroupement sur le parvis de la Primatiale. Prenant son fils par la main, elle s'approcha et lut l'affiche. Elle n'avait souvenir d'aucun pli arrivé au domaine et cette manière de lister les gens lui rappelait douloureusement la France. Cependant, elle se devait d'assumer ses charges et en tant qu'intendante de Pluvaeg, elle devait représenter ses amis partis en Angleterre à l'heure actuelle : voyage de noces oblige. Sortant un mouchoir de son corsage, elle débarbouilla le bout du nez de Damian qui riait de voir sa mère quittait son allure décontractée pour arborer son allure policée et douce qu'elle avait toujours quand il y avait des rencontres officielles. Visiblement, ils n'auraient pas qu'une pieuse prière pour ce matin. Tendant la menotte à sa maman, il prit lui aussi son air sage, se redressa "comme il faut" et sourit. Camille répondit au sourire d'un regard attendri pour son petit homme et prit sa main en retour. Suivant le mouvement de Chiméra, elle précisa sur la liste derrière le nom de Mimilia "représentation par l'intendante du domaine". Elle salua ensuite les présents avant de quitter le parvis pour aller assumer sa charge.

Demat votre Grasce Chimera. Arzur, votre Altesse, il ne sert à rien de s'enflammer contre Dom Courtin, il n'a fait qu'accrocher l'affiche. Surement une erreur de copie de ligne lors de la retranscription à l'hérauderie. Je suis persuadée que l'Eglise n'oserait se permettre de tels manquements envers un prince de Bretagne. N'est ce pas Dom Courtin?
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A Anakin

Bahia7

Il était venu finalement. Il savait qu'il n'était pas sur les listes. Ça ne changerait pas son attitude pour autant. Il était comme ça, breton de coeur, breton dans l'âme.

Un regard rapide à la liste, un sourire. C'est qu'ils avaient mis les petits plats dans les grands. La porte était ouverte, ça lui évitera de la faire grincer cette fois, c'est pas plus mal.

Il pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Une lumière discrète passait à travers les vitraux colorés qui filtraient quelques rayons de soleil, joignant dans un doux filet de clarté, les flammes des bougies qui tressaillaient à chaque passage massif de la foule. Il était facile d'en déduire d'où naissait la sérénité de ces lieux, d'où émanait un sentiment de plénitude difficile à exprimer.

Cela étant, l'avantage de n'être sur aucune liste, c'est bien évidemment que l'on peut rester près de la porte d'entrée ou de sortie, suivant de quel point de vue on se place. Un sourire à cette pensée, avant d'observer le flux de personnes qui prenaient possession des lieux.
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Tiernvael.de.kerdren

Promesse, promesse ...
Il fallait aller à la messe.

Mais qu'est une messe s'il ne s'y passe rien ?
Alors on force un peu les choses, on invite certaines personnes.
Certaines personnes qui ne doivent pas venir si souvent, sinon on n'aurait nul besoin de les inviter.

Tiernvael, lui, était loin d'être noble.
Mais la primatiale était faite de sorte qu'une occasion de s'y rendre se manquait rarement.
Sauf si justement, il ne s'y passe rien.

Le départ avait été tôt, le réveil plus tôt encore afin de s'occuper des premières affaires de la mairie de Gwened.
Une fois fait, un carosse ducal l'attendait.
D'ailleurs cela ne lui arrivait guère souvent, mais il s'était déjà juré que dans un lointain avenir, ce serait une coutume.
Mais la spécificité de ce carosse était sans doute le fait qu'il s'agissait d'un carosse doublement ducal.

Enfin peu importe : il était arrivé à l'heure dans de beaux habits de cérémonies, et donc, les incontournables collants verts familliaux.
La route s'était faite sans encombre et déjà il fallait quitter le moyen de locomotion.
Aimable, il aida les dames à sortir, faisant un sourire ravissant à sa future promise.
Il avança avec elle vers le grand édifice religieux, heureux de partager ce moment avec elle, bien qu'ils ne se quittaient plus.
Ou presque ...

Accueillant ses paroles d'un regard amusé, il se contenta de répondre :

Je suis bien désolé de devoir accepter, ma chère, tu sais bien que j'appartiens à ce rang depuis ma naissance, ne m'en déplaise, d'ailleurs.
Mais qu'importe où nous serons, si tu me fais l'honneur d'être à mes côtés, je me sentirai aussi bien qu'en ayant la première place.

Un sourire plus ou moins charmeur, en tout cas charmant, et un clin d'oeil vint mettre un terme à ses propos flatteurs.
Hé oui, quand elle savait proposer, il savait utiliser des mots encore plus touchant.
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Airina

La normande espérait que son père viendrait mais elle prit les devants et arriva en charette avec Verhena qui lui avait proposé place à ses côtés pour papoter de tout et de rien.
Venant tout droit de Vannes, elles arrivèrent à la primatiale, pas mal de monde déjà présent qui intimidait la jeune ratoune.
Elle ne quitta pas d'une semelle Verhena au moins avec elle elle se sentirait moins seule.
Pourtant Verhena irait prendre place auprès des siens et la dieppoise resterait en retrait tout au fond de l'eglise, l 'endroit pour les roturiers mais aussi sa place privilégiée lors des messes dominicale.
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~Ratoune de son tad Niark ~ Normande for ever~ Cul et chemise avec sa fidèle Kristall~

Margot.mlw

Elle l'écoute avec un léger sourire, hochant la tête.
Que veux tu mon cousin, la renommée est ainsi faite que certains en profitent sans l'avoir cherché, et que d'autres, qui le mériteraient, passent à côté.
Je comprends que cela puisse te blesser, mais l'essentiel est que tu sois bien vivant, et que ta famille sache te reconnaitre.
Ainsi, tu reviens d'Angleterre?

Elle le regarde s'énerver, les hommes ont toujours besoin de s'attacher à des preuves matérielles.
Je gage que celui qui a affiché ça manquait d'éléments. Ne le fais pas étriper pour ça.

Un autre sourire.
Que cela ne te gâche pas ta journée mon cher cousin. Et à plus tard, nous ne pouvons nous asseoir au même endroit.
Une révérence, et elle va prendre sa place sur un banc.
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Margot Strandhögg.

En mode Tamago jusqu'à nouvel ordre.

Tualenn

La jeune Reyne d'Armes se présenta tout de même à cette cérémonie dont elle n'avait que faire. Mais ne devait on pas faire un effort protocolaire lorsqu'on est à son poste ?

C'est donc dans un attelage aux couleurs des Maëlweg-Kerdraon qu'elle arriva. Oh pas seule cette fois-ci. C'est qu'elle en avait marre de s'ennuyer passablement lors des sermons, et donc elle avait fait venir avec elle sa moman Lallie ap Maëlweg de Kerdraon, sa marraine/tutrice/tata qu'elle adorait et en temps que cavalier son fiancé. Du haut de ses 11 ans, il était bien assez grand pour cela tout de même et puis il était de notoriété presque publique qu'elle ne se déplaçait presque plus qu'avec lui. C'est qu'il avait à se faire connaître au monde et peut etre à adoucir l'humeur de chieuse qu'elle pouvait avoir.

Elle lui tendit la main à la descente et lui adressa un de ses plus beau sourire quand il la réceptionna en bas.

Mélons nous pour une fois à la foule, chevalier. Qu'en penses tu ?

Et oui, elle n'était pas que directive, elle savait aussi proposer.
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Maewenn

On l'apostrophe. Quelqu'un connait donc encore son nom ? Quelqu'un sait encore qui elle est ? A vrai dire, bien peu la connaisse. Elle ne laisse le plus souvent entrevoir que ce que les autres souhaitent voir. Une façon de se protéger surement. Mais cette voix. Cette douceur, ce timbre. Elle la reconnaîtrait entre mille. Un sourire se dessine sur son visage alors que les yeux se posent sur la silhouette gracieusement ducale de sa rousse. Sans plus réfléchir, le bras se glisse sous celui de son amie. Puis les yeux se posent sur le jeune homme présent à ses cotés. Un sourire et une inclinaison de tête en guise de salut.

De nom juste mais j'avoue que c'est un réel plaisir de mettre enfin un visage dessus.

Un sourire amusée.

Enchantée votre Altesse.
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Verty

Depuis le chœur, la Cardinal de Montfort, regardait les gens s’installer.

C’est a elle qu’il allait revenir d’ouvrir la cérémonie, elle attendait donc tranquillement que tout le monde soit en place.

Elle observait avec un léger sourire les gens du peuple qui se présentait en grande tenue et la noblesse qui elle au contraire semblait se faire très discrète.

Ceci dit fort heureusement, certains savaient tenir leur place ou leur rang.
Ce qui était relativement rassurant !

Elle eut un léger geste d’agacement lorsqu’elle vit certains se conduire comme si ils étaient sur un marché, mais finalement elle pardonna en pensée. C’est gens ne donnaient l’image que de ce qu’ils étaient.

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Arzur.

Se tournant vers Margot, vêtue comme une princesse, Arzur répondit de façon plus aimable :

Le bonjour, Margaux. Et bien vois-tu, je me demande si mon long séjour en Angleterre n'a pas fait croire à certains que j'étais mort... L'hérauderie a semble-t-il oublié de mentionner mon nom sur la liste des enfants d'Elfyn vivants. Vois cette affiche : je n'y suis point, et pourtant mon frère et ma soeur y sont.
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Verhena

Verhena, arriva devant la primatiale avec la charrette venant de Vannes.
Elle y avait fait le voyage avec la jeune Airina à ses cotés.
Peut de monde avait fait le déplacement avec elle, sans doute avaient ils prit la route plutôt !

La jeune Montfort, n’était pas pressée de rejoindre les bancs plutôt dégarnis de la noblesse.
C’est donc avec plaisir qu’elle entra au coté de sa compagne de voyage et qu’elle resta à coté d’elle.

Son père ne lui en tiendrait pas rigueurs, il savait combien elle était proche de ses ouailles.
N’aimant pas les chichis et autres froufrous, elle se sentait mieux avec eux.
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Dom_courtin

Le père Courtin s'approcha du jeune homme qui parlait fort. Le plus aimablement du monde il lui adressa la parole en ces termes:

Hum...Jeune homme celui qui a affiché "ça", c'est moi, mais restons sur le parvis si l'on souhaite en débattre, les églises ne sont pas le lieu a faire ou dire n’importe quoi.
Quel problème y aurait-il à ce que la liste des nobles soit affichée.
Il est normal que le peuple de Bretagne les voit de temps en temps. Non ?

Chimera

[Garde tes amis près de toi....]

- Votre Grâce!!
Elle hausse les sourcils, amusée. Ifig ne s'adresse ainsi à elle que quand la rue est bondée. Cela l'amuse.
- Le bruit court en ville. Qu'une messe-pompe est en route.
- Dis donc, Ifig, entends-toi parler.
- Une liste, ma dame! Une liste de la noblesse. Affichée au devant de la primatiale! Par ordre décroissant! Et les noms des seigneurs et dames n'apparaissent pas même!
Elle en est muette de stupeur un instant. Qu'est-ce que c'est que cette mascarade? Pas d'annonce, pas de pli... étrange lubie que celle là...
- Il faut émarger, tu crois? Ou bien venir avec blason et nom tatoué sur la joue?
Le secrétaire pouffe.
- Prépare mon sceau. Je ne voudrais pas qu'on puisse douter de ma présence.
Encombré mais hilare, Ifig s'exécute. Elle patiente sereinement, donc, alors que l'iconoclaste fait couler quelques gouttes de cire sur l'affiche, avant d'y apposer son sceau en soufflant.
-Chimera de Dénéré-Malines, Duchesse de Cholet, Baronne de Bubry, présente! Je te laisse corriger les fautes, Ifig... Merci bien. Aucun mal à faire les choses quand on les fait bien et intégralement.

Elle pose les yeux sur le secrétaire discourtois, étonnée de l'agitation soudaine. En se retournant, elle tombe sur le jeune Arzur, planté là devant la Primatiale, l'air visiblement contrarié. Est-il en manque de cire? Elle scrute le nom sur la liste, et s'aperçoit, étonnée, qu'il n'y figure pas. C'est donc cela.

- Voyez donc ca, Jeune Prince…. - Quand on a aimé le père, on peut se permettre quelques écarts de protocole avec le fils- Vous avez été oublié. Tellement peu vont répondre a l’appel, nous n’allons pas nous priver d’un prince qui répond à l’appel des cloches, qu'en dites-vous? Je vois qu'en attendant vous êtes en fort charmante compagnie.

Voilà bien longtemps qu'elle n'a pas vu Margot si enjouée, et c'est sourire aux lèvres qu'elle offre son bras au petit héritier.

- M’offrirez vous votre bras, jeune prince ? Comme dit Margot, les places doivent être numérotées en fonction des rangs. Avec de la chance, et vu l'ordre d'apparition, nous n'aurons pas plus de 4 ou 5 sièges d'écart. Fabuleux! A moins que vous n'exigiez que votre nom figure sur cette liste, et je peux demander à Ifig de corriger ce fort malheureux oubli.

Le regard pétille, puis se fait plus dur en réponse aux mots de l'auteur du listing.

- Le fait de porter la robe ne vous autorise pas à vous montrer odieux envers la noblesse princière de Bretagne. Je vous sais rigoureux, je suis donc étonnée que vous ne cherchiez pas à faire amende honorable tant l'omission est frappante. A quoi bon honorer ainsi la noblesse si c'est pour l'insulter sur votre parvis? Pas d'excuses, soit, nul ne vous y oblige, mais je ne tolèrerai pas ces mots. Emportez vous de nouveau de la sorte en ma présence, et le Primat en sera informé.

A Arzur, douce à nouveau:

- Nous y allons?

Sourire, et les yeux avisent par dessus la tête altière mais pas encore bien haute la silhouette discrète d'une Excellence. Fort heureusement, la rousse a deux bras!

- Maewenn, te joindras-tu à nous? Tu connais le jeune Arzur, fils d'Elfyn de Montfort?
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Marilou

Je les avais cherchés partout. Je les avais cherchés en vain.
Pourtant j'avais besoin d'eux, comme rarement je n'en avais eu besoin auparavant.
C'était presque devenu une obsession.

J'avais pourtant d'mandé aux passants. Mais nul n'avait été capable de me dire où ils étaient planqués.

- Z 'êtes sûr qu'il n'y en a pas ici, m'ssieur ?

Et à chaque fois la même réponse : y'avait pas.

C'était la poisse, la totale poisse.
Alors j'avais deux possibilités, voire trois.
La première, c'était d'aller à l'hôtel Montfort comme il y en a un dans toutes les villes.
La deuxième, c'était de faire ça en place publique à la fontaine.
La troisième, c'était de faire ça discrètement... à l'abri des regards.

Puisqu'il n'y avait pas de bains municipaux et que je puais des pieds, ma décision était prise : j'irai me décrotter les orteils là où y'a de l'eau et loin d'éventuels témoins et de la famille : dans le bénitier d'une église !

Il flottait ce jour-là et c'était tant mieux pour ma tignasse qui s'en retrouverait ainsi dépoussiérée.
Il flottait fort ce jour-là et c'était tant mieux, parce qu'il y aurait des flaques et que j'aime les flaques.

Alors j'déboulais à la Primatiale, deuxième demeure de tonton Clode.
L'oncle étant tout le temps absent, y'avait peu de risque qu'on me surprenne les panards dans le bénitier, d'autant plus que je m'y étais pointée très tôt, à l'heure où tout le monde roupille encore.

J'étais tranquilou en train de faire ma toilette quand ça a commencé à s'agiter là-dedans.

- Tain... c'est quoi tout c'remue-ménage ?

Je vis des endimanchés rentrer dans l'édifice. Fort heureusement, tous ces gens étaient trop obnubilés à parader, à s'montrer et à s'bizouiller qu'aucun ne prêta attention à moi.

Alors j'ai sorti un bout d'savon et j'ai frotté.

Je vis mon jeune frère rentrer. Même dude... invisible la Marilou.

C'est pas mal finalement d'être invisible. D'une, ça vous permet de vous nettoyer les pieds et de deux, ça vous permet de repérer les argentés.

J'continuais donc mon p'tit récurage quand finalement, je fus interrompue par un abruti d'enfant de choeur.

- Faut pas salir l'eau du bénitier !

Alors, avec tout l'amour d'une mère que je ne serai jamais...

- Casse-toi ou j'te noie.

Suffit de pas grand chose pour se faire obéir des enfants...

J'étais finalement contente d'être allée à la Primatiale en ce dimanche. J'avais les pieds propres et j'avais terrorisé un couillon.

Ouais, moi, Marig Louise de Montfort, fille d'Elfyn, j'étais contente, très contente d'avoir trouvé mes mini-bains municipaux !

Et comme j'étais venue, j'me suis barrée, laissant les endimanchés se reluquer le tissu et s'bisouiller l'hypocrisie.

En sortant, j'ai vu une liste et j'ai ri... bien ri...
J'me marrais encore en enfourchant pynedure.

Il pleuvait encore et c'était génial. Une belle journée faite de flaques...
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Marig Louise de Montfort, Princesse Pucelle de Bretagne.

Arzur.

Sans prendre garde à la jeune femme qui était entrée à l'instant dans la primatiale, Arzur râla tout haut :

- Mais où est donc celui qui a affiché cela ?
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Arzur.

Arzur vit qu'on avait affiché une liste des personnes censées être présentes... Princes et princesse de Bretagne : Awena... Marzina... Taliesyn... Et pas d'Arzur ? Et bien, il était quoi, lui ? Gueux peut-être ? Les sourcils princiers se froncèrent, et Arzur regarda autour de lui, cherchant la personne qui avait affiché cette affiche, quant à savoir pourquoi il avait été, volontairement ou non, omis de la liste des princes et princesses de Bretagne. Et après il allait encore entendre dire que la noblesse n'était pas présente ! Il faisait déjà partie de ceux qui fréquentaient les offices Res Parendo du dimanche, mais si on retirait son nom des listes, devait-il comprendre qu'il était indésirable ? Mécontent, il chercha quelqu'un qui devait s'occuper de ça...
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Naoned_riec

Loin d'être noble, il décida tout de même de participer à l'office de la primatiale. Il était malgré tout fils de Marquis donc il devait faire honneur à son père contrairement à d'habitude.

Il entra donc dans la primatiale, et alla s'installer où il peut dans les travées.
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Missanges

Le temps de dire ouf !
Et voilà que nous étions de nouveau dimanche. Les langues des cloches résonnaient dans l’air de Bretagne sonnant l’appel des fidèles.
Montant les marches de pierre afin de gagner l’office, mon regard fut attiré par une affiche clouée sur le battant de la porte.
Mes yeux parcoururent un instant ces lignes, puis mon regard se porta sur un enfant de chœur attendant le début de l’office. Sa main tenant le battant de la porte que le vent faisait battre il frottait ses chausses l’une contre l’autre grimaçant de douleur. Ses chaussures semblaient neuves et devaient compresser ses petits orteils…

Je sortis quelques écus de ma bourse et lui tendis en lui disant bonjour rajoutant tout bas il manque les noms des seigneurs ils vont prendre ce prétexte pour ne pas venir...

Lui faisant un clin d’œil j’entrai dans l’office prenant le siège de mon rang !

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Dom_courtin

Le père Courtin voyant le geste remercia, la nouvelle venue, et la salua comme il se doit.

Pour la liste des seigneurs et dames , ainsi que les chevaliers, je n'avais plus assez d'encre. Le temps d'aller en quérir et de revenir l'office eut été terminé alors j'ai juste marqué Dames et seigneurs.
Mais il est vrai qu'il sera amusant de noter les prétextes invoqués par les absents !

Courtin retint un rire peu protocolaire et suivit du regard la jeune dame, se diriger vers sa place. Il demanda confirmation du clerc qui l'accompagnait, sur son identité. Il cocha, Missanges de kerrandic, Vicomtesse. Au moins une...

Hugo.

Le Prélat était également dans la Primatiale, comme chaque dimanche matin avant la messe il prie pour les soldats de Bretagne.
Une sorte d'hommage qu'il rend à ses confrères.
Puis allant vers la sacristie il s'arrêta devant la liste des nobles, en se demandant combien allait venir ?
Pour une fois ça serait que certains tiennent leurs rangs.
Le Prélat prit la direction de la sacristie, voyant Miss de loin,
Il lui fit un signe de la main avant de trainer ses sabots dans la sacristie pour se préparer avec le reste du clergé.
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Beloythes

Beloythes se pressa vers la primatiale en ce dimanche matin, le léger vent rafraichissait l'air, annonçant le déclin de cet été qui finalement n'avait pas été si mauvais que présagé...
De toute part, la foule commençait à se diriger vers l'édifice, il lui semblait que la foule était plus nombreuse qu'habituellement. Certes les travaux dans les champs occupaient moins les habitants, mais les murmures et chuchotements qu'il discernait, l'avait intrigué dès ce matin à l'ouverture de son échoppe...

Margot.mlw

Et une blonde qui arrive sur le parvis de la primatiale...
Que son nom ne soit pas indiqué ne l'empêche pas d'être présente, grâce à Verhena qui s'est chargée de transmettre l'invitation pour les vannetais.
Margot sort à peine de chez elle, besoin de repos parait-il, mais ses joues ne sont plus pâles, ses azurs brillent de nouveau, et si l'on doit en croire certains, ses paroles ont repris du piquant.

Vêtue de l'une de ses dernières robes, de celle qui lui a porté malheur mais dont il faut saluer la création par Camille, elle arrive , repérant la chevelure de Miss qui s'engouffre sous les portes grandes ouvertes, et passant devant son cousin, Arzur, qui porte, lui, la tête des mauvais jours.

Une révérence, et un sourire alors qu'elle vient le saluer.
Demat mon cousin.
Ravie de te revoir, il est vrai que les circonstances ne nous amènent que peu à nous croiser.
Tu n'as pas l'air heureux pourtant, j'espère que rien de grave ne vient assombrir tes jours.
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Margot Strandhögg.

En mode Tamago jusqu'à nouvel ordre.

Mab_kasia

Mab pénétra à nouveau dans la primatiale.

Le chemin lui était connu, il était venu à l'invitation de Mgr Clodeweck pour chanter il y a peu.

Ce jour, ce dimanche, était consacré aux nobles. Il avait le droit de venir cependant.

Il repéra une place fort discrète, à droite, il se dirigea à pas comptés jusque là.

Il remarqua la présence de quelques nobles dont le grain de sel, messire Naoned de Montfort Toxandrie ... silencieux pour une fois. Il sourit.
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Maewenn

Une Guérande en Bretagne, Une Montana en Bretagne ... Armes, chevaliers, soldats, il faut l'occire, la bruler, la torturer ? Ah non ? Ce serait elle perdue ? Que nenni. La môme a au contraire enfin retrouvée ses racines après un long périple loin de sa terre. Elle était restée bien discrète depuis son retour, restant bien souvent en son domaine pour s'y ressourcer. Il faut dire qu'elle l'aurait pensé plus reposant ce retour. Mais les langues de vipères n'avaient pas quitté cette terre et déverser son fiel était devenu sport national. Pire qu'à son départ et c'était pas peu dire. Pourtant ce jour la, elle s'était rendu à l'office dominicale rendu en la primatiale. Voila des mois qu'elle n'y avait plus mis les pieds. Une angoisse l'étreignit. Il y aurait surement un monde fou et le monde, il fallait bien avouer qu'elle le supportait plutôt mal. Lentement, elle s'avança jusque sur le parvis. Elle ne put que remarquer son nom affiché à l'entrée. Qu'avait elle encore donc fait comme bêtise ? Tss, d'un mouvement de tête elle chassait ses pensées. Mais l'angoisse était bien décidé à rester présente. Sa place était elle encore ici ? Incapable de faire un pas de plus, elle reste la, silencieuse, le visage dans le vague à ne plus pouvoir avancer. De quoi avait elle dont peur ? Que risquait elle de plus que ce qu'elle avait déja subit ? Les rumeurs, les insultes, les mensonges ? Elle ne les écoutait plus. Mais voir le monde et être vu ... Ca, ca devenait plus compliqué à gérer pour elle.
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Missanges

Le cardinal s’était effacé cédant sa place à Son Eminence Verty et chacun avait entamé son credo plus ou moins fort.

Je pris un morceau de pain signe du partage et mes doigts se posèrent sur la coupe qui se tendait devant moi, offerte par un très jeune enfant de chœur, fidèle assistant toujours présent lors des messes. Je lui souris, mes lèvres se portèrent sur la coupe, puis je lui rendis la coupe.

La bénédiction faite, l'office était finie, je sortis lentement du lieu saint.
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Dom_courtin

Citation:

Grand' messe en l'honneur de la magnifique et très aristotélicienne noblesse du Grand Duché de Bretagne

Le père Courtin était passé à l'hérauderie de Bretagne afin de ne pas se tromper, il avait recopié avec application la liste des nobles de Bretagne.
Chacun avait sa place, depuis le Grand Duc qui avait la sienne, devant pour le moment, puis plus tard dans le chœur lorsqu'il serait sacré et donc "Grand Duc par la volonté de Dieu", jusqu'aux dames, seigneurs et chevaliers qui occuperaient les derniers rangs, du parterre des nobles.

Au fond de l'église, dans l'ordre, les notables puis le peuples.

Nul besoin d'inviter les gens , même noble à une cérémonie religieuse puisque c'est un devoir et que la noblesse, par définition montre l'exemple.

Afin que le peuple puisse reconnaitre cette élite de la société du grand Duché, il fit afficher la liste copiée à l'hérauderie.
Ceux qui ne savaient pas lire se feraient lire...

Citation:

Riwan Nathan de Brocéliande (Grand Duc de Bretagne)

Les Princes et princesses:

Awena de Montfort, (Princesse de Bretagne et Héraut du Collège d'Armes du Grand Duché de Bretagne)

Marzina de Montfort, (Princesse de Bretagne, Baronne de Quiberon)

Taliesyn de Montfort, (Prince de Bretagne, Duc de Retz)

La Haute Noblesse

Albatrus de Guérande, (Duc de saint malo, Seigneur de Chateauneuf de Gadagne)

Anastriana de Walsh-Montfort, (Duchesse de Rohan, Chevalier de Tregoat, Grand Commandeur des Pennher Ar Lug, Héraut de Bretagne)

Chimera de Dénéré-Maline, (Duchesse de Cholet, baronne de Bubri)

Clodeweck de Montfort Toxandrie, (Duc de Montfort, Primat de Bretagne, Archevêque de Tours, Cardinal chancelier de la Saincte Inquisition)

Grand Sage de Kerdraon, (Duc d'Ouessant)

Gwenaël d'Artignac, (Duc du Trégor, Chevalier de Pont-croix)

Lallie ap Maëlweg, dite La Renarde, (Duchesse de Poudouvre)

Maël de Morrigan-Montfort, dit Coldtracker,(Duc de Rhuys, Vicomte de Frossay, Chevalier de l'ordre des Trente à Pont-l'Abbé)

Marick de Montfort-Laval, (Duc de Hennebont)

Lemerco, (Marquis de Dol)

Madeline, (Marquise de Blain)

Marie de Kermorial, (Marquise de Cesson, Dame de buzay et de l'île de Groix)

Myrlin (Marquis de Pontcallec)

La noblesse

Bioul de Lanngroez, (Comte de Saint Etienne du Gué de l'Isle, Baron de Trébeurden, Grand Officier de Bretagne, Héraut de Bretagne)

Cassius de Montfort, (Comte de Kervegon)

Salomé, (Comtesse de Mondoucet)

Esmica de Nauériel, (Vicomtesse de Pleubian)

Lancéor de Kerrock, (Vicomte de Saint-Gildas-de-Rhuys et chevalier des Trente sur Langonnet)

Malycia, (Vicomtesse de Mur de bretagne)

Missanges de kerrandic, (Vicomtesse des forges)

Trilo de Kermeur, (Vicomte de Plougonvelin)

Verty de Montfort-Toxandrie, (Vicomtesse de Bréal-sous-Montfort, Cardinal vice chancelier de la saincte inquisition )

Carla, (Baronne de Langast)

Charleza Katell de Kreneg-Montfort, dicte Chikaka, (Baronne de Malnoë et chevalier des Trente sur le fief de Plogonnec)

Doran, (Baron de Guignen)

Ftn Andenmarv, (Baron de Guerlesquin et chevalier de l'ordre des Trente à Douarnenez)

Hadrien marcus, (Baron de Menezalban)

Killian Alban de Montfort-Toxandrie, dict Killdragon, (Baron de Léger et chevalier de l'ordre des Trente sur Sainte Brigitte)

Maewenn de Guérande, (Baronne de Ploërmel)

Meerclaw de Montfort, (Baron de Chéméré, Chevalier de l'ordre des Trente à Ergué-Gabéric)

Mimilia de Montfort-laval, Baronne de Plumieux)

Nagirrok de Kerouac, (Baron de Molène)

Les dames et seigneurs

Les chevaliers

Voilà bien du beau monde était attendu.

Mab_kasia

Mab entendant la belle Verhena entamant le chant, il s'y joignit et pria du fond du coeur pour cet office si grand, si beau, si ouvert

Citation:

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égaré.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsiqu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristotee à la droite du Trèèèèèèèès-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible
En la communion des Saints;
En la rémissiondes péchés
En la Vie Eternelle.
Amen
________

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Feuilllle

Elle écoute avec grande attention, réfléchit un moment, puis murmure à la suite de Monseigneur Verty, comme d'autres.

"Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons."

Elle se souvient que chaque Clerc d'où il se trouve dans la hiérarchie est un des liens Du Très-Haut, entre spiritualité, rites et prières, et chaque habitants du Royaume.
Que bien que souvent armée simplement de Foi, cette force incroyable, l'intransigeance devait en être comprise comme étant un support à l'Inaliénable et Inchangeable Dogme, et que si chacun pouvait dialoguer avec L'E.A s'il n'était pas en accord avec elle, nul ne pouvait renier ses bases fondamentales, ses valeurs profondes. Ni personne, ni Ordre, ni autre chose.

"Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire!

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service."

Elle comprend alors, à tord ou à raison, que la victoire espérée n'est pas forcément dans le gain immédiat que l'on en aurait sur terre, mais plutôt pour que, finalement, Le Très-Haut reste toujours Celui à qui nous devons loyauté, et que le sang peut couler pour atteindre ce but.

"Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant. "

Et ainsi elle se rappelle avec plaisir que rien ne se termine dans la mort terrestre, et que chacun à une tâche à accomplir ici et ailleurs.
Elle sourit...

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Verty

L'heure était maintenant venue de passer au moment du partage, et la cardinal fit, signe aux enfants de cœur d'apporter le pain et le vin.

Son Eminence Verty rompit le pain, en prit une bouchée et confia le reste aux prélats présent pour qu’il l’apporte aux fidèles.
Plusieurs miches de pain étaient ainsi préparées.

En mémoire de notre messie, suivons sa parole et partageons le pain et le vin.

Puis elle versa du vin dans une coupe. En but une gorgée, et la confia ensuite aux enfants de cœur pour la faire circuler parmi les fidèles.

Pendant que les fidèles se transmettaient la coupe, la cardinal Archevêque chanta :

Rendons grâce au Très-Haut!

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire!

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

Mère Verty, invita ensuite d'un mouvement des bras, les fidèles à se lever afin de les bénir une dernière fois et conclure la messe.

Citation:

In nómine Domini, et Christos, et Aristotelis. Amen
Grátia Christos, et cáritas Dei, sit cookies ómnibus vobis

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Dom_courtin

Citation:

Demain Dimanche,
messe en Primatiale
en l'honneur
de la noblesse de Bretagne

Poum pou pou pou, pou pou pou, poum poum. Afichette placardée, secrétaire heureux qui part en chantonnant.

Pepita

La Roussette répéta les mots comme certains faisaient

Nous sommes Tes humbles serviteurs spirituels.
Nous sommes Ton bras armé et intransigeant.
Ô Toi notre Juge et notre Créateur,
En Toi nous croyons et à Toi nous nous soumettons.

Nous nous en remettons à Ta sainte volonté,
Pour la Paix et la Justice, la Vérité et le Bien,
Pour la Foi et l'Espérance, la Vertu et la Tempérance,
Par le verbe ou par le fer, accorde-nous la victoire!

Déploie Ton bras divin au-dessus de nous,
Rends-nous forts et valeureux d'esprit et de corps,
Permets-nous d'éclairer les ténèbres du Sans-nom,
Sois le témoin de notre loyauté à Ton service.

Pour notre sacrifice accepte-nous en Ton sein,
Ne détournes pas le regard de nos âmes fidèles,
Et le jour venu délivre-nous de nos enveloppes sur Terre
Pour que de là-haut nous T'aidions dans Ta lourde tâche
Ainsi que nous le faisons de notre vivant.

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Verhena

Après avoir écouté l’archidruide avec grande attention, la jeune fille resta pensive.

Quand Son Eminence Verty, invita les fidèles à réciter le credo, c’est de sa voix la plus douce mais avec ferveur qu’elle le chanta.

Je crois en Dieu, le Trèèèèèèèèèèèèèèès-Haut tout puissannnnnnnnnnnt,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradiiiiiiiiiis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophèteeeeeeeeeeeeeeee,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesseeeeeeeeeeeeeee
et les lois divineeeeeeeeeeeeees de l'Univers aux hommes égarééééééééééééééés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vieeeeeeeeeeeeeeee à nous montrer le cheminnnnnnnnnnnn du Paradis.
C'est ainsiiiiiiiiiiii qu'après avoir soufferttttttttttt sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleilllllllllll où l'attendait Aristoteeeeeeeeeeeeee à la droite du Trèèèèèèèès-Haut.

Je croissssssssssssssss en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienneeeeeeeeeeee Romaineeeeeeeeee, Uuuuneeee et Indivisibleeeeeeeeee;
En la communion des Saints;
En la rémissionnnnnnnnnnnnn des péchés
En la Vie Eternelle.
Amennnnnnnnnnnnnn.
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Verhena

Verhena buvait les paroles du primat.

Elle avait été très surprise par le peu de gens de sa famille présente.
On lui avait présenté les Montfort comme une grande famille de Bretagne, et lorsqu’il s’agissait de donner l’exemple très peu se déplaçaient.

Dans l’assistance elle n’avait reconnu que son cousin Arzur, les autres sans doute avaient peur de la vertu.
Elle pensait en souriant légèrement, se donner des airs de princesse ou de duchesse ne suffisait pas à en être une.

La jeune Montfort, écouta la suite avec grand intérêt.
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Mab_kasia

Mab écouta pieusement les paroles de Monseigneur Clodeweck. Des larmes coulèrent sur ses joues, chaque mot pénétrait en lui avec force.

Les mots, durs mais où vibrait l'amour de la Bretagne, de cette Terre et de son peuple, cependant résonnait en lui ;

échos à son chant dans son chacun à leur tour ont été jusqu’au bout de leur tâche jusqu’à y mourir et dans plutôt être mal aimé de certains que de faillir à sa tache.

échos à sa dureté envers lui-même par le « plutôt la mort que la souillure » ! et aussi ne pas se prostituer à une pseudo volonté de noblesse qu’on a pas vraiment.

échos à son amour exprimé par nous avons tous un rôle à tenir dans la société, nous avons tous à le tenir, quoiqu’il advienne.

Mab prit son visage entre ses mains et laissa les larmes couler ... sentiment profond de solitude mais un amour pour la vie.

La pensée de sa phrase le hantait : Alors, que chacun de nous regarde ce qu’il a à se reprocher
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Clodeweck

Reprenant la parole

Oui sans doute avons-nous tous, plus ou moins quelque chose à nous reprocher. Un oubli, quelque chose que l’on a pas ou mal interprété, une erreur, que sais je…L’important est d’avoir fait de son mieux.
Tel soldat qui aura combattu de son mieux jusqu’à donner sa vie pour sa patrie, pourra t on lui reprocher d’être mort sans avoir forcément gagné ? Non il aura fait de son mieux…Et jusqu’au bout, comme les trois grands de Bretagne que nous chanta Mab à l’instant !
Mais ne soyez pas trop durs avec vous-même, à la perfection nul n’est tenu.
Le Très Haut ne nous demande que de faire de notre mieux pour suivre le chemin de la vertu.
Ainsi il nous pardonne nos échecs et nos fautes, si nous savons les avouer, car le pardon n’est pas un du, c’est la récompense du repentir.

La Vertu et donc l’une des composante de la noblesse, mais elle n’est pas la seule puisqu’il faut aussi tendre vers la sagesse.
C’est pourquoi j’ai demandé à notre Archidruide, qui est la représentante autant que la garante, de la sagesse en Bretagne de venir nous dire quelques mots.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Pepita

La Roussette écouta religieusement les chants prononcés par Mab dont la voix résonnait dans tout l'édifice et prenait une dimension solennelle. Un frisson la parcourut lorsqu'elle sentit toutes ses personne, réunies dans ce lieu empli de spiritualité, dans une telle communion.
A la fin du troisième chant, Mab revint près d'elle et lui murmura à l'oreille

C'était magnifique mon amour

Puis la Tornade rousse entendit la voix du cardinal qui commençait son sermon. Elle n'aimait pas trop les sermons, mais elle grimaça à certains moments, elle n'était pas d'accord avec tout mais elle se tut et attendit que ça passe....
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Naoned_riec

Les grands esprits se rencontrent dit-on parfois.Après que Naoned ai réfléchit à la première partie d'un sermon déjà bien rempli, son oncle Clodeweck reprit la parole en des mots plus doux, sans relativiser la porté de ses propos précédant.

Un complément sur le pardon, ce qu'il est vraiment. Un complément sur le principe de faire mais pas obligatoirement de réussir. Le principal, essayer et se lancer, pour le bien des autres, le bien de Breizh.

Son Éminence Clodeweck se mit à appeler l'archidruide pour parler de la sagesse. Naoned attendit donc qu'elle prenne la parole.
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Mab_kasia

Ne recevant pas de signal, Mab prit son courage à deux mains.

Je vous chanterai trois odes, trois pour trois Grands de Bretagne, qui disent la personnalité de notre Terre, son histoire difficile, son coeur empli d'amour mais tout d'abord un premier

Il toussota pour nettoyer sa gorge et entreprit le chant

Citation:

Quel est ce cavalier qui file si tard dans la nuit et le vent?
C’est Nathan, l’esprit de la Bretagne piaffant ;
Il serre l’enfant Bretagne dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

«- Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage?
- Mère, ne vois-tu pas le roi françois?
Le roi françois avec sa traîne que j’aperçois?
- Mon fils, c'est un banc de brouillard.
- Cher enfant, viens donc avec moi !
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et tu posséderas de nombreux habits d'or.

- Ma Mère, ma Mère, et n'entends-tu pas
Ce que le roi des François me promet à voix basse?
- Sois calme, reste calme, mon enfant !
C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

- Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi?
Mes filles s'occuperont bien de toi,
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses.

- Ma Mère, ma Mère, ne vois-tu pas là-bas
Les filles du roi François dans ce lieu sombre?
- Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

- Je t'aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force.
- Ma Mère, ma Mère, maintenant il m'empoigne !
Le roi des François m'a fait mal !»

Nathan frissonne d'horreur, elle galope à vive allure,
elle tient dans ses bras l'enfant breton gémissant,
Elle arrive à grand-peine à son port ;
Dans ses bras l'enfant paraissait mort.
La Bretagne exsangue avait donné son sang
Nathan de ses lèvres, de son corps charmant
Redonna la vie à l’enfant Bretagne
Pour qu’il soit plus fort qu’une montagne

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Chimera

La dukez n’avait pas perdu une miette du cérémonial, des arrivées pour le moins surprenantes, songeant au jeu des amitiés en Bretagne, qui exploité à plein pourrait bien mettre tout le monde d’accord. Ne sommes-nous pas tous liés à nos détracteurs par un camarade commun ? L’idée la fait sourire. Le sourire s’estompe, légèrement, et les sourcils se froncent lorsque se présente Mab Kasia et qu’il entame un chant. A la contrariété revêche de l’archidruide contrariée succède pourtant la curiosité face aux mots si fermement prononcés. Elle sourit, devant la ferveur inexpérimentée et la sagesse dont elle est imprégnée.

Appelée à prendre la parole, elle se lève et s’immobilise jusqu’à ce que silence se fasse. Après l’avoir obtenu, elle pose les yeux sur Mab kasia.

- Qui est quoi ?

L’homme qui vient de vous chanter ces merveilles est sûrement nommé barde par Clodeweck sans en avoir le statut.
Et alors ? Devrai-je anéantir la beauté de ses mots en hurlant au scandale et à l’usurpation de statut, en hurlant qu’il n’est pas légitime ?
Un chat n’en est-il pas moins un chat sous prétexte qu’on décide qu’il est chien ou qu’on l’appelle comme tel?
Les Princes n’en sont pas moins fils de souverains parce qu’on les nomme autrement. Ils n’en ont pour autant pas été engendrés différemment des fils de paysans.

Les bretons se doivent des choses les uns aux autres. Tous. Ou bien ils ne sont pas dignes de prétendre œuvrer pour le bien commun. Voilà bien longtemps que le bien commun n’est plus que le bien d’un groupe, que ce soit celui-ci ou l’autre, incapable du moindre compromis parce que la stratégie politique et le jeu du pouvoir l’interdisent, parce que l’orgueil l’interdit. Dans ces moments, l’hermine se mord queue et pattes plutôt que de faire face. Oh oui, elle cherche la mort ainsi, sans s’en rendre compte.

Elle s’interrompt, parcourt l’assemblée du regard, avant de reprendre.

- Chacun a successivement l’occasion de façonner Breizh à son image. Mais que cherche-t-on à faire ? A refaire le portrait à ce qui ne pense pas comme nous, d’un côté comme de l’autre.
Que cherche-t-on à faire ? A amputer et cautériser pour être sûr que la gangrène ne se répande pas.

Quand c’est l’autre breton qui devient source de la souillure, où va-t-on ?
Une guerre ! vite ! On l’a dit, et cela même n’a pas suffi.
On l’a dit mille fois. La plus grande menace de la Bretagne, c’est la Bretagne elle-même. C’est la Bretagne qui va contre elle-même en prétextant qu’une partie d’elle n’est pas digne. La dignité changera de camp, au bout d’un moment, soyez patients. Combien seront morts ou partis, entre temps ?

Breizh a peur et honte de sa propre mémoire. Parce qu’un seul souvenir dresse Paul contre Pierre pour des générations. Parce qu’un seul souvenir peut dresser des clans entiers les uns contre les autres jusqu’à ce qu’ils s’opposent plus par principe que pour une réelle raison.
Et l’avenir est sombre, parce que dans l’âme de l’hermine amende n’est pas honorable.
Tous ici ou presque avez récité le confiteor. Tous ici ont demandé pardon.
Personne ne demande vraiment pardon. La plupart des bretons sont incapables de courber l’échine et d’admettre un tort. Peut-être aussi parce que les chances qu’il soit accordé sont minimes.
Nos élus et nos rois ne se soumettent plus ni à la justice des dieux, ni à celle des hommes.

Je parle.
Je parle.
Je peux parler ainsi mille ans dans le vent. Je le ferai, et de bonne grâce.

Aujourd’hui je suis ici, à vous parler de la Bretagne et de son avenir quand ses principaux acteurs ne sont pas là pour entendre, ou du moins pour écouter. Puisse l’écho de ce lieu splendide porter mes mots jusqu’à eux. Les cloches ont pourtant sonné. Sont-ils donc tous sourds d’avoir trop crié ?

Notre Grand Duc tarde à s’agenouiller pour recevoir les attributs de sa fonction. Présente-toi aux druides de Bretagne, Riwan de Brocéliande. Les hommes ont voulu de toi, et les druides t’assisteront dans ta tâche sans contester la légitimité ainsi obtenue. Montre-toi digne de ceux qui t’ont choisi, et sans vouloir les réduire, gagne l’amour de ceux qui t’ont repoussé. Tu as raison d’être tempéré, un sacre est un engagement. Mais si tu n’as pas été élu pour t’engager, pourquoi l’as-tu été ? Une fois sacré, tu es garant de ton peuple et des mille autorités qui le composent comme ils sont garants de toi. Jusqu’alors et par le passé, les deux partis ont pourtant mille fois manqué à leur parole.

Notre Duc ignore non seulement l’Eglise et les druides, mais se prive également de leur attention, en leur fermant sans la moindre notice la porte de son conseil. Ce même duc qui, voilà plusieurs mandats, s’est vu refuser l’épée. Balmora, te souviens-tu, tu m’as dit à l’époque que tu n’oublierais pas cela. Je n’ai pas oublié, moi non plus. Si je refais l’histoire, je réclame à ce que demain le conseil ducal se choisisse un autre duc. Je n’en fais rien, et appelle celui là, choisi malgré tout, à venir se présenter à nous et faire preuve de curiosité et d’humilité.
Notre duc, aussi, ne sollicite pas l’aval des autorités qui depuis des générations lui remettent les attributs de sa fonction. On dit souvent que lorsqu’une loi ne convient pas, on la change, plutôt que de l’outrepasser, sans quoi on la rend caduque, ainsi que ses sœurs. Dug Breizh, affaibliras-tu la fonction ducale en la privant de cette tradition sans la moindre forme de consultation ? Viens avec considération, et un moment comme celui là ses lettres de noblesse retrouvera.

Aujourd’hui je suis ici à la demande du Primat. Il m’appelle ici, mais il n’a jamais été question de placer l’office druidique avant la cérémonie aristotélicienne lors de telle ou telle cérémonie. Nous avons aussi nos incohérences. Je ne dis jamais jamais, ou presque, cela dit. La preuve en est que c’est au chant que la part belle est laissée ce jour, et non aux lectures saintes.

Elle s’arrête à nouveau....
Et finit par conclure simplement :

Un homme pour recevoir le soutien et l'estime d’un autre doit pouvoir soutenir en retour, et témoigner la valeur qu’il accorde au présent qui lui est fait. Cela vaut chez les familles nobles comme chez les plus roublards des brigands...

En ce moment même, Breizh complote sûrement, les uns sur la manière d’amoindrir les règnes en cours, les autres sur la façon. Quelle joie que de régner sur une Bretagne ou une moitié construit ce que l’autre détruit, et vice versa ! Elles sont louées, mais combien d’hermines Breizh tuera-t-elle avant de s’apercevoir de sa folie ?

Les règles humaines voudraient que ne reçoive l’opposition que celui qui s’est opposé, et que ne soit méprisé que celui qui a méprisé par le passé. Mais les règles ne sont pas identiques pour tous, quand pourtant certaines devraient transcender titres, fortunes, et mérite. Druides et clercs sont là pour les rappeler aux hommes, inlassablement.

Oyez !

Et le silence, à nouveau, regard vers le Primat, signe de tête, avant d'aller se rasseoir.
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Naoned_riec

Naoned Riec... Naoned Riec... Un nom qui ne se lasse pas de surprendre. Le voilà dans une primatiale un peu trop vide. Le voilà qui écoute, certes en retard, mais qui écoute un sermon lourd de sens.

Regarde tourné vers son oncle, il en oublie de regarder où peut se trouver Verhena. Il avance dans les travées, tentant de se faire oublier. Mais quand est-ce qu'il arrivera un jour à l'heure !!

Dans ce sermon, des mots durs, peut-être trop. C'était une manière de montrer la trop forte indulgence des bretons envers les fautes commises par les bretons.
Faillir à sa tache, mariages et engagements ratés. Les reproches de son Eminence Clodeweck pleuvent et sa conclusion se fait attendre.
Le pardon la dedans ? Il ne nie pas le pardon, il nie le pardon déraisonné qui profite à des gens sans scrupules.

Oui, plutôt la mort, que la souillure, on comprends maintenant pourquoi. On sait dorénavant le chemin vertueux. Naoned sourit s'installant sans le savoir à coté de celle qu'il veut épouser.

Plutôt la mort que la souillure, ces mots résonnent dans sa tête comme le glas son d'une cloche. C'est le chemin qu'il s'évertue à suivre, il est semé d'embuches. Mais, le principale n'est-il pas d'essayer justement...
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Clodeweck

Qu'au moins les choses soient dites.

Je remercie notre archidruide, pour sa participation et sa sagesse. Sans rien avoir à rajouter.
Je ferai un office ce dimanche pour la noblesse bretonne, en primatiale. Chacun bien sur sera libre d'y venir.
Pour l'heure je laisse Son Eminence Verty finir l'office.

Se recula, puis gagna sa place.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Arzur.

Arzur se pencha à l'oreille de son invitée pour chuchoter:

- L'homme qui vient de chanter est druide, il me semble. Il faudra que je vous parle un peu du druidisme, c'est très important ici... Culturellement. Les druides et l'église vivent côte à côte.

Un peu plus bas, il ajouta :

- Quant à mon oncle qui vient de dire son sermon, sachez qu'il est aussi puissant que controversé...
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Verty

La cardinal de Montfort, avait apprécié les deux discours.

Elle appréciait aussi le fait de voir que les garants de la Foy et les garants de la Sagesse n’étaient pas en opposition bien au contraire.
N’en déplaise à ceux qui auraient souhaité une guerre du spirituel en Bretagne, pour assoir leur image personnelle.

Elle se leva difficilement s’approcha de la lisse et entama le credo.

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Mab_kasia

Mab suivit l'inclinaison du front de Monseigneur Clodeweck, maître d'oeuvre de l'ouvrage qui s'assemblait sous son adage.

Il reprit la voix qui chemine aux alentours de chacun, et la fit retentir en ses lèvres maintenant ouvertes. Il savait l'amour qui s'épanchait, il pensa à Pepita, la lumière de son âme, il pensa à Mael, son ami, et à tous ceux et toutes celles avec qui il avait pu échanger un brin d'amour au gré de ses cheminements bretons.

Sa voix s'élançat, en la mémoire d'un de ceux qui fut Grand, à la penée de tous, vivants et morts, qui étaient la Bretagne.

Citation:

Amalric fut un Grand Duc de Bretagne
À qui Valuu, son amante fidèle
Légua, comme souvenir d’elle,
Une coupe d’or ciselé.
C’était un trésor plein de charmes
Où son amour se conservait :
À chaque fois qu’il y buvait
Ses yeux se remplissaient de larmes.
Le plus long règne à venir fut son héritage,
Sans jamais s’agenouiller
Mais il excepta du partage
La guerre et ses sanglants souvenirs endurés.
Il fit à la table royale
Asseoir les plus Grands dans sa tour ;
Debout et rangés alentour,
Où brillait sa noblesse loyale.
Sous son balcon grondait ses œuvres en mer.
Par ses paroles en silence,
Le peuple frissonne, et sa main lance
La coupe d’or au flot amer !
Ainsi Fougères, son nom à nouveau en Bretagne inscrit,
Puis Hermines, Duché, Justice et citoyenneté
Pour qu’enfin Bretagne naquit,
Le roi ouvrit ses longues mains pâlies…
Pour accueillir Driweg son fils
Et tous les enfants de Bretagne
Qu'ils puissent rire aux jours qui éclairent la Terre,
Amour qui jamais ne s’asservisse
et ne soit foulé sur le parterre.

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Clodeweck

Le père avança à son tour sur le devant du chœur.

Merci, pour ces chants, merci,

Que soient loués, Nathan, Amalric, et Elfyn !

Pourquoi eux ?
Quel lien entre ces trois figures emblématiques de notre Bretagne ?
Au demeurant, nous pourrions trouver autant de liens entre eux que de différences, mais si j’ai demandé à Mab_Kasia de les chanter c’est parce qu’à mon sens ils ont été l’incarnation de cette devise qui est notre, « plutôt la mort que la souillure » !
Car s’il est facile d’être il est mieux de durer.
Chacun à leur tour ont été jusqu’au bout de leur tâche jusqu’à y mourir.
Certains trouveront à dire que ceux qui abdiquent, ceux qui abandonnent, ceux qui fuient, ceux qui se souillent ont toutes raisons de le faire. Oui ! On trouve toujours des justifications, mais elles ne sont que justifications !
Nous avons tous un rôle à tenir dans la société, nous avons tous à le tenir, quoiqu’il advienne.
Les petits arrangements, les compromissions, les lâchetés, les détours par la facilité, les omissions volontaires, les petites souillures de chaque jours sont tous autant de tâche sur l’hermine !
Quelque soit notre responsabilité nous avons à être fiers de celle-ci et à l’assumer.
Tel paysan doit produire
Tel clerc doit prêcher
Tel druide ou barde doit chanter et conseiller
Tel grand Duc doit être grand Duc
Tel élu doit œuvrer pour sa charge et non pour son image
Tel noble doit être un exemple et non une marionnette emplumée et poudrée!

Reprenant son souffle

Plutôt la mort que la souillure !
Plutôt être mal aimé de certains que de faillir à sa tache.
Je sais que la facilité permet des amitiés, quoique, sont elle de qualité ? Il est facile en effet, de faire un grand sourire et de dissoudre ou d’annuler un mariage afin de faire plaisir, mais ce n’est que faillir à sa tache quand cela en fait n’aurait jamais du être fait
Il est facile de fermer les yeux sur la conduite d’un vassal pour garder un vassal…Mais c’est faillir dans son rôle de suzerain. Il est facile de distribuer des charges et des titres pour amadouer ses ennemis, mais c’est faillir à son rôle de régnant, à l’inverse il est facile d’aller contre sa foy ou contre ses convictions pour obtenir ou garder un titre mais c’est se prostituer à une pseudo volonté de noblesse qu’on a pas vraiment.
Je pourrais continuer, encore et encore…
Alors vous tous, ici présents.
Tout d’abord soyez félicités d’être présents.
Il est facile de critiquer le manque de clercs, et de ne pas savoir se déplacer.
Il est facile de dire je sers l’église et je suis absent aux offices, et je démissionne et je me défroque et finalement je ne sers que mon image et non l’église, pas même le peuple.

Alors, que chacun de nous regarde ce qu’il a à se reprocher,

Laissant un temps de réflexion avant de continuer, il n'en avait pas fini.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Clodeweck

Le Cardinal écoutait, il prendrait la parole à l'issu du troisième hommage. La primatiale résonnait des paroles du barde, les noms évoqués faisaient remonter les souvenirs...
Nathan, Amalric...
Il n'en restait qu'un à venir.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Clodeweck

Le père Clodeweck remercia du regard le jeune barde, cet homme méritait vraiment,
puis, comme il lui avait demandé trois chants, il attendit que Mab fasse le deuxième.
Il devinait plus ou moins que les gens présents avaient des pensées fort diverses, certains ne fréquentaient les églises que par intérêt, celui d’être vus. D'autres y étaient par obligation, d'autres encore y faisaient leur cour ou leur marché.
Le mot tolérance prenait alors tout son sens, supporter, il fallait supporter afin que l'humanité puisse avoir une chance de trouver la vertu.
Puis il lui vint une question.

Comment peut-on parler d'amour quand on croit voir la haine quelque part ?

Ce serait une question à débattre un jour.

Pour l'instant, lui, n'avait pas d'état d'âme, il était de son devoir de parler et tant pis si cela ne plaisait pas!
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Verhena

Verhena écoutait le barde avec grande attention.
Elle était ravie de voir et de constater que malgré les mauvaises langues, les clercs et les druides étaient bien plus proche les uns des autres que certains ne voulaient le faire croire.

Elle comprenait pourquoi tant de gens dans la famille aimaient le patriarche Clodeweck.
C’était un homme droit, bon et juste. Il avait trop tendance à dire la vérité, et certaines vérités n’étaient pas bonnes à dire.

Son regard se posa ça et là, sur les peintures, l’édifice, les personnes présentes.

Elle reconnu dame Feuilllle, elle ne manquerait pas d’aller l’office terminé la saluer.
C’est elle qui l’avait accueillie à sa sortie du couvent et lors de son séjour en Normandie.

La jeune Montfort, hésitait encore entre rester à Vannes, aller à Rohan ou rentrer chez elle.
C’était perdue dans ses pensées, qu’elle attendait la suite de la cérémonie.
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Mab_kasia

Mab aperçut à nouveau le signe de Monseigneur, il inspira profondément et laissa les mots chanter entre ses lèvres.

Citation:

O moment solennel ! Ce peuple prosterné,
Ce Temple dont la mousse a couvert les portiques,
Ses vieux murs, son jour sombre et ses vitraux gothiques.

Elfyn, Grand Duc de Bretagne,
Avec sa lampe d'airain telle une montagne,
Symbole de l’amour qui brille immortel.
A son oeuvre, jour et nuit, il fut suspendu ;
Majesté d'un envoyé de Dieu parmi nous descendu.

Les pleurs, les épées, les parchemins souillent l'autel,
Mais la jeune beauté, Gannika, la merveille,
Adoucit par sa voix innocente
Le pouvoir ducal et sa raison affolante.

Ce Géant qui se tait, ce silence pieux,
L'invisible union de la terre et des cieux,
Elfyn enflamme, agrandit, émeut la Bretagne sensible;
Il franchit les cols inaccessibles.

Que peuvent contre lui tous les rois de la Terre
En vain ils s'uniraient pour lui faire la guerre ;
Pour dissiper leur ligue il n'a qu'à se montrer:
Il parle, et par ses mots il les fait tous rentrer.
Le Dieu d’Aristote, quand leur haine menace,
Ordonne de pardonner et de les remettre à leur place.

Par l’amour de chacun
Il a porté la Bretagne aux confins
Son règne fut celui d’aucun
Et de tous, pour la paix enfin

Mab respira alors à nouveau, normalement. Il s'inclina et reprit sa place discrètement dans l'assemblée réunie ici.
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Feuilllle

Elle entendit le Primat et se sentit meurtrie, car si elle priait et parlait volontiers Du Très-Haut, elle n'allait plus dans les Lieux de Culte, depuis la dernière fois où elle avait été chassée d'un parvis de cathédrale : elle invoquait pieusement Le Divin ailleurs qu'en ville.
Cet office était une exception.

Elle se promit d'aller sous peu murmurer à la petite église de Rohan une de ses dernières prières, déposée au Saint Office le mois dernier, et déjà présentée au Cénacle.
Elle ne devait plus continuer à vivre "à côté" des membres du Clergé locaux sans participer aux offices lorsqu'ils les présentaient.

Pour le reste, elle n'avait plus d'horizon défini depuis un fort long temps, et se sentait simplement une âme du Royaume, Aristotélicienne.
Son cloître était désormais l'horizon, et celui-ci était sans frontière et illimité.
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Feuilllle

Elle voit arriver son fillot Godeffroy avec plaisir, puis c'est un couple de jeunes nobles qu'elle ne connait pas qui passe main dans la main et s'installe doucement.
La silhouette d'une Dame se profile dignement dans l'allée, et finit par s'assoir posément ; Feuilllle, sans la reconnaître, n'en a entrevu que la superbe houppelande blanche , car son attention est à ce moment là sollicitée par le chant breton.

... Et ce fut Vox Bardi qui entama un chant.
C'était inattendu et grandiose, simplement car inhabituel...

Un grand souffle semble s'échapper de l'haleine commune, la surprise est vite balayée par l'attention.
Un chant de guerre? Plutôt un rappel de l'identité Bretonne, un hommage à sa différence, du moins elle l'analyse ainsi.

L'architecture religieuse est créée et élevée de manière à renforcer les sons et à les renvoyer puissamment dans tout l'édifice construit ; pas de doute, la voix sans se perdre raisonne bien dans le moindre petit recoin de la Primatiale.

Elle songe à Mab : il est actuellement à L'Ordre Lescurien, il désire débuter des études de théologie. Tenace et doté d'une curiosité intellectuelle positive, il frappe à toute porte ouverte pour apprendre.

Elle intègre aussi presque inconsciemment le message puissant que le Clergé Breton a sans doute voulu faire entendre : qu'ils soient "ceci ou cela", tous les enfants Du Très-Haut sont frères, et sont issus de la même Matière Divine.
Lors des offices, ils peuvent s'allier vers un but commun : la prière.
Et à tout moment, vers l'espoir.
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Feuilllle

... Elle a reconnu quelques amis, ou habitants croisés ici et là en Bretagne.
Messires Kevin et Mael, sérieux, Antarès, assez discret (elle a du lui rappeler l'office!^^).
Mab et Pepita sont accotés, un tendre enlacement des mains à peine visible.
Puis Dame Mylena est apparue, caressant son gros ventre de future maman, ainsi que leur chère Hermine un peu essoufflée et Dame Missanges toujours souriante.
Enfin, et un fugace souvenir agréable lui vint alors en mémoire, Damoiselle Verhena, qu'elle avait croisée un jour en taverne.
Où elle ne saurait le dire, mais le souvenir laisse une impression empreinte de gentillesse.

La procession arrive lentement, presque rigide et en tout cas silencieuse, chamarrée comme il se doit, les codes couleurs et vestimentaires étant une des prérogatives de leur époque.

Les Prélats se sont visiblement organisés pour arriver dans un ordre choisi et prémédité, et elle voit deux des Princes de l’Église se suivant.
C'est un évènement assez rare que de voir deux Cardinaux en même temps, même dans une capitale dotée d'une Primatiale.
Feuilllle se demande si les Bretons en ont conscience.
Mais peut-être est-ce coutumier dans ce pays qu'elle a encore bien des difficultés à cerner et à comprendre.

Elle a appris récemment que Monseigneur Verty a eu les jambes gravement blessées, mais elle constate que la femme marche presque normalement.
Sa guérison est donc plus qu'amorcée.

... Elle répète après Hugo le Texte Saint, (il a fait du chemin depuis le séminaire) toujours à l'abri des regards des autres ; du moins l’espère t-elle.
Elle ne comprend guère le latin, peu abordable au commun des Croyants et Fidèles, elle le récite pourtant avec un grand plaisir, même sans savoir le traduire.

... Son éducation n'avait pas été négligée, elle était née d'une souche de Petite Noblesse, une "de La Louvèterie" pour être précise.
Mais elle avait été axée sur "la vie de terrain", non point sur le latin! Séparée de ses parents très jeune, elle avait retrouvé ses véritables origines grâce à la reconnaissance de son frère Graoully, qui lui manque horriblement depuis son décès....
Par ailleurs si sa prime enfance et sa jeunesse s'étaient déroulées dans l'insouciance de l’Étiquette, elle ne pouvait décemment dorénavant ne pas faire avec.

Le Latin... De son avis, c'est comme un chant très doux qui envoie son pieux message par delà la compréhension de ceux et celles qui prient.

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere...
Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum... Amen.

En relevant le visage, elle voit passer la Duchesse du Rohannais, nommée Anastriana se rappelle t'elle.
Cette dame vient parfois en taverne iconographier elle ne sait quelles images, elle la reconnait donc de suite.

L’Amie Lescurienne reste figée derrière un pilier du transept.
L'ombre favorise sa méditation, qui peut-être diverge quelque peu de la prière commune à ce moment, mais reste pieuse.

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Pepita

Elle sourit et fit un coucou discret à ses amis qui entraient un peu en retard pour certains...Eh vi la Tornade rousse savait se tenir correctement quand elle le voulait!!
Elle serra légèrement la main de Mab quand elle vit tant de personnes si bien vêtues dans cet endroit rempli d'amour et de paix aristoclétienne...

Toujours curieuse de tout,la Roussette observa le cortège coloré selon les normes ecclésiales. La procession avançait si lentement et solennellement qu'elle avait le temps de tout regarder, les moindres détails des habits de cérémonie finement brodés.
Elle écouta les paroles de l'archevêque qui entreprit de commencer la messe. Elle aimait la beauté du latin ...Certes elle n'en comprenait pas un mot, mais cette langue chantait à son oreille un doux chant de rossignols.
Elle attendait la suite avec impatience, pas tout les jours qu'elle venait à la Primatiale de la capitale!
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Missanges

C’était à noter dans les annales Hermine la pipelette de Rohan était bouche cousue dans l’édifice saint !
Pour une nouvelle c’était une nouvelle …
Mes yeux se tournèrent vers la nef centrale où la procession des serviteurs d’Aristote avançait lentement, je vis le sourire d’Hugo et lui répondis franchement.

Je récitais mon Confiteor tout en regardant les personnes prenant places dans la primatiale notamment ma Duchesse
Sourire à tous puis la voix de Mab_kasia résonna, emplissant l’air de l’église.
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Eleonor.1ere

Se laissant guider doucement vers les premiers rangs, la princesse approcha son oreille du ténébreux pour écouter ses chuchotements. Elle acquiesça et note en son fort intérieur, l'homme en rouge = Tonton qui porte des robes, oui oui faut bien se dire des choses marrantes pour se souvenir.

Puis les deux jeunes adolescents s'installèrent, délicatement le prince de Bretagne installa Eleonor sur un fauteuil confortable et prit place à sa droite. Sa main pour la guider fut conservée discrètement, était-ce osé ? Arzur saurait le lui faire comprendre sans la vexer.

Dernière confidence sur la position stratégique de l'emplacement, et elle lui sourit.

- Mille grasces Prince, je me sens moins seule au monde avec vous à mes cotés.
- Et je serais ravie de faire connaissance avec des puissants de Bretagne. Notamment avec votre oncle qui porte des robes...

Elle retint un petit rire naissant, puis un homme se mit face à l'Autel et se mit à chanter, Eleonor se redressa pour donner cette allure qu'elle se donnait tant de mal à conserver pour la face du monde, mais toujours avec ses doigts croisés avec ceux d'Arzur.

Arzur.

Arzur fut un peu étonné de sentir la princesse conserver sa main dans la sienne, mais se garda bien de s'en plaindre. L'initiative le surprenait, certes, mais elle n'était ni choquant ni malvenue. Ni désagréable, s'avoua-t-il ensuite. Il ne se défit donc pas de cette pudique étreinte, conscient également que sa main servait de point d'ancrage à la jeune fille. Il lui répondit sur le même ton :

- Les grands de ce monde ont mille facettes différentes, mais je pense que vous n'êtes guère naïve à ce sujet. L'on vous provoquera, l'on vous fera la cour, l'on vous fera plier le genou, l'on vous flattera... Et tout cela tour à tour. Il peut d'ailleurs s'agir des mêmes personnes. Quant à mon oncle que vous voyez là, il me faut vous prévenir qu'il n'est guère aimé de ma proche famille. Mais je vous en parlerai en privé, ce n'est pas le lieu à médire. J'espère plutôt vous présenter à ma soeur aînée, Marzina, qui est d'une très agréable compagnie, ou à quelques-un de mes compagnons d'armes de l'ordre des Trente.

Soudain un chant masculin, puissant et surprenant, s'éleva dans la primatiale. Arzur se tut, écoutant l'homme qui faisait entendre sa voix. Il lui semblait l'avoir déjà croisé une ou deux fois, mais il ne se souvenait point de son identité. Le chant était assez beau, la voix était posée et en même temps assez puissante pour se faire entendre dans le grand édifice. La princesse quant à elle semblait se concentrer pour faire bonne figure, et il sentit ses doigts se resserrer autour des siens.
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Clodeweck

La primatiale se remplissait encore et encore, le cardinal de Montfort regardait cela avec un certain plaisir.
Bien que noble lui même, il savait que la noblesse lui vouait en général un haine farouche, car il ne se privait jamais de lui rappeler ses devoirs.

Qu'est ce qu'un noble qui ne donne pas l'exemple de spiritualité ?

Peu de haute noblesse pour le moment, bien moins que dans une joute électorale du moins.

Il savait que le peuple jugeait et cela était bien, il savait que le peuple faisait la différence entre les vrais nobles et les "titrés"...

Voyant venir Mab_Kasia, il envoya un enfant de chœur quérir l'homme, le priant de venir dans le chœur.

Il avait une petite idée...Et savait qu'il n'y aurait pas de lecture de libres saint à cet office.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Douchka

Douchka était là, arrivant après la foule, seule dans sa robe blanche, qu'elle avait fait la folie d'acheter. Le blanc, sa couleur favorite.

Mais Point de mariage et ce n'était pas pour ça qu'elle était là mais pour faire honneur à son ami Mab.

Elle l'avait soutenu depuis leur première rencontre à poser ses mots sur le velin, elle l'avait écouté silencieuse et discrète à chacune de ses prestations.

Mais ce jour là était particulier, son ami Clode avait aimé, lui aussi ses chants et l'avait convié à son office.

Elle se devait d'être là.

Avançant dans l'allée sans prendre le temps de regarder autour d'elle qui était là, elle prit une place rapidement, se pensant en retard, sourit à Clode et à Mab dans le même sourire généreux d'amitié.
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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

Eleonor.1ere

Le soleil était au rendez-vous, l'air été agréable, un léger vent pour faire virevolter les soieries princières et la rafraîchir un peu. quand au loin un homme à cheval avec un autre à pied s'approchèrent de la Primatiale.
La frêle Eleonor était véritablement rassurée de savoir Arzur aux petits soins pour elle, non pas qu'elle était mal servie par ses gens, mais l'idée même qu'un homme puisse s'intéresser à elle la grisait, et sentait comme des papillons voler en elle. Douce sensation.
En retour à l'inclinaison du buste princier, Eleonor s'inclina gracieusement.

- Le bonjour vous va Prince Arzur. Je suis assez effrayée à l'idée d'assister à cet office, n'ayant pour ce pays aucun statut, je ne n'aurais jamais su qu'elle aurait été ma place. Merci d'être là.

Elle prit le bras du gentilhomme et se laissa guider vers l'intérieur de l'édifice religieux. Ses yeux s'émerveillèrent devant le faste dont été capable l'Eglise de Rome, mais rien n'était assez beau pour louer Dieu.

Mab_kasia

Un enfant s'approcha de lui et lui murmura à l'oreille

Mgr Clodeweck voudrait que vous veniez chanter !

Mab pâlit, il savait chanter devant des amis, des frères et soeurs de village, mais devant tant de monde, tant de belles personnes ... l'émotion le saisit.

Il savait ce que Mgr aimerait, il lui avait murmurer par une fois.

Il respira à fond et se leva, humblement il s'approcha du choeur et s'y jucha. Il salua Monseigneur d'une inclinaison respectueuse et attendit son signal.

Il tremblait en lui mais les mots se pressaient dans sa gorge, son esprit avait déjà laissé la place à l'esprit du chant.
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Arzur.

Arzur et Eleonor entrèrent ensemble dans l'édifice, juste à la suite de la procession qui venait de terminer. Le visage de la princesse étrangère était tourné vers les vitraux et lustres qui ornaient la primatiale, elle semblait émerveillée. Arzur sourit en la voyant puis chuchota :

- L'office va bientôt commencer. L'homme qui est là-bas, devant l'autel, est monseigneur Clodeweck, frère de mon défunt père. Il est l'un des plus importants hommes de religion de notre pays.

Beaucoup de monde était déjà là. Arzur conduisit la jeune fille à la place qui lui était réservée en tant que prince, et la fit assoir à cet endroit. Il chuchota à nouveau pour lui expliquer leur placement :

- Vous êtes mon invitée, et de statut égal au mien. Pour cette raison vous serez donc à mon côté lors de l'office, même si vous n'avez point encore été reconnue par les institutions bretonnes. Peut-être verrons-nous quelques personnes de ma connaissance aujourd'hui, à qui je pourrai vous présenter. Cela sera un pas de plus vous vous vers l'officialisation de votre titre en Bretagne.

Sa main tint celle de son invitée le temps qu'elle s'asseye, puis il prit place à son tour tandis que résonnaient dans la primatiale les premières paroles de l'officiant.
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Arzur.

Au matin même, Arzur avait reçu un billet que son jeune page lui avait porté dès son arrivée. Son invitée, la princesse Eleonor, souhaitait qu'il l'accompagne en la primatiale pour assister à l'office. Arzur pensait se rendre à une messe de village plus discrète, mais il était conscient qu'il était important pour la jeune femme en exil d'apprendre à connaître des personnes de leur condition. Alors, abandonnant sa préférence personnelle, qui tendait vers les messes plus intimistes et moins clinquantes, il se fit vêtir de beaux atours et se prépara à se rendre à la primatiale.

C'est donc paré comme il se devait que le jeune prince de Bretagne fit son apparition sur le parvis, accompagné de son jeune page. Il descendit de cheval à bonne distance de l'édifice religieux, confia les montures à Lorenzo, puis se dirigea vers l'entrée même de la primatiale. Eleonor se tenait là, droite et belle comme toujours, avec son air qui semblait osciller entre la conscience de sa puissance et la crainte de l'inconnu. Arzur s'inclina.

- Le bon jour, votre Altesse.

Relevant la tête, il lui sourit, lui offrant son bras en guise de soutien et d'assurance. Il se rendait compte qu'elle n'avait peut-être jamais encore assisté à un grand office, et qu'elle ne savait probablement pas exactement comment elle devait agir.
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Godeffroy

Godefroy marchait d'un pas pressé. Il était très en retard mais des affaires l'a retardé plus qu'il ne l'aurait voulu. Enfin la cathédrale était devant lui. Malheureusement les portes étaient déjà refermées.
Il poussa délicatement l'une d'elles et dans un léger grincement elle s'ouvrit. Il entra tout timide et un peu honteux de tant de retard. Quelques regards se tournèrent vers lui suite aux grincements le rendant encore plus mal à l'aise.

Pour sa première messe Bretonne il s'en souviendrait... Mais n'est-il pas dans la maison du seigneur. Il saura comprendre son retard et ne lui en tiendra pas trop acte.

Il lève les yeux et admire l'architecture. Tant de beauté, il est ébahi. Il se faufile discrètement sur les côtés et trouve une place d’où il peut contempler toute la splendeur de la cathédrale tout en étant attentif à la messe.
Dans la foule il reconnaît bon nombre de Rohannais dans sa marraine Dame feuille. Il lui avait promis d'être présent, certes il a du retard mais sa promesse est tenue.
Après la messe il irat voir tous ses connaissances mais pour l'heure, Il vide sa tête de toutes ses pensées, boit les paroles dîtes, il est en communion et se sent apaisé..
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Eleonor.1ere

Notre petite princesse exilée ne manquerait l'office pour rien au monde, quelques heures auparavant elle avait reçu sa toilette, s'était faite habiller et coiffer. Un billet fut expédié au prince Arzur pour l'inviter à lui tenir compagnie et de la guider dans se monde encore obscure qu'est la terre de Bretagne, obscur en us et coutumes mais chaleureux et avenant.

Avant de partir, elle saisie son bréviaire et son rosaire, héritage précieux de feue sa mère, et entreprit à pied le chemin entre son Hostel et la Primatiale.

Consciente de sa condition et la difficulté pour le plus humbles de vivre voire de survivre, la princesse avait préparé quelques bourses d'écus qu'elle faisait distribuer.

Elle resta un instant sur le parvis dans l'attente du prince Arzur.

Mab_kasia

Mab était vivement impressionné par la foule qui se pressait pour venir rendre hommage à Mgr Clodeweck et rendre grâce au Tout Puissant qui guidait ses pas comme les nôtres.

Il comprenait la démarche druidique de la pleine acceptation du Dieu Aristotélicien, la pastorale qu'il suivait en le couvent Lescurien suivant les Lumières du Père Henriques lui en offrait l'étendue. Le Père lui proposait une licence en théologie ce qu'il accepta vivement intéressé par l'immensité de cette foy.

Les Nobles qui venaient en le lieu lui paraissaient, pour une fois, nobles ... Il est loin le temps où la noblesse fut remise en chemin, il est loin le temps où l'honneur et l'éthique menaient la barque humaine de ceux qui devaient tenir les rênes.

De très belles femmes, des hommes d'honneur.

Une belle assistance. Et pour ceux qu'il connaissait plus intimement, il savait leur grandeur qui donnait le sang de cette Terre Sainte, de la Bretagne sans âge.
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Verhena

Verhena, la jeune diaconesse de Vannes était entrée au début de la procession au milieu des diacres et diaconesses.
C’était la première fois qu’elle participait à une cérémonie en primatial, c’est avec fierté qu’elle suivait les plus âgés afin de ne pas commettre d’impair.
Elle prit place dans le chœur du coté opposé aux curés, attendant patiemment le début de la cérémonie.
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Antares07

Sur le rappel à l'orde de Feuille, Antares se rend compte qu'il n'a pas encore rempli se s devoirs envers l'église... Il se rend donc à la cathédrale et se plaça près de sesq amis de Rohan pour ne rien rater de la cérémonie...

Hugo.

Le Prélat était aussi de la cérémonie.
Bien entendu il était de la procession, il était juste avant le Primat.
Prenant sa place, l'Archevêque regardait un peu dans la foule qui était présent.
Il sourit en voyant Missanges, puis comme convenu avec le Primat il allait débuter la cérémonie.

Demat chers frères et sœurs de Bretagne !

Nous voila aujourd'hui dans la Primatiale pour une office qui va être célébré par notre Primat, Son Eminence Clodeweck !

Ainsi comme vous le savez, nous débuterons cette officie en demandant pardon pour tout nos péchés !

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen.

Puis souriant, l'Archevêque regagna sa place, le Primat allait maintenant faire son homélie.
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Verty

C’est aidée de sa cane que la cardinal de Montfort, suivait la procession.
Petits pas par petits pas, elle avança jusqu’au siège réservé aux prélats.

Même si l’allée lui avait semblé plus longue que d’habitude, elle était ravie.
Elle était arrivée en Bretagne portée sur un siège et sans l’usage de ses jambes.
Elle pouvait aujourd’hui remarcher même si c’était lentement.

S’étend baignée les jambes lors du Tro Breizh, cela lui avait été bénéfique.
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Anastriana

La duchesse du rohannais délaisse l'office donné habituellement à Rohan, qu'elle suit lorsqu'elle se trouve au village, pour suivre celui donné en primatiale ce dimanche.

Avançant dans l'allée, dans une robe un peu trop lourde pour la chaleur extérieure, elle apprécie comme il se doit la fraicheur du bâtiment. Elle prend place au rang de la haute noblesse, et fait quelques signes de la main, aux connaissances présentes, Miss notamment, sa fidèle vassale, beaucoup de rohannais en général, dont la pétillante Hermine, et Pépita la grande rigolote. Clode et Verty bien sûr, son oncle et sa tante, et Hugo. Une bien belle assemblée, bien qu'au final, elle se demande si elle ne suit pas l'office rohannais... Tant ils sont nombreux!

Puis elle écoute Hugo avec attention, dans le recueillement.
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Mael30

Mael aperçu ses ami(e)s Mab Pepita Feuille Missanges,Mylena et hermine et les gratifia d'un franc sourire et d'un petit hochement de tête.Il chercha silhouette familière de sa Fillote mais ne la vit point.
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Clodeweck

[Procession]

Les clercs de Bretagne arrivaient en procession, les enfants de chœurs, puis les diacres & diaconesses, suivaient avec leur aubes rouges et chasubles brodées les cérémoniaire, les séminaristes, les clercs notables, professeurs du séminaires, chanoines, procureurs, greffiers..etc.
En queue de cortège les curés, dont la charge était de loin supérieure puisqu'en charge des paroisses et des âmes.
Enfin les prélats, vicaires, évêques, et pour finir les cardinaux.

La procession gagna le parvis et la grande porte ayant été ouverte, elle entra dans la primatiale de façon fort bien réglée. Remontant l'allée centrale jusqu'aux marches du chœur où là, chacun pris sa place. Qui dans le chœur, qui dans les stalles qui sous les dais.

Puis vint le silence..
Silence durant lequel on entendait les bruits de bancs, de chaises que l'on bouscule sans le vouloir, froissements de robes, éternuements, raclements de gorges, chuchotements mal cachés, aboiement de quelques chiens au loin, bruits de la vie qui ne s'arrêtait pas, bruits de l’attente des fidèles.
D'un signe de la main le cérémoniaire fit assoir la foule.
La partie de celle-ci qui le pouvait, nobles et notables, les gens du peuples se tenant debout au font de l'édifice dépourvu de bancs.

L'office en lui même allait débuter.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Mylena_di_mancini

Les azures glaciales de la brunette restaient fixé droit devant , voyait elle quelques chose . Elle seule le savait , mais au fur et a mesure que la cathédrale se remplissait elle hochais la tête respectueusement pour saluer les entrants . Beaucoup d entre eux habitaient Rohan et venaient aussi se recueillir . La flamboyante avait fait son entrée au bras de son homme . Mab qu elle respectais énormément , un des premier a l avoir accueillis . Un homme peu bavard et énigmatique aux yeux de la tempétueuse Lombarde . A son bras la précieuse pépite de Rohan aussi pétillante que l étais ses cheveux . Le grain de folie de la ville .
Plus loin Feuillle la sage , parfois décalée une sorte de Princedusud au féminin et Mylèna l appréciais beaucoup . Et bien d autres qu elle entrevis sans vraiment les voir plongé dans ses prières les yeux grand ouvert .
La Bretagne étais un monde a part , le berceau d une civilisation hors du commun .
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Hermine.

Oh punaise de punaise, en retard ! Je suis en retard !!! Poussez vous !!! Je suis en retard !!! En retard !!!!
Tel le lapin dans Alice aux pays des merveilles, Hermine courait dans les rues, à la recherche de la cathédrale.
Le matin même Feuilllle lui avait parlé d'une dernière messe à laquelle elle aimerait convier ses amis. Conciliante, aimant faire plaisir, la brunette aux yeux océan avait promis à la flamboyante de venir assister à cet ultime office malgré le fait qu'elle croyait plutôt à un Grand Horloger qui aurait tout planifié, heure par heure, minute par minute pour chacun d'entre nous, plutôt qu'en un Très Haut créateur, tout puissant.

Quand enfin elle pénétra dans la grande bâtisse, elle ne chercha pas à se faire remarquer et s'installa sur le premier bac venu, reprenant son souffle, épongeant la sueur perlant sur ses tempes et tenta de se concentrer sur l'orateur.

Missanges

Les cloches résonnaient encore lorsque mes pas franchirent l’entrée de l édifice saint.
Une investiture ?
Un mariage ?
Rien de tout cela simplement une messe pour les Bretons.

Tournant ma tête de gauche à droite je vis de nombreux Rohannais un sourire à feuilllle, un clin d’œil à Mab et Pépita. Un autre sourire à Kévin et Mael un autre pour Mylena et mes yeux se posèrent sur l’amie très chère qui faisait résonner sa voix sous les voûtes saintes.

Je pris place à ses côtés lui faisant une grosse bise, comment tu vas belle dame de Rohan

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Mab_kasia

Mab regardait l'architecture prodigieuse du lieu ... tant de foi, tant de rêves et de savoir-faire, un travail de maître au service d'un amour de Dieu.

Des mouvements dans la salle le tirèrent peu à peu de sa méditation.

Il vit Feuilllle apparaître, grandiose dans cet espace, un mot lui venait à l'esprit ... divine .... il la salua dans son esprit avec tout le respect et l'amitié qu'il éprouvait pour elle.

Il vit Mylena, la fière italienne qui toujours lui amenait le sourire sur les lèvres. Il l'appréciait cette belle avec son homme un peu sombre

Mael était là, l'arrivée de son ami fut très agréable. L'évènement serait beau, il était bon qu'il en soit.

Il sentit Pepita ... Pepita troublée peut être, fébrile sans doute, animée par ses démons intérieurs. Il sourit à son amour et lui caressa le visage d'une touche emplie de douceur et d'une affection si démesurée.
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Clodeweck

OFFICE en PRIMATIALE de BRETAGNE.

Le primat de Bretagne avait annoncé un office en primatiale de Bretagne ce dimanche.

Le père Courtin vint donc ouvrir les portes de la primatiale.

Puis il gagna sa place et attendit que l'édifice se remplisse, il savait que les prélats devaient venir en fin de matinée et commencer l'office. On ne lui avait pas dit dans quel ordre, mais "on" ne lui disait jamais rien.
Courtin patienta donc.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Kevin_mc_conan

Kevin salua les personnes déjà présentes puis alla s'assoir pour entendre la messe
(il aurait dut quitter son armure pour aller à la messe mais il se dit qu'il était un peu tard pour y penser)
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scio me nihil scire - Οἶδα οὐκ εἰδώς. Socrate

Mab_kasia

Mab prit Pepita par le bras en entendant les cloches retentirent dans l'air pur de la ville.

Il savait Clodeweck, cet homme auquel il reconnaissait moult qualités, à l'office du jour. Il s'était promis de s'y rendre.

Viens mon amour, je vais te faire voir quelque chose de grand.

Ils partirent et gagnèrent rapidement les lieux. Toujours sa main unie à elle, ils s'avancèrent.

Entrant dans le lieu saint, il détacha sa main non sans apposer sur sa peau la marque si brûlante d'un baiser d'amour.

Il s'inclina et s'avança, il repéra deux sièges, discret par l'angle lequel permettait cependant une vue complète. Il s'y rendit suivi de Pepita
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Feuilllle

Son des Dames de Bronze alertant la ville de la Grand-messe...

Elle relève la tête, elle est justement sur la Place de la mairie, elle n'a que quelques pas pour aller sur le Parvis.
Ce qu'elle fait.

Portes grandes ouvertes...

Elle entre, bizarrement tendue, dans le Narthex : cela fait longtemps qu'elle n'a suivi un office dans une des Demeures Du Très-Haut.
Elle prie souvent cependant.
Elle avance.

Elle voit un Père, qu'elle ne connait pas, (petite inclination de tête lorsqu'elle passe devant lui, ce doit être un genre de bedeau? ) et va s'installer non loin d'une petite chapelle attenante, car elle aime être concentrée et tranquille dans ces cas là, et les Fidèles ou Autres personnes vont plutôt s'installer de chaque côtés de la Nef.

D'ici elle peut admirer le magnifique Maitre-Autel...

Les Objets du Culte luisent doucement et la Croix Aristotélicienne resplendit.
Sa nappe finement brodée et tissée de scènes religieuses, toutes en fils d'ors de diverses nuances et en soies grèges et écrues.
Un large liséré rouge relève tout de même l'ensemble du décor de nappe, en soulignant certains profils architecturaux, car le décor damassé en possède en filigrane.

C'est un travail subtil et superbe qui insuffle à l'ensemble du Chœur une haute idée de la spiritualité.

Non loin de là, un pupitre ouvragé porte le Livre des Vertus.
Il est ouvert déjà, mais nul ne peut voir pour quel Texte Saint il est préparé.

... La pénombre de la Cathédrale est rafraichissante...
Le calme, malgré quelques chuchotis maitrisés, est conventionnel et respectueux.

Les vitraux peignent des tâches de couleurs sur les dalles lisses du sol par un jeu de reflets bien connu des Bâtisseurs, qui savent utiliser tout ce qui existe pour conférer à leurs créations un maximum de détails enjoliveurs ou stimulateurs de la Foi.

Les cierges auréolés de la flamme de l'espoir pour certains, de celle de la Foi pour d'autres, ne vacillent même pas : pas un souffle de vent ne pénètre dans cette Grande Demeure Du Très-Haut.

L'odeur spéciale aux Offices est présente : vestiges de fumées d'encens, cire d'abeille dont les sièges ont été enduits et bien astiqués, et odeur des bougies qui se consument.

Un grand bouquet de fleurs de saison a été déposé au pied de l'Autel.

Elle s'installe, puis se concentre en attendant les autres Fidèles, Croyants, ou simples participants..
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Mael30

En retard encore en retard!maudite chaleur qui l'avait empêcher de dormir une partie de la nuit.Mael pénétra aussi silencieusement que possible dans la cathédrale bondée se signa en mettant genou a terre et prit place à la fin sur la gauche.
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Mylena_di_mancini

Très rarement elle entre dans un lieu de culte , par pudeur ou tous simplement parce que prier pour elle n est pas sont point fort . Peu être aussi que pour prier aux yeux de la Lombarde il n y a pas besoin d édifice . Prier le ciel simplement ..

Mais les lieux de cultes c est aussi pour Mylèna un endroit ou règne la paix . Et c est ce don elle avait besoin en ce jour . De retrouver la paix en elle pour que l enfant a venir arrive aussi sereinement que possible . Les tensions de ses derniers jours avaient eu raison d elle a plusieurs reprise , mais elle c étais bien garder de montrer quoique se soit . Ne voulant pas inquièter son époux que la naissance rendait nerveux .

Elle ne connaissait pas les prières mais a sa manière elle priais le trés haut .
Elle lui rendrais grace et lui demanderais de protéger son tous petit . Elle lui demanderais aussi de bénir tous les habitats de Rohan qui les avaient accueillis elle et son époux . De veiller sur cette ville ou de nombreuses âmes vivaient en accord parfait . Elle prierait pour Marcello celui qu elle aime par dessus tous , mais aussi pour Maria qui avait disparue et qui lui manquais terriblement .

Alors elle prend place discrètement et s imprègne de cette ambiance toute particulière . Elle se souviens de ses longues discutions avec son ami Prindusud et sourit . C est lui le premier qui avait su la faire venir prier et aujourd hui elle l en remerciais .
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Pepita

La tornade rousse était arrivée avec Mab. Ils rentrèrent tous les deux silencieusement et allèrent vers un coin en retrait où la vue malgré tout était complète. Elle vit Feuille, Myl, et aperçut Mael arrivait en retard...
Elle regarda autour d'elle et fut émerveillée par cette architecture si impressionnante et empreinte de solennité. Les colonnes fines et élancées et la lumière qui pénétrait par la myriade de vitraux colorés donnaient l'impression d'être dans une forêt ensoleillé : le Paradis en somme...

Elle s'assit sur la chaise à côté de celle de Mab et commença à se recueillir. Elle ferma les yeux et tenta de ne penser à rien pour s’imprégner totalement des paroles à venir...Mais les petites Pepita dans sa tête piaillaient toujours autant, et elle n'arrivait pas à trouver le calme nécessaire pour être sereine et tranquille, faut dire qu'elle ne l'était jamais, ce n'était pas dans la personnalité de la roussette.
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Maeve

Je suis la cérémonie, hagarde, l'esprit voyageant je ne sais où.
Tout se passe très vite ; de l'eau, un cierge, des paroles, beaucoup de paroles.

Je me reconcentre pour la suite, la suite et la fin.

Tu reçois ce jours ton médaillon de fidèle, tu dois le porter et en être fier car il est le symbole de ton appartenance à notre grande famille.
En Bretagne comme ailleurs, tout le monde saura le reconnaître !

J'hoche la tête, ne sachant trop s'il fallait dire "Merci" ou non. Je me contente de sourire, ça conviendra.
Je me penche légèrement pour recevoir le médaillon autour du cou.

Sois la bienvenue, Maeve dans la grande famille Aristotélicienne !
- Merci, Monseigneur.

Cette fois, c'est sorti tout seul.
Je tripote le fameux signe distinctif d'une main, et me retourne près de mes proches. Lastree, d'abord, bien évidemment, que je remercie d'un sourire... Puis sers dans mes bras. C'est mon jour, tant pis pour l'image d'émotive que cela donnera -pour le nombre de personnes présentes, vous me direz... Il n'y a pas grand risque.

Merci d'être là.

Je me tourne ensuite vers l'autre, lui qui est là, toujours, sans exception, infaillible aimant. Toute crispation, tout stress disparait soudain ; c'est fini, rien ne nous sépare plus. Idiote appréhension que celle qui m'occupait ; évidemment que j'allai réussir à me faire baptiser, ce n'était pas bien difficile, mais... Sait-on jamais ? Et si Mère s'y était opposée ?
Elle n'est pas venue. Trop occupée, sans doute ; je sais fort bien que ce n'est pas un signe de mécontentement, cela elle me l'aurait fait savoir. De l'indifférence, alors ?
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Elanor_

Elle avait récité le credo avec l'enfant, articulant ses phrases pour que cette dernière puisse y lire les paroles sur ses lèvres, au besoin. Mais Maeve s'en était sorti avec les honneurs, n'hésitant pas plus que sa voix ne tremblait.

Chimera, qui était en retraite, aurait été fière de voir sa grande fille faire preuve d'autant de sang froid et de maîtrise, elle en tout cas, elle l'était et c'est avec bonheur qu'elle la serra contre elle en réponse à ses embrassades.

"Je ne suis pas là aussi souvent que je le devrais ... ce fut un plaisir et une fierté pour moi d'avoir pu être là en ce jour si particulier."

Après avoir remercié le prélat, elle porta ses iris gris vers le beau jeune homme qui accaparrait le regard de sa filleule:

"Et si tu me présentais?"
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En deuil ... Lastree or not Lastree, that's the question

Inao_juan

Le rat avait tout écouté de lui, se rappelant son propre baptême qui était, il faut le dire, pas si loin que ça malgré son grand âge... Il lui avait fallu mûrir longuement sur ce sujet avant de prendre cette décision.
Il lui avait fallu une bonne excuse pour passer le pas aussi !
Donc il écouta de loin, restant très discret, craignant de voir Chimera pointer le bout de son nez.
Crainte qui ne dura pas, car la cérémonie toucha à sa fin et il ne l'avait pas vue.
Tout comme lui cela ce passait en tout petit comité.

C'était la fin, il fallait maintenant féliciter la jeune femme, la jeune duchesse.
S'approchant doucement, un petit signe de tête amical au Trégors, son jeune capitaine.
Puis se présentant devant Maeve, il s'inclina doucement pour lui présenter toutes ses félicitations.

- Une bien belle et rapide cérémonie jeune Duchesse, il ne vous reste plus que la plus belle cérémonie qui existe... Je pense que vous et le trégor devez êtres des plus pressé.

Puis un petit signe de tête pour s’éclipser et la laisser avec ses amis.
Le temps pour lui de retourner s'occuper de ses affaires.
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Camille.

Citation:

Démission de Camille. du poste de Rectrice du Séminaire Archidiocésain de Tours.

Nous, Camille, Sous Secrétaire Apostolique de Paris, Nonce Apostolique en Bretagne, Heuristique de l'office de Saint Théodule, Vicaire Diocésain de Rennes, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,

Démissionnons de La Charge de Rectrice du Séminaire Archidiocésain de Tours.

Un remplaçant devra rapidement continuer l’œuvre d'enseignement dans la continuité et la Foy Aristotélicienne.

Que Le Très-Haut l'accompagne dans sa tâche !

Ad perpetuam rei memoriam,

Fait sur les routes de Breizh, le 14 Aout de l'an de grâce MCDLX.

Citation:

Démission de Camille. du poste de Procureur de l'Officialité Episcopale de Bretagne

Nous, Camille, Sous Secrétaire Apostolique de Paris, Nonce Apostolique en Bretagne, Heuristique de l'office de Saint Théodule, Vicaire Diocésain de Rennes, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,

Démissionnons de La Charge de Procureur de l'Officialité Episcopale de Bretagne pour des raisons de santé nous forçant à réduire nos charges.

Ad perpetuam rei memoriam,

Fait sur les routes de Breizh, le 15 Aout de l'an de grâce MCDLX.

Citation:

Démission de Camille. du poste de Vicaire diocésain de l’archevêché de Rennes

Nous, Camille, Sous Secrétaire Apostolique de Paris, Nonce Apostolique en Bretagne, Heuristique de l'office de Saint Théodule, Aumonier de la Vidamie de Bretagne, devant le Très-Haut et sous le regard d'Aristote,

Démissionnons de La Charge de Vicaire diocésain de l’archevêché de Rennes pour des raisons de santé nous forçant à réduire nos charges.

Ad perpetuam rei memoriam,

Fait à Roazhon, le 17 Aout de l'an de grâce MCDLX.

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A Anakin

Elanor_

"Je n'ai jamais cesser de penser à toi, tu sais, et j..."

Coup d'œil de la sage jeune fille vers le prélat ... c'est l'heure déjà et elles n'étaient pas sur un banc dans le parc du château de Wened ... Il leur fallait prendre place maintenant. Alors la vannetaise serra la main un peu plus fort, s'apprêtant à prendre place parmi l'assemblée quand Maeve la retint ...

"Et l'évêque t'a trouvé sur le registre ; aussi, si tu es toujours d'accord..."

Les prunelles grises s'élargirent pour se fixer sur l'homme d'église puis sur sa filleule ... bien sur qu'elle était d'accord!
Elle offrit un sourire qui se voulait rassurant à la jeune fille puis relâcha la main:

"Tu peux compter sur moi"

Voilà des mots qui l'engageaient, elle ne faillirait pas ...
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En deuil ... Lastree or not Lastree, that's the question

Hugo.

Le Prélat se lève, la cérémonie début donc.
Un baptême, il en avait l'habitude, combien en avait-il baptisé, beaucoup, il devrait compter un jour !
Arrivant devant Maeve il commence alors.

Demat mes amis !
Nous voila réunis ce jour pour le baptême de Maeve !
Après une pastorale qui a été très bien effectué, nous arrivons donc au sacrement.
Le baptême marque donc l'entrée dans la famille Aristotélicienne !
Il fait partie de l'un des 3 sacrements que l'on reçoit avec le Mariage et les Funérailles.
Le baptême est aussi un engagement à vivre selon les préceptes du dogme !
Nous allons donc commencer par demander pardon.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Je vais te poser 6 questions, tu devras y répondre positivement pour recevoir le Baptême.

Maeve, Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?

Maeve, Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ?

Maeve, Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

Crois tu en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ?

Crois tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Crois tu en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?
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Maeve

Tu peux compter sur moi.

Sourire en retour. Je le savais, je l'ai toujours su.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Mince-c'est-quoi-la-suite-déjà ?

Je murmure des paroles abstraites pour moi-même, faisant semblant de dire avec foi les bonnes paroles. Personne n'y verra rien, c'est sûr ! Enfin je crois ? Ah mais je sais la fin ! Insistons dessus :

... le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Je relève la tête, un sourire de bienveillante pieuse aux lèvres.
J'apprendrai cette demande de pardon plus tard, hein, on a toute la vie comme on dit.

Oui, je rejette le péché.
Oui, je rejette ce qui conduit le mal.
Oui, je rejette celui qui est l'auteur du péché.

Oui, je crois en Aristote, Christos, les prophètes, les saints et l'amitié Aristotélicienne.
Oui, je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.
Oui, je crois en la vertu, en la Sainte Eglise Aristotélicienne et en la Vie éternelle.

Ah, ça c'était quand même moins compliqué.
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Amblard

A son signe Gwenaël s'avance.
Après tout, il faut aussi qu'il se montre un peu quand même.
Sans un mot il s'installe finalement et écoute le début de la cérémonie.
L’Évêque demande a réciter une prière avec lui.

Ce que Naêl fait péniblement. Mais il faut bien le faire.
Même faire semblant.

Et la cérémonie continue et Gwenaël attend, regardant sa belle répondre aux questions du religieux.
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Hugo.

Sourire du prélat, la jeune fille semblait heureuse de recevoir le baptême, il l'était aussi !

Nous allons réciter le crédo maintenant.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Puis il fit un signe à un Diacre de lui apporter le récipient contenant l'eau baptismale.
Le présentant devant l'Archevêque, il prit le soin de faire tomber quelques gouttes sur la tête de Maeve.
Des fois il se plaisait à tremper la tête du baptisé, mais pour la jeune fille ça n'était pas nécessaire.
On apporta ensuite un cierge qu'il allume et qu'il tend à la jeune Maeve.

Maeve ! ce cierge représente la lumière qui va désormais te guider sur le chemin de la foy qui te permettra d'accéder au paradis !

Puis d'un léger signe de tête, on lui amena la médaille sur un coussin.
La prenant, il la montra à Maeve tout en disant.

Tu reçois ce jours ton médaillon de fidèle, tu dois le porter et en être fier car il est le symbole de ton appartenance à notre grande famille.
En Bretagne comme ailleurs, tout le monde saura le reconnaître !

Puis il le mit autour de son cou avant de reprendre.

Sois la bienvenue, Maeve dans la grande famille Aristotélicienne !

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Bodh

Le noir à coté du roux.
L'ombre, et le feu.
Le silence avec les mots.
Heureusement qu'il y avait Tualenn pour apprendre le monde à Morwenna ; heureusement... Ainsi, Morwenna apprit le baptême ce jour-là, n'en ayant pas encore saisi la complexe signification. Plein de questions viendraient plus tard, quand elle irait toquer à la porte de la chambre de sa soeur, et qu'elle trouverait les mots pour son point d'interrogation.

Dans la famille Kerdraon, je demande l'une des filles.
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Madeline

L'Unique Zag entra en la Primatiale pour prier.

A genoux à même les dalles, elle se consacra au Très Haut à mi-voix

Eternel, entends mes mots.
Préserve ma famille
Préserve les Kerouac.
Préserve mon amour pour mon époux Nagirrok
Préserve ma tendresse infinie pour nos jeunes enfants

Et délivre-nous du mal

Elle répéta une centaine de fois sa prière, seule, en ce lieu calme où l'on sait que les liens du mariage sont sacrés et qu'une union-passion, ça ne se roule pas comme une crêpe éphémère.
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Missanges

Je suis content de te voir grande sœur.

Je suis content de te voir p’tit frère tu es tout en beauté. Je suis sûre que tu vas capter tous les regards de Tualenn.

Ayant pris place je récitais le credo comme demandé, attendant la future baptisée

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.

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Tadeus94

Puis après que tout le monde l'eut réciter.

Futur baptisé approcher ainsi que votre parrain et ou marraine.

Nous devons être sur, que l'engagement du baptême n'est point une obligation et qu'on vous force pas, vous le comprenez?

Si vous l'avez compris dites oui j'ai compris.

Tadeus écouta l'assemblée puis se rapprocha de l'autel.

Maintenant réciter après moi, ensuite vos parrains et marraine réciteront après.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

Mon enfant je t'invite toujours à répéter après moi.

Crois tu en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ?

Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Crois tu en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?
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Margot.mlw

Elle a suivi, machinalement, le début de la cérémonie.
Se souvient-elle de son baptème? Elle revoit Hugo, Gs, Edmond aussi... Elle revoit Lallie, et l'absence de sa mère, aussi... Et Patience, avec son bon sourire...
Les mots du Credo ont passé ses lèvres, murmurés seulement.
Elle est là mais sa tête est ailleurs.
Elle bouge, mais son corps reste immobile.
La cérémonie se déroule, et Margot, elle, cherche la respiration d'un autre.
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Margot Strandhögg.

En mode Tamago jusqu'à nouvel ordre.

Aigneas

A la demande de Tadeus, Pelotine s'avance.
Son regard se pose dans celui de Tualenn, pour lui faire comprendre, que quoiqu'il arrive, elle serait là, elle lui en faisait la promesse, elle serait près d'elle a chaque moment, joyeux ou non, de sa vie de femme.

Tu peux avancer oh ma petite, oui, viens, je serais toujours la, près de toi.

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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Missanges

Je sentis sa main glisser de la mienne et son regard alla vers cette femme, SA femme, qui mettait le genou au sol priant sans doute les démons du mal de s’éloigner de son mari.
Mes iris fixèrent les yeux de cet homme qui me disait son mariage fini depuis longtemps et mon regard alla vers sa femme qui me disait la même chose auparavant en taverne de Vannes. Et je les avais cru…

En fait ils s’aimaient encore et sûrement pour toujours sans doute.
Un Zig ne peut aller sans son Zag !
Ils avaient été happés dans une monotonie, dans une vie de travail et ils en avaient oublié l’essentiel celui de faire vivre leur amour.
Mais tant qu’il y a de la vie il y a de l’espoir et sans aucun doute leurs nuits seraient aussi douces que leurs jours maintenant.

Je lui souris et je compris que sa place était auprès d’elle et non auprès de moi. De toute façon nous n’étions pas fait l’un pour l’autre il était trop exubérant et moi moins excessive.

J’avais été un amusement, une souris dans les pattes d'un chat...Un tourbillon frais qui avait permis de les faire se retrouver.

Je sortis de la primatiale…Sur le parvis de l’église une fine pluie tombait régulièrement. Levant la tête je reçus les gouttes en plein visage, finalement la pluie avait du bon dans certains jours…
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Tualenn

La jeune demoiselle se présenta enfin à l'entrée de la primatiale. Elle aimait faire attendre son monde. Après tout elle avait du attendre plus d'un an pour avoir cette cérémonie.

La voici donc dans une de ses plus belles robes.

Petit sourire à son popa, petit sourire à tous ses invités et là voici donc présente devant l'autel à réciter avec tout le monde :

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Elle prit la main de sa marraine Pelotine, la main de son parrain Oban, et s'avanca dès que Tadeus le cureton l'appela.

Elle hocha la tête à toutes ses questions en meme temps qu'elle répondait :

Oui j'ai compris

Je rejette le péché
Je rejette ce qui conduit au Mal
Je rejette ce que l'on nomme pas qui est l'auteur du péché
Je crois en Aristote, en Christos, les prophètes, les saints et l'amitié Aristotélicienne
Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre
Je crois en la Sainte Eglise Aristotélicienne et en la vie éternelle.
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Aigneas

La main dans la sienne, elle récite après elle.
C'est qu'elle commence a connaitre toute les tournures, toute les prières a fréquenter les églises de la sorte.
Tualenn semble posée, ce jour pourtant tant attendu ne l'angoisse pas, et bien au contraire, elle semble plus préparée qu'autre chose.

C'est sereine alors que la marraine sourit et savoure l'instant.

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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Maeve

[Après le baptême de Tualenn]

C'est ouvert.
Personne ?

J'entre doucement, discrètement comme pour prendre l'évêque en flagrant délit de présence dans sa propre maison. Pas de faste : tout est sobre, comme prévu. Mon baptême ne fera pas d'ombre à ma propre union. Et puis, nombre de décorations pour si peu de monde à venir... L'intimité de cette célébration, grand débat en mon for intérieur.
Les gens verront-ils une intimité voulue ?
Ou se rendront-ils compte que mes proches se comptent sur les doigts d'une main ?

[Edit : A considérer comme étant après le post de Tadeus, bien entendu.]
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Tadeus94

Tadeus se rapprocha du bénitier et fit signe à la baptisée de le rejoindre.

Puis se retourna vers Tualenn.

Nous allons maintenant t'accueillir dans la Famille Aristotélicienne.

Le Prélat baigna le front de Tualenn dans l'eau bénite.

Tadeus alluma alors un cierge, signe de l’entrée dans la famille aristotélicienne.

Il te faut maintenant vous montrer digne du sacrement que tu as reçu. Car tu va devoir montrer à tous le miracle de la vraie Foy, la lumière que tu as reçue. Tu le comprends?

Tadeus passa le médaillon, signe d'appartenance à l'aristotélicisme autour du coup de Tualenn.

Félicitation à toi, ton baptême est a présent terminé !

Garde aussi très bien ce certificat de baptême.

Tadeus donna le parchemin à la baptisée.

Citation:

d'ar Sadorn 9 a viz Mezheven 1460,

Nous, Tadeus de Montfort-Vendôme, Evêque de Nantes, Secrétaire Apostolique de France, Grand Officier de l'Ordre de Sainte Kyrène,

Reconnaissons en ce 9eme jour du mois de Juin de l'an de grâce 1460, avoir procédé au baptême de Dame Tualenn de Kerdraon , résidant à Vannes.

Accompagné de sont Parrain Messire Oban du verger d'avalon et de sa Marraine Dame Pelotine Salaun de Kerkenv, Dame de Concoret.

Nous lui souhaitons une bonne continuation au sein de la Famille Aristotélicienne.

Fait à Rennes,
Tadeus de Montfort-Vendôme,
Eveque de Nantes

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Inao_juan

Le rat avait reçus une invitation plus que surprenant...
En effet la jeune, mais presque femme, Maeve, fille de Chimera, l'avait invité à son baptême. Il ne s'attendait à tout en recevant une telle missive, savait elle pour lui et sa mère ? Les derniers rebondissements ?
M'enfin une occasion de croiser la duchesse, une occasion de revoir une jeune ancienne PP avec qui il avait aimé travailler.

Il s'était bien habillé, sans trop en faire, et avait pris la direction de la Primatial.
Il était le premier ? Diantre... Mis à part Maeve qui se trouvait déjà la, et l'évêque occupé à tout mettre en place, personne des invités n'étaient encore présent.
C'est ce faisant discret que le rat entra, gratifiant Maeve d'un petit signe de tête amical, ne sachant jamais quoi dire dans ce genre de moment, ni quoi dire à cette jeune fille. C'est que leurs première rencontre avait été assez explosive, et mise à part dans le travail, ils avaient jamais eu l'occasion de vraiment faire connaissance.

Et d'un rat dans un coin, attendant le début de la cérémonie !
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Amblard

Et a Naël de faire son entrée.
Aurait-il pu oublier ou ne pas se rendre a cet évènement ? Jamais.
Il voulait voir de ses yeux ce moment la, ou une fois Maeve baptisé, plus rien ne pourra s'opposer a leur union.
Car oui, une fois fait, personne ne pourra empêcher Gwenaël d'épouser enfin sa Princesse.

Maeve de Dénéré Malines, est la, un rat aussi.
Mais il n'y a qu'elle qui soit importante ce jour.

Et pour marquer cela, pas de grand vetement, pas de signe extérieur de richesse abondante.
Bref, Gwenaël est Duc, ça se voit, mais elle, elle est la plus belle chose et la plus importante.
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Hugo.

Le Prélat venait d'arriver dans la Primatiale.
Aujourd'hui allait avoir lieu le baptême de la jeune Maeve qu'il appréciait.
Dans sa tenue habituelle, aube, chape, étole, mitre, crosse, pallium, sabot en bois de chêne de Canihuel, rembourré par de la laine du Pays de Corlay acheté à la foire aux bestiaux de Quintin.
Arrivant, le Prélat s'incline devant l'autel, exécute un parfait demi tour droite.
Devant les fidèles qu'il salue, il s'installe dans le siège épiscopale et fait signe d'aller sonner les cloches.

BONG, BONG, BONG.
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Elanor_

La missive l'avait prise au dépourvu tout autant qu'elle l'avait ravie.

Cela faisait des années, lui semblait-il, qu'elle n'avait revu l'enfant que Chimera avait bien voulu lui confier, en partie, en faisant d'elle sa filleule. Depuis ce jour, c'était toujours avec beaucoup de fierté qu'elle avait vu évoluer la fillette qui demain serait faite femme en liant son âme et son destin à un homme- dont soit dit en passant, elle ne savait rien, pas même le nom!- même si elle n'avait pu veiller sur elle que de loin.

Ne sachant toujours pas si elle allait pouvoir accéder à la demande de la jeune fille, elle était venue, sobrement vêtue mais avec soin ... marraine elle l'était quoi qu'il en soit devant Aristote et Nature, et que cela soit reconnu ou non par l'église importait peu au coeur libre qu'elle était.

Elle s'approcha de Maeve et lui pris la main avec douceur, n'osant la serrer contre son coeur encore, ne sachant si cet élan d'affection serait apprécié.

"Demat jeune fille, cela faisait bien longtemps que je ne t'avais vue ..."
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En deuil ... Lastree or not Lastree, that's the question

Maeve

Je réponds au hochement de tête de Niark par un signe de la main -certains diraient "par un coucou". Je suis contente de le voir, ça fait longtemps tiens ; il faut dire que je ne mets plus guère les pieds à Cholet... Lui non plus ? Ca, je n'en sais rien, laissez-moi dans ma douce ignorance.

Naël est là, évidemment. Je lui souris, et me sens soudain plus décontractée ; l'objet, le but ultime derrière ce baptême est là. C'est lui.
Je fais signe aux deux hommes de s'approcher. Badauds et fidèles rempliront le fond ; déjà qu'il n'y a guère d'invités, si en plus ils se cachent parmi la foule...

BONG BONG BONG !

Hugo lance la machine : c'est parti. Je m'avance vers le premier rang pour, cela va de soi, ne rien manquer de la cérémonie, quand je sens qu'on me touche la main. Je sursaute et me tourne, sourcils froncés ; ce n'est pas Naël, mon Duc est un peu plus loin, alors qui oser...

Oh ! L'agacement s'enfuit, laissant sa place à un soulagement et une joie sincères.
Demat jeune fille, cela faisait bien longtemps que je ne t'avais vue ...
- Trop longtemps, il me fallait y remédier. Je n'ai jamais cesser de penser à toi, tu sais, et j... Coup d'oeil vers le prélat, ce n'est peut-être pas le moment de papoter, aussi beaux que soient les mots à prononcer. Et l'évêque t'a trouvé sur le registre ; aussi, si tu es toujours d'accord... Yeux qui pétillent : "Puis-je toujours compter sur toi, comme je l'ai cru toutes ces années ?"
J'avance vers le prime rang tout en discutant à voix basse. Je cherche à croiser les yeux de Naël, Lastree près de moi. Je vais enfin pouvoir te la présenter, mon ami.
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Tadeus94

Tadeus salua tout le monde.

Puis remonta pour allée derrière l'autel.

Bienvenu mes fils et mes filles ce jour dans la maison du Très Haut. Nous sommes réunis ce jour pour accueillir un enfant perdu dans la famille du Très Haut.

Tadeus sourit.

Je suis sur que vous tous fidèle du Très Haut vous vous souvenez de ce jour comme si cela était hier, un jour de fête et de joie où vos amie, votre compagnon ou votre futur compagnon ainsi que votre famille se tenait à vos côtés. Gardez à l'esprit que cela est pareil aujourd'hui où nous sommes tous là comme des frères et sœurs dans l'adversité, les joies ou les peines.

Tadeus regarda l'assemblée.

Récitons la prière du pardon.

Je confesse à Dieu tout puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes amis,
Parce que j'ai beaucoup péché,
En pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes amis,
De prier le Créateur pour moi.
Que le Seigneur nous accorde le pardon,
L'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.
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Missanges

L’invitation avait été envoyée depuis quelques jours et précieusement mise en évidence afin de ne pas oublier ce jour. Une invitation était déjà une démarche importante pour la cérémonie qu’elle annonçait, pour les personnes qu’elles conviait.

Je fus très touchée par cette invitation, cette Tutu comme nous l’appelions familièrement sans rien devant seulement Tutu !! J’aimais beaucoup le tempérament de cette jeune femme..Ha non pas dire jeune… Je reprends de cette femme !!

Main dans la main, afin d’attendre l’heure de cette cérémonie nous avions promené dans les ruelles de la ville, déambulant sans but précis se délectant seulement du plaisir de parcourir ensemble un jour de plus …Ses yeux bleus croisaient parfois les miens, une taquinerie fusait et mon rire raisonnait.

L’église se dévoila lentement et nous posâmes en même temps nos pas sur la première marche. Sa main poussa le lourd battant de la porte m’invitant à pénétrer et j’entrai dans l’église. Je vis immédiatement mon frère et je vins vers lui en saluant au passage Pelotine et les autres personnes présentes. Après avoir embrassé mon frère,
-Tiern je te présente Nagirrok.
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Margot.mlw

En retard? Si peu, à peine, jamais...
Les cloches laissaient vibrer leur dernier cri que Margot se présentait sur le parvis. Elle avait eu fort à faire depuis le matin, en fait, rien d'autre que répondre à son courrier, mais celui ci s'accumulait bizarrement tous les matins devant sa porte. Patience finissait par lui tendre les parchemins pliés à l'identique avec un sourire compréhensif.

Bref, donc la blonde a terminé sa correspondance épistolaire, du moins pour le matin, et elle arrive limite en courant de l'hôtel qui l'a hébergé pour la nuit. Les mèches sont disciplinées avec un simple lien doré, qui se termine par une goutte en verre qui tombe sur le front. La robe couleur azur, au presque sage décolleté carré, bruisse à chaque pas.
Elle se faufile par les portes encore ouvertes, saluant tout le monde d'un signe de tête et d'un sourire, étant en mauvaise situation pour "taper la discut" et s'exclamer au milieu de l'assemblée silencieuse.

N'empêche qu'elle aura remarqué son co-vassal présent et accompagné d'une rousse amie. Dommage, si elle avait su qu'il viendrait, elle aurait accentué le décolleté, baromètre de son Nagi en terme d'importance de cérémonie. Un clin d'oeil dans leur direction, heureusement que Pelotine l'avait prévenue, ça évite les gaffes et les bafouillages de mauvais aloi.
Un sourire pour Titi, un autre pour Oban qui ne change pas, signe de tête à l'intention de Tadeus, sûr que le cousin lui reprochera son retard, tant pis.
Encore un sourire à Imp, un autre à Pelotine lorsqu'elle se retourne depuis sa place, lui indiquant d'un signe de tête où se placer. C'est à dire juste derrière elle, et à côté du garde en grande tenue un peu bruyante. Certes il a fière allure, mais déjà qu'il fait une tête de plus que tout le monde, il semble encore plus impressionnant. Un léger signe de tête pour le saluer, et elle s'abîme dans la contemplation des vitraux, l'air absorbé, alors qu'elle se souvient en fait d'une phrase de l'une des missives reçues la veille.
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Margot Strandhögg.

En mode Tamago jusqu'à nouvel ordre.

Tiernvael.de.kerdren

Un Kerdren en appelle souvent un autre.
Si bien, que lorsque sa rousse de sœur entra, il le sut.
Il le savait comme s'il avait lui-même rédigé les invitations.
En effet, il n'était plus à sa première surprise : celle où il avait découvert qu'elle parlait entre elle, même lorsqu’il n'était pas là.
C'est bizarre la sensation de sentir qu'on pourrait parler de soi alors qu’on n’est pas là.
Un mélange de curiosité et de fierté de savoir que son nom est prononcé.

Mais le p'tit n'avait pas oublié les autres sourires de la cérémonie.
Pel tout d'abord, celle qui perdait souvent à la kermesse, et celle qui était suivie par un colosse qui lui, ne lui avait pas fait de sourire.
En même temps, un sourire carnassier dans cet accoutrement aurait été encore le seul acceptable, mais ce n'était pas ce dont le petit aux collants vert raffolait.
Ceux de Margot aussi étaient biens, comme ceux de Pel, en fait.

Sa sœur donc.
Celle à qui il faisait en ce moment la bise.
Il hocha vivement la tête en sa direction et dit à voix basse, tout souriant de la voir.

Vi, je le connais. On s'est rencontré déjà en taverne.
Je suis content de te voir grande sœur.

Il leur fit un sourire à eux deux mais à mesure que le silence s'imposait, ses pensées se tournaient tout doucement vers celle pour qui il était venu.
Celle à qui ce jour était dédié.
Celle qui devait être de toute beauté.

Ladra

La délégation vannetaise continuait à faire son entrée. De plus en plus en retard. Dans la famille Ap Maëlweg voici le tonton. Toujours autant à l'aise en public, le jeune homme fit une entrée qu'il espérait la plus discrète possible. A côté de Thraune, avait dit Pelotine. Aisé. Thraune est comme un phare dans la nuit. Sa haute taille en fait un homme assez facile à repérer dans la foule.

Aussi se glissa-t-il parmi la foule vers le garde du corps de sa fiancée, non loin duquel, d'ailleurs, il la retrouva, accompagnée de la Consule. Il les salue tous d'un signe de la tête contrit, de celle qui dit "désolé pour le retard..."
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Nagirrok

Toujours la vie triomphe, toujours le mouvement reprend.
Le néant est un non-sens, le chaos n'est qu'un début. La vie est immortelle, seule la mort est passagère.

Et très mauvaise passagère en plus....

Contrairement à la passagère du corsaire Breton en cette belle journée, dont Nagi ne pouvait détourner les yeux.

La chevelure plus rousse que Brocéliande un jour de Samhain, les yeux plus verts que les flots qui assaillent Fréhel un jour de printemps, les hanches plus démentes que l'Aber Wrac'h un jour de gros coefficient de septembre, la sublime Missanges - gardienne de la mémoire Bretonne et étendard de la culture armoricaine - faisait son entrée dans la primatiale qui aussitôt prit une autre résonnance.

Nagirrok lui ouvrit la porte et pénétra dans les lieux en lui tenant la main.
Dans les lieux de la cathédrale, évidemment, qui célébraient ce jour un baptême Ô combien important.
Coup d'oeil à la Bourg-Blanc aux pieds nus, qui avait rangé le baromètre au placard....ben quoi alors, tout fout le camp !!!!

La vicomtesse des Forges et le baron de Molène, main dans la main, s'approchèrent des invités et Miss entraîna Nagi vers une tête qu'il reconnut pour l'avoir croisée en taverne à Vannes.

-Tiern je te présente Nagirrok.

Le corsaire salua le jeune homme d'un bref mouvement de tête.
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Impcaesar

Impcaesar arriva pour la cérémonie de la "petite" Tualenn. Pour une fois il était à l'heure. Il resta tout de même discret comme de coutume et alla s’asseoir sur un banc de la primatiale, attendre le début de la cérémonie.

[Je pense fort à toi LJD Tualenn, dans ce moment difficile]

Aigneas

Journée exceptionnelle pour un être qui l'était tout autant.
Pelotine avait été terriblement touchée par la demande de la petite rouquine, devenir sa marraine était un honneur.
Bien que Pelotine était déjà par deux fois marraine, chaque baptême était différent.

Celui d'Izéa avait été un scandale, Clodeweck ayant décidé de célébrer la messe en pleins milieu de la cérémonie.
Niark tout s'était passé dans le plus beau des respects, la journée c'était même terminée en taverne avec Camille et Grand Sage, le parrain.

Comment allait se dérouler celui de l'héritière Kerdraon-Poudouvre ?

Pelotine,savait combien ce jour était attendu par sa future filleule et elle avait pressé Tadeus a officier, permettant ainsi de réaliser le souhait de la jeune fille, au plus vite.

Élégante, la croque avait opté pour une tenue sobre malgré tout, pas de décolleté comme prévu avec Margot, seule ses joues furent pincées afin de les colorer d'un rose discret.
Un regard fut lancé a Imp et Titi déjà présents, pour ensuite se placer la ou elle se devait d'être.

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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Belgarion.

Vêtu de son armure de plates complète, le colosse restait dans l'ombre de sa Maîtresse. Jamais loin pour que rien n'échappe à sa vigilance, il affichait un air neutre, bien qu'un bref sourire vint parfois éclairer son visage au teint mat. Lissant distraitement les plis de sa cape, il s'assit non loin de sa Dame, à la place qu'elle lui avait attribué.

Il n'oubliait toutefois pas qu'aujourd'hui, l'on célébrait un baptême. Il n'était que peu réceptif à ce genre de cérémonies, mais les françois comme les bretons semblaient y attacher une certaine importance. Lui qui était maure n'avait jamais rien eut à célébrer et personne n'aurait eu l'idée incongrue de lui demander de se faire baptiser... Ce serait une première.

Le colosse hochait brièvement la tête pour saluer ceux qu'il connaissait, et adressa un léger sourire à sa Dame et à Margot auprès de laquelle il était censé s'asseoir, non loin de Pelotine.
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Tadeus94

Un grand jour, oui ce jour était un grand jour.

Tadeus avait fait préparé la Primatiale est elle était prête pour acceullir les sacrements d'aujourd'hui.

Il avait eu quelques problémes ces derniers temps et il avait fait demandé un plus grand nombre de Garde Episcopaux, qui avait pour consigne de chasser tout pertubateur qu'importe son rang.

Il entra dans l'édifice sacré par une porte de côté, s’agenouilla devant l’autel et se signa. Il pria, et remercia longuement le Très Haut. Lorsque ses prières furent terminé, il se leva et demanda que l'on sonne les cloches afin d'appeler les fidèles à la messe et à la prière. Alors que les cloches donnaient, il alla allumer toutes les bougies et les cierges de pour accueillir les premiers fidèles.

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cloches

Puis il alla attendre sur le parvis.
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Tualenn

(Je suis désolée mais vu ce qui vient de se passer aujourd'hui en Afghanistan, mon régiment vient de perdre des soldats et pour ma part des amis. Je ne pourrai donc pas poster ce RP pour aujourd'hui. Avec toutes mes excuses. LJD TUALENN)
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Tadeus94

(pas de soucis et ces même amplement compréhensible. Sache que ce rp t'attend dés que tu sera prête au vue de la mauvaise nouvelle qui nous est parvenu ce matin)
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Oban

( je suis vraiment désolé pour ce qui c'st passé ce matin et suis encore plus peiné de savoir que c'était des proches...., suis de tout coeur avec toi...ljd Oban)

Tiernvael.de.kerdren

Le petit mot était affiché de manière qu'on ne pouvait pas le louper dans sa petite chambre de Gwened.
Chaque jour, il se surprenait à le lire, et le relire, encore, comme pour trouver un autre sens à ce billet.
Mais il savait que s'il avait été invité, c'est qu'il comptait beaucoup pour elle, et c’était là tout le sens du message.
Et le Très-Haut savait que c'était réciproque, ô combien réciproque !
D'ailleurs c'était sans doute pour cela que le mot était gravé dans son cœur.

C'était donc aujourd'hui le jour de la petite Renarde de Breizh, qui avait su se montrer patiente, enfin pas toujours mais vu que c'était son baptême, on le lui accorda quand même.
Pour Tiernvaël, cela ne signifiait qu'un moment important dans la vie de sa rousse, même s'il ne comprenait pas trop pourquoi.
Insouciance quand tu nous tiens ...
Et il ne manquerait pour rien au monde l'assurance de la voir avec de magnifiques atours, plus belle qu'elle ne l'était déjà.

Voilà qu'il pensait encore à elle.
Il secoua la tête pour que ces pensées sortent enfin de lui, et se mit à s'habiller avec ses habits les plus beaux, les plus mieux même !
Il se surprit à penser qu'elle le méritait, mais il continua, perdant un temps interminable à choisir un collants verts entre mille.
Pour des amateurs, ils se ressemblaient tous, peut-être quelques nuances de vert différentes de ci de là, ou un motif divers, une coupe changeante pour les plus avertis.
Pour Tiernvaël, c'était autre chose : ils avaient une histoire.
C'était la clef de voute de sa tenue d'apparat et il ne pouvait certainement pas la gâcher par un choix trop hâtif.
Finalement, il choisit un frère jumeau de celui qui avait déjà servi pour le bal berrichon.

Le p'tit Kerdren s'assit sur son lit, l'énigmatique collant vert dans les mains.
Il se rappelait de ce moment, de la tenue qui avait fait de l'enfant terrible, une jeune femme aux allures de dame, de princesse, avec laquelle il avait eu la chance de danser ...
Peut-être serait-elle encore plus charmante aujourd'hui se dit-il en achevant de se vêtir.
En effet, il ne lui restait plus qu'à enfiler une tunique aux couleurs de la jeunesse, brodée d'un léger fil d'or à l'encolure, qui s'accordait avec le vert de ses collants, une ceinture marron et des bottes.
Fin prêt, il ne lui restait qu'à se rendre à la primatiale.

Quelques temps plus tard donc, il entra dans le lieu saint parmi les premiers.
Il avança jusqu'à un banc d'où il pouvait être sûr de bien voir devant, et il s'assit attendant paisiblement le début de la cérémonie.
Le jeune breton ne manqua pas de saluer d'un signe de tête l’ecclésiastique qui officiait ce grand jour.
Ce grand jour, pour son amie de toujours.

(C'est avec toute la compréhension dont je suis capable, et la tristesse que m'apporte cette nouvelle, que j'écris ces mots juste pour dire que nous saurons nous montrer patients par égard pour une amie.
Je vous souhaite un bon courage pour surmonter cette épreuve.
Soyez forte et dans le cas contraire, nous sommes tous avec vous !)

Cassius, incarné par Camille.

posté à la demande de ljd Cassius

Le Montfort s' avança à son tour, et s'exprima face à Gavril, son filleul.

C'est avec fierté que j'ai accepté de devenir ton parrain devant le Très Haut, je serais donc présent pour t'accompagner sur les chemins de notre religion et de notre foi. Je ne dérogerais à ma parole j'en fais le serment.

Ces quelques mots avancés, le Comte reprend sa place.

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Camille.

Puis Camille prit des cierges sur l’autel et vint les allumer à la flamme du cierge Pascal. Elle apporta la lumière sur le chemin de Foi des jeunes baptisés.

Soyez un exemple à travers vos vies elles-mêmes, soyez proches des Autres, écoutez leurs préoccupations, offrez-leur votre encouragement en chaque moment de difficulté et nourrissez la flamme de leur amour pour Christos et leur engagement envers Dieu. Par ce chemin, vous gagnerez votre place auprès de Lui au sein du Paradis. Mais si vous suivez les tentations du Sans Nom alors vous vous perdrez dans les Enfers Lunaires.

Afin de matérialiser ce passage par le baptême, recevez cette médaille , signe de votre engagement et votre Foi. Qu’il représente votre appartenance à la Famille Aristotélicienne. Allez maintenant, et soyez fier d’être Son Enfant.

AMEN

J aimerais maintenant vous invitez à partager le pain et le vin pour la communion, acte essentiel d'une messe qui nous rapprochera et nous fera partager des valeurs d’amitié et de respect mutuel.

Des que la communion fut terminée Camille revint en avant de l’assemblée pour leur indiquer que la messe était terminée.

Camille fit signe alors à chacun de se lever pour venir féliciter les nouvaux Enfants du Très Haut, entrés en ce jour dans la Maison du Seigneur et leur apporta elle aussi l'accolade aristotélicienne.
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A Anakin

Camille.

Citation:

En ce 5 juin de l'an de grâce 1460,

Nous, Monseigneur Camille d'Anclair Mariemont, Sous Secrétaire Apostolique de Paris, Prononce Apostolique en Bretagne, Heuristique de l'office de Saint Théodule, Rectrice du séminaire Saint Louis, Vicaire Diocésain de Rennes et Abbesse de Rennes.

Reconnaissons en le 23ème jour du mois de mai de l'an de grâce 1460, avoir procédé au baptême de Nenapaf, résidant à Fougère.

Accompagnée de son Parrain Anakin41.

Nous lui souhaitons une bonne continuation au sein de la Famille Aristotélicienne.

Fait à Rennes,
Monseigneur Camille d'Anclair Mariemont

Citation:

En ce 5 juin de l'an de grâce 1460,

Nous, Monseigneur Camille d'Anclair Mariemont, Sous Secrétaire Apostolique de Paris, Prononce Apostolique en Bretagne, Heuristique de l'office de Saint Théodule, Rectrice du séminaire Saint Louis, Vicaire Diocésain de Rennes et Abbesse de Rennes.

Reconnaissons en le 23ème jour du mois de mai de l'an de grâce 1460, avoir procédé au baptême de Gavril, résidant à Fougère.

Accompagnée de son Parrain Cassius.

Nous lui souhaitons une bonne continuation au sein de la Famille Aristotélicienne.

Fait à Rennes,
Monseigneur Camille d'Anclair Mariemont

Citation:

En ce 5 juin de l'an de grâce 1460,

Nous, Monseigneur Camille d'Anclair Mariemont, Sous Secrétaire Apostolique de Paris, Prononce Apostolique en Bretagne, Heuristique de l'office de Saint Théodule, Rectrice du séminaire Saint Louis, Vicaire Diocésain de Rennes et Abbesse de Rennes.

Reconnaissons en le 23ème jour du mois de mai de l'an de grâce 1460, avoir procédé au baptême de Serkhann, résidant à Fougère.

Accompagnée de sa Marraine Xhena.

Nous lui souhaitons une bonne continuation au sein de la Famille Aristotélicienne.

Fait à Rennes,
Monseigneur Camille d'Anclair Mariemont

_________________

A Anakin

Xhena

Xhena écouta Any et le laissa rejoindre sa place
Camille lui fit signe elle la regarda et acquis-sa d'un sourire en se dirigeant vers Serkman

Elle se mit devant lui souriante et lui dit

Aujourd'hui et un grand jour pour toi mais aussi pour moi!!

Quand tu ma fait ta demande pour être ta Marraine tu ne peut pas savoir la joie que j'ai ressentie au fond de mon cœur,tu compte beaucoup pour moi

Xhena prit une profonde inspiration

J'ai été élevée par ma marraine Nirina dans la foie dés ma plus tendre enfance,sache que je serais toujours la pour toi dans les bons et les mauvais jours ou que je sois je veillerais a se que tu ne t'éloigne pas du chemin du très haut et que je te surveillerais de loin afin de guider tes pas

Xhena prit Serk dans ces bras et lui déposa un bisou sur la joue et lui murmura à l'oreille

Si tu fait un pas de travers je viens te botter les fesses

Xhena lui passa un médaillon autour du cou et se retira discrètement

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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Camille.

Camille acquiesça quand les trois futurs baptisés eurent terminé leur serment. Elle se tourna alors vers leurs parrains et marraines et en souriant les invita à s'avancer.

Il est temps d'écouter votre parrain ou votre marraine exprimer leur engagement auprès de vous. Vous que Nena, Gavril et Serkhann ont choisi comme guides sur le chemin inattendu de sa vie, venez exprimer votre désir de le seconder.
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A Anakin

Anakin41

Anakin fit un petit signe de la tête à Camille, montrant ainsi son respect, puis s’approcha doucement, et dans un sourire, il prit les mains de Nena.

Ma Nena,
je promets de veiller sur toi et de te guider sur la voie de la foi
Si tu en sors je serais là pour te remettre dans le droit chemin.
Je suis ton ami, comme un frere, un pere et c'est avec un grand honneur qu'aujourd'hui, je deviens ton parrain.
Je t'aime très fort ma Nena.

Anakin posa un baiser sur la joue de la jeune femme, puis s'écarta un peu pour laisser la place.
_________________

Nenapaf

passe la dernière et rejoint le baptistère. regarde ses amis et récite ensuite:

Je reconnais en dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la conaisssance de Dieu, et je jure de lui rester fidéle ainssi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon ame en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

regarde ses amis et son parrain et leur adresse un sourire heureuse que toutes les personnes les plus importantes de sa vie soit là. écoute Camille

Cassius

Le Comte, placé derrière son filleul récita le crédo à son tour d'une voix à peine perceptible.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

Amene.

Ceci fait, il laissa continuer Camille qui leur exposa un extrait sur la valeur du sacrement.
_________________

Comté de Kervegon

Anakin41

Anakin, non loin de Nena, fit comme Cassius et récita le crédo.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

Amene.

Il écouta ensuite la suite de la cérémonie en silence.
_________________

Serkhann

serkhann continuer d'écouter attentivement camille les mots ainsi que les phrases que disait camille était profond il savait qu'une fois baptisé il se devait de respecté les valeurs de ce sacrements il s’avança donc prés du baptistère puis récité son allégeance a la suite de gavril dont il fit un léger sourire par la même occasion

Je reconnais en dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la conaisssance de Dieu, et je jure de lui rester fidéle ainssi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon ame en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.
_________________

Xhena

Xhena écouta son filleul et sourit fière d'être sa Marraine elle serait toujours la près de lui pour lui montrer le chemin du très haut

Récite tout bas en même temps que lui les paroles Aristotéliciennes

Je reconnais en dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la conaisssance de Dieu, et je jure de lui rester fidéle ainssi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon ame en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

_________________

Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Camille.

Camille sourit avec douceur pour rassurer les trois jeunes gens et poursuivit.

Nena, Serkhann et Gavril, rejoignez moi auprès du Baptistère et songeons tous ensemble au message que véhicule les textes que voici.

Elle poursuivit donc la cérémonie en récitant le sermon du baptême.

Citation:

"L'amitié est ce qu'il y a de plus nécessaire pour vivre. Car sans amis, personne ne choisirait de vivre, eut-il tous les autres biens. Et dans la pauvreté comme dans toute autre infortune, les hommes pensent que les amis sont l'unique refuge. L'amitié d'ailleurs est un secours aux jeunes gens pour les préserver de l'erreur ; aux vieillards, pour leur assurer des soins et suppléer à leur manque d'activité dû à la faiblesse ; à ceux enfin qui sont dans la fleur de l'âge, pour les inciter aux nobles actions, car on est alors plus capable à la fois de penser et d'agir"

Ce baptême est pour vous, le premier pas qui vous mènera vers le Paradis. Mais il vous faudra encore suivre par vous-même ce long chemin vers la perfection par la prière et en mettant en oeuvre chaque jour cette amitié envers vos frères et sœurs. Car telle est la Parole de Dieu transmise par Posuys d’Alexandrie :

Citation:

Le baptême permet à la vertu de racheter le péché, permet à l’amour de vaincre l’acédie. Un vertueux qui n’est pas baptisé ne se verra pas effacer ses fautes, car Je n’ai pas béni son entrée dans la communauté de Mes fidèles. Mais ne crois pas que le fait d’être baptisé t’autorise à pécher sans vergogne. Ce sacrement n’est que le moyen de vivre dans la vertu. Mais tous ceux qui n’ont pas été baptisés, qu’ils soient enfants ou adultes, si ils n’ont absolument jamais péché, pourront de même accéder au Paradis.” (La fin des temps V: Les questions)

En espérant que ce court extrait vous aura bien fait comprendre à tous ici présents la valeur de ce sacrement, mais aussi le fait que c’est l’ensemble de vos actes, au cours de votre vie qui entrera en ligne de compte le jour où vous serez face à notre Créateur.

Camille déposa le Missel où elle avait marqué les textes lus en ce jour et se concentra sur les participants à l'office avec ce doux sourire qui la caractérisait.

Nous sommes réunis ensemble aujourd’hui pour le premier grand acte de foi de nos amis. Par ce geste, ils entrent ce jour dans la grande communauté des fidèles et acceptent la Lumière dans leur Ame par l’acceptation de leur Foi. Ce chemin qu’ils entament avec nous en ce jour, est le premier pas sur le chemin de purification illustré dans le Livre des Vertus. Réjouissons nous tous ensemble de leur décision consciente et réfléchie qu’ils ont su éprouver tout au long de leur préparation et qui les a libéré de la vision purement matérielle du monde : pour accéder dès ce jour au monde des Idées. Que cet acte soit le premier d’un chemin juste et choisi pour tendre vers une vie dans l’Amour de Dieu et des Autres qui leur ouvrira les portes du Paradis Solaire.

Pour montrer votre entrée dans la Maison de Dieu, je vous propose d’exprimer votre allégeance à l'Eglise Aristotélicienne

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A Anakin

Gavril

Gavril écouta serk a sa suite puis a l'apelle de Camille, la rejoignit auprès du baptistère et l'écouta avec attention.. Il écouta chaque mot, chaque syllabe, comprenant le sens profond, les simboles représentés, puis a l'invitation de camille de réciter son allégence, Gavril s'impressa:

Je reconnais en dieu le moteur du monde,
la pensée suprême et la cause efficiente et final du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans
la conaisssance de Dieu, et je jure de lui rester fidéle ainssi
qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté pour le salut
de mon ame en vue de ma résurrection près de Dieu
dans la contemplation éternelle de sa beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé
et serviteur de Dieu tout puissant.

Une foix le serment récité, il attendit que ses amies fasse de même pour poursuivre la cérémonie
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Nenapaf

vit son parrain arriver, lui sauta dans les bras et lui fit un gros bisous

Je crois que tu n'allais pas venir dis donc... ça va toi?? bon aller assis toi là, y'a pleins de monde que je connais pas et je suis pas à l'aise. dis, et Blanche, elle vient pas???

lui fait une petite place, salue les nouveaux arrivant avec respect.

A la demande de Camille se lève et prend le missel et récite:

Citation:

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

pense bon je crois que je m'en suis bien tirée, attendons la suite.
fait un grand sourire à Camille, ça y est ça avait commencé

Gavril

Gavril aceuillit anakin avec un grand sourire, et lui serra aussi la main chaleuresement. il fesait un peu partit de la famille, même beaucoup! Il l'écouta et répondit avec ses camarades.

Tendu, mais prêt, faut se lancer dans le grand bain comme on dit.

Gavril affichait toujours son grand sourire, puis vint le général, Gavril l'acceuillit tout sourire en l'écoutant atentivement et en inclinant la tête a son arrivé, parain ou pas, c'était quand même son supérieur et noble de surcroit. Il lui répondit aussi:

Demat mon général, pas de soucis, je vous comprend tout a fait.

Gavril souria, se faire désirer, bonne idée, il prenait note mentalement si un jour il arrivait au niveau du général, c'était pas pour demain en tout cas. Et sa marchait quand il voyait dame Camille lui parlait. Il se mit en position et écouta ou plutot but les paroles de mon seigneur Camille. Puis a la suite de nena, se leve et prend a son tour la parole.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

Il récitat ces mots en tentent en même temps de comprendre le sens profond des phrases qui s'enchainaient. Il souria alors a son tour en éspérant avoir bien fait puis attendit la suite.
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Xhena

Xhena regarda tour à tour sa soeur Nena,Serk son filleul et son chéri,elle était heureuse pour eux il allait rejoindre la grande Famille de Dieu.

Elle soupira tout bas en pensant à sa marraine Nirina qui lui manquée

elle récita le crédo ces paroles combien de foi les a telle entendu il et vrai que sa marraine la élevée dans la foi depuis sa plus tendre enfance

Xhena regarda Camille lui rappelant par ces gestes et ces paroles celle de sa marraine et sourie.....
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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Serkhann

serkhann écouter attentivement les paroles de camille il se tenait la prés de sa marraine ainsi que de néna qui allez être plus tard sa futur femme ils vit entrer le parrain de gavril sir cassius puis anakin le parrain de néna il alla leurs sérré la main respectueusement en souriant

serkhann se disait qu'il y avait des personnes qu'il allait avoir le plaisir de discuté avec eux tranquillement après la cérémonie devant un verre mais le moment n'était point encore arriver il se tourna vers camille puis récita le crédo tenant la main de sa fiancée

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'aprés avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotelicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

AMEN!

puis serkhan sourit a sa marraine puis a sa fiancée et attendis la suite de la cérémonie plus la cérémonie avancé plus il essaya de se décontracté chose qui n'était pas facile lui qui n'avait pas l'habitude d'aller dans des lieux de prière et d’être au premier rang a faire partit des personnes concernées par une cérémonie
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Anakin41

Pas vraiment en avance, mais pas vraiment en retard non plus, Anakin avait rejoint la troupe à la primatiale.

Il salua Gavril et Serkhann d'une franche poignée de main, puis posa une bise sur la joue de son amie Xhena.
Il se tourna vers Nena, pour finir, lui claquant une grosse bise sur la joue.

Bonjour à vous tous. Dit il un sourire aux lèvres.
Désolé, je suis un peu en retard, j'ai été retenu par mes devoirs.

Comment allez-vous ? Pret pour la... Enfin les cérémonies ?

Il salua ensuite les personnes présentes d'un signe de tête souligné d'un sourire.
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Serkhann

serkhann lisez les chansons avec sa fiancée essayant de les traduire en francais ce qui n'était pas simple

il regarda les personnes entrées dans la primatial il s'avanca vers eux et les salua uns par uns et se présenta a eux avec politesse accompagner d'un grand et beau sourire

il ne les connaissait pas mais était heureux de voir des personnes venue pour cet événements c'était des personnes de l'hermine qui connaissait pas mais était venue particulièrement pour voir gavril et xhéna mais il se devait d'étre acceuillant et chaleureux il pris l'allée et alla voir camille

bonjour camille je vois que l’autel est joliement décorée pour l’événement je tiens a vous remercier personnellement d'avoir acceptée de nous baptiser c'est trés important pour nous

serkhann lui fit un sourire puis alla patienter prés de sa fiancée le début de la cérémonie
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Cassius

Depuis le décès de son parent, le Comte fuyait les cérémonies, depuis même plus longtemps à l'avouer, mais ce jour un de ses hommes rejoignait le cercle très fermé des fidèles aristotélicien et ce dernier lui avait fait demande d'être son parrain devant le très haut. Un gage d'estime de la part d'un homme que le jeune Comte ne côtoyait que depuis peu.

C'est accompagné d'une partie de sa maisnie que Kervegon fit halte sur le parvis de la Primartiale Rennaise, lieu emblématique qui avait reçu moultes cérémonies, des plus discrètes au plus officielles.

Le Montfort, la démarche altière, monta les marches le menant jusqu'au lieu saint et pénétra les lieux, rapide signe de croix à l'entrée et le voilà maintenant à hauteur de Gavril

Demat Gavril,tu me pardonneras ce léger retard, je n'ai point pour habitude d'être en avance.

Plus silencieusement, presque chuchoté...

J'aime me faire désirer parfois...

Sous un léger sourire, rare ces derniers temps, il salua le reste de l'assemblée qui lui était familié, une bonne partie de la Seconde Dizaine était présente.
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Comté de Kervegon

Camille.

Camille sourit à l'arrivée de Cassius et d'un air malicieux elle vint se planter devant lui, tenant à faire disparaitre cette tristesse voilée dans le regard du Monfort qu'elle appréciait. Elle était ainsi : un baptême était un moment de joie et elle comptait bien donner le ton. D'une révérence toute italienne digne de sa Comedia del'Arte, elle salua le Comte.

Cher Comte, j'allais venir vous chercher moi même d'un peu plus. Ne savez vous point que ce sont les jolies Dames qui se font désirer et non point les charmants Messieurs? Vous pouvez vous vanter d'avoir affolé mon coeur ce qui est bien rare désormais venant des hommes, au désespoir de certains. Allez, maintenant que nous sommes au complet accueillir dans notre grande famille ces trois Enfants du Très Haut.

Le regard est malicieux, l'air mutin. Décidément, la vicaire de Rennes n'a pas de pareil au sein du clergé breton pour savoir rendre la religion facétieuse et pourtant respectueuse. Accueillant chacun, elle les invita à s'installer aux premiers rangs de la Primatiale, le nombre raisonnable de l'assistance évitant de mettre en retrait les uns par rapport aux autres.

Tout le monde devant, pas de cachés dans les ombres des colonnes, on entre sur le Chemin du Très Haut en pleine lumière et fier de nos choix.

Camille dans un premier temps s'approcha des trois futurs baptisés et de leurs parrains marraines. Elle prit sur l'autel six missels qu'elle avait personnellement enluminés ces derniers jours et leur tendit avec un sourire doux et chaleureux.

Il est souvent difficile dans les moments difficiles que vous rencontrerez de se rappeler la Parole du Très Haut. Pourtant elle est souvent de grand secours. Voici de quoi vous aider à vous la rappeler en lisant des passages. Et s'ils ne vous suffisent pas, n'hésitez jamais à venir me voir pour discuter.

Enfin, il était temps de commencer. Quand chacun fut prêt, Camille rejoignit l'autel et se plaçant derrière son pupitre où trônait le Livre des Vertus, elle accueillit chacun dans la Maison du Très Haut.
Frères et sœurs,

Je vous invite tous à vous lever pour accompagner nos amis dans l’Eglise Aristotélicienne et leur montrer notre accueil par la communauté des croyants. Par ce geste, nous les acceptons dans notre famille. Ils ne sont plus seuls dans ce monde, ils deviennent des nôtres, des membres de la grande Famille de Dieu.

Prenons le temps de songer à nos fautes et de demander pardon à Dieu :

Citation:

Par ces mots, nous reconnaissons nos péchés et ouvrons notre cœur, nous exprimons notre croyance en la Foi. Pour les fidèles qui souhaitent aller plus loin et désirent me faire part de leurs doutes et leur repentir, je vous invite à venir à la suite de cette célébration dans le confessionnal afin de purifier votre âme et prendrai le temps de vous guider de mon mieux sur le chemin de la Vertu.

Pour vous accueillir sur ce chemin, vos parrains et marraines ont décidé de vous seconder et pour vous montrer le chemin, nous récitons aujourd’hui notre témoignage de croyance :

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A Anakin

Xhena

Xhena entendit du bruit mais ne se retourna pas

Elle aperçut le général qui s'avança vers Gavril et le salua d'un signe de tête accompagnée d'un sourire, écouta Camille qui s'adresser au général

Citation:

Cher Comte, j'allais venir vous chercher moi même d'un peu plus. Ne savez vous point que ce sont les jolies Dames qui se font désirer et non point les charmants Messieurs? Vous pouvez vous vanter d'avoir affolé mon coeur ce qui est bien rare désormais venant des hommes, au désespoir de certains. Allez, maintenant que nous sommes au complet accueillir dans notre grande famille ces trois Enfants du Très Haut.

Xhena prit le missel que lui tendit Camille et récita avec elle en regardant discrètement son chéri et tourna la tête vers son filleul et sa soeur en souriant

Citation:

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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Xhena

Xhena écouta Camille avec son plus beau sourire

Pour l'instant il n'y à que moi comme marraine,nous attendons le Parrain de ma soeur et le général Cassius pour Gavril j'espère qu'il ne tarderons pas

ne t'inquiète pas Camille je te préviens aussitôt pour que tu puisse commencer la cérémonie....

Xhena se tourna vers Valoche,Harles et Nena et sourit heureuse de les voir présent en ce lieu saint et retourna à sa place auprès de son amour

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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Gavril

Il n'avait pas vu dame camille enfin monseigneur Camilleplus exactement, il alla de ce pas corriger cet erreur:

Demat Camille, je ne vous aviez pas vu,désolé,comment allez vous ?

Puis Gavril acceuillit avec entrain harles,puis lanna,et la capitine! Ilavait la bananecmme on pouvitdire,trés heureux qu'il vienne, sa lui fesait enormément paisir. Harles, son harlinous cmme il aimait le taclercar aprés tout c'était son sergent.. Lanna, l'adorable petite lanna,elleconte enormément pour lui, a chaque foiqu'il lui parle, il est plié! Elle est est adorabe de plus, comme une petite soeur! Et la capitaine, et bien c'était la capitaine, Gavril l'apréciait beaucoup, il parlais souvent de l'hermine,d'ailleurs il allaitbientot devoir lui parler de certaine chosequ'on pouvait fairea la caserne..

Demat a vous trois, vous êtes trés en beauté,merci d'être venue! Je sais pas si vous conaissez nena et serk ici présent, ce sont detréstrésbon amis. Alors comment allezvous en cettebelle journé? J'avoue être un peu stréssé!

Puis il dit tout bas a Xhena

Le général ne va pas tarder,jel'ais fait prevenir.
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Nenapaf

Nena se sent soulager en voyant sa soeur arriver

oufffff j'ai eu peur dis donc... y'a personne à l'horizon...
je t'en parle pas comment je stresse dis donc... en plus mes prières je les connais pas en français alors j'essaie de les trouver dans le livre.

tu crois qu'ils vont arriver Serkhan et Gavril? et puis j'ai pas vu non plus mon parrain,

Je me sens pas bien..

pose sa tête sur son épaule

heureusement que tu es là...

continue à chercher les traces des prières dans le livre en attendant l'arrivée des autre personnes

Xhena

Xhena la prends dans ces bras et la calme doucement en lui murmurant

tu es en avance c'est normal mais Serk et Gavril vont arrivés ne t'inquiète pas et pour les prières tu dit comme tu sait

La rassure comme elle peut la fait s'asseoir et lui prend la main

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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Serkhann

serkhann s'était préparer est avait mis un costume couleur ivoire pour l'un des plus beaux jours de sa vie son baptême il sortit de chez lui et pris le chemin de l'église il arriva devant puis entra par la grande porte il appercut camille et alla la saluer poliment avec distinction puis alla embrasser sa douce qui était entrain de lire

bonjour mon cœur je viens d'arriver je vois que tout le monde n'est pas la je vais patienter avec vous

serkhann alla faire une bise a sa marraine

bonjour xhéna comment va tu?

merci d'etre présente en ce si beau jour je suis trés heureux de te voir et trés fier que tu soit ma marraine

serkhann sourit et s’asseye entre les deux femmes attendant les autres personnes
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Nenapaf

Elle voit arriver Serkhann et fait un grand sourire

ouff tu es là mon coeur. wouahhhhh que t'es beau habillé comme ça...

le regarde les yeux pétillants

bon aller viens m'aider un peu je les connais pas les prières en français, je suis en train de les chercher en attendant que ça commence... tu les connais toi les prières???

surveille la porte pour voir si son parrain arrive.

Gavril

Gavril s'était longtemps demander comment il s'habillerait pour ce grand jour, chose futil, certe.. Mais important quand même. Il avait donc opter pour une tunique blanche simple mais adéquat à son avis pour la cérémonie.
Il avait quitter sa futur femme préfère pour aller à l'hermine pour sa formation et ce qu'il devait faire. Mais maintenant c'était l'heure H, il s'était dirigé donc à grand pas vers la primatial, franchit les portes, ne sachant pas si pas encore baptisé il pouvait signer. Il exécuta une petite manœuvre de demi signe et rejoignit Xhena Nena et Serk..

Coucou vous trois, alors prêt pour le grand jour? J'espère que mon pigeon est bien arrivé pour mon parrain.. En tout cas vous êtes tres en beauté vous trois aujourd'hui..
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Xhena

Xhena sourit en voyant Gavril et Serk

Coucou mon coeur,

tu es en beauté aussi mon chéri cela te va très bien cette tunique blanche!!!

oh Serk je me sens très fière d'être ta marraine tu es magnifique

j'espère que ton parrain ne va pas tardé a venir,nous attendons aussi Any

Je pense que Camille va attendre pour commencer la cérémonie tout le monde doit être la.....

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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Harles

Harles, revêtu de ses plus beaux habits, n'avait pas oublié la cérémonie de son ami Gavril, néanmoins, saluant brièvement tout ce monde, il sourit à tous ainsi qu'à ses deux soldats. Le couple était vraiment resplendissant en ce jour.
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Lya.

Lanna était un peu a la bourre comme toujours ,elle avait enfiler une simple petite robe de printemps de couleur beige et avait attaché ses cheveux en chignon pour l'evenement.Pour rien au monde ,elle aurait raté le bapteme de son meilleur ami..son journal intime comme elle disait.Elle arriva donc a l'eglise et sourit en voyant son amour ,elle se faufila discretement et glissa sa main dans la sienne en la serrant doucement.Elle salua toute le monde et se dit que gavril et xhena étaient en beauté aujourd'hui ,elle n'osait meme pas imaginer le jour de leur mariage .La blonde finirait surment en pleure comme a son habitude,elle sourit a cette pensée et deposa un doux baiser sur les levres d'harles en lui murmurant : coucou toi

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Valoche

Val, en retard, arrive enfin sur les lieux de la céromonie. Elle portait une robe simple et légère.
Elle salue Lanna, Harles et embrasse Xhen et Gavril.

Vous êtes très beaux tous les deux..
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Camille.

Camille souriait en saluant chacun des arrivants. Elle laissait les futurs baptisés accueillir leurs invités et surveillait que les derniers parrains marraines arrivent afin de pouvoir commencer l'office. Elle vint questionner discrètement Xhéna à ce sujet, ne préférant pas affoler les 3 autres inutilement.

Dis moi, sais tu quand les derniers seront là? Peut être pourrais tu me prévenir quand nous sommes au complet? Je commencerai l'office à ce moment là.
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A Anakin

Aigneas

Oui a croire que c'est a moi de le payer n'est ce pas ?

Radine ? oui elle l'était toujours ...
Mais pour cette fois elle ferait l'effort.

Allez ... tous a la taverne.

Une main sur sa besace pleine de piécettes , elle prend les devants , sans avoir oublié de féliciter son filleul avant.

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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Grand_sage

Il accueillit le cierge en hochant la tête en signe d'acceptation.

Et lorsque la cérémonie s'acheva, la lumière à la main, il fit un grand sourire à Pelotine.

- Vi vi c'est toi qui paye! Comment tu as deviné?
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La franchise est une des qualités qui déplait le plus aux esprits médiocres.

Camille.

- Un petit apéritif après le baptême c'est Aristotélicien ça ??

Camille éclata de rire en retirant son étole et sourit à Niark, appuyée sur sa canne. Parler apéro et espérer se débarrasser d'elle, c'était mal parti!

Tout dépend si la curette est invitée à gouter à cet apéro. Histoire de le bénir comme il se doit.
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A Anakin

Camille.

Un deux trois
Trois p'bread chats
Trois vilains petits fripons
L'autre nuit
Sans un bruit
Sont entrés dans ma maison.

Sont allés dans la cuisine
Ont renversé la farine
Et se sont roulés dedans
Et sont ressortis tout blanc.

Un deux trois
Trois p'bread chats
Trois vilains petits fripons
L'autre nuit
Sans un bruit
Sont entrés dans ma maison.

Déguisés en chevaliers
Se battent à grands coups d'épée
Crèvent tous les oreillers
Et appellent les douaniers.

Un deux trois
Trois p'bread chats
Trois vilains petits fripons
L'autre nuit
Sans un bruit
Sont entrés dans ma maison.

Hop les voilà repartis
En un clin d'oeil dans la nuit
Et le dernier qui est sorti
A fait pipi sur le tapis.

Drôle de chansons diraient certains dans une église. Mais Camille prépare les lieux pour les baptêmes en jouant avec Damian qui reprend à tue tête en onomatopées la chanson de sa mère!

Un, deux, toi
toi ti ça!...

Camille rit et ébouriffe son fils, jette un regard alentour, et ravie du résultat, s'en va sonner les cloches.

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A Anakin

Nenapaf

Nena arrive et essaie de se cacher derrière un pilier, prend son courage à deux mains et va s'asseoir devant. Elle regarde à droite, regarde à gauche.Elle aperçoit Camille et lui fait un signe de la main de loin en lui sourit

pitié qu'ils arrivent pitié qu'il arrive.

Elle prend le livre de prière et commence à faire semblant de lire en attendant.

Xhena

Xhena entra dans l'église et se signa

Elle avait revêtu une robe bleu et coiffée sa chevelure blonde en boucles tombant sur ces épaules

Apercevant sa sœur Nena s'approcha d'elle et la bis ouilla

ça va toi pas trop stressée ne t'inquiète pas je suis la près de toi et ton Parrain va

venir il ne manque plus que Serk et Gavril avec son parrain le général Cassius

Xhena fit un signe de la main a Camille et avanca devant l'autel et y déposa un

bouquet de fleur..

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Tu me manque mon grand frère tu sera toujours dans mon coeur.

Aigneas

Suivre , suivre il fallait suivre.
Mais elle allait vite la Camille.
Presque aussi vite que Meiline !
Réciter ? Mais que doit elle réciter ?
Ah oui! on en est deja la , allez allez Pelotine arrête de rêvasser , tu es une croyante tout de même.

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux Hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous monter le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle.

Amen
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Inao_juan

A l'invitation de Camille, le rat la suivi au prêt du Baptistère. Tout en continuant à l'écouter, l'amitié, bien sur l'amitié, pour le rat rien n'était plus important, et même pas les écus...
Il n'avait pas besoin de l'Eglise ou du Très Haut pour savoir cela, pour être touché par cela, mais il fut rassurer, de voir que finalement on lui parlait pas uniquement du Très Haut et des apôtres mais aussi des gens aimé, et des amis.

Finalement c'était un bonne idée ce baptême, même si à l'origine c'était avant tout un passage obligée. Bon pour ce protéger des piques de la belle rousse, il ne dirait rien, gardant pour lui ses impressions et lui faisant croire que c'est un gros bêta de rat insensible au Messages divin.

Acquissent de la tête à chacun des mots de Camille, prêt à prêter serment, prêt à faire allégeance à l'Eglise.
Oui il était prêt.
Un grand chemin il avait parcouru pour en arriver la, mais le voila, prêt à passer le pas.

Ne sachant que faire, il porta la main au coeur, comme au tribunal.

- Je reconnais en Dieu le moteur du monde,
La pensée suprême et la cause efficiente et finale du monde.
Je reconnais l'Eglise Aristotélicienne comme mon guide dans la connaissance de Dieu,
Et je jure de lui rester fidèle ainsi qu'a son autorité, seule représentante sur terre de l'Etre divin.
J'accepte tout cela de ma propre volonté Mine de rien... pour le salut de mon âme en vue de ma résurrection près de Dieu dans la contemplation éternelle de Sa Beauté.
Je désire que mon nom apparaisse comme baptisé et serviteur de Dieu tout puissant.
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Inao_juan

Les mains en croix sur le torse, il ne savait pas pourquoi il faisait ça, mais bon... C'était peut être comme ça qu'il fallait faire, mais il faut bien occuper ses mains, mais c'est pas facile d'occuper ses mains dans un tel moment...
Et la, il s'y attendait, mais bon... Pourquoi l'eau n'était elle pas chaude ? Une bonne eau chaude ça fait du bien, quoi que l'eau froide ça réveil... C'est ça le message ? "Réveil ton esprit" !! Peut être.
Et le voila qui frémit sous l'eau froide, petit sourire crispé en coin, ce jurant de se venger.
Pauvre Camille si elle savait...

Puis elle apporta un cierge à Grand Sage son parrain !! Sa lumière, son guide dans l'obscure chemin.
Puis une médaille à Pelotine, son macabre bijoux.
Diantre comme Camille savait bien choisir les personnes... La sagesse et la beauté réuni.
M'enfin beauté macabre hein, y a que le rat pour trouver ça attirant.

- Je serais un exemple, j'écouterais, j'encouragerais, et je nourrirais l'amour, et sus au Sans Nom !

Amen.

Bon et maintenant c'est l'heure de l'appéro non ?? Bin si bin si, les dires de Grand Sage ne sont pas tombés dans l'oreille d'un sourd...
Regardant Camille, lui souriant pour la remercier.
Puis il demanda curieux...

- Un petit apéritif après le baptême c'est Aristotélicien ça ??
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Camille.

Camille fit signe au catéchumène et lui sourit. Elle lui fit signe de s'approcher du baptistère et prenant l’eau entre ses mains, elle la versa sur son front avec conviction et un air malicieux :

Citation:

Je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Puis Camille prit un cierge sur l’autel et vint l’allumer à la flamme du cierge Pascal. Elle apporta la lumière sur le chemin de Foi de Niark à son parrain Grand Sage, prenant soin de ne pas le bruler, ayant déjà trempé le rat. Elle confia alors le médaillon à sa marraine Pelotine, les femmes étant toujours plus douées pour prendre soin des bijoux.

Soyez un exemple à travers vos vies elles-mêmes, soyez proches des Autres, écoutez leurs préoccupations, offrez-leur votre encouragement en chaque moment de difficulté et nourrissez la flamme de leur amour pour Christos et leur engagement envers Dieu et les hommes. Par ce chemin, vous gagnerez votre place auprès de Lui au sein du Paradis. Mais si vous suivez les tentations du Sans Nom alors vous vous perdrez dans les Enfers Lunaires.

Afin de matérialiser ce passage par le baptême, recevez cette médaille , signe de votre engagement et votre Foi. Qu’il représente votre appartenance à la Famille Aristotélicienne. Allez maintenant, et soyez fier d’être Son Enfant.

AMEN

Camille sourit aux personnes présentes et se dit qu'elle ne serait pas contre le fameux apéro que devait Pelotine pour avoir perdu le marathon du baptême, encore une chose qui n'existait pas encore...
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A Anakin

Grand_sage

Tiltant comme un flipper qui n'existe bien sûr pas à l'époque. Bon sang mais c'est bien sûr.

- Oh! Je ne vous avais pas reconnu dites donc. Toutes mes excuses ma mère.

Sourire un peu gêné. C'est pas beau de vieillir. Quoique sa mémoire des noms n'a jamais été formidable.

Immédiatement après, il reprit à l'adresse de son futur filleul, même pas essouflé d'être arrivé limite à l'heure

- Si si je ne suis pas en retard. Incroyable non? C'est Pel qui l'est. C'est elle qui payer l'apéro!

Nouveau sourire alors que justement, oh oh, voilà la future marraine qui arrivait et la cérémonie pouvait enfin commencer. Il récita alors religieusement le crédo à l'unisson avec tout le monde.

- Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis.
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux Hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous monter le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle.

Amen

Puis, un pas derrière son bientôt presque filleul, il suivit sereinement la suite de cette cérémonie si importante et dont il gardait un souvenir très... particulier.
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La franchise est une des qualités qui déplait le plus aux esprits médiocres.

Aigneas

" - Encoooore un dame Pelotine , il est pas tout frais c'lui la en plus !
- Quoi ! mais je n'aurais jamais le temps la ! vous croyez vraiment Hoël que je n'ai que cela a faire de mes journées ? creuser creuser creuser ?
Non! "

L'homme sceptique , ne répond pas a sa maitresse , en ce moment il voyait rarement l'ancienne baronne faire autre chose que cela - creuser creuser creuser - mais le lui dire pourrait la vexer au plus au point , alors il fait semblant de la croire quand elle dit ne pas avoir le temps.
Et il s'avère qu'il a eu raison , car elle partait vraiment pressée en direction de sa maison , afin de s'habiller convenablement.

Le temps passe et Pelotine est enfin prête , elle a même trouvé le chemin de la primatiale sans difficulté cette fois ci , des restants de flèches perdues , de fruits rouges écrasés étaient encore en train de joncher le sol menant au bel édifice.

Rapidement elle entre , court presque jusqu'aux cotès de Grand Sage , le parrain et de Niark , le baptisé.

Un sourire se fait, entendu.
Elle s'excuse rapidement et remet quelques mèches rebelles derrière ses oreilles.
Expirer , Inspirer ... te voila prête.

Un regard vers Grand Sage , fort élégant , elle lui adresse son plus beau sourire , avant de se rappeler qu'elle n'a finalement toujours pas rangé cette pâquerette dans ses cheveux.
Un peu honteuse , elle rougit et croise les doigts pour que personne ne remarque cette faute de goût dans une telle situation.

Puis elle salut la Duchesse de Cholet , fort élégante comme toujours et pose enfin son attention sur Camille qu'elle connait peu et Niarkou.
Son ratounet.

Ah , son rat , elle en avait des souvenirs désormais avec lui.
Du premier ou il avait osé lui faire la cours , maladroitement , ignorant certainement qu'elle était alors fiancée au vil Gwilherm ; au dernier qui se déroulait ici aujourd'hui , son baptême.
Il était devenu un ami fort important pour elle , il n'hésitait pas a lui dire ce qui n'allait pas , il ne la ménageait pas et c'est ce qu'elle appréciait chez lui , un homme de poigne , qui savait lui être d'un grand réconfort quant il le fallait.
C'était donc un honneur d'être ici pour lui aujourd'hui.
Que la cérémonie commence!

Je suis la.

Oui au cas ou personne ne l'aurait déjà remarqué.
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Camille.

Camille vit arriver la marraine et lui sourit avec douceur, prenant le temps de se relever lentement pour ne pas se faire mal. Elle la salua avec respect comme il se devait puis se dirigea vers l'autel.

Ce baptême ayant lieu dans l'intimité, je vous propose de nous recentrer sur une messe épurée et plus proche de chacun. Dans un premier temps, je vous propose de faire votre acte de contrition pour adresser à notre Seigneur votre désir d'être meilleur chaque jour qu'Il fasse.

Camille laissa un moment de silence s'installer que chacun puisse songer à ses péchés de ces derniers jours et faire acte de repentance sur leurs agissements.

Prenons maintenant le temps d'exprimer notre Foi en la Vérité aristotélicienne en reprenant en coeur le Credo.

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A Anakin

Inao_juan

Ils n'eurent pas à attendre longtemps, juste le temps au rat de faire le tour de la pièce, du regard, ce rappelant l'investiture de la Duchesse... Combat et insanités avaient recouvert ce lieu.
D'une tenu tellement mal choisi, à des hués, tout en passant par des "tomates" sorte de petite betterave rouge, toute liquide, et finissant sur des flèches et des lames.
Le lieu était pleins de souvenir dit donc...

Sa rousse arriva, lui en voulait elle ? Surement, mais il la pensait occupé, ne voulait pas la déranger, et puis tout c'était fait si vite surtout ...
Un petit sourire dans sa direction alors qu'elle ce fait discrète dans un coin de l'édifice, non loin.
Et enfin, d'autre pas ce firent entendre sous le haut plafond.

Détournant la tête de sa rousse, le rat puis enfin voir sa marraine arriver, les joues rosie, avait elle couru ? Non non surement le vent était il froid !!
En tout cas elle c'était fait toute belle pour l'occasion, que de beau monde, petit comité mais jolie comité !
Il aurait bien voulu pincer la croque mort, mais cela ce fera plus tard, il était tend de commencer.
Un petit sourire dans sa direction tout de même, pouvant ce résumer en un "tu vas me le payer" !

Et voila Camille qui commence la cérémonie.
Adresser au seigneur le désires d'être meilleur chaque jour qui passe ?
Le rat fit un rapide tour de tous ses péchés et bon dieu... Si le très Haut voyait tout cela, il en tomberait de son nuage.
Meurtre, femmes marier, torture, ivrognerie, chasse aux jupons, traîtrise, abandon, guerre, larcin, jupons à acheter, abus de confiance... Et pour finir jupons !
Il avait pas mal de chose à ce reprocher le pauvre bougre. Mais reconnaître ses erreurs est déjà un bon pas.
Et puis il avait une Douce et Tendre Rousse à ses côtés maintenant, tous l'opposée de lui, et ça l'aiderait surement à ne pas retomber dans ses mauvais travers.

Il pensait à tout cela quand Camille les appela à nouveau, cette fois pour exprimer leurs foi en reprenant un Credo.
Petit coup d'oeil à droite et à gauche vers parrain et marraine, rapidement derrière pour voir si tous le monde suivait. Il ne voulait pas se retrouver seul à chanter le pauvre...
Et il répéta après Camille !!

Je crois en Dieu, le Très Haut tout puissant,
Créateur du ciel et de la Terre,
Des enfers et du Paradis... Des enfers aussi ??
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers aux Hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous monter le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyre pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très Haut.

Je crois en l'Action Divine ;
En la sainte Eglise Aristotelicienne Romaine,
Une et Indivisible ;
En la communion des Saints ;
En la rémission des péchés
En la vie Eternelle.

Amen
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Camille.

Niark, vous m'avez expliqué lors de la pastorale votre désir de rejoindre la grande famille aristotélicienne, ce désir de suivre le chemin du Seigneur et de le perdurer par le mariage que vous préparez ensemble avec votre fiancée.

Niark, rejoignez moi auprès du Baptistère avec votre parrain et votre marraine et songeons tous ensemble au message que véhicule les textes que voici.

Elle poursuivit donc la cérémonie en récitant le sermon du baptême.

Citation:

Ce baptême est pour vous, Niark, le premier pas qui vous mènera vers le Paradis. Mais il vous faudra encore suivre par vous-même ce long chemin vers la perfection par la prière et en mettant en oeuvre chaque jour cette amitié envers vos frères et sœurs. Car telle est la Parole de Dieu transmise par Posuys d’Alexandrie :

Citation:

En espérant que ce court extrait vous aura bien fait comprendre à tous ici présents la valeur de ce sacrement, mais aussi le fait que c’est l’ensemble de vos actes, au cours de votre vie qui entrera en ligne de compte le jour où vous serez face à notre Créateur.

Nous sommes réunis ensemble aujourd’hui pour le premier grand acte de foi de Niark. Par ce geste, il entre ce jour dans la grande communauté des fidèles et accepte la Lumière dans son Ame par l’acceptation de sa Foi. Ce chemin qu’il entame avec nous en ce jour, est le premier pas sur le chemin de purification illustré dans le Livre des Vertus. Réjouissons nous tous ensemble de sa décision consciente et réfléchie qu’il a su éprouver tout au long de sa préparation et qui lui a permis de méditer sur la vision purement matérielle du monde pour accéder dès ce jour au monde des Idées. Que cet acte soit le premier d’un chemin juste et choisi pour tendre vers une vie dans l’Amour de Dieu et des Autres qui lui ouvrira les portes du Paradis Solaire. Je sais que ce chemin est parfois difficile, qu'il éprouve notre Foi en les autres et en nous même. Mais en cela, il a choisi en ce jour de s'entourer pour l'aider de son parrain et de sa marraine.

Pour montrer votre entrée dans la Maison de Dieu, Niark, je vous propose d’exprimer votre allégeance à l'Eglise Aristotélicienne

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A Anakin

Inao_juan

Le rat arriva tout pimpan dans le lieu saint, il c'était fait tout beau pour l'occasion même si il espérait que la cérémonie soit courte, et qu'il puisse aller vaquer à ses occupations par la suite.
Pas qu'il prenait la chose à la légère ça non, Chimera le tuerait si il en avait même seulement l'idée... Mais il avait pleins de choses à régler et papier à faire, et puis pour être franc... Les cérémonies c'était pas son truc.
Pour ça qu'il n'y avait invité uniquement son parrain et sa marraine, chose plus que logique d'ailleurs.
Pas d'invités, pas de spectateurs, tout ce fera dans le plus simple et le plus discret.

Le voila donc, tout bien habillé, ce présentant devant Camille, qui avait accepté de faire cela pour lui. D'ailleurs il avait douté un court instant qu'elle n'accepte... Mais fort heureusement, il c'était trompé.

- Demat ma mère !!

Regardant derrière lui !

- Marraine et Parrain devrait arriver d'ici peux de temps, ne vous en faites pas !!

Un peux stressé, ne sachant pas à quoi s'attendre.
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Grand_sage

Accusé levez vous! Grand sage de Kerdraon, vous êtes accusé d'être en retard! Je plaide non coupable votre honneur! J'étais à l'heure! C'est juste que c'était pas la bonne Eglise. Pas la bonne Eglise? Bhen non, j'attendais à Saint Patern moi! Pas à la primatiale! Oh... Vous avez droit aux circonstances atténuantes alors. Allez en paix!

Et c'est en paix que le maire de Vannes franchit les portes de l'édifice religieux, rejoignant directement son futur néo-filleul et saluant celle qui allait officier et qu'il n'avait pas l'honneur de connaitre.

- Demat! Le parrain est là.
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La franchise est une des qualités qui déplait le plus aux esprits médiocres.

Camille.

Camille vit entrer Niark visiblement stressé par ce qui l'attendait et dans un de ses doux sourires, elle lui concéda ce qu'il savait au combien rare et précieux venant d'elle envers les hommes de son gabarit, une bise sonore sur la joue.

Respirez Niark, ce n'est pas le moment de perdre conscience, je ne baptise pas les hommes inanimés et vous avez votre douce qui vous attend.

Le sourire est malicieux, le regard indulgent car elle sait combien elle lui a demandé d'ouverture d'esprit et d'écoute lors de la préparation du baptême. Mais déjà un autre arrivant, alerte, direct qui les rejoint sans faillir. Un salut, simple et direct qui tire un sourire éclatant à la jeune abbesse. Visiblement le Duc n'a pas mis de nom sur son visage malgré ses péripéties en taverne avec l'espiègle Tualenn. songeant à son amie, elle nota de confier quelques boules de miel et sucettes candi à son père.

Votre Grâce, c'est toujours un plaisir de vous voir. Il faudra que je vous ennuie plus tard sous le vieux chêne mais c'est là autre question pour le bien être de la jeune de notre pays. Nous sommes là pour le moment pour faire de ce mécréant un saint homme ou du moins un homme à épouser femme de raison. Je crois qu'il ne nous manque plus que la marraine?

Et tandis qu'ils attendaient la dernière personne pour cette cérémonie toute simple, Camille attrapa discrètement sa canne pour soulager la douleur de sa cuisse qui la lançait comme à chaque fois qu'elle restait longuement debout.
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A Anakin

Tadeus94

Tadeus avait entendu parler du baptême de Niark, un homme qu'il ne connaissait que peu, mais qu'il appréciait.

Il salua d'abord l'officiant.

Demat Soeur Camille, comment allez vous? Tout va bien à Roazhon?
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Inao_juan

Une bise, diantre, la curée lui donnait une bise... Et sans rien faire pour l'avoir, comme quoi parfois être naturel paye. Il noterait ça dans son petit carnet, pour être sur de s'en rappeler.
En tout cas, tout ce qui accablait ses épaules s'échappa d'un coup, et un sourire apparu sur ses lèvres.

Et, amusé, il respira brillamment pour rassurer Camille.

- Il me faut de l'air oui... L'air est si rare quand on s'élève vers le très Haut !!

Un petit sourire amusé et moqueur en coin, tout en restant correcte tout de même, pas son genre d'insulter ou de faire du mauvais gout dans ce genre de lieux, ni dans ce genre de cérémonie, surtout que c'est la sienne...
Des bruits de pas, et tournant la tête il vit son Future néo sage Parrain, suivi de prêt par le père Tadeuse.
Et bien ça en faisait du beau monde.
Mais il fallait pas que ça arrive en force non plus... Il aime pas les gens le rat, le trop pleins de gens plutôt, car pris un par un, il les aime comme le très Haut aime ses créations.

- Grand Sage, toi presque pas en retard, diantre, je suis flatté et honoré !!!

Puis regardant père Tadeuse...

- Mon père, j’espère que ce n'est pas Chimera qui vous envois me surveiller !! Mais ça me fait plaisir de vous voir en ce lieu et en ces circonstance... Mais allez pas mettre le trac à ma chère Camille hein !!

Revenant à Camille, qui n'avait pas l'air très à l'aise debout !!

- Et si on prenait place sur un banc ? Pelotine ma marraine va avoir pas mal de retard... Comme d'habitude quoi ! Encore à s'occuper de son cimetière à coup sur.

Invitant Camille à s'asseoir sur le banc.
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Camille.

Camille, calée sur sa canne pour soulager sa jambe, vit entrer Monseigneur Tadeus et lui sourit avec son air malicieux.

Demat, Monseigneur Excellence Monsieur de Nantes! Je fais aller. Je crains que cette flèche ne m'impose de ne plus pouvoir danser de gaillarde avant quelques mois tout du moins. Je vais finir par avoir l'air calme et posée avec cette canne, un comble.

Camille sourit avant d'entendre l'invitation de Niark et d'avoir un regard chaleureux de remerciement à sa considération. Elle n'aurait jamais osé se permettre de s'asseoir dusse t'elle souffrir atrocement. Elle retourna un instant au presbytère pour ramener un petit guéridon et y déposer un plateau avec de petits godets et un chouchen de qualité et c'est dans un soupir de soulagement qu'elle vint s'asseoir avec délicatesse sur un des bancs en fermant les yeux un instant pour cacher la douleur dans ses yeux qui ne convenait pas en de telles circonstances.

Merci, nous allons donc attendre comme il convient dans ce cas.
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A Anakin

Chimera

Des pas feutrés sur le dallage de la Primatiale. son vassal et son futur, ils avaient presque fait ça sans lui dire!
La rousse ne prend pas la peine d'aller s'installer sur le fauteuil qui lui est habituellement réservé. L'occasion est pourtant plus grande presque que les investitures et autres noces nobles.
Néanmoins, elle s'installe en silence. Elle n'est pas protagoniste du moment.
Pas encore.
Sourire.

Elle scrute d'un oeil attendri les courbes que dessinent la stature chevaleresque du futur baptisé.
Et le voilà gentlerat, prévenant, la dukez remercierait presque Aristote de lui épargner cette fois-ci les taquineries de l'aiguillon de la jalousie.
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Hugo.

Excuses moi ma fille ! Avec tout ceci j'ai oublié ta question !

Les lézards ne sont pas des enfants du créateur, elles sont des créations.
Nous par contre nous sommes les enfants du créateur, nous sommes à son image.
Comprends tu la différence ?
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Maellia_de_kerroch

La petite fait un sourire en hochant la tête.

- Oui, je comprends bien la différence, un lézard c'est moche alors c'est une création et comme le créateur est un être parfait il m'a fait à son image en gros j'suis parfaite.

Elle prend la main de sa Mère puis remercie l'êveque d'un large sourire avant de quitter la Primatiale fière d'elle-même.
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Camille.

Camille entra dans l'église, les bras chargés de paquets : miches de pain, du vin, mais aussi des fleurs pour décorer la primatiale. Elle s'attela à la tâche en chantonnant et alla déposer ses affaires dans le presbytère, y déposa avec douceur Damian endormi dans son berceau et revêtit sa chasuble. Elle ramena pain et vin sur l'autel avec le calice et la patène. Elle s'activa ensuite à embellir les lieux pour rendre le baptême plus gai sous les atours du Printemps.

Puis baisant son étole, elle sanctifia les lieux et sourit attendant le futur baptisé et ses parrain et marraine.
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A Anakin

Preciodekerroch

Revenue à sa place, elle lève les yeux vers l'évêque, lorsque résonne dans la primatiale un nouveau bruit qui la glace momentanément. Non, ce n'est point d'elle qu'émane la toux. Mais cette toux rauque et haletante, c'est qu'elle connait.
D'instinct, elle se tourne vers la provenance et la maître-herboriste-chirurgien barbier qu'elle est de fixer un moment son amie. Elle ne va point manquer de te la convoquer au dispensaire qu'elle a en charge chez les Trente dans l'heure qui suit !
En silence, elle reporte son regard sur le prélat et patiente, attendant la suite de la cérémonie.
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Coldtracker

Le Maréchal de Bretagne regarda le corniaud de haut en bas et décida d'en sourire plus que de fulminer....

Il y en avait qui n'avait vraiment rien à faire...

Se planter à ce point là c'était quand même quelque chose, si l'un de ses hommes faisait une bourde pareille, il aurait eu des "nouvelles"....

Il reporta son attention sur la cérémonie en serrant involontairement le poing droit, cela lui démangeait tout de même au colosse de lui faire sauter une dent aux deux au paltoquet pour lui apprendre à tenir sa place et son rang...

Il en avait vu des décérébrés mais celui-là valait son poids en or dans la catégorie...

D'un ton poli il dit au religieux:
-"La petite revient, continuons..."
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Maellia_de_kerroch

La petite fulmine.
Elle regarde l'homme qui venait faire son cirque, il ne voyait pas clair ou bien il était sot?
Ni une ni deux la petite tourne sur ses chausse remonte juste l'allée en sens inverse du haut de ses 10 ans et demi et tire sur le vêtement de l'homme.

- Messire? Vous le faites exprès? Vous voyez bien que l'investiture de la Dame, qui lui manque du tissus à sa robe, se passe là bas plus loin, ici c'est un baptême et en l’occurrence le mien !

La petite était très en colère, elle regarde l'homme du pied à la tête serrant son poing contre sa hanche.
Puis, c'était quoi ces manières de venir crier dans une Primatiale on était pas au marché aux bestiaux et de rester ainsi à l'entrée sans être invité.
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Papincourt

L'homme Armé de sa Hache qui coupe 5 fois et son Bouclier considera la Petite inconnue qui lui semblait deja bien plein d'entrain, il se serait attendu a voir un Religieux lui faire la morale mais la future Baptisée .... Dans toutes ses pensés, il ne savait pas la condition de noblesse et familiale de la petite n'y même son âge, il dira donc avec modération sur un ton qui est propre aux Gardes Civil :

-- Voici les Ordres Jeune Personne, Sécuriser le Lieu, Excusez moi si je me suis tromper, mais.....

Regardant derrière lui ... a quelque pas....

-- Voyez bien les Foules et le cortège Arrive.... Alors je ne sais pas si il serait plus judicieux d'hâter votre céremonie ou si les prêtres officieront d'ailleurs et ailleurs.... -au vue la tenue de la duchesse.

Tousse en se demandant si un bapteme était plus important que Bénir une duchesse, mais vu la robe de cette derniere il ne fit aucun commentaire.
Mais repris pour clore la discussion qui le déconcentrait de sa tâche :

-- Sachez donc Jeune Personne à toute fin utile, que je serais plus discret, excusez moi pour mon Interjection de ce matin, surtout que je ne savais pas la Duchesse si dénudé pour ne l'apercevoir que maintenant, sans quoi je n'aurait pas Crier trop vite ! Ainsi si les ordres de l'office sont ailleurs concerant la Duchesse c'est bien la bas que j'irais, moi je dois juste Sécurisé les alentours originellement prévu, j'usqu'a l'entrée du lieu saint. J'ignorais que le lieu était encore occupé par votre Baptême, mille excuses Jeune Personne.

-- Je vous laisse donc finir votre.....cérémonie.

Il reste la et regarde en direction de dehors.... pour essayer de déterminer vers ou le Cortège Ducale irait finalement ....

Maellia_de_kerroch

Maellia retournait face à l'autel. Oh la petite était en colère et elle arriverait bien à savoir qui était cet homme qui avait perdu sans doute la raison.
L’Évêque continua son sermon mais la petite tilta sur une phrase.

- Monseigneur, concernant les Lézards vous ne m'avez pas répondu?

Oh elle avait bien compris que l'êveque était fort occupé et qu'il voulait en finir avec le baptême et que l'autre cérémonie était importante mais quand même.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Elle avait à présent les mèches de cheveux mouillées par la bénédiction, elle regarde sa Mère qui devait être fière mais aussi rire de voir la tête de sa fille.
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Hugo.

Papin ! Diante ça faisait longtemps !
Oui le personnage était connu du Prélat, il se garda d'intervenir voulant laisser le privilège à la famille.
D'habitude ce n'était pas le genre à fréquenter les églises, le Prélat se demanda s'il s'attaquait maintenant à l'église.
Sans doute son intervention a t-elle faire oublier aux parrains et marraines de répondre aux questions, cela n'était pas grave en soit puisque le plus important était la baptisée.

Non en effet très chère, je ne pense pas être en danger, mais ça n'est pas la première fois que je crois ce triste sieur.

Enfin nous sommes ici pour un baptême que nous allons achever, Maellia je t'invite à réciter le crédo

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Le Prélat s’approcha de l’eau baptismale.

Nous allons maintenant t'acceuillir dans la Famille Aristotélicienne.

Le Prélat baigna le front de Else dans l'eau bénite.

Il alluma alors un cierge, signe de l’entrée dans la famille aristotélicienne.

Il prit le médaillon et le mit autour du cou de Maellia.

Sois la bienvenue, Maellia, dans la grande famille Aristotélicienne.
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Chikaka10

Mimilia l'avait rejointe et sa main dans la sienne lui fit un bien fou dans ces moments tragiques qu'elle vivait ces derniers temps. La baronne avait du mal à accepter tous ces décès, toutes les morts des personnes qu'elle connaissait depuis des lustres. Elle-même, très affaiblie, se demandait si elle n'allait pas les rejoindre... Mais seul Aristote en déciderait. Elle avait tant de chose encore à découvrir et elle avait son travail qui la tenait à coeur, sa famille des Trente et sa famille Montfort... Une quinte de toux surgit, lui déchirant les poumons. Sortant son mouchoir, elle le plaça devant sa bouche pour amortir le bruit. chika ne voulait en aucun cas perturber le baptême de Maellia.

Une fois la toux calmée, elle se tourna vers Mimi, plus pâle encore mais lui fit un sourire rassurant. Elle s'apprêtait à lui murmurer quelque chose quand un énergumène hurla dans la Primatiale.

Amusée, elle regarda la petite et Précio le remettre ouvertement à sa place. Ah ! Tiens ! Chika avait oublié l'investiture. Tendant l'oreille, en entendant que la duchesse avait une robe scandaleuse, elle se dit qu'elle irait faire un tour une fois le baptême terminé. Si tel était vraiment le cas, c'était vraiment honteux pour une duchesse de se montrer affublée ainsi.

L'élément perturbateur quitta les lieux et la cérémonie de baptême put enfin reprendre.

Papincourt

Aux dires de la mère, le Garde Civil Papincourt qui était la en appuie supplémentaire dans le but de protéger la Duchesse de Bretagne.... contre les opposants et tueurs à gage ce dit qu'il a du se tromper d'aile. Et que ce Baptême et presque aussi bien protégé que l investiture de la Duchesse, ne voulant faire de vague, avec la marée chaussés et les trente, il quitta cette aile ci, en s'excusant poliment à la mère par un levée de chapeau, car il n'y avait pas de casque dans la garde civil suppléantes, et d'un sourire certains vers la fille, ainsi fît-il.

Papincourt quitte cette aile ........

Preciodekerroch

Bouche bée la maître-herboriste. Sa main se crispe sur le bras de son époux. Et elle assiste à la scène d'une Maëllia qui se faisait une joie de son baptême et qui se retrouve à arpenter la nef de la primatiale de son petit pas décidé. Et à aller invectiver un homme inconnu.

Elle a bien entendu un attroupement se former mais ce n'était point dans cette aile-ci de la Primatiale. Un regard désolé qui se pose sur le Prélat. Ce genre d'incident n'était en soi pas bien grave. Mais les sourcils se haussent lorsqu'elle entend la réponse de l'homme, s'adressant à sa fille.

-- Voyez bien la Foules et le corteges Arrive.... Alors je ne sais pas si il serait plus judicieux d'âter votre céremonie ou si les prêtres officieront d'ailleurs et ailleurs...-- Sachez donc Jeune Personne à toute fin utile, que je serait plus discret, excusez moi pour mon Interjection de ce matin, surtout que je ne savais pas la Duchesse serait si dénudé pour ne l'apercevoir que maintenant, sans quoi je n'aurait pas Crier trop vite ! Ainsi si les ordres de l'office sont ailleurs concerant la Duchesse c'est bien la bas que j'irais, moi je dois juste Sécurisé les alentours originellement prévu, j'usqu'a l'entrée du lieu saint. J'ignorais que le lieu était encore occupé par votre Baptême, mille excuses Jeune Personne.
-- Je vous laisse donc finir votre.....cérémonie.

La maman se dirige sur les pas de sa fille, venant la saisir doucement par le bras, sentant bien que la petite se sent outragée. Elle qui tient tant à son baptême.

"Hâter la cérémonie dites-vous ? Excusez-moi ? Etes-vous un prélat pour vous permettre de venir demander à ce qu'une cérémonie de baptême soit "hâtée" ? L'investiture de la Duchesse se passe dans une autre aile de ces lieux messire."

La vicomtesse lui désigne aimablement d'un geste de la main l'endroit en question.

"Je crois en effet que vous ne serez point de trop pour sécuriser les lieux messire. Mais vous êtes bien aimable, ici-même, les lieux le sont déjà nous avons le Maréchal de Bretagne et le Mestre d'Armes des Trente en présence. Je ne pense pas que Monseigneur Hugo soit vraiment en grand danger."

Charmant signe de tête afin de saluer l'inconnu avant d'enlacer les épaules de sa fille.

"Viens Maëllia, ce n'est rien. La cérémonie n'est pas encore terminée et Monseigneur Hugo t'attend."

Un sourire aux invités en remontant la nef et raccompagnant Maëllia auprès de son parrain.
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Chikaka10

Chika, submergée par les études et les soucis, prit le temps tout de même de se rendre à la Primatiale. Elle ne pouvait manquer cet évènement, le baptême de la fille de son amie Précio.

Elle arriva juste à temps, le père Hugo commençait à peine la cérémonie. Un petit signe discret de la main pour saluer toutes les personnes présentes et connues, un signe de tête pour les inconnus et la baronne prit place sur un banc afin d'assister à la cérémonie.

La jeune femme était amaigrie mais avait pris soin de mettre sa plus belle robe et s'était pincée les joues avant d'entrer afin d'y mettre un peu de couleur.

Elle regarda la fille de Précio. Comme elle avait grandi et elle est devenait chaque jour plus belle encore. Le baptême commençant, elle reporta son attention sur le prêtre.

Coldtracker

Il sourit en regardant la petite, il n'avait plus de famille proche mais voir cet enfant en ce grand jour ne pouvait que le fortifier dans son choix de servir Bretagne depuis des années....

Il regarda ses parents et fit un signe d'assentiment aux deux...

C'était cela la Bretagne qu'il aimait et qu'il défendait....
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Preciodekerroch

Des violines qui s'illuminent alors lorsque sa fille parle d'un certain lézard qui se promènerait dans sa chambre. Elle fait bien d'en parler parce qu'un coup de baton sur la pauvre bête serait bien vite arrivé avec Precio. Oui la maître-herboriste n'est pas sans ignorer certaine vertue lézardesque.
Elle lève la tête vers la nef lorsqu'elle aperçoit la porte tout au fond qui s'ouvre. Et le sourire est éloquent lorsque Chika fait son apparition. Ses trois plus chères amies sont en effet réunies en ce jour et elle ne peut s'empêcher d'avoir une pensée et une prière pour la grande absente du jour : la feue épouse du parrain de Maëllia.

Un regard de fierté qui se pose sur son époux et sur sa fille, et un autre, reconnaissant sur leur suzerain. Puis elle écoute l'évêque.
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Mimilia74

Que le temps passait. La diaconesse de Vannnes songeait en chemin, remonté de souvenir. Precio l'avait invité pour le baptême de la petite puce. Sourire de Mimilia qui avait accepté bien entendu. Elle arriva à l'heure, et se posa à coté de Chikaka, une main sur celle de sa cousine, elle suivit l'office.
Contente d'accueillir une nouvelle dans la famille aristotélicienne. Alors que tant de monde meurt actuellement.
Mimilia presse doucement la main de Chika. Elles se comprennent.

Puis pose son regard sur les protagonistes du jour.
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Preciodekerroch

Et auprès de son époux, elle assiste à ce jour si important pour eux mais aussi aux yeux de leur fille. Un seul regret, que Gwen ne soit pas là pour assister au baptême de sa demi-soeur. Un soupir qui lui échappe en espérant que Lanceor lui donnera l'ordre de rentrer bientôt.

Elle entend de nouveau la porte qui grince et son coeur bondit de joie en voyant qu'elle est venue. Elle ne savait pas si Mimilia viendrait. Un tel plaisir que de revoir la soeur de celui qui fut son ami et mentor.
Son époux ne dit mot. Elle le connait bien, il ne le montre pas mais il doit être ému. Lui qui n'a pas vu grandir Maëllia, doit sans doute profiter de ces instants.

Leur fille prend son rôle très au sérieux, ce qui ne manque pas d'impressionner la maman. Elle ne peut certes s'empêcher de jouer de sa nature facétieuse et curieuse mais elle sait déjà ce qu'elle veut. Elle a de qui tenir, il est vrai.
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Papincourt

Papincourt se postait aux abords et à l'entrée pour voir passer sa duchesse Favorite et s’exclamer entre deux tours de garde :

VIVE LA DUCHESSE DE CŒUR DOUCHKA !

Maellia_de_kerroch

La petite sursaute, qui était cet homme qui venait de crier dans la primatiale.
Elle regarde autour d'elle tentant de comprendre. Il était pas invité celui-là.
Maellia marmonne qu'il a de la chance qu'elle soit petite sinon...
Couic comme les cochons..
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Papincourt

Papincourt s'affola , il reçut lettre privé et vu l'étonnement sur les visages.... était il arrivé trop tot ? A la mauvais aile de la Primatial ? Il ne le savais pas ? Il chercha, que dire il courut vite chercher une copie qui était poinçonné sur une porte publique et la porta sur lui pour la montrer à qui s'étonerait encore de la venu de sa présence.

Citation:

-INVESTITURE DE DOUCHKA-

Prise de fonction rimant avec bénédiction
Tous sommes invités à la Primatiale : allons !

Ce samedi 14 avril se déroulera l'investiture de Douchka, Quarante-quatrième Duchesse de Bretagne, en la Primatiale.

D'ar Gwener 13 a viz Ebrel 1460,
Maeve de Dénéré-Malines
Pour le Conseil Ducal.

Papincourt , se sentant du Pobl Breizh , Fût donc là, Pour Saluer de Sa Voix enthousiaste l’évènement qui avait lieu ici, ou du moins devait avoir lieu ici, était il le seul à lire les Notes Ducale, il ne le savait pas. En tout cas Il resterait vigilant et sur ses gardes à causes de tous ceux qui voudraient par folie s'en prendre à la Duchesse en ce Lieu.

Il attend donc A L'ENTREE pour plus de discrétion, car visiblement, il avait déjà fait grand bruit, au moins se dit il si d'aucuns ne savait pas qu'il y aurait la Bénédiction de la Duchesse DOUCHKA en ce lieu, ils l'étaient maintenant, le temps les pressaient donc de finir l'ancienne cérémonie avec entrain.

Il continue néanmoins de surveiller discrètement les invités et essayer de lire en eux leur intentions. si c'est assez calme il écoutera les Bénédictions pour l'investiture de la Duchesse de Coeur, Douchka, qui devrait y avoir lieu.

Feuilllle

Feuillle grimace en la voyant faire. Las! Elle s'assoit sur sa jambe de bois! Pourtant la fillette ne dit rien: elle passe tout simplement ses souffrances au second plan, comme les enfants savent si bien le faire, surtout s'ils ont été à "bonne école " auparavant pour subir!
Elle lui répond, une étincelle amusée dans le regard :

"- Je pense en effet que cela préservera tes trésors des brigands."

Dit-elle sérieusement.

"- Voici, tu as juste à ôter les rubans qui les tiennent roulés."

... Marine Blanche déroule les vélins.

.........

"- Ils sont tous deux bordés d'un liséré d'or, c'est mieux pour un trésor non?"

Puis elle réfléchit, et enchaîne.

"- Le Credo est comme un guide qui résume notre Religion Aristotélicienne, le Pardon est une prière
Les deux prières sont des actes de Foy, de notre Foy. Elles nous réunissent lors des offices, car nous les disons en commun, elles sont "traits d'union" entre les Fidèles et les Croyants.
Dans une église, aucun participant ne peut regarder son prochain autrement qu'avec les yeux de la piété : l'ennemi personnel a beau être présent, le terrain est neutre ; pourquoi? car Le Très-Haut est Indivisible et Entier pour chacun."

Et elle ajoute vivement, car elle ne veut point trop alourdir le dialogue :

"- Des couleurs ce serait joli oui, c'est du bois et les pigments et vernis prennent facilement? Tu pourrais aussi le faire sculpter? Ou y faire parapher tes ami(e)s?
Cela donnerait à cette jambe un habillage spécial, unique!
Elle pourrait porter des témoignages amicaux, de jolies choses gravées ou colorées...
Elle aussi tu vas la transporter partout avec toi! C'est un beau trésor."
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Coldtracker

Maellia_de a écrit:

- Prête Parrain et vous ?

-"Toujours!"
Répondit-il à voix basse tandis que l'office commençait...

Aux questions rituelles il attendit que la jeune fille réponde et il répondit comme tout bon aristotélicien devait le faire d'une voix forte et claire....
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Maellia_de_kerroch

La petite joins ses mains fermant les yeux.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Puis elle regarde son parrain lui adressant un sourire complice et de remerciements et se concentre sur les paroles de l' Évêque.

- Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ? Je le rejette.

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ? Je le rejette.

Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ? Je le rejette.

Crois tu en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ? Je crois en Aristote et Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne

Crois tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ? J'y crois. Les lézards sont aussi les enfants du créateurs du ciel et de la terre mon Père?

Crois tu en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ? Je crois en la vertu, en la sainte église et en la vie éternelle, Amen

Maellia attendait réponse à sa question à son tour. Puis elle se retourne et regarde son Père et sa Mère et sourit aux anges, elle aurait quelques questions à poser à sa Mère car elle a pas compris tous les mots de l’Évêque.
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Hugo.

Il sourit en entendant la jeune fille, puis il continua.

Bien alors nous allons demander pardon comme nous savons si bien le faire.

Je confesse à Dieu Tout-Puissant,
A tous les Saints,
Et à vous aussi, mes Amis,
Parce que j’ai beaucoup péché,
En pensée en parole, en action.
Je supplie tous les Saints,
Et vous, mes Amis,
De prier de Créateur pour moi,
Que le Très Haut nous accorde le pardon,
L’absolution et la rémission de tous nos péchés.

Alors voici maintenant les questions que je vais te poser, j'aimerai aussi entendre les parrains et marraines.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

Crois tu en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ?

Crois tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Crois tu en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?
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Preciodekerroch

Fière la maman. Souriante, les violines posées avec bienveillance sur la chair de sa chair. Au côté du parrain, le tableau prête à sourire pour un peu, elle aurait du faire mander un artiste peintre afin qu'il immortalise la scène.

Près de son époux, elle observe le prélat commencer son homélie puis ses yeux embrassent machinalement les lieux.
C'est ainsi qu'elle aperçoit ses deux amies de toujours, Esmy et Missanges et le regard se fait éclatant de reconnaissance.
Entre temps un pigeon d'Amy l'a prévenu qu'elle était fort occupée mais essayerait de se joindre à eux.

Et pour finir, elle espère la venue d'une autre de ses amies, dont elle sait qu'elle ne raterait pour rien au monde telle cérémonie. Chikaka. Sa Chika, sa confidente, sa vieille amie. Elle sait la baronne fort occupée également mais sa présence la ravirait.

Ses amies les plus chères réunies en ce lieu. Cela suffit amplement, nul besoin d'une cérémonie d'apparat, l'intensité de l'émotion est palpable.

Le regard violine ne manque pas de se poser sur une silbouette brune dans la pénombre. Son filleul est venu. Comme à son habitude, Aigloun a préféré l'ombre à la lumière. Mais le regard qu'elle pose sur lui est parlant. Et puis plus loin encore, une autre silhouette semble observer la scène, assise en retrait sur un banc.

De nouveau, son attention se reporte sur le prélat et sur la petite baptisée du jour.
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Maellia_de_kerroch

Droite comme i la petite fièrement prend la parole sans peur ni timidité, elle avait de qui tenir.
Un regard vers son Père à cette pensée.

- Monseigneur, effectivement je ne compte pas me mariée et de toute façon au vu de mon âge, père et mère ne voudraient pas.

Un sourire sur son minois, véritable chipie en peau de chamois.

- Je veux me faire baptiser et quand je serais plus grande je veux devenir la Diacre de Kp. Moi Maellia de Kerroch est en accord avec le dogme, les principes de la foy et la parole des prophètes Aristote et Christos et je veux rentrer dans la grande famille Aristolécienne.

Maellia, s'arrête une seconde, réfléchit et puis.

- Je veux me laver de mes pêchés par ce baptême et j'en profite, car Mère m'a dit d'attendre son amie pour la rejoindre à Kp mais je ne l'ai pas écouté j'ai suivi la Mule et le vieux Paddy, seule sur les routes. Ah oui aussi j'ai attrapé un lézard il est dans ma chambre et Mère ne le sait pas encore.

Elle hochait ensuite la tête vers Hugo. Puis elle fit un grand sourire, elle va enfin se laver de ses pêchés.
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Aigloun

Aigloun avait reçu un pli de sa Marraine.

Mais très occupé, il ne lavait pas ouvrir immédiatement.

Mais quand il l'ouvrit et vit que c’était l'invitation au baptême de la fille de sa Marraine, il se hâta.

Il arriva tout juste avant le début de la cérémonie.

Et comme à son habitude dans une église, il chercha le coin dans la pénombre et s'y cala.
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Coldtracker

En tenue de cérémonie de l'ordre , il se présenta en l'édifice religieux et remonta la longue allée jusqu’à l'autel...

Il salua les deux parents avec plaisir et regarda la jeune fille et dit:
-"J'ai cru comprendre que mes services étaient requis ce jour...

Je n'aurais loupé ce moment pour rien au monde...."

Une pensée fugace lui serra le cœur en se rendant compte qu'il ne vivrai pas ce moment pour son enfant défunte...

Il chassa cette triste pensée e dit à la jeune fille:
-"Prête?"
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Maellia_de_kerroch

Toute petite face à son futur parrain, un sourire sur son minois elle glisse sa main dans la sienne.

- Prête Parrain et vous ?

Maellia attendait impatiente que l’Evêque commence la cérémonie, puis son regard fut attiré par celui de son Père, il était là présent elle se sentait soulagée, entourée des personnes importantes à sa vie.
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Hugo.

L'Archevêque allait commencer la cérémonie, la jeune avait l'air impatiente.
Elle avait fait sourire le Prélat quand elle lui avait écrit pour devenir Diacre.
Nul doute qu'elle pourrait servir l'église un peu plus tard.
Il prit donc la parole.

Demat chers frères et sœurs !

Nous voila réunis aujourd'hui pour le baptême de Maellia.

Le baptême ! N'est-ce pas une renaissance ou une seconde naissance ? C'est une question qu'on peut naturellement se poser, n'oublions pas que le baptême symbolise l'entrée dans la grande famille Aristotélicienne mais aussi le lavement de nos péchés et donc la promesse d'accès au paradis !
Le baptême est sans aucun doute un grand moment de notre vie !
Je sais bien que certains se baptisent pour se marier, mais avouons le aujourd'hui là n'est pas la question alors je vous passerai mon homélie répressive.
J'aimerai tout de fois vous aiguiller sur l'importance de ce sacrement qu'est le baptême, en entrant dans la famille d'Aristote, vous êtes conscient que vous vous devez d'être en accord avec le dogme, les principes de la foy et la parole des prophètes Aristote et Christos,

Alors je te le demande Maellia, es tu d'accord avec nos principes et veux tu toujours te faire baptiser ?
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Missanges

Une voix se fit entendre, résonna dans les hauteurs de la maison d’Aristote,

Voici Monseigneur Hugo Botherel, Archevêque de Rennes !

Je souris fière pour mon ami, Archevêque de Rennes, ancien Archevêque de Nantes…Je vis le bas de sa soutane, caresser le sol avant de le voir plier le genou devant l’autel.

Je le suivis des yeux un instant, puis une voix proche de moi résonna, un homme interpellait un prêtre qui ne semblait pas l’avoir entendu,

J’entendis sa demande et passant près de lui, messire ce n’est pas le moment, il y a un office en cours, envoyez donc un pigeon à Mrg Clodeweck, je lui murmurai l’adresse puis le saluant, je pris place afin de suivre le baptême de l’enfant de mon amie Précio. Celle-ci se retourna et je lui fis un signe de la main.

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Hattorihanzo

Elric s'inclina devant la dame et la remercia pour sa réponse, cependant ce n'était pas le genre de nouvelles qu'il voulait annoncer par un pigeon, il avait tout son temps, il prendrait son mal en patience et attendrait un moment où mgr Clodeweck aurait 2 minutes à lui consacrer. Il alla s'asseoir confortablement sur un banc et suivit distraitement la cérémonie en cours pour passer le temps.

Preciodekerroch

La Vicomtesse-consort entra avec dévotion, Maëllia à ses côtés, ainsi que son époux. La jeune future baptisée était ravissante en ce jour auquel elle accordait importance. La Violine elle, ne portait aucun bijou hormis son anneau de mariage, et ce n'était pas du fait d'un quelconque deuil. Mais bien de l'humilité dont elle voulait témoigner, ce jour, où elle devait faire face au Très Haut.
Il ne fallait pas entendre par là qu'elle n'était pas humble, d'ordinaire. Devant le Très Haut, elle se faisait un devoir de l'être.
Par chance le Très-Haut était de toute éternité. Elle portait dans ses bras une brassée de roses fraîchement cueillies du matin, dans la roseraie de la Vicomté de Lokentaz, qu'elle avait fait sculpter et tailler par les meilleurs jardiniers qu'elle ait pu trouver. Elle les déposa devant l'autel puis salua avec déférence Monseigneur Hugo et vint présenter ses respects au futur parrain, leur Suzerain, qui prenant à coeur son rôle était bel et bien présent.
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Maellia_de_kerroch

Les cloches sonnaient et le coeur de la petite battait au même rythme.
Maellia dans sa tenue montait l'allée de l'église jusque l'autel.
Elle tenait la main de sa Mère très fortement.
Un sourire à son parrain puis elle cherchait des yeux son Père.
Arrivée près de Monseigneur Hugo, elle lâchait la main de sa Mère puis s'inclina en tenant les pans de sa robe.

- Monseigneur, je suis Maellia.

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Esmylady

Esmy avait reçu une invitation... ce pigeon doit s'être égaré, pensa-t-elle, car elle ne recevait que très peu de courrier...

La missive avait l'air d'avoir un sceau... Tiens, pensa-t-elle encore, qui peut bien se rappeler d'une gueuse comme moi et envoyer ce message... Sa curiosité était attisée et elle ouvrit prestement le pli.

Elle parcourait celui-ci rapidemant et au fur et à mesure, un sourire se dessinait sur ses lèvres, pour finir en un sourire éclatant... et elle murmura...

Précio... tu es si gentille... bien sûr je vais venir...

Un dilemme se posa dans sa tête, car elle ne voyageait pas seule, pouvait-elle imposer quelqu'un à un baptême... Elle réfléchit un moment, et se dit que connaissant Précio, elle ne lui en voudrait pas et elle prit le chemin de la primatiale, du plus vite que Nas et Aranck le purent.

Les cloches sonnaient à tout va quand ils arrivèrent et virent que les invités étaient déjà entrés ainsi que la famille, ils firent de même et Esmy essaya de croiser le regard de Précio pour lui signifier qu'elle était là...
Mais celle-ci était déjà à l'autel, accompagnant sa fille, il serait bien temps de lui parler par la suite, et elle suivit la cérémonie, vit la beauté des roses égayant le choeur et les allées, ce qui ne l'étonna point, se rappelant de la roseraie de St Pol et observant tout le beau linge qui entrait...
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Lanceor

Il était entré au bras de son épouse. Portant la tenue de cérémonie des Trente.

La tête haute te le regard portant au loin, on pouvait facilement s'imaginer la fierté qui emplissait l'homme d'armes qu'il était.

Le regard se portait sans cesse sur les deux femmes de sa vie. Souriant et sans mot dire, il attendait le début de la cérémonie.
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Hattorihanzo

Le gueux se présenta à la primauté, il désirait avec le primat mais ne savait pas si cela serait possible. Regardant à gauche et à droite, cherchant quelqu'un du regard qui pourrait l'aider, il héla un prètre qui passait par là.

Pardonnez-moi, pouvez-vous m'indiquer où je pourrais me rendre afin de solliciter une entrevue avec mon Seigneur Clodeweck de Montfort-Toxandrie, je suis porteur de nouvelles sur un membre de sa famille et j'ai un triste message à lui délivrer.

Elric souhaitait que quelqu'un puisse l'aider même s'il ne savait pas à qui s'adresser.

Coldtracker

Il avait reçu un mot qui l'avait fait sourire, aussi serait-il là pour l'occasion...
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Maellia_de_kerroch

Elle s'installait non loin de sa Mère, l'écoutant attentivement, mille questions dans sa tête et elle avait tout autant ou presque en réponses faites à elle-même.
Elle réfléchissait un instant à chaque mot posés par sa Mère.

- Pour tout vous dire, j'avais déjà songé à accrocher à la porte du bureau de mon futur parrain cette petite demande.

La jeune fille tend à sa Mère le précieux velin fait de ses mains.

- Pensez-vous que cela pourrait le faire sourire et accepter la demande? Dites Mère, Père viendra-t-il ?

Son visage se fermait, son Père lui manquait tant, l'absence à ses raisons, sans doute...

- Pour l'office, je songeais à Monseigneur l'Evêque Hugo, qu'en pensez vous?
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Preciodekerroch

Les violines qui se posent sur sa fille et qui se foncent légèrement alors qu'elle lui fait part de ses inquiétudes. Savoir si le futur parrain sera content de sa petite surprise ? Oui certainement qu'il le sera. Il ne s'attendra sûrement pas à cette petite surprise de ta part.
Quant à la présence de son père, bien évidemment qu'il sera là.

"Demoiselle, sache bien que tu n'as aucun souçi à te faire quant à la présence de ton père. Il est certes, fort occupé, mais je puis t'assurer d'une chose, c'est qu'il sera là pour sa fille, comme il a toujours tenté de l'être, du mieux qu'il le peut. Ton père t'aime, il ne raterait ton baptême pour rien au monde".

Elle observe longuement sa fille. Elle le sait combien l'absence de son père a pu lui peser toutes ces dernières années. Autant que le père et la fille rattrappe le temps perdu. A chacun de s'en donner les moyens. S'il est trop tard désormais pour certaines choses, il ne l'est certes pas pour le père et la fille. Le reste est une autre histoire. Une histoire de grandes personnes.

- Pour l'office, je songeais à Monseigneur l'Evêque Hugo, qu'en pensez vous?

"Si c'est ce que tu souhaites, faisons donc ainsi, prévenons Monseigneur Hugo".
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Maellia_de_kerroch

La main de la petite se pose sur celle de sa Mère qui tentait de la rassurée. Mais la petite avait bien plus de ressource que cela elle avait en toutes circonstance et malgré son âge toujours envie d'en savoir plus.

- Alors concernant Monseigneur Hugo, il accepte il attend juste une date précise. Mère, je vais rejoindre Paddy et je cours voir si je peux trouver mon futur parrain afin de glisser sous sa porte l'invitation.

Un sourire large sur le minois de la demoiselle, pressée d'évoluer au sien de la grande famille à l'église.
Maellia, se lève d'un bond, embrasse sa Mère sur la joue avant de dire.

- Mère, le devoir m'appelle, je cours avec Paddy m'occuper de tout cela, je pense que le baptême serait parfait pour demain ! demain je serais grande !

Elle parlait comme les grands à présent, elle adorait imiter sa Mère qui était toujours débordée de travail sans oublier les devoirs de son Père, mais elle sont rêve c'est la politique ou l'église? Rhaaaa c'est dur les choix de la vie...
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Hugo.

[ Dans la Primatiale ]

L'Archevêque était dans la sacristie depuis quelques minutes. Comme à chaque fois il aimait se préparer avec plusieurs prêtres.
Aujourd'hui il allait baptiser une jeune fidèle, un baptême était toujours un moment de joie qui marquait l'entrée dans la grande famille Aristotélicienne.
Ayant enfilé ses vêtements liturgiques, le Prélat fit signe d'aller sonner les cloches.

BONG, BONG, BONG !

Formant le groupe avec prêtres dont il fermait soigneusement la marche il allait commencer à remonter l'allée centrale quand le premier prêtre dit.

Voici Monseigneur Hugo Botherel, Archevêque de Rennes !

Il était courant de voir un jeune prêtre annoncer aux fidèles les Prélats présent, bien qu'à chaque début de cérémonie les fidèles se levaient,
le fait de jouir de la présidence d'un Prélat pour une cérémonie privée était rare.
Remontant l'allée centrale en dernier, il laissa les autres prêtres s'incliner devant l'autel quand lui s'agenouilla.
Puis il laissa le temps aux prêtres de s’asseoir, lui restait debout attendant la future baptisée.
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Maellia_de_kerroch

Alors la demoiselle a les mirettes grandes ouvertes, concentrée, elle prend son air sérieux.

- Mère, je souhaiterais être baptisée, prochainement. Qu'en pensez vous et qu'avez vous en tête pour moi à ce sujet? Qui serait mon parrain ou ma marraine?

Son coeur bat la chamade, impatiente elle attend.
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Preciodekerroch

On ouvre la bouche et on la referme sous la surprise. Cette enfant l'étonnera toujours ! Elle a de qui tenir assurément.
Posant définitivement plumes et vélins dans l'instant, la jeune femme observe un moment sa fille, comme replongée dans quelques pensées lointaines. Une certaine maison dans le quartier Saint-Jarkov, sur les terres de Machecoul à Retz. Dix années déjà et elle n'a pas vu le temps passer. A son âge, nombre d'enfants sont déjà baptisés. Mais ce n'est pas le cas de Maëllia qui a passé avec sa mère deux années et demi hors des terres de Breizh.
Le sourire se fait plus doux encore.

- Mère, je souhaiterais être baptisée, prochainement. Qu'en pensez vous et qu'avez vous en tête pour moi à ce sujet? Qui serait mon parrain ou ma marraine?

" Et bien ma puce, il y avait effectivement eu matière à discussion à ce sujet il y a fort longtemps. Peu après ta naissance à vrai dire. Et à l'époque, ton père avait demandé à celui qui est aujourd'hui le Maréchal de Bretagne, Sa Grasce Maêl de Morrigan-Montfort, Duc de Rhuis, s'il accepterait d'être ton parrain. Si ma mémoire est bonne et en général elle ne me fait point défaut, il avait accepté.
J'étais à l'époque très amie avec sa feue-épouse Maryanna. Je vais de ce pas lui écrire afin de voir avec lui ce qu'il en est. Tu n'es sans doute pas sans savoir ma chère fille, qu'à ce jour, ton père est devenu vassal du Maréchal. Peut-être aussi pourrais-tu lui écrire un petit mot afin de le lui demander ? Cela lui ferait sans doute plaisir.

Il va également nous falloir prévenir un diacre ou un évêque pour la cérémonie. Si grand-parrain avait encore été en vie je ne t'aurais pas laissé le choix mais ceci n'étant, peut-être as-tu toi-même une préférence pour la personne qui pourra te baptiser ?"
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Maellia_de_kerroch

[ Sur les chemins]

Maellia regardait le vieux Paddy, elle le laissait lui raconter ce qu'était un baptême et qu'elle avait de la chance d'échapper à une pastorale.
Mais la petite n'avait qu'une envie, courir dans la forêt rejoindre ses amis les plantes et les animaux tels les lézards et les grenouilles, ceci dit elle savait l'importance d'être baptisée et d'appartenir à la grande famille d'Aristote.

- Dis Paddy tu crois que Père et Mère seront fiers de moi que je veuille être baptisée ?

Le vieil écossais hochait la tête en signe d'approbation alors sourire aux lèvres la jeune fille marchait à ses côtés fièrement jusqu'au domaine, afin d'annoncer la bonne nouvelle à sa Mère. A présent la demoiselle réfléchissait à la tenue qu'elle allait porter, sans oublier qu'elle devait écrire au curé ou à l'évêque pour savoir leur disponibilités, mais qui allait être son parrain ? Elle pensait d'un coup à l'homme après son Père qu'elle voyait comme le plus grand le plus fort le plus courageux, oncle Coldtracker, oncle? Ma foi, comment dire autrement à part oncle...
Moult choses à faire se disait-elle pour cette officie mais c'était pour la bonne cause.
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Preciodekerroch

Domaine de Lokentaz

Tranquillement installée à son bureau, elle était plongée dans la rédaction de la Charte qu'elle s'attellait à écrire depuis plusieurs heures. Quasi un travail de routine mais de longue haleine pour la diplomate qu'elle est mais elle fait cela très consciencieusement et tâche de ne rien omettre. C'est que depuis son retour, c'est elle qui administre les terres, son époux étant par ailleurs très pris, comme toujours, par ses diverses charges militaires.
Elle a eu loisir de faire connaissance avec leurs gens. Et le domaine est plutôt spécifique dans son ensemble puisqu'il siège sur d'âpres landes sauvages avec en son coeur un magnifique cloître. Elle a d'ailleurs une idée qui lui trotte en tête au sujet de ce lieu chargé d'histoire et de solennité. Un peu plus loin, au sein de la Vicomté, le manoir. Leur manoir. Et encore un peu plus éloigné, et elle veille à ce que Maëllia n'aille jamais s'y promener seule, les marais.

L'écho de voix et de rires lui fait dresser la tête. Il semblerait que le vieux capitaine Paddy et Maëllia soient rentrés de promenade.
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Maellia_de_kerroch

Arrivés enfin au domaine, elle embrassa le vieil homme et avançait dans les allées sur domaine en sautillant.
Elle chantonnait, elle réfléchissait elle était gaie la petite et encore plus en voyant la tête de sa Mère quand elle lui apprendra la nouvelle.
Trois coups secs à la porte et la jeune fille l'ouvrait puis passait la tête.

- Mère, auriez vous quelques minutes pour vous proposez une volonté qui m'anime depuis mon retour en Breizh?

Elle refermait la porte puis avançait vers sa Mère pour déposer sur sa joue une longue bise, elle ne manqua pas de jeter un coup d'oeil sur son occupation qui devait être bien ennuyeuse au vu du grand nombre de velins ici et là.
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Preciodekerroch

Des coups à la porte, une petite tête brune qui fait son apparition avant d'entrer et venir la trouver.
Une maman qui abandonne ses vélins pour enlacer tendrement sa fille et l'écouter avec attention. Elle ne peut s'empêcher de sourire en l'écoutant et la voyant prendre un petit air tout à fait sérieux.

- Mère, auriez vous quelques minutes pour vous proposez une volonté qui m'anime depuis mon retour en Breizh?

Je t'écoute. Que se passe t'il ?
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Anne_claire

Pouilloux écoute avec attention les paroles pleines de bons sens de mère Camille. Paroles qui parlent de l'envie de s'engager pour son prochain, et qui montrent que l'église est avant tout un accompagnement des fidèles dans leur foy.

Elle rompt le pain, le symbole de la communion, du partage. Pouilloux se présente à elle, reçoit un morceau et lui dit tout sourire.

Heureux ceux qui t'aurons comme berger, je te félicite ma mère.

Le "ma mère" a eu du mal à sortir, Pouilloux lui sourit de nouveau, et laisse sa place libre.

Il aura tout le loisir de lui parler àprès la cérémonie pour la féliciter de son choix de nouvelle vie.
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Camille.

Le temps était venu, l'ordination touchait à sa fin et à l'appel du Primat, Camille se releva, émue comme elle l'avait rarement été durant sa vie. Elle baisa l'anneau cardinalesque en signe de respect puis se tourna vers les présents à cet office pour conclure cette messe, en tant que prêtre de l'Eglise aristotélicienne. La voix vibrante d'émotion, elle prit alors la parole pour son premier sermon dans la Lumière du Très Haut.

Comme je le dis souvent, les commencements sont des instants d'une extrême délicatesse qui décident souvent du chemin que nous décidons ensuite d'emprunter. Certains foncent sur le chemin de leur vie, d'autres y vont lentement, usent de détours, font des poses, cherchent à revenir en arrière. Il n'y a pas de bon ou de mauvais chemin. Il y a celui que nous choisissons, car nous avons le Libre Arbitre. Certains diront qu'ils n'ont pas le choix, qu'on décide pour eux et que c'est ainsi. Mais c'est eux qui font le choix de laisser un autre décider à leur place. Par peur, par amour, par négation, par acédie, par dévotion. Mais cela reste un choix.

J'ai pour ma part pris un chemin sinueux sur la route du Seigneur. Mais je ne regrette aucun de mes choix. Car ils ont forgé celle que je suis désormais. Ils m'ont appris le poids de la colère et de la vengeance et leur nuisible inutilité. Ils m'ont appris la force d'un amour total et le bonheur de la maternité et la complexité des concessions de la vie de couple. Ils m'ont fait découvrir les us et les vices de la vie politique où bien des gens agissent plus pour eux et les leurs que pour les gens qu'ils ont en charge. Ils m'ont également appris l'humilité et le renoncement face aux aléas du temporel, la futilité de ce pouvoir qui vient et qui va sans réelle attache. Ils m'ont enfin appris la pérennité immuable du spirituel, la famille aristotélicienne, le soutien des Fidèles et l'Amour sans limite de son prochain à travers la reconnaissance de mes ouailles et de tous ceux que j'ai pu guidé sur le chemin de la Foi.

Sur le chemin de votre vie, n'ayez pas peur des obstacles, des tracés sinueux, des culs de sacs et des doutes. Car vous découvrirez au final avec le temps que ce sont eux qui forgent ce que vous êtes et que ce sont vos choix qui façonnent celui qui se présentera devant le Très Haut. Vous êtes maitre de votre destin et ce n'est pas vos succès qui seront jugé mais la manière dont vous aurez mené votre chemin face aux aléas de la vie, à vos doutes, et aux autres. n'ayez jamais peur d'être seuls car vous faites tous partis dès l'instant de votre baptême de la Famille aristotélicienne et elle sera toujours là, à travers un clerc, un croyant, un signe pour vous tendre la main et pour faire le pas suivant comme le Très Haut était là sur le chemin de la Sainte Raphaëlle et comme il est là pour chacun d'entre nous.

Pour célébrer notre Famille et faire signe de communion, je vous invite maintenant à partager le pain entre nous.

Camille prit le pain, le bénit et le rompit pour l'offrir à tous ceux qui vinrent communier.

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A Anakin

Roselalie

Rose arrivait en retard et cernée de fatigue. Mais elle n'aurait loupé l'ordination de Camille pour rien au monde. Elle s’installa discrètement et pria.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.

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Mère Roselalie de Nauériels, Prêtre, Abesse de Reoz.

Clodeweck

Reprenant la parole le père Clodeweck s'adresse à la future abbesse.

Sœur bien-aimée, notre amie dans la foy aristotélicienne, avant d'être ordonnée, il convient que tu déclares devant l'assemblée ta ferme intention de recevoir cette charge.
De l'assumer, de la respecter, de t'y vouer pour le bien et la sauvegarde de tes frères humains.

Camille, veux-tu devenir prêtre de la Saincte Eglise Aristotélicienne, disciple des évêques dans le sacerdoce, pour servir et guider sans relâche le peuple de Dieu dans la Vertu sous la conduite du Très-Haut ?
_________________
Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Camille.

Camille écoutait les paroles de Clodeweck, pleinement consciente de l'engagement qu'elle prenait en ce jour, de ce qu'elle abandonnait pour servir toujours plus le Seigneur. Et c'est la voix ferme et déterminée qu'elle répondit.

Oui, je souhaite devenir prêtre de la Saincte Eglise Aristotélicienne, disciple des évêques dans le sacerdoce, pour servir et guider sans relâche le peuple de Dieu dans la Vertu sous la conduite du Très-Haut.
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A Anakin

Anne_claire

Le diacre de tréguier regarde avec émotion son amie répondre à son engagement pour servir le Très Haut.

Sa voix remplit la primatiale. Instant fugace dans la Bretagne, mais instant très important. L'Eglise Aristotélicienne Bretogne est en train de recevoir un serviteur. Pouilloux connait la qualité de celle qui tantôt ne sera plus soeur Camille, mais mère Camille. Elle a ce don d'écoute, ce don qui lui permet d'être présente pour ceux qui l'entourent.

Pouilloux ne perd rien de la cérémonie. ses yeux navigant entre Camille et Clodeweck.
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Clodeweck

L’intérêt avec les église, c'est que la voix raisonne et porte loin, le moindre mot se détache du silence et va toucher...Le père continuait donc.

Veux-tu accomplir avec sagesse et dignité le ministère de la parole, en annonçant les Saintes Ecritures et en proclamant la foi Aristotélicienne ?
Veux-tu implorer avec nous la miséricorde du Très-Haut pour les ouailles qui te seront confiées, en étant toujours assidue à la charge de la prière ?

Cela quelque soit la paroisse qui te sera confiée ?
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Camille.

Camille allongée sur le sol écoute les questions de Clodeweck et y répond avec ferveur, la voix semblant venir de chaque recoin de l'édifice comme si le Très Haut lui même lui posait ces questions.

Oui, je souhaite accomplir mon ministère avec sagesse et dignité, me faire l'écho des Saintes Ecritures et de la Foi auprès des hommes. Je veux prendre soin des ouailles qui me seront confiés, prier pour leur salut et ce quelque soit la paroisse qui me sera confiée.
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A Anakin

Clodeweck

Le primat ayant entendu la réponse repris la parole pour une dernière fois.

Que Dieu Lui-même achève en toi, Camille, ce qu'il a commencé.

Lève-toi maintenant jeune prêtre de l'Eglise aristotélicienne car il t’est permis de célébrer la messe.
Aujourd’hui tu as reçu l’ordination, aujourd’hui tu as reçu la charge de guider les paroissien vers la Vertu, aujourd’hui tu célèbreras la réconciliation Aristotélicienne par le partage du repas.

Je te laisse achever cet office.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Tadeus94

Tadeus qui était dans la primatiale pour voir une célébration importante, récita la prière.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.
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Mimilia74

La plus si jeune Montfort-Laval était présente. Elle n'avait jamais assisté à une ordination, c'est donc attentivement qu'elle suivait tout ça. Vétue de sa houppellande blanche, simpliste. Tenue de Tro et de tout les jours.
Elle écouta et pria.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.
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Hugo.

Il arrivait en retard ! C'était rare pour lui !
Il avait l'habitude d'arriver en avance pour choisir sa place, à savoir la meilleure qui reste.
Rapidement habillé, il rejoignit ses frères dans les stalles qu'il ne manqua pas de saluer d'un léger coup de tête à la façon du maréchal.
Suivant le début de la cérémonie il vit que Camille allait se faire ordonner, un grand moment, à l'époque il était diacre et maintenant Archevêque, mais non loin d'être prétentieux, il savait que l'ordination dévoilait souvent un destin peu commun.
Il récita avec les autres la prière.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.
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Naudeas

Naud reprit en coeur. En baissant la tête. Regardant de temps à autre Camille couchée sur le sol.

Seigneur, fais de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fais moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fais que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fais que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fais moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueille nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prends-nous dans ton amour, fais nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Clodeweck

Le père ne dit qu'un mot.

Allons

Et la future mère se prépara.

Mes frères mes sœurs, nous attendons, et parfois des villages entiers attendent leur guide, leur berger, notre sœur ci-devant attend elle aussi d’être liée à l'Ether. Aujourd'hui, nous sommes ici pour accéder à ce désir fruit d'une longue méditation et d'une réflexion longue.

Entre vous et moi, couchée devant l’autel et devant moi, face contre terre et les bras tendus, Camille, attend son ordination.
Dans une méditation profonde elle pense à sa future vie qu’elle va entièrement consacrer à Dieu, à sa vie qu’elle tentera de mener le plus vertueusement possible, comme l’ont fait Aristote et Christos.

Avant de poursuivre, prions ensemble :

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Marineblanche

Waaa !

L'enfant ôta vite les rubans qui tenaient les parchemins roulés et elle ne pût que voir, avec ses yeux pétillants, que les deux vélins avaient de l'or sur le bord ! Pour sûr que c'était mieux qu'un trésor, c'était un trésor qui allait bénir ses autres trésors ! La mioche trouvait ses deux vélins, particulièrement beau, surtout qu'il y'avait des lézards dessus ! Rumbelstilskim allait être trop content et peut-être qu'il ne l'embêterait plus pour aller chercher ses lézards, parce que là, la gamine n'en avait plus envie, tellement qu'elle était toute contente d'avoir ces vélins que la femme vient de lui donner.

M'ci beaucoup m'dame ! Pis c'est vrai que c'est mieux pour un trésor qu'il y'a des bords en or et eux aussi, bé ça protégera mon trésor des méchants que j'aime pô et qui pue du cul...

Oui elle chuchota pour les derniers mots qu'elle prononça car elle savait que les grands la reprenaient toujours quand elle disait ce genre de truc mais c'est vrai, quoi ! Les méchants qui volent les trésors, ça craint ! Et pour tous les enfants, les méchants sont moches et puent !
Elle écouta ensuite l'explication sur le Credo car elle savait qu'il fallait le réciter dans une église mais par contre, elle n'avait jamais compris à quoi ça servait ! Elle se fit attentive du mieux qu'elle pouvait.

J'ai tout compris ! 'faite on récite le Crédo et l'Pardon pour s'faire pardonner et pis pour montrer que bé on croit à la Religion Aristotélicienne ! Pis comme tout l'monde récite bé on est tous pareil parce que bé l'Très-Haut nous z'aime tous alors bé on est tous ami et pô ennemi dans z'une église !

Bon, c'est peut-être pas trop ça mais la mioche avait du mal à comprendre le mot Indivisible et le sens d'Entier. Vient ensuite, la question de sa jambe de bois. Un trésor, un beau trésor... C'est que la mioche, elle n'est pas d'accord... Les princesses, ça a toujours deux jambes dans les histoires et puis elle, elle n'aimait pas sa jambe de bois... C'était très dur pour elle, parce que les autres enfants pouvaient courir et elle, elle ne pouvait plus. Elle ne pouvait plus grimper dans les arbres. Lorsqu'elle était dans le lit et qu'elle avait envie de faire pipi, elle était obligée de demander qu'on l'aide à se lever, parce qu'elle ne pouvait pas encore le faire seule et quand elle se lavait dans le baquet, on devait aussi l'aider à entrer et en sortir. Seulement, l'enfant ne se plaignait jamais parce que le monde que son esprit s'était créé, l'aidait à rire et à jouer avec ses jouets en bois. De toute façon, les grands lui avaient appris que même si on n’avait pas envie de faire quelque chose, il fallait qu'on le fasse quand même et puis, fallait le faire de toute façon, car pas le choix.

Marine devait faire avec sa jambe en moins. Elle prit un petit temps de réflexion en plissant le nez, c'est que la diaconesse n'avait pas tort !

Ah ouais ! C'serait trop bien si on mettait du vernis sur ma jambe en bois, c'serait plus beau ! Pis faut que j'demande à papa mais j'crois pô qu’on puisse le sculpter parce que bé maman, elle va m'aimer à marcher 'vec sans les béquilles et faut pô que ça casse ! Mais j'veux bien du vernis, c'sera plus beau pis pour les gravures bé j'sais pô si j'ai des amis... Elle se gratte la caboche. Bah oui, l'est amnésique, la mioche. J'demanderai à maman !

Petit silence.

Pis une jambe d'bois, c'est pô un trésor... C'est comme une vraie jambe sauf que bé c'est pô une vraie jambe... Mais j'vais la rendre plus belle qu'une vraie jambe ! M'ci !

Un grand sourire se dessine sur les lèvres de l'enfant. Tiens, elle n'avait pas parlé de maman ? Maman ! Il fallait qu'elle lui montre les trésors que la diaconesse lui avait donnés ! Et si la mioche ne savait pas vraiment lire, elle avait reconnu ses noms sur les vélins et elle était toute contente !

Oh sur les vélins, y'a mon nom ! M'ci beaucoup ! J'vais tout montrer à maman ! Sur ces mots, elle plia soigneusement les vélins pour les ranger dans sa besace, parce qu'elle ne pouvait pas les garder dans les mains et elle se leva à l'aide de ses béquilles en bois. Pis un jour, si vous voulez, j'vous montrerai ma cachette secrète du trésor. V'pouvez voir vous, parce que bé z'êtes trop gentille !
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Camille.

A l'appel de son Eminence, Camille sourit doucement et vint s'allonger sur le sol frais de l'Eglise, devant l'autel et devant Clodeweck. Elle posa son visage sur la pierre, étendit ses bras en croix et ferma les yeux pour ne faire plus qu'un avec l'édifice sacré. Pénétrée de la Foi ambiante et mise face à son choix en toute humilité c'est avec une résolution raffermie qu'elle répéta les mots de la prière que scandait l'officiant.

Seigneur, fait de moi un artisan de paix.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi vivre dans l’amitié Aristotélicienne.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je sois à la hauteur de ma tâche.
Seigneur nous t’en prions…
Fait que je vive dans la dignité.
Seigneur nous t’en prions…
Fait moi grandir dans ton amour.
Seigneur nous t’en prions…
Accueil nos ancêtres, nos familles et nos compagnons partis à ta rencontre.
Seigneur nous t’en prions…
Seigneur, exauce nos prières, prend-nous dans ton amour, fait nous vivre dans ta grandeur mais aussi dans ta miséricorde et pardonne-nous nos offenses…
Seigneur, exauce-nous,
Qu'il en soit ainsi.
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A Anakin

Anne_claire

Camille va faire le grand saut, répondre à une chose qui ne se commande pas. Elle va quitter son escence laique pour devenir prètre. Pouilloux connais les conséquence pour Camille, sur sa vie passée, pour son avenir. C'est avec une grande joie pour elle qu'il se trouve aujourd'hui dans la Primatiale. Dans quelques jours, cela sera lui qui deviendra à son tour Prètre. Il ne vient pas pour voir une répétition de sa cérémonie, mais bien pour accompagner soeur Camille. Elle sortira en mère Camille. Totalement transformée, comme un papillon sortant de sa crysalide.

Pouilloux porte son aube blanche, il s'installe confortablement en écoutant le primat ouvrir la cérémonie.
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Camille.

Le jour était venu. Camille avait muri ce choix durant de longs mois. Ce n'avait pas été une décision aisée, car elle aimait profondément son époux. Mais la vie en avait décidé autrement, et à vivre seule, à rechercher la sérénité dans les écritures et l'aide à son prochain, Camille avait senti sa Foi et son implication à servir le très haut s'affermir. Elle avait échangé de longues missives avec son mari et finit par recevoir son approbation. Elle consacrerait le reste de sa vie au service du Très Haut.

C'est donc forte de cette résolution que la jeune femme s'avança le long de la nef à la demande de son Eminence. Vétue d'une bure de lin écrue, à la coupe simple et épurée, ses cheveux d'ébène cascadant jusqu'à la courbe de ses cuisses, en révélant la longueur qui n'avait jamais connu de ciseaux, elle s'avança, sans nul autre ornement que sa médaille d'aristote, les pieds nus et un sourire doux au visage, ayant décidé de se présenter dans l'humilité de sa vie face au Très Haut. S’arrêtant face à Clodeweck elle répondit en toute simplicité à son appel.

Me voici.

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A Anakin

Naudeas

Voila un grand jour pour Camille, elle était contente pour elle, après les évènements qu'elle avait subi, elle avait bien mérité cette ordination. Voilà qui allait soulager le clergé breton. Une femme de caractère mêlé d'un doux malice féminin.

Naud entra dans la primatiale, elle avait fait un effort vestimentaire pour une fois.

Mouais faire une génuflexion avec ce machin n'avait rien de pratique mais elle s'y accommoda quand même. Puis en plus ca piquait, il lui manquait son épée, bref, elle était vraiment pas pour les bures, mais devrait s'y faire le temps que l'évènement se fasse. Elle prit la direction des stalles du clergé. Écoutant Clodeweck. Elle avait beau avoir passé des mois entiers, à le suivre, elle ne comprenait toujours pas comment il faisait pour être comme ça. Toujours calme, le mot qui apaise enfin il arrivait toujours à la canaliser, bref, elle l'écouta avec grande attention.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Clodeweck

Tro c'est tro, la fatigue commençait à se faire sentir mais la ferveur des pèlerins et l'accueil reçu dans toutes les villes traversées valait bien la fatigue du voyage.
Les clercs et les pèlerins étaient en primatiale

Quelque temps après arriva le seigneur Archevêque, de Tours, primat de Bretagne, Grand Inquisiteur, Son Eminence le cardinal Clodeweck de Montfort-Toxandrie Duc de Montforzh, précédé du clergé, en teste (qui était allé au devant de lui) et des Pères franciscains de Saint-Melaine (qui l'avaient amené processionnellement) ; il était en rochet, camail et sans étole, sous un dais porté par quatre marguilliers.

Au moment que Monseigneur entrait dans l'église, le premier massier lui mit un carreau sur lequel s'étant mis à genoux il baisa la médaille d’Aristote et prit de l'eau bénite au goupillon que lui présenta M. le trésorier; celui-ci, après une profonde révérence au seigneur archevêque qui s'était levé, se couvrit et le complimenta.

Après la réponse, le chœur chanta en musique une antienne, durant laquelle Monseigneur, précédé de MM. du Chapitre, avança vers le sanctuaire, où les Pères franciscains occupaient le côté qui était le leur ; MM. du Chapitre se placèrent du côté de l'épître ; on avait eu soin de faire défendre l'accès par deux gardes épiscopaux envoyés exprès de la part du Chapitre.

Après avoir fait sa prière au pied de l'autel, Monseigneur étant monté sur la plus haute marche, M. le trésorier lui donna l'étole à baiser et la lui passa au col, lui mit au doigt l'anneau pastoral, le revêtit d'une chape, lui mit la mitre en tête et la crosse en main. Ainsi revêtu de ses habits pontificaux, Monseigneur monta à l’autel.

La cérémonie était bien réglée,chaque tro Breizh, sauf exception donnait lieu à diverses cérémonies dans les villes traversées et en la capitale.
Occasion était pour la Bretagne dans sont ensemble de renouveler l’attachement sa religion et les valeurs ancestrales du Grand Duché.

Le père Clodeweck promena le regard sur la foule rassemblée.
Une odeur de prune avait emplie la primatiale, signe que la crème de la Noblesse Bretonne devait être là.

Les membres du conseil, les nobles, le peuple, les clercs, ici se mêlaient les représentants des pouvoirs temporels et spirituels dans un même amour de leur terre et dans l’espoir de voir cette nouvelle duchesse les mener sur le chemin de la paix et de la prospérité.

Tout le monde était là ou presque !

Il rejoignit sa et attendit que l'Eglise se remplisse.

Il s’adressa à la foule avec sérieux,

Mes frères mes sœurs.

Aujourd'hui nous allons procéder à l'ordination d'un prêtre...

Chez les anciens, Éther est un dieu primordial de la mythologie grecque, personnifiant les parties supérieures du ciel, ainsi que sa brillance,cela nous est resté au travers de la langue poétique classique, où l'on parle d'éther pour un ciel pur.
Se fondant sur le principe dictant que la Nature a horreur du vide, Aristote emploie le terme d'éther pour nommer ce qu’il désigne comme le cinquième élément, composant la sphère céleste, par opposition aux quatre éléments terrestres classiques, eau, feu, air, terre.

L’éther est donc inaltérable et ne se mélange pas aux autres matières, c’est l’éther qui est représenté par l’arc-en-ciel qui conduit l’âme vers le soleil.
L'éther ou " premier corps " (que les scolastiques nommeront " quintessence ") constitue la substance des astres.

Les êtres issus de la création sont finalisés, ils sont soumis aux lois du Très Haut et tendent à réaliser ce qui est en puissance en eux, et se définissent à l'intérieur de la nature d'après la perfection de leur forme ; ainsi en est-il du vivant comme corps animé qui se hiérarchise selon sa substance formelle.
Le mouvement de la vie est aussi déterminé par l'entéléchie (étymologiquement " énergie agissante "). Elle est végétative (les plantes), sensitive (les animaux), ou rationnelle(les humains).

Notre univers est géocentrique, il est divisé en un monde sublunaire, imparfait, car soumis à la génération et à la corruption, à la finitude, et en un monde supralunaire, incorruptible, que représentent les mouvements parfaits des astres autour de la terre.

Le seul moyen pour l’âme de rejoindre le soleil et pour les anges de venir nous visiter, c’est de se fondre à la quintessence divine. Le Créateur a donné à Christos le pouvoir d’utiliser l’éther pour permettre à ceux qui serraient appelés à le représenter sur terre d’être en contact étroit avec l’éther en étant élevés spirituellement par l’ordination à la prêtrise.
Seul celui qui a été élevé par l’ordination peut à son tour transmettre ce privilège à celui qui fait les vœux de suivre l’exemple de Christos et donc devenir un membre du haut clergé aristotélicien.
Le prêtre est donc forcément ordonné, il a reçu cette élévation d’un autre prêtre habilité à le faire de par son statut et sa charge dans l’Eglise.

Soeur Camille approche ...
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Kante

L'évêque avait fait le trajet depuis Vannes aussi discrètement que possible.

Arrivé dans la capitale, il avait attendu que la primatiale soit retombée dans son silence habituelle avant d'y pénétrer en cette première soirée de printemps.

Il remonta la travée centrale jusqu'à la récente tombe et y resta agenouiller auprès fort longtemps.

Puis il se releva en silence et reparti en province aussi discrètement qu'il était venu.

Dom_courtin

Citation:

PRIMATIE DE BRETAGNE
ACHIDIOCESE SUFFRAGANT DE RENNES

Nomination de l'archevêque suffragant de Rennes
Monseigneur Hugus dit "Hugo Botherel" de Canihuel

Moi, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, Primat de Bretagne, Cardinal-archevêque de Tours, Duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

Annonce, officiellement, la nomination de Monseigneur Hugus dit "Hugo Botherel" de Canihuel, à la charge d'archevêque suffragant de Rennes.
Conformément aux us et coutumes de l'Iliz Breizh ce dernier a été désigné comme digne d'occuper cette charge par l'ensemble des clercs de Bretagne, convié à se prononcer sur la vacance archidiocésaine de notre capitale.

Une cérémonie sera dite ce jour, à laquelle sont conviés les pèlerins du Tro Breizh, la noblesse aristotélicienne bretonne, les fidèles de Bretagne.

Fait le XXV du mois de Mars de l'an MCDLX de la Saincte Eglise aristotélicienne.

Killdragon

Dans un recoin, près d'une colonne, un retardataire était pourtant toujours là. Il avait assisté à la fin de la cérémonie, dans l'ombre, sans croiser aucun regard. Encapuchonné d'une espèce de cape miteuse, rafistolée et sale, il avait préféré rester discret.

Il attendit que la Primatiale se vide pour s'avancer dans la nef jusqu'à la stèle où reposait désormais Monseigneur Arzhel.

Son pas lourd, caractéristique des chevaliers en armure, ces cliquetis de ferraille typiques, traînant et résonnant dans le lieu Saint.

Il ressemblait à un croisé qui n'avait pas pris de repos depuis des années: les cheveux longs, barbu, la tempe grisonnante qui dissimulait mal quelques cicatrices au visage. Il portait son heaume de la main gauche, serré contre son armure de croisade.

Cet homme au port de tête altier n'était pourtant pas un étranger. Son regard de braise bleu-océan, perçant, fixa la stèle un long moment...

Il posa un genou à terre et avança une main gantelée qui effleura la stèle d'un geste affectueux.

Arzhel... mon cousin, mon ami, mon frère...

Il marqua un long moment de recueillement.

La vie est bien injuste. Tu auras servi le Très-Haut jusqu'à ton dernier souffle et sache que l'on ne t'oubliera pas... pour moi, c'est une chose impossible. Nous avons toujours été très proches et ton absence me marquera désormais jusqu'à ma propre mort... mais je sais que je te retrouverai dans le Paradis Solaire, quand mon heure sera venue.

Tu fais partie de ceux que je respecte... repose en paix mon frère.

Killdragon se releva, ajusta sa bastarde lentement, longea la nef dans l'autre sens, et s'avança vers la grande porte de l'église, non sans un pincement au cœur.

Il était parti trop longtemps, sans pouvoir le revoir. Il avait pourtant fait son possible pour arriver à temps. Il aurait souhaité revenir en Bretagne dans d'autres circonstances. Mais là, il était trop tard.

Une croisade, une guerre, de nombreuses escortes en pays françois l'avaient éloigné de son dernier cousin proche, d'un de ses derniers complices de longue date.

Un sentiment de tristesse, mêlé d'un arrière goût de solitude envahit le Baron alors qu'il sortait du Lieu Saint.
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Dom_courtin

[La Fin de la Fin...]

Voilà, il étaient tous sortis, enfin la poignée de fidèles qui avaient fait le voyage.
La noblesse, à part Coldtracker, Grans Sage qu'il avait aperçu et Clodeweck qui avait fait le voyage depuis Saint Aignan, avait brillé par son absence.
Seuls restaient dans l'église, les maçons, le secrétaire, un père prieur, et quelques badauds attardés.
La mise au tombeau en elle même était plus un travail de bâtisseurs qu'une cérémonie.
Les maçons avaient posé le mortier...
Les fossoyeurs avaient descendu le cercueil dans la fosse, au beau milieu de l'allée centrale.
Puis la lourde stelle avait été posée, et scellée au mortier.
Voilà...La primatiale de Bretagne retrouvait le silence...Un silence de mort.
Arzhel s'en était venu, Monseigneur Arzhel s'en était allé, que restait-il. La stelle gravée.

Citation:

Mgr Arzhel eus Montforzh V.
Arch. Roazhan
MC.. - MCLDX

R.I.P

Le temps et les pas se chargeraient d’effacer toute ou partie de l'inscription et dans quelques siècles, le visiteur regardera intrigué ces signes qu'il ne comprendra pas...Combien sauront qu'ils marchent sur des tombes ? Celles des grands hommes à qui l'on faisait l'honneur d’être à jamais liés à la pierre de l'église qu'ils avaient servie.
Combien le sauraient ?
Qui aurait le souvenir de cet homme que seule une poignée de gens était venue saluer ?

"Requiescat In Pace, mon frère...A bientôt."

Le père Courtin quitta à son tour la Primatiale.

Coldtracker

Il resta jusqu'à la fin....

Quand tout fut fait alors il fit demi-tour, ses éperons frappant à nouveau le sol au rythme rapide mais réguliers de ses grandes enjambées...

Il poussa les grandes portes avec une certaine violence et celles-ci s’ouvrirent en grand inondant son visage balafré de lumière...

Il en avait marre, il était beaucoup trop souvent venu en ces lieux ces derniers temps....

Il laissa les portes ouvertes, un peu de lumière n'allait pas faire de mal à l'édifice....

Et qu'était-ce qu'une église sinon un lieu d 'ouverture aux autres...?

Il dévala les marches et un palefrenier défit les aides du destrier du Duc De Rhuys...

Le colosse sourit au jeune homme, lui donna la pièce et se mit en selle, fit volter la monture et partit au galop....

Il savait qu'un jour lui aussi aurait droit au repos mais uniquement celui réservé aux morts...

D'ici là, il gardait l'esprit clair, son mauvais caractère et ses compétences au service de Bretagne....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Missanges

J'appelle donc, ceux qui se disent ses amis à venir une dernière fois devant lui

Ayant écouté attentive comme toujours aux mots prononcés. Je m’avançais à mon tour voulant rendre hommage à Mgr Arzhel.
Des regards se tournèrent sur mon passage, puis ma main se posa sur cette boite en bois, sa dernière demeure.

…qui tu étais"... "qui tu étais"..."qui tu étais"...

Les paroles de Mary résonnaient encore sous le chœur de la primatiale.

A toi Arzhel je te dis adieu ou peut être au revoir les bonnes âmes ne s’éteignent jamais paraît-il. Toi l’homme d’église, toi l’ami toujours présent dans l’ombre. Je me souviens lors de ma fonction de prévôt, l’inexpérience mettant un peu la pression tu fus là de tes conseils…
Merci de ta gentillesse…

Mon regard croisa celui de Mary je lui fis un sourire, et sans rien dire je regagnais ma place attendant la fin de l’office.
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Hrolf

Hrolf se sentait de plus en plus scrogneugneu ... Mathieg commençait à bouger dans tous les sens ...

Mary serra sa main, Hrolf se penchant vers elle lui dit dans l'oreille ... Ma Douce, j'ai présenté mes hommages à votre père, je vais repartir et aller vous attendre sur le parvis avec Mathieg elle commence à s'énerver et moi aussi par la même occasion. A tout à l'heure !

Hrolf déposa un baiser sur la main de son épouse puis discrètement sorti ... et alla attendre sur le parvis ... sagement ...
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Camille.

Camille s'avança vers le pupitre et prie le temps de se recueillir un instant pour trouver les mots justes pour honorer le défunt.

Arzhel,

Tu ne parles plus mais tu es vivant. Tu ne bouges plus mais tu es vivant. Tu ne souris plus mais en arrière de tes yeux tu nous regardes.
Tu es en notre Seigneur. Je le crois. Toute notre Foi, nous la rassemblons. Elle est maintenant notre seul lien avec toi.
Iésu, celui que nous aimons veut entrer dans ta joie. S'il n'est pas prêt, nous te prions pour lui. Achève sa préparation. Pardonne-lui comme tu sais pardonner.
Aide-nous à vivre sans sa voix, sans ses yeux, que nous ne le décevions pas maintenant qu'il va nous voir vivre et nous attendre. *

Pour que dans sa mansuétude le Très Haut pardonne à notre parent, ami, guide, récitons ensemble la prière du pardon.

Camille laissa un temps pour que la prière résonne dans la Primatiale puis se recula pour laisser les obsèques se poursuivre.

*inspiré d'André Sève
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A Anakin

Anakin41

Il était resté au fond, tout au fond, discret comme bien souvent dans ce genre d'évenement. Il n'était pas le bienvenu, probablement, des testé par la famille et bien plus encore par les enfants, mais il avait tenu a rendre un dernier hommage de breton à un autre breton.
Il appréciait Arzhel pour l'homme qu'il était, bon, juste et droit, faisant fit de toutes les actions autour de lui et qui auraient pu alterer son jugement.

Il recita dans sa tête le crédo, comme s'il n'était pas là, comme si personne ne le voyait, et cela était sans doute mieux ainsi.

Avant tout le monde, il sortirait pour ne point déranger, pour ne point enerver.
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Marypole

Hrolf était sorti...elle le comprenait.
Elle récita la prière du pardon avec les autres participants.

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Preciodekerroch

Elle ne l'avait que peu connu en fait. Personnellement, il lui était arrivé de le croiser, mais ils avaient très peu échangés. Par contre, dans sa dernière missive, sa filleule lui en avait parlé en des termes très doux et élogieux. Et nul doute que celle-ci enrageait de ne pouvoir être présente en ces lieux, retenue par les devoirs de Bretagne par delà l'Océan.
La vicomtesse observa longuement la haute silhouette de son Suzerain lorsque celui-ci se présentât près du cercueil. De toute évidence, cet homme que l'on disait colossal savait faire preuve d'humanité et de respect. Toute sa posture actuelle le démontrait.
Elle irait lui présenter ses respects et ses condoléances plus tard, ici n'était point le lieu. Elle avait espéré voir entrer son époux mais nulle trace de lui. La Violine écouta donc les différents intervenants s'exprimer, les regarde aller se recueillir auprès du cercueil. Elle reste à sa place, se recueillant pieusement pour cette âme aujourd'hui envolée.
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Marypole

Mary récita après le clerc Pouilloux qu'elle avait croisé à Rennes le credo ..

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Elle écouta le cardinal et sa colère non feinte, regarda Maël son cousin, le Maréchal des Trente rendre un dernier hommage à son père...revint vers le cercueil et s'adressant cette fois à tous parla :

Arzhel !!!
Ils ne sont pas venus, ils ne sont pas tous là ...
Nous nous sommes là !!!
Tu es parti si vite , de façon si étrange que tu as peut-être semé autour de cette mort comme une brume qui ne se dissipe pas.

Alors moi, Mary, ta fille, je vais dire à toux ceux et celles qui veulent bien m'écouter qui tu étais :

Tu étais celui qui sans relâche, du matin au soir, travaillais pour réveiller les âmes et les consciences !

Oh oui, tu étais parfois colérique et tu as sans doute fâché plus d'un mais tu défendais tes idées et tes convictions avec force et opiniâtreté partout et tout le temps !!

La Bretagne perd avec toi, un homme qui a toujours cru en elle et qui a jusqu'au bout de ses forces travaillé à la rendre plus belle et plus juste.

Tu as été pour Tadeus et moi même un père exemplaire nous entourant de tes attentions mais aussi de tes sacrées colères lorsque nous étions jeunes et débutants !!

Tu vas partir toi que, j'appelais parfois mon "pôpa" pour te faire sourire et tu vas sans aucun doute rejoindre ceux que tu aimais et qui sont partis avant toi au paradis solaire mais sache que je me ferai un honneur moi ta fille de dire "à tous qui tu étais" !

Elle venait de crier dans cette primatiale un peu trop vide...Sa voix se cassa, l'émotion la submergeait ... un écho dans la primatiale se fit entendre " qui tu étais"... "qui tu étais"..."qui tu étais"...

Vidée, elle reprit sa place près de Hrolf son époux, lui reprit la main en la serrant très fort ...cette fois, elle serait en paix avec elle même !

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Coldtracker

Le colosse aux paroles de Clodeweck se déplaça de nouveau devant la dépouille de l'homme de sa famille...

Il remonta l'allée de pierre au son de ses éperons frappant en cadence le sol et au crissement du fourreau de cuir qui contenait sa grande espée portée presque à l'horizontale comme le voulait l'époque...

Il avait déjà parlé aussi fit -il rapide....

Il sortit sa dague Panzerstecher et s'entailla doucement le poignet....
Il rengaina la dague et sortit un pièce d'or qu'il colla contre la plaie....

Il mit ensuite la pièce dans la main droite du défunt qu'il referma doucement mais avec force à cause de la rigidité cadavérique
Et il dit :
-"Pour le passeur..."

Lentement, il enroula la plaie dans un tissu et fit un nœud...

Et puis son visage changea, la dureté qui était la senne habituellement fit place à autre chose....Une tristesse plus grande que les océans....

Il ouvrit son escarcelle et en sortit une fleur, une fleur du printemps et la posa dans le cercueil en disant:
-"Transmets tout mon amour à ma petite fille...Dis à Anne que son père l'aime et qu'il la rejoindra un jour, mais pas maintenant....

Pas maintenant..."

Il se recomposa, fit volte face et s'éloigna....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Clodeweck

Le cœur au bord des lèvres, un peu de dégout, le primat de Bretagne, repris alors la parole.

Bien chers tous,

A vous qui êtes présents,

Je vais laisser ceux qui l'ont connu nous parler une dernière fois de lui, puis nous ferons le dernier signe, celui du pardon, avant que de confier sa dépouille à la terre pour l'éternité, ce soir !
J'appelle donc, ceux qui se disent ses amis à venir une dernière fois devant lui, lui dire ce qu'ils ont à lui dire.
Que tous ici ne sombrent pas dans la tristesse, notre frère est libéré, et heureux en Dieu, son créateur.
Ne soyons pas tristes face à la lâcheté certains
Face à l'ingratitude des autres
Beaucoup aujourd'hui nous montrent leur vrai visage, alors quand ils viendront affirmer leur amitié à celui que nous avons aimé et pour qui nous sommes là, vous saurez leur dire, "Tu n'es pas venu !"
Vous pourrez alors sourire devant leurs explications de mauvaise foi et leurs justifications fallacieuses.
Rien ne justifie le geste d'irrespect dont ils font preuve.

Arzhel était un homme bon, il n'aurait certainement rien dit, ou très peu, peut être aurait-il pardonné...
Mais soyez surs qu'il nous voit aujourd'hui, soyez sur qu'il voit tous ces nobliaux à qui il a rendu tant et tant de services...
Bien sur, certains diront que Clodeweck a encore craché son venin, a été intolérant.
La tolérance, mes amis, c'est supporter les choses, et le seuil de tolérance est le degré à partir duquel on ne les supporte plus.
Ce seuil je l'ai atteint et je dis aujourd'hui tout haut la peine que j'ai de voir ce grand homme ici, et ses prétendus amis, qui s'en moquent éperdument.

Mais , je ne voudrais pas qu'Arzhel, nous quitte au milieu de la colère.

Arzhel mon frère, tu ne fais que partir avant nous, alors je te souhaite d’être accueilli et je te dis à bientôt.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Grand_sage

[Quelques heures plus tôt, au petit matin]

Il avait finalement pris la décision de ne pas se rendre aux obsèques, trop attristé, trop remué. Et trop déçu pour ne pas employer d'autre mot. Déçu de l'attitude de l'Eglise envers le disparu. Déçu de la précipitation avec laquelle tout cela était conduit. Définitivement déçu d'une partie du Clergé tout simplement. Il avait repensé à ce que disait souvent son oncle sur la question et trouvait qu'une énième fois il avait fait preuve de lucidité dans son analyse quand il disait que la religion serait belle... s'il n'y avait le haut clergé.

Pour autant, il ne pouvait pas ne pas se déplacer et rendre un dernier hommage, personnel, à la dépouille de son ami disparu. Un homme de bien qu'il avait toujours apprécié, qu'il avait toujours eu plaisir à croiser que ce soit pour le travail à la justice ou au gré de leurs rencontres à l'occasion de leurs déplacement respectifs en Bretagne.

L'annonce de sa disparition subite avait été un choc pour lui et l'avait laissé un long moment hagard. Un choc qu'il avait d'autant pris de plein fouet qu'il ne s'y attendait pas du tout. Depuis les souvenirs s'emmêlaient et revenaient pas bribes, depuis leur première rencontre dans un cadre électoral lors de l'élection de l'infâme félon, jusqu'à son entrée à la Cour de Justice à ses côtés en passant par la célébration de son mariage avec Lallie ici même à la primatiale...

Il était entré dans le bâtiment de culte rennais aux premières lueurs du jour ce dimanche matin, quelques heures à peine avant les obsèques. Moment de calme et de solitude propice au recueillement, pour un ultime au revoir.

Quelques pensées émues, une prière, puis un long moment de silence qui ne fut rompu que pour dire d'une voix qui, bien que faible, résonna dans l'Eglise déserte plus qu'il ne l'aurait voulu.

- repose en paix mon ami.

Il rejoignit ensuite son secrétaire et deux gardes qui l'attendaient sur le parvis.

- Allons... rentrons avant que les premiers fidèles n'arrivent. Je n'ai pas le coeur à croiser du monde ce matin. J'adresserai mes condoléances à sa famille plus tard.
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La franchise est une des qualités qui déplait le plus aux esprits médiocres.

Anne_claire

Pouilloux regarde la primatiale, bien vide, et se met à penser, car c'est tellement facile de penser et de fuir le jeu, de fuir des réponses.

Ils sont où tous ceux qui se disent amis d'Arzhel?
Ils savent qu'il n'y aura pas d'autre enterrement?
C'est comme cela qu'ils rendent hommage à l'Homme d'Eglise en n'assistant même pas à son dernier sacrement?
C'est tout ce qu'ils ont retenus de sa vie, de son action, de son travail pour l'église?
C'est de bien petits amis, tous petits amis qui n'osent même pas se déplacer à la primatiale..
Ou sont tous les Monforts? Le grand Duc? Le Duc ? Le conseil Ducal? Tous ceux qui ont été baptisés, mariés par Arzhel?
Personne n'ose se rendre dans ce lieu où il a si souvent officié, personne n'ose venir lui rendre un hommage digne...

Pouilloux est vraiment dégouté du comportement de certain Breton, qui s'offusquent pour un ami, et qui pourtant ne se bouge même pas les fesses pour rendre l'Hommage qu'il mérite. Si c'est tout qui ont retenu des messages d'amour d'Arzhel, c'est qu'ils n'ont absolument rien compris aux valeurs aristotéliciennes.
Où est la place de l'Homme qui est mort? Car oui il est mort, et un Evêque c'est un érudit voie de l'Eglise, il ne peut pas revenir comme un soldat, un druide, un politicien et retrouver son poste, il doit redevenir érudit pour être nommé... Et pourtant "ils" passent sans rendre honneur à l'Homme mais en criant au scandale. "Ils" n'ont rien compris, en agissement ainsi "ils" détruise tout le travail d'Arzhel, tout son attachement à l'Eglise, aux saintes Paroles, aux saintes écritures.

La Bretagne serait-elle devenue tellement gangrenée par les planteurs de Menhir en culotte courte qu'elle rejete le moindre hommage aristotélicien pour un Archevêque?

Pouilloux trouve qu'il est vraiment facile de penser, et que pour une fois il vient de le faire non sans un certain plaisir. Cela fait du bien de voir avec un autre regard ceux qui se disent Grand, et qui lachent un mort, sans même se déplacer à un enterrement.

Et pour que sa pensée soit justifiée il se met a genoux au pied de sa chaise et récite un Credo. En espérant qu'il existe encore des Brtons pour comprendre le sens des paroles de cette belle prière.

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN
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Anne_claire

L'hommage du clergé Breton continue. Pouilloux se lève à son tour pour prendre la parole. Pour que lui aussi accompagne la Bretagne qui vient de perdre un Homme vertueux.

Cet enterrement nous rappelle plusieurs choses :
- Le souvenir d'un Ami aristotélicien qui vient de nous quitter. D'un homme qui avait une histoire, unique, avec Dieu. Qui était entouré de tendresse par Dieu. Qui a fait, ou non, l'expérience de cette tendresse.
Nous voici nombreux dans cette primatiale, autour d'Arzhel, pour prendre conscience de ce lien d'amour qui l'a toujours uni Dieu, qui unit Dieu à chacun de nous, à tout instant.

- La mort viendra pour chacun de nous. pour les uns tôt, pour les autres plus tard. Pour les uns dans leur jeunesse, pour d'autres dans leur vieillesse.

Le Seigneur nous prévient : "Soyez prêts, soyez toujours prêts car vous ne savez ni le jour ni l'heure".
Aristote nous a guidé et Christos nous invite à prendre exemple sur lui, à trouver notre joie à vivre pour les autres, à aimer comme ils nous ont aimés.

Notre présence ici est prière. Nous invoquons Aristote qu’il mesure les péchés de notre frère et que Christos intercède auprès du seigneur pour qu’il le reçoive en son Paradis.

En rejoignant sa place, Pouilloux est sur que le paradis solaire lui sera ouvert. Qu'Arzhel sera accueilli dans le soleil.
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Marypole

Mary écoutait perdue dans ses souvenirs et incapable de penser.
Elle sentait la présence rassurante de son époux à ses côtés.
Elle vit Tadeus sortir, très pâle et se dit qu'à l'issue de la cérémonie, elle irait parler avec lui et essayer de le réconforter.
Les clercs étaient là et rendaient un dernier hommage à son père chacun à sa manière.
Elle s'accrocha très fortement à la main de Hrolf.
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Melyane_

Je me levais à mon tour, la clerc s'avance pour dire un dernier aurevoir à mon ami, un dernier aurevoir à celui qui m'a formé, un dernier aurevoir à cet Homme d'église qui fut toujours présent. Je pose une bougie autour du cercueil et je prends la parole.

- La grande erreur, c'est de s'imaginer que ceux que la mort emporte nous quittent ; ils ne nous quittent pas, ils restent... nous ne les voyons pas, parce qu'un nuage obscur nous enveloppe, mais eux nous voient. Ils tiennent leurs yeux pleins de gloire arrêtés sur nos yeux pleins de larmes. Ce qui pourrait le mieux consoler ceux qui pleurent, c'est l'intuition claire, pénétrante, que par la mort, ils ne sont ni éloignés, ni même absents, mais vivants, près de nous, heureux, transfigurés et n'ayant perdu dans ce changement glorieux ni une délicatesse de leur âme, ni une tendresse de leur coeur, ni une préférence de leur amour.

Mon visage blêmit, un murmure le dernier.

- Repose en paix mon ami..
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Naudeas

Naud écouta attentivement la messe puis vint au côté de Monsieur de Nantes, une croix en main et dit :

Arzhel, nous déposons cette croix aristotélicienne sur ton cercueil.
Cette croix est le signe qui relie Aristote et le Christ, qu'elle soit pour toi signe de salut et de vie éternelle..

Elle déposa la croix sur le cercueil du défunt.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Tadeus94

Tadeus qui croyait pouvoir tenir toute la cérémonie ne se sentait pas bien, il avait l'impreshion que son esprit s'en allé de son corps, peut être le rappel du Très Haut?

Il ne voulait pas faire de scandale durant cette cérémonie, il sortit discrétement de la Primatiale pour prendre l'air, il s'éloigna du Saint Batiment, qu'est ce qui à pu se passé?

Il préféra se reposé avant de retourner prier.
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Hugo.

Le Prélat observait Tadeus, il comprenait sa tristesse, il avait été un peu pareil il y a quelques mois quand son frère avait été assassiné.
Le voyant quitter les stalles le Prélat se dit qu'il irait faire un temps de prière après la cérémonie pour Tadeus et Marypole.
C'était maintenant à lui d'intervenir. il fit signe aux enfants de cœur d'allumer des cierges autour du cercueil, se levant le Prélat prit la parole brièvement.

L’Amitié est la lumière du monde c’est la flamme qui réchauffe notre cœur.
Quelle éclaire maintenant la route de Arzhel qui le conduit maintenant au Royaume de Dieu !

Puis le Prélat retourna à sa place laissant place aux autres officiants.
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Clodeweck

Tadeus semblait ailleurs, le père attendait qu'il prenne son tour de parole, mais celui-ci ne bougeait pas.
Toujours aussi peu de monde.

L père Clodeweck, se rappela alors cette phrase qu'il prononçait trop souvent.

"Le gens sont aristotéliciens, le jour de leur baptême, pour pouvoir se marier, et le jour de leur mariage...Ils le sont aussi un peu lorsqu'ils ont besoin de nous..."
L'église restait désespérément vide, si l'on excepte les clerc et la famille proche du défunt.

Il se pencha vers un enfant de choeur et l'envoya sortir le père Tadeus de sa torpeur.
Puis:

Je cède la parole au Père TADEUS

Souhaitant qu'il entende.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Tadeus94

Tadeus toujours sous le choc de la disparition de son Père et de la rapidité de certains événement n'était plus trop dans la cérémonie, il mis plusieurs minutes à revenir à lui, ainsi qu'a comprendre qu'il devait aller devant les fidèles.

Nous perdons aujourd'hui un être très cher, son corps retourne à la terre et son âme va au Paradis Solaire auprès du Très Haut, de nos prophéte et de tout nos Saints.

L'enterrement est le dernier sacrement que l'homme peut recevoir dans sa vie terrestre que Saint Corentin, Saint Patern et le Bienheureux Jarkov accueil Monseigneur Arzhel au Paradis Solaire.

Puis il retourna à sa place pleurer et penser à son Père.
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Naudeas

Naud avait prit du retard, le temps de sortir prier chez les nonnes. Elle avait bien recu les plis qu'on lui avait envoyé, mais parfois dans le silence de la retraite, les nonnes oubliées de venir déranger les abbesses en prière. Elle fit demander qu'on lui prépare sa litière. Elle demanda qu'on se presse de la mener jusqu'à la Primatie.

Après des heures de voyage, venant de Rieux, elle arriva enfin devant l'édifice, on lui pardonnerait son retard, enfin sans doute plus le Très Haut que ses homologues, car elle devrait les déranger.

Elle pénétra dans la Primatie, elle fit une génuflexion, la devant, se tenait Clodeweck, elle s'avança doucement dans l'allée, saluant les personnes présentes d'un signe de tête. Puis la Vicaire alla se placer près de Monsieur de Nantes, espérant n'avoir point trop troublé la cérémonie.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Marypole

Il fallait maintenant prier...pour que le Très haut accueille comme il se devait son père !!!
Son éminence prit la parole en s'adressant à Arzhel et Mary tressaillit !! Son père avait tant de fois prêché dans cet endroit qu'elle entendait le son de sa voix et qu'elle s'attendait à le voir surgir !! mais non.

Elle baissa la tête et se recueillit.

Arzhel fut un bon père mais aussi un très bon clerc. Elle ne pouvait que constater le vide autour d'elle et ceci ne faisait qu'augmenter son incrédulité et l’impression énigmatique qui régnait autour de cette mort.

Où étaient les Montfort ? Où étaient les paroissiens de toute la Bretagne qu'ils avaient baptisé, marié !!

Pourquoi cette église si froide.
Elle regarda longuement Chika et sut qu'elle pensait comme elle...
Se penchant vers son époux,tenant toujours par la main Mathieg qui commençait à s'agiter, elle lui chuchota :

Hrolf, prions pour Mgr Arzhel, il le mérite mais que tout ceci est étrange.

Elle referma les yeux et se recueillit.
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Hrolf

Hrolf entendit Mary lui dire

Marypole a écrit:

Hrolf, prions pour Mgr Arzhel, il le mérite mais que tout ceci est étrange.

Il lui répondit

Oui ma Douce, prions pour votre Père, il le mérite et je suis d'accord tout ceci est étrange et ressemble à de la catimini ...

Ecoutons votre Frère maintenant ...
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Imagine

La Tréglorieuse fit le déplacement en tant que croyante. Elle ne connaissait pas personnellement Monseigneur Arzhel, ni ses enfants, bien qu'il ait officié la cérémonie de son mariage en ce lieu même. Le religieux avait une renommée certaine et quand bien même il en fût autrement , elle aurait fait le déplacement pour se recueillir devant un guide de l'église.

La grande porte centrale de la Primatiale s'ouvrit et elle prit place dans la longue queue. Quand son tour arriva, elle fit un signe de croix et s'inclina devant le cercueil recouvert de tissus. L'atmosphère était pesante. Quelques pleurs échappaient certainement à des proches. Ils défilèrent les uns après les uns en silence. Quelques murmures tout au plus et le bruit de leurs pas qui glissaient sur les dalles de la primatiale.

Puis elle ressortit restant debout sur le parvis de l'église, comme tant d'autres. Trop de monde entassé à l'intérieur. Les paroles de son éminence Clodeweck résonnèrent. Tous écoutèrent le regard baissé.
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Preciodekerroch

Elle gravit les marches de l'édifice, et entre dans la nef discrètement, se glissant sur un banc dans le fond. Se recueillir et écouter les paroles du Prelat. Un homme de bien qui les a quitté assurément.
La vicomtesse n'est plus venu en ces lieux depuis longtemps, fort longtemps même. De ses lippes ourlées monte un Credo, pieusement récité afin d'accompagner l'âme du défunt dans son dernier voyage, non sans avoir une triste pensée également pour son grand-parrain Kurios, disparu quelques temps plus tôt.

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Chikaka10

Chika pria avec ferveur en même temps que Son Éminence et les autres personnes présentes.

La parenthèse sur les absents ne choqua nullement la baronne, habituée à ce genre de remarques. Arzhel méritait effectivement que davantage de personnes se déplacent pour lui rendre un dernier hommage.

Il avait toujours été là pour eux, quelque soit le moment. Il aurait été normal qu'une grande foule se déplaça. Mais bon... apparemment ce n'était pas le cas, à moins que les routes étaient encombrées jusqu'à la Primatiale.

Missanges

Les portes avaient été de nouveau ouvertes, et je franchis une seconde fois les battants de l’édifice.
Être présente en hommage à celui qu’Aristote rappelait auprès de lui, être présente pour les enfants de celui-ci. Mgr Arzhel, ma mémoire ne se souvenait plus de la première rencontre tant il faisait parti de la Bretagne, il avait toujours était là en fait.. Toujours présent avec sa gentillesse et toujours disponible pour donner un conseil.

Debout les mains jointes j’attendais le début de la cérémonie.

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Clodeweck

Il fallait se décider, le temps était venu de commencer la cérémonie proprement dite. Clodeweck remonta les quelques marches qui séparaient le chœur du transept puis, depuis la lice, face au cercueil il prit la parole.

Arzhel

Aujourd'hui le Très Haut te rappelle à lui.
Cette cérémonie d’obsèques que tu fus amené à célébrer tant de fois est cette fois la tienne.
Nous sommes rassemblés ici, pour prier, pour toi. Pour intercéder envers notre Seigneur afin qu'il ne te juge pas durement.
Certes, ici, nous sommes tous à te juger vertueux, noble dans le vrai sens du terme , et digne de grâce, mais les voies du Seigneur sont impénétrables, nous souhaitons qu'il entende la prière que nous tous ici allons lui adresser.
Nous rendons ici un dernier hommage à celui qui fut archevêque suffragant de Rennes.
Nous prions pour celui qui fut le père, le frère, l'ami de bien des gens en Bretagne.
Même si ce n'est pas le jour, je le dis très fort...
"Que tous ceux qui sont absents aujourd'hui alors qu'ils auraient pu être là, soient frappés d'une opprobre éternelle.
Que nul d'entre eux ne puissent venir se prétendre ton ami, après cet affront fait à ta mémoire, que de t'avoir laisser quitter cette Terre sans un véritable acte d'amitié."
Tu me pardonneras, je sais, cette parenthèse, j'ai toujours dit haut ce que j’avais à dire...l'hypocrisie n'est pas mon fort.

Mes fréres,

Prions ensembles:

Orémus

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qui est la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’être qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le savoir auprès de Toi pour une éternité d’éternités.

Qu’il soit ainsi!

Après un long silence, le père se retourne vers Tadeus et lui laisse la parole.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Hugo.

Le Prélat retourna dans la Primatiale, humblement, Arzhel avait été un phare au début de son sacerdoce, il devait beaucoup à cet homme et être présent était le minimum.
Dans les stalles, le Prélat reste penseur, de ces moments partagés avec l'homme et surtout de son implication au sein de la Bretagne. Il laissera un grand vite au sein du clergé Breton.
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Melyane_

Quand les lourdes portes s'ouvrirent enfin, je réalisais que la fin était là.
Je remontais l'allée, il ne restait plus qu'a prier...
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Roselalie

Rose entra discrètement dans le primatial. Une foule de personne se recueillait devant la dépouille de Monseigneur Arzhel. Elle même l'avait très peu connu, mais elle tenait à lui rendre un hommage.

Elle s'assit dans le fond et ferma les yeux pour prier à son souvenir.
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Mère Roselalie de Nauériels, Prêtre, Abesse de Reoz.

Margot.mlw

Impossible de ne pas être là. Impossible de ne pas venir, même si, au fond d'elle-même, elle sait que ce n'est qu'un corps, que ce qui reste n'est pas l'homme, juste son souvenir.
Arzhel, elle l'a connu à la prévôté, puis dans une liste commune. Et les chemins, aussi vite croisés, aussi vite éloignés...
Mais elle garde en son âme les souvenirs de tous ceux qui ont su la toucher, l'approcher, prendre le temps de passer outre le paraitre, pour apprendre ce qu'elle est, vraiment.

Margot entre dans la Primatiale, laissant, loin devant la famille et les amis proches. Après tout, c'est une affaire entre lui et Aristote, qui lui a ouvert grands les bras sans aucun doute. Pour le reste, pour les autres, c'est un geste de soutien, car il n'est dit nulle part que c'est entre quatre murs et sous une nef immense que l'on doit penser aux disparus ou s'en souvenir avec émotion. L'océan, l'océan est un meilleur calice pour la tristesse.
Elle s'assied sur un banc, se perdant dans la contemplation de ses mains qui lui paraissent si fines, si blanches sur le velours sombre de sa robe. Et elle attend.
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Margot Strandhögg.

En mode Tamago jusqu'à nouvel ordre.

Hrolf

Lorsque vint son tour Hrolf jeta un bouquet de Myosotis sur le cercueil, baissant la tête il dit.

Monseigneur, je vous l'ai déjà dit mais je vous le redis en cet instant. Un grand merci de m'avoir accordé la main de votre fille, je prendrai bien soin d'elle. Allez en paix, votre descendance est assurée.

Puis Hrolf repris sa place sur le banc familial.
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Anne_claire

Pouilloux repense aux courriers qu'ils ont échangés lorsqu'il se renseignait sur sa vocation de devenir clerc. Mgr Arzhel avait pris le temps de lui répondre, à toutes ses questions, de l'encourager dans la voie qu'il avait choisit. C'est le coeur lourd que le diacre entre dans la primatiale. Celui qui avait célébré son intronisation de diacre sur Rennes n'était plus.

Pouilloux se recueille un peu une fois la porte passée, et se dirige dans la zone réservée au clergé.

Sur Tréguier les paroissiens étaient venu remplir le livre de recueil.
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Clodeweck

Tu n'avais besoin d'aucun aval pour cela Mary...

Dit le cardinal

Soyez forts tous deux, pour la petite...Elle aura assez de peines et de souffrances durant une vie, cette vallée de larmes en est emplie, pour ça faites que les peines ne flétrissent pas trop vite son âme d'enfant.
La douleur est une chose, mais la nature nous commande de vivre.

Je dois aller.

Après un dernier sourire, le père de Montfort, rejoint sa place dans le chœur, la cérémonie allait commencer.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Camille.

Camille assista émue au signe d'amour d'une fille pour son père et une larme coula sur sa joue. Elle avait l'âme sensible, la diaconesse quand il s'agissait d'Amour. Elle offrit donc un sourire de soutien à la petite famille, songeant à son fils si jeune encore qui jouait surement avec la nourrice à l'heure qu'il était inconscient des duretés de ce monde.

Voyant son Eminence se diriger vers le chœur, elle se reprit cependant et lissant sa tenue pour se montrer digne de son Eminence Arzhel qui l'avait toujours impressionné par sa gentillesse et son écoute, elle rejoignit le chœur avec les autres clercs afin d'attendre le début de l'office. Participation discrète à la cérémonie à venir, elle posa le panier qu'elle avait avec elle contenant moult petits pains pris au marché en arrivant, près des calice et patène réservés à l'écart, en signe de partage pour la communion de la fin de l'office.
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A Anakin

Tadeus94

Tadeus vit son Oncle approché.

Trugarez mon Oncle, je sais qu'il pourrat se reposer au Paradis Solaire pour tout ce qu'il nous apporté en ce monde temporelle.

Tadeus continua d'écouté.

Oui, mon Oncle elle souhaitait faire quelque chose en mémoire de Père.
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Camille.

Camille entra à nouveau dans la Primatiale en toute discrétion. Elle avait pris le temps de se reposer quelques heures et c'est vêtue d'une robe simple est pâle en signe de deuil qu'elle remonta la nef le regard un peu absent, la main à son chapelet. Une silhouette attira cependant son regard et elle aperçut Tadeus avec son oncle. Ne voulant pas les déranger dans ces moments si durs pour la famille, elle se permit cependant un signe de tête en marque de soutien à son supérieur et ami.

Elle savait combien dur été de perdre ses parents et même si Arzhel s'en était allé avec une vie bien remplie, on ne parvenait jamais tout à fait à se remettre de la disparition d'un père ou d'une mère que l'on pensait, en tant qu'enfant, immortel. Si Tadeus le voulait, elle serait à sa disposition pour parler plus tard, de tout et de rien, pour s'accrocher à la vie et ne pas se noyer dans le chagrin.
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A Anakin

Marypole

Mary avait entendu les paroles échangées entre Tadeus et son éminence Clodeweck.

Elle tenait sous la cape noire qu'elle avait revêtue un bouquet de fleurs séchées : des myosotis cueillies le printemps dernier dans les jardins du Comté de Longeron.

Elle en donna une poignée à Hrolf, prit sa petite Mathieg par la main...petit château branlant qui commençait à peine à marcher... . Tous trois se dirigèrent vers le cercueil posé non loin de la dalle.

Elle demanda à Hrolf de prendre leur fille dans ses bras et emplit la main de la petite de ces petites fleurs violettes et lui murmura :

Pose Mathieg, ma doulce , pose sur ce cercueil ce bouquet qui veut dire à celui nous aimions tant que nous ne l'oublierons jamais !

Hrolf et elle même firent le même geste symbolique et revinrent se placer sur le banc familial.

Mary regarda tristement Tadeus bien pâle lui aussi et elle se donna alors enfin la permission de laisser jaillir ses larmes.
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Myrlin

L'ancien Grand Duc, fuyant d'ordinaire les cérémonies publiques, ne pouvait en aucun cas être absent aux obsèques de son ancien collègue magistrat.

Silencieusement et religieusement, il se glissa dans un recoin obscur de la cathédrale et commença à se recueillir sur le souvenir de cet homme à la moralité exemplaire, à la bonté admirable et au talent de juriste respectable.
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''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)

Bioul

Le voila arrivé à la primatiale, un tregorrois de plus qu'on voyait disparaitre de la planète Bretagne. Décidement c'était la période à en croire les corps qu'on venait pleurer ces derniers temps. Etait il le prochain sur la liste ? ou la madgnifique y passerait elle avant lui ?
Toujours est il que ce jour, ce jour lui était consacré, en pensée comme en amitié. Depuis si longtemps qu'ils s'étaient cotoyés, c'est avec tristesse qu'il était venu lui rendre un dernier hommage.
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Tadeus94

Tadeus était dans la primatiale depuis un moment, mais lui qui d'habitude aimait aller voir les gens porter la bonne parole du Très Haut, il c'était fait discret jusqu'au début de la cérémonie.

Il écouté les paroles de son Oncle le Cardinal, qui rendait hommage à son Père qui quittait ce monde aujourd'hui.

Il put voir beaucoup de personne triste, il savait son Père aimait, mais il ne pouvait se douter que sa fut à ce point.
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Clodeweck

L'entrée des gens en Primatiale allait laisser un peu de répit au père, il se retourna et s’apprêtait à gagner la sacristie lorsqu'il aperçu Tadeus.
Il avait toujours bien aimé ce jeune homme dont il se souvenait encore de l'arrivée à Rennes. Un bref sourire éclaira le visage du cardinal.
Puis il s'approcha du jeune clerc et le pris un instant dans ses bras. Le temps de lui dire à voix basse.

- Courage, la peine est pour nous, mais il est soulagé, je ne doute pas que le Très Haut veuille l'accueillir lui faisant une place à la hauteur de son mérite.
Mais nous, ici bas, avons encore bien des choses à accomplir, car même s'il nous précède aujourd'hui nous le retrouverons...
Ce jour là il faudra qu'il soit fier de toi.

Puis lâchant le jeune et changeant de sujet,

Tu ne m'avais pas dit que ta sœur voulait faire quelque chose lors de la cérémonie ?
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Chikaka10

Chika avait laissé Mary rejoindre son époux qui discutait avec Son éminence Clodeweck.

Seule à présent devant la dépouille de son cousin, ami de toujours, elle glissa une main sur la main d'Arzhel.

Cela faisait des lustres que nous nous connaissions et à chacune de nos rencontres, ce n'était que joie, rire et bonne humeur. Tu vas beaucoup me manquer Arzhel mais saches que où que tu sois, tu resteras dans nos coeurs, dans nos souvenirs. Jamais je ne t'oublierai mon très cher cousin.

Après une légère pression sur la main glacée de son cousin, elle céda la place aux autres qui voulaient également dire un dernier au revoir au défunt.

La baronne alla s'installer sur le banc le plus proche, loin de tout, choquée par cette terrible nouvelle. Un bruissement à côté d'elle lui fit comprendre que son époux l'avait rejoint. Sa main glissa alors dans celle de son époux à la recherche de sa force, de son courage.

Son regard alla vers Marypole et son époux puis elle chercha des yeux Tadeus, mais ne le vit pas. Les jours qui suivraient allaient être pénibles pour le frère et la soeur. Mais ils seraient là pour les soutenir.

A la demande de Coubertin, les personnes autre que la famille durent quitter la Primatiale et Monseigneur Clodeweck prit la parole.

Chika l'entendait de loin, de très loin. La fermeture du cercueil avait été un moment difficile pour Chika car à présent plus jamais elle ne pourrait voir son cousin. Sa main dans celle de son époux était froide et elle tremblait de tout son corps.

Dom_courtin

La nuit avait été longue, les quelques membres de sa famille qui avaient veillé, la dépouille de Monseigneur Arzhel, semblaient fatigués.
Le secrétaire fit signe à un clerc de bien vouloir ouvrir en grand la porte centrale de la Primatiale.
La lumière s’engouffra alors dans l'édifice, sans atteindre cependant la croisée de transept où se trouvait le cercueil.

Le cercueil était entouré de quatre petites colonnes en bois sculpté sur lesquelles était posés, une panière en osier contenant un peu de terre, une vasque emplie d’eau claire, un creuset en pierre dans lequel brillaient quelques braises, et sur la dernière rien le vide, l’air.

Plus loin quatre candélabres éclairaient doucement la scène, les enfants de chœur recouvraient le cercueil d’un catafalque sombre.
Le secrétaire posa alors deux panières,; devant le cercueil, destinées à recueillir les présents de l'amitié et les missives qui ne manqueraient pas d'arriver.
Il posa, la première reçue la veille dans l'une des panières.

Citation:

Nous, Verty de Montfort-Toxandrie, vicomtesse de Bréal Montfort,
Cardinal, Archevêque métropolitain de la province de Bourges, vice chancelier de la congrégation de la Sainte Inquisition dans la Très Sainte Eglise Aristotélicienne.

Mon cher beau frère,

C’est avec grand’ peine que j’ai appris le décès de notre cousin Arzhel, suite à ton courrier.
Je viens par la présente faire par de mon affliction et présenter mes condoléances à Tadeus et Marypole.
Peut être aurais je la possibilité de me rendre à Rennes, si mes charges me le permettent, afin d’assister aux obsèques.
Sinon je te prie de bien vouloir déposer la présente missive dans la panière de l’amitié au près du cercueil.

Pace e bene.

Fait à Bourges le douze mars mille quatre cent soixante, de la Sainte Eglise Aristotélicienne.

Au nom de S.E Verty de Montfort-Toxandrie.

Puis le père Courtin, fit signe que la foule pouvait entrer.

Clodeweck

Bien cher tous,

Nous voilà rassemblés, et nous sommes si peu nombreux, pour rendre un dernier hommage à Arzhel. Il était un frère, un père, un cousin, certains d’entre nous étions plus proches de lui, d’autres moins peu importe il était l’un des notres.

La mort n’est pas injuste, elle est immuable, fatale inévitable, nous pouvons en chercher des raisons, nous pouvons hurler ou comprendre, rien n’y change, elle est.
Pour certains elle arrive tôt, pour d’autres tard, mais nous sommes prévenus nous ne connaîtrons jamais le moment ni l’heure.

Ce cher Arzhel a beaucoup voulu, et a beaucoup obtenu, peut être a-t-il trop voulu, nous le savions fatigué, absent, mais s’il a refusé de se reposer, c’était son choix, nul ne peut le lui reprocher.

Ce qui est entre nous le restera, j’ai connu Arzhel, qui s’appelait Arzhel, puis Arzhel de Montfort-toxandrie, puis Arzhel de Montfort-Vendôme.
Je l’ai nommé curé, puis archevêque, je l’ai vu évoluer et prendre charges après charges, maire, conseillé, archevêque, curé en sus, dignitaire de la garde épiscopale etc…Comment veut-on qu’un homme ne soit pas usé de tenter de faire tout cela, même avec des journées de vingt-cinq heures ?

Nous perdons donc un membre important de notre famille, mais nous quittons surtout quelqu’un que nous aimions. Je vais donc simplement vous demander à vous qui étiez proches de lui, d’être plus respectueux de la personne que ne l’est cette personne qui vient de quitter l’église.
La dépouille d’Arzhel n’est pas une pierre de discorde
N’est pas un prétexte à jeter son fiel
N’est pas un casus belli
C’est l’enveloppe charnelle d’un homme que nous aimions tous et seulement cela.
J’ai tenu a cette veillée familiale, parce que cet homme a œuvré beaucoup, qu’on le veuille ou non, pour la famille qui l’avait accepté.
Parce qu’il est normal que cette famille lui rende un dernier hommage.
Parce que dans une même famille nous ne pouvons tous être toujours d’accord, mais s’il est un point sur lequel nous ne pouvons transiger, c’est le respect.
Vous n’êtes qu’une poignée ici, et sincèrement que ceux des notres qui sont en Bretagne aient honte de leur absence !
S’appeler Montfort, n’est pas juste bon à se pavaner avec des armoiries de luxe, porter le nom de cette famille c’est être ce que l’on est mais être respectueux de nos morts, a minima.

Je vous prie de bien vouloir vivre cette veillée funèbre, comme un dernier rendez vous avec celui qui partagea notre vie, avec ses malheurs et ses bonheurs, dans le recueillement et la dignité.

Se retournant vers le cercueil

Merci mon frère d’avoir été ce que tu fus.

Puis aux présents.

Les obsèques débuteront demain dans la journée.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

--Loannemontfortlaval

Larmes…

Elles n’avaient cessé de couler depuis que Roxanne lui avait annoncé. Un monde qui s’écroulait. Son monde qui basculait. Le Très Haut avait-Il décidé de tous les lui enlever, les uns après les autres, tous les hommes qui donnaient un sens à sa vie ? D’abord son Père. Puis Netaniel. Et maintenant Arzhel. Son Parrain… Devait-elle craindre pour Hadrien ? Lui aussi allait-il être rappelé bientôt, là-haut ?
Durant toute la traversée en bateau, elle ne fut qu’une ombre. Sortant à peine de sa cabine. Ses yeux ne brillaient plus que grâce aux larmes qui ne les quittaient plus. Son sourire c’était perdu, quelque part dans les plaines Irlandaises. Ses joues c’étaient creusées et son teint avait pâlit. Plus que l’ombre d’elle-même. Heureusement, son promis était là. Tous près d’elle, veillant sur ses nuits et essuyant ses larmes de ses baisers. La soutenant, autant qu’il pouvait le faire.

Mais était-ce cela grandir ? Voir une à une les personnes qui nous sont chers disparaître ? Perdre un peu plus pied chaque année, en sentant le poids du manque nous accabler ? Pleurer un peu plus à chaque fois que l’on admire la voûte céleste parce qu’une nouvelle étoile vient de naître ?

C’est au bras du prince qu’elle passa les portes de l’édifice. En voyant ce cercueil, là bas, au bout de la nef, elle sentit une larme rouler sur sa joue. Une de plus. Elle l’essuya furtivement, puis se tourna vers Hadrien.
Da Garan mon aimé…
Puis se hissa sur la pointe des pieds pour glisser un doux mais rapide baiser sur ses lèvres. Prendre un peu de sa force pour ne pas s’effondrer. Enfin, elle s’avança. Lentement. Sa marraine était là. Les yeux rougis, elle l’embrassa. Elle passa devant Chika. Ses doigts se posèrent sur sa main. Puis la boucle d’or s’approcha de Marypole et la serra dans ses bras. Elle voulu parler. Dire quelque chose. Mais en fut incapable. Une nouvelle larme roula. Mais cela n’avait pas d’importance. Sa vraie famille était là. Celle avec qui les mots ne servent à rien. Mais où les regards et les gestes ont bien plus de sens. Alors elle se contenta de déposer un baiser sur la joue de sa cousine.
Enfin elle s’arrêta devant le cercueil. Son parrain se trouvait là. Son deuxième père. Car après tout, c’était bien cela un parrain… Ses doigts, glacés, effleurèrent la joue figée. Une, deux, trois larmes roulèrent sur ses joues.

Repose en paix mon doux Parrain. Et continue à veiller sur nous de là-haut. Comme tu l’as toujours fait. Tu... Tu vas terriblement me manquer tu sais ? Mais je sais que tu seras toujours là, au près de nous, dans nos cœur.

La blondinette se mordilla les lèvres. Elle avait tellement de choses à lui dire encore… Lui dire qu’il n’avait pas le droit de les quitter comme ça. Pas le droit de leur avoir laissé un dernier moment à partager avant de partir. Qu’elle l’aimait tellement, même si elle ne lui avait jamais dit. Qu’elle perdit un nouveau repère dans sa vie…

Et profites en pour embrasser Père de ma part, tu veux bien ?

Puis ses lèvres déposèrent un dernier baiser sur son front. Ses jambes fléchirent mais elle se raccrocha à la bière avant que cela ne puisse se voir. Elle n’avait pas le droit de craquer là. Et ne devait pas. Pour Mary. Pour Arzhel. Pour mère aussi. Une mère qu’elle rejoignit et qu’elle enlaça avant qu’elle ne parte. Elle ne chercha pas à la retenir. Elle se doutait d’où elle allait.

On finit par clouer le cercueil. Chaque coup fit frissonner Loanne dont la main serrait celle d’Hadrien.

Citation:

"Son éminence Clodeweck va maintenant s'adresser à la famille du défunt."

Les yeux émeraude de la blondinette étaient perdus dans le vague. Aussi n’écouta-t-elle qu’à moitié.

Ftn_andenmarv

Le baron était là,
par respect pour cet homme qui avait voué sa vie au très haut
par respect à sa famille

n'étant pas un Montfort, c'est avec la noblesse bretonne qu'il était et qu'il suivait laissant les proches et très proches entre eux
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Mimilia74

Mimilia regarde Clodeweck. Et finalement ne prit même pas la peine de lui répondre. Un jour peut être elle ira lui parler, dans un autre moment. Elle se retourne et s'approche du cercueil. Elle passe une main sur le visage glacé. Prends la main sans vie dans la sienne.

Puis lui murmure.
Tu ne seras pas partie pour rien je te le promets... Tu sais la roue tourne. Tu mérite ce repos mon doux cousin. Profite... le très haut doit être très intéressant... Plus que ses émissaires ici bas.

Les larmes coulent enfin sur le visage de la Montfort-Laval. Qui n'est sotte que pour ceux qui se croient à l’abri de tout. Elle déposa un baiser sur la dépouille de son cousin. A jamais ce froid restera gravé sur ses lèvres.

Tu me manques déjà... nos longues discussions, nos débats animés. Et cet amour quasi-fraternel. Prends soin de toi... j'éleve ma tribu et je te rejoins. Embrasse Lelfenoir et mes enfants pour moi.
Sois paisible, tu le peux maintenant.

Elle dépose un perce neige dans le cercueil, symbole de renaissance et de pureté après le dur hiver. Puis elle se mets en retrait. S'enferme dans sa douleur, incapable d'aider Tadeus et Marypole... elle le fera plus tard. Elle regarde la bièle se fermer, être scellée. Puis avant que Clode ne prenne la parole... et ouvre les lourdes portes et s'en va. Elle saura parfaitement honorer son cousin de manière digne.

Pas un regard... elle repart sur Vannes, où elle va s'enfermer dans l'Eglise saint Patern.
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Melyane_

Ceux qui ne faisaient pas partie de l'harmonie étaient prié de reculer jusqu'aux arbres
Je quittais la primatiale, à cet instant j'aurai aimé être une Montfort afin d'avoir la possibilité de pleurer un être Cher à mon coeur.
Je restais dehors, dos face à la porte, là sur le parvis de l'église le vent glaçait mon visage, j'attendais le visage livide, les bras croisés sur ma poitrine, mon tour afin de dire un dernier au revoir à cet Homme.
Un autre homme venait aussi de me dire au revoir, voir même adieu, cela me peinait aussi grandement mais la vie était ainsi faite. On ne retient pas un homme qui s'en va..
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Missanges

Ils avaient été discrets nous intimant l'ordre de quitter la primatiale, afin que quelques formalités se fassent.
Lentement je sortis de l'édifice.
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Marypole

Les pleurs ne venaient toujours pas, comme si son père était présent en elle et lui murmurait "non Mary, tu sais que je ne le souhaite pas."
Accompagné de son époux sur qui elle s'appuyait lourdement, elle s'approcha du cercueil et assista dans cette ambiance glaciale à la fermeture du cercueil puis présentation devant la dalle.

Son père reposerait là où il avait officié tant de fois toujours digne mais souvent plein d'humour et avec tant de constance.

Elle frissonna et se se rapprocha de Hrolf pour essayer de prendre un peu de sa chaleur.

Les vrais amis de son père étaient là...ses amis aussi donc !

Chika sa sœur de cœur, Firkraag son filleul et ami , Mimilia pour qui son père et elle même portaient une affection immense , Maël toujours digne représentant des Montfort , Nominoé le chevalier dont elle était escuyer à l'Ordre des Trente et dont elle avait apprécié le salut respectueux et courtois.

Son Eminence Clodeweck suivait avec attention les différentes étapes de la mise en bière laissant officier Dom Courtin.

Tadeus, son frère, n'était pas là ...était-il souffrant ?

Elle jeta un regard empli d'émotion à son époux et serra fortement sa main dans la sienne. Mary savait que Hrolf , tant qu'il pourrait être présent, l’entourerait de son immense affection et tendresse

"Son éminence Clodeweck va maintenant s'adresser à la famille du défunt."

Elle se figea pour écouter. Mais elle avait froid, si froid.
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Dom_courtin

Le secrétaire, promu maistre de cérémonie, se fit aider de quelques gardes et gentiment fit évacuer l'église.
Il ne permis qu'aux gens de la famille du défunt de rester.

Chikaka et son époux
Marypole et son époux
Clodtracker
Nominoe
Mimilia74
SE Clodeweck.
Tadeus ne devrait pas tarder.

Même les clercs qui pourtant étaient proches de feu Arzhel, durent quitter la primatiale, pour un moment d’intimité familiale.

Une fois que seule la famille fut présente dans la primatiale, le père fit signe au charpentier qui vint fermer le cercueil.
Les coups de marteau raisonnèrent dans la nef, renvoyés par les murs de l’Eglise comme un écho infini, tel un glas sinistre et contraignant qui serrait les gorges et oppressait les poitrines.
Les "Montfort" étaient silencieux et assistaient à la fermeture de la bière...

Et...Les coup de marteaux continuaient de raisonner sous la voute de l'église, plus oppressant à mesure qu'ils semblaient s'éterniser.

Puis vinrent les maçons...
S.E Clodeweck avait tenu à ce que Monseigneur Arzhel soit inhumé avec tous les honneurs dus à son rang de prélat.
C'est donc avec application que ces derniers soulevèrent l'une des lourdes dalles qui pavaient l'allée centrale de la primatiale.
Il n'était pas pensable qu'un archevêque reposât ailleurs que dans l'allée centrale de l'église !
Tradition immuable du clergé et encore plus en Bretagne qu'ailleurs.

Les coups de marteaux se turent...

Les charpentiers quittèrent le lieu

Les maçons en firent autant

Le cercueil était maintenant en présentation, peu de fleurs en cette saison , mais les clercs de Rennes feraient le maximum.
La fosse, sous la dalle, avait été recouverte de planches puis d'un tapis sombre, pour le temps de la cérémonie.

Le père Courtin s'adressa alors à la famille.

Ce soir nous ferons sonner le glas, qui marquera le début des obsèques a proprement parler.
Demain les gens seront invités à venir parler, et saluer le défunt, les prières suivront au long de cette semaine, jusqu'à la mise en terre.

Son éminence Clodeweck va maintenant s'adresser à la famille du défunt.

Melyane_

J'écoute les paroles de droite de gauche, mes oreilles bourdonnent.
J'avais envie de dire mais taisez-vous, respectez sa décision, taisez-vous s'il est parti c'est qu'il avait bien des raisons et pour ses raisons taisez vous et respectez le..
Mais je baissais ma tête, je n'étais pas de famille, juste une personne qui l'aimait beaucoup. Je me sentais seule et vide, cette tristesse qui nous envahi quand on perd une personne qu'on aimait.
Encore une je me disais, encore une de plus..
Je regarde mon époux qui faisait acte de présence à mes côtés, puis je détourne mon regard vers mes bottes.
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Hrolf

Marypole a écrit:

Hrolf, mon époux, retournons près de lui...je me dois de lui rendre un dernier hommage digne de lui !

Se tournant vers Mary, il déposa un baiser sur sa main puis lui dit ... Je vous suis Mary ... Je vous suis ...

Hrolf salua au passage les nouveaux venus, les chevaliers Nominoë et Firkraag. Il vit l'inclinaison appuyé de la tête de Nominoë vers Mary, cela l'amusa beaucoup ... à son tour il inclina sa tête vers ce jeune chevalier bien impétueux afin qu'il prenne bien conscience que lui aussi était là ...

Sagement Hrolf retourna avec son épouse auprès de la dépouille et attendit ...
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Coldtracker

Le colosse entra dans l’édifice et se dirigea directement vers la dépouille...

Là, il se figea et resta silencieux avant de dire au bout d'un moment et ce à voix basse:
-"Alors ainsi, tu es parti voir le grand chef hein?

Tu vas manquer....Notre famille perd un grand homme...

Bon, essaie d’intercéder auprès du chef pour moi, dis lui ne pas trop dur quand mon tour viendra...

Ton départ m’attriste, repose en paix..."
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Mimilia74

Mimilia, mal en point, perdre son plus proche cousin, son presque grand frère à la suite de son fils. Elle ne dormait plus et pourtant elle était là. Digne. Elle entra, la tête haute au moment ou sa superbe Eminence parlait d' Honorer la mémoire d'Arzhel. Après tant de couteau dans le dos, Mimilia ne put s’empêcher de sourire. Un sourire Amer. Tenant debout on se demande comment. Elle salut les personnes connues.

Cher Eminence,
Afin d'honorer... vraiment... la mémoire d'Arzhel... Je supose que vous n'officierez pas la sépulture ?

Fière d'elle la Montfort-Laval, le ton est posé, calme, même pas arrogant. Et c'est un miracle. Comprendra ce qu'il veut le vieux primat. Mais Mimilia trouve ces mielleries Clodewesquienne... mouillé d'acide... gerbant. Seule son éducation et sa foi pour le Très Haut la retienne de cracher sur cet ancien grand de Bretagne.
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Clodeweck

Le prêtre regarda la petite demoiselle si fière d'elle, avec pitié.
Des petites sottes comme celle-ci, il en croisait des dizaines, le primat.
Imbues de leur personne, de bon sentiments par devant et toute l'hypocrisie du monde dans le cœur.
Pas grave, celle là ne comprenait rien, ne faisait rien, ne servait à rien, juste déversait-elle un peu de fiel de temps en temps...Et tout le monde s'en contre fichait.
Dieu qu'il est facile d'insulter quand on ne risque rien!
Il éluda la question idiote de la donzelle, qui visiblement ne savait pas de quoi elle parlait, qui ignorait tout et se prenait pour plus qu'elle n'était.

Je ne suis pas sur que ta phrase veuille dire quelque chose, mais tu peux commencer par respecter sa dépouille au lieu de te comporter comme dans un bouge.
Si tu as le moindre respect pour ce que fut Arzhel, tais toi, cela t'évitera de dire d'autres bêtises.
Respecte au moins la peine de ses proches.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

--Roxannemontfortlaval

Au loin, dans une petite clairière irlandaise, en surplomb de la mer..

Roxanne a été informée par son cousin, Tadeus. Encore un décès. Et non des moindres. Même si elle n'était pas intimement proche de lui, il n'en restait pas que la Maison de Retz, perdait un Patriarche. Loin de tous, c'est dans une crique irlandaise, que la jeune femme était allée se recueillir.
Elle avait gardé souvenir et respect pour cet homme si simple qui lui avait apporté aide et précieux conseils alors qu'elle était encore sur Gwened. Un homme dont elle aimait la simplicité et la sincérité. Il avait fait beaucoup pour Bretagne et pour Roazhon.
Ses pensées s'envolaient également vers ses cousins Tadeus et Marypôle qu'elle appréciait tous deux beaucoup.
Le coeur lourd. Elle se réfugie dans cet endroit qu'elle a trouvé au hasard de l'une de ses promenades. Elle ne mettra pas les pieds dans une église. Suite au voeu qu'elle a fait il y a quelques mois. Mais elle enverra missive afin de rendre hommage à son Patriarche et ordonnera un deuil sur ses terres de Langolen.

Citation:

d'ar Sadorn 10 a viz Meurzh 1460

Nous, Roxanne de Montfort-Laval, Chevalier de Langolen et Dileuriad du Clan de Retz, nous pleurons la disparition de notre grand-oncle et Patriarche Monseigneur Arzhel de Montfort-Vendôme.

Nous adressons nos plus sincères condoléances à notre cousin Tadeus de Montfort-Vendôme ainsi qu'à notre cousine Marypole de Montfort-Vendôme. Nous les adressons également à la Suzeraine de Notre Patriarche.

Que ce soit su et entendu.

Roxanne de Montfort-Laval,
Chevalier de Langolen et Dileuriad de la Maison de Retz.

Marypole

Mary écouta les paroles du prélat, il disait ce que tous semblaient unanimes à admettre, que son père, était parti dans un silence absolu peut-être voulu par lui.
Elle pensa aux dernières paroles échangées avec lui où en effet il lui parlait de ses charges mais aussi du travail important qu'il avait repris à la Garde Episcopale ...elle s'inclina devant son éminence, prit la main de Hrolf répondit au prélat :

Oui, mon père méritait qu'au moins lors de ces funérailles, le calme règne autour de lui. Je vous remercie, Eminence, de votre réponse même si celle ci ne répond pas à la question de la sérénité de sa mort.

Hrolf, mon époux, retournons près de lui...je me dois de lui rendre un dernier hommage digne de lui !

Elle chercha du regard son frère Tadeus.
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Nominoe

Nominoë est venu dès qu'il a été au courant, il entre dans l’édifice.
De nombreux souvenirs affluaient, dont un grand nombre étaient reliés à sa propre histoire.
L'émotion était forte pourtant il ne connaissait pas le défunt mais il en avait entendu grand bien.
Encore une grande figure de Bretagne qui s'était éteinte.

Arrivée dans la Cathédrale, il prend place un peu à l'écart afin de suivre la cérémonie.
De loin il voit Marypol, il incline la tête pour lui faire comprendre qu'il là, quelle peut comptez sur lui.
Il a envers elle des responsabilités qu’il est bien décidé à assumer.
Puis le Chevalier se concentre sur la céremonie

Firkraag

Firk s'arrêta un instant sur le parvis et contempla l'entrée de l'édifice. Il existait diverses occasions de franchir ces portes et plusieurs façons de les passer.

Celui qui y était entré tant de fois sur ses deux jambes pour des célébrations y était aujourd'hui célébré à son tour.

Avec un soupir et une grande lassitude, le Chevalier pénétra dans la Primatiale et, remontant la nef, se dirigea à pas lourds vers le corps du Monseigneur - ami. Long moment de recueillement pour l'homme qu'il avait fréquenté dans des circonstances forts disparates, de la taverne aux banquets en passant par son propre mariage auquel il avait officié.

Prêtant une minute l'oreille aux discussions polémiques des alentours, il eut un pâle sourire en coin, songeant qu'un enterrement "un peu animé" correspondait bien finalement à Arzhel. Pour un peu, il aurait sorti une prûne à vampi pour trinquer à sa santé.

S'inclinant devant la dépouille, il pensa à Mary, Tadeus bien sûr qui venaient de perdre leur père.

Aujourd'hui, ils étaient tous un peu orphelin.

" Dormez bien mon ami. Puissiez-vous mettre de l'ambiance et veiller sur nous de votre place auprès du très-haut" murmura t-il.

Puis, lentement, Firk alla se placer près de son épouse.
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Melyane_

La Baronne était en deuil de l'homme le plus admirable qu'elle estimait depuis fort fort longtemps.
J'avais eu pour lui énormément de respect, étant plus jeune j'espérais le détourner du chemin de l'église et qu'il m'épouse, rêve de gamine rougissante devant cet homme si élégant et si charmant.
Je soupire en me préparant à St Léger, mon visage est blanc, fermé, aucune envie de ripailler ni de chantonner en taverne.
On dira qu'il faut pleurer les hommes à leur naissance, et non pas à leur mort.
Je regarde mon aimé qui se prépare également, j'enfile ma tenue de diacre, je voulais faire honneur à cet grand homme qui m'avait formé, aidé, renseigné sans jamais se plaindre que je frappe à sa porte sans cesse.

- Je suis prête Ankou si tu veux nous pouvons atteler la charrette et nous rendre à la primatiale...

La route jusque destination me paraissait interminable, j'en avais assez de perdre les seuls personnes que j'estimais. Nous prenions place non loin de la famille.
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Ankou

Mon épouse était la tristesse même, je ne pouvais qu’être à ses cotés dans ce moment douloureux, pour la soutenir dans cette épreuve même si je ne connaissais pas cet homme on m’en avait dis le plus grand bien.

Citation:

Je suis prête Ankou si tu veux nous pouvons atteler la charrette et nous rendre à la primatiale...

La charrette est prête, je m’en suis occupé.
Je lui donne mon bras
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Clodeweck

Marypole, Hrolf, la pression est une autre histoire, si j'ai envisagé un moment, avec l'ensemble du clergé de Bretagne, de remplacer un temps Mgr Arzhel, c'est justement parce qu'il était fatigué et absent.
Mais cela est une autre histoire, puisqu'il était revenu plein d'allant.
Ce remplacement lui aurait sans doute permis de se reposer, mais cela ne s'est pas fait. Peut être aurais-je du le remplacer temporairement, comme prévu, il se serait reposé. Je regrette...

Ceci étant, je ne sais pas de quoi il est mort. Nous avions fait beaucoup de projets avec lui après son retour, je ne m'attendais pas à cette disparition, Comme je le disait à Chiméra, j'ai su qu'il était mort, mais je n'y étais pas. Je suis comme vous, surpris et peiné par son silence.

Mais le Très haut nous le dit, "soyez prêts, car vous ne savez ni le moment, ni l'heure" Nous ne savons pas nous serons rappelés pour le jugement divin.

Notre frère Arhel a été rappelé, même si cela semble injuste à certains, la quête de notre carrière est la mort.

Je pense qu'il mérite que nous soyons attentifs, tous autant que nous sommes à honorer sa mémoire, dignement.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Liocea

Liocea avait tenu à faire le déplacement, elle se souvenait de cet homme si calme et déterminé qui venait souvent à St Brieuc.
Il avait bien des fois de sa seule présence replacé et recadré les choses.
Elle se souvenait de sa douceur et de sa patience face à quelques âmes parfois égarées.
Elle se souvenait aussi de son humour et de ses rires.

Très intimidée elle entra et se faufila discrêtement sur un banc, ne pas déranger, mais être là, se souvenir et accompagner.
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Marypole

Elle écouta la conversation qui avait lieu entre son époux et son éminence Clodeweck et bien que son rôle fut de rester près de son père et de sa douce cousine Chika...qu'elle aimait tant , Mary s'approcha et d'une voix qu'elle voulut ferme mais qui resta chevrotante intervint :

Eminence, mon père était revenu de sa très longue retraite pendant laquelle vous aviez presque résolu de le démettre de son évêché et puis il a rechuté...il n'est point aller se faire soigner chez les moines...pourquoi ? vous lui aviez demandé de venir vous entretenir en "mésange" avec lui et je pense, vous connaissant tous les deux, que ce fut fait...était-il alors si désabusé qu'il décida de se se laisser à la prochaine rechute "mourir" ...avez-vous cette réponse ?

Mon époux fait référence , je pense, à l'acharnement psychologique que certains hommes peuvent infliger à d'autres souvent plus graves qu'une gifle ou qu'un coup d' épée car il brise l'énergie et ébranle les quelques espoirs encore naissants.

Mon père fragilisé par sa maladie semble être parti trop vite et sans adieux..ou alors ceux qui les ont eu ...le taisent.

Vous n'êtes pas responsable de ce silence mais vous semblez un des derniers à lui avoir parlé.

Éminence, nous nous connaissons et vous savez ma timidité, je voudrai juste savoir... si mon père est mort en paix et serein !

Elle leva les yeux et osa plonger son regard dans le sien.
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Hugo.

Rentrant bien silencieusement dans la Primatiale, le Prélat se dirigea vers les stalles timidement, il était comme tout le monde étonné et profondément triste de la perte d'Arzhel.
S'installant silencieusement il prit le temps de regarder les personnes de la famille déjà présente.
Ses pensées étaient tournées vers elle, surtout à ses 2 enfants, Tadeus et Mary qu'il connaissait très bien.
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Missanges

La rumeur courait sur toutes les lèvres, puis l’affiche fut placardée en place publique au milieu des autres annonces, au milieu des mariages et autres festivités..
La vie…La mort…Ce que Mgr Arzhel avait toujours célébré finalement.

J’avais pris mon temps pour venir lui rendre un dernier hommage, non pas par coquetterie, comme une femme peut prendre son temps avant d’aller à une fête. Non, par politesse, par respect pour la famille, Oui dans ces moments là, la famille a besoin d’être entourée par les très proches…

Passant la porte d’entrée, je vis du monde autour du cercueil, la famille…Mgr Coldeweck et la Duchesse de Cholet un peu en retrait, certainement en train de finaliser les funérailles.
Mes pensées allèrent vers Tadeus et Mary, vers la famille aristotélicienne…La Bretagne perd un grand homme..

Je restais au fond de l’église afin de prier, je saluais une dame lorsque ses yeux se tournèrent vers moi.

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Hrolf

Clodeweck a écrit:

Hrolf !

Hrolf redressa la tête à l'écoute de son nom ...

Clodeweck a écrit:

Pourquoi cette phrase ?

Les hommes se battent etc...Quel rapport avec l'homme qui justement chercha la paix toute sa vie ?

Vote éminence cela est fort simple ...début d'année Monseigneur est tombé malade et nous avons, j'ai pu assister à un pilonnage en règle de Monseigneur du fait qu'il soit absent. Vous êtes même allés jusqu'à le remplacer. Je sais que tout ceci lui a été fort préjudiciable psychologiquement parlant. Lui qui avait tant donné se retrouvait sali et humilié à la première faiblesse passagère ...

Cette phrase est donc une image pour illustrer cela ... rien de plus ... J'aime bien les loups, ces bêtes dites "sauvages" alors qu'ils sont dans le monde animal parmi les animaux les plus socialement avancés ... Les hommes, cet autre animal auraient beaucoup à apprendre d'eux ... ces mêmes hommes qui se disent "civilisés". J'avoue que cela m'amuse beaucoup ...

En espérant avoir répondu à votre question ... permettez que je reprenne ma place et que j'attende sagement la cérémonie auprès de mon épouse comme il se doit ...
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Chikaka10

Son cousin Tadeus était venu prévenir Chika qu'Arzhel s'était éteint... Aussitôt elle avait fait route pour se rendre à la primatiale afin d'être là, près de sa famille pour rendre un dernier hommage à cet homme qu'elle connut depuis enfant, qui avait toujours fait partie de sa vie. Aucun son n'avait pu sortir de sa bouche depuis cette triste nouvelle.

Ce fut le coeur lourd qu'elle franchit les portes de la Primatiale. Elle resta un moment debout à la porte, ne voyant que le cercueil de son cousin avec Mary agenouillée devant.

Alors elle s'approcha et sans un mot, prit sa soeur de coeur dans ses bras. Arzhel semblait dormir comme un bien heureux. Aucune larme, aucun mot ne pouvaient sortir. Ils étaient tous sous le choc...

Clodeweck

Hrolf !

Le cardinal attrapa l'homme au sortir de sa révérence funébre,
Pourquoi cette phrase ?

Les hommes se battent etc...Quel rapport avec l'homme qui justement chercha la paix toute sa vie ?
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Camille.

Camille installée à l'écart dans la traverse priait avec calme et détermination depuis déjà quelques heures quand des propos lui parvinrent à l'oreille. Elle eut une pensée de compassion envers cette famille et ces amies qui ne pouvaient accepter l’inéluctable : quand le Très Haut rappelle un homme à lui, il ne prend généralement pas le temps de le signaler à celui qui entreprend ce voyage ni à lui, ni à ses proches. Cela pouvait sembler injuste mais ainsi aller la vie et la mort.
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A Anakin

Clodeweck

Finalement, le père aimait bien Chimera, mais cette façon qu'elle avait de dire deux phrases et de donner l'impression d'en avoir pensées un cent l'agaçait toujours.
Autre sujet d'agacement il avait l'impression qu'elle traduisait toujours ce qu'on lui disait, pour en sortir ce qu'elle voulait entendre...Ou quelque chose dans le genre. Mais que dire à quelqu'un qui ne cause pas ?

- Paternalisme ? Ce n'est pas forcément un défaut et c'est un peu le rôle des clercs que d’être paternalistes. L'heure est effectivement au recueillement.
Comment l'ai-je appris ?
Tout simplement par les courriers de l’archevêché.
Je m'explique...J'avais eu vent qu'Arzhel était souffrant, voir malade, sans plus de précision. Il avait été longuement absent et dans l'impossibilité de remplir sa fonction et j'avais failli le faire remplacer. Il m'avait assuré que cela aller mieux et qu'il était au contraire plein d'envie.
Lorsque j'ai de nouveau été sans nouvelles de lui, environ vers la mi-février, je me suis inquiété. Pensant à une rechute j'ai donc décidé de le remplacer en personne, temporairement jusqu'à ce qu'il aille mieux...
C'est donc pour lui confirmer mon arrivée que j'ai dépêché un courrier, la veille d'arriver à Fougères, à Arzhel.
Le courrier est revenu en me disant, le personnage que vous cherchez n'existe plus, ou pas ou pas encore...
Devant cette énigme je me suis renseigné plus avant, mais la réalité In Gratibus est évidente, l'âme d'Arzhel et son corps ont été séparés.
Je n'y peux rien, et je n'en sais pas plus.
J'ai essayé d'en savoir plus mais sans résultat.
J'ai donc fait annoncer ce décès, afin que ceux qui l'ont connu puissent lui rendre hommage.
Je déplore cette mort autant qu'il se peut, elle est tellement surprenante ! Mais les voies du Seigneur sont impénétrables
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Hrolf

Hrolf avait lu l'annonce du décès de son beau-père. La première idée qui lui vint à l'esprit fut de se dire que cela n'était pas possible. Il le savait malade, très même mais il savait aussi qu'il avait été malade à plusieurs reprises et qu'à chaque fois un séjour chez les moines le remettait sur pied ...et là non ... rien ... même pas de séjour chez les moines ...

Son épouse Mary lui avait fait part de son grand étonnement, elle non plus n'avait eu aucune nouvelle ni dans un sens ni dans l'autre. Il savait Monseigneur très fière d'être le Vassal de Sa Grâce de Cholet, elle non plus n'était pas au courant ... deux personnes très chères à son coeur et aucune de prévenue ? ... non décidément il y avait baleine sous caillou ... Monseigneur ne serait jamais parti au Paradis solaire sans en avertir sa fille et /ou Cholet, impossible, Hrolf n'y croyait pas un instant ... Les neurones endomagés d'Hrolf se mirent à chauffer ... mais alors si Monseigneur n'a pas prévenu c'est qu'il ne savait pas qu'il allait partir ! et s'il ne savait pas c'est que son départ fut plus que soudain ! c'est donc qu'il a été ... Hrolf s'arrêta de penser ... non cela n'était pas possible ... Pas un Archevèque ...

A la nuité tombé Hrolf discutait de temps en temps avec lui, lui racontant des histoires de fantômes ... Arzhel se confiait, rarement mais assez pour que Hrolf comprenne les inimitiés qu'il avait envers certaines personnes et les luttes qui en découlaient.

Hrolf avait suivi la curée qui avait été organisée pour prendre sa place alors que Monseigneur était fort malade , il sorti pour lire un bout de papier, dessus un texte qu'il aimait bien ...

Les loups se battent rarement entre eux et le plus fort épargne toujours le plus faible.

Les hommes se battent souvent entre eux et les plus forts n'ont de cesse que d'avoir étripé les plus faibles jusqu'au dernier.

Les loups sont "sauvages" ... Les hommes sont "civilisés" ... Trouvez l'erreur ...

Puis il dit Les hommes se battent souvent entre eux et les plus forts n'ont de cesse que d'avoir étripé les plus faibles jusqu'au dernier ... Les hommes se battent souvent entre eux et les plus forts n'ont de cesse que d'avoir étripé les plus faibles jusqu'au dernier.... Les hommes se battent souvent entre eux et les plus forts n'ont de cesse que d'avoir étripé les plus faibles jusqu'au dernier.

les plus forts n'ont de cesse que d'avoir étripé les plus faibles jusqu'au dernier ... cette phrase revenait sans cesse ... et si ? et si l'homme ici allongé avait eu un accès de faiblesse exploité ?

Hrolf discrètement regarda le corps de Monseigneur à la recherche de marques suspectes mais ne voyait rien. Hrolf le coeur gros écoutait son épouse dire en boucle ... Pourquoi partir si vite au paradis solaire Père et pourquoi sans même me dire Adieu...Je vous aimait Père...Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Hrolf s'agenouilla à côté d'elle, lui pris sa main, y déposa un baiser et lui dit. Ma Douce, votre Père n'est plus et je suis d'accord avec vous, il nous faut connaitre le pourquoi. Cela nous prendra le temps que cela nous prendra mais nous le trouverons. Cela ne sera pas facile voir même difficile mais nous trouverons ... Comme vous j'ai du mal avec la version officielle, cela ne cadre pas avec le personnage qu'il fut ... Votre père ne vous aurait jamais laissé seule sans vous prévenir ... il vous aimait trop pour cela ... vous pouvez compter sur moi pour cette quête de la vérité. Mais maintenant l'heure est au recueillement, nous verrons cela ensuite si vous le voulez bien.

Hrolf resta à genou devant la dépouille et gardant la main de Mary dans la sienne il baissa la tête pour prier ...
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Marypole

Marypole dicte Mary s'avance dans l'ombre tenant dans ses bras la jeune Mathieg...
Elle a appris comme tout un chacun par une pancarte affichée à Rennes la mort de son père. Elle a alors failli s'évanouir.

Pourquoi ne l'a-t-on pas prévenu avant ? elle était à Rennes depuis la fin de la guerre et savait son père souffrant, elle avait aussi appris en sortant de sa propre retraite chez les nonnes (absence IRL ) que l'on avait déjà voulu le remplacer alors qu'il n'était point mort et là ! là !

Elle se dirige, les jambes en coton vers le corps de son père et s'agenouille devant le cercueil, confiant Mathieg à Dame Bertrande.

Une seule pensée la taraude alors elle le répète en boucle comme si son esprit ne pouvait penser autre chose :

Pourquoi partir si vite au paradis solaire Père et pourquoi sans même me dire Adieu...Je vous aimait Père...Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ?

Ses yeux sont secs, elle ressent un profond chagrin mais ne comprend pas ... que s'était-il passé ? elle pourra sans doute pleurer quand elle aura un début de réponse à ce qu'elle considère comme une énigme.

Elle regarde le cercueil où git cet homme dont le principe de vie était d'être tellement HUMAIN et l'effleure de ses doigts ...

Ce n'est qu'un au revoir mon père, vous êtes et serez toujours là pour moi.
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Chimera

[Murmures furieux-nauséeux-pas joyeux de contre-allée]

La manière dont il la tutoyait l'agaçait habituellement. Aujourd'hui, elle lui donna envie de l'étrangler. Sans prévenir ni lui avoir donné raison de croire qu'il était là, il émergea des ombres, soulageant le clerc à qui elle s'était adressé de sa pressante mission.

Il avait perçu sa demande comme un hurlement au milieu de la Primatiale. Elle n'avait pourtant pas haussé le ton plus que cela, experte qu'elle était en les choses de la voix. Force était de reconnaître toutefois que peut-être ses mots clinquants avaient, la détresse aidant, résonné au delà de son intention.
Quelques visages s'étaient tournés vers eux, auxquels elle ne prêta pas attention.

Sans ajouter le moindre mot, elle le suivit dans la contre-allée avant de s'autoriser de nouveau à murmurer, sans pour autant mâcher ses mots.
Ne pas déranger, ne pas déranger. Il faisait montre de plus d'égards envers ses précieux fidèles qu'envers ceux qui faisaient partie de l'entourage immédiat de celui qu'on pleurait aujourd'hui.

- L'heure n'est pas au paternalisme, Eminence.
Rappelée à l'ordre par la nécessité des convenances...
Demat deoc'h, oui..

Si prompt à se dédouaner, si prompt.
Trop prompt.
Les années passées dans les sombres couloirs du pouvoir ont entrainé malgré lui l'esprit pourtant prédisposé à la confiance au doute et à l'intrigue. Chevalier cartes sur table dans un monde d'arcanes, elle avait appris à chercher le fil que peu voyaient, quand ceux qui le voyaient s'abstenaient soigneusement de relever, trop terrifiés, trop impliqués, ou trop las, voilà. C'est le regard lourd des non-dits et de l'expérience des mésententes de ces derniers mois qu'elle poursuit:

- Comment l'avez-vous appris? Par qui?
Je veux savoir. Inutile de vous imposer ànouveau la retenue témoignée dans l'annonce publique.

Je dois.
Elle avait pris le parti d'épargner la peine de ces questions scabreuses à Tadeus et Marypole. Clodeweck devait savoir, puisqu'il avait pris l'initiative de l'annoncer. Il avait du l'apprendre, il avait du interroger le messager, lié qu'il était à l'intéressé.
Il avait du...
Dans l'attente de saréponse, les azurines sont happées par le cercueil dressé bien en évidence. Trop en évidence. Une évidence qu'elle veut nier et niera jusqu'à.... jusqu'à quoi? Encore un peu...
Pourquoi est-elle venue? Elle n'ira pas en inspecter le contenu. L'image qu'elle veut avoir de la disparition du Comte de Longeron se veut au final toute mentale, afin d'éviter toute dérive vers un voyeurisme écœurant. Elle pensait venir pour en avoir le coeur net, mais elle ne se penchera pas au dessus du funeste écrin.
Non.

Maropole entre, perdue, l'air délaissé, et la colère ducale est ravivée.
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Clodeweck

Hum !
Doucement, nous sommes dans une église, il n'est pas besoin de crier, je n'étais pas loin.
Je veux bien comprendre que le décès de Monseigneur Arzhel te peine, mais personne ne peut en être tenu pour responsable.

Bonjour Chiméra, et toutes mes condoléances, je sais qui vous étiez très proches.

Que puis-je faire pour toi ? A part ressusciter ce cher Arzhel, ce dont je n'ai pas le pouvoir.

Se dirigeant vers l'une des contre allées en faisant signe à Chimera de l'accompagner.

Nous serons mieux ici, je pense que bien des gens souhaiteront lui rendre hommage, ne les gênons pas.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Clochette

aussi discrétement que possible , la fée entra dans la primatiale , voici un lieu qui l'avait toujours impressionné , son propre pére etait partit dans l'ignorance la plus compléte au fond de son monastére qu'elle detestait par dessus tout , il n'avait eu aucun recueillement et elle n'avait pas pu lui dire au revoir, le toucher une derniére fois avant de le rendre au trés haut ... aujourd'hui ce n'etait pas son pére qu'elle allait voir pour une derniére fois mais l'ami de son pére , un homme bon comme kurios , elle se souvint de leur rencontre et des quelques moments passés ensemble ...

ses pas raisonnaient a peine sur le parvis , et l'angoisse au coeur elle avanca doucement devant la depouille ... un genoux a terre , un poussin tete basse a ses cotés , clo yeux fermés prit et se souvient ...les larmes arrivent bien malgré elle , mais elle n'est plus cette jeune fille qui ne sait se controler ... aujourd'hui elle ravale cette peine ...

aprés quelques minutes de priéres et de souvenirs mélés clo se reléve et regarde le pére arzhel , la main sur l'epée ... elle se souvient de cette epoque ou son pére voulait la faire entrer dans les ordres et ou arzhel voulait l'y aider ... mais clo n'etait pas faite pour cela , et c'est vers l'ost qu'elle s'etait tourné , tout deux avait respecté son choix trouvant les mots juste pour encore une fois l'encourager ... reniflant sans discretion , la gorge serrée par cette boule qui lui entravait le gosier .. clo posa sa main sur le bord du cerceuil pour lui faire un dernier signe et dans un signe de tete et un leger sourire elle le regarda une derniére fois avant de prendre congé ...

tete basse , le piou sur les talons , clo quitta la primatiale
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plaie beante au coeur .. mal ..

Camille.

Camille était allée signer le livre de recueillement avant de se rendre à la Primatiale pour veiller la dépouille de l'archevêque. En silence, elle passa les linteaux ouverts et s'avança dans les lieux encore vides. Elle appréciait ces moments de calme et de silence où la méditation et les prières se faisaient plus profonds. Elle alla tout d'abord s'agenouiller devant la dépouille.

Elle rejoignit une place discrète dans les traverses afin de réciter des prières aux morts pour guider Arzhel vers les portes du Paradis Solaire. Ses pensées allèrent aussi à la famille et elle pria pour que leurs peines se fassent plus douces, que leurs amis se révèlent des soutiens précieux et qu'ils traversent cette épreuve en étant portés par leur Foi.

"Pour consoler
dans la souffrance

Ceux qui ont la foi
en l'avenir,

Le Très Haut fit un frère
à l'espérance

Et le nomma:
Souvenir."

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A Anakin

Chimera

[Des armes, aux vives couleurs]

Elle avait quitté Vannes sans délai, sitôt l'écho des larmes et des lamentations parvenu à Vannes. La jeune Annelyse, Dénérée cousine, avait souhaité l'accompagner, elle aussi partie pour un voyage qui pourrait bien s'avérer sans retour, dans un sens à peine plus vivant que l'affaire qui amenait la duchesse ce jour.

Tristan restait rouge encore de la claque immatérielle qu'il avait reçue lorsqu'il avait risqué la morbide interrogation. Les couleurs en berne. Il en était vite revenu, et c'est d'azur et d'écarlate que la voiture déboula frappée, dans un tonnerre de sabots et de roues cerclées.

Les traits creusés par une angoisse qui depuis la veille ne l'avait pas quittée, elle descendit sur le pavé, à quelques pas des marches de la Primatiale.
Telle la mère à qui le deuil est impossible quand l'enfant disparait sans traces, elle est mue par l'irrépressible besoin plus qu'envie de savoir, voire de voir. En cela les clercs-fourmis avaient bien fait leur ouvrage, et s'étaient empressés d'exposer la dépouille encore pour elle anonyme autour de laquelle déjà quelques bretons se recueillaient, et qu'elle se refusait à considérer.
Aux oreilles de la duchesse résonnent des mots à qui elle a prêté la voix bien souvent ouïe du Primat.

"Annonce, officiellement, le décès de Monseigneur Arzhel archevêque suffragant de Rennes.
Qui nous a quitté cette nuit.
Aucune annonce n’est faite sur les raisons du décès."

L'esprit a peiné à donner l'intonation. Grave et sévère? Peinée et terne? Il se perd en d'odieuses et macabres hypothèses, parvenant à trouver entre les mots tracés l'écho vicieux d'un soulagement amusé. Il s'y perd et s'y engouffre, sourd à tout cri de la raison mesurée, et laisse la colère l'envahir, cette colère sourde qui depuis l'annonce gronde et tempête, quand réponse échappe à question furieuse: De quel droit lui s'appropriait-il le droit de mettre fin à cette vie?

- Prévenez le Primat que Cholet souhaite le voir. Séance tenante.
Et ailleurs qu'ici...

Quand. Comment. Où. Avec qui.
Elle refuserait à quiconque le droit de déclarer le repos d'Arzhel tant que ces questions n'auraient pas trouvé réponse.
Elle le refuserait tant qu'elle-même n'aurait pas trouvé le repos vers lequel on voulait si vite mener son vassal et ami...

[MP envoyé à JD Clodeweck pour discussion sur ce RP]
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Dom_courtin

Le cercueil avait été placé devant le chœur, au beau milieu de la croisée de transept. Comme il sied à ce genre de cérémonie celui-ci était ouvert.
Monseigneur Arzhel , était décédé dans le plus profond silence, discrètement comme il avait vécu.
Dans la journée ses gens viendraient déposer auprès du cercueil le blason de celui-ci.
La primatiale resterait gardée et ouverte jour et nuit afin que les fidèles de Bretagne puissent se recueillir devant la dépouille de l’archevêque suffragant de Rennes.

Nanou7740

La blondinette de Nanou avait appris tardivement le mariage de son amie Meil!!!
Elle avait sauté le plus rapidement possible dans une robe potable et courrut jusqu"à la primatiale !
Elle arriva tout essoufflée sur le parvis et l'aperçut dans sa magnifique robe de mariée , elle sourit en essayant de s'approcher !

Elle l'admira , la serra très fort dans ses bras et la bisouilla de toutes ses forces

Tu es magnifique, splendide, rayonnante, toutes mes felicitations à vous deux et meilleurs voeux de bonheur

Tient voici notre petit cadeau de mariage de Gavial et de moi !

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Maelfea

Son tour était arrivé, grands ses bras s'étaient ouvert pour serrer contre elle sa marraine sans abimer la magnifique tenue et lui sussurer les félicitations sincères qui lui brulaient les levres.

- Toutes mes félicitations, que ce premier jour de ta nouvelle vie soit la promesse de lendemains plus heureux les uns que les autres, nous ne sommes pas fais pour rester seul et aujoud'hui Ankou a promis d'y veiller et moi, je le garde à l'oeil.

Se retournant vers le marié souriante :

- Tous mes voeux de bonheur et gard à vous si le visage de ma marraine venait à se teinter de votre faute!

La brune lui sourit, s'assurant que sa taquinerie est bien prise comme telle. Rassurée, elle laisse sa place, beaucoup encore attendent derrière elle.
Se hissant sur la pointe des pieds, elle cherche alors ce visage familier qui lui a fait défaut jusque là, aurait il manqué à sa parole?

Sixsous

Croise enfin le regard de biche de sa brune endimanchée, lui dirige un léger sourire; avant de continuer à discuter avec de charmantes damoiselles toutes aussi charmantes les unes que les autres, tout en la toisant du regard....

...juste pour la faire bisquer ....juste pour rajouter un peu plus de couleurs, encore, à ses joues.

Espère qu'elle viendra vers lui, se demande si elle le fera... trépigne ne la voyant pas bouger.

Gromèle dans sa barbe... prétexte d'aller saluer les mariés pour se diriger vers elle.

Se retrouve devant son croque mort préféré tout en lui souriant:
Mes félicitations toi!!!!!!! Tu sais que tu es magnifique!!!!

Se retourne vers son "maintenant mari": Tous mes voeux de bonheur, à vous deux^^Qu'il dure le plus longtemps possible.
Poursuit plus bas, juste pour l'homme, tout en lui claquant un clin d'oeil: Accrochez vous messire... J 'suis de tout coeur avec vous^^

Bise tendrement la dame en blanc et serre fermement la paluche de l'heureux élu, avant de se retourner, de saisir Mael par le bras et de l'emmener loin de l'effervescence avoisinant les jeunes mariés.

Lui montre tout fier ses bottes noires assorties à ses braies: Ca va, j'suis présentable là???

Dom_courtin

Citation:

PRIMATIE DE BRETAGNE

Décès de Monseigneur Arzhel

Moi, Clodeweck de Montfort-Toxandrie, Cardinal Chancelier de la Congrégation de la Saincte Inquisition, Primat de Bretagne, Cardinal-archevêque de Tours, Duc de Montforzh, par la grâce de Dieu, devant le Très Haut, sous le regard d’Aristote et au nom de notre Sainte Mère l’Eglise,

Annonce, officiellement, le décès de Monseigneur Arzhel archevêque suffragant de Rennes.
Qui nous a quitté cette nuit.
Aucune annonce n’est faite sur les raisons du décès.

Ses obsèques seront célébrées en la Primatiale à de Bretagne et débuteront ce dimanche.

Les fidèles pourront se recueillir devant le cercueil du jeudi soir au dimanche matin, jours qui précéderont la cérémonie.

Fait le VIII du mois de Mars de l'an MCDLX de la Saincte Eglise aristotélicienne.

Hutymberg

D'accord pour vos noces...
Mais moi qui va me goupillonner?
Et sutout s'engager à signer que devant Aristote que je m'engage à la fidélité..a le servir ...à l'honorer ?
Bon pas en faire trop non plus... hein?
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Plutôt la mort que la souillure

Muffins

La Blonde applaudit au moment du baiser. Ok elle était seule mais elle s'en fichait comme d'une guigne, elle était HEUREUSE de cet éclat de bonheur d'un MARIAGE.
Elle en avait les joues rosies d'amour pour ce couple. Oh oui, des évènements comme celui là... Tous les jours !

Puis alors qu'elle s'écartait pour laisser l'allée de l'église de manière à voir défiler les nouveaux mariés, elle vit que Ankou parlait à casiment toutes les personnes ayant fait le déplacement. Elle en était donc certaine de ne pas y en échappé, étant la seule debout contre la grande porte de chêne.

Effectivement, elle vit le visage rayonnant de son ami :

Citation:

Meil cette belle jeune femme superbe dans cette magnifique robe c’est mon amie Muffins.
Muffins je te présente Meiline mon épouse, je suis sur que vous vous entendrez à merveille, vous avez en commun une passion et un gout artistique que j’admire.

De joie, Muffins tapa dans ses mains et ne pu s'empêcher de les prendre tous les deux dans ses bras, même si Meiline ne lui était connu que de nom.

-Les amis de mes amis sont mes amis, qu'un grand bonheur éternel envahisse votre vie !

Elle les lâcha, les yeux humides, pour les laisser poursuivre sur le parvis de l'église.
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Aigneas

C'est qu'elle avait déjà bien avancé , Pelotine s'éloignait rapidement.
Mais elle ne parvint pas a partir bien loin , une silhouette qu'elle connaissait bien s'approcha a grands pas.
Il était venu , trop tard , mais venu.

Citation:

Pelotine ? Tu pars déjà ?

Qu'y a-t-il ? Je... je suis désolé pour mon retard... tu sais, j'ai un problème avec les dates et les heures... mais... enfin bref, excuse moi. Ne veux-tu pas venir féliciter les mariés une nouvelle fois avec moi ?

Aucune pitié , elle venait d'avoir honte , seule alors qu'elle avait été invitée avec son promis , qu'allait penser les autres ? Une baronne oubliée par son propre fiancé ?

Je pars déjà ?
Gwilherm , la cérémonie est terminée , je ne suis pas une amie intime , je ne comptais pas rester pour la fête.

Il s'empare de son bras , sans lui demander véritablement son avis , il y a des gens autour d'eux.
Pelotine , si elle s'écoutait , partirait en courant , après l'avoir honteusement planté la ...
Mais elle sait se tenir , ne veut pas ternir son image , ni celle de Gwilherm.
Alors elle reste ... et le suit.
Après tout il est la c'est le plus important.

Bien allons les féliciter , il est si difficile parfois d'arriver jusqu'au mariage , ils méritent cela.

[Edit fautes]
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Hutymberg

Huty était à l' église en ce matin 8 janvier 1460 et il comptait bien se faire baptiser par le curé Cadetroussel qui lui avait promis de le faire et de le doter d'un parrain ou d'une marraine. Seumement à Rohan il costat que le curé n'allait jamais en halle. Alors peut-être ici hugo pourra-t-il exhaussé mes veux pieux !
Ol faut juste me donner un parrain ou une marraine et on signe

Puis il se leva alla vers les fonds baptimaux de l'église de Roc' han et dit

Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.
Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.
Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.
Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.
AMEN

Puis il dit par anticipation.

Croyez-vous en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ? oui j y crois
Croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ? oui j y crois
Croyez-vous en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?oui j y crois

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le Péché ? ho que oui
Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit le mal ? oui biensur
Pour suivre Aristote, rejettes-tu ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ? ouiiiii

Voilà il ne lui restait plus qu'à attendre le baptème et les saintes huiles . Ensuite on pourra passer au régistre des signatures
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Plutôt la mort que la souillure

Gwilherm

- Gwilherm... Gwilherm... Seras-tu un jour à l'heure ? C'est ta communion aujourd'huy, et en retard tu es encore !
- Ya, Mère... Je sais. Digarez.

C'était il y a bien longtemps, à Bréhat, et déjà, il était en retard... C'était sans doute congénital, ou un truc très grave dans le genre. Ou pas ; il n'y avait peut être aucune raison valable à ces retards.

Le mariage de sa collègue Sage, Meiline, ne dérogeait pas à la règle... ça lui était complètement sorti de l'esprit et, une fois encore, c'était pas faute de lui avoir répété de s'y pointer. Au dernier moment, une fois encore, Yohan insista pour lui rappeler l'événement au risque de se faire houspiller mais le Bréhatin avait retenu la leçon de l'investiture de Marie et ne blâma pas le jeune homme, il le remercia plutôt d'arriver à se souvenir de ce genre de choses...

Sur son cheval au galop, Gwilherm partit pour arriver au moins au moment de féliciter les nouveaux époux. Il était grand temps, les cloches sonnaient déjà la fin de la célébration. Après avoir laissé son cheval à la même auberge que la fois précédente, il aperçut une frêle silhouette sortant par les grandes portes de la Primatiale de Bretagne.

Pelotine ? Tu pars déjà ?

L'Amiral se rapprocha alors de sa promise.

Qu'y a-t-il ? Je... je suis désolé pour mon retard... tu sais, j'ai un problème avec les dates et les heures... mais... enfin bref, excuse moi. Ne veux-tu pas venir féliciter les mariés une nouvelle fois avec moi ?

Les yeux la suppliant de l'excuser, il lui prit le bras.
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Diat

Diat s'était approché du couple. C'était vraiment un beau mariage.

Il sera la main d'Ankou et embrassa la mariée

Vous faites un très beau couple Tous mes vœux de bonheur.

Il les connaissait pas trop mais déjà ils les appréciait
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Aigneas

La cérémonie se déroula , les mariés s'aimaient , les invités étaient tous subjugués.
Mais Pelotine ne parvint point a se réjouir totalement pour eux.
Elle attendait toujours son promis qui n'était pas venu.

C'est donc rapidement qu'elle s'approcha des mariés pour leur souhaiter tout les voeux de bonheur , et les envier , un peu ...

Puis la jeune femme quitta l'édifice , pour se rendre chez elle , et coudre , comme elle faisait depuis deja trop de temps a son goût.

Seule.
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Ankou

Main dans la main avec mon épouse je m’adresse à la Duchesse de Cholet.
Permettez que je vous l’enlève un moment, je sais quelle est votre vassal mais pour la peur que vous nous avez fait tout à l’heure, vous me devez bien cette petite compensation même si vous l’avez rendu la plus heureuse des femmes ce jour en la conduisant à l’autel.
Je n’avais pas marché, j’avais couru, au premier mot prononcé, j’ai pensé que décidément nous n’y arriverions jamais.

Puis nous nous dirigeons vers le prélat.
Monseigneur nous vous remercions pour votre office, votre sermon était particulièrement réussi et fort à propos, ce jour ou vos avez béni notre unions restera dans nos cœur.
Je pose une bourse.
Ceci pour vos bonnes œuvres.
Et merci encore.

Quand nous sortons sur le parvis, nous apercevons un homme en uniforme qui nous regarde et s’éloigne l’air triste.
Tu le connais Meil ?

Nous nous approchons d’Olixius, Bioul, Bahia et Diat quatre hommes pour qui j’ai un grand respect.
Je suis très heureux de vous voir ici ça nous change du parlement ou des débats enflammé en gargote, aujourd’hui c’est la fête, mersi bras d’être là.

Puis un peu plus loin.
Dame Pelotine, je suis particulièrement heureux que vous soyez la, cette journée est très importante pour nous et avoir nos amis autour de nous a une grande importance à nos yeux.
Meil cette belle jeune femme superbe dans cette magnifique robe c’est mon amie Muffins.
Muffins je te présente Meiline mon épouse, je suis sur que vous vous entendrez à merveille, vous avez en commun une passion et un gout artistique que j’admire.

Alix et Athris, nous vous sommes gré d’être là aujourd’hui, votre présence montre que rien n’est impossible et qu’il faut avoir foi en l’avenir.

Un peu plus loin Crom s’affaire autour des barriques pendant que nous saluons sa compagne Tamacha que j’avais rencontré en taverne pour parlé charcuterie espagnole

C'est un réel plaisir d’être vos amis tous les deux.

Trugarez pour tes vœux Secate tu es ravissante, ta robe te va à ravir.
Il y a plusieurs célibataires ici, je te les présenterais si tu veux.

Nous passons ainsi d’un groupe à un autre quand la Vicomtesse Ar Govelioù s’approche pour nous féliciter.
C’est un honneur pour nous de vous voir ici pour partager notre joie, nous vous remercions infiniment.

Alinoë merci pour tes vœux, je te laisse aider Crom, nous nous reverrons bientôt, nous avons encore tant de chose à faire ensemble.

Je voie Sgamine et Sixous qui viennent vers nous.

Citation:

Félicitation à vous deux
Sgamine fit une bise à meiline

Et moi je n’ai pas le droit à une bise ?

Douchka, nous prend dans ses bras toute sourire je la sais sincèrement heureuse pour nous
Merci pour tout marraine.
Soudain un ouragan s'approche de nous.

Citation:

« Boudiou d'boudiou ! En voilà un beau p'tit gars avec une belle donzelle ma doué ! Touts mes vœux de bonheur ! "

Yann mon ami, je suis si content de te voir.
J’espère que tu as pris soins des korrigans et toi Kalonek félicitation pour ton élection.
Je vous présente Meiline mon épouse et aussi mon amie Douchka.
Meil , Douchka je vous présente mon ami Yann lemarec un grand pêcheur de Brest mais surtout mon ami ainsi que Kaloneg le tout nouveau Maire de Brest.

C'est ensuite au tour d'Anakin de s’approcher pour nous félicité, je suis fier et heureux d’avoir son amitié, c’est très ému que je m’adresse à lui.
Merci parrain pour ta présence à nos cotées, pour tes vœux et pour ton soutient sans faille.
Enfin nous nous approchons de l’ombre brune qui se tient un peu en retrait.
Tu me présente ma douce ?
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Sgamine

Sgamine regardait les mariés

Félicitation a vous deux

Sgamine fit une bise a meiline
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Douchka

Douchka s'était retrouvée avec un bouquet dans les mains sans avoir le temps de dire ouf.

Elle sourit au couple et les attrapa tous les deux dans ses bras puis leur chuchota "je vous souhaite tout le bonheur du monde, Félicitations !"

Ah quelle belle journée !

Elle se tourna vers l'assistance et chercha la main qu'elle avait lâché un peu plus tôt, pour la reprendre très vite.

Ca s'arrose non?

Crommmmmmmmmmm !
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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

Yann_lemarec

Le vieux pêcheur essuya ses larmes dans ses manches exceptionnellement propres et fit un grand sourire à Ankou et Meiline.

" Boudiou d'boudiou ! En voilà un beau p'tit gars avec une belle donzelle ma doué ! Touts mes voeux de bonheur ! "

Il n'osait pas s'approcher des mariés pour aller serrer la main de son camarade et rencontrer son âme soeur à présent unis.

Ankou

Marie et femme, unie pour la vie, j’ai du mal à réaliser, pourtant j’ai le parchemin qui l’atteste bien serré dans ma main.
Nous nous embrassons devant nos amis un baiser qui scelle notre unions devant les hommes maintenant que nous avons prononcé nos veux devant le prélat.
Plus rien n’existe que ma Meiline dans mes bras, je sens son cœur qui cogne fort dans sa poitine.

Crom mon ami Crom, Douchka vous tous qui êtes venus je vous remercie du fond du cœur.
Crom, j’ai besoin de ton aide mon ami, met tes tonneaux en perce, ça va les occuper, je l’enlève et je l’emporte, ma Meil et moi nous allons, nous partons faite la fête, je compte sur toi.
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Missanges

Regardant à deux fois si l’homme qui me parlait, était bien mon ami JJ. Et bien oui, c’était lui, l’homme rare…Je lui fis une bise heureuse de le revoir et en bonne santé. Nul doute que l’après cérémonie va être riche en questions…

La cérémonie s’enchaîna rapidement et les époux échangèrent leurs vœux. Ils étaient unis. Je m’avançais à mon tour féliciter les mariés.

Je vous souhaite tous mes vœux de bonheur

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Alinoë

Alinoë, comme les autres s'approcha du couple pour les félicité.

Meiline, Ankou, je suis vraiment ravi pour vous deux. Vous formez un couple magnifique et je vous souhaite tout le bonheur.

Alinoë était heureux. Les voir ainsi réuni était une bouffer d’espoir et de bonheur à l'état pur.

Je vous laisse profiter de votre bonheur. J'ai vu Crom qui se prépare à ouvrir ces tonneaux, je vais donc allez lui donner un coup de main (à les ouvrir mais surtout à les vider).

Encore tout mes voeux.

Melyane_

Je regardais l'alliance à mon doigts et je souriais.
Je remerciais chaleureusement les présents, qui avaient fait le déplacement par amitiés pour Ankou ou nous.
J'apercevais Athris, je lui souriais et murmurais en bougeant les lèvres : merci à toi.
Je me doutais que pour lui venir à ce mariage devait être une épreuve.
Ne quittant pas la main de mon époux, peur qu'il s'envole, je l'accompagnais auprès de nos amis afin de les remercier sincèrement.
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Anakin41

Le sourire aux lèvres, Anakin applaudit l'union de ses deux amis. Le cérémonial completement terminé, il s'approcha de Meiline et lui déposa un baiser sur la joue.

Je te souhaite beaucoup de bonheur, ma Meiline. Que les nuages disparaissent pour qu'enfin, le soleil illumine ta vie.

Puis il se tourna vers Ankou, et lui donna une accolade amicale de ses deux bras.

A toi aussi, mon fillot, que ton bonheur soit éternel et intense.

Il se recula ensuite pour laisser place aux nouveaux mariés qui faisaient maintenant face aux invités.

Quelques signes discrets de la main sans que son sourire ne s'éfface alors qu'il apercevait ses amis à qui il tournait le dos depuis le début de ce mariage.
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Secate

Secate sourit, voila une belle union qui venait d'avoir lieu avec une petite touche de rebondissement alors que Douchka cherchait les anneaux.
La jeune fille se leva pour applaudir le couple et accompagna les autres pour les féliciter
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Melyane_

Tout s’enchaînait très vite, un énorme sourire à Douchka qui avançait avec les anneaux, je la remerciais de la tête avec un large sourire.

- Vous pouvez embrasser la mariée.

Je fis face à mon tendre, fermant les yeux ma main dans la sienne puis je l'embrasse tendrement comme demandé.
Il était vrai qu'on ne s'affichait pas en taverne ni dans les autres endroits, mais là devant la famille, les amis, nous nous embrassions vraiment.

Mon coeur bat la chamade, Tadeus nous déclarait mari et femme, j'eus du mal à comprendre, à réaliser plutôt, non ce n'était pas une blague, après plusieurs années de labeur à tenter de me poser, à rechercher un homme avec les mêmes principes que moi, je rencontrais enfin un homme comme moi avec les mêmes principes, les mêmes envies.

Je devenais la femme la plus heureuse du monde. Je m'avance vers Douchka et je lui offre mon bouquet de mariée, en la remerciant des encouragements et de sa présence à nos côtés.

- Je te remercie pour tout, tu m'as soutenue comme une soeur, tu nous as aidé Ankou et moi dans les pires moments lors des médisances sur ce mariage.

Crom se dirige vers nous et je lui souris tendrement, les larmes montent, je me serre contre mon aimé et je pleure à chaudes larmes, délivrée mais unis à jamais.
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Cromlechior

les anneaux...

ah non,on m'avait pas parlé d'anneau...

bon,moi,j'ai simplement ramené ma charrette pleine de tonneaux pleins de chouchenn...

quelle joie,quel bonheur et quel honneur de se retrouver aux côtés deces beaux mariés!

je fis un peu de coude à mon voisin,qui semblait bien stressé(on le serait à moins,remarquez bien)

et lui chuchota:

"alors,mon ami...on y est,hein!
en avant pour de nouvelles aventures!"

c'est vrai qu'elle était belle,la mariée...!
un sacré veinard,mon ami Ankou...
une femme intelligente,distinguée,avec beaucoup de classe et de grâce...

et Ankou,mon ami...
un homme de bien,cordial,affable,fidèle envers ses amis...
et bien de sa personne!

quelle belle union!

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ex tribun de rieux
communiquant de rieux
professeur et directeur de l'ancienne école de rieux
maire de Reoz
http://ecolebretagne.discutforum.com/index.htm
capitaine de l'ost de l'est

Tadeus94

Tadeus sourit en écoutant la plus belle rousse de Breizh, elle était un peu en avance, mais ce n'est point grave.

Tadeus écouta la réponse de la futur marié puis sourit.

Si une personne veut s'opposer à cette union, qu'elle parle maintenant devant le Très Haut ou qu'elle se taise à jamais.
Tadeus regarda l'assemblée.

Que la personne qui porte les anneaux s'avancent.
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Douchka

Sourire béat, pensées parties loin, très loin, elle entend vaguement "Anneaux"

Ah oui les anneaux, bien sur les anneaux...

Un autre sourire accompagné d'un sourire niais.

Et rien ne se passe, un long temps, un ange passe, ô temps, suspend ton vol...

Les anneaux, les anneaux, LES ANNEAUX !!!

Bon sang c'était elle qui portait les anneaux.

Elle redressa la tête, accompagnant une petite toux d'excuse et elle présenta les anneaux, enfin ...

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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

Tadeus94

Tadeus regarda les anneaux qui se fessait passer au doigt.

Même si le Très Haut n'a pas besoin de preuve matériel de votre amour et de votre union, ces anneaux montreront à tous dans ce monde votre union.

Au nom du Très Haut, devant vos familles et vos familles, Ankou de Coëtivy et Baronne Meiline Strandhögg je vous déclare unie dans son amour, vous pouvez vous embrasser.

Tadeus sortit un parchemin et le tendit au nouveau marié.

Citation:

d'ar Sul 8 a viz Genver 1460,

Nous, Tadeus de Montfort-Vendôme, Secrétaire Apostolique de France, Procureur de l'Officialité Episcopale de Bretagne, Premier Aumonir Adjoint de la Garde Episcopale, Vicaire Diocésain de Rennes et Grand Officier de l'Ordre de Sainte Kyrène.

Reconnaissons en ce 8eme jour du mois de Janvier de l'an de grâce 1460, avoir uni dans l'amour du Très Haut Messire Ankou de Coëtivy et Meiline Strandhögg, Baronne de Saint Léger Sous Cholet, devant leurs familles et amis.

Leurs témoins sont Dame Sgamine et Dame Maelfea pour la Baronne Meiline Strandhögg. Pour Messire Ankou ces témoins sont Messire Cromlechior et Dame Douchka.

Nous leurs souhaitons tous nos voeux de bonheur.

Fait à Rennes,
Tadeus de Montfort-Vendôme

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Ftn_andenmarv

[Devant la Cathédrale]

ftn avait été invité aux noces de son Amie Meiline,

mais le deuil de son Duc Nilas d'Artignac et de sa fille n'était pas arrivé à son terme,
aussi passa t il devant le monument sans y entrer,

il eut une pensée pour le couple afin qu'ils soient le plus heureux et le plus longtemps possible.

puis le baron reprit sa route,
son coeur n'était pas à la fête.
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Maelfea

Acceptant l'invitation de l'inconnu elle s'était rapprochée. Que de tête elle ne connaissaient, cela faisait si longtemps qu'elle s'était coupé de tout. Salutations polies, la brune sourit les traits tirés par la maladie, consciente de l'image qu'elle reflète, pourtant son coeur est à la fête. Après l'annonce de la dissolution de son mariage à peine quelques jours auparavant la jeune femme aurait put appréhender ce moment, mais non, elle priait en son fort intérieur que l'union qui allait se jouer soit les fondements de la nouvelle vie que convoitait sa marraine.

Alix_

Elle est en retard ... et elle galope un peu dans les ruelles de cette ville qu'elle ne connait pas et se laisse guider par le son des cloches et enfin, elle est devant la cathédrale.

Elle ne savait pas si elle allait venir et finalement, après la réception de l'invitation de Meiline, elle avait décidé qu'elle irait.

Elle entre doucement, la cérémonie est commencée et elle se faufile le long des rangs, reconnaissant Athris parmi les invités ... elle ne connait pas grand monde, mais elle aperçoit Any plus loin ... trop loin pour qu'elle puisse lui faire un signe ou même un simple sourire. Et elle aperçoit également Dame Chiméra qu'elle n'avait point vu depuis un très long temps ! ... par Aristote, que tout celà est loin désormais !

Une place est libre près de son frère et elle s'installe, le souffle un peu court, le regardant avec un sourire en chuchotant .... je suis en retard !

Puis elle se tait pour écouter les paroles du prêtre, son corps se raidit en se rappelant une autre cérémonie, et elle prend la main d'Athris pour réprimer son amertume.

Sixsous

Six l'avait promis à Mael... Il l'accompagnerait au mariage de sa marraine.
Mais, il était déjà fort tard... et toujours affublé de ses chausses de saltimbanque... Il fallait faire vite...
Aussi, attrapa-t-il celles de son frère, se passa un peu d'eau sur le visage et partit en trombe vers la cathédrale.

Rhoooooooo!! Tout le monde était déjà à l'intérieur... Il allait falloir se la jouer discret pour pas se faire remarquer. Il ouvrit donc l'énorme porte en chêne massif et se faufila incognito à l'intérieur avec l'agilité d'un chat.

Wahouuuu!!! Ils étaient tous aussi beaux les uns que les autres...
Regard rapide vers ses propres vêtements... grattage de tête intempestif.....
Et puis...... c'était pas le moment de complexer hein!!!

Six se ressaisit tout en cherchant sa brune des yeux, mais où était-elle?
Connaissant le numéro il balaya d'abord les petits recoins de la salle: rien!
Il poursuivit en s'attardant sur les intérieurs... et là.....: elle était là, assise, endimanchée, divine, le sourire aux lèvres au bras d'un...

Son sang ne fit qu'un tour dasn ses veines, mais il resta là sans bouger, profitant juste de la cérémonie. Tout en rejoignant sur la pointe des pieds et tout en s'accroupissant, sa Sga, complètement radieuse devant l'uinon de son amie.

Demat toi! J'peux m'asseoir à tes côtés?

Il la regarda, avec ses yeux de chien battu en attendant sa réponse.

Melyane_

La scène digne d'un roman me fit presque rire. Nerveuse quand ma Suzeraine venait de dire qu'elle s'y opposait, mais finalement soulagée que ceci n'était qu'humour.
J'avais l'approbation de ma suzeraine et celui-ci suffisait à mon bonheur.
Nous remontions l'allée jusque l'autel, je tenais son bras fermement, les jambes tremblante.
Je pose mes yeux sur mon tendre et je lui adresse un sourire, les larmes aux yeux je murmure à ma suzeraine.

- Trugarez du fond du coeur.

Je me re-concentre sur la cérémonie, je n'ose pas prendre la main de mon compagnon, mais je le fais avant de regarder le Prélat, puis je regarde tendrement mon promis.

- Mon Père, moi Meiline Strandhögg, Baronne de Saint Léger sous Cholet, devant ma Suzeraine, amis, famille, devant le Très-haut, je veux prendre pour époux, Ankou de Coëtivy, m'unir avec lui dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour.

Je veux faire dépendre mon bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de notre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre.

Ma main serre la sienne, tremblante.
_________________

Tadeus94

Tadeus écouta la réponse.

Meiline, ma fille approche toi aussi.

Tadeus la regarda.

Baronne Meiline Strandhögg , veux-tu prendre Ankou de Coëtivy pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
_________________

Chimera

- Attendez!
Je m'oppose à cette union.

Impérieuse, et dans la plus parfaite illégalité, la duchesse couronnée et richement parée remonte la nef d'un pas vif. En quelques instants, elle a rejoint l'autel, ses amoureux, le seigneur de Torfou.
Se plantant près d'eux, elle lance d'une voix haute, afin d'être entendue de tous:

- Vice de procédure. Je m'y oppose donc, même si tel n'est pas le moment de le dire.
D'union il n'y aura pas...
Et seulement alors, elle se départit de son air grave et furieux, pour laisser ses lèvres s'étirer en un sourire fin.
- ...si je n'amène pas moi même la mariée à l'autel. Donc vous, Ankou, vous patientez un petit peu, jeune impatient!

La duchesse attrape doucement Meiline par la main et lui souffle:

- Je ne tolèrerai pas de vous avoir fait défaut ce jour. Venez avec moi...
A Tadeus.
- N'oubliez pas votre question, cher ami...
D'un pas hâtif, car consciente d'interrompre là un moment crucial de leur vie, elle l'entraine avec elle jusque dans le bas de la nef, avant de lui proposer son bras. Cholet ne souffrira aucune protestation ce jour... Plaçant la main de la promise sur son bras, elle remonte doucement la nef, digne et fière -bien que l'étant peu d'avoir manqué le début de ces noces. Chacun des présents auraient donc l'occasion d'apprécier non pas une fois mais deux le charme d'une baronne de Saint Léger auréolée de bonheur...
En arrivant devant l'autel, elle dépose sa vassale auprès de son promis, adressant un clin d'oeil à ce dernier, avant de se pencher à l'oreille de Meiline;

- Vous êtes radieuse, Meiline...
Soyez heureuse...

Puis, aux trois:

- Poursuivez..*

Elle se mord doucement la lèvre, sourit de nouveau, et s'en va s'asseoir sur les bancs de la Primatiale réservés à l'usage de la noblesse.

(* fans de robin des bois prince des voleurs, bonjour!)
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Ankou

Je m'approche lentement mon coeur cogne fort dans ma poitrine, je m'avance et attend.
_________________

Tadeus94

Ankou de Coëtivy, veux-tu prendre la Baronne Meiline Strandhögg pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
_________________

Ankou

C'est maintenant..... je prend une profonde inspiration plonge dans le regard d'émeraude de ma Meil et dis.
Oui je le veux.
_________________

Douchka

La nef se remplissait, les amis étaient là pour entourer le couple, une émotion palpable, un instant solennel.

Elle était si heureuse de partager ce moment avec eux. Un regard vers Anakin, elle guettait une larme au coin de ses yeux, pour savoir si elle pouvait laisser sortir son émotion, elle aussi, sans passer pour une cruche.

Un regard vers les invités et un sourire ancré sur chacun des visages.

Comme c'était bon de partager du bonheur !
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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

Tadeus94

Il regarda les deux mariés puis lit un passage.

Citation:

En ce temps là une grande nouvelle se répandit dans la ville de Stagire : les sages astrologues venaient de repérer une comète inconnue dans le firmament. Aussitôt l’assemblée de la ville se réunie sur l'agora, tentant de découvrir le message que les cieux voulaient transmettre aux hommes. Hélas leur cœur était obscurci par leur foi erronée en de faux dieux, et ils s’égaraient dans des suggestions impies : pour l’un il s’agissait de la venue d’Hermès aux pieds ailés. Pour d’autre la foudre de Zeus allait s’abattre au milieu des hommes, et les temps touchaient à leur fin.
Seul dans l’assemblée un homme se taisait : son épouse était sur le point d’enfanter, et l’angoisse qui était la sienne ne lui permettait pas d’intervenir. Il n’était pourtant pas le moins sage, ni le moins écouté. La noblesse et la paix se lisait sur son visage, ainsi que les marques d’un dur labeur et d’une vie sans mollesse.

Meiline, Ankou ! Cette lecture simplement pour vous rappeler que dorénavant, vos priorités ont changé. Votre famille se devra être le socle de votre vie aristotélicienne, car l’amour à son conjoint, l’amour a ses enfants, est la plus haute échelle de l’amitié aristotélicienne qui nous unie tous. Cela ne veux pas dire que le reste doit être sacrifié et oublié, loin de loin. Les choses évoluent, c’est ainsi que les vertus de la jeunesse ne sont plus les mêmes que celle d’un adulte.

Relativement content de son petit sermon, le Vicaire, fier d’avoir si bien résumé les choses, arbora un grand sourire.

Ankou, approche s’il te plait.
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Ankou

Citation:

Cet engagement, est à vie. Le comprennez vous?

L'instant est solennel, je regarde Meil dans le fond des yeux , puis me tourne vers le prélat.
Oui je le comprend.
Les mots sont prononcées et résonne clair et net dans la nef.
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Jjkl34

JJ entra dans la primatiale déjà bien remplie.

Il avait reçu tardivement l'invitation de Meiline, mais n'aurait pas manqué pour tout l'or du monde la cérémonie.

Meil avait été une des rares à lui témoigner sa compassion lors du décès de sa femme.

Il chercha des yeux une place libre, saluant au passage des connaissances souvent perdues de vue depuis longtemps.

Puis il aperçut une amie proche, Missanges.

Se frayant un passage, il trouva une place à coté d'elle.

Après les bises d'usage et informations rituelles sur la santé, le temps qu'il faisait bien pluvieux pour la saison mais pourvu qu'il ne neige pas... , JJ se concentra sur la cérémonie qui allait débuter.

Il admira la robe de Meiline, et faut-'il se l'avouer la jeune femme qui étant dedans

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Kentoc'h mervel eget bezañ saotred

Mela an-ui Niphredil nim meleth
Ni mitha mîl

Bioul

Les convives sont là, il a bien fait d'arriver dans les premiers il sera aux premières loges lors de l'union ! Il ne manquait plus que la mariée à vrai dire. Tout le monde trépignait d'impatience afin de découvrir sa somptueuse robe, mais pas plus que le marié lui même.

Il se redresse sur son banc et regarde les invités installés, la plupart sont des amis ou des personnes récemment abordées. Il se rassied et laisse pendre ses épaules un instant, se disant qu'il aurait du venir accompagné ... mais chaque chose en son temps.

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Melyane_

Assise bien confortablement, je serrais les mains l'une contre l'autre.
J'entendais l'orgue, mon aimé devait sans doute m'attendre et allait s'inquiéter de ne point me voir arriver.

Une longue très longue inspiration et je me levais suivant une de mes domestiques qui me tenait la porte.

Les battements de mon coeur étaient aussi fort que les cloches, je cherchais Chiméra des yeux, en vain, elle était sans doute très occupée à Cholet j'espérais qu'elle me rejoigne dès qu'elle le pourrait.

Un regard sur la gauche un regard sur la droite. Je montais le parvis de l'église, puis j'avançais lentement jusque l'autel au rythme de l'orgue, mon regard se pose sur mon tendre en premier et mon visage se détend quand il me regard à son tour, un sourire radieux sur mon minois, il était là.

Marche nuptiale

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Ankou

Je me mets un peu en retrait laisse passer ma promise, qui à son tour s'installe.

Je lui prends la main et lui chuchote.
Tu es très belle ma douce.

Je n'ai d'yeux que pour elle.
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Muffins

Dans un bon vieux fracas, la blonde déboula, avec la robe qu'elle mettait d'habitude pour les évènements de ce genre.

Les gens des derniers rangs la regardèrent et quelques autres du premier aussi.
Oui elle était en retard mais non elle n'était pas saoule ! Alors on ne pouvait -presque- rien lui reprocher. Mais les gens continuaient de la regarder et plus particulièrement ce qui était du bas de la robe. La jolie laine blanche avait été toute crottée, durant la folle course à travers la ville.
La blonde sourit maladroitement, cheveux à moitié ébouriffés et se colla tout au fond, contre le mur. De un, personne ne la remarquera plus, et de deux, il n'y avait pas de place où poser son séant.
Une fois tout rentré dans l'ordre, et les gens ayant reprit leurs bavardages, Muffins regarda son ami Ankou, et son âme sœur à ses cotés. Ils étaient beaux comme des Princes ! Et elle, elle arrivait comme une gueuze dans un tel évènement. Tout à coup, elle s'en voulu à la mort.

Sans savoir pourquoi, elle savait qu'elle allait pleurer pendant cette cérémonie.
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Tadeus94

Tadeus remonta l'allée et regarda l'assemblée.

Aujourd'hui nous allons unir devant le Très Haut deux de des ses enfants, la Baronne Meiline et Messire Ankou. Le sacrement qu'ils vont aujourd'hui recevoir ce jour est un des plus dons que le Très Haut nous à donné, ces à dire l'amour.

Tadeus s'arreta quelques instants puis continua.

L’engagement que vous vous apprêtez à prendre, face à cette communauté de fidèles réunie, ne doit pas être pris à la légère. Vous allez vous engager contre vent et marrée, en sachant pertinemment que ce qui marque le plus souvent un jeune couple, ce sont les difficultés, les peines et les souffrances. Quoi qu’il en soit, il vous faudra toujours trouver le chemin vers des eaux plus calmes, unis par l’amour et la foi. Cet amour devra être le ciment de votre union aristotélicienne, car que le Très-Haut a uni, nul ne peut le défaire. Cet engagement, est à vie. Le comprennez vous?
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Missanges

Le dernier tintement de la langue résonna encore contre le fer de la cloche, lorsque mes pas se posèrent sur le sol de la primatiale. Le son se répercuta encore dans l’église lorsque j’avançais dans le corps principal, marchant le long de la nef ancienne.

Ma main se posa sur les rangées de chaises alignaient, mon regard parcourut cette grandeur regardant les visages connus que je saluais d’un sourire. Puis prenant place afin de suivre cette cérémonie, l’union de Meiline et d’Ankou, enfin place au bonheur pour celle qui oeuvrait pour breizh.

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Diat

Ankou avait invité Diat à son mariage. Il se devait d’y assister.
L’église était déjà bien remplie. Diat avait attendu que sa femme Thamara soit prête. Ils arrivèrent enfin et entrèrent. Ils avaient pris leurs plus beaux habits.

Diat salua la plus part de ses amis d’un signe discret et ils allèrent s’asseoir au sixième rang attendant la mariée.

Que du beau monde se dit Diat.

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Olixius

Oli avait reçu comme bien d'autres l'invisation d'Ankou pour son mariage avec Meiline. Aussi le brioche quitta son bureau plus tôt ce jour là pour se rendre à la Primartiale.

Il reconnut beaucoup de têtes devenues familières depuis quelques mois, et se choisit un banc près du fond, d'un poêle et d'une grande ouverture sertie de vitraux dans la pierre.

Cet épris de liberté pouvait tout à fait concevoir le bonheur généré par les unions entre époux, même si cette aspiration lui restait étrangère, aussi il libéra quelques sourires en observant le bonheur visible des futurs mariés.
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Anakin41

L'arrivée d'Anakin s'etait voulu discrete, et il avait fait le tour de ses amis pour les saluer acompagnant ses mots d'un sourire à chacun.

Le pauvre marié semblait stressé et c'est avec le sourire qu'Anakin tentait comme il pouvait de rassurer son fillot.
Un léger massage de l'épaule et quelques paroles apaisantes, le futur marié semblait de plus en plus trépident.

Allons Ankou, mon ami, ça va aller, tout va bien se passer...

Mais déjà, on annonçait l'entrée de la mariée. Son amie Meiline se mariait et il était heureux pour le couple qui avait du traverser, chacun, bien des tempêtes pour en arriver là.
Il se plaça sur le coté, laissant de la place pour la futur mariée.
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Athris

La primatiale s'emplissait peu à peu, les cloches résonnaient et déjà on annonçait l'arrivée de la mariée.

Pressant le pas Athris franchit rapidement la grande porte et vint prendre place sur un banc alors que la musique s'élevait sous les grandes voutes.

Cromlechior

Quelle belle assemblée!

Coucou,Sgamine!

Salut à toi,Anakin!
ehhh,Takeda,une éternité!
oups!faut pas que je me laisse trop distraire par ma joie de voir tant d'amis présents!...

MA douce Tamacha,quelle joie et enchantement de vous avoir à mes côtés!

je prendrai le temps de vous présenter à tous,dès que possible!

pour l'heure,je dois suivre le marié,j'ai l'insigne honneur de l'accompagner et de témoigner pour lui!

puis,s'adressant à son ami le futur marié:

allons,allons,mon ami!

tout va bien se passer!

regarde quel trésor tu découvres et que tu pourras admirer tout au long de ta vie!

et c'est toi qu'elle a choisi,sacré veinard!

Sgamine

Sgamine arriva légèrement en retard. elle vint se mettre devant a coté de la futur mariée.

Elle fit un sourire a son amie Meiline.
Et salua discretement toutes les personnes qu'elles connaissaient.
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Tamacha

Tam' devait rejoindre Crom' à la Primatiale. Des noces... pourquoi pas. Elle ne connaissait point les futurs, mais si son compagnon, lui, en faisait des amis, elle acceptait aisément d'assister à ce qui se devait d'être le plus beau jour de leur vie.

Elle pénétra dans le lieu saint, se signa et chercha du regard son ami. Nul doute qu'il était là...
Elle parvint à le distinguer enfin et le rejoignit en silence. Elle croisa quelques regards connus, d'autres moins et d'autres encore pas du tout. Souriante et joliment vêtue, elle déposa une bise à son compagnon et pria à ses côtés.

Bahia7

Bahia avait visiblement oublié quelques détails, dans l'organisation du mariage. Il lâcha donc sa main, et dans un sourire s'éloigna doucement.

Discrètement, il se plaça donc un rang derrière, afin de ne rien rater du spectacle. Meiline, comme toutes les mariés, se faisait attendre, ce qui permettait encore à chacun de de discuter, dans un brouhaha résonnant dans l'édifice religieux.
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--Takeda

[Primatiale de Bretagne]

Le carrosse de la princesse du jour arrivait doucement. Nous avions fait tous notre possible au domaine de St Léger afin que la Baronne soit le plus présentable possible, elle sortait d'une retraite, très affaiblie par celle-ci, elle n'avait pas la force qu'elle aurait dû avoir en ce grand jour.

- Olàààà !!! Olààà ! Curieux !! Faites place voilà la mariée !

Il ajoutait tout bas, si elle se décide à se lever et à sortir.
Takeda se précipita dans l'église et demandait à ce que l'orgue commence à jouer.

Aussitôt dit, aussitôt fait.

Marche nuptiale

Douchka

Elle salua ses amis d'un mouvement de tête amical, ils arrivaient les uns après les autres pour accompagner ce couple qui s'unissait devant eux, en ce jour froid de janvier que le soleil pâle avait du mal à réchauffer.

Elle se pencha à l'oreille de Bahia et sussura "hey je peux pas encore m'assoir, je suis témoin et je pense que je vais avoir besoin de mes deux mains".

Elle releva la tête pour voir si Meiline allait enfin arriver, il y avait depuis toute petite une impatience à découvrir la robe de la mariée.
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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

Secate

Secate avait été ravie de recevoir l'invitation au mariage d'Ankou et Meiline.
Meiline, Secate l'a connaissait un petit peu, par le passé elles discutaient beaucoup. Ankou lui...ils se connaissaient mal mais le peu qu'elle le connaissait, elle l'appréciait.
Eux deux...ils formaient un magnifique couple comme on n'en fait plus beaucoup.

Elle avait mis la main sur une robe bleu, robe qu'elle s'était faite faire il y peu, mais ele n'avait encore jamais trouvé d'occasion pour la mettre; Elle avait tout de suite décidé de la porter pour ce grand jour, jour qui allait unir deux coeurs jusqu'à la fin des temps.
Perdre sa noblesse l'avait obligé à se séparer de nombreuses personnes qui étaient à son service, elle n'avait gardé que ceux qui seraient nécessaire à la tenue du domaine de la famille Kerallen, dont une femme de chambre; qui l'aida à finir de se préparer.
Une fois cela fait, elle dégringola les escaliers de pierre et sauta à cheval pour se rendre à la cérémonie.

C'est donc ainsi vêtue, qu'elle entra dans l'église. D'un coup d'oeil elle reconnu quelques têtes, assises au premier rang.
Douchka et Crom étaient debout, à coté d'Ankou qui attendait lui même sa belle et tendre Meiline qui devait surement finir de mettre sa robe de mariée.

Ne voulant pas déranger Ankou, elle lui sourit et alla directement s'asseoire près des autres.

Demat tout le monde, alors prêt à sortir vos mouchoirs de dentelle pour cette belle cérémonie?
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Ankou

Tous mes amis commence à arriver les uns après les autres c’est avec un grand plaisir que je vois yann avec qui j’ai passé tant de journées à la pèche dans la penfeld,

Bien sur que je suis stressé regarde je tremble de partout, Meiline tu vas bientôt la voir, je suis sur que tu vas l’aimer, puisqu’elle me rend heureux, c’est ce qui est le plus important pour un ami, non ?

Puis les cloches se mettent à sonner à toute volées pour annoncé partout à la ronde que la cérémonie allais commencer.

Bioul, Crommmm content de vous voir ici, ça me fais plaisir d’être entouré d’amis aujourd’hui.
Crom tu es témoin avec Douchka alors reste avec moi.
Non marraine ce n’est pas le froid, j’espérais qu’avec le bruit des cloches on n’entendrait pas.

Alinoë, Pelotine, Bahia je ressens une profonde émotion tellement je suis touché que tous soit là.
La bas une ombre brune serrée dans un châle trop grand trop grand pour elle, surement une invité de meil, je fais un signe à mes amis pour qu’ils l’invite à s’assoir parmi eux.
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Alinoë

Je vois Ankou qui nous fait des signe en direction d'une femme adossée à un pilier. Elle a l'air un peu perdu ou ne connait peut être pas grand monde. Je m'approche d'elle.

Demat, je me présente, Alinoë, cousin d'Ankou. Vous allez attraper froid à rester contre ce pilier. La pierre est froide et peu confortable. Si vous le voulez vous pouvez venir vous installer avec nous.

Je lui montre mes amis Kalonek et Yann assis un peu plus loin.

Nous serions ravi de vous faire une place.

Bahia7

Bahia arriva à son tour. Il s'arrêta devant la grande porte en bois, toujours un moment d'émotion de rentrer dans un édifice religieux empli de croyance et sérénité. Elle ne manqua de grincer, comme d'habitude, ce qui avait le don de souligner les retards éventuels. De là à croire que c'était volontaire, il n'y avait qu'un pas.

Regard rapide sur l'assemblée déjà présente. Il aperçut Ankou, qui s'était revêtu de ses plus beaux habits, et qu'il s'empressa de féliciter.

Alors comment va le futur marié?

Il savait pertinemment que ce n'était pas la phrase à prononcer dans ces moments là. Bien sur qu'il semblait nerveux et c'était bien normal compte tenu de l'évènements.
S'en suivit une accolade amicale et sincère, il avait compris, il n'était pas la peine d'en rajouter...

Puis il se fraya un chemin pour se diriger vers Douchka, et dans un sourire, lui saisit la main.
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Maelfea

C'est une brune bleme mais une brune endimanché qui se pressait aux portes de l'imposant édifice. Jamais elle n'aurait cru vivre pareil moment, et ce n'était point qu'elle eut pu penser que sa marraine ne trouverait jamais le bonheur, mais plutôt que le temps les avaient éloignées.

Comme il était doux de croire encore en l'amour, Meil' le lui apprenait, la voir resplendir ces derniers temps, la voir sourire quand elle parlait de lui qu'elle ne connaissait pas, rendait réel ce à quoi elle pensait ne plus croire.

Il faisait froid, la brunette se cala contre un pilier resserrant les pans de son grand châle sur ses maigres épaules à l'affut des invités.

Alinoë

Alinoë n'aurait raté ça pour rien au monde. Ankou, son cousin qui se mariai. Il arriva donc à l'église aussi vite qu'il le put pour ne pas en retard pour ce grand jour, il aperçois Crom en train de chercher un endroit ou poser son chargement, le salut en passant et entre dans l'église. Quelque personne sont déjà mais la cérémonie n'est pas encore commencé, je vais en profité pour aller saluer le future marié.

Demat Ankou, alors ça y est le grand jour est arrivé! Félicitation, je vous souhaite tout le bonheur que vous mérité.

Alinoë alla ensuite s’asseoir à coté de ces amis Kalonek et Yann qu'il n'avait pas vu depuis un moment du fait de son voyage.

Demat les amis vous allez bien?

Aigneas

En avance , Pelotine attendait Gwilherm , qui comme prévu venait lui aussi a la cérémonie.

Il n'y avait vraiment pas longtemps que Pelotine avait pénétré dans cet édifice somptueux et emprunt de sérénité , en effet le baptême de sa sœur avait eu lieu récemment.
Mais ce n'était point une contrainte pour la baronne de se trouver ici , loin de la , elle aimait cet endroit et y trouvé l’apaisement qu'elle n'avait pas toujours.
Et puis l'amour avait réunis deux personnes , deux de plus , et l'union de celles ci était certainement très importante a leur yeux , comment ne pas être présente ?

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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Melyane_

[au Domaine à St Léger sous Cholet]

Je faisais des grimaces derrière la porte en écoutant mon fidèle domestique. L'important était de savoir qu'Ankou allait bien et qu'il n'avait pas cédé sous la pression des autres.
On m'apportait un pli important que je lisais avec attention.
Ma témoin, ma filleule, ne serait pas au mariage, elle est souffrante, je fis un grimace et je me posais sur le lit, décidément vraiment pas de chance.

Je joignais mes mains l'une contre l'autre, puis je priais afin de trouver rapidement une solution. Un visage apparaissait dans ma tête et la grimace fut remplacer par un large sourire.

- Tak !!!!!!! Takkkkkkk !!!!!!!

J'ouvrais la porte en grand et hurlant dans le couloir, en vain il était loin. Décidée à ne pas me laisser emporter par de mauvaises pensées, je me dépêchais avec l'aide des domestiques de m'habiller.

- Hum, auriez vous vu Sa Grace Chimera ?

Les domestiques me regardaient grandement étonnées et me disaient non en coeur.
Inquiète, stressée, la future mariée allait mourir avant le grand jour.
Les cloches au loin, mon coeur s'affole, il était l'heure...
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Kalonek

Kalonek entra dans l'église, lieu qu'il n'avait pas l'habitude de fréquenter, mais pour l'occasion, le mariage de son ami Ankou, il pouvait faire une exception.
Un peu perdu dans ce grand espace, il reconnut Yann_Lemarrec et alla s'assoir à côté de lui.
Il aperçu Ankou, beau comme un écu neuf, et guetta l'arrivée de la mariée.
Pour patienter, il chuchota avec son voisin:

Demat Yann, sais-tu à quelle heure commence la cérémonie?
J'ai hâte de voir les deux tourtereaux s'embrasser!

Douchka

Douchka entra saluant d'un sourire les personnes connues et moins connues et se dirigea vers Ankou.

Demat mon Fillot, je suis ravie de t'accompagner en ce grand jour qui va t'unir à mon amie Meiline. Tu es d'une rare élégance !

Elle entendait un bruit étrange et son regard se baissa sur les genoux du futur marié.

Tu as froid que tes genoux claquent comme ça?

Un sourire complice et une bise sur sa joue, elle attendait impatiemment la mariée.
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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

--Takeda

[au Domaine à St Léger sous Cholet]

- Demoiselle vous allez être en retard !
- Tak si tu crois c'est facile, en plus mon fiancé m'a dit qu'il était tiraillé par des esprits malsains qui refusent qu'on s'unissent et s'il décide de pas venir hein?
- Vous êtes belle comme un coeur, habillez-vous et on vous accompagnera jusque l'église, ne pensez qu'ça, le reste n'est que balivernes.

Takeda sortait de la chambre en soufflant, elle allait vraiment être en retard si elle cherchait sans cesse à savoir ce qu'il allait se passer sans le vivre.
Dans chaque mariage il y a des personnes qui sont contre et d'autres qui encouragent, mais l'union de deux personnes c'est qu'entre deux personnes, personne ne devraient se mêler.

Il soupire et s'en va préparer la carrosse de la princesse du jour, non sans crier une dernière fois.

- Dépêchez vous nom d'une pipe !

Cromlechior

ah ah ah!

mais qui voilà!

Salutations,mes amis!

je viens d'arriver!

eh,une question à brûle pourpoint!
où puis je mettre ma charrette?

et surtout...

où puis je mettre mes tonneaux?
qu'ils soient à portée de main,hein!

oh!qu'il est beau,le marié!

Tadeus94

Le mariage se déroule le dimanche 8 janvier 1460, mais vu le risque de nombreux absent on commence le rp aujourd'hui, mais rp parlant ces le 8 janvier. Donc ceux qui sont invités au mariage seulement pour posté

Tadeus c'était levé tôt ce jour là pour procéder à un grand évenement dans la vie de la Grain de Sel de Breizh.

Il alla à l'Eglise revetir ses habits de cérémonie, puis fit signe à un enfant de coeur d'aller sonner les cloches.

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cloches

Pendant que les cloches résonnérent dans toute la ville, Tadeus alla sur le parvis.
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Bioul

Pour une fois il était bien à l'avance et avait même eu peur de s'être trompé de date vu le manquement des invités. Mais à cette heure matinale les gens ne devaient pas encore être prêts. Il avait passé un nuit des plus .. agréable et c'est de bonne humeur qu'il poussa la porte en bois de l'église et pénétra dans le lieu saint.

Visiblement le marié était déjà là ainsi qu'une autre personne plus âgée, qu'il ne
connaissait pas.

Il s'avança donc entre les rangées de bancs et les colonnes de pierre afin d'aller les saluer tout deux.

Demat messieurs ! belle journée n'est ce pas ? cette cérémonie s'annonce sous les plus belles augures.
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Aiyenna

La cérémonie touchait à sa fin. Izéa avait récité des tas de trucs comme lui disait le prêtre, et il lui avait remis un beau médaillon.

-Félicitations.

Aiyenna se penchavers sa voisine :

- C'est fini ! Izéa est Baptisée !

La rousse applaudit, sans même se demander si il était convenable d'applaudir dans la primatiale.
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Kieran

Toujours doué pour passer inaperçu, l'enfoiré de Brest avait réussi à se faufiler sans que personne ne le voit ni ne l'entende afin de participer au baptême de la blonde.
De son coin il avait vu sur toutes les personnes présentes.
Durant toute la cérémonie, il était resté là, sans bouger.

Puis à la fin, tel un courant d'air, il sortit, se dévoilant quelques instants à la lumière.
Il avait encore de la marche à faire et il était loin d'être arrivé ...
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Ankou

Ankou poussa la lourde porte de chêne et entra dans l'église.

Il se dirigea à travers les rangées de bancs, s'installa devant l’autel et attendit sa douce.

Il regarda cette belle église, et tous ses vitraux, le soleil passait à travers l'un d'eux et illumina l'autel.

Les lieux sont lumineux, baignés de lumières irisées prodiguées par de grands vitraux surplombant tout l'édifice.
Les coins sombres sont ponctués de lueurs dansantes et fragiles émanant des cierges et des bougies allumés par les fidèles.
Tout ce lieu respirait la quiétude, la sérénité tout ce dont ils avaient besoin en ce moment il le trouverais ici et aujourd’hui, un silence impressionnant y régnait encore, peu de monde était encore arrivé.
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Yann_lemarec

Celà faisait depuis les premièrse lueurs de l'aube que Yann Le Marec attendait patiemment près de l'Eglise afin de voir entrer son ami qui lui était cher. Même s'était-il assoupis un moment, la tête contre sa canne, enrobé dans sa cape grossière. Il eut un sursaut au bruit lourd des portes s'ouvrantes. Il n'eut pas le temps de voir qui était l'auteur de ce vacarme mais espérait bien que ce fut le futur marrié. Il se leva, se dégourdit les jambes, vérifia qu'il n'y avait pas la trace de sa canne sur son visage puis se décida à entrer timidement.

Il voyait face à l'Autel un jeune homme somptueusement vêtu.

Il s'approcha encore et son coeur fut pris d'une joie immense en reconnaissant Ankou.

- " Alors fils ! Content de te voir ma doué ! Ma dis moi ce que t'es biau comme ça ! Et bah ! Sacré gars ! Hein ! Alors, pas trop stressé !? M'fait plaisir d'être là nom di Diou ! Hâte de rencontrer la madame dis donc ! J'espère qu'elle prend bien soin de toi !? "

Il souriait à s'en décrocher la mâchoire. Il lui fit une accolade bien masculine puis s'écarta pour ne pas trop froisser ces beaux vêtements.

Izea

Les questions se poursuivirent, sans surprise. D'ailleurs les réponses n'allaient pas non plus être originales ou extravagantes. Levant les yeux au ciel un très bref instant, elle dit avec une véritable pointe de sincérité et de conviction.

Je rejette le pêché pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu.

Je rejette ce qui conduit le mal pour échapper au pouvoir du péché.

Je rejette ce que l'on ne nomme pas et qui est l'auteur du péché pour suivre Aristote.
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Arzhel

Nous allons maintenant procéder aux derniers rites pour vous accueillir dans la Famille Aristotélicienne.

Le prélat prit le goupillon qui été situé dans le baptistère, puis d'un geste vif mais contrôlé aspergea le front d’Izea d'eau bénite.

Izea, au nom de l’Eglise Aristotélicienne et devant le regard du Très Haut et de ses prophètes, pour l’amitié de tous les Saint et pour l’amour du Père de l’humanité, je vous baptise.

Le prélat abandonna quelques instants la jeune femme près de l'autel et se dirigea vers un présentoirs sur lequel reposaient des dizaines de cierges. Il se saisit d'un neuf le pencha sur le côté et plongea sa mèche dans le flamme d'un cierge déjà allumé. Il revint alors vers Izea et lui tendit ce cierge.

Ce cierge, ma fille, représente la lumière divine et vous guidera sur le chemin de la vertu.

Il restait une chose à faire, et non des moindre, donné à Izea son médaillon aristotélicien. Le prélat le mit autour du cou de la nouvelle baptisée.

Voici votre médaillon aristotélicien, signe de votre appartenance à cette grande famille de foi. Comme je vous l'ai déjà dis, il faudra que vous vous montriez digne du sacrement que vous avez reçu en ce jour mais n'oubliez pas que votre marraine, les clercs et l'ensemble des aristotéliciens sont là pour vous. Désormais, vous n'êtes plus seule.

Arzhel sourit, puis se tourna vers l'assistance.

Nous allons maintenant réciter le credo.

Cette cérémonie est maintenant terminée. Allez en paix, mes enfants.

Se tournant vers Izea.

Félicitations.

Arzhel

Les réponses firent celles qu'il attendait et c'est ainsi que le prélat termina d'interroger la future baptisée.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejetez-vous le Péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejetez-vous ce qui conduit le mal ?

Pour suivre Aristote, rejetez-vous ce que l'on ne nomme pas qui l'auteur du péché ?

Ankou

L'édifice résonne des voies du prélat et de Pelotine.

Ankou avait un peu de mal à suivre, mais attentif il se concentre sur la cérémonie et adresse un sourire rassurant à Izea.
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Arzhel

( désolé pour le retard, période de fête oblige, j'ai été totalement absent depuis des jours)

Il sourit à Pelotine et, se tournant vers Izea, il la questionna à son tour. C'était ici qu'allait se jouer la scène importante. De la réponse qui sera apportée dépendra la suite de la vie d'aristotélicienne de la jeune femme.

Izea,nous sommes tous prêt à vous accueillir dans la Grande Famille.

Nous sommes tous liés par notre foy en le Très-Haut et ses prophètes. Une fois que vous nous aurez rejoint, vous le serez également. Cela implique que vous pourrez compter sur l'aide de vos frères et sœurs aristotéliciens.

C'est une vie motivée par la vertu, l'amour et la foy que vous vous apprêtez à épouser d'ici peu. Si vous parvenez à suivre ce chemin, vous finirez par accueillit au Paradis Solaire. Tachez donc de ne pas vous éloigner de ce droit chemin et de faire honneur à votre marraine.

Je vais maintenant vous lire un texte que je lis de temps à autre lorsque j'officie un baptême. Il s'agit du Livre, Partie VII, l'amour:

Citation:

“Nous sommes certes enchaînées à la matière, certes soumis à ses lois, mais notre but est de tendre vers Toi, l’Esprit Éternel et Parfait. Donc, selon moi, le sens que Tu as donné à la vie est l’amour.” Alors Dieu dit: “Humain, puisque tu es le seul à avoir compris ce qu’était l’amour, Je fais de tes semblables Mes enfants. Ainsi, tu sais que le talent de ton espèce est sa capacité à M’aimer et à aimer tes semblables. Les autres espèces ne savent aimer qu’elles-mêmes.

Izea,

Croyez-vous en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne ?

Croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Croyez-vous en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle ?

Izea

Pelotine Salaun de Kerkreñv pouvait lui en vouloir beaucoup pour ses bêtises alors qu'elle n'était qu'une jeune fille et pour ses erreurs quand elle était devenue une jeune femme. Rapprochements, "trahison", disputes et ruptures voilà ce qui marquait la vie des deux sœurs. Néanmoins, malgré cela, son ainée avait accepté de devenir sa marraine, celle qui la guiderait dans le droit chemin. Était-ce cela d'être une fervente aristotélicienne?

La Sulfureuse lui adressa un très léger sourire puis se concentra sur les paroles du Prélat.

Quand il eut terminé la lecture de son texte sur l'amour, elle se retourna vers sa sœur et murmura un "pardon" presque inaudible.

Puis le visage sans sentiment, elle regarda le clerc et de sa voix suave dit:

Je crois en Aristote, en Christos, les prophètes les saints et l’amitié Aristotélicienne.

Je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre.

Je crois en la vertu, en la Sainte Église Aristotélicienne en la Vie éternelle.
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Arzhel

Pelotine s'était donc avancé devant le prélat, prête à assumer son rôle de marraine de la baptisée. Elle avait un sourire, mais à y regarder de plus près, le sourire semblait un peu crispé. Arzhel lui rendit alors un sourire appuyé, destiné à lui montrer qu'elle pouvait se détendre.

Dame Pelotine, acceptez-vous d'être la marraine d'Izea, de l'accompagner et de la guider tout au long de votre vie sur les chemins de la Vertu ?

Aigneas

Une messe avait commencée , puis le baptême semblait continuer.
Pelotine ne savait point ou donner de la tête , mais disciplinée elle écouta le prélat et répéta après lui.

Oui , j'accepte d'être la marraine d'Izea, de l'accompagner et de la guider tout au long de ma vie sur les chemins de la Vertu.

Ah ça oui elle ne voulait que cela !
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Clodeweck

Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage

Il continue en disant

Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi

Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole

maintenant, soeurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en boit. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi dans la communion puis s'avancent vers l'autel, il leur distribue les pains, il invite l’assemblée pour distribuer quelques morceaux du pain rompu et faire boire un peu de vin pour manger et boire.

Suivent quelques instant de méditation

Je terminerai en remerciant les fidèles cette cérémonie...
Si vous avez connus les gens que j'ai nommés, souvenez vous de ce qu'ils firent et soyez capables d'en faire autant.

La Bretagne sera grande dans la PAIX.

Je retourne me battre pour cette PAIX de mon côté.

Faites aussi ce que vous avez à faire. Eviter une guerre c'est la meilleur des économie possible, et ce qu'il y a de mieux pour notre peuple.

A tous je souhaite du courage pour surmonter les épreuves…
A vous que je suite je dis simplement au revoir…
Si ce n’est ici, ce sera sans doute en d’autre temps, en d’autres lieux.

Il lut la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.

Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Ite messa est

Bonne chance à cette future baptisée, elle a de la chance de pouvoir assister à une messe. après tout, les fidèles sont comme ça, ou ne sont pas baptisés.

Pour en savoir plus sur l’Eglise Aristotélicienne posez la main sur l’image ci-dessous :

(Si vous souhaitez des cérémonies de trois semaines ouvrez un post ad hoc, c'est plus sur; une messe par exemple, ne dure pas huit jours, et un baptême une demie heure.)
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Izea

Sa marraine venait de s'approcher de l'archevêque, la Blonde lui adressa un franc sourire large de sens. Son regard se reposa sur le clerc qui officiait. Le baptême allait se poursuivre.

C'était sans compter sur...

BADADAM ! Vla que le Cardinal primat de Bretagne faisait une entrée tonitruante dans la Primatiale. "Il fait quoiiiiiiiiiiiiii?" hurla une petite voix dans la tête de la Sulfureuse. Les yeux de la Blonde s'arrondirent en entendant sa déclaration: il coupait court à sa cérémonie sans le moindre scrupule pour officier. Déjà que la Blonde appréciait guère le personnage depuis qu'il était venu à Brest et qu'il avait passé toute une soirée à critiquer cette ville, SA ville devant ses propres yeux et ses propres oreilles ! "Euuuuh c'est quoi les valeurs prôner par la Sainte Église? Après réflexion vaut mieux pas les rappeler dans ce moment présent." Heureusement la future baptisée avait des convictions en cette Église malgré les hommes plus que douteux qui la composait.

Elle rejoint les bancs et s'installa sans un mot. Son oreille se firent attentive à ses paroles. Cette messe était importante, le souvenir dans ceux qui ont construit cette terre était essentiel, elle aimait tant se remémorer ces noms et les espoirs qu'il y avait eu en chacun d'eux mais pourtant le cœur n'y était pas...
Un gout d'amertume remplissait sa bouche.
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Aiyenna

Une fois installée en compagnie de Muffins, la jeune rousse attendit, trouvant déja le temps long, mais faisant cet effort pour son amie et protectrice Izéa.

Un homme arriva soudain, et Aiyenna compris aux murmures autour d'elle que c'était le cardinal. Celui-ci commençait à faire une messe, pas du tout gêné que ce soit en plein baptême ! Elle chuchota a sa voisine :

-Eh ! je croyais que c'était le baptême d'Izéa ! Qu'est ce qu'il fait la ?! On vient déja se farcir un truc, intéressant certes, mais long alors si en plus on doit subir une messe complète, autant te dire que je vais vite m'endormir !

La brestoise fronçait les sourcils, espérant que l'homme allait vite se rendre compte de son erreur.
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Mimilia74

Mimilia, qui, faut quand même pas pousser mémé, assistait au baptême avant que des prélats sans scrupules viennent interrompre un Évêque et une cérémonie.
La diaconesse de Vannes était déjà choquée par certains agissement de l’Église Bretonne, notamment lors de fêtes druidiques, là elle en était complétement effarée. Elle laissa Clodeweck, qui ne représentait donc maintenant plus grand chose pour elle, et ça lui faisait le plus grand mal, Lui qui avait été son modèle lorsque plus jeune elle le croisait en taverne de Vannes, Lui qui sans le savoir avait été initiateur de l'envie de devenir Diaconesse. Décidément plus les gens vieillissent plus ils deviennent bête et irréfléchie. Alors Elle le laissa commencer, trop secouée pour comprendre.
Elle l’écoute.
Et par dans un grand grand mais alors grand éclat de rire lorsqu'elle entends commencer son hommage aux anciens.
Alors... irrespectueuse, comme Il l'est aussi. Elle se lève.

Humm.
Pardon.
Mais ... Là.
J'en peux plus.
Vous parlez de gens qui ne laisse pas la place, et vous vous permettez d'interrompre un baptême ? Et vous venez parler des vieux qui ne laisse pas la place? Et bien vous faite de même.

Vous venez de faire céder le dernier remparts. Même l'amour que je porte à mes fidèles Vannetais ne m'aide pas à rester calme face à de telles ignominies.
Vous êtes un grande L'Eglise Aristotélicienne, vous ne savez même pas respecter Arzhel.
Ni même les gens présents!
Vos fidèles petits diacres et curé se permettent d'ébranler des cérémonies Druidiques... une paix qu'on a eu bien du mal à tenir en place.

Une pause, le ton étant un peu trop monté, Mimilia est connue pour parler avec son coeur, mais aussi savoir parler justement. Elle avait peut être l'affront de remettre à sa place Clodeweck mais elle n'avait pas l'impolitesse de le faire en hurlant. Elle reposa son ton.

Malgré la douleur que j'ai de faire ça, Malgré mes années de luttes seule à Vannes, Malgré l'amour que j'ai pour l'Eglise Aristotélicienne, le Trés Haut.

Mais au vu de mon désaccord probant avec vos actes ! Je vous remets, en personne, ma démission de la charge de diaconesse de Vannes, Je ne veux plus avoir de compte à vous rendre, ni à Vous, Ni à ceux qui vous suivent comme des toutous sans même ouvrir les yeux !

Et elle reste là, cherchant dans sa besace du parchemin pour rédiger sa lettre, qu'elle ne trouve pas. Donc reste là debout, dans la nef face à Clodeweck. Il ne sera pas dit qu'elle n'entendra pas la réponse.

Et je te prie, de ne plus parler de Lelfenoir et Phoenellion, qui étaient des hommes respectueux des autres, simples et qui ne cherchaient pas à appliquer un quelconque pouvoir sur qui que ce soit. Ces mots dans ta bouche n'ont rien à faire.

( Je trouve vraiment nul d'interrompre un rp comme ça ! Dimanche ça aurait pu être plus tard! Je suis outrée, donc je prends la largesse, de moi être cohérente, et de ne pas faire comme si cette messe était avant le baptème. Faut savoir aussi jouer avec les autres et les rp ! Vous n'avez pas carte libre Ljd Clodeweck! )

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Anne_claire

C'est dimanche, et Pouilloux vient de faire une messe en l'église de Rennes, et aussitôt fini son office, il se dirige vers la cathédrale, pour assister à celle que propose SE Clodeweck.

Des baptêmes, il y en a régulièrement sur Rennes, mais comme par magie, des fidèles pour les messes, cela est plus rare. Le Diacre de Rennes entre dans le grand monument. Et participe à la procession pour se rendre dans le choeur.

C'est la première fois qu'il va voir SE Clodeweck célèbrer le très Haut. Il regarde le cardinal, écoutant toutes ses paroles, profitant pleinement de ce moment.
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Clodeweck

Le primat pris la parole.

Mes frère mes sœurs, je voudrais que nous sachions rendre un hommage à ceux qui nous ont précédés.
Des dizaines de fois j'ai entendu des jeunes gens aux dents longues râler après les « vieux » qui ne voulaient pas leur laisser la place. Car ils feraient bien mieux, les jeunes. Place aux idées neuves !
Que vois-je aujourd'hui ? Tout un peuple qui se déchire et parle d'une solidarité perdue. La solidarité ne faisait pas partie sans doute des idées neuves.
Les gens que je vais vous citer. Certains les ont connu. Certains vivent encore, mais de guerre las, ont quitté les lieux, ont laissé la place comme on le leur demandait.
Je vous demande de vous souvenir aujourd'hui que si vous êtes dans cette Bretagne, indépendante c'est grâce à eux.
Prions pour eux.
Bienheureux Jarkov.
Notre saincte Reyne Nathan. Mais aussi les grands Ducs que furent Gomoz, Amalric, Evenice et Myrlin, Notre Grand Duc actuel Elfyn.
Nos ducs : Izildur, premier duc de Bretagne, Mat d'Ys, duc et seul archidruide de Bretagne, Pit, Tamuryl, Alieniore, Juallia, Meriadoc, Freddy, Captainpoulet, Tatoo, Ascoli, Chacha, Mumia, Milouse, Azilliz, Chacha, Nilas,
Nos druides, Ganika, Mandaramad, Lusiana
Nos clercs, Anguillerusée, Bibineloden, Gloth, Kante, Kurios, Lalael, Lanselius, Latan, Verty, Stephanouch,
Je citerai encore
Ahdouais, grand BAMi inimitable
Xoff Yannou
Youga Pilier de Rohan et de nos valeurs
Yudanavel ,Yyrko,o Zigo3, Zootv, Ahestar, Akemi la louve, Amra qui ne fut jamais duchesse et Gawam son ineffable second de liste,
Albatrus le stratége, Coldtracker le maitre d'arme !
Aldec canard envahissant.
Archaimbaud la science et le savoir pour la Bretagne
Badon le polémiste.
Les juges Golgol ou Gwellan
Ainsi ces femmes, dont le caractère irrita ou amusa mais qui portèrent si haut nos valeurs.
Mirwen, Vallu, Niss la peste, Driweg, Karmlina, Madeline, Marquise, Nazcaval, Misshere,
De Tolosa, dont la noblesse se voyait sans qu'il parle.
Vampirello dont la prune sent encore sur la lande.
Et pour finir
Aigloun, Alar, Allaire, Anakin41 , Anastriana, Celtic, Chimera Chitoss, Chtibo Darkmodorisch
Darksaussice, Drisdan, Batti2b,Boukis, Cadoual,Caedes, Fearn, Fifou, Fitzroy, Frimae, Gaelou, Leiyana, Lelfenoir, Leyah, Liig, Lissendi, Emuyl, Erdraug, Erispoe2, GipsyDuPorza, Giriok
Giwdull, Goessio, Guillaumetell, Isidor, IsisKenshiro, Killdragon, Lanceor, Meiline, Melyandra
JehanCotard,Jikapan, JoachimDuBellay, Micki, Miyamoto88, RoseAline, Rowenda, Roxadana
Sabotin, Sakuralabelle, Saroumane, Nimor, Panphil, Peterpan31, Petroi, Phoenellion, SergueiBorav
Simply007, Slapleroy, Sniper, Stellie,Taizo, Tydual, Tantar.

Je vous demande de prier pour eux, de rendre hommage à ce qu'ils ont fait. De vous souvenir de leur valeur pour ceux qui les ont connus.
Certes, certains ont pris des voies qui nous déplaisent. Certes certains n'ont pas été jusqu'au bout ce qu'ils étaient. Mais tous avaient cette force de mettre la Bretagne avant leur préoccupations personnelles.
Je vous souhaites à tous de retrouver, s'il est encore possible ce qui les animait.

Puis il laissa un temps de silence
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Aigneas

Ah ? c'était a son tour.
Elle n'avait jamais été marraine en fait , elle ne savait pas du tout comment il fallait procéder.
S'avancer ? Très bien , elle en était capable.

Doucement donc , mais point trop pour ne pas qu'Arzhel trouve cela trop long , elle s'avance.
Voila elle était prête.
Pile a l'emplacement qu'on lui avait demandé !

Pelotine avait horreur d'être en avant , tout le monde la voyait et cela la mettait dans un mal être absolu , mais un sourire léger était tout de même figé sur ses lèvres , rendre une bonne impression était important , même si la , tout de suite elle avait envie de fuir et ne comprenait pas , la satisfaction qu'avait sa propre soeur a être admiré et observé ... quel stress !

Devant tout le monde et surtout devant Arzhel , La baronne attendit la suite.
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Clodeweck

Un baptême était en cours, quelques personnes étaient rassemblées autour des fonts baptismaux.
Bien souvent les baptêmes étaient donnés juste après la grand messe. Ce serait donc le cas.
Le futur fidèle pourrait donc assister à la messe avant son baptême...

Nous étions dimanche !

Traditionnellement, le dimanche le peuple de Bretagne se rassemblait dans les églises.
Pas dans des chapelles privées ni dans d'autres lieux, mais dans les églises.
Pourquoi ?
Parce que la noblesse devait montrer sa noblesse.
Parce que le peuple était fervent croyant. Parce qu'il écoutait les gens qui avaient le savoir, c'est à dire les moines , les copistes, les clercs, les précepteurs, et tout ce peuples de religieux instruit qui prodiguait la science et aidait à sortir de l’obscurantisme.
Il n'était pas nécessaire d’annoncer une messe trois semaines à l'avance.
C'était naturel que de venir en cathédrale pour la noblesse.
Le Cardinal primat de Bretagne entra donc dans l'édifice.

Il regarda les vitraux, si haut, des images si nombreuses mais impossibles à voir à l’œil nu tellement elles étaient hautes.
Il lui vint soudain que la cathédrale était le livre qui nous racontait le destin de l'homme.
Le fidèle, écrasé par la masse de cette architecture, misérable créature en proie au péché, découvre cependant, en levant les yeux, une lumière ineffable qui ne peut être que le rayonnement divin.
Rayonnement qui fait miroiter dans le lointain des figures allégoriques telles qu’on les imagine dans le Royaume céleste. Le vitrail est un dispositif magique, irradiant et inaccessible, vecteur d’illumination.
Il fallait à l'homme s'élevait sans cesse pour approcher une idée du divin, là haut...
Par comparaison, les fresques sont à portée de main. Certes, elles renvoient à un état de la cathédrale plus ancien et plus modeste, dans laquelle n’existaient pas ces envolées célestes. Mais elles ont manifestement une autre visée : offrir au fidèle des images reconnaissables, quelques actes pieux destinés à inspirer sa conduite. Autant les fresques lui parlent et s’adressent à lui – décor d’une église encore à sa dimension ; autant les vitraux lui échappent et le dépassent – luxuriance d’une cathédrale définitivement monumentale.
Autant le sol le touche et lui raconte sa vie quotidienne autant le haut lui est inaccessible, comme le paradis et la Vertu. La fresque humaine et le vitrail céleste.
Il joignit le chœur en procession, et prit place.

Le temps d'entendre un clerc crier à haute voix aux fidèles :

Aujourd’hui l'office sera célébré en l'honneur de ceux qui on fait de la Bretagne ce qu'elle est Aujourd'hui. Prions pour eux qu'ils soient encore de ce monde ou qu'ils aient rejoint leur père créateur.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Arzhel

Le prélat toussota, un peu malade mais pas au point d'être source de contagion. Il commençait à avoir un peu chaud de se tenir là debout, et pourtant, tout le monde pouvait le constater, la pierre qui formait la primatiale conduisait la fraicheur. Ce n'était pas les quelques cierges allumés qui, a eux seuls, réchaufferaient l'immensité du lieu.

Que la marraine, Dame Pelotine, veuille bien s'avancer devant moi.

Aiyenna

"-Le Baptême ! "

Elles se mirent a courir comme jamais, espérant qu'Izéa ne remarquerai pas leur retard, sinon, s'en était fini de nos deux brestoises ! Muffins filait devant, plus rapide que la rousse, moins ivre peut être aussi. Elle lui prit la main pour l'aider à avancer, ce qui n'était pas des plus aisé avec cette neige ! On ne voyait pas à trois pas devant soi !

"-Moi je te le dis, c'est la pneumonie que l'on va chopper si on se dépêche pas de rentrer !"

" Si on ne se dépeche pas de rentrer, je préfère encore la pneumonie a ce qu'on va subir par Blondie ! "

Elles se remirent en route, courant un peu plus lentement pour ne pas arriver trop essoufflées à la primatiale, mais courant tout de même.

Mais le pire arriva, Aiyenna trébucha, emmenant Muffins dans sa chute. Elles se retrouvèrent par terre, gelées jusqu'aux os dans cette neige, et trempées.

" On va avoir l'air de quoi quand on va arriver ? Ils vont tous nous prendre pour des mendiantes ! Bah, tant pis, de toutes façons faut qu'on y aille ! "

Se relevant rapidement, les deux amies se remirent en route, essayant de s'arranger mutuellement du mieux qu'elles pouvaient.

Elles entrèrent enfin, essayant de se faire les plus discrètes possible. Malheureusement, la cérémonie avait déjà commencée. Izéa était là, traversant la primatiale de sa démarche altière, tout de blanc vêtue, fait très rare en soi.

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Missanges

Assise aux côtés de Lio, je papotais discrètement heureuse de la revoir. Je repris en silence la prière

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen

Des pas résonnèrent sur la nef centrale et je vis le maire de Brest me saluant. Je lui souris également et j' inclinai ma tête afin de lui rendre sa politesse. Puis la star arriva …

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Lybrylla

Lybrylla du haut de sa vingtième année était vêtu d'un bleu doux et d'un blanc mettant en valeur sa chevelure blonde platine.C'était une belle robe simple crée par une couturière de talent que la blonde aux yeux marron et vert porter ...

Ses longs cheveux blonds platine onduler tout juste lâcher comme il le fallait.Lybrylla assise vit arrivée Izéa sa cousine.Un sourire se fit sur ses lèvres et elle observa le résultat que la cotte simple donner sur elle.Perdu elle avait poser ses mains de manière possésive sur le bracelet superbe ornant sont poignet ...
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Muffins

La blonde Muffins était avec Aiyenna, sa grande amie, en taverne, à rire, à jouer, à crier, à danser... Bref à mettre un joyeux bordel à deux !
La neige les rendait folle, folle de joie, et ivre. Oui ivre aussi ! C'est alors que, déjà bien entamé par le chouchen mais pas trop (elles venaient juste d'arriver en taverne...) les filles entendirent les cloches sonner et résonner dans leurs têtes. Arrêtant tout mouvement festif elles se regardèrent.
Une goutte de sueur coula de leur tempe à leur menton.
Quand une demi seconde après, elles percutèrent, elles lâchèrent choppe, jupe et tout ce qui va bien, pour courir hors de la taverne, jusqu'à la primatiale.
Voyant que sa rousse trainait un peu, Muffins lui prit la main et, ensemble, elles -essayèrent- de braver ce blanc manteau pour ce rendre à c'te -foutue- salle. Di diou que le chemin était long et dur !

"Vite ma Rousse ! Si nous n'y sommes pas bientôt, c'est nos tête que l'on retrouvera sur l'autel !"

Les filles soufflaient, l'alcool dans leurs estomacs ballotait, leur visage rougit par le froid, criait de douleur, le vent passait à travers leurs vêtements, et glaçait leurs os... Mais qu'importe ! Elles se gelaient les miches, mais elles y assisteront à ce baptême !
Arrivées à une centaine de mètres de la salle, elles s'arrêtèrent, essoufflées mais sourire au lèvres. Puis elles virent le monde s'engouffrait et s'asseoir petit à petit.

"-C'est vrai que l'on est pas toutes seules..."

Muffins regarda ses bottes, bas et braies, et regarda, ensuite, ceux d'Aiyenna. Tous, étaient mouillés de neige et cette eau que dégagée la neige, commençait à leur monter aux genoux, par capillarité des vêtements.

"-Moi je te le dis, c'est la pneumonie que l'on va chopper si on se dépêche pas de rentrer !"

Sur ce, essoufflée, avec la gorge en feu, elle rattrapa Aiyenna, et se remit à courir, traînant sa Rousse...
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Mai

Elle avait promis...
Elle avait promis!

L'invitation trônait sur son petit secrétaire depuis plusieurs jours pourtant, et Marie savait que c’était aujourd'hui.
Mais elle était malgré tout en retard. Dans ce cas il n'y a qu'une seule solution, la Technique Brocéliande !

"J'étais présent depuis le début de la cérémonie. Si si, c'est vrai.
Et même si ca ne l'était pas, j'aurais veillé à ce que les historiens racontent que c'est vrai." *

Marie était donc assise dans les premiers rangs et écoutait les sages paroles d'Arzhy.

*Citation du RP de Riwan lors du mariage de Marie et Cassius

Izea

C'était la seule et unique fois que la jeune femme ressemblerait à un véritable "ange". Vi vi le truc tout blanc avec des ailes et une chevelure dorée de préférence ! Sa cousine était parvenue à lui dénicher une couturière qui lui avait taillé une robe sur mesure pour cet évènement qu'était son baptême en à peine une semaine. Congratulations ! Seulement il avait fallu faire des concessions, la Blonde avait été quelque peu forcée de troquer ses couleurs favorites que sont le rouge et le pourpre contre du blanc, symbole de pureté parait-il. Cet échange lui avait tout de même couté néanmoins le résultat était là:

Soulevant avec délicatesse le pli de sa houppelande pour l’empêcher de s’incruster de boue, la Sulfureuse les observait entrer un à un dans la Primatiale. Elle était ravie et l’un de ses délicieux sourires maculait son visage. Ils avaient répondu présent du moins la plupart d’entre eux. Pouvait-elle en douter ? Elle reconnut aussi un visage plus ou moins familier, c’était un ami de son paternel. Elle se rappela le pari qu’elle avait fait avec lui à propos de cet homme. Cuisant échec d’ailleurs. La Brestoise se mit à maugréer entre ses dents : « tu aurais pu lâcher ta cave et te pointer à mon baptême quand même. »

Et puis reprenant son sang-froid, une à une, elle gravit les marches de la Primatiale et pénétra dans le lieu saint. Tous récitaient le confiteor. Son regard se posa sur celui qui avait accepté d’officier pour son baptême. Souvenir de cette pastorale, un texte à lire des questions à répondre et ainsi de suite. Elle lui adressa un petit léger sourire qu’elle espérait qu’il percevrait. Pendant qu’elle s’avançait avec lenteur vers lui d’une démarche fluide et souple, elle esquissait de petits hochements de tête vers ses invités. Erwan de Guérande eut même droit à un petit froncement de nez en signe de remerciement...

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Albatrus

Il n'était pas sur la liste des invité,il avait vu de la lumière..

Il décida d'entrer discrètement..

De retour du front,les rassemblement entre bretons lui redonnait un peu de baume au cœur..

Il se mit au fond,pour ne gêner personne.
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Liocea

Citation:

Demat Lio la place est libre ?

Lio sourit à Miss, contente de la voir s'installer à ses cotés.

Rhoo bien sur que la place est libre, prenez places mes jolies dames

elle sourit en regardant la ptiote au regard malicieux, l'attente de la cérémonie serait moins longue, elle le savait maintenant
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Monmi

Monmi ayant été invité, prit le temps de se rendre à la cérémonie de baptême malgré sa nouvelle fonction de maire qui lui prenait pas mal de temps, du moins pour son début.
Ne sachant pas trop où aller ni quoi faire, comme dans toute cérémonie, il attendit la suite.

Arzhel

Le prélat avait attendu un peu que l'église se remplisse. Quand se fut fait, il débuta.

Brestoises, Brestois,
Bretons, bretonnes,

Merci à vous d'avoir prit le temps de faire se déplacement, que se soit par simple foi, par assiduité aux offices ou pour entourer la femme du jour de votre amitié la plus sincère.

Comme vous le savez, c'est une cérémonie importante qui se profile, qui débute, même. Le baptême est peut être la cérémonie la plus importante dans la vie d'un croyant. C'est par elle qu'est consacré et affirmé la croyance en un Dogme, ou devrais-je dire en LE Dogme. C'est par elle que l'expression de l'amitié aristotélicienne est la plus palpitante, car elle éprouvée pour la première fois en tant que fidèle.

C'est donc un grand jour pour la personne concernée, et un plaisir d'officier pour moi.

Petite pause, il ne voulait pas commencer à faire suer les présents en parlant de lui.

Récitons ensemble le confiteor.

Citation:

Confiteor Deo omnipoténti,
Et omnes sanctis
Et vobis, fratres,
Quam peccávi nimis
Cogitatióne, Verbo et ópere.

Mea culpa, mea culpa, mea máxima culpa,
Ideo precor omnes Sanctos, et vos, fratres,
Oráre pro me ad Dóminum Deum nostrum

Amen

Ankou

Les chemins qui mènent à la Primatiale sont d’une blancheur immaculée, la neige voltige et s’accroche à sa chevelure comme de minuscule diamant qui ne brille que le temps d’un instant puis fonde et glisse avant qu’un autre prenne sa place.
Il entre dans l’édifice, s’ébroue en silence et s’avance lentement
Ankou a fait le déplacement à l'invitation de son amie Izea, il sait toute l'importance que revêt cette cérémonie pour la Blonde Brestoise, s’incline en souriant devant Pelotine et Missanges, se glisse à coté de Monmi.
Alors comment qu’c’est, pas trop dur a gérer ?
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Missanges

La Bretagne s’était couverte d’une jolie poudre blanche pendant la nuit. Les rues et ruelles semblaient différentes sous cette blancheur. Le vent s’amusait à souffler sur les ardoises des maisons emportant de son souffle cette fine poussière blanche qui tourbillonnait en une spirale aérienne.

Ma main dans la main de la plus belle petite fille de Breizh j’avançais vers la primatiale. Le son des cloches résonnait encore et j’espérais que le timbre de la voix de ma fille saurait se faire discret. Mais après tout les cris ne sont-ils pas la vie !

J’entrai dans la primatiale. D’un seul coup d’œil j’aperçus les tourtereaux Pelotine et Gwilhern à qui je fis un sourire tout en inclinant ma tête afin de les saluer. Je saluais aussi un homme que j'avais vu lors des enchères, puis je vis Lio et pris place à ses côtés
Demat Lio la place est libre ?
Je pris ma fille sur mes genoux en attendant le début de la cérémonie.

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Liocea

Citation:

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Liocea hâtait le pas, la main sur son invitation bien cachée dans la poche de ses braies.

Elle avait vu ce pigeon arriver au milieu des Goélands qui dansaient dans le ciel. Du haut de sa vigie Lio ne se lassait pas de ses contemplations.
La mer alternait ses tempêtes, les bâteaux se cachaient.
Ce petit pigeon battant désespérement des ailes l'avait surprise au milieu de ce décor enchanté. Son message lui avait donné le sourire.

Elle avait peu l'occasion de se rendre dans ce lieu et pour Izae, elle était encore plus fière d'y entrer.

Elle était dans les premières ce qui lui permis de choisir une petite place discrête mais qui lui permettrait de tout voir de la cérémonie et des personnes invitées.

Elle aperçut le Vice Amiral Gwilherm croisé souvent aux bureaux des chefs de Port et le salua d'un bref et respectueux hochement de tête.
Il était en bonne compagnie qu'elle salua aussi d'un sourire.
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Erwan

La primatiale commençait à se remplir peu à peu... Erwan arriva le plus discrètement possible et alla s'installer sur une chaise située au fond de l'édifice.

Il guetta l'arrivé de sa belle sulfureuse tout en observant les invités...
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Shiriel

Shiriel prit d'une main le cierge allumé et de l'autre la médaille symbole de la parole d' Aristote et accompagnée de son parrain et de sa marraine se met à réciter le crédo .

Shiriel sourit aux paroles de son parrain.

Arzhel

BAPTEME D'IZEA

Un peut tard mais comme convenu, le prélat fit ouvrir en grand les portes de la primatiale. L'air pénétra dans l'édifice faisant vaciller les flammes des quelques cierges encore allumés.

Le prélat les fit changer par quelques aides d'autel. La cire répandue sur les présentoirs fut grattée, les cierge totalement consommés furent retirés, les autres rallumés et, enfin, on en apporta de nouveaux.

Le Livres des vertus fut posé sur l'autel, de même que le goupillon.

En quelques minutes, tout fut fin prêt pour la cérémonie.

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Gwilherm

Le temps hivernal s'installait peu à peu, un léger manteau blanc avait recouvert la côte sud de la Bretagne autant sans doute que les rivages septentrionaux de la péninsule. Ces questions étaient de premier ordre pour les paysans, préoccupés avant tout de l'état de la récolte à venir et du fourrage pour leurs bêtes , la neige était autant sur les lèvres que sur les champs.

Gwilherm, lui, ne s'en préoccupait que peu, partageant son temps entre l'Amirauté et la Parlement. À l'Amirauté, il tâchait de profiter de la trêve pour qu'enfin cette institution soit dotée de statuts clairs et officiels, et au Parlement, il donnait son maximum pour que vive cette assemblée à la tête de laquelle il venait d'être réélu pour six mois. Il n'avait donc pas l'esprit à la neige, du moment qu'elle n'empêche pas les navires de reprendre la mer en cas d'une rupture de la trêve. En fait, le Bréhatin n'avait pas la tête à grand chose d'autre que son devoir au service de la Bretagne.

Une seule personne parvenait tout de même à lui faire songer à autre chose, même lorsque le temps lui manquait... sa promise, Pelotine... Cette frêle demoiselle avait bien des secrets pour ainsi occuper l'esprit du Vice-Amiral. Ce dernier restait parfois le nez en l'air, à y penser, pendant quelques instants, à songer au moment où il la retrouverait. Il est vrai que depuis le début de la guerre, ils avaient dû faire face à l'éloignement auquel ils tâchaient de remédier par une correspondance soutenue mais rien ne pouvait remplacer le plaisir d'être ensemble.

Cependant, le temps étant précieux, il fallait une bonne raison pour qu'ils s'accordent la chance de se voir et c'était le cas en ce jour, avec le baptême de la cadette des Salaün de Kerkreñv. Dans ses habits de Vice-Amiral, le Bréhatin arriva en calèche devant la primatiale de Bretagne, il en sortit puis monta les quelques marches vers le parvis, rejoignant sa bien-aimée.

Demat dimezell dit il avec un petit sourire sur ses lèvres minces.
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Aigneas

Il lui fallait être présente.

Quel ne fut pas son étonnement lorsque sa cadette lui demanda d'être sa marraine , mais aucune surprise ne pu se lire sur le visage de Pelotine.
Les questions qui vinrent a l'esprit de la jeune femme furent les plus évidentes.
Pourquoi elle ? Malgré le fait qu'Izéa et elle même s'adressaient encore la parole , l'aînée avait encore de la rancoeur envers sa sœur , jamais elle ne pourrait oublier , comme elle l'avait toujours dit , mais les tensions s’apaisaient avec le temps.Lui avait elle fait cette demande pour enterrer la hache de guerre ?
Aucune idée.
Enfin , qu'importe , la baronne avait accepté , espérant que sa sœur suive le chemin de la vertu et se pose , enfin.

La journée était d'une grande importance , la croquemort avait donc fait une selection dans sa garde robe , afin d'être le plus présentable possible , et élégante également.
Son choix s'était naturellement tourné vers une robe de couleur sombre et aux finitions en dentelle.
Elle était une des premières a attendre devant la primatiale , ponctuelle , elle guettait l'horizon , espérant voir sa soeur arriver a l'heure et bien sur , attendant l'arrivée de Gwilherm.

( dsl pas très long mais ultra fatiguée la xD )
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Sgamine

Sgamine souriait elle voyait la joie dans les yeux de shiriel a present sa filleul.
Elle alla lui faire une tendre bise sur la joue et versa une tite larme.

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Caradoclebouc

Naudeas

La mère et l'assemblée se joignent à cette profession de foi

Telle est notre foi. Telle est la foi de l'Église que nous sommes fiers de proclamer dans Aristote notre Seigneur.

Qu’il en soit ainsi !

Naudeas invita Shiriel à s'approcher de l'eau baptismale.

Veux-tu être baptisée dans cette foi de l'Église ?
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Shiriel

Oui, je le veux.

Shiriel s'approcha de l'eau baptismale .

Naudeas

La curé fit descendre la catéchumène dans le baptistère, et la baignant dans l’eau baptismale récite une action de grâce. Un enfant de chœur porta à la marraine et au parrain des linges blanc pour la sortie de l’onde.
Puis s’adressant à l’assemblée.

Nous sommes ici pour conduire Shiriel, dans la foi d’Aristote et du créateur, accompagnons la et accueillons la en notre famille. Shiriel je te baptise

Elle lui dit ensuite

Par le baptême, le Très Haut, t as libéré du péché et t’as fait renaître de l'eau et de l'Esprit.
Toi qui fait maintenant partie de son peuple, il te marque de l'huile sainte pour que tu demeures éternellement membre de notre famille.

Après quoi la curé fit, sans rien dire, sur le haut de la tête de Shiriel une onction avec le saint chrême.

Bienvenue parmi nous ma fille.

Ite deo gracias

Un enfant de choeur vint lui porter dans la main droite une bougie et un autre une médaille de baptême.

Je te remets maintenant ce cierge allumé qui représente ton âme purifiée.

Ainsi que cette médaille qui symbolise la parole d’Aristote et que tu pourras désormais porter chaque jour sur toi.

Récitons tous ensemble le Crédo pour honorer notre foi

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Très-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Eglise Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Eternelle.

Elle les invita à réciter avec elle, puis s'adressant à la nouvelle baptisée puis à la marraine et au parrain.

Sois la bienvenue en la maison du Très Haut, ta foi sera éprouvée, tu douteras, mais sache qu'avec ta marraine et ton parrain, ils te guideront lors de ses doutes et seront présents dès que tu auras besoin. Voilà ce que sert une marraine et un parrain, à t'aider dans toutes les situations possibles. Que le Très Haut vous bénisse.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Naudeas

Aujourd'hui était un jour un peu particulier pour la Mère Naudeas, elle allait procéder un baptême dans la primatiale. Elle avait d'abord demandé l'autorisation au primat si cela était possible, il lui avait dit que oui. Les troubles qui régnaient en Bretagne, elle ne voulait pas s'en mêler, préférant le calme des lieux sacrés. Son devoir était d'être présente pour les fidèles et peu importe de la ville qu'il soit. Aujourd'hui, elle était là pour baptiser Shiriel lui mandant si cela était possible, elle n'avait pas eu à coeur de refuser.

Elle avait fait décorer un peu la Primatiale pour l'occasion, simplement, elle n'aimait guère les excès. Elle envoya une personne pour aller sonner les cloches et dire que la cérémonie allait commencer en ce lieu sacré.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Sgamine

Sgamine arriva avec un pue d'avance parée de ses beaux habits du dimanche aujourd'hui son amie et futur filleule allait se faire baptiser. Elle alla s'assoir sur un banc en attendant de voir arriver le futur parrain et shiriel.
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Shiriel

Shiriel toute de blanc vêtue entre dans l'église . Les clochent sonnent , elle est émue et se sent un peu perdue .

Elle cherche dans la foule sa marraine , son parrain . Sga est là assise au début de l'église . il ne manque plus que son parrain .

Elle prend place auprès de sa future marraine et attend.

Caradoclebouc

Oubliant pour quelques heures le tumulte qui régnait dans la ville, Cara pénétra dans l'édifice à la suite de Shiriel.

Le calme qui y régnait résonna à ses oreilles comme une douce musique.

Il s'approcha des trois femmes qui étaient déjà présentes et s'inclinant, il salua l'officiante qu'il ne connaissait pas.

Mère ...

Puis il se tourna vers Sga qu'il embrassa et enfin prit sa Shiriel par la main, un peu ému.

Naudeas

La catéchumène était enfin arrivée voilà une nouvelle arrivée dans la maison de la Sainte Mère L'Église, la marraine et le parrain étaient présents aussi, il pourrait enfin célébrer le baptême tant attendu par la damoiselle. Naudeas sourit à leur arrivé, leurs faisant signe de venir se placer devant elle. Elle venait de finir un baptême, un autre s'en suivait son installation n'était pas si mauvaise que ça. Elle regarda Shiriel puis s'adressant à elle.

Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit au mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu la bête qu’on ne nomme pas qui est l'auteur du péché ?
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Shiriel

Shiriel s'avançât accompagnée de son parrain et de sa marraine et répondit aux questions posées.

Oui, je rejette le péché pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu ;

Oui, je rejette ce qui conduit au mal pour échapper au pouvoir du péché .

Oui, je rejette la bête qu'on ne nomme pas pour suivre Aristote .

En répétant ces mots Shiriel serrait de plus en plus fort la main de son Cara.

Naudeas

Naud sourit à Shiriel, espérant la mettre en confiance.Pensant "ce n'est rien tu verras ma fille ! Si j'ai réussi, tu réussiras.". Puis reprit son questionnement.

Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Crois-tu en Aristote, Christos, les prophétes et les saints de l’église Aristotélicienne ?

Crois-tu en l'Esprit Saint, à la Sainte Église Aristotélicienne à la Vie éternelle ?
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Caradoclebouc

Cara se retenait pour ne pas répondre à sa place, mais ça l'empêchait pas de penser les réponses tellement fort qu'il avait l'impression qu'elle allait les entendre.

Il la regarda pendant qu'elle répondait. Elle lui broyait la main, mais c'était une si bienheureuse douleur.

Shiriel

Shiriel se sentait de plus en plus en confiance . Elle était très émue car bientôt elle allait faire partie de la grande maison d' Aristote et pour elle c'était un grand jour .

Elle desserra un peu sa main de celle de Cara , elle le regarda et ne vit que son sourire , puis regarda sa future marraine qui était tellement élégante pour ce grand jour .

C'est d' une voix bien claire qu'elle répondit aux questions qui lui étaient posées .

Oui je crois en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre .

Oui je crois en Aristote, Christos, les prophétes et les saints de l’église Aristotélicienne .

Oui je crois en l'Esprit Saint, à la Sainte Église Aristotélicienne , à la Vie éternelle .

Douchka

Douchka se recueillait, discrète et concentrée, les mains jointes.

Le sermon, et le mot prenait tout son sens, était direct, limpide et d'une rare vérité.

Les mots faisaient mouche, les esprits réceptifs, les têtes baissées.

Partage, Fierté ...

Où tout cela était il donc passé?
Pourquoi en sommes nous là?

Les mêmes questions qu'elle s'était posé tant de fois...

Les jours étaient troubles, l'avenir incertain mais la foy et la volonté bien présente, au moins voulait elle y croire encore.

Méditation, oui, il était encore temps

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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.

Roxane2

comme d'habitude , elle était arrivée en retard la cérémonie avait déjà commencé (elle avait perdu l'habitude de s'habiller en fille et avait faillit plusieurs fois se retrouver le nez par terre ..... Sacrée robe . Les portes étant toujours ouvertes elle se signa et se faufila au dernier rang . Elle récita le confiteor

- Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Puis écouta le sermon du père Clodeweck méditant sur ses parles
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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Clodeweck

Le Père Clodeweck s’approche de l’autel préparé pour le partage du pain,
Récite à voix basse et renouvelle le rituel du partage

Il continue en disant

Priez mes frères, Nous allons partager le pain, ce partage symbolise que nous partageons aussi les joies, les peines, la vie. Que lorsque la maladie ou la guerre, la soldatesque ou la famine s’abattent elles ne s’abattent pas sur l’un d’entre nous mais sur nous tous. Symbole que nous partageons tout.
Qu’il en soit ainsi

Vient le moment du partage en lui même

Clodeweck reprend la parole

maintenant, sœurs et frères partageons le pain et le vin comme il nous a été appris à le faire.

Le père Clodeweck se saisit du calice, le tend vers les fidèles, et en boit. Certains fidèles ayant apporté du vin le boivent aussi et le partagent puis s'avancent vers l'autel.
Il leur distribue les pains, il invite l’assemblée à distribuer les quelques morceaux du pain rompu et les invite à boire un peu de vin .

Suivent quelques instant de méditation

Après ce symbolique repas pris ensembles, j'en terminerai en remerciant les fidèles qui ont assisté à cette messe.
A tous je souhaite du courage pour surmonter les épreuves…

Il lit la dernière prière.
Et Il bénit l’assemblée.

Benedíctat vos omnípotens Dominus, et Artistote et et Christos

L’assemblée répond :

Qu’il en soit ainsi

Mzes frères mes soeurs,
ceux qui sont venus

Je vous souhaite de pouvoir redonner la notre Bretagne ce qui fut son âme.
Ses vraies traditions
Sa vraie foy.
Je vous souhaite de retrouver la joie d'être bretons, de ne pas ressembler à la France où le n'importe quoi règne en maitre.
Ne demandez pas ce que va faire votre voisin commencez par vous.
Et si vous voulez plus encore écrivez moi, et faites passer le message, je recrute des volontaires pour sauver l'âme de la Bretagne, plus nous serons nombreux plus nous aurons de chance d'arriver à nous retrouver.
Ite messa est

Pour en savoir plus sur l’Eglise Aristotélicienne posez la main sur l’image ci-dessous :

Édition de la couleur, le rouge et le vert sont réservé à la censure.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Blanche_

S'il avait été aisé pour Gwenn de remarquer sa Magnificence Myrlin dans un recoin sombre de la Primatiale, d'aucun n'aurait pu dire qu'il l'avait, à son tour distinguée. Elle devait-être, telle qu'elle se l'imaginait, une tâche sombre semblable aux autres dans son paysage aveugle, et bien que l'envie la traversa une seconde d'aller fléchir devant lui, elle jugea l'intervention inappropriée. Il y aurait, peut-être, une autre occasion pour présenter son respect à l'ancien Souverain d'Avalon, une autre où les murs saints et les paroles religieuses n'auraient cours.
Emplie de la satisfaction offerte par cette promesse à elle-même, elle plia genoux sur le petit coussin devant elle, et ainsi recueillie face au Seigneur, se mit à réfléchir aux paroles du Primat Clodeweck. Elle n'avait, depuis longtemps pas ouï la sainte croyance aristotélicienne dans un édifice religieux breton ; mettons que les cérémonies privées à Donges ne faisaient pas partie d'un recueillement habituel. Aussi le brusque changement dans ses habitudes la ramena à une époque où Lusiana était encore en vie, où même, la noblesse avait un semblant de mariage et de décence, et où sous l'égide d'une forte prestance elle n'était pas menée à sa perdition.
Carolum Borgia, oncle d'un ami de Castilla Leon, parlait souvent de ce qu'était la croyance et ses fondements, aussi de leur écho dans la communauté locale. Trop habituée à ce qu'étaient les gens de là-bas et du Royaume de France, Blanche avait oublié la Bretagne et ce qu'elle était devenue ; pis, elle avait oublié l'époque de Lusiana & Mirwen, les querelles d'un ancien temps, elle avait oublié le Souverain Myrlin. Désormais face à ses fautes, elle s'en repentait sincèrement.

Les genoux cuisaient. Le coussin, mal positionné, en laissait un choir presque au sol froid de la Primatiale.
Mais elle ne bougea pas. Elle profitait de ces derniers temps en Bretagne pour se demander de ce qu'elle en ferait, et si elle implorerait Astaroth pour une ultime attention.
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Myrlin

Dans un coin sombre - l'ancien Grand Duc n'avait plus le droit de siéger au premier rang bien que celui-ci soit déserté depuis longtemps - écouta le sermon et pour une fois le trouva très bon.
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''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)

Anakin41

C’était appuyé contre le mur, au font de l'édifice religieux, qu'Anakin avait écouté le sermon. Il regardait Clodeweck et se souvint de cette époque lointaine où le jeune breton côtoyait les mêmes tavernes que lui. Que de chemin parcouru par cet homme pour en arriver à la place qu'il occupait aujourd'hui.
Ce sermon, il l'avait écouté en silence et il l'avait fait frissonner parfois, les mots étaient prononcés avec éloquence et cœur.
Un regard sur les personnes présente et sur les absents cités. Il soupira en silence.
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Clodeweck

Le père s'approche de la lice et s'adresse à l'Eglise.

Mes frères, mes sœurs,

C'est avec une certaine tristesse que je m'adresse à vous.
Les candidats au trône de France, font campagne. Parmi eux, certains ont déclaré que la France était « fille ainée de l'Eglise ».
Cela ne vous dit peut être rien, mais ce titre fut longtemps celui de la Bretagne.
Bien sur cela ne vous touche peut être que très peu, mais voilà encore une chose que la Bretagne se laisse voler sans bouger.
Encore une !
La Bretagne de 1459
Que reste t il de la Foy de la Bretagne ?
Où êtes vous bretons...
J'ai vu quelques druides autoproclamés et illégitime essayer de rassemblait un semblant de foule.
Même le comique ne vous attire plus.

Vous qui êtes ici ce soir, m'entendez, mais je vais m'adresser aux absents. Je suis sur que malgré leur absence ils m'entendront.
A tous ceux qui ne sont pas là où ils devraient être, c'est à dire ici.
A tous ceux qui ne savent plus où ils vivent, où ils sont et ce qu'ils sont.

Nous sommes tous, hommes et femme des 1459, des créatures du Très Haut, et ce repas pris symboliquement en commun, que l'on nomme « messe » ou « partage du pain », doit être l'instant de nous rappeler que nous partageons la même, terre, un seul soleil, et le même Dieu. Unique, créateur du ciel et des enfers, de la terre, de l'univers visible et invisible. Qu'enfin nous partageons la même foy.
Cette foy qui nous donne la force de supporter, de tolérer, la vie qui nous est imposée en cette vallée de larmes.
Les guerres, les abus des petits tyrans, les tricheries des politiques, les famines, l'infamie, les impôts qui nous privent du fruits de notre labeur, les épidémie, la peste le choléra et les benêts...
Comment supporter cet enfer que les hommes et les femmes vivent tous les jours sur terre sans l'espoir de cette vie meilleur et promise au gens vertueux ?
Si nous supprimions la foy ou la religion de notre vie, que resterait-il ?
Que ferions nous ?
Que vivrions nous ?
Nous serions tels des légumes au soleil, à nous nourrir et grossir oisivement avec autant d'esprit et de spiritualité que les dicts légumes !
Nous ferions des guerres, des guerres sans mort, Aristote renvoie les soldats sur terre, il n'en veut pas, sans but et sans victoire, les deux camps s'auto-proclamant vainqueurs et les militaires s’auto-déclarant héros ! Cela peut être amusant un moment.
Nous ferions de la politique partisane, traitant nos adversaires d'incapables tous les deux mois, les insultant, leur faisant porter le poids de tous les échecs passés...Puis prendrions le pouvoir pour deux mois, pour ne rien changer.
Les fleuves couleraient toujours vers la mer, le soleil se lèverait à l'Est, un jour chasserait le précédent et une génération chasserait l'autre...Et le discours politique serait encore et encore le même.
Alors...
Alors que les absents refusent le partage, refuse la spiritualité !
Dans le même temps ils réclament les curés, qui devraient être à leur disposition en cas de besoin nuptial !
Eux ne sont pas là quand les curés sont là.
J'en conclurais en disant haut et fort ceci.
Méritez vos prêtres et vous en aurez.
Agissez en nobles et vos titres auront de la valeur, ou n'en auront pas.
Soyez des hommes et des femmes de 1459 sinon crédibles, du moins plausibles.

Et si vous n'êtes pas ici, c'est que vous ne valez pas , aujourd'hui ce que vous croyez valoir.

A force de ne croire en rien, vous n'êtes rien.

Longtemps les gens rêvaient de venir vivre en Bretagne
Longtemps les clercs rêvaient d'y servir.
Aujourd'hui lorsque je parle à quelqu'un de venir en Bretagne, ça le fait rire, il n'y vient pas.

Je vous laisse méditer.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Naudeas

Naud avait baissé la tête à mesure que Clodeweck parlait, elle savait ses sermons n'arrivaient à dépasser nul autre, toujours plein de sagesse, mais d'une longue et grande morale. Il est vrai qu'elle l'avait suivi de longs mois, l'écoutant toujours avec tant d'admiration quand il parlait. Sa voix était claire et audible de tous. Mais peu de fidèles sauf les clercs, ce qui était fort dommage, mais ça ne changeait guère, dirions-nous.

Elle l'écoutait toujours avec une attention particulière, mêlée d'admiration, le plus beau sermon qu'elle ait écouté, était celui dit aux angevins en octobre. Elle avait ri après, eux beaucoup moins. Cette vérité cachée qui faisait que Clodeweck était Clodeweck.

Après, elle ne pouvait pas encore trop comprendre cette espèce de défi breton, elle était française, elle le resterait comme si cette origine était marquée sur son front. Mais bretonne, elle peinait encore à s'y sentir, après tout, elle restait une étrangère. Le chauvinisme se faisait ressentir, malheureusement. Ce qui était dommage, même avec la meilleure volonté du monde, le nom étranger serait là à jamais.

Ses pensées continuèrent de s'envoler dans ce que venait de dire le Camerlingue...
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Viken

Ils étaient entrés ensemble, unis comme au premier jour, saluant chacun des présents d'un signe de tête ou d'un sourire. Une lègère inclinaison en signe de déférence au maître de cette cérémonie religieuse et ils s'installèrent aux côtés de leur amie Mika.
L'atmosphère était empreinte de solennité et la voix de Clodeweck résonna sur les hauts murs de la Primatiale.

Chacun l'écouta en silence avant de reprendre ses mots.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Arzhel

Le prélat de murmurer distinctement le confiteor.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

Tadeus94

A la suite Tadeus récita le confiteor.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.
_________________

Melyane_

Je prenais place en tant que Diacre depuis longtemps pour notre église, en tant que combattante pour elle à Genève durant deux mois.
Fermant les yeux je récitais.

- Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.
_________________

Hugo.

Ecoutant le Cardinal il fit un petit signe de tête à Missange avant de demander pardon.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.
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Naudeas

Naud vit que la primatiale se remplissait doucement. Elle écouta donc son Primeur et répéta après lui.

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Missanges

Une impression de le suivre…

Le dernier tintement de la langue contre la cloche résonnant comme un écho, mourrant doucement dans l’air. Le son se répercutant dans la ville afin d’appeler les fidèles. Dernière note chevrotante se voulant à rassembler les Bretons !

Une messe !

La porte grande ouverte, les rayons de soleil nimbent déjà la nef dévoilée. Lumière douce et divine.
Nos pieds se posent sur le dallage, et lentement nous avançons. La main de mon mari exerce une douce pression sur la mienne. Dans un coin les chandelles vacillent, une odeur de mélange de résine se consumant titille mes narines.
Nous remontons l’allée jusqu’à prendre place auprès de Mikaphile en saluant de la tête tous les présents.
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Clodeweck

Ravi, Clodeweck salua comme il se doit Mgrs Arzhel et Tadeus,Mgr Hugo qui avec Son Eminence verty l'accompagnait furent gratifiés d'un sourire ainmable.Puis, le père se leva et alla vers l'assemblée.

In nomine Dominus, Aristote et Christos

Il attendit que l'assemblée réponde

Qu’il en soit ainsi

Bonjour à tous !

Messire Dug, Messeigneurs, Frères et Sœurs, je vous souhaite la bienvenue.

Il m’est donné l’honneur de célébrer devant vous cet office, j’en remercie le Très Haut

Après cette introduction il s'approche de la lice et s'adresse de nouveau aux fidèles présents.

Mais avant de partager ce moment ensembles, il faut nous repentir de nos pêchés.
Oremus :

Citation:

Pardonnez nos fautes, Seigneur, afin que nous puissions pénétrer jusqu'au Saint des Saints avec une âme pure, jusqu'au cercle d'amitié le plus intime.
Qu’il en soit ainsi.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Tadeus94

Tadeus qui n'avait pas quitté Breizh mais fut informé comme tout les bretons par un communiqué que Monseigneur de Nantes avait fait parvenir au peuple breton parles Crieurs de Breizh.

Tadus pensait que cela c'était dommage car les messes faites par le Primat était toujours bien mais cela aurait pu faire une grande fête de l'Iliz Breizh. Mais cela n'arretait pas Tadeus qui salua les gens qu'il connaissait d'un sourire.

Il s'inclina devant l'autel avant d'aller prendre place aux côtés de son Père, en attendant que la messe commence.
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Hugo.

Il n'aurait manqué pour rien au monde la messe que le Cardinal allait donner. Les Prêtres Bretons étaient rassemblés, il salua d'un geste de main la mère Naudeas. Le Père Waleran également qui péchait dans la baie de St-Brieuc. Et bien sur Mika fidèle de Rieux ainsi que le régent qui avait fait l'annonce.
Allant dans les stalles pour saluer les Éminences présentes ou il ne manqua pas de baiser les bagues cardinalice avant s'installer à sa place. En attendant le début il attendait l'arrivée des autres prélats.

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Naudeas

Naud entendit les cloches de la primatiale, en toute bonne fidèle mais aussi curé, elle décida de se joindre à la sauterie. Elle sourit sur le parvis se tenait son très aimé filleul. Elle alla à son encontre, et lui claqua une bise sur la joue. Elle mit néanmoins une main sur sa poitrine comme protection. Mauvais souvenir de leur dernière rencontre, le bleu lui étant resté encore des jours après.

Bien le bonjour mon très cher filleul. J'entre mais j'espère que nous pourrons nous voir plus longtemps après.

Elle entra donc dans la primatiale, accueillit par la clarté des vitraux qui reflétaient la beauté des images pieuses, en cette belle journée d'été. Elle fit une génuflexion et prit place, en espérant que l'ange vint la rejoindre depuis le temps qu'ils ne s'étaient pas vus.
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Ne vous posez pas la question de qui elle est, mais plutôt de ce qu'elle fait !

Verty

Les cloches, sonnaient à toute volée, appelant les fidèles à un office particulier, extraordinaire.

Leurs accords mélodieux et métalliques, résonnaient sur les pans de bois des maisons ainsi que sur les épais murs de pierre des hôtels particuliers.

SE Verty, salua son fils qui attendait les fidèles sur le parvis.
Elle entra et fit sa génuflexion légendaire dans tout les royaumes.

À la croisée de transept avançait la cardinal archevêque de Bourges, Son Eminence de Montfort-Toxandrie, venue spécialement pour le tro breizh d’été.

Mère Verty, était vêtue simplement, une dalmatique verte au clavi brodées d'or sur laquelle reposait le pallium.

La baronne de Bréal Montfort, prit place derrière l'autel, dans le cœur sur une des stalles, place réservée aux prélats face à la haute noblesse.
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Clodeweck

Le cardinal archevêque de Montfort-Toxandrie s’apprêtait à dire la messe . Il entra dans la l’édifice en procession, suivi des clercs qui composaient son train et alla rejoindre dans le chœur les clercs déjà présents.
Comme d'habitude il s’arrêta pour admirer la lumière qui filtrait par la rosace.
La Primatiale était magnifique. Souvenir du temps où la Bretagne s'enorgueillissait du titre de « fille ainée de l'Eglise ».
Titre que les français reprenaient pour eux aujourd'hui...Hélas avec raison.

La journée était douce, la lumière était belle. Cette lumière du levant symbole de l’espoir d’une vie vertueuse qui mènera l’homme à être admis dans le paradis solaire pour une éternité d’éternités auprès de son père créateur.
Le père, profita au maximum de cet instant de sérénité puis repris son chemin vers l'autel
Arrivé dans le chœur, il sacrifia au protocole.
Salua et bénit qui de droit.
Puis il se rendit sous le dais et s'assit sur le cathèdre attendant que l’édifice se remplisse.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Mikaphile

A peine arrivée en Bretagne, et déjà des manifestations dans tous les sens ! Lugnasad ici, un Tro du Primat là... La presque plus Bretonne ne savait plus où donner de la tête.
Lugnasad, obligatoire pour assurer de bonnes récoltes.
La messe du Tro ? comme elle allait le croiser, le Tro, étant à Rieux quand il serait à Vannes et à Vannes quand il serait à Rieux, elle allait faire l'effort de se rendre à la Primatiale...

Si au moins son évêque qui la savait en voyage avait eu l'idée de la prévenir, elle aurait pu organiser les quelques jours entre son retour et son départ au couvent autrement, mais non, le brave homme devait trop aimer le pigeon aux petits pois pour penser à utiliser ces volatiles pour prévenir ses clercs ...

Déjà qu'elle n'avait appris qu'en arrivant à Rieux et par hasard qu'il lui avait trouvé une remplaçante .... ça non plus, ça n'avait pas valu qu'il laisse la vie sauve à un pigeon quelques jours de plus....

Assez ruminé, ma fille, prépare ton esprit à entendre une messe, quand tu rentres dans la Primatiale !
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Lemerco

Lemerco n'était pas spécialement croyant.
A la rigueur, il pouvait admettre l'existence d'une entité immatérielle qui trace le destin de tout homme. Alors pourquoi ne serait-ce pas ici qu'il pourrait communier avec?
Son épouse, feue la duchesse Azilliz de Montfort-Toxandrie l'avait tellement forcé par le passé à se rendre aux messes de Fougères que finalement y aller devint presque une habitude, un réflexe.
Peut-être est-ce ca la foi... embrasser les croyances des personnes aimées si tant est qu'elles nous inspirent.
Et l'église inspire Lemerco. Elle lui rappelle quel homme il était du temps de son mariage... de sa jovialité et de son insouciance.
Qu'était-il devenu aujourd'hui? Une ombre, balançant incessamment entre la lumière et l'obscurité. Le pouvoir et la politique avaient eu raison de ce qui faisaient de lui un être appréciable et apprécié. Dévoré qu'il était par les combats incessants menés dans les hautes sphères bretonnes.

C'est ca l'église pour lui. Le souvenir d'un être aimé, qui pour quelques instants le rappelle à la lumière, l'aspire à redevenir un être meilleur.

Il était là maintenant, entouré de ces amis... le fameux club des crasseux bretons. Derrière lui Momo, l'éternel compagnon. Celui qui l'a vu passer par tous les états. Celui qui malgré lui, l'a vu basculer dans les ténèbres.

Ils pénétrèrent la primatiale, et s'assirent aux places qui étaient les leurs. Une lumière blanche irradiait le grand édifice et c'est le coeur étrangement en paix, libéré de toute turpitude, que Lemerco s'installa.
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Arzhel

Le prélat de Rennes arriva à son tour. De justesse, le messager qui devait lui annoncer la tenue de cette cérémonie avait du se perdre, comme celui qui aurait du lui annoncer le tro du cardinal. C'est étrange, à croire que la cathédrale n'est pas desservie par le service postal breton.

Bien loin de se tracasser pour ce genre de chose, le prélat remonta la nef, salua qui de droit, remarqua la présence de certains, l'absence d'autres, sourit, fit des gestes de la tête, avant de finalement s'installer et attendre le début de l'office.

Karlistor

Karlistor la regarde s'approché, elle n,est plus qu'a quelques pas... et elle est maintenant la qui pose une main sur son bras..une mais si douce..

-Oh jolie Demoiselle! Que oui que la cérémonie m'a plu! Tu as été merveilleuse..tout a été absolument parfait.

Et ce serait pour moi un honneur et un privilège de pouvoir t'accompagnée a cette soirée.

Lui adresse un sourire ravi et radieux..

Lavatar

Lavatar hurla à l'unisson avec Val et Missanges

VIVE LES MARIES !

et il s'empressa d'aller les féliciter...

— Félicitations, Alwen !!! Tu es toute en beauté, Roxanne ! Soyez heureux et profitez bien de la vie, comme vous avez toujours su le faire !
Bien , je file au banquet, les tonneaux ont dû être déchargés et je veux vérifier la qualité du breuvage !

Il rit et fila goûter le meilleur chouchen de Breizh !
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Domenja

Domenja!!!! Trugarez!!! Merci d'avoir fait tout ce chemin pour être là aujourd'hui. Tu viens à la cérémonie druidique hein je ne te lâche pas maintenant que je te tiens!!!

Un coup de vent .. que dire .. un tourbillon saisit la jeune femme en embrassades.

Domenja fort touchée, n'arriva qu'à murmurer .. Druidique .. druidesque .. kezako ?? Je viens bien entendu !!
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Karlistor

Karlistor se tint le ventre soudainement a deux mains..pris d'un malaise...
Probablement c'était un roti de porc qu'il s'était empifré a l'auberge...

Il souffrait, d'un coup comme ca... il regarda en grimacant, Mimilia..

-Je..argh... je suis désolé, milles excuses mimilia..mais..je ne me sens pas très bien....je vais devoir malheureusement quitté, et allé me reposer..mon vnetre me fait souffrir..

A ces mots il était sincerement désolé en la regardant un moment dans les yeux et quitta le lieu de culte pour se rendre discretement a l'auberge..

Waleran_jr

GRAND MESSE DU TRO BREIZH 1459

Comme il le faisait chaque année, le Primat de Bretagne effectuait un Tro Breizh. Suivi par quelques clercs.

Le jeune prêtre avait été désigné pour ouvrir les portes.
Un grand honneur que lui faisait le Camerlingue.
Il fit donc, sonner les cloches
Appeler les fidèles
Puis il resta sur le parvis afin de regarder entrer les fidèles.
Son Éminence lui avait dit e noter les présences. Cela était facile, il ne connaissait personne. Il soupira.
Il s'approcha du secrétaire , Dom Courtin et lui demanda, de l'aide.
Ayant vu au sourire de ce dernier qu'il pouvait lui faire confiance il attendit rassuré, l'arrivée de l'officiant prévue pour le milieu de l'après midi. En procession.

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Valeyriane

Missanges

Le couple s’était retourné nous faisant face. Mon regard rencontra celui de Roxanne et je lui souris. Ma main serra celle de mon mari, témoignage de notre récente union. Je fis un clin d’œil à Val, puis je dis tout fort

VIVE LES MARIES !

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Mimilia74

Mimilia sourit. Elle aura bien le temps de caliner sa Nièce aprés la cérémonie druidique. Elle bise Tadeus, le remercie d'avoir officié avec elle. File voir Arzhel qui semble pas trés en forme, trés inquiète la Mimi. Le bisouille, Salut le Grand Duc très respetueusement pour une fois. Et se faufile dans la foule pour aller rejoindre Karlistor. Elle pose un main sur son bras. Et lui chuchote.

La cérémonie t'a plus ? Aurai-je la chance d'aller à la cérémonie druidique en ta compagnie?
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Roxannemontfortlaval

En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Domenja

Roxannemontfortlaval

En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Mimilia74

Alwen

Mimilia74

Cassius

Comté de Kervegon

Lavatar

Alwen

Roxannemontfortlaval

En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Netaniel

Loanne.

Karuna

Citation:

Qui a les alliances?

Il alla se rassoir en souriant aux futurs mariés.
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Roxannemontfortlaval

En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Mimilia74

Au bord des larmes la Montfort-Laval, Tantine du nom. Elle regarde le couple. Déglutit et écoute Tadeus. Les oui sont échangés. Le coeur de Mimilia bat à tout rompre. Elle ne peut réprimer un regard qui se leve vers le plafond de la primatiale, sa voute. Une pensée pour Phoe qui doit être tout sourire là haut, au coté d'Emuyl... de Lelfenoir, de Tenorgon et tant d'autres. Cette pensée, la fait donc sourire la Tantine. Persuader qu'ils sont là et qu'ils voient tout. Elle berce du regard le petit couple qui s'engage. Elle les aime fort ces deux là.

Elle laisse un long moment de silence plané, les voeuxs se propagent dans l'assemblée. Et d'une voix... un peu chevrotante, Mimilia reprends la parole.

Qui a les alliances?
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Roxannemontfortlaval

Regard qui se pose sur Tadeus alors qu'elle l'écoute, la gorge serrée. Un autre regard sur son promis et la voila qui se tourne de nouveau vers Tadeus.

Oui je le veux.

Puis se tournant de nouveau vers son Taquin, prononce d'une voix empreinte d'émotion.

J'accepte de te protéger, Alwen Morvan, contre tous les vices de la bête sans nom, de t'aimer et de montrer le plus beau des dons que le Très Haut à fait aux hommes durant toute ma vie.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Alwen

Alwen regarda Tadeus puis en souriant répondit.

Oui !!J'accepte de la protéger contre tous les vices de la bête sans nom, de l'aimer et de montrer le plus beau des dons que le Très Haut à fait aux hommes durant toute ma vie.
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Tadeus94

Tadeus écouta la réponse et se tourna vers sa petite cousine.

Roxanne de Montfort-Laval, veux tu prendre Alwen pour époux, devant le Très Haut. Accepte tu de le protéger contre tous les vices de la bête sans nom, de l'aimer et de montrer le plus beau des dons que le Très Haut à fait aux hommes durant toute ta vie?
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Lavatar

Lavatar approuva de la tête le discours de Mimilia...
S'il y avait une chose qu'il avait réussi dans sa vie, c'était bien ses enfants... Aaron, Abigail... Lena... Seule la petite Lysanna manquait à l'appel... un petit poids sur le coeur, et il s'ébroua mentalement, faisant vite revenir le sourire à ses lèvres..

Le moment tant attendu des consentements arrivaient.
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Melyane_

J'écoutais attentivement, un jour j'aurais mon tour, sans nul doute après tout chacun y passait un jour, tous n'étaient pas des menteurs et des lâches quand même.
Quelques phrases retenaient mon attention, je fis un sourire intérieurement.
Je regardais tendrement Balt et Arthur, si le bonheur s'était cette simplicité alors je voulais bien signer ce pacte à vie.
L'échange des voeux, mon coeur se serrait, bientôt nous allions prendre la mer, Arthur allait découvrir le bercement des flots, nous dormirons parfois sur le pont à la belle étoile, puis il y aurait cette union symbolique que j'attendais avec impatience maintenant qu'il m'en avait parlé.

Je reportais mon attention sur les deux futurs mariés, glissant mon petit doigt dans le creux de la main d'Arthur afin de le rassurer.
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Tadeus94

Tadeus laissa quelques minutes pour que les fidèles reflechissent. Puis à la suite de sa cousine il reprit.

Alwen de Gwened, veux tu prendre Roxanne pour épouse, devant le Très Haut. Accepte tu de la protége contre tous les vices de la bête sans nom, de l'aimer et de montrer le plus beau des dons que le Très Haut à fait aux hommes durant toute ta vie?
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Loanne.

Loanne était arrivée de tôt à l'église. En même temps que ça mère a vrai dire. Amyas lui, arriverait plus tard avec le reste de la tribu. Elle avait revêtue sa robe de demoiselle d'honneur, tout en priant qu'elle plaira tant à Roxanne et Alwen, qu'à Netaniel. D'ailleurs elle avait pensé à tenir sa promesse, et avait fixé la plus belle rose qu'elle avait trouvée dans ses cheveux. Leur signe. Ils se l'étaient promis.

Elle avait attendu que les futurs mariés arrivent. Superstitieuse, elle avait glissée une de ses vieilles petites épingles bleues dans les cheveux de sa cousine. Et oui, quelque chose de vieux, d'emprunté et de bleu. Puis docile, été rentré après Meiline, ses pieds foulant les pétales qu'elle et Net avaient ramassé (trop fière!), et une fois la nef remontée, elle alla s'assoir sur le tout premier banc. Juste à côté de Net, dont elle s'empara de la main. Et s'est tout sourire, voire les larmes aux yeux, qu'elle regarda sa mère et Tadeus marier sa cousine adorée et son presque cousin préféré.
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Amyas.

Tranquillement, moi je vais toujours tranquillement. Et ben oui. La vie h 24 avec 4 enfants, pardon, 3 enfants et une grande, parce que faut bien que j'avoue ma petite cousine Loanne elle pousse. A la regarder là dans la nef je me dis, tudieuuu. Bref. me vlà donc avec Anael et Enora, et la petite Solenn qui a décrété qu'elle ne voulait pas que je la porte. Elle marchouille donc entre son frère et sa sœur. Et moi, Amyas premier du nom je supervise. Nous nous asseyons bien vite sur un banc.
Et là... oui là... mes yeux se posent sur la huitième merveille du monde ! Ma cousine Roxanne ! Diantreeeeeeeeee Mon dieu qu'elle est belle. Diantreeeeeeeeeee !

Mon regard vague tranquillement sur Alwen... Rhoo quelle belle tenu ! Le jour où je me mari je veux une aussi belle. Qu'est ce qu'ils sont beau ces deux là.
Puis mon regard se pose sur Marraine, elle m'a bluffé en jouant de l'orgue, je ne lui savait pas ce talent.

Puis je patiente je patiente et je patiente, ça commence à être long quand même !

Mimilia74

La primatiale se remplit petit à petit.
Mimilia sourit et enchaine donc. Elle aime tellement officier les mariages, que l'émotion même trés forte, ne la perturbe pas pour le moment.
Elle a entendu Tadeus, elle sourit et enchaine donc sur un texte.

Avant le traditionnel échange des voeux je voulais vous lire un texte que j'ai trouvé charmant. Comme nous l'avons dit. Le mariage est uniquement prévu pour fonder une famille. Je vous prie d'écouter ceci.

Citation:

La famille Aristotélicienne

Prologue :

« La famille Aristotélicienne » est un manuel qui vous servira pour éduquer vos enfants dans la religion Aristotélicienne ainsi que de montrer la place à chacun dans la famille.

Introduction :

Un homme et une femme unis en mariage forment avec leurs enfants une famille. Cette disposition précède toute reconnaissance par l’autorité publique ; elle s’impose à elle. On la considérera comme la référence normale, en fonction de laquelle doivent être appréciées les diverses formes de parenté. En créant l’homme et la femme, Dieu a institué la famille humaine et l’a dotée de sa constitution fondamentale. Ses membres sont des personnes égales en dignité. Pour le bien commun de ses membres et de la société, la famille implique une diversité de responsabilités, de droits et de devoirs.

Le respect et devoir des enfants :

Le respect pour les parents est fait de reconnaissance à l’égard de ceux qui, par le don de la vie, leur amour et leur travail, ont mis leurs enfants au monde et leur ont permis de grandir en taille, en sagesse et en grâce. " De tout ton cœur, glorifie ton père et n’oublie pas les douleurs de ta mère. Souviens-toi qu’ils t’ont donné le jour. "

Aussi longtemps que l’enfant vit au domicile de ses parents, l’enfant doit obéir à toute demande des parents motivée par son bien ou par celui de la famille. " Enfants, obéissez en tout à vos parents, car cela est agréable à Dieu ". Les enfants ont encore à obéir aux prescriptions raisonnables de leurs éducateurs et de tous ceux auxquels les parents les ont confiés. Mais si l’enfant est persuadé en conscience qu’il est moralement mauvais d’obéir à tel ordre, qu’il ne le suive pas.

En grandissant, les enfants continueront à respecter leurs parents. Ils préviendront leurs désirs, solliciteront volontiers leurs conseils et accepteront leurs admonestations justifiées. L’obéissance envers les parents cesse avec l’émancipation des enfants, mais non point le respect qui reste dû à jamais.

Le devoir des parents :

La fécondité de l’amour conjugal ne se réduit pas à la seule procréation des enfants, mais doit s’étendre à leur éducation morale et à leur formation spirituelle. Les parents doivent regarder leurs enfants comme des enfants de Dieu et les respecter comme des personnes humaines. Ils éduquent leurs enfants à accomplir leur devoir envers Dieu, en se montrant eux-mêmes obéissants à la volonté du Père des Cieux.

Les parents sont les premiers responsables de l’éducation de leurs enfants. Ils témoignent de cette responsabilité d’abord par la création d’un foyer, où la tendresse, le pardon, le respect, la fidélité et le service désintéressé sont de règle. Le foyer est un lieu approprié à l’éducation des vertus. Celle-ci requiert l’apprentissage d’un sain jugement, de la maîtrise de soi, conditions de toute liberté véritable. Les parents enseigneront aux enfants à subordonner les dimensions physiques et instinctives aux dimensions intérieures et spirituelles. Le foyer constitue un milieu naturel pour l’initiation de l’être humain à la solidarité et aux responsabilités communautaires.

L’éducation à la foi par les parents doit commencer dès la plus tendre enfance. Elle se donne déjà quand les membres de la famille s’aident à grandir dans la foi par le témoignage d’une vie aristotélicienne en accord avec le Livre des Vertus. L’enseignement religieux familial précède, accompagne et enrichit les autres formes d’enseignement de la foi. Les parents ont la mission d’apprendre à leurs enfants à prier et à découvrir leur vocation d’enfants de Dieu.

En devenant adultes, les enfants ont le devoir et le droit de choisir leur profession et leur état de vie. Ils assumeront ces nouvelles responsabilités dans la relation confiante à leurs parents dont ils demanderont et recevront volontiers les avis et les conseils. Les parents veilleront à ne contraindre leurs enfants ni dans le choix d’une profession, ni dans celui d’un conjoint. Ce devoir de réserve ne leur interdit pas, bien au contraire, de les aider par des avis judicieux, particulièrement lorsque ceux-ci envisagent de fonder un foyer.

Certains ne se marient pas en vue de prendre soin de leurs parents, ou de leurs frères et sœurs, de s’adonner plus exclusivement à une profession ou pour d’autres motifs honorables. Ils peuvent contribuer grandement au bien de la famille humaine.

Épilogue :

Les enfants doivent à leurs parents respect, gratitude, juste obéissance et aide. Le respect filial favorise l’harmonie de toute la vie familiale. Les parents doivent respecter et favoriser la vocation de leurs enfants. Ils se rappelleront et enseigneront que le premier appel de l’aristotélicien, c’est de suivre l’exemple de Christos. C’est alors pourquoi les parents et enfants ont un devoir afin de vivre en harmonie dans l’amour de Dieu et l’amitié Aristotélicienne.

Théologien et Auteur : Père Pobelcourt

Fait en l'Abbaye cistercienne de NoirLac le 22 août 1454 par Père Pobelcourt, alors Grand Prieur.

Instructif n'est-ce pas? j'espère que les enfants ont aussi bien écouté que les parents.

Grand sourire Taquin de la diaconesse, elle n'avait pas envie de servir encore une fois le même texte, elle aimait varier les liturgies.

Mimilia se tourne vers les futurs époux. Le regard sérieux.

Bien nous allons passer à l'échange des vœux.
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Melyane_

J'avais le coeur lourd, un énième mariage.
Mais j'étais heureuse pour Alwen et Roxanne ils le méritaient car eux s'aimaient sincèrement.
J'écoutais l'échange de voeux, puis je glissais ma main dans celle de Baltazar, je cherchais une présence, un réconfort, j'avais encore un mariage en travers la gorge, lui qui avait toujours Arthur contre lui, mine de rien la paternité lui allait bien.
Je souriais en moi-même, sérieuse comme à mon habitude, croisant les doigts pour ne pas qu'Arthur pleure.
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Baltazar

Balt écoute les échanges de vœux en souriant, il était heureux pour Roxanne et Alwen.
Il berça le petit Arthur dans ses bras puis il sent la main de Meiline se glisser dans la sienne Balt mêle ses doigt a ceux de Meiline puis il serra sa main en espérant qu'un jour ils se marieront mais avant vaut mieux prendre son temps
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Taliesyn_de_montfort

En retard mais présent, il rejoignit la cérémonie, discrètement... Il ne voudrait pas rater une autre cérémonie ou Mimilia est présente, il risquerait d'y passer!
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« Il n’y a qu’une liberté, et son nom sera toujours écrit avec les lettres du sacrifice et du deuil. »

Lavatar

Et voilà... après la scène de confesse publique... c'était bien la première fois que Lavatar voyait cela... Tadeus reprit la cérémonie de façon plus classique.. Le chevalier avait sourit à l'allusion du chouchen et à la posture assez inconfortable de son ami Alwen...

Il était fatigué, mais heureux de voir le bonheur rayonné dans les yeux du couple... Arf ! Coup moelleux sur la fesse ! Il se retourna et vit l'espiègle Missanges qui le narguait , bien sûre d'elle dans le bras du valeureux Viken. Il sourit à la nouvelle mariée, serra le bras de l'heureux mari et lui fit un geste d'attente...

Après tout, n'était-il pas le témoin d'Alwen... On lui demanderait sûrement bientôt de monter à l'autel... Il fit un clin d'oeil à Alwen ... Apparemment, il a tout compris !
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Arzhel

Le prélat arriva à la bourre... Que voulez-vous, quand on est mourrant, difficile de marcher vite sans cracher un poumon ou deux au passage. Bref je vous les détails.

Le prélat arriva discrétement, n'ayant ni envie de se faire remarquer pour son retard mal poli, ni pour sa mine défaite, presque livide.

Il s'assit sur un banc de l'assistance, salua deux toris personnes plus par respect qu'autre chose et suivit la cérémonie.

En retard, en retard... C'est vite dit, les amants n'en étaient qu'à affirmer leur compréhension de l'engagement indéfectible du mariage et de ses conséquences. Voila une cérémonie qui promettait d'être sympathique.

Gavroche

Comme elle l'avait promis à Alwen et Rox, Gavroche était présente à leur union, toujours très discrète.
Elle regardait tout ce beau monde en belle tenue en souriant distraitement.
Elle fut surprise de voir Mei, n'osa pas aller la saluer, ne sachant pas trop quoi lui dire après cet ex futur mariage qui n'avait pas eu lieu.
Elle regarda Lav la regarder et aurait bien donné 3 sous pour ses pensées.
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Gavroche
Vannetaise
Cultivatrice de maïsS
Bouchère

Alwen

Ouf enfin les choses reprenaient leurs cours normales. Il sourit à Tadeus soulagé que ce moment soit enfin passé puis répondit ,d'une voix sereine.

Oui j'ai compris.

Un regard glissait sur sa promise , le sourire en coin et attendit qu'elle réponde à son tour.
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Roxannemontfortlaval

Tadeus venait de prendre la parole. Les améthystes se posent alors sur lui et le visage se fait grave. Elle l'écoute et entend les paroles de son promis. Elle ne le quitte pas des yeux et ne les tournent vers Tadeus que pour lui répondre d'une voix claire et paisible.

Avez vous compris que l'engagement du mariage vous unira pour la vie et que rien hormis la mort ne pourra vous séparer ainsi que vous vous présentez ici librement.

Oui j'ai compris.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Mimilia74

Mimilia s'était calmée. Elle les avait écouté l'oeil grave. Elle laissa planer un silence lourd et pesant dans la cathédrale.
Puis elle enchaina.

Parfait, maintenant nous pouvons vous unir devant le très-haut, dans la joie, la bonne humeur et le sérieux.

Elle sourit à Roxanne et à Alwen.

Tadeus, nous pouvons commencer enfin ce mariage.

Nul doute que l'assemblée serait interloquée, et elle s'en fichait, le salut importait plus que les ragots pour la diaconesse.
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Baltazar

Balt voit meiline arrivait vers lui m'ouarf sayé on ma repérer ! Balt la regarde tout aussi tendrement

- Je suis heureuse de te voir Balt, j'espère que ca ne t'embête pas?!
Et moi je suis heureux d'être avec toi ma douce, et non sa m'embête pas promis !

Balt regarde le ptit arthur puis meiline le met dans ses bras. Il le prend volontiers dans ses bras puis le berce

- Tiens il veut son papa.

Balt est très étonné au dire de meiline puis il sourit tout en bercent le ptit

allez va donc rejoindre la mariée, elle aura besoin de toi
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Mimilia74

Un pigeon vola à toute vitesse, traversa la nef et arriva au coté de Mimilia aprés être passé entre les deux futurs mariés. Surprise, la Diaconesse ouvrit la missive, blanchit, rougit, verdit et toussa. Ses yeux se posérent sur Roxanne, Puis sur Alwen. Comment le curé de Vannes savait ce qu'il avait su... Mimilia n'en savait fichtrement rien. Mais elle était retournée.
Elle se retourna un moment, respira un grand coup. Cherchant ce qu'il y avait de mieux à faire. Elle regarda Tadeus, qui ne savait rien et lui murmura.

Tadeus, pardonne moi... mais il y a une urgence religieuse là. Il me faut... faire une parenthése. Milles excuses.

Et plus fort, elle se retourne vers les deux jeunes.

Je viens de recevoir une missive, importante. Concernant le mariage In Gratibus que nous avons célébré il y a quelques minutes. Je suis obligée de faire une étape entre votre union...et ce qui s'est passé. Ceci restera entre nous. Mais, il va falloir passer par une confession matrimoniale.

Veuillez vous agenouiller afin de montrer votre humilité devant Dieu. Comme des milliers de dévôts fidèles avant vous, et des milliers de dévôts fidèles après vous, vous vous apprêtez à prendre l'engagement de toute une vie, Puisqu'il s'agit d'un jour de renouveau pour vous, il serait impensable que vous entriez dans cet union sacré et bénit par Dieu, sans avoir purgé vos âmes des tourments du passé trés proche dont on vient de me mettre au courant. Ainsi donc, répétez après nous, cette confesse matrimoniale.

Je confesses à Dieu, tous mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrissent mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être femme nouvelle, appuyée dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux.
J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

Je te laisse Alwen, le soin de l'adapter à ton statut de futur mari, et donc d'Homme plutôt que de femme
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Missanges

Et les jours se suivirent…
Nous remontions les marches de la primatiale afin d’assister au mariage de Roxanne et d’Alwen. Une douce mélodie s’éleva, lorsque, main dans la main nous franchîmes les portes.

La nef était là et au fond les futurs mariés.
Ma main serra celle de Viken et d’un sourire nous saluèrent tous les amis présents. Mon popotin poussa celui de Lav installé sur le même banc sauf qu’aujourd’hui sur celui-ci j’y étais.
Mes yeux se portèrent sur la cérémonie…

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Tadeus94

Tadeus qui était derrière l'autel laissa parler sa Cousine, elle connaissait les futurs époux très bien puis il savait qu'elle n'agissait comme cela que pour leurs biens.

Quand elle eut fini, Tadeus reprit la parole.

Bienvenue à tous et a toutes dans la maison du Très Haut, je sais qu'aujourd'hui on est mardi et que nous rendons grâçe au Très Haut le dimanche mais ce jour est un jour spécial, non nous allons pas boire du Chouchen comme en taverne je suis un mauvais exemple.

Tadeus rougit.

Comme je vous disais, nous sommes tous rassemblé pour unir deux enfants du Très Haut ensemble. J'ai nommé Alwen et Roxanne de Montfort-Laval qui sont présent devant nous

Tadeus sourit.

Maintenant je m'adresse à vous Alwen et Roxanne de Montfort-Laval, je sais que Soeur Mimilia vous a déjà demandé ceci mais devant cette assemblé de vos amis ici reunis, je vous pose une question. Avez vous compris que l'engagment du mariage vous unira pour la vie et que rien hormis la mort ne pourra vous séparer ainsi que vous vous présentez ici librement.

Tadeus regara le futur couple.

Si vous l'avez compris reponder par oui j'ai compris.

Tadeus attendit la réponse
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Alwen

Et voila... Le moment tout redouté était arrivé. Alwen et Roxanne avaient eus un prés-sentiment que quelques choses aller se passer durant leur mariage...
Ils avaient pas tord.Mais de là a se confesser... En public , pour Alwen cela serait une chose dure ,pour lui qui avait un léger soucis avec tout cela.
Regardant un moment sa Chipie , il ne peut s'empêcher de rire doucement en lui adressant un clin d'œil complice.
Certes ils ne s'étaient pas confessé mais cela était il vraiment indispensable ?
Un long soupire de ces lèvres et Alwen se mit à genoux puis répéta après Tata Mimi .
Ce qu'il fallait pas faire pour se laver de ses péchés.Il se mit à marmonner doucement mais clairement pour pas a voir à se répéter une seconde fois.

Je confesses à Dieu, tous mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrissent mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être homme nouveau, appuyé dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon épouse.
J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

Reposant son regard sur sa Princesse , il lutta pour ne pas rire, et chasser ses envies de rire jusqu'à la fin de la confession.
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Roxannemontfortlaval

Et non ce ne fut point encore Tadeus qui prit la parole mais sa tant...la diaconesse. Et au fur et à mesure qu'elle parlait, il y avait une blondinette qui était en train de se mordiller furieusement les joues.
Ainsi donc, sa tante était arrivée à ses fins. Jamais elle n'aurait pensé avoir elle à se confesser avant d'être unie à son époux. Que lui encore le soit..à la rigueur...et elle n'était point dupe Roxanne en voyant le clin d'oeil qu'il lui adressa. De toute manière, il connaissait tout d'elle tout comme elle savait tout de lui. Ils ne s'étaient strictement rien cachés de leur vie d'antan. Et c'est les yeux rivés sur l'autel de la Primatiale, afin de contenir l'hilarité qu'elle sent monter en elle, qu'elle récite à son tour.

Je confesses à Dieu, tous mes péchés non dévoilés, qui oppriment mon coeur et meurtrissent mon esprit, afin qu'il soit témoin de mon désir d'être femme nouvelle, appuyée dans la vertu par l'amour de Dieu et de mon époux.
J'exprime mon regret et ma contrition face à mes fautes, mon repentir étant sincère, juste et bon.

Elle sent le regard de son promis sur elle, et pourtant elle évite soigneusement de poser son regard sur lui de peur de ne pouvoir contenir le fou rire qu'elle sent monter en elle. Et au final, elle baisse la tête et joue avec le jupon de sa robe, attendant la suite. Oui, oui, elle va épouser un homme nouveau...
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Lanceor

Paré de ses atours des Trente, le mestre se présenta à la primatiale en ce jour béni. Il n'aurait pu en être autrement...

Lentement, il enfila la nef jusqu'aux premiers rangs où se trouvaient déjà certains de ses frères d'armes, puis vint se placer aux côtés du Duc de Rhuys. Les futurs avaient rejoint leur places et c'est sur le futur époux qu'il posa son regard.

Menton relevé, visage impassible, il fixa le jeune homme droit dans les mirettes, comme pour lui faire passer un message... Ce regard là en disait plus que vingt mille mots. Etre le parrain de la mariée avait un sens pour l'homme d'armes...Bientôt, il transférerait ses responsabilités au jeune Alwen...
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"D’une façon générale, la Voie du Guerrier est l’acceptation de la mort."

Roxannemontfortlaval

Bon bon bon elle était impatiente et regardait bien Tadeus comme pour lui dire "allez allez allez, c'est le moment, je l'attends depuis longtemps ce merveilleux jour et ce merveilleux époux, donc maintenant, on y va".

Tadeus, par son silence et sa solennité, avait finalement capté l'attention de tout le monde mais il faisait de Roxanne une enfant dissipée. Tellement la tête dans les nuages qu'elle n'avait pas vraiment prêté attention à ce qui l'entourait. En fait, c'est en regardant ses bottes puis en longeant la belle tenue de son promis qu'elle s'en aperçu. Elle remonta encore puis prit quelques secondes pour bien voir la mise de son fiancé. Et là elle s'aperçu qu'il était quand même fichtrement beau son futur époux. En plus tout deux faisaient vraiment la paire dans tout les sens du terme désormais.
Fallait l'avouer quand même. Si elle n'était pas sur le point de l'épouser elle aurait sans nul doute tenté de l'approcher ce si bel homme. Mais bon c'était le sien donc pas touche. Elle en était même étonnée de se voir si mielleuse devant autre chose qu'une armure. Sans aucun doute c'est Alwen qui faisait cet effet.
Remarquant qu'elle avait surement pris beaucoup de temps pour reluq...'admirer son époux elle releva les yeux entendant un léger remue-ménage derrière elle.
Coup d'oeil discret et elle aperçoit son parrain qui vient d'arriver. Elle sait que sa marraine, elle ne sera pas là retenue par ses charges. Mais lui est là et instinctivement, elle se redresse, droite comme un i. ça rigole plus, parrain est là et le regard est plus qu'explicite. Elle aperçoit également Valeyriane et son promis et Cassius qui vient de venir prendre place, elle lui rend discrètement son signe mouvant légèrement sa main. Elle aperçoit un peu plus loin Pelotine qui est là aussi ainsi que Balthazar. Ana est là également, magnifique dans sa belle saie blanche. Cela lui fait penser qu'à la fin de la cérémonie, il lui faudra aller rapidement se changer dans la sacristie et enfiler la robe prévue pour la cérémonie druidique qui suivra. au moins pas de soucis sur les sentiments qu'ils se portaient l'un l'autre, y avait du monde pour en attester.

Puis, ayant l'impression que des visages sévères étaient braqués sur elle, elle rentra dans les rangs du sérieux en regardant l'officiant avec un air désolé et impatient.Elle savait que cet engagement le serait pour toute la vie. Sa fidélité était sans faille, sa dévotion et son engagement de même.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Lavatar

Et le monde arrivait... et pas du vilain !...
Cassius le brave, son adorable Val, à qui il adressa un grand sourire ! Meiline, curieusement accompagnée, mais que tenait-elle donc dans ses bras ??? ça bougeait ?... Ana, la cheftaine d'armée, Maira, son ancienne sergent du temps des dragons... le nouvel ami de Mimilia, hummm, comment s'appelait-il déjà ?...
Et bien, avec tout ce monde, il commençait à faire chaud là-dedans...

Lavatar regretta d'avoir mis un lourd mantel et espérait que quelqu'un aurait l'idée d'aérer un peu la place.

Aaaaah, la cérémonie allait commencer.. déjà, les fiancés se tournaient vers l'autel... La porte s'ouvrit , laissant passer une brise vivifiante et Gwillou, l'écuyer de Lavatar, vint lui souffler quelques mots à l'oreille... Un grand sourire s'afficha sur son visage. Les tonneaux en provenance du Dragon Rouge étaient arrivés !!!!
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Coldtracker

Elle prit son bras et lui fit signe qu'il devait y aller, il avança alors et sentit la nervosité de la jeune femme, il chuchota:
-"Tout va bien, c'est ton grand jour ...."

Le ton se voulait rassurant...

Enfin au fur et à mesure des pas, il la sentit se détendre et lui fit un sourire bienveillant....

La musique jouait et il se rappela qu'il n'y avait encore pas si longtemps, c'est lui qui était passé devant l'autel.....

Ils y étaient presque et le promis attendait, il la laissa le rejoindre et elle lui fit un beau sourire qu'il lui rendit puis il alla prendre sa place....

Il pensa au père de la jeune fille et lui dit en pensée en levant les yeux aux ciel:
'A défaut de ta présence, j'espère avoir fait l'affaire camarade...'
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Cassius

Le parvis était à vue, le couple se fraye un chemin à travers la foule, certains s'écartant sur le passage du Capitaine de Bretagne et de sa jolie et pulpeuse blonde à son bras, la magnificience Maira de Montfort, la seule... l'unique...

Le Montfort salua d'un signe de tête les personnes connus, une accolade pour les proches...

Quelques marches du parvis parcourus et voici le couple Montfort qui pénètre le lieux saint afin d'assister aux noces de la cousine Roxanne de montfort-Laval et d'Alwen, son promis

Cassius avait eu l'honneur d'être choisis par sa cousine pour être témoin ce jour de cette union, c'est donc la démarche fière comme à l'accoutumée au bras d'une des plus belles femmes du royaume qu'il parcouru l'allée afin de prendre place et suivre avec attention et respect la cérémonie à venir

Une légère inclinaison de la tête en direction de son épouse

Que de bons souvenirs amour!

Un signe à Roxanne pour lui signaler sa présence, la cérémonie pouvait débuter
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Comté de Kervegon

Karlistor

Karlistor avait pu arriver a temps au mariage et heureusement, il put entendre la melodie de l'orgue jouer par sa tendre Mimilia...

Il avait pris place pour bien la voir et bien voir les jeunes mariés... Il était content d'assister a cette cérémonie.

Il la regarda tout du long durant, les yeux rivé vers les siens qui se chargeait d'une si belle cérémonie de mariage...

Alwen

Voila un moment qu'Alwen attendait devant l'autel. Impatient de voir arriver sa promise , il se contentait en attendant de voir ses amis et la famille arriver doucement.
Puis il entendit cette douce mélodie; son cœur commençait doucement à battre puis quand il aperçut sa Chipie dans sa merveilleuse robe,son cœur faillit tout simplement s'arrêter.
Elle était tout simplement merveilleuse,radieuse. Telle un ange descendu du ciel , il la regardait ému et amoureux comme jamais.
Ses yeux brillants ne la quitta pas , puis un long soupire quand elle fut proche de lui à ses cotés.
Comme une envie soudaine de l'embrasser et de serrer sa main très fort afin de la réconforter et de lui même se mettre à l'aise mais c'est bien sagement qu'il résista.
Alwen se tourna face à l'autel puis , regardant du coin de l'œil sa belle , son sourire continuait à prendre de l'ampleur.
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Anastriana

"Non Catherine, je ne peux pas y aller sans MA robe! Tu étais là quand je l'ai essayée dans l'atelier de Lallie! Tu m'as aidée à l'enfiler! Elle ne peut pas avoir disparu ainsi!!"

La duchesse du rohannais, est furieuse. Sa dernière commande, une robe absolument superbe, une perle parmi les dernières créations des plus grands couturiers en vogue du moment, s'était apparemment volatilisée.

Le fait est que cette robe a en fait été volée***. Par une cousine d'Ana, un comble! Et cette dernière ne pourrait jamais se douter de l'auteur du crime. Pensez donc, la propre fille du Cardinal Camerlingue... Si ça se savait... Une noble bretonne en plus.

Toujours est-il que pour le moment, c'est Catherine, la suivante d'Ana, qui en subit les conséquences.

"C'est quand même incroyable de réussir à égarer un colis! Il n'y avait qu'à le mettre dans la voiture qui m'attendait à la sortie de l'atelier de Lallie, puis de le ranger une fois rentrés à Rosclédan. Rien qui ne demande une intelligence supérieure!"

Ana tourne en rond, vocifère, peste, s'époumone, et tout le manoir profite de sa voix de militaire habituée à diriger toute une armée. Autant dire que la brune a un certain coffre.

"Donc si je résume la situation, je n'ai rien à me mettre... Je dois me rendre au mariage de la petite Roxanne, et je ne peux rien me mettre de correct sur le dos. Formidable, tout va bien!"

Sa main droite vient soudain se coller à sa bouche, tandis que la gauche s'agrippe à une chaise proche... Signes d'une nausée et d'un étourdissement. Catherine, qui jusqu'ici laissait silencieusement la colère de sa maitresse se passer, intervient, anxieuse.

"Madame, prenez un siège, et essayez de vous calmer. Vous mettre dans un tel état vous rend malade, vous le savez. Et ce n'est pas bon, ni pour vous, ni pour votre enfant."

Ana lance un regard noir à celle qu'elle apprécie pourtant énormément, mais elle est à prendre avec des pincettes, ce matin.

"Je te remercie pour ta sollicitude mais je suis assez grande pour savoir ce que j'ai à faire. Tu emploieras l'impératif avec d'autres, mais pas avec celle que tu sers, vu?"

Catherine encaisse sans broncher, elle sait qu'Ana ne pense pas un mot de ce qu'elle dit. Mais elle n'en reste pas moins angoissée pour la santé de la duchesse. Lorsqu'elle dit n'importe quoi, des choses qui ne lui ressemblent guère, c'est qu'ajouté à la colère, la douleur obscurcit ses paroles. Ce qui signifie qu'elle a de légères contractions, voir des hémorragies.

Sans mot dire, elle avance une chaise derrière Ana, la laisse s'asseoir, et sort une saie de cérémonie blanche. Le mystère de la robe rouge disparue devra être élucidé, en attendant, autant que la duchesse se vêtisse de l'habit qu'elle devait mettre pour la bénédiction druidique des deux futurs mariés.
Toujours silencieuse, elle installe tout ce qu'il faut à la duchesse pour qu'elle s'habille, puis sort, sans rien ajouter. Laissant la brune ruminer en silence. Elle sait que c'est bien plus la douleur et la peur de perdre son enfant qui parlent, plus que la colère d'avoir perdu une robe. Bien que celle-ci lui ayant tout de même coûté les yeux de la tête, il serait bon de la retrouver.

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Bien plus tard dans la matinée, Ana, après avoir avalé quelques fortifiants, et une dose de cheval d'un remède antalgique, entre dans l'église, dans une tenue peu coutumière de l'endroit. Sa saie de cérémonie glisse sur le sol. Digne, elle resplendit finalement de sa beauté et de sa grâce naturelle, dans cet habit des plus simples.
Son teint blanc colle plutôt bien à son habit, la noirceur de ses cheveux, accentuant la pâleur de sa peau de nâcre.

Elle prend place dans les rangs, d'abord elle doit assister au mariage de Missanges. Un mariage simple, sans chichis, qui voit s'unir une jeune fille dont elle admirera toujours la gentillesse unique au monde, la simplicité, et la force tranquille. Un granit solide se cache assurément derrière la façade apparemment peu assurée de Missanges. Une jeune femme pleine de bonté.

Un peu en retard, comme à son habitude, arrive Bioul, son amant, le Baron de Trebeurden. Il vient se positionner à ses côtés.

Après avoir salué la jeune mariée et son époux, qu'elle n'a pas la joie de connaitre, elle rejoint les bancs réservés à la famille, pour le second mariage du jour. Celui de Roxanne.

Mimilia à l'orgue, Roxanne au bras de Maël, un Alwen toujours aussi calme près de l'autel. Tout s'annonce plutôt bien. Et Ana suit silencieusement, sourire aux lèvres, la suite de la cérémonie.

*** Allez lire à cet endroit pour mieux comprendre
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Baltazar

Balt arrive bien en retard au mariage m'ouarf pourtant pas dans ses habitudes les retard ! bref !
Il cherche sa douce meiline du regard haaaaa elle est la. Elle est si merveilleuse dans cette robe, elle est la plus belle des femmes

m'enfin pour en se jour cette fois c'est Roxanne bhé vi c'est son mariage alors c'est elle la plus belle nah ! Puis vrais qu'elle a une très belle robe et Alwen le plus beau des hommes de la soirée et bhé très belle tenue

Balt va vote s'assoir avant d'attiré l'attention il n'aimait jamais que tout le monde le regarde au moins assis personne le regardera.
Meiline tenait beaucoup a se que Balt soit au mariage il ne savait meme pas pourquoi d'ailleurs bref il a tenu sa promesse comme il le fait toujours.
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Melyane_

Mon visage s'éclaira quand il arriva. S'il était là c'était sûrement car il était mon compagnon et que je n'avais pas envie de me rendre à cette noce toute seule.
Je le regardais tendrement.

- Je suis heureuse de te voir Balt, j'espère que ca ne t'embête pas?!

Je posais mon regard sur Arthur qui dormait profondément. Puis je regardais Balt. Lui posant dans les bras.

- Tiens il veut son papa.

Je fis un large sourire, bien-sur qu'il n'était pas le père et il le savait, la vie était ainsi, mais il avait voulu confectionner un berceau pour ce petit ange, j'étais comblée.
Embrassant mes deux amours, je me dirigeais vers Roxanne en tant que demoiselle d'honneur je devais au moins rester derrière elle pour remonter l'église jusque l'autel, l'accompagner telle une meilleure ennemie, sans oublier les pétales de roses à étaler sur le sol pour sa sortie de l'église à ses pieds.
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Valeyriane

val avait mis la dernière robe que lallie lui avait faite.

Elle était entrée discretement accompagné par wari.Elle était si heureuse que roxanne se marrie et regardait attentivement le mariage
Elle s'asseya près de ses amis
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Ma vie et mon âme pour mon clan.

Lavatar

Et hop.. Voilà longtemps que les mauvaises habitudes ne l'avait pas pris... Le retard...

Lavatar arriva donc essoufflé et, pour une fois ... Miracle ! Le portail ne couina pas... Tadeus avait dû faire graisser les gonds.. Il fallait bien qu'il fasse quelque chose vu qu'apparemment, ce n'était point lui qui officiait, mais sa chère amie Mimilia. Enfin une entrée discrète !

Il s'installa donc sans se faire remarquer sur un banc du fond, priant le ciel que les tonneaux pour la fête soient bien livrés à l'heure...

Il vit les promis... toujours aussi admirablement amoureux, voilà qui faisait chaud au coeur ! La musique envoûtante de Mimilia faisait du bien à l'esprit, le légionnaire n'avait pas arrêter de courir dernièrement , et voilà que cette douce inspiration de sa diaconesse préférée lui apaisait le corps.

La mariée était ravissante, dans sa robe blanche et sang... Il se pencha pour mieux voir les habits d'Alwen , qui étaient de coutume assez farfelus...
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Mimilia74

Mimilia sourit à Tadeus. Elle regarde sa nièce et Alwen. Elle toussote et, comme convenu, elle prends la parole.

Demat d'an Holl,

Nous sommes réunis ce soir pour célébrer le mariage de Roxanne et Alwen.
Nous allons débuté la cérémonie. Mais avant les futurs mariés ont souhaiter vous montrer une petite exposition préparée par leurs soin.

Mimilia se tourne vers le petit orchestre. Les sommes d'entamé l'air appris durant tout le mois et deux enfants de cœurs arrivent, faisant défiler des tableaux sous les yeux des invités médusés.

L'histoire d'eux.....

L'émotion gagne vivement les yeux de la tantine. Elle n'en laisse rien paraitre, remercie les deux enfants de cœur et sourit.
Elle regarde Tadeus. Et tente ainsi de lui passer le témoin de la parole.
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Roxannemontfortlaval

Elle ne tarda pas de voir Tadeus entrer dans la primatiale, et elle jette un regard sur Cold, l'air de dire voila, il faut y aller. Une petite main qui se pose sur son bras et les voila à l'entrée de la primatiale.
L'air s'y fait plus frais et c'est après un léger temps d'arrêt, qu'elle entre au bras du Maréchal de Bretagne, le regard qui se porte au fond, vers l'autel avant d'entendre une musique qui s'élève. Palpitation légère du coeur, brève inquiétude, peur de faire le premier pas et d'entrer dans la Primatiale. Mais Cold est là, près d'elle. Roxanne regarda la nef, sombre, colorée par les seuls vitraux qui éclairait la majestueuse Primatiale et retomba dans ses souvenirs... Elle aurait tant voulu avoir son père pour l'accompagner, un homme pour représenter cette autorité parentale qu'elle avait perdue depuis bien longtemps, comme pour appuyer le fait qu'elle s'était enfin assagit. Et Cold était là pour tenir ce rôle. Sa main s'appuie un peu plus fort sur son bras. Le sent-il , elle ne le sait pas, elle garde le regard fixé droit devant. Elle soupira, monta les quelques marches et entra finalement dans la bâtisse en fermant les yeux, les points serrés et le coeur bien décidé !

Les chuchotis laissèrent la place à une douce musique. La blonde archère ouvrit lentement les yeux le temps de s'habituer à l'obscurité.La plupart des invités étaient déjà entrés et d'autres entreraient surement après encore.

La Primatiale rayonnait certes de l'extérieur, mais de l'intérieur, l'on comprenait aisément le nombre important de chandelles. Et encore, sous l'orgue, cela n'était pas encore suffisant.
Roxanne posa sa main libre devant elle, serrant un peu la soie rouge entre ses doigts. Tentant de calmer son appréhension en triturant sa robe, elle sourit de plus en plus au fur et à mesure qu'elle faisait son ascension vers le choeur et l'autel.

Avançant dans sa robe de soie pourpre et blanche, elle aimait le jeu de couleur qui se diffusait sur cet apparat avec les rayons du soleil qui traversaient les vitraux. Véritable palette de pigments ambulant, mélangeant les couleurs pour en former d'autres. Une complexité de couleur pour une jeune femme multiple.

Au bras de Cold, elle se sentait de plus en plus détendue, osant enfin tourner la tête et saluer les invités. Nul besoin de s'assurer que les demoiselles et demoiseaux d'honneur les suivait.

Non loin d'elle maintenant, il était là, l'attendant, la regardant et lui souriant. Son sourire se fit donc plus grand en le regardant amoureusement.

Quelques pas encore, et le mariage commencerait.

C'est fou comme ca se fait attendre une femme. Et pour une fois c'était elle!

Elle accéléra le pas, marcher sur le rythme de la musique douce ne convenant guère à son style de marche plutôt rapide et c'est alors que ses yeux se portèrent sur la musicienne et qu'elle manqua stopper net au milieu de la nef. C'était sa tante qui jouait!!! Et elle savait depuis quand celle-ci n'avait plus touché un orgue, ce qui lui arrache un Ô de surprise et des yeux brillants. Et l'émotion de penser à son père.

Sur les derniers pas elle se permit une petite foulée pour rejoindre Alwen et glisser sa main dans la sienne.

Cela fait, elle sourit au Maréchal de Bretagne en un merci muet. Ses témoins étaient là, un simple regard ému pour les remercier avant de se tourner vers l'autel.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Karuna

Karu et Eloise arrivèrent du Mans, de retour pour le mariage D'alwen et Roxanne. Le retour fut rapide et sans encombres ni réelles interruptions de façon à être au rendez-vous sans retard.
Karu n'avait pas intérêt à être en retard étant le témoin de Roxanne et devant remettre les alliances au curé. Karu était tout de même inquiet, il avait oublié une sacoche à l'hôtel et il ne trouvait plus les alliances. Eloise ne les avaient pas trouvées dans ses besaces et Karu commençait à stresser.

Ils arrivèrent devant l'abbatiale et la foule arrivait petit à petit. Karu s'était bien habillée pour l'occasion et sa douce portant une robe magnifique était à son bras.

Ils s'avancèrent jusqu'à la place des témoins en saluant les personnes présente.
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Alix_

Vite .. vite ... prendre un bon bain pour se délasser du voyage, laisser Karu prendre le sien en évitant de le regarder .. sinon là c'est sûr ils seront en retard !

Et qu'est ce qui serait plus malvenu pour une mariée que son témoin en retard le jour de son mariage.

Il a fallu habiller Iwan, elle a hésité à l'emmener, mais Roxanne sera heureuse de voir son filleul sûrement, même si elle n'aura pas tellement le temps de s'occuper de lui.

Elle se sent bien ce matin, pas de nausées, pas de malaise ... rien ! et elle enfile la jolie robe prévue pour ce jour et qui lui va ... comme un gant ! rien ne se voit encore ... bien qu'elle ne sache trop de combien elle est enceinte ! le secret est resté dans l'alcôve ! le petit passager clandestin montrera le bout de son nez quand il l'aura décidé ! une vraie surprise déjà avant de naitre ce petit !

Elle tourne devant Karu qui s'est apprêté ... tu me trouves comment ? ... elle n'est pas spécialement coquette Eloïse, n'est pas experte en minauderies, mais ce sont ses yeux à lui qui lui importent, elle ne veut plaire qu'à lui !

Elle a torsadé ses cheveux dans lesquels elle a passé un ruban et l'a posé sur son épaule ...

Et voilà la petite famille est enfin arrivée en vue de la Primatiale et monte sur le parvis ... quelques invités déjà ... il suffisait d'attendre maintenant ... ils ne seraient pas en retard !

Roxannemontfortlaval

La nuit n'avait pas levé son voile sombre que la blondinette était déjà levée. Une nuit courte, troublée de rêves étranges. Peut-être parce qu'elle avait dormi seule dans la demeure familiale afin de respecter la tradition et ne pas voir son promis avant la cérémonie. C'est sa tante qui l'a aidé à s'habiller et qui l'a rassurée de son mieux.Un coup d'oeil sur le bracelet doré qui orne son poignet, ayant jadis appartenu à sa mère. Des doigts sur le fin pendentif qui orne depuis ce matin son cou. Offert par sa tante, il recèle un précieux trésor : le portrait de son père alors qu'il n'était encore qu'un enfant. Lien ineffable pour la jeune fille qui perçoit son absence en ce jour de noces. La vie est injuste, un père devrait pouvoir voir sa fille se marier et être le relais de ce passage de flambeau du père au mari. Mais la vie réserve parfois quelques jolies surprises. Et c'est au bras de SON héros qu'elle traversera la nef pour rejoindre son promis. Un bien beau présent qu'il lui fait là, le Duc de Rhuiz.
Elle va épouser l'homme qu'elle aime le plus au monde et son visage ne semble pas trop marqué par le manque de sommeil. Heureusement, il ne manquerait plus qu'elle s'endorme pendant la cérémonie. Non, elle ne risque pas de s'endormir, ce moment est trop important pour lui, pour elle, pour eux. Eux, à partir de ce jour ils seront liés à jamais... Enfin... depuis le temps qu'ils en parlent de ce mariage, qu'ils le préparent, le paufinent, réfléchissent à ne rien oublier... La voiture ralentit, les chevaux s'immobilisent. Roxanne devine qu'elle est arrivée à destination. Elle ouvre la porte, en descend. regarde les hautes portes de la bâtisse, et ne peux s'empécher d'avaler sa salive. Petit coup d'oeil à sa tenue, cela doit faire dix fois qu'elle vérifie depuis qu'elle l'a passé, mais on est jamais trop prudente, surtout qu'elle a tellement peu l'habitude de porter de telles toilettes, la blonde archère.

Arrivée sur le parvis, elle vient embrasser son cousin Tadeus, qui va avec sa tante officier à la cérémonie. Elle aperçoit l'un de ses témoins, Karuna s'engouffrer dans la nef et s'arrête auprès d'Eloïse, lui déposant deux affectueuses bises sur les joues avant de se pencher sur son filleul, resplendissant dans sa petite tenue de cérémonie.

Et voila mon petit prince, mais que tu as grandi Iwan!!! Tu es toujours aussi mignon!!

Une caresse sur sa joue et un bisou sur sa menotte, alors qu'elle lui fait une risette.

Puis une lueur d'inquiétude voile son regard gris alors qu'elle cherche sur le parvis une silhouette qu'il lui est impossible de ne pas voir...et elle la trouve, légèrement en retrait.
La jeune fille se dirige vers l'homme qui lui prête son bras en ce jour unique et qui la mènera à l'autel. Il est magnifique dans son uniforme des Trente, elle ne pouvait, hormis son père, rêver mieux que d'entrer au bras de celui qu'elle surnomme son Heros depuis sa plus tendre enfance et pourtant, ils n'ont que quelques années d'écart.

Et comme à son habitude, elle fait fi des convenances et dépose une bise, émue, sur la joue de son cousin.

Trugarez Cold d'être là aujourd'hui.

Des mots simples, mais qui en disent tant dans la bouche de la jeune fille.

Les invités arrivent petit à petit, il est presque l'heure pour eux d'entrer dans la Primatiale et de remonter la nef. Longue inspiration de la future mariée, qui se sent néanmoins rassurée par la présence du colosse à ses côtés. Il n'empêche que l'une de ses mains, triture nerveusement, l'un de ses jupons, et elle appuie un instant sa main contre l'un des vitraux qui ornent les murs de l'extèrieur de la Primatiale.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Tadeus94

Tadeus qui était sur le parvis vit le futur cousin, encore un comme disait certain arrivé ainsi que des invités.

Tadeus remonta vers l'autel où le futur époux de Roxanne l'attendait, il lui souriait car il savait qu'on était généralement tendu à ce moment là même si Tadeus ne connaitrait jamais ce bonheur, il approuvait du bonheur à marier deux enfants du Très Haut.

Il ne manqua plus que la future mariée.
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Aigneas

Ah ! cette fois ci elle était a l'heure.
Il faut dire qu'elle s'était levée tôt et que sa toilette était des plus simples.
Une robe légère , de couleur bleu nuit.
les cheveux lâchés et rejetés en arrière , elle s'avance , fait un signe aux quelques personnes présentes qu'elle connait et s'installe discrètement.
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Mimilia74

Mimilia vit passer grand monde. Puis elle vit passer Tadeus et comprit que sa nièce était là. Ce qui l'inquièta c'est qu'elle ne vit pas Loanne et Netaniel. Un peu stressée, voilà des années qu'elle n'avait pas remis les mains sur un orgue. Mais pour Roxanne et Alwen... elle avait envie.

Elle posa ses mains sur le clavier de l'orgue.

Respira doucement, et commença la marche nuptiale.
Marche nuptiale By la tantine

Elle imaginait Roxanne devant les portes, aux bras de ce cher Cold... rentrer dans la primatiale. Elle sourit, et pensa à Phoe. Qui devait être autant fiére de Roxanne que Mimilia.

Puis par son petit trou elle regarda, tout en jouant la belle s'avancer. Qu'elle était belle.
Elle observa la réaction d'Alwen.

Une fois Roxanne devant l'autel. Elle s'arreta et descendit doucement rejoindre Tadeus, se plaça à ses cotés. Pour commencer l'office.
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Melyane_

[Quelques heures avant le mariage]

Je me demandais où était ma robe, j'étais demoiselle d'honneur au mariage de Roxanne, je devais être belle sans être la plus belle, jolie sans l'être vraiment.
Face au miroir je me regardais, je fis un sourire la fatigue des derniers jours n'avaient pas d'impacte sur mon minois.
Il était l'heure, je me rendais à l'église, je m'avançais lentement, puis je montais le parvis de l'église avec Arthur dans les bras. Croisant Roxanne je m'avançais vers elle, lui glissant un sourire.
Puis j'attendais qu'elle fasse son entrée afin de suivre.

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Coldtracker

Ce jour il revêtait grande tenue,car il devait conduire une jeune femme à l'autel...

La journée commençait bien et après l'entraînement, il fila aux étuves...

A peine sorti de celles-ci, il enfila des sous-vêtements puis des chausses d'un noir profond sur lesquelles il enfila des heuses d'un cuir marron sombre, ces fameuses bottes qui remontaient jusque sur les cuisses...

Il enfila alors une chainse blanche par dessus laquelle, il mit un doublet aux couleurs de l'ordre des trente...Des manches ivoires, une partie blanche et une partie violette rehaussée de la fameuse cordelière d'or.

Là, le Maréchal De Bretagne et Duc De Rhuys ceignit son baudrier où reposaient deux fourreaux garnis, l'un de sa grande éspée bâstarde et l'autre d'une dague "Panzerstecher" qui ferait l'affaire au corps à corps...

Corps à corps?

Pour un mariage?

En effet...

Il enleva la dague et mit une lame dans son escarcelle, un peu de discrétion était la bienvenue un jour de mariage....

Pour l'éspée il ne pouvait pas y faire grand chose, il en allait ainsi avec la noblesse....

Pour finir , comme à chaque grande occasion, il mit une bague portant ses armories...

Les armoiries De Morrigan-Montfort.

Il mariait une membre de sa famille, c'était une joie et une fierté....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Tadeus94

[A la primatiale le jour j a l'heure h]

C'était le grand jour pour un nouveau couple, Tadeus c'était levée tôt pour ce grand jour.

La Primatiale était prête, Tadeus se tourna vers un enfant de coeur.

Mon enfant, peux tu aller faire sonner les cloches pour appeler tout le monde à ce grand jour.

L'enfant tout content de sonner les lourdes cloches de la Primatiale courut au clocher et peu après on entendit dans toute la ville, retentir les cloches.

BING BING BING.

Puis Tadeus alla sur le parvis attendre l'arrivé des invités et bien sur du futur couple bientôt uni sous le regard du Très Haut.
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Alwen

Une nuit très courte , des petits yeux mais un sourire immense venait se loger sur le visage d'Alwen.
Il avait tant stressé cette nuit qu'il n'avait casiment pas fermé l'œil de la nuit. Des allers retour entre son lit et la cuisine.Il se rappel encore que la bouteille de chouchen en avait prit un sacré coup.
Sa belle avait passé la nuit chez elle en compagnie de Mimi. Peut être mieux pour elle sinon , elle n'aurait pas fermé l'œil elle non plus..

Prenant son temps pour s'habiller en prenant soin de ne pas oublier le moindre détails afin de ne pas se faire fâcher , il courrait partout dans la maison. Sa chipie lui avait sortie la veilles sa tenue et l'avait posé sur le bureau mais paniqué , il fit toute les pièces.
Un truc par ci un truc par là, la ceinture qui est bouclée, il passa ses doigts dans ses cheveux pour les coiffer comme à son habitude, laissant retomber ses mèches rebelles.

Il siffla Tylur puis franchit la porte accompagné de sa boule de poil. Alwen descendit les escaliers quand ses pieds se crispèrent au contact du sol.
Bordel !! Les chaussures !!
Il repartit en vitesse et la course au botte était lancée.Dans l'armoire, sous le lit,ahhhh ouii sous le bureau. Il les enfila en vitesse puis cette fois prêt , il se rendit à la Primatiale d'un pas rapide.
Manquerait plus qu'il soit en retard et puis son heure de mort aurait sonné.
Une fois arrivée , il tira sur ses vêtements, secoua la tête puis soupira longuement.
Il salua Tadeus puis chercha sa belle du regard mais évidement elle ne serait pas là encore.
Il sera la main à Cold puis entra à l'intérieur et avança jusqu'à l'autel admira le travail fabuleux de sa Chipie et des petits...

Seul devant l'autel , il se mit à couiner doucement. Nan il avait pas peur... peut être un peu ...Et si sa Roxanne avait disparu en pleine nuit , ou si elle était malade ou si.. ou si ... elle ne voulait plus ?
Se mordant les lévres perdu dans ses songes , le temps lui semblait long. N'y avait il pas quelqu'un dans les parages pour apaiser ses doutes , le rassurer, le faire rire ?
Si il y aurait bien eut une personne experte en cette matière , mais son ami ne serait pas là prés de lui. Il était décédé quelques temps avant .
C'est ainsi que la vie lui avait pris son ami , son frère , son témoin.
Il regarda le sol puis se mit à sourire en repensant à toutes leurs bêtises,puis zyeuta la porte de temps à autre voir si Lav ou Neta montrerait le bout de leurs nez.

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Mimilia74

Mimilia sourit, Elle était là depuis quelques temps, en haut assise à l'orgue, répétant quelques gammes moralement, elle entendit Tadeus arriver et demander à l'enfant de coeur d'aller sonner les cloches. Elle sourit redescendit de là où elle était. Fila faire une bise à Tadeus.

Demat mon cousin, tout est prêt ? Cette cérémonie doit être magique et parfaite !
Un clein d'oeil plus tard et Mimilia bise Tadeus.

Je file avant que quiconque arrive.

Elle rentre dans l'église et remonte dans son perchoir face à l'orgue.
Personne ne le sait, surprise. C'est elle qui jouera les notes à l'arrivée de Roxanne. Sourire de la montfort, de là haut elle voit tout, sur le coté, juste là à droite, à coté de l'orgue elle voit la Nef. D'en haut, elle verra sa prunelle s'avancer vers Alwen. Et La tante qui joue... ça risque de l'étonnée la Roxanne, Première surprise.
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Lauralyne

Laly, avec ses enfants, assistait au mariage de Missanges et Viken. Ils étaient beaux et échangeaient leurs voeux.
Les enfants restaient calmes.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, Jepl et Eldon

Valeyriane

je vous déclare mari et femme
quand val entendit çà elle fût émue et pleura heureuse pour miss et vik.
Elle sera la main de wari très fortement et le regarda
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Ma vie et mon âme pour mon clan.

Roxannemontfortlaval

Quelques heures plus tard...

Et les mariages se suivent mais ne se ressemblent pas. Qui a dit que chaque mariage n'était pas unique en son genre ? Sûrement pas Roxanne qui après avoir assisté à l'union de Missanges et Viken, venait tôt ce matin accompagnée de Loanne et Netaniel décorer les lieux.
C'était aujourd'hui le grand jour ou son Taquin et elle allaient être unis pour l'éternité devant le Très haut et devant La Mère. Deux cérémonies tellement différentes, mais tellement complémentaires également.
Venir ici, seule, la jeune fille ne l'avait pas souhaité. Elle n'oubliait pas que les funérailles de son père avaient eu lieu dans cet endroit et en ce jour béni elle ressentait atrocement son absence.
C'est donc avec les petits demoiseaux et demoiselles d'honneur qu'elle était venu apporter une touche de décoration à cette immense primatiale, pendant que la grande demoiselle d'honneur s'occupait elle de l'animation prévue pour le banquet.

Tous entrèrent alors, les bras chargés de fleurs, tout juste une main libre pour se signer.

Puis chacun remplit la mission qui lui avait été attribuée.

Roxanne accrocha un panneau brodé de la croix d'Aristote puis mit en place les deux sièges brodés aux initiales "A" et "R", tandis que Loanne disposait les diverses compositions florales sur l'autel, ainsi que deux cierges...

Durant ce temps, Netaniel accrochait à chaque rangée les petits bouquets, puis sur le devant du pupitre où aurait lieu le sermon.

Et enfin, la touche souhaitée par Roxanne , elle disposa un bouquet sur l'autel alors que les deux jeunes se chargeaient de parsemer des pétales de roses..

Une fois tout cela terminé, la blondinette et ses aides prirent du recul pour vérifier l'ensemble. La décoration rendait la Primatiale encore plus accueillante que d'habitude. Les bougies qui dansaient, mettaient de la chaleur et se noyaient avec les rayons de l'astre de lumière qui se jouait dans la nef.
Sur un dernier regard, ils reprirent la direction de Gwened, Tadeus et Mimilia lanceraient les festivités dans quelques heures.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Blotus1er

Voilà, c'était fait, ils étaient mariés ! blotus se surprit à verser une larme. il l'essuya bien vite et reprit à son tour "un vive les mariés" qui traversa la primatiale .

il se posta ensuite sur le parvis, les mariés apparurent. ils etaient radieux. Alors Miss lança son bouquet, blotus observa, amusé, la trajectoire qui finit sa course dans les mains de Stefanouch. Décidément les voix d'Aristote étaient impénétrables !!!
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Blotus de kerdren fils de Peterpan/Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du

Missanges

Je sentis l’anneau de Viken glisser sur mon doigt.

Puis la voix de Mimilia résonna encore plus claire, plus forte

Je vous déclare Mari et Femme.

Me regardant tendrement ses mains m’attirèrent et un long baiser scella cette union. Me tournant vers Mimilia en souriant je la remerciai pour cette cérémonie pour toutes ces paroles prononcées, pour toutes celles qui étaient restées en suspens mais que seul les vrais amis avaient su comprendre.

J'entendis le cri de Lav et l'embrassa sincérement contente de le voir merci mon ami

Viken me prit le bras, lentement nous nous dirigeâmes vers la sortie. Les amis étaient là sur le parvis et lentement heureuse je lançai mon bouquet. Tournoyant quelques instants il tomba dans les bras de mère Stéfanouch…

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Missanges

Bien où sont les alliances ?

Je vis Jeni s’avancer fièrement tenant une bouteille de prune, nous souriant taquinement. Du goulot étincelait deux alliances.
Mimilia surprise de cet écrin de verre sourit à son tour et béni nos alliances

Ma main prit une alliance et je la passai lentement au doigt de mon mari en disant

Par cet anneau, je me lie à toi pour le meilleur et pour le pire. Par cet anneau tu deviens mon époux et je deviens ta femme. Par cet anneau tu es mien et je suis tienne. Par cet anneau nous ne formons plus qu’un. Qu’il soit le symbole de notre amour !

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Viken

Mimilia avait bénit les anneaux et nous laissait les échanger aux yeux de tous. Missanges passa l'alliance à mon doigt et nos regards se croisèrent.
Un frisson d'émotion me parcourut l'échine et je pris l'alliance.

Tenant la main de ma belle dans la mienne, je fis glisser l'anneau à son doigt en lui souriant. Puis à mon tour, je déclarais.

Par cet anneau, je me lie à toi pour le meilleur et pour le pire. Par cet anneau tu deviens mon épouse et je deviens ton mari. Par cet anneau tu es mienne et je suis tien. Par cet anneau nous ne formons plus qu’un. Qu’il soit le symbole de notre amour !

Alors j'attirai Miss vers moi et déposais un tendre baiser sur ses lèvres. Ne la quittant pas des yeux, je lui murmurai un ... je t'aime, en lui souriant les yeux brillants.

Nous étions désormais unis pour l'éternité.

Lavatar

Lavatar ne put s'empêcher de hurler sa joie et d'applaudir en riant !

— Longue vie aux mariéééééés !!! Vive Missanges ! Vive Viken !!! YYYYYYAAAAAAAAAH !!!!!

Il attendit que la famille les félicite et fit la queue pour les embrasser à son tour..
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Stefanouch

Mère Stefanouch sentit les larmes couler sur ses joues. Sa chère amie Missanges avait trouvé le bonheur et Stefanouch s'en réjouissait sincèrement.

Mimilia74

Moment émouvant s'il en est. Les Oui étaient échangés. Mimilia souriait, elle regarda Missange et elle sourit. La belle allait enfin pouvoir être heureuse. Et Mimilia savait plus ou moins par quoi elle était passé. Il est dur t'enterrer l'homme qu'on aime, il reste toujours dans son cœur. Mimilia connaissait ça. Elle avait enterré son mari et Tenorgon. Elle afficha un grand sourire au couple.

Bien où sont les alliances ?

Mimilia sourit, attendit les anneaux. Une fois qu'elle les eut en mains, elle les bénit. Et les tendit avec lenteur et solennité au couple.

Je vous laisse vous échanger ces anneaux, preuve, si il en est besoin, de votre amour et de l'engagement que vous venez de prendre.

Elle sourit et les regarda enfiler les anneaux.
Elle se permit de finir la cérémonie d'une façon un peu plus olé olé qu'à l'accoutumé.

Je vous déclare Mari et Femme.

Et Elle applaudit.
Et d'un signe de la main elle fit jouer en fond sonore l'orchestre breton.
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Missanges

Les gonds de la porte de la primatiale avaient encore chanté sous l’ouverture de celle-ci. J’avais aperçu les silhouettes de Marypole et de Liocéa entrer. Mon visage s’était illuminé encore un peu plus. Le banc, le plus complet de l’église craqua sous le popotin de Rico voulant passer inaperçu ! Je souris voyant toute cette bande se serrer les uns contre les autres.

Une main dans celle de son futur mari et l’autre dans celle de Clochette, je reportai mon attention sur la réponse de Viken

Oh oui ... je le veux !

Puis Mimilia me regarda d’un tendre sourire et ce fut à mon tour.

Oui, je le veux

C’est de tout mon coeur Viken que je te prends comme époux.

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Esmylady

Et Esmy de s'étrangler en serrant la main de son partenaire et plantant ses ongles sans y prendre garde...

Une pensée pour nos défunts, une prière pour eux qui se joignent à nous de là-haut et sont partis trop vite...

Viken

Le moment était venu et Mimilia s'adressa à lui en ces termes:

Citation:

Viken, veux-tu prendre Missange pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Il serra un peu plus fort la main de sa belle dans la sienne. Bien sûr qu'il le voulait, il n'avait d'ailleurs eu de cesse de l'espérer chaque jour un peu plus, cela et même bien plus encore.
Se tournant vers Missanges et plongeant son regard dans le sien, il déclara.

Oh oui ... je le veux !

Mimilia74

Mimilia sourit, elle ne doutait point de la réponse, mais la formalité devait être accomplie. Elle se tourna vers son Amie.

Missange, veux-tu prendre Viken pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec Lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
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Liocea

Extrèmement touchée par l'invitation de son amie, mais ne connaissant personne, Liocea se tenait discretement dans un petit coin pour assister à la cérémonie.
Elle était heureuse pour son amie et un tendre sourire ne quittait pas ses lèvres.

Le moment tant attendu était là, le silence était beau, poétique et dégageait infiniment d'amour. Liocea en frissonna en contemplant les heureux amoureux...
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Doolive

Doolive profita de la place libre entre Al et Lav pour se rapprocher d'al en lui chatouillant les flancs.

- Heureux de te revoir Al, cela faisait longtemps!!!
Tu as l'air d'être en pleine forme dis moi, tu es radieuse.

Il la bisouilla discretement et tapa sur l'épaule droite de cel en li faisant un clin d'oeil.

Doolive ecouta la cérémonie et regarda la belle marriée. Il était si fier de sa marraine, elle était resplendissante. Il profita d'un regard furtif de viken pour lui faire un clin d'oeil...

Comme son frêrôt Lav, sa gorge commençait à se déssecher. Sa taverne de la légion était loin et fouilla dans la poche de cel afin de voir s'il avait pensé aux ravitaillements...

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Mimilia74

Mimilia sourit, Parfait parfait.

Bien, voici donc le moment que vous attendez tous. Mimilia se tourne vers Viken

Viken, veux-tu prendre Missange pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?
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Clochette

le regard de sa belle miss qui plonge dans le sien , pas besoin de mot elles se comprennent depuis toujours , une main qui se tend vers elle ,les mains se joignent , et clo serre doucement celle de sa miss , regard chargé d'emotion , ou les yeux se mouillent , le coeur de clo se serre trés fort et sourit doucement a la belle , merveilleuse miss dans sa magnifique robe , yeux si tendre et sourire apaisant .

elle ne regrette pas d'etre venue , d'etre la pour elle , qui est bien plus qu'une amie la voix douce de miss se fait entendre ... tout les temoins sont la .. comme si elle attendait cela la miss , sentiment de culpabilité en pensant qu'elle a faillit l'abandonner , puis sourire bienveillant ... clo est fiére oui fiére d'etre la , fiére d'etre temoin de l'ange de st pol , fiére tout simplement ...sourire apaisé pour miss , pour elle même , sourire inconscient tel qu'elle a toujours eté ... souriante a la vie .
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plaie beante au coeur .. mal ..

Rico3713

Rico revenait d’un séjour chez les moines quand Esmy lui annonça qu’ils étaient invités au mariage de Miss et Viken. Elle avait tout préparé, ils enfilèrent leurs plus beaux habits et prirent la direction de la primatiale.
Esmy à son bras, Rico poussa la lourde porte et voyant le monde il murmura.

Ben, je crois que l’on est en retard, on va se faire discret, hein.

Ils se glissérent sur le dernier banc tout en regardant Miss et Viken devant l’autel, main dans la main et souriant. Puis un regard balayant la salle pour apercevoir les amis, les néo-Rohannais Zab et Oban, Fyn, Val puis aussi Sanzi, ZAk, Bidulette et sûrement d’autres mais de derrière ils avaient du mal à tout voir.
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Lavatar

Lavatar était tout sourire... Il adorait les fêtes, et plus encore les épousailles, surtout quand ce n'était pas les siennes ! Il sentit la main d'Alwena le serrer... Son coeur se serra à son tour... Ils auraient dû être mariés à ce jour, et la mauvaise fortune en avait voulu autrement..

T'inquiéte pas tu vas l'avoir ta ration.

— héhé, pas si fort ! Tu vas me faire une de ces réputations ! Garde ma place, je vais saluer Tadeus et Idana ...

Le chevalier lui rendit son clin d'oeil et se faufila à travers les bancs pour porter la main sur l'épaule de Tadeus et celle d'Idana..

— Content de vous retrouver icelieu, les amis ! Tadeus, j'ai fait honneur à ta bouteille de vin.. Un délice... Quant à toi, Idana , j'espère te voir en pleine forme demain, pour ton baptême !

Il lui bisouilla la joue , sourit en voyant qu'elle avait des chaussures aux pieds et serra l'épaule de Tadeus...

—Alors, mon Père , que deviens-tu ? Voilà longtemps que je ne t'ai vu par Vannes ?

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Peterpan31

Peter était fier de conduire celle qui était une femme à présent, accomplie et vertueuse entre tous en Bretagne. Elle avait su contre vents et marées s'imposer, la petite Miss, l'orpheline, par sa combativité, son engagement ed tous les instants et surtout, cadeau rare et précieux que la nature lui avait accordé : sa sincérité.

Vêtu autrement que de verts pour l'occasion, il l'avait conduit, les yeux brillants, jusqu'à l'autel, vers celui qu'elle avait choisi.

Il ne dit pas un mot de plus à Vik, mais lui serra la main, entre ses deux poings, pour lui signifier quel passage de témoin s'effectuait à présent. L'avenir de ces deux là allait être radieux. Cela ne pouvait être autrement.

Il s'en retourna, et rejoint Lilith, à qui il ne voulait montrer son inquiétude, même si sa chute quelques heures auparavant, avait ravivé chez lui des souvenirs noirs enfouis.
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Fol d'amour pour sa Lili

Hellora_alwenna.

Je regarde les arrivants, souriante et me faisant silencieuse, quand je vis mon beau frère arrivé, et la surprise Peter en rouge et non pas en vert, hé bien il va neigé en Bretagne en plein été bientôt, mon regard se poursuit et se pose sur la jolie blonde a coté de laquelle Peter s'est assis, ma sœur, Dieu qu'elle est ravissante, bien que je sois folle d'inquiétude pour elle, et qu'es ce qu'elle me manque.

Je regarde un a un la bande de joyeux lurons, et leur sourit, et pose mes yeux sur Lav lui souriant, le sentant grincheux de pas avoir eu sa dose chouchenique, je pose ma main sur la sienne me penchant a son oreille

T'inquiéte pas tu vas l'avoir ta ration.

Je lui fais un clin d'œil et me concentre a nouveau sur la cérémonie.
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Alwen

Il s'installa prés de sa Chipie. Invités au mariage , ils s'y étaient rendus avec plaisir.
Ainsi ils pourraient déjà repérer les lieux, et les endroits sombre ... humm bref.
Admirant les mariés , il jeta un coup d'œil sur sa tante qui semblait sérieuse quand même un peu trop à son gout. Qu'ils étaient beaux , les deux amoureux.
Alwen souriait tout en jouant avec les doigts de sa belle impatient d'être à leur place.
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Aigneas

Décidément en ce moment elle avait la tête ailleurs , l'amour peut être ?
La baronne arriva donc au retard au mariage de Viken et Missange.
Viken qu'elle connaissait depuis un petit moment déjà était encore un inconnu pour elle , malgré qu'elle soit devenue en quelque sorte une voisine , ayant posé bagages dans la ville du jeune homme.
Missange , elle par contre , même si elles ne se connaissaient pas parfaitement , étaient passées par le même genre d'épreuves , le veuvage par exemple.

Une robe simple et légère avait été choisie par la compagne du témoin.
Elle avait eu raison , et se réjouie de passer inaperçue en accédant a sa plage réservée aux cotés du beau Gwilherm.
Une fois installée elle savoura la cérémonie , rêvant , d'un jour être a leur place.
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Clochette

elle avait longuement hesité , elle avait eté présente dans chaque étape de la vie de sa belle miss bon ou mauvais , heureux ou triste , aujourd'hui encore miss la voulait a ses cotés pour etre témoin de son amour pour viken , celebré devant aristot le trés haut ... la clo avait ecrit longuement a miss , lui expliquant pourquoi elle n'avait pas envie d'etre la cette fois , et miss avait compris ...
les jours passaient , et clo se morfondait , comment ne pas etre a ses cotés en ce jour si merveilleux pour elle ...

toute en discrétion , ne regardant personne clo etait entrée et avait traversé la primatiale , ses pas effleuraient a peine le sol , elle vint se placer pas loin de miss juste a coté de jeni , ainsi miss aurait bien ses deux temoins a ses cotés ..elle regarda doucement la future mariée , les yeux pleins d'admiration pour son bel ange , elle etait rayonnante , merveilleuse et si belle ... tendre sourire et petit signe de tête pour dire... je suis la ... la boule dans la gorge et le ventre noué ... les mains croisés sur le devant de sa robe , clo ne tourna la tete vers personne et sagement se mit a regarder ses pieds en attendant que ça passe petit piou bien sage lui aussi a ses cotés ....
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plaie beante au coeur .. mal ..

Missanges

Ecoutant avec attention les paroles de Mimilia. Combien de Saints avaient perdu la vie en louant les paroles d’Aristote, sûrement nombreux. Mais peu avaient été canonisé et aujourd’hui saint Valentin était cité dans notre mariage.
Que demander de plus, rien sinon entendre et écouter un texte référant au saint Patron des amoureux, en ce jour d’union…
Mes pensées se perdirent sur mes proches et ceux que j’avais apprécié disparus trop tôt. Sur les personnes ici présentes venant ou qui avaient perdu un être cher… Sur nos Saints de Bretagne dont certains reposés sous cette dalle…
Lorsque la voix de Mimilia résonna

Si vous voulez arrêter là il est encore temps

Ma tête se tourna vers l’homme qui tenait ma main et nos regards se croisèrent, s’illuminèrent. Chacun de nous voulant aller jusqu’au bout de cette union.
Un bruit de porte se fit entendre et le témoin du marié s’avança sous les regards de toutes les personnes présentes, suivi de la Baronne Trégastel, Pelotine pour les intimes et Pelotine le suivit, je lui souris…Je vis Alwen cherchant sa belle, pour sûr que bientôt il serait moins décontracté…Une tête dépassa soudain de derrière le témoin et mon frère apparut nous souriant. Cher frère, une famille unie qu’est la notre tout de même.
Mon regard se porta sur mon père ayant rejoint sa Lilith, il semblait pensif…Puis une poussière de fée se répandit dans la primatiale. Comme un soleil chassant des nuages gris, elle illumina les pierres grises de l’église. Ma main se tendit pour saisir la sienne, mes doigts se refermèrent sur les siens. Séquence d’émotion lorsque nos regards se croisèrent. Je regarde Mimilia
Tous les témoins sont là…

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Marypole

Quand elle avait reçu le pigeon porteur du faire part de Missanges, Mary avait souri.
Elle s'était assise sur un fauteuil et avait laissé son esprit vagabonder.
Missanges et son arrivée à Rennes, elle encore toute jeune tribun.
Missanges et ses jeux, sa prunavampi. Elle ne connaissait pas Mary cette boisson délicieuse et elle s'était même enivrée sous les yeux pétillants de la belle Missanges. Elle avait ri de voir arriver son père Peter Pan si léger, si sympathique et puis les jours s'étaient écoulés et...

Aujourd'hui, zouip... Primatiale !! Miss se mariait et l'heure était au sérieux et à la joie d'assister aux noces de son amie.
Elle arriva dans l'imposant édifice, reconnut quelques personnes qu'elle croisait régulièrement aux cérémonies ces derniers temps et s'installa sur un banc, s'imprégnant de l'ambiance de la cérémonie et un peu plus intéressée que d'habitude.
Elle se mariait, elle aussi bientôt et son attention se porta non seulement sur les toilettes et costumes mais aussi sur le déroulement et sur les mots de Mimilia qu'elle reconnut en officiante.
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Jenifael

Son amie était resplendissante dans sa robe. Pendant qu'elle avançait au bras de Peter, des rayons de soleil, filtrés par les vitraux de la primatiale, venait se poser sur elle, l'auréaulant d'une douce lumière. Pas de doute, elle portait bien son nom et c'est effectivement un ange qu'on avait l'impression de voir avancer.

La cérémonie commença et Jeni se concentra sur les paroles prononcées par la diaconesse. Un mouvement lui fit tourner la tête et elle sourit, l'homme qu'elle aimait était arrivé et s'asseyait discrètement a ses côtés a la place qu'elle avait gardé pour lui.

Le sermon continuait puis les témoins furent appelés. Gwill a peine assis se leva ainsi que Jeni et ils se présentèrent devant la diaconesse.

Gwilherm de Harscouët. Je suis le témoin du marié.

Jenifael, témoin de la mariée.

Blotus1er

Blotus arriva à son tour dans la Primatiale de Bretagne, l'edifice etait imposant, les personnes déja nombreuses, et il lui fallut quelques temps pour se reperer un peu.
Il eprouvait une grande emotion à être là en cet instant, il allait assister au mariage de sa soeur, une soeur qu'il admirait, qu'il aimait tant. Et puis Viken aupres de qui , il avait le sentiment q'une amitié forte etait en trin de naitre.
Il fit quelques signes de tete, serra des mains, et tout au bout, non loin de l'autel, la famille de Kerdren qui se regroupait.
Blotus s'avança, traversa la primatiale le plus discretement possible pour ne pas deranger la ceremonie qui avait débutée.
Puis des visages familiers, Lillith, Peter, Kirsten et puis Jeni qui lui avait réservé une place.
Il s'installa à son tour et apercut Miss dans sa belle robe blanche. Viken etait lui aussi d'une grande elegance.
Il essaya de croiser leur regard et leur adressa un petit sourire.
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Blotus de kerdren fils de Peterpan/Kastellan de st pol/ Breizh souleur / Clan Gwenn ha du

Viken

Ils étaient là, se tenant la main devant Mimilia. Derrière eux ils sentaient leurs amis et leurs proches. Il était réconfortant de se savoir épaulé en pareil moment.
Un mariage n'est pas un acte anodin. Il le savait d'autant mieux qu'il s'y était si longtemps refusé. Même l'idée lui paraissait inconcevable. Aujourd'hui pourtant, elle devenait évidence. Un seul des regards de Missanges suffisait à lui prouver combien il ne se trompait pas.

Mimilia appela les témoins et le coeur de Viken fit un bond. Pourvu que ...
Un bruit derrière lui les fit se retourner, et ils virent arriver Gwilherm la bouche fendue d'un de ses sourires dont il avait le secret.
Viken ne put réprimer un soupire de soulagement, son ami était là et bien là, comme il l'avait souvent été.

N'ayant pas le temps de se retourner que Blotus entra à son tour et Viken lui rendit bien volontiers son sourire avant qu'il n'aille prendre place dans les rangs réservés à la famille. A n'en pas douter, ces deux là étaient faits pour s'entendre.
Avant de reprendre sa place, il jeta un regard plein de bienveillance et de tendresse vers Lilith et Jenifael. Plus tard, il leur dirait à quel point il les remerciait.

Il avait d'ailleurs hâte d'aller saluer chacun des invités, ceux qu'il connaissait déjà comme ceux qu'il apprendrait à connaitre.
Il sourit en songeant que Miss et lui avaient encore tant de choses à vivre ensemble, qu'une vie n'y suffirait peut être pas.

Gwilherm

C'était le grand jour. Non point pour Gwilherm, mais pour un de ces vieux amis, Viken. Bien sûr, le futur époux n'était pas si vieux que ça, mais cela faisait maintenant un bon moment qu'ils se connaissaient tout deux. Ils s'étaient trouvés être deux Bretons en Flandres et cela avait inévitablement tissé des liens ! Quand le Bréhatin avait enfin pris la décision de rentrer dans son pays, il avait proposé à son camarade d'en faire de même.

Ce retour aux sources bouleversa la vie de deux hommes. Le mariage qui se célébrait aujourd'hui, était le fruit de ces bouleversements. Viken avait un jour croisé le regard de Missanges, dans une taverne de Saint-Pol, et il n'avait eu de cesse, depuis cet instant, de penser à la rousse demoiselle. Le soldat avait su forcer le destin et aujourd'hui, ils allaient tous deux unir leurs vies.

C'était donc le grand jour pour les deux amis du Bréhatin, car Missanges en était devenue une également. Et sans être LE grand jour pour Gwilherm, ça en était tout de même un important, puisqu'il se trouvait être le témoin du marié. Pour être à la hauteur du témoignage de confiance qui lui était fait, il s'était habillé de manière plus que convenable, avec des vêtements de la meilleure qualité possible.

Malgré l'importance du rôle qu'il avait à tenir, Gwilherm n'avait pas réussi à être en avance, ce fut donc sur le fil du rasoir qu'il pénétra dans la Primatiale de Bretagne. Dès la porte passée, il eut la désagréable impression que des regards accusateurs étaient braqués sur lui, pour lui faire porter le poids de cette tardive arrivée. Cette sensation dura pendant tout le long, très long, temps qu'il mit à parcourir l'allée centrale du majestueux bâtiment de foi. Finalement, il arriva à la place qui lui était réservé. Il y en avait même deux... Un léger sourire s'esquissa sur son visage. Peut-être les futur mariés avaient-ils pensé à la possibilité qu'il vienne accompagné. Secrètement, le Bréhatin espérait qu'une frêle silhouette se faufile dans l'édifice et vienne s'assoir à ses côtés...

Alors qu'il s'installait en faisant le moins de bruit possible, le Harscouët vit se retourner les futurs époux, il les salua d'un regard et d'un léger sourire gêné. Il était là à temps, c'était l'essentiel. À peine installé, la cérémonie commençait...

Mimilia74 a écrit:

Bien. J’aimerais que les témoins des mariés s’approchent.

Et à peine assis, il devait se relever. Il s'approcha le plus discrètement possible de la diaconesse puis se présenta.

Gwilherm de Harscouët. Je suis le témoin du marié.
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Mimilia74

Mimilia sourit, Elle bisa Lilith et resta bouche bée devant son filleul, Diantre qu’il avait grandi, elle prendrait quelques jours en mai pour aller le voir et voir sa meilleure amie à Kastell Pol.
Mimilia vit la belle du jour arriver avec son père, elle les salua, bisouilla Missange. Et les devança pour entrer dans l’édifice. D’un signe de la main elle fit partir la musique. Et attendit l’arrivée devant elle de Missange. Qu’est-ce qu’elle était belle, le moment était magique. C’était pourtant le même pour tous les mariages… bien que la musique soit tout de même plus entrainante que les autres. Mimilia tape du pied pendant la lente remontée de Missange, si elle ne savait pas se tenir elle aurait esquissé quelques pas. Missange est maintenant là. Doucement la musique s’estompe, Mimilia toussote afin de faire taire l’assemblée. Un grand silence plane donnant à cette cérémonie une tonalité toute solennelle. Mimilia prends la parole.

Demat d’an Holl,
Bienvenue en ce 15 Avril 1459, au mariage de Missange et Viken.
Nous allons commencer tranquillement.

J’ai trouvé un texte la semaine passée, que je trouve joliement formé. Et parfaitement adapté à ce sacrement, oui parce que nous sommes en plein sacrement, c’est important !

Elle éclaircit la voix et lit le texte.

Citation:

Hagiographie de Saint Valentin

On ne sait que peu de chose de la vie de Saint Valentin avant l'an 268, si ce n'est qu'il était prêtre aristotélicien à Rome et exerçait tranquillement son sacerdoce depuis de nombreuses années.

C'est en cette année qu'arriva à la tête de l'Empire Romain un nouvel Empereur dénommé Claude II. Or, ce rude militaire païen avait édicté une loi inique et barbare : sous prétexte de ménager les forces vives des jeunes gens en âge de combattre, il leur avait interdit le mariage. L'Empereur se justifiait en prétendant que les hommes qui étaient engagés dans une vie maritale et familiale devenaient de bien mauvais soldats car ils avaient alors des intérêts familiaux qu'ils ne pouvaient laisser derrière eux.

Or, le prêtre Valentin avait gravement contrevenu à cette prescription antinataliste. En effet, il bafouait ouvertement l'édit impérial en mariant à tour de bras tous les jeunes gens qui lui en faisaient la demande, son église étant envahie de couples d'amoureux...

Aux jeunes gens amoureux qui venaient voir Valentin, celui ci leur disait :
Citation:
Dieu a créé l'homme et la femme pour qu'ils forment un couple.
Or, le Bonheur ressenti par les couples amoureux est divin, car il vient de Dieu.
Si vous avez conscience que l’amour que vous vivez a sa source en Dieu, que vous vous aimez de l’Amour de Dieu, par l’Amour de Dieu, quoi de plus normal de Lui dire votre reconnaissance, en vous unissant devant lui, dans son Eglise par le sacrement du Mariage.
Dès lors, le jour de votre mariage, votre passage à l’église sera une action de grâce à Dieu : car votre amour a sa source en Dieu et ce sera Lui qui sera le centre de la célébration religieuse.

Quoi qu'il en soit, le bon prêtre Valentin, sans doute dénoncé par quelque prétendant évincé, fut amené à comparaître devant l'empereur Claude.

Ce dernier lui demanda "Qu'est ceci, Valentin ? Pourquoi n'obéis tu pas à mon édit qui proscrit le mariage ?"

Ce à quoi Valentin répondit :
Citation:
"L'homme et la femme unis par un amour pur et désintéréssé doivent être mariés, car, par le mariage, qui est l'un des sacrements divin, c'est Dieu lui-même, source de tout amour, qui est glorifié. En me demandant de renoncer à marier ceux qui s'aiment, tu me fais aller contre Dieu, et cela je ne le peux.
Si tu connaissais la grâce de Dieu, tu ne parlerais jamais ainsi, mais tu renoncerais aux idoles pour adorer le vrai Dieu qui est au soleil."

Alors le Préfet de Claude prit la parole "Qu'as-tu à dire, Valentin, de la sainteté de nos dieux ?"

Valentin lui répondit :
Citation:
"Je n'ai rien à dire, sinon qu'ils ont été des hommes misérables et souillés en toute manière."

Devant cette envolée blasphématoire aux yeux du païens Claude, il appela un de ses plus cruels officiers, appelé Astérius, et lui ordonna de l'emmener hors les murs afin de le décapiter.

Astérius ne put retenir une grimace de dépit. De longue date, il avait promis à son épouse, une commère plutôt du genre acariâtre, de passer cette soirée-là en famille. S'il ne rentrait pas en temps et heure, Madame l'officière allait encore imaginer des tas de choses !

Il se décida donc de ramener Valentin chez lui et de s'occuper de son supplice le lendemain.

Mais quand Valentin fut entré dans la maison de cet homme, il dit :
Citation:
"Seigneur Dieu, vous qui êtes la véritable lumière, éclairez cette maison, afin que vous y soyez reconnu comme le vrai Dieu."

L'officier surpris lui dit : "Je suis étonné de t'entendre dire que ton Dieu est la lumière. Si ma fille, qui est aveugle depuis longtemps, recouvre la vue, je ferai tout ce que tu me commandera."
La jeune fille fut donc amenée à Valentin, qui, lui mettant la main sur les yeux, fit cette prière :
Citation:
"Dieu Créateur de toute chose, permet à cet enfant de pouvoir contempler ce qui est la beauté de Ta création, car les choses sont des copies des Idées."

A ces paroles, elle reçut aussitôt la vue, et Astérius et sa femme, se jetant aux pieds de leur bienfaiteur, le supplièrent, puisqu'ils avaient obtenu par sa faveur la connaissance du Dieu vrai, de leur dire ce qu'ils devaient faire pour se sauver. Le Saint leur commanda de briser toutes les idoles qu'ils avaient, de pardonner à tous ceux qui les avaient offensés, et enfin de se faire baptiser, leur assurant que, par ce moyen, ils seraient sauvés. Astérius fit tout ce qui lui avait été commandé, délivra les Aristotéliciens qu'il tenait prisonniers, et fut baptisé avec toute sa famille, qui était composée de quarante-six personnes.
Valentin qui se lia d'amitié avec la fille d'Astérius lui offrit alors des feuilles rappelant la forme d'un coeur qu'il signa: De ton Valentin.

Malheureusement, l'empereur, averti de ce changement, craignit quelque sédition dans Rome, et fit prendre Astérius et tous ceux qui avaient été baptisés, et les fit mettre à mort par diverses sortes de tourments.

Pour Valentin, le père et le maître de ces bienheureux enfants et disciples, après avoir été longtemps détenu en une étroite prison, il fut battu et brisé avec des bâtons noueux et finalement fut décapité sur la voie Flaminienne le 14 février de l'an 270.

L'Empereur Claude fut puni par Dieu pour ce massacre, et mourut de la peste dès le mois d'août suivant.

Et c'est pour honorer son sacrifice pour l'amour que Valentin est canonisé et choisi comme Saint Patron par les Amoureux.

Au XIème siècle, le chef de saint Valentin, fut apporté à l’abbaye de Jumièges, du diocèse de Rouen; Baudry, évêque de Dol vers 1020, a fait le récit de cette translation et des miracles qui l’accompagnèrent.

Mimilia marqua une pause pour reprendre son souffle.

Le moment est important, après mainte discussion j’ai pu vérifié la véracité de votre amour, et je sais que le lien entre vous est fort. Et heureusement, car on ne dissout pas la promesse que vous allez vous faire d’un revers de la manche, c’est un engagement devant le Très Haut. Si vous voulez arrêter là il est encore temps.

Mimilia laisse planer un grand silence. Personne ne semble vouloir réagir.
Elle enchaine donc.

Bien. J’aimerais que les témoins des mariés s’approchent.
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Nicolasiii

Peu à peu, les invités arrivaient et se saluaient les uns les autres. Puis le marié arriva. Le moment de prendre place dans la primatiale était venu. Marianne profita de l'arrivée de son amie Val pour la suivre à l'intérieur, la bisant au passage elle et son frère Fyn.

- Demat Val, Fyn! Comment allez-vous tous deux?

Mais la mariée fit son entrée peu après et le silence se fit, laissant la place à la musique et aux retournements de têtes à son passage, la mariée étant splendide dans sa robe malgré une drôle de marque sur son front.
Marianne se tint coite, lui faisant juste son petit clin d'oeil habituel au passage, et attendit la suite de la cérémonie.
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Nicolas d'Andrésy
E fructu arbor cognoscitur

Sanzillusion

Du fond de la primatiale où elle se tenait, Sanzi vit entrer la petite famille Plumaugat.
Une immense joie l'envahit et spontanément, la jeune fille se leva pour les saluer.
Elle chuchota :
"Demat Henri, Demat Paillette, Demat les enfants. Quel bonheur de vous revoir. Belle journée, n'est-ce pas ? "

Elle allait se rassoit à sa place quand elle vit passer une cornette. Elle tenta de se cacher mais en vain. L'oeil de la religieuse l'avait harponneée. Elle était fichue.

L'imposante religieuse s'approcha. Affolée, Sanzi chercha une issue. Hélas, que faire ? Elle ne pouvait décemment pas courir dans l'eglise. ça non.

La nonne, sure d'elle, s'approchait irrémédiablement.
La jeune fille tenta une échappatoire :
"S'il vous plait, laissez moi assister à l'échange des anneaux. Après je vous suivrai, promis." supplia-t-elle.
Mais, rien n'y fit. La Soeur, déterminée secouait énergiquement la tête, insensible à la supplique.

Alors, l'effrontée la brava :
"Si vous me laissez pas, je crie !" défia-t-elle, inspirant profondément pour prouver qu'elle de plaisantait pas.

Avant qu'elle ait pu prendre tout l'air voulu, le battoir qui servait de main à la nonne s'abattit sur la bouche de la Sanzi, lui obstruant par là même les voies nasales.

Sanzi eut juste le temps d'avoir une pensée pour futurs mariés, leur envoyant tous ses voeux, puis elle tourna de l'oeil.

Quelques instants plus tard, la religieuse traînait derrière elle, par le col de sa chemise, une jeune fille inanimée.
Direction le couvent.

Missanges

Après avoir embrassé Mimilia, celle-ci nous avait ouvert l’allée centrale de sa gracieuse main et nous étions rentrés.
Mais avant de tenir sa main, d’être à ses cotés, la nef m’avait paru interminable. Interminable en longueur tant j’avais hâte d’être auprès de lui.

J’avais reçu deux bises de mère Stéfanouch, fidèle amie, qui après avoir officié deux baptèmes comptait sûrement se reposer un peu en attendant de trinquer à la fin de la cérémonie.
J’avais bien surpris le manège d’Alwena rejoignant les gais lurons, formés par la joyeuse bande de Doo, Lav et cel. Ce dernier m’avait fait la joie et la surprise de venir à Kastell. De chaque côté du banc cela se bousculait Alwenna donnant de son popotin pour se faire une place et de l’autre coté Zabou en donnait aussi pour resserrer les bancs !
Cela promettait tiens !
Je vis la belle famille Plumaugat dont Nuage était l’élément qui avait permis cette belle amitié entre nous.
Puis une agitation se fit soudain et Sanzi du regagner son couvent le douzième coup de minuit étant passé…

Lilith ma seconde maman était là aussi. Heu…à bien y réfléchir peut être. J’ai eu une maman biologique dont le souvenir s’estompait de plus en plus. Mirwen de Brignac ma maman adoptive, les Mamettes, Lilith…
Quelle chance d’avoir ou d’avoir eu tout cela autour de moi !
Lilith qui depuis son mariage avec mon père remettait un peu les pendules à l’heure au moulin. Un peu de modernité dans l’esprit des Mamettes qui n’osaient du coup pas contredire Madame de Kerdren. Doucement par sa gentillesse, elle avait gagné le cœur de tous les résidents du moulin et le mien y compris.

Ma main dans la sienne, nous nous regardions tendrement attendant que la voix de la diaconesse Mimilia résonne dans le chœur de la primatiale pour nous unir.
Il était là, merveilleusement grand
Il était là, merveilleusement beau.
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Idana

Pas un mot , il était muet le curé et Idana remit ses chausses en regardant entrer la foule. Zabou qu'elle n'avait vu depuis si longtemps, puis d'autres encore et elle se sentit tout petite dans son coin, devant ce beau monde.

Ahhh des têtes connues ... son futur parrain Lav qui n'eut pas le temps de venir jusqu'à elle et à qui elle tira la langue en douce en retour de son pied de nez, puis Céliano qu'elle connaissait depuis peu, et à qui elle fit un petit signe sans qu'il la vit.

Monte sur le banc on te verra mieux !
ça va pas non ? que dirait le curé ?

On aurait dit qu'il dormait à moitié Tadeus et elle eut envie de le secouer une seconde.

Mais une musique s'éleva dans la primatiale et Idana se leva pour regarder entrer Miss ... mazette comme elle était belle ! si belle que son regard se déplaça vers le futur marié qui l'attendait près de l'autel juste à temps pour voir sur son visage son éblouissement.

Soupir .....

T'as quoi ?
c'est beau hein ?
Oui ça te fait envie ?
J'ai pas trouvé de crapaud encore !

Enfin elle y croyait pas trop non plus à ces histoires à dormir debout de crapaud se transformant en prince charmant après un baiser ... allez donc embrasser un crapaud dégoutant et tout gluant, ça donne pas envie du tout ça ! bon enfin bref revenons à nos ... futurs mariés !

Elle répondit d'un petit geste de la main au sourire de Miss passant non loin d'elle, se souvenant des bons jours passés à St Pol auprès d'elle. La vie s'écoule et les meilleurs amis restent !
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Hellora_alwenna.

Arrivant a mon tour, a la Primatiale, a la traine comme toujours, ça c'est de famille bien sur, je monte le parvis,jette un regard circulaire sur tout le mondeet aperçois, la troupe de joyeux drilles que sont Lav, Doo, et Cel, je me glisse prés d'eux poussant leur fessier.

Hep faites moi une place tudieux!! dis je en chuchotis.

J'arrive enfin a me poser entre Doo et Lav, et me penche vers Lav

Elle ou ma Lili, j'ai eu oui dire qu'elle avait fait une chute tu vas voir comment je vais te la remonter elle!! elle a beau être la grande elle va se faire gronder.

Je souris a tout le monde

Et vous les amis vous allez bien? Elle est magnifique la mariée n'est ce pas? Quel beau jour et quel magnifique couple.
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Henri_de_plumaugat

- Dis papa, pourquoi est-ce qu'on s'habille bien aujourd'hui ?

- Dis papa, où on va ?

- Dis papa, ...

Alors qu'Henri et Pailette essayait d'habiller leurs enfants pour le mariage de Missanges, Violette n'arrêtait pas de poser des questions. En soi, ce n'est pas un problème, mais elle pensait tellement à ce qu'elle disait qu'elle en oubliait de s'habiller. Quand à Joseph, il préférait s'amuser plutôt que de mettre sa belle petite chemise. Tout ceci fait que, malgré son horreur d'être en retard, Henri arriva avec toute la famille alors que les mariés étaient déjà là. Il entraina tout le monde à l'intérieur de la Primatiale et prirent tous place sur un banc.
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Lilith_de_kerdren

Il y a-t-il plus beau jour, que celui ou l’on marie ses enfants ?

Missanges, ma petite perle n’était certes pas sortie de mes entrailles mais elle était tout de même comme mon propre enfant, le regard que je lui porte est bel et bien celui d’une mère.

Nonobstant la chute que j’avais faite, j’avais prise la route avec la famille et les amis pour me rendre a rennes, bien sur je n’avais point obtenue d’avis favorable des médicastres…en même temps vu…elles n’auraient rien pu dire….elles étaient du mariage aussi…

C’est donc sous bonne garde (merci lauralyne) que je grimpai les quelques marches pour rejoindre le parvis de la Primatiale…Kirstenn me tenant la main et Arwenn qui, revenant d un voyage, voulait absolument saluer sa diaconesse de marraine.

Après mon fils, se fut a mon tour de saluer mon amie de toujours, bien que nous n’avions plus l’occasion de nous voir comme avant …je pensais bien souvent a elle…et c’était un plaisir de la voir officier se mariage.
Une fois fait, j’avançai le long de la nef, pour me rendre dans les rangs réservés a la famille, bien sur toujours sous bonne garde.

Mon cœur se ravit en apercevant ma Miss, elle était magnifique…

Rejoignant mon époux nous pouvions enfin aller nous assoir.
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Zabou

Et zouippppp, une glissade sur le banc pour laisser les amis s'installer, échanges de bises, sourires et tout ce qu'il faut. Les rangs se resserraient ou alors c'était Fyn qui prenait autant de ventre que sa jolie fiancée?

Nouveau zouiiiiiiiiiiip!! Val qui arrive, en super forme, on s'resserre encore.. D'autant plus qu'au bout du banc trône un bocal au contenu mystérieux. Au loin Zak , qui préférait visiblement continuer à ignorer ce que contenait le dit bocal.

Toujours est-il que la Primatiale semblait vivante, habitée par tous les amis et parents des jeunes mariés. Jeunes mariés qui enfin se décidaient à reporter leur nuit de noce pour après la cérémonie!

Et leur entrée valait l'attente! Tout d'abord, un Viken, droit et fier comme un I majuscule, dans son costume immaculé. La classe, pas à dire, la classe!

Et là!! enfin!! La Mariée!! comment elle était belle!! sa tenue drapant une silhouette si féminine!! Elle resplendissait de sourires. La suite?, bah tout le monde l'attendait...Et zab fit comme tout le monde.
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Stefanouch

Stefanouch venant de finir de célébrer le baptême de Jenifael et Blotus 1er accourut pour assister au mariage de Missanges. Sa chère amie depuis e nombreuses années. Qui avait été la marraine de nombreux fidèles, d'ailleurs présents en ce soir solennel.
Elle courut avec la jeune fiancée afin de lui plaquer 2 grosses bises sur les joues.

Viken

Il la vit entrer et son coeur se mit à battre plus fort, plus violemment. Il ne voulait montrer trop d'émotion devant tous les invités qu'il était loin de connaitre tous. Il savait qu'il les saluerait tous plus tard, lorsque la tension serait retombée.

Elle s'avança lentement, accordant un regard à chacun d'eux. Il reconnaissait bien là sa façon d'être et en fut d'autant plus fier.
Elle arriva près de lui dans sa magnifique robe blanche et pour le coup, il se sentit un peu rustre à ses côtés.
Il avait voulu paraître simplement, juste en noir et blanc pour être en harmonie avec l'hymne du clan auquel il était heureux d'appartenir.

Il porta d'ailleurs son regard vers son futur beau père à qui il devait tant, avant de revenir vers sa douce et tendre promise. Il la laissa se placer à ses côtés et effleura sa main de la sienne.
L'heure était venue, encore un peu de patience et ils seraient enfin unis pour toujours.

Lavatar

La mariée était délicieusement ravissante... Elle marchait pleine de grâce et de noblesse vers les fûts et son futur mari, que Lavatar ne croyait pas connaître.. Il espérait faire connaissance plus tard dans la journée...

Tout à coup, une tape dans le dos...

- Alors comment vas - tu grand frère, tu pourrais répondre à tes courriers!!!

Le légionnaire se retourna... Tiens , un autre légionnaire !

— Doooo ! héhé, toujours à côté de ta soeurette ! Du courrier ??? Je vais voir tous les jours mon pigeonnier pour mon omelette du matin et j'ai rien vu venant de toi ! Groumpf ! Etrange.... * rires * et que me disais-tu de si important dans ton courrier, mon frérot ?

Lavatar se poussa pour laisser place à Doo et se pencha pour faire un pied de nez moqueur à Idana...

— Tu as vu ? Missanges éblouit par sa beauté ! Connais-tu son promis ?
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Celiano

Hop hop du nerf, y'a un mariage aujourd'hui ! Et voila Cel qui arrive devant l'église. C'est bien là au moins ? Oui c'est bon... Y'a déjà du monde !
Il rentre discrètement, saluant les personnes présentes, et souriant à ceux qu'il connaissait notamment Val, Wari, le futur marié et la future mariée bien évidemment.
Puis il aperçut Doo et Lav et alla les rejoindre tout en leur glissant un " Demat, comment ça va".
Bon, il n'y avait plus qu'a attendre maintenant.

Doolive

Doolive arriva sur le parvi de l'église pour la célébration du marraige de sa marraine Miss. Il était un peu en retard malgré que cela faisait maintenant 2 semaines qu'il avait débarqué dans sa ville natale pour voir sa soeur Val et son futurt époux Wari et bien sur Miss et vik...

Il entra regarda la magestueusité des ce lieu immmense. il salua mimi et alla voir son frêrot de coeur Lav...

Doo le bisouilla et regarda à coté de lui pour voir s'il était seul...

- Alors comment vas - tu grand frère, tu pourrais répondre à tes courriers!!!

Il lui souria et alla s'assoir à coté de lui en Bisouillant au passage sa soeur Val en attendant la suite et l'arrivé de la futur mariée...

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Missanges

Et c’est ainsi, la main sur le bras de mon père, affublée d’un ‘’œil’’ de pigeon au milieu du front dont certains pourraient qualifier de troisième œil, que, je gravis rayonnante de bonheur les marches de la primatiale afin de poser mes pieds devant les portes de celle-ci.

Mimilia était là, ses deux mains posées sur le livre des vertus. Ouf ! Tout allait bien. Plus de bateau, plus de passerelle, juste la nerf centrale. Quel cauchemar tout de même ! Mais pour l’instant Mimilia était là devant nous radieuse, nous attendant. Fidèle à son habitude, se tenant devant les portes saintes pour nous accueillir.

La mariée peut faire ce qu’il lui plait… Et avant de pénétrer dans la primatiale je déposai une bise sur ses joues.
Merci Mimilia, tu es radieuse…

La primatiale, imposant édifice de pierre grise grouillait de monde. De ses vitraux haut perchés filtrait une douce lumière venant éclairer de ses couleurs multicolores les scultures de pierre.
Une musique entraînante s’éleva, certains membres du clan jouaient chacun d’un instrument derrière l’autel.

http://www.youtube.com/watch?v=eUm7Sl0hJXg

Les doigts de mon père posés sur mon bras exercèrent une légère pression m’intimant par ce geste, qu’il était temps d’avancer. Pas de chapelle au clan, pas de bateau, mais tout de même une musique qui donnait envie de danser. Emportée par ce rythme tout en regardant la réaction de mon père ! Nous avançâmes tapant du pied dans un clin d’œil complice.

La primatiale avait été décorée d’une façon curieuse pour un mariage. Jeni avait voulu s’en occuper personnellement et, n’est pas décoratrice qui veut ! Un bouquet formé de feuilles de prune d’où quelques fruits retombaient en cascade était posé sur le montant de chaque banc proche de la nef centrale. L’allée jusqu’à l’autel était recouverte de ces même feuilles verdissantes et … et … Elle avait osé…Deux tonneaux trônaient devant l’autel pour les futurs époux en guise de sièges…

Mes pas avaient envie de se laisser entrainer par la cadence de cette musique et pourtant j’avançai doucement. Le bas de ma robe ondulait légèrement, caressant mes chevilles. Je pris le temps de saluer les personnes présentes sur mon passage. Chacune avait pris de son temps, chacune avait délaissé leurs occupations se rendant libre pour être présentes parmi nous et cela contribuait à rendre cette cérémonie radieuse.
Bon sang ! Jeni avait serré le corset et j’avais de la peine pour respirer. Non ce n’est pas le stress c’est le lacet. N’est pas habilleuse qui veut !

Toujours le sourire aux lèvres Sanzi était là… Mika et Val malgrè leur peine… Roxanne qui faisait ainsi une répétition à sa future cérémonie… Propatrick et Tadeus deux fidèles amis… Marianne ma filleule toujours présente… Idana dont le temps n’avait pas d’emprise sur elle, toujours aussi jolie…Bidulette et Grunen deux voyageur mais toujours dans mon cœur… Zabou autant irrésistible, qu’intraitable ! Je souris en pensant à la façon dont elle avait sondé le cœur de Viken…Maira les plus beaux poumons de Bretagne, ben oui c’est ainsi…
Une colline !… Un pic ! … Un mont !… Que dis-je, une montagne était là, sa Grâce Coldtracker…Grump ! Mon ami Lavatar, mon nez se plisse de joie le voyant…Mon regard se pose sur mes amis Fyn et Valou, puis sur les mains de Fyn, lui aussi a osé. Mes yeux s’agrandissent en lui faisant comprendre que je n’en veux pas de son bocal…Pas de besoin de la lumière des vitraux pour illuminer la primatiale, c’est de son naturel regard qu’elle pétille mon amie Zaka est là…Mon filleul Doolive que mon cœur se ravit de voir à chaque fois…

Un sourire à tous et….

Et soudain je le vis devant l’autel me regardant tendrement. Une douce sensation m’envahit lorsque nos yeux se rencontrèrent. Grand et svelte, il paraissait encore plus grand que d’habitude. Il était magnifiquement beau dépassant les critères de la beauté masculine. Si !
Le bras de mon père glissa du mien et il s’éloigna lentement allant rejoindre sa récente épouse Lilith.
Ma main vint dans celle de l’homme debout devant l’autel.
Celui que mon cœur avait choisi.
Celui qui bientôt deviendrait mon mari pour le restant de mes jours.
Celui avec qui l’avenir se présageait être rayonnant.
Celui avec qui je voulais des enfants.

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Valmyre

Après avoir déposé et défait ses paquets en vitesse, Valou se changea et fila en trombe à la primatiale pour assister au mariage de son amie Miss.
Lorsqu'elle entra, il y avait déjà pas mal de monde et Val eu un peu de mal à retrouver le crâne de son frangin Fyn parmi tous les convives.
A côté de lui, elle vit Sisoue, Zab et Ob ses vieux amis de Felger ainsi que Marianne qu'elle avait vraiment envie de revoir depuis longtemps.
D'un pas décidé, elle remonta pour aller se trouver une petite place à leurs côtés.

Demat les amis! J'arrive juste à temps!
Vont bientôt arriver les futurs mariés?
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Comme le disait ma grand mère, il faut mépriser les hauts et... repriser les bas!!!

Zakarine

Après avoir lâché ses livres, Zakarine se prépara au mieux pour assister au mariage de la Miss de Bretagne et de son futur époux.
Bien que la mariée lui avait écrit que ce serait une cérémonie sobre, elle avait l'impression que le Duché en entier était là.
Il ne fallait pas oublier que Missanges était très appréciée, la Trégorroise trouvait donc normal que tant de monde se soit déplacé pour l'occasion..

Elle pénétra dans la Primatiale et vit ses amis déjà installés de l'autre côté de l'église. Elle les salua de loin, puis s'assit tranquillement sur le banc en attendant l'entrée des héros du jour..
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Mimilia74

Quel beau jour que celui où deux cœurs se préparent à vivre ensemble unis. Mimilia tranquillement installé vit arriver Sanzillusion. Elle sourit, la belle qu’elle avait connue à KastelPol. Elle la bisa fortement.

Et bien je vais bien ma chère, et vous-même ?

Et elle sourit. Et vit Mikaphile qu’elle connaissait de vue.
Demat Ma mère… euh. Et bien non je n’ai point de connaissance à ce niveau. En avez-vous parlé à Hugo ?

C’est alors qu’elle vit Mael arriver… très bien habillé et le regard fier. Mimilia tiqua, mais n’eut pas le temps d’aller lui parler.
Puis elle salua Roxanne et toutes les personnes qu’elle vit entrer. Elle les laissa prendre place à l’intérieur, elle attendait Viken.
Qui justement arriva. Elle lui sourit et le regarde monter les quelques marches, elle sent bien que la joie et l’appréhension sont mélées et c’est normal. Elle pose sa main sur le bras du futur époux pendant qu’il la bise, pour tenter de le rassurer, le calmer. Et elle le voit sans un mot se diriger à l’intérieur. Elle sourit la Montfort-Laval, elle aime marier. Et ce mariage lui tient à cœur, Ils le méritent tous les deux ce bonheur.

Elle sourit à Maira qui arrive, suivit de Lavatar, les bises et les invite à aller se placer. Guettant l’arrivée de la famille de la mariée et la mariée elle-même.
Mimilia tentait d’imaginer la robe et la coiffure de la belle. En tout cas, elle était fière Mimilia d’unir ces deux-là. Elle avait préparé la cérémonie et tentait de ne pas avoir trop le trac. Elle paraissait sur d’elle et confiante extérieurement, mais elle avait toujours une pointe d’appréhension quand elle mariait les gens. Les présents sont maintenant dans l’édifice, Mimilia cherche du regard les arrivants qui vont suivre. Jouant à merveille son rôle d’accueil… qui n’est pas son rôle d’ailleurs mais elle aime bien !
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Jenifael

Jeni arriva enfin a la primatiale hors d'haleine, pas question d'être en retard ce rôle revenait a Lilith. Bon en même temps ésperons qu'elle le soit pas en retard justement la belle mère.

Avec un sourire mutin collé sur son visage, elle entra dans la primatiale et admira la déco qu'elle et les mamettes s'étaient décarcassées a faire dans des délais on ne peut plus court.

Jeni pouffa de rire en imaginant la tête de Miss a la vue des tonneaux qui allaient servir de chaises, des fleurs, branches et feuilles de pruniers qui ornaient les bancs ( vi y'a que les mariés qui ont droit aux chaises tonneaux ) et surtout de la façon dont elle présenterait les anneaux aux jeunes époux.

Discrètement elle avait même remplacée les fleurs du voile de Miss pendant qu'elle lui mettait (c'est vous dire que ce mariage serait sous le signe de la celèbre prunavampi) avant que celle ci décide finalement de se passer de voile pffff.

Bon se dépêcher de remettre de l'ordre dans sa tenue, un témoin débraillé ça le fait pas, un recoiffage express et la voila fin prête a annoncer l'entrée de la future épouse au bras de son patriarche de papounet.

Viken est déjà la, attendant impatiemment et anxieusement l'arrivée de l'amour de sa vie. Sur son visage un instant on avait pu lire une furieuse envie de fuir avant qu'un sourire béat n'étire sa bouche sans doute a la pensée de sa chère et tendre.

Bref, il était grand temps de commencer et Jeni après une bonne respiration avança dans la nef, semant derrière elle des pétales de fleurs.

Restait plus qu'a attendre la star du jour et a ésperer qu'un bouton ne s'était pas décousu, qu'elle ne trébucherait pas et arriverait sans encombre devant l'autel.

Fyndecano

Fyndecano, un bras passé sous celui de Sisoue, pénétra dans la primatiale.

Il faisait sombre, il cligna des yeux plusieurs fois afin d’acclimater sa vision .

L'église commençait à se remplir.

Il vit Zabou et Oban sur un banc bien positionnés pour ne pas perdre une miette de la cérémonie.

Evidemment connaissant Zab le contraire aurait été étonnant^^

Il se dirigea vers eux, tenant toujours Sisoue par le bras et serrant sous l'autre son précieux bocal

Il s’effaça pour laisser passer Sisoue puis fit la bise à zab et serra la main de Ob.

Demat vous deux

Zab pas en retard pour une fois ?^^

Sis assis toi à côté de zabou tu verras mieux l’arrivée de la future mariée, je vais me mettre de l’autre côté avec mon bocal

Il s’agirait pas de le casser, Missanges serait vraiment trop déçue.

Maira_de_l_ancolie

Respirer...il faut respirer...il faut...

Mais z'avez finit avec ce satané corset !!! J'vous ai dit pas en avoir besoin !!!
Peut-être m'dame mais vous ferez illusion !

C'est ainsi que les serviteurs s'acharneaient une fois de plus a la vétir comme il se devait malgré ses protestations. C'était un peu devenu l'attraction de l'appartement. Au moins, on savait quand elle devait sortir habiller en "dame" ce qui au passage ne manquer pas de faire rire son époux qui y aller de sa petite taquinerie ponctuellement. Rien de bien méchant bien sur, il n'y avait pas de meilleur époux et puis, elle le lui rendait bien. C'était devenu une sorte de jeu qui finissait toujours extrèmement bien mais qui n'accélérer pas son habillage bien au contraire.

Enfin bref, elle était fin prête pour se rendre au mariage de la belle Missange avec qui elle avait eut de bon fou rire surtout sur un terrain de soule.

Vous voyez m'dame qu'vous pouvez t'nir vot rand !
Gna gna gna !
P't'etre le parler a corriger !
Rho ca va hein, j'parle comme j'le veux !

Manquerez plus qu'on lui colle un précepteur et ce serait le bouquet. L'un des deux craquerait mais pas sur de savoir lequel. Finalement, elle arriva sur le lieu de la cérémonie a l'heure et se plaça au milieu. Les premiers rand c'est pour la noblesse et ensuite on va en diminuant jusqu'aux portes. Elle pensait y avoir trouver un bon compromis ici.

Lavatar

Lavatar se pointa bien vêtu et moyennement coiffé au mariage de son amie Missanges... Voilà longtemps qu'il ne l'avait vue, et il se réjouissait d'avance de la fête qui aurait sans doute lieu dans la soirée...

Un coup d'oeil rapide dans la grande église de Rennes... Maira, à laquelle il adressa un sourire carnassier... Cold, qu'il avait croisé maintes fois, léger signe de main... et le brave Tadeus, qui lui avait apporté du si bon vin à sa dernière visite à Vannes...
Il sourit en voyant Idana affalée à côté du clerc... Il allait se diriger vers eux lorsque ses yeux de glace bleutée rencontrèrent ceux de sa petite protégée, Val, au côté de Wari. Il les salua avec effusion...

— Demat, Wari ! Vaaaaaaaaaaaaal !!!! Comment allez-vous héhé. ?.. et dire que je comptais passer à KP pour vous voir tous ! Que du beau monde icelieu ! Et, y a même Mimilia ! Et alors, toujours pressés de vous marier ? La future mariée est arrivée ?
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Valeyriane

val était arrivée en tenant wari par la main.Ils bisèrent mimi et entrèrent dans la primatiale.
Elle regarda la grandeur de la primatiale et murmura à l'oreille de son fiancé :on prend des idées pour notre mariage?regarde bien la cérémonie

Puis tout deux s'assirent et attendirent le début de la cérémonie
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Ma vie et mon âme pour mon clan.

Propatrick

Pro été enfin arrive il s ete un peux perdu mais ne voulais rate sa pour rien au monde .Il salua les personne présente et attendit un peux

Viken

Le grand jour était enfin arrivé et l’émotion bien palpable.

Il allait enfin s’unir à la femme de sa vie, à celle qu’il n’avait cessé d’aimer depuis leur premier regard.
Viken se sentait incroyablement troublé en cette journée unique qui devait être la leur. Les sentiments se mélangeaient dans son esprit, le faisant passer de la joie la plus intense à l’angoisse la plus terrible. Il se repassait les images de leurs derniers mois, du premier jour à aujourd’hui. Tout cela était passé si vite, tous ces moments avaient été si intenses.
Quelques nuages vite dissipés, des contraintes balayées par la force de leur amour, rien n’avait résisté à leur désir de se tenir la main pour toujours.

Le destin pourtant ne les avait pas aidés, semant sur leur route de sournoises embûches. Qu’importe, ils avaient persisté sans relâche, persuadés de tenir l’amour unique au bout de leurs doigts.
Viken avait été insistant, parfois trop, au risque de la brusquer et de la voir le fuir. Il avait été maladroit par trop d’empressement ou par peur que cet amour lui échappe. Il n’avait cependant jamais douté de ses sentiments pour elle. Il en connaissait la force et la sincérité, en ressentait au plus profond de son être l’incroyable intensité.

Comment avait il pu en être sûr dès le premier jour ? Personne ne le savait, pas même lui. Il avait simplement suivi la voix de son cœur, n’écoutant que lui. Chaque jour qu’il passait aux côtés de Missanges prouvait qu’il avait raison.
Sa seule présence suffisait à le rendre heureux, chacun de leurs instants dégageait une infinie tendresse. Elle était à la fois douce, belle, tendre, drôle, attendrissante, cultivée, attentionnée, troublante, sensuelle, mesurée, souriante, déterminée, intègre, envoûtante, … tout cela à la fois et bien plus encore.
Se découvrant peu à peu, ils étaient devenus complices, aspirant aux mêmes désirs. Ils avaient vite ressentis la même attirance l’un pour l’autre. Les premiers doutes cédant la place à de belles certitudes, ils n’envisageaient l’avenir qu’ensemble, unis pour le meilleur et pour leur plus grand plaisir.

Aujourd’hui, il allait épouser la plus merveilleuse des femmes et il ne saurait jamais la remercier assez pour tout le bonheur qu’elle lui donnait.

Le doute était là néanmoins qu’un ultime grain de sable vienne perturber le déroulement de ce qu’ils avaient prévus ; Le petit détail auquel on n’avait pas pensé et qui finalement gâche l’événement. Jusqu’à la dernière minute, il savait qu’il aurait cette peur au ventre, jusqu’à ce qu’au beau milieu de la primatiale résonne enfin la phrase ultime qui le délivrerait.
Il avait gravi les marches de la primatiale sentant un nœud à l’estomac. Il avait embrassé Mimilia tendrement alors qu'elle les attendait sur les marches du parvis, la remerciant ainsi dans un murmure d'avoir accepté d'officier en ce jour si important pour eux. La présence de ses amis à ses côtés ne suffisait pourtant pas à le rassurer devant l’imposante stature de l’édifice. Il ne prisait guère d’être sur le devant de la scène et lorsqu’il découvrit l’immensité de la nef, il retint son souffle pour ne pas céder à la panique. Il connaissait déjà l’endroit et pourtant, d’habitude il était en retrait alors qu’aujourd’hui, il serait là au centre de tous les regards.

Une pensée pour sa future promise effaça aussitôt tous ses troubles. Ils ne seraient bientôt plus deux amoureux se tenant la main mais bel et bien un couple heureux de ne faire plus qu’un pour affronter la vie avec sérénité. Ils pourraient songer à avoir des enfants, à agrandir et égayer de petits cris joyeux cette famille dans laquelle il se sentait si bien.
Il songea à Missanges en souriant tendrement comme si elle se trouvait face à lui. Il attendait de la voir paraître plus belle que jamais, fière et radieuse au bras de son père. Il n’oublierait jamais ce jour unique, gravant pour toujours dans sa mémoire, chaque instant, chaque image, chaque émotion.

A la fin de cette journée, ils seraient mari et femme, unis pour la vie.

Coldtracker

Roxannemontfortlaval a écrit:

Vous êtes venu faire une répétition pour lundi mon cousin ?
Trugarez mon cousin, je suis fière et honorée que vous me meniez à l'autel lundi. Aujourd'hui, ce sont les épousailles de Missanges et Viken.

Improviser, s'adapter et dominer....Mais ne surtout pas avouer qu'il avait confondu les dates même si c'était grillé...

Il sourit et répondit...:
-"Un vrai militaire jeune fille, une répétition ne nuit jamais....."

Du coup, il essaya de se faire petit ce qui était loupé d'avance quand on mesurait presque deux mètres et qu'on portait une éspée bâstarde de plus d'un mètre à la hanche....
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Nicolasiii

Après avoir laissé des instructions à son apprenti pour fabriquer de jolies braies pendant son absence, Marianne quitta son échoppe et fit le trajet de Kastell Paol jusqu'à la primatiale pour le mariage de sa marraine.
Une halte à l'auberge pour se remettre de la poussière de la route, et surtout pour se changer et faire honneur aux futurs époux, puis la jeune femme ressortit et gagna le parvis où beaucoup se rassemblaient déjà.
Le temps était au beau fixe, aussi, après avoir salué tout le monde même si elle ne connaissait personne des présents, elle resta là dehors à profiter du printemps.
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Nicolas d'Andrésy
E fructu arbor cognoscitur

Bidulette

Bidulette et son époux avaient reçu un avis de mariage de la part de leur amie Missanges.
Ils étaient en Bretagne, ça tombait bien!
S'habillant au mieux, ils se rendirent bras dessus, bras dessous à la primatiale.

Ils ne connaissaient pas grand monde et saluèrent à la cantonnade avant de trouver un endroit d'où ils pourraient tout entendre et sourire à la mariée.

Zabou

Même pas en retard!! Elle était fière notre paysanne de cet exploit, mais ils avaient commencé à se préparer deux jours plus tôt, donc la victoire sur le temps était tout de même assez relative.

Elle avait pris plaisir à coiffer Aby ce matin là, prenant le temps aussi, ce qui leur avait évité les cris habituels, et de la mère attendant de sa fille qu'elle reste en place, et de la petiote, cherchant à prendre la poudre d'escampette pour aller retrouver sa grand-mère.

Elle même et Oban avait repassé les couleurs de la famille, et c'est donc une famille en blanc et bleu qui sortit d'une auberge afin de se rendre au mariage de Miss et de Viken. Le pauvre avait subi la question, sans faire de faux pas, se pliant au jeu de zabou et elle était heureuse pour eux en ce joli jour de printemps.

Ils prirent place sur un banc, saluant Mimi d'un large sourire et les quelques personnes présentes qu'ils connaissaient, attendant avec impatience de découvrir la splendide mariée et son époux.
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Tadeus94

Tadeus rentra dans la primatiale, puis en attendant le futur couple, il s'assit sur un banc tout en regardant les gens présents.

Il voyait sa Cousine Mimilia qui était prête à officier, puis sa cousine Roxanne avec son futur. Après cette consultation, Tadeus se mit en rpier en attendant le début de la cérémonie.
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Idana

Pfiou, elle était bien plus grande que celle de Rennes cette église et Idana entra sans faire de bruit ...

C'est pas un église ma gueuse, c'est une primatiale !
Mouais c'est une grande église quoi !

Y avait déjà des gens ... connus et inconnus, et Idana relut l'invitation .. oui c'était bien écrit Idana .... Miss se souvenait d'elle et l'avait invité ! St Pol était si loin dans sa mémoire, mais l'amitié entre elle et la charmante Missanges avait été immédiate. Elle se demandait avec un sourire en coin si Elen ferait une apparition, lui qui était passé à Rennes sans rien lui dire ... il perdait rien pour attendre tiens.

Tadeus un peu plus loin, et Idana une seconde avant d'aller s'asseoir sur le banc à côté de lui ... il regardait tout le monde et elle murmura ... j'peux m'asseoir là sans vous déranger ?

T'es déjà assise je te signale !
pffff ! j'ai mal aux pieds !

Et oui la gueuse avait mis des chausses , une fois n'était pas coutume, mais elle avait une furieuse envie de les envoyer balader sous le banc. En attendant, elle les avait juste quitté, posant les pieds dessus avec un soupir de soulagement.
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Coldtracker

Maël s'était mis en grande tenue, on lui avait demandé un service ce jour, il n'avait point oublié...
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http://www.youtube.com/watch?v=4ADh8Fs3YdU

Roxannemontfortlaval

Roxanne et Alwen avaient reçu l'invitation et c'est donc ensemble qu'ils entrèrent dans la Primatiale. Comme une sorte de répétition en fait pour eux qui se mariaient en ces mêmes lieux dans quatre jours.
La jeune fille aperçut une haute silhouette qu'elle reconnut instantanément et s'approchant de son cousin, elle vint poser une main légère sur son bras et se penche à son oreille dans un murmure.

Vous êtes venu faire une répétition pour lundi mon cousin ?

Sourire de la jeune fille qui ne peut s'empêcher de lui lancer un clin d'oeil amusé et se haussant sur la pointe des pieds, lui dépose une bise sur la joue.

Trugarez mon cousin, je suis fière et honorée que vous me meniez à l'autel lundi. Aujourd'hui, ce sont les épousailles de Missanges et Viken.

Elle est émue Roxanne d'être en ces lieux. Qu'est-ce que ça va être dans quatre jours...

Et d'aller s'installer sur un banc dans le fond de la nef auprès de son taquin, attendant que la cérémonie débute.
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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.

Sanzillusion

Sanzi avait fui encore le couvent cette nuit et se baladait dans les rues, le nez en l'air par cette belle matinée de printemps.
Beau jour pour vivre, beau jour pour rire.

Citation:

[BONG BONG BONG]

"Tiens ! des cloches qui sonnent à cette heure-ci ? " se demanda la jeune fille. Qu'est-ce que.... Ah ! mais oui ! LE mariage !" rit-elle.

Elle réfléchit un instant. Oh ! pas bien longtemps, hein ! vous la connaissez ! Après tout, elle avait été invitée, elle aussi !

Elle regarda sa mise. Ma foi, elle était propre, suffisamment pour pénétrer dans une église. Pis de toutes les façons, c'est pas elle qu'on regarderait le plus, hein ! Elle avait à faire honneur à personne.

Donc, ni une, ni deux, la voilà qui se précipite sur le parvis.

Mince ! Elle était la première....

"J'espère que je ne serai pas la seule, surtout" rit-elle en elle-même, ce serait facheux !

Elle s'approcha de Mimilia qui attendait debout près du porche :

"Demat Mimi, lui sourit-elle, comment allez vous ?"

Mikaphile

La presque vieille avait cru ne pas pouvoir venir à ce mariage, elle devait rejoindre son ami Mumia en Franche-Comté dès que leur ami commun Leamas serait libéré de ses obligations militaires, soit le lendemain de l'élection ducale.
Mais voilà, entre-temps Mumia avait fait la dernière blague nulle de sa carrière : mourir au coin d'un bois, abandonnant là tous ses amis.

Du coup, le voyage avait été une énième fois retardé, et elle pouvait venir partager le bonheur de ses amis, en espérant que cette union-là ne finirait pas de manière aussi tragique que la dernière à laquelle elle avait été conviée.

Elle avisa en entrant l'officiante, qu'elle ne connaissais pas plus que ça, et son amie Sanzi

Bonjour, Sanzi, tu vas bien ?
Bonjour, dame, je suis Mikaphile, de Rieux, d'ailleurs je profite de l'occasion, je vais partir pour cinq à six semaines, vous ne connaitriez pas quelqu'un qui me remplacerait à Rieux comme curé In Gratibus ?
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Mimilia74

En cette matinée du Jeudi 14 Avril, Mimilia est à Rennes. A la primatiale. Elle doit officier le mariage de Missange et Viken. Elle a eu l'autorisation d'Arzhel.
Que de péripéties pour cette célébration, chapelle, clan... pas consacrée... que de retournement. Mimilia arrive tranquillement. Vérifie que tout est bien décorée. Elle entre, trés en avance, elle s'assied et prit longuement. Un enfant de coeur arrive. Elle lui sourit et parle un moment avec lui. Intimidée quand même la diaconesse, elle n'a pas vraiment l'habitude d'officier dans une si grande cathédrale, pour si grande famille. Elle sourit au petit homme et l'autorise à aller sonner les cloches. Comme à son habitude la Montfort-Laval, remonte la nef et vient de poster dehors, sur le parvis, pour accueillir les protagonistes du jour.

[BONG BONG BONG]

Grand sourire, elle attends les convives et les futurs mariés.
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Mikaphile

Une bien belle célébration ! Mikaphile en est toute retournée. Elle qui il y a encore un mois jurait de ne jamais s'encombrer d'un homme n'a plus de ces certitudes, maintenant.
Voilà venu le temps des félicitations. Elle s'approche des mariés.
Félicitation, Daovarius ! votre épouse est ravissante
Et de lui chuchoter à l'oreille
et vous n'êtes pas mal non plus

Dannny

Il vient se recueillir en ce lieu où elle est passée. Il s'imprègne des odeurs et croit reconnaitre la sienne. Douce, sucrée, fleurie.

Il se signe et suit l'odeur qui l'amène prés de l'autel. Il caresse le dossier d'un des deux fauteuils qui se trouvent juste à coté. Le sent. Ferme les yeux et sourit. Il s'y assoit et prie pour qu'elle vienne à lui. Il sait qu'elle lui viendra. Juste une question de temps. Il patientera le temps qu'il faudra. L'autre lui a monter ses failles. lui s'y engouffrera sans remords. L'autre a eu sa chance. Lui va tenter la sienne. Le couple bat de l'aile, lui déploie les siennes.

Dieu lui a montré le chemin... il a foi en lui et se laisse guider.

Maintenant sur le parvis de l'église, ses ailes poussent. Il va survoler la ville et l'approcher.

Zakarine

Hormis pour quelques mariages auxquels elle avait assisté, Zakarine ne venait que très rarement à la Primatiale, elle préférait sans nul doute l'intimité de la petite église trégorroise, mais là c'était un fait exceptionnel. Son cher, très cher Ninnoz était décédé des suites de sa noyade qui l'avait plongé dans un comas profond depuis plusieurs mois.. Ses amis Daovarius, Imagine et elle-même avaient été obligés de le confier aux moines-infirmiers de la Rochelle afin qu'ils puissent s'occuper de lui, tout en lui prodiguant les soins dont eux seuls étaient capables de donner..

D'un pas très lent, Zakarine entra dans le grand édifice, très calme à cette heure-ci. Elle avait parcouru le chemin de sa chaumière jusqu'ici en silence, la tête pratiquement baissée pour ne pas avoir à répondre aux personnes qu'elles auraient pu rencontrer au passage. Ses yeux étaient rougis et gonflés d'avoir trop pleuré. Il fallait absolument qu'elle aille se recueillir pour pouvoir faire son deuil...

Après s'être signée à l'entrée, la rouquine décida d'avancer jusqu'au cœur du lieu de culte... Elle joignit ses mains devant son visage, ferma les yeux et pria. Elle resta un long moment prostrée en ce lieu.

Je crois en dieu le très-haut tout puissant,
créateur du ciel et de la terre
Des enfer et du paradis
Juge de notre âme a 'heure de la mort

Et en Aristote son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
Envoyé pour enseigner la sagesse
Et les lois divines de l'univers
Aux hommes égarés

Je crois aussi en Christo
Née de Maria et de Giosep
Il a voué sa vie à nous montrer
Le chemin du paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous ponce
Il est mort dans le Martyre pour nous sauver
Il a rejoint le soleil ou l'attendait Aristote
à la droite du très-haut.

Je crois en l'action divine
En la sainte église aristotélicienne
Romaine,une et indivisible
En la communion des saints
En a rémission des péchés
En la vie éternelle.
Amen

Le très-Haut, veuillez accueillir votre enfant Ninnoz qui ne s'est jamais détourné de vous!
Que le Paradis Solaire lui soit ouvert et qu'il repose enfin en Paix!

Après de longues minutes de recueillement, Zakarine se leva enfin de son banc et sortit de l'église...
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Gin.

Vive les mariés !

Le moment des félicitations étant venu, Imagine put enfin prendre le temps de voir les visages qu'elle n'avait pas forcément encore vu et les remercia personnellement pour leur avoir fait l'honneur de partager ce moment important de leur vie.

Certains d'entre eux avaient perdu leur conjoint récemment. Devinant les souvenirs douloureux que cette cérémonie soulevait, leur présence lui allait droit au coeur.

A zak, Sisoue et ... starine en pensées. Que serais-je sans vous ? où serais-je ? Merci à Sisoue et Star pour votre aide, lorsque j'étais plus que mal. Merci à toi ZAK , grâce à qui un cauchemar a pu devenir un rêve. Non je ne regrette rien, absolument rien Zak. Comment pourrais-je regretter un chemin qui me mène ici ? Je ne l'ai jamais fait et bien c'est le jour, Merci tout simplement à vous trois pour tout.

Fyn, tu as tenu la place de mon père aujourd'hui. Tu n'en as pas l'âge bien sur .. mais voilà quoi ! Merci à toi, je n'oublierai pas.

Elle eut une dernière pensée pour les absents avant de sortir de l'église. Pour son père et son oncle décédés récemment, pour sa famille exilée ! pour l "ombre" et Maewenn qui n'avaient eu le temps de rentrer en bretagne.

Missanges

Le temps d’une escapade à Tréguier, j’avais créé la surprise de la soirée, revoir tous mes amis. Dans la cuisine de Zak, la bouteille de prunàvampi n’y avait pas résisté. C’était pour une bonne cause quoiqu’en bien y réfléchissant, y avait –il vraiment une bonne cause pour déboucher une bouteille de prune. Et puis ils en avaient descendu une la veille sans moii..

Et tout naturellement je suivis ce cortège pour un moment de bonheur. Les époux se passaient les alliances, un moment toujours intense d’émotion. Assise sur ce banc je regardais leurs mains s’unir.

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Micyol

Micyol était arrivée la première à l'église et avait choisit un banc au centre. Sa première idée avait été de se choisir un siège au fond afin de passer inaperçue mais elle avait vite changé d'avis.

Puisque Gin avait eu la gentilesse de l'invitée, elle n'allait pas encore une fois se cacher par timidité. Quand elle avait reçu le pigeon d'invitation, Micyol avait accepté immédiatement. C'était la première fois qu'elle assistait à un mariage et l'amour qui se lisait dans les yeux de Gin et de Dao l'avait fait pleurer tout au long de la cérémonie.

Comment de pas les envier un peu. Elle qui avait fuit son village la veille de son propre mariage parce que son père avait tenté de lui faire épouser à un vieillard.

Depuis sa vie n'avait pas été facile mais les choses allaient bien mieux depuis qu'elle était à Tréguier. Les gens avaient été très acceuillants avec elle, surtout Zak, Gin et Dao.

C'est pourquoi c'est d'un coeur léger qu'elle aussi avait crié "Vive les mariés"

Numphea

Numphy tenait dans ses bras son fils qui s'était endormi pendant la cérémonie. Au moins il ne faisait pas de bêtises, pensait-elle.

Elle avait les yeux fixés sur le couple. Ses amis unissaient leurs vies et Numphy était très heureuse pour eux. Elle essuyait de temps en temps les quelques larmes qu'elle ne pouvait retenir. Numphy adorait les mariages. Tant d'amour, c'est tellement touchant...

Numphy ne pu s'empêcher de penser à Sisburg... Le coeur encore lourd à cause de cette perte, elle essaya de ne rien laisser paraître de sa tristesse. Un mariage est un jour de fête et non de malheur. Numphy s'efforça donc d'arrêter de broyer du noir.

Elle reporta son attention sur ses amis. Ils étaient tellement beaux tous les deux. Et Gin avait une robe... tout simplement sublime.

Numphy se joignit à l'assemblée et cria:

Vive les mariés !!!

Caled

Qui donc a les alliances ?

Il sourit se retourne vers surcouf. Quelques chose n'allait pas, ce dernier le regardait avec un air désolé et haussa les épaules.

Voila la drame de la cérémonie qui avait les alliances... et ou ? Pas lui, ni Gin, ni Sur, ne restait que...

Un coup de vent, un éclair roux et voila le prélat en train de bénir les alliances... Sainte Zak, créature sans nom pour les horlogers, meme les suisses. Nul n'avait su concevoir une horloge adaptable au besoin de la jeune femme.

Imagine, Daovarius, vous pouvez dès à présent échanger vos alliances et vous embrasser.

Il eut un rictus amusé, tendu, encore un de ces tournants de la vie.

Il prit l'anneau entre ses doigts, puis avec douceur pris la main de Gin et tout en plongeant son regard dans le sien passe l'anneau a son annulaire

Robin....

Cacher dans l'ombre le jeune homme observa la cérémonie, la main de sa fille silencieuse dans la sienne.
Ils étaient arrivés en retard.
Mais ils étaient là. Sans un mot. Il observait, un moment il prit sa fille dans ses bras. Elle s'endormait.
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Nous ne sommes jugés que par nos actes...

Gin.

.

Imagine le regarde lui mettre l'alliance au doigt et fond de bonheur.

Tremblant légèrement, elle prend à son tour l'anneau symbole de leur amour, lui prend la main et lui glisse la bague au doigt. Elle relève son regard ému vers Dao et lui sourit tendrement.

Elle garde sa main dans la sienne, l'attire à elle et pudique l'embrasse doucement.

.

Zakarine

"Vous pouvez aller vous asseoir si vous souhaitez vous reposer un peu et assister de manière plus confortable à la fin de la cérémonie. Il reste justement une place au premier rang, ici.
Un enfant de chœur peut même vous apporter un verre d’eau."

Zakarine reprit tout doucement sa respiration... Elle suivit le conseil du prélat et alla rejoindre Sisoue et Fyndecano au premier rang. De la suée perlait sur son front, sa gorge était desséchée.

Merci, Monseigneur, j'accepterais très volontiers un verre d'eau..

Un enfant de chœur vint lui apporter de quoi de désaltérer et la cérémonie reprit sons cours normal.
Les anneaux furent échangés, Dao et Gin étaient mariés. Tous se levèrent en criant.

Vive les mariééééééééééééééééééssss!!!!!!
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Annie40

Annie etait ravie pour eux !!! Gin etait radieuse, Dao n'avait d'yeux que pour elle !

Tous leurs amis étaient la et partageaient leur bonheur.

Vive les Mariés!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Surcouf_bzh

Surcouf souriant a Dao quand il lui demanda les alliances lui faisant un signe de la tête pour lui dire qu'il ne les avait point

Il fut surpris mais aussi très heureux de voir débouler son amie Zak sachant que normalement c'était elle qui avait les précieux anneaux

Cela faisait longtemps qu'il n'était pas revenu a Tréguier pour quelques jour et il était heureux en ce lieu pour voir enfin toutes ces personnes qu'il connaissait, qu'il appréciait et se disait parfois que tous lui manquaient un peu.

En revoyant tout ses anciens amis, il se remémora son passé, sa rencontre avec Zak, Dao, Deta, Robin, Sisi, Annie et tant d'autres, son amour pour Kalypso, les soirées en tavernes et en voyant Dao en ce lieu a ce moment, il senti les larmes monter a ses yeux.

Son amour mort et son autre amour qui l'attendait encore peut être a Brest ou il ne tarderait pas d'aller.

Il était heureux pour son ami et Imagine et était heureux de pouvoir être là pour eux

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Gin.

.

Gin n'en revenait pas d'avoir dit oui.

Enfin , siiii , c'est bien un "oui" qu'elle voulait prononcer mais elle ne réalisait pas ce qu'il se passait. Tout lui semblait lui échapper. Ou alors c'est qu'elle était vraiment sur un nuage sans le savoir.

Bref ils venaient de se dire oui ??? mais ... mais déjà ?? Arzhel demandait déjà les alliances... et Zak qui n'était pas là ...

Elle ne sut pourquoi mais elle préféra faire la sourde d'oreille plutôt que d'annoncer que le témoin n'était pas encore arrivé. Qui sait ? un miracle, c'est possible dans une église non ?

Imagine partit dans ses pensées.

Elle avait attendu ce mariage depuis de longs mois. Il lui semblait que ce jour n'arriverait jamais. Et là tout se bousculait.

Sous ses airs superficiels, tête en l'air, elle avait pensé et repensé sérieusement à cet engagement. Elle savait ce mariage à vie. De quoi faire peur et vous y faire réfléchir avant hum ?

Il y avait eu des hauts et des bas avec Dao. Des concessions, des efforts avaient été faits des deux cotés pour se rapprocher et pouvoir rester ensemble. L'amour était là oui !

Avec chacun son vécu, ses douleurs, son caractère et il a bien fallu concilier le tout... Cela avait pu se faire parce qu'il y avait l'amour. Gin croyait en son couple. Elle croyait en Dao. Elle savait qu'ils auraient encore des difficultés à surmonter mais qu'ils y arriveraient avec la volonté, oui , ils y arriveraient. Elle aurait de la force pour deux s'il le fallait... Elle ne lâchera pas !

Un fracas résonna dans l'édifice. Gin sursauta et fut extirpée de ses pensées. Elle chercha du regard, la vit débouler dans l'allée, toute affolée. Elle lui sourit. Le miracle arrivait.

C'est une ZAK toute essouflée qui présenta les alliances à Père Arzhel.

Gin serra un peu plus fort la main de Dao.

.

Fyndecano

Revei....sorti de sa méditation, Fyn vit une tornade passer devant lui.

Une tornade? non simplement une zak en retard afin de ne pas changer ses habitudes^^

Il pouffa intérieurement, et se poussa un peu afin de lui faire une place à coté de lui.

Puis suivant attentivement la cérémonie, il ne put s'empêcher de serrer discrètement la main de Sisoue au moment du"Oui" qui liait Gin et Dao pour l' éternité avec la bienveillance du très haut.

Arzhel

Grand fracas à l’autre bout de la nef. Les portes s’ouvrirent d’une manière on ne peut moins silencieuse. Une jeune femme remonta alors toute la nef avant d’arriver face au prélat et aux mariés. Le clerc aperçu alors le petit coussin qu’elle tenait, les alliances posées dessus et maintenues par un ruban.

Et bien ! Vous êtes la femme qui tombe à pic.

Léger sourire de l’homme à destination de la nouvelle venue. Arzhel se saisit alors du coussin, et détacha les alliances.

Vous pouvez aller vous asseoir si vous souhaitez vous reposer un peu et assister de manière plus confortable à la fin de la cérémonie. Il reste justement une place au premier rang, ici.

Arzhel lui indiqua alors de la main la place.

Un enfant de chœur peut même vous apporter un verre d’eau.

Encore un sourire avant que le prêtre ne reporte son attention sur les alliances. Il les posa dans sa main droite, les recouvrit de sa main gauche.

Je bénis en ce jour ces alliances qui sont le symbole de votre union et de votre humour. Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez ses alliances.

Arzhel retira alors la main qui recouvrait les alliances et laissa les époux s’en saisir.

Devant vos amis ici réunis, devant le Très Haut, nos prophètes et tout les Saints qui nous observe, je vous déclare unis par les liens indestructibles du mariage au nom de l’Eglise Aristotélicienne. Imagine, Daovarius, vous pouvez dès à présent échanger vos alliances et vous embrasser.

La cérémonie allait ainsi se terminer.

Caled

Tout commençais.
La vie n'est faites que de virage, de chemin qui se croisent, se séparent pour se rejoindre plus tard. Lui même et son témoin en était une preuve. Séparé depuis longtemps ils avaient repris contact depuis peu, l'amitié toujours présente. Ces chemins parfois restent parallèle, se côtoient sans prêter attention a son voisin. Et parfois ils se lient. S’entremêlent, ne font plus qu'une voie. Avec Gin. Tout n’était pas rose ou parfait. Et pourtant ça l’était.

Il l'observe, souriant écoutant avec attention le texte lu par l’Archevêque, texte qu'il ne connaissait pas avant ce jour. Écouta ses paroles. Oui ses objectifs avaient changé ces dernières semaine, ses ambitions revue a la baisse. Sa priorité avait changé. Il pense brièvement a leur projet, qui se concrétise à mesure que la cérémonie avance.

On s'adresse alors à lui

C’est maintenant un moment important. Je vais te poser la question qui fera que dans quelques secondes à peine, l’entièreté de l’assistance sera pendu à tes lèvres et boira le moindre de tes mots.

Petit moment de silence, tous attendent ce moment, cette premiere etape de la cérémonie. Sans elle pas de suite.

Daovarius, veux-tu prendre Imagine pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Il n'ose reprendre les mots de l'Archeveque.

Aujourd'hui, face à Dieu et a cette assemblé, je remet mon bonheur et ma vie à Imagine.

Il sourit, regardant Gin

Oui je veux prendre Gin pour épouse

Les mots étaient dit, un frisson de contentement parcouru brièvement l'assemblé, mais la tension repris sa place. La cérémonie étaient loin d’être terminé.

Arzhel

La mariée était arrivée ainsi que quelques personnes. La mariée était vraiment belle dans cette robe blanche. Daovarius quant à lui avait attendu près du prélat. Quand la femme et l’homme furent face à lui, devant l’autel, l’Archevêque décida alors qu’il était temps de débuter l’office.

Chers frères et sœurs ! Nous sommes une nouvelle fois réunis à la primatiale afin de procéder à l'union de deux êtres devant le Très-Haut.

S’adressant particulièrement à Imagine et Daovarius.

Mes enfants, vous vous êtes trouvés et le temps passant vous avez décidé de vous unir par les liens du mariage. On ne saurait trouver plus belle action sur cette terre que celle d’unir deux êtres. La plus haute manifestation du lien qui uni les aristotéliciens entre eux n’est autre que le mariage et, s’il est relativement aisé de le célébrer, il apparait toute fois bien plus difficile de le maintenir. Vous aurez nécessairement des épreuves à surmonter, des difficultés à résoudre, mais le lien que vous vous apprêtez à tisser entre vous deux devra être la corde à laquelle vous raccrocher coute que coute. Car ne l’oubliez pas mes enfants, ce que le Très-Haut à uni, nul ne peut le défaire. On ne revient pas sur un mariage comme on demande à être remboursé pour une braie mal tricotée.

Reprenant sa respiration quelques instants.

Laissez-moi vous lire un passage du Livre des Vertus.

L'archevêque sorti son vieux livre, toujours aussi usé par le temps, la couverture quelque peu déchirée, les pages cornées, se détachant presque du reste de l'ouvrage. Il l'ouvrit, chercha quelques instants la page voulue et fit sa lecture.

Citation:

Sans partir dans un sermon, ce n’est pas l’objectif en ce jour, je souhaite que vous reteniez de cette lecture la simple constatation que votre rapport au monde sera différent après ce mariage. Vos objectifs de vie ont évolués, vos priorités également et rien ne devra venir perturber la stabilité de votre vie de famille et votre vie de bon aristotéliciens. Il est clair que votre couple, vos futurs enfants, ne devront pas être négligés.

Arzhel tourna son regard vers Daovarius.

C’est maintenant un moment important. Je vais te poser la question qui fera que dans quelques secondes à peine, l’entièreté de l’assistance sera pendu à tes lèvres et boira le moindre de tes mots.

Laissant quelques secondes planer le silence, il reprit.

Daovarius, veux-tu prendre Imagine pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Sisoue

J étais rentré à pas de loup car la cérémonie avait déjà commencer .

Dao avait attendu sa promise qui arrivait au bras de mon Fyn , ils étaient beaux tous les deux habillés comme des p........!!!!! puis Fyn vient s asseoir à mes côtés .

Les deux futurs époux face à l'hôtel , L ' Archevêque commença son discours et posa les deux questions importantes auxquels les deux époux devaient répondre . Le silence se faisait ressentir dans l 'assemblée à chaque phrase dite et chaque réponses répondues.

On entendit les deux OUI résonnés , signe de contentement de tous .
Je serrais la main de Fyn et lui souriait , les larmes au bord des yeux , bien oui quoi ...... c 'est touchant une amie de toujours qui se marie non ?

Arzhel

Oui je le veux !

Ce fut sur ces mots que la jeune femme laissa la parole au clerc. Ce dernier ne pu réprimer une fois de plus un sourire. Le mariage était bien la cérémonie qui lui semblait la plus plaisante à officier. Ne serait-ce que pour ce simple moment où les époux s’échangeaient les vœux.

Se tournant vers l’assistance, élevant un peu la voix pour être entendu de tous, il demanda :

Qui donc a les alliances ?

Toppette

toppette arriva juste au bon moment.
D'un coup elle vit dao et gin et elle eut presque les larmes au yeux.

le mariage quel beau mariage.
le plus beau que top n'vait jamais vit

top etait bien habiller (pour une fois)

elle fut emerveillé par toute cette splendeur

Zakarine

Zakarine arriva à la primatiale en courant, elle était encore en retard.... Les alliances avaient disparues, le petit génie de Tréguier les avait cachées dans un endroit improbable dans la maison. Pour être sûre de ne pas les perdre, la tête de linotte qu'elle était les avait mises dans le pot en cuivre de ses parents, au dessus de la cheminée...

la rouquine courut aussi vite qu'elle put, le coussin où elles devaient être posées sous le bras. La porte s'ouvrit dans un tel fracas que tout le monde se retourna sur elle lors de son entrée à l'Église. Le Oui fatidique venait d'être prononcé. Elle s'agenouilla et se signa à toute vitesse et rejoignit les nouveaux mariés.

Toute essoufflée, elle sourit au curé et à Gin et Dao, tout en leur présentant les alliances qui étaient attachées au coussin par un joli ruban tressé.

Les voilà, Monseigneur!

Elle attendit la suite, le cœur battant la chamade à cause de sa course folle pour essayer d'être à l'heure.
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Fyndecano

Fyn était ému, beaucoup plus qu'il le laissait paraitre

Dieu que Gin était belle!!!

comme il était fier de l'avoir à son bras!!

lentement très lentement il l'avait amené à l'autel conscient des regards d'envie des hommes qui auraient voulu être à sa place.

A regret, il l'abandonna au coté de son futur mari auquel il fit un sourire de sympathie, lui signifiant par là qu'il lui rendait sa promise afin qu'ils s'unissent devant le très haut et les hommes.

Avant d'aller s'installer au premier rang, ben oui accompagner la future mariée avait aussi ses privilèges^^, il inclina respectueusement la tête devant monseigneur,puis recula s'asseoir auprès de Sisoue enfin arrivée.

Gin.

.

Gin avait perdu récemment son père et s'est toute fière qu'elle traversa l'église aux bras de Fyn. Elle posa sa main sur la sienne et se laissa guider.

Elle sentait les battements de son coeur s'accèlérer dans sa poitrine eu fur et à mesure qu'elle s'approchait de Dao. Très élégant un costume beige faisant ressortir son teint et ses yeux.

Fyn la déposa aux cotés de Dao. Gin le remercia. Elle salua Surcouf et le père,d'un signe de tête et prit la main de Dao, les yeux brillants.

Ils se tournèrent tous deux vers le père Arzhel qui commença la cérémonie.

Gin l'écouta attentivement. La demande en mariage arriva assez rapidement.

Le père Arzhel demanda à Dao, s'il voulait prendre Gin pour épouse. Gin le fixa avec une petite appréhension quand meme.

Le oui fut prononcé. Gin sourit et balaya la salle d'un regard. Toujours pas de Zak à l'horizon. Elle adressa un large sourire à Miss Sisoue qui était aux cotés de Fyn.

Annie était là aussi.

Le père reprit .

Imagine, veux-tu prendre Daovarius pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Gin fit face à Dao et lui serra doucement la main.

- Oui je le veux !

.

Arzhel

Daovarius était resté silencieux et avait écouté avec attention du début à la fin.

Aujourd'hui, face à Dieu et a cette assemblé, je remet mon bonheur et ma vie à Imagine.
Oui je veux prendre Gin pour épouse.

*Formidable !*, pensa le prélat, *voila une cérémonie qui se déroulait à merveille*, qui plus est que le futur marié semblait particulièrement détendu à l’instar de son sourire lorsqu’il eut répondu.

Fort de ce constat, le prélat, grand sourire et joyeux que la réponse fut positive, tourna à présent son regard vers Imagine.

Ma fille, aux mêmes causes, les mêmes effets. Je vais également vous poser la question.

Encore une fois, petit silence volontaire afin de permettre à la fois à tout le monde se préparer, de respirer tranquillement ou alors de s’angoisser devant ce moment tant attendu.

Imagine, veux-tu prendre Daovarius pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Mikaphile

Première fois que Mikaphile venait à un mariage. Son ex collègue maire de Landreger l'a invitée, il lui parlait de ce mariage à venir lorsqu'ils concluaient des contrats commerciaux entre leurs deux villes. Elle appréciait le maire pour son professionnalisme, elle pouvait bien faire le déplacement pour lui.

Un peu intimidée, elle s'installe un peu à l'écart, elle ira féliciter le marié et sa ravissante épouse (Qu'elle est belle ! il aura intérêt à bien la surveiller, elle va attirer le galant, celle-là !) après la cérémonie.

Elle profite de l'occasion pour admirer l'architecture du lieu, en attendant le début de la célébration

Caled

Les portes s'ouvrent et il se détourne un instant de l'officiant.

Il sourit, un peu surpris, il ne savait que fyn serait celui qui lui amenerais Gin a l'autel.

Il sourit encore de la voir dans cette robe. Tout simplement sublime. Il se surpris un instant a ne savoir que regarder, la robe ou la femme qui la portait.

Il reprend place face à Monseigneur Arzhel ,droit comme un i, les deux mains dans le dos, avec cet air solenel mais amusé qu'il portait parfois.

Il jette un oeil noir a un pigeon qui ose passer et roucouler un peu fort prés de la voûte. Ils auraient du faire un tour dans la primatiale avant la cérémonie.

Surcouf se tenait a ses cotés, tout aussi solennel qu'il pouvait l'etre.

Arzhel

Les futurs venaient de faire leur entrée dans la nef et le prélat les attendaient, sourire aux lèvres. Quand ils furent à proximité, Daovarius le salua et le prélat en fit de meme.

Demat Daovarius et Imagine.

Puis le clerc de poser une question.

Attendons nous encore un peu de monde, ou débutons-nous en laissant le soin aux retardataires de prendre en cours de route ?

Gin.

A tréguier, deux heures avant.

Gin grimace et agite sa main.

- Aie non, défait.. défait un peu je n'arrive pas à respirer !

Marie se tient derrière Imagine et lui défait un peu les liens dans le dos.

- et là , c'est bon ?

Gin met sa main sous sa poitrine.

- oui merci.. Oui ça va bien mieux, merci ! Gin baisse son regard sur sa poitrine.
Hum... c'est une impression où il y a un sein plus haut que l'autre ?

Marie lui prit la main, la fit tourner pour qu'elle lui fasse face et lui adressa un large sourire.

- Tu es magnifique Gin ! Marie joignit ses mains sur sa bouche. Ah, ça y est, je le savais , je pleure déjà.

Gin lui sourit

- Je te comprends Marie, tant de beauté émeut forcément ! Elle sourit , émue à son tour par Marie. Elle se frotta les mains l'une contre l'autre. J'ai les mains moites et glacées. Alors ils sont tous les deux à la même hauteur où pas ?

- mmm un chouilla plus bas pour le gauche.

Gin passa doucement sa main dans son corsage pour rectifier.

- et là ?
- égalité partout !

Marie s'avança vérifier la couronne de fleurs et tissus que Gin portait sur la tête.

- Une seconde, je rajoute un épingle... Bouge la tête pour voir ?

Gin tourna lentement sa tête.

- non mais plus fort, juste pour voir si tout est bien fixé.

Gin accèléra son mouvement de tête.

- Whaouuu ça tire sur le crâne mais ça m'a l'air de bien tenir.

- Allez, il faut y allez là, Gin. Marie lui mit la cape sur les épaules. On laisse tout en plan, on rangera plus tard. On risque d'être juste là.

Marie et Gin descendirent les escaliers , traversèrent la pièce principale et sortirent dans le jardin.

- Monte dans la carriole, je vais t'aider Gin.

Gin se remonta la robe d'une main et s'agripa de l'autre à la poignée pour se hisser. Marie arrangea le tissus de la robe.

- Vas-y assieds toi doucement maintenant.

Gin s'assied. Marie grimpa de l'autre coté dans la carriole, prit les rênes des chevaux, adressa un dernier sourire à Gin .

- Prête ?

Gin lui sourit à son tour amusée.

- Prête !

La carriole partit tranquillement.

Gin.

.

La carriole arriva au milieu d'un nuage de poussières. Marie descendit en se hatant, fit le tour de la carriole et tendit la main à Gin.

- ils sont tous dedans ou il n'y a personne ? Gin se leva, remonta sa robe, prit la main de Marie et descendit prudemment. Brrrr il ne fait pas chaud. Je n'enlèverai ma cape qu'au dernier moment.

Marie se dirige vers l'entrée de l'église et passe sa tête à l'intérieur.

- ça bouge dedans, on va attendre encore un peu avant d'entrer non ?
- Comme tu veux, Marie, je ne sais pas moi !

.

Gin.

.

Fyn s'approcha de Marie et Gin.

- Oh , Fyn, je suis contente de te voir. On vient juste d'arriver. Il faut qu'on entre. Qu'est ce que tu es élégant !!! Gin déposa une bise sur sa joue.

Gin remit sa cape à Marie et tendit le bras à Fyn tout sourire.

- Allez Messire, emmenez-moi au paradis !

Ils s'avancèrent dans l'allée centrale. Gin sourit à l'assistance déjà en place et regarda au loin Dao, prés de l'autel. Son visage s'illumina.

Elle le rejoignit.

Annie40

Annie s'était vétue élégament pour assister au mariage de ses amis Gin et Dao.
Elle etait venue seule, son compagnon etant chez les moines pour quelques temps.

Elle s'avançait lentement regardant Gin et Dao somptueusement vetus.

Fyndecano

fyn, fin prêt et revêtu pour l'occasion de ses plus beaux atours, arriva à la primatiale.

il était seul.

Normal Sisoue et Zak étaient encore à se pouponner, se passer qui ses chausses, qui sa capeline sans vraiment arriver à se décider.

Mais lui n'avaient ni la patience ni le temps dans ses fredaines.

Gin l'attendait

Et pour rien au monde il n'aurait fait attendre celle qui lui avait fait l'honneur de le choisir pour la conduire à l'église.

La pauvre elle devait être dans tous ses états.

Il n'aurait eu le cœur à en rajouter

Donc lui dont la patience n'était pas la vertu première, attendit la venue de la reine de la cérémonie

Numphea

Numphy arriva tranquillement à la primatiale tenant Ilan dans les bras. Elle était heureuse de pouvoir assister à ce jour si particulier pour ses amis. Elle regrettait juste que son amour ne soit plus à ses côtés pour y participer...

Numphy avait revêtu une belle robe blanche pour l'occasion, pas trop serrée à la taille car son ventre commençait doucement à s'arrondir. Son fils était tout beau tout propre et elle espèrait qu'il le reste assez longtemps.

En arrivant, elle vit Gin devant l'église. Elle la regarda en souriant et la salua. Puis elle rentra doucement dans l'église et aperçu Dao de loin, près du curé. Elle le salua discrètement et alla s'assoir sur un banc, pas trop loin pour pouvoir bien voir. Elle assit son fils sur ses genoux et attendit que la cérémonie commence.

Caled

Tous deux chevauchaient, au pas, dans les rues de la ville.

Ils avaient fait le déplacement de Landreger jusqu’à la primatiale et étaient arrivés la veille au soir. Nuit a l'auberge, préparation du matin. Surcouf dans son dos, ils approchaient de la primatiale quand les coches résonnèrent.

Ont avait pas dis que les mariés devaient être la en avance ?

Il presse la monture, se présente à la façade de l'édifice, peu de monde, pas de monde, hormis cet enfant de choeur qui leurs ouvre la porte.

- Rassure moi, tu as bien les alliances ?

Coup d'oeil jetés au témoin, qui tapote son veston, se voulant rassurant.

Le marié hoche la tete, vétu de blanc, les manches brodé d'une hermine. Il remonte la nef, dans le sillage de son témoin, s’arrêtent face au prêlat.

Demat Monseigneur.

Gwilherm

Dans l'abbatiale, Gwilherm écoutait sagement le clerc, se levant et s'asseyant selon ses directives...
Il trouvait cette cérémonie vraiment belle. Bien sûr, il avait déjà assisté à quelques mariages, mais celui-ci lui semblait particulier, il y avait chez ces deux personnes qui s'unissaient un amour sincère qui semblait rare et fort.
La cérémonie était différente aussi, belle sans être ennuyeuse, mais ça devait être en grande partie grâce au témoin du marié... elle savait y faire la jolie fée ! Volontairement ou pas, elle mettait de l'animation pour le plus grand plaisir de tous... unique elle est ! pensa le Bréhatin, qui sourit alors béatement un instant, les yeux rivés sur elle.
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Arzhel

MARIAGE DE DAME IMAGINE ET MESSIRE DAOVARIUS

Quelques jours après le mariage du politain et de la vannetaise, il avait fallu de nouveau faire préparer la primatiale pour un mariage. Sans indications particulières des futurs époux, l’Archevêque avait pris sur lui de faire préparer l’office comme à l’accoutumée. De nombreux cierges été allumés pour apporter lumière et chaleur afin de faire contraste avec la grisaille et la légère brise extérieures. On trouvait également quelques fleurs par-ci par-là, tout un symbole à l’approche du printemps.

Les enfants de cœur avait revêtu leur aube d’un blanc très pur et attendait sagement le début de la cérémonie, deux à droite de l’autel, et les deux autres à gauche.

Au signe du prélat, l’un d’eux quitta son poste et alla sonner les cloches afin de signaler aux futurs époux, aux fidèles, à la famille, aux amis et aux badauds que le mariage allait maintenant débuter.

Lallie_ap_maelweg

Un goéland vint se poser à la sortie de la Primatiale, il était porteur d'un message sous scelle Ducal.

Citation:

Chère Lilith, Cher Peter

Après les péripéties qui ont marqué ces derniers mois, après les aventures que vous avez tout deux vécus de concert, des moments douloureux et révoltants, il est toujours agréable de constater qu'après la pluie, il y a le beau temps.

Oh ce n'est pas un petit crachin bien de chez nous, non ce n'est pas cette petite bruine qui humidifie gentiment le visage, c'est une véritable tempête qui a bien failli vous séparer. Alors en étant optimiste, l'avenir ne saurait être que meilleur pour vous deux. Car c'est aussi cela la vie, des hauts et des bas et vous deux pour prier le retour des beaux jours.

Aussi, je vous présente mes excuses car je n'ai pu me libérer pour assister au retour du "beau temps", tout n'est pas beau pour tout le monde et aujourd'hui et je me dois d'être ailleurs. Ceci n'empêche pas que je sois de tout cœur avec vous dans ce grand moment qu'est une union entre deux êtres qui s'aiment.

Grand Sage se joint à moi pour vous souhaiter meilleurs vœux, car vous le méritez.

A Galon

Lallie ap Maëlweg et Grand Sage de Kerdraon, Duc d'Ouessant.

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Lauralyne

Laly, de son petit coin, suivait la cérémonie. Peter et Lilith c'étaient dit "oui". A présent ils avaient échangé les anneaux. Les alliances brillaient à leur doigt et symbolisaient leur union, la force de leur amour l'un pour l'autre.
Elle avait sourit en voyant Clochette chercher les alliances, le comique de la situation s'y prêtait.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, Jepl et Eldon

Yoann77930

Yoann de loin reconnu les bagues, il savait que la trop jolie ex-capitaine les choisirai, parmi une multitude de choix que l'ancien dragon gaffeur, et "adorable", (moi j'en sais rien c'est une femme qui me l'a dit, c'est pas Lilith désolé) avait pu trouvé. Il avait compris la symbolique des gravures sur la bagues. Il se doutait que c'était une référence à la stupide et traitre attaque de la Leyah Bleizhmorgan. Elle et son armée avaient attaqué Lilith et son fiancé Peter, et les avaient laissé pour mort.

Certes, ils avait trouvé la morts, oui.
Mais ils étaient revenus non pas en brulant et ni meme engendrant des petits bébés, au milieu d'un tas de cendres.
Quoi que cela aurait pu être marrant de vénérer un bébé, à la place d'une mannequin, d'une amazone, d'une magnifique Walkyrie. Pensa Yoann avec un sourire que seule Lilith avait su déchiffrer dans le passé.

A voir l'état du coussin, une femmelette semblait s'être assis dessus. Il regarda dans l'assemblée et vit les nouveaux arrivant bien bruyant.

Au moins, ils n'auront pas manqué le buffet, pensa de nouveau Yoann, qui commençait à avoir faim et se tapant discrètement le ventre pour qu'il ne grogne pas trop fort.

Arzhel

Le prélat se saisit alors des anneaux et les déposa délicatement dans sa main droit, il recouvrit ensuite de sa main gauche. Il procéda ensuite au benedictio.

Saints Archanges, qui chantez sans cesse les louanges du créateur de toute chose, qui ne respirez que la gloire du Très Haut, et qui resplendissez du feu de son amour, qui présentez au Père les misères et les vœux de ses Enfants, qui volez à notre secours, bénissez ses alliances.

Saint Georges, archange de l’amitié, guide nous vers les joies d’une amitié aristotélicienne sincère.

S’adressant aux époux.

Ces anneaux sont le symbole de votre attachement l'un à l'autre. Ils sont le signe ostensible de votre union et de votre amour. En les bénissant, c’est avant tout vous et votre union que je bénis.

Le clerc déjoint ses mains et laissa Lilith et Peter s’en saisirent.

Devant vos amis ici réunis, devant le Très Haut, nos prophètes et tout les Saints qui nous observe, je vous déclare unis par les liens indestructibles du mariage au nom de l’Eglise Aristotélicienne. Que le bonheur vous accompagne tout au cours de votre vie. Vous pouvez échangez vos alliances.

Se tournant particulièrement vers Peter.

Tu peux également embrasser la mariée. Pace e bene.

Petit sourire aux lèvres, le prélat termina sur ces mots la cérémonie.

Lilith_de_kerdren

« Mon coussin … Mon coussin … »

Je ne pensais qu’a mon pauvre coussin tout beau, tout mou, tout … gonflé et le voila tout rétamé. Les tentatives de la jolie Clo pour lui redonner forme n’y ont malheureusement rien changé.

Mais le plus important n’était assurément pas le coussin en lui-même mais plutôt ce qui allait dessus : les alliances.

Un court instant, je fis comme Peter et jetai un rapide coup d œil sur nos invités. Je savais que certains n’auraient manqué cette cérémonie de mariage pour tout l’or du monde: mes frères qui ont fait le déplacement, ma mère que je ne pensais voir, Dexter, mon meilleur ami et aussi le Capitaine Sharl… et Chiméra …mon Cousin Bibi...

Mais aussi Leamas. Ah Le colonel Leamas ! Ce grand homme pour qui j’ai et j'aurai toujours le plus profond des respects. Cet homme qui m’avait formée à mon poste lorsque je dû reprendre la garnison de Vannes. Sans lui, j' aurais été décontenancée, perdue, or, il eut la patience de m'apprendre le métier et ses plus fins rouages. En fait, sachant que je suis d’un caractère totalement infréquentable et irrépressiblement invivable, il en avait eu du courage, l’ancien Capitaine.

J’étais ravie de voir tous nos amis réunis en l’occasion de notre Union même si certains manquaient cruellement à l’appel. Sans doute avaient-ils sûrement mieux à faire, qui sait …

Je me remis droite, face au prélat avec Clochette à nos cotés et le coussin des alliances en mains.

Je fixai encore une fois ces deux bagues symboles de notre amour, le lien qui va sceller notre union !

Ce qui fut gravé sur nos alliances est un phoenix pour tout ce que peut signifier cet animal mythique et mythologique: renaître de ces cendres et devenir plus fort. Toute une promesse d’avenir.

Tout comme lui, nous renaquîmes de nos cendres et étions à présent plus forts encore.

Notre amour avait été plus fort que la mort ! Notre amour avait triomphé...

Mais il ne fallait plus s’attarder sur ce qu’il nous était arrivé, mais regarder devant nous. Le passé importe peu, se tourner vers le futur, vers l’avenir, ça, c’est l’attitude que nous avions décidé d’adopter …
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Peterpan31

Les alliances étaient magnifiques, pareilles à nulles autres.

Peter se saisit de la première, et avec émotion la glissa à l'annulaire fin de Lili. Puis, ne lachant pas sa main gauche, il attendit qu'elle en fisse de même afin que leur union, consacrée par l'Eglise, devant leur famille et leurs amis, devienne une réalité, le début d'une nouvelle vie, à deux, ou plus ...

Il souria à Lili, d'un sourire plein de quiétude quant à l'avenir.
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Fol d'amour pour sa Lili

Lilith_de_kerdren

Enfin, me voila l’anneau du bonheur au doigt, l’aboutissement de leur amour, nous venions de nous dire oui, et ceci pour la vie….

Je le regardais, je le dévisageais, je le dévorais des yeux…

Plus rien ne comptais hormis lui, et ce moment qui nous appartenait…
Je pris son annulaire à mon tour, et je fis de lui mon mari en lui passant cette alliance à son doigt.

Répondant a son sourire, je ne mis pas longtemps a le gratifier d’un de mes plus doux baisers
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Clochette

le prelat prend les alliances et les benit , pour ensuite les faire echanger aux epoux , clo reste la planter entre les deux , les mains dans le dos , et se faisant petite pendant l'echange du baiser scellant leur union , piou léve son bec et les regarde avec interet et regarde clo , qui lui fait un petit clin d'oeil ...n'osant bouger d'un orteil clo reste la sage et immobile comme elle sait si bien le faire ...

couvant du regard son ami peter et belle lilith leur esperant tout le bonheur qu'ils meritent
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plaie beante au coeur .. mal ..

Esmylady

Esmy avait pour sacrée habitude d'être toujours en retard... mais là, elle battait le record. Elle arriva à la primatiale accompagnée de son chevalier servant, ils couraient tous les deux et aperçurent un messire qui entrait dans l'édifice, arrivant tout près, ils reconnurent Viken et entrèrent en même temps que lui...

Le "iiiiiiiiiiiiiiii" de la porte, le "crrrrrrrrrrr" de son épée et le "craaaaaaaac" quand il s'assit, le boummm et le hhhhuuuuu que firent Rico et Esmy en écho, résonnèrent contre les murs... Tous ces yeux rivés sur les entrants, certains désapprouvant, certains souriants, firent que les deux rejoignirent le plus vite possible un banc où Bioul, le cousin de la mariée était installé.

Esmy colla un bisou à son pôpa, et suivit la fin de la cérémonie...
Lilith et Peter étaient admirables dans leurs tenues de mariés. Les époux étaient enlacés, le prélat allait prendre la parole, la remise des alliances n'allait pas tarder.
On n'attendait plus que les anneaux...
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Sharlnak

Il se faisait discret ces temps ci. Il avait suivit l'intégralité de la cérémonie. Il avait promis qu'il viendrais. Il serait la. Un peu comme un intrus. Mais c'était ainsi, il ecoutait paisiblement, même si en ce moment c'était plutot le tumulte qu'autre chose.

Beaucoups de tête connu, certain depuis longtemps, d'autre depuis moin que cela. A la BAM pour certains, BRET chez d'autre, l'armée pour les derniers. C'était ainsi il ne se melerait pas a la foule, habillé tout de noir vétu. Seul ses yeux trahissait le fait qu'il était heureux de voir deux personnes qui s'aimait autant s'unir enfin.

Que de tumulte dans la vie de ce couple.

Clochette

Le monsieur avec ses cheveux tout blanc et une fillette sur les genoux lui dis d'arreter de frotter qu'elle a pas de tache a son front , regard de biais sur peter , pas grave chaque chose en son temps , la vengeance viendra .. miss qui la pousse .. qui dis d'arreter aussi ... ba quoi elle a rien fait elle ne fait que constater c'est tout .. hausse les epaules reprend sa fiole et la vide et se dis bon tais toi soit sage bouge plus c'etait pour son bien a la miss elle etait toute verte tsss ...
croisant les bras , clo se recroqueville un peu et se permet de rever a un bon chouchen bien frais , en esperant qu'il n'y aurait pas QUE de la prune au mariage ... sourire qui s'etire ... y est temps que ça se termine ici fais soif dans les gosiers , pis elle a envie de s'amuser ... regard sur miss ,en levant un sourcil ... une puce ... ba pourquoi une puce , piou c'est pas une puce non plus ... aurait elle remarqué que je suis quelque peu enervée , et de bonne humeur ...

Citation:

Et puis dis donc ce n’est pas toi qui as les alliances au fait ? il me semble enfin si j’ai tout suivi que le prélat vient de les demander.

un instant la bouche qui s'ouvre légérement l'air idiot , les yeux vides ... les alliances? ... l'insistance d'un regard se fait sentir , clo tourne la tete vers lilith qui la fixe d'un air de dire ALOOOOOOOORRRRRRRRS ... clo se redresse et souffle sur sa méche ... ah ... les alliances ... oupsss ... puis ... grand sourire ... beuuuu oui c'est vrai ... elle sent bien les deux petits anneaux qui lui font mal a la fesse , clo saute sur la place vide a coté et hop récupére le beau coussin tout de soie blanche avec ses froufrous et ... plat ... trés pllaaaaplaaaa ... bouche de coin ... puis sourire rassurant pour la mariée petit clin d'oeil genre pas soucis je gére ...

regard sur miss , grand sourire ... je gére ... discrétement clo prend le coussin sur ses jambes et le tapotte de tout les sens pour lui redonner du gonflant et remet delicatement les anneaux en place ... grand soupire pour se donner de la contenance , pense que t'es touteeee seule , que cette immense abbatiale est vide , il n'y a que peter lilith piou miss et le prelat et c'est tout y a personnneeeee ... rebombage de coussin ... resoupire et clo se léve d'un bond faisant tomber piou arfff ... regard sur le poussin qui menace du bec ... hii clo se depeche de rejoindre les mariés , le ptit piou sur les talons tout fier et droit comme un poussin dans son costume noir qu'est pas un costume ...

devant les mariés , clo sourit a peter lui montrant combien elle est heureuse pour lui et d'etre la pour lui ce jour la ... puis sourire a lilith en lui tendant le beau coussin tout neuf ...

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plaie beante au coeur .. mal ..

Peterpan31

Reprenant ses esprits, Peter se rendit compte que la consommation du mariage ne serait pas pour tout de suite et nota avec attention la judicieuse remarque de Yoann.

Tandis que la désormais Madame Kerdren s'enquérissait de ec qu'il était advenu des alliances, lui-même faisait des petits sigens amicaux à celles et ceux qui les avaient rejoins et qu'il n'avait pas encore eu le temps de saluer, notamment Dame Chimera, le cousin Bioul, celui qu'il appelerait toujours le "Capitaine" Leamas, et bien entendu ses amis du Clan du GHD ...
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Fol d'amour pour sa Lili

Viken

Viken arriva en trombe à l'abbatiale. Il avait été retenu à Brest plus longtemps que prévu et s'en serait voulu de ne pouvoir assister à cette cérémonie. Le mariage de son capitaine et de sa charmante blonde, ce n'était tout de même pas rien, s'il arrivait trop tard, il allait se faire botter le train.
Priant pour que celui-ci ne soit pas terminé, il passa sur le côté empruntant une porte dérobée qui lui ferait éviter de faire grincer celle, énorme, de l'entrée.

Manque de bol, les moyens du culte étant ce qu'ils étaient, les gonds fort peu graissés de l'huisserie firent un horrible bruit"iiiiiiiiiiiiiiii" lorsqu'il décida d'en franchir le pas. Pour la discrétion, il repasserait.
Rouge de confusion, il tenta malgré tout de rejoindre sur la pointe des pieds les derniers rangs pour aller s'y poser discrètement.
Dans la précipitation, il n'avait pas pensé à enlever son épée qui racla"crrrrrrrrrrr" avec fracas le sol lorsqu'il voulut s'agenouiller. Il se sentit définitivement très seul lorsqu'il croisa nombre de regards offusqués le toisant de tout leur mécontentement.

Il n'eut comme seule réponse qu'un sourire niais voulant dire "désolé". Un sourire qui s'arrêta net lorsqu'il entendit un grand "craaaaaaaac" au moment même où il posait son séant sur l'une des chaises, pensant pouvoir enfin se faire oublier.
Maudissant les charpentiers de l'abbatiale, il ne bougea plus d'un pouce, tentant de reprendre un air le plus attentif et détaché possible. Au moins, il avait la satisfaction de voir qu'on était à la remise des anneaux et qu'il pourrait applaudir à deux mains cette merveilleuse union.

Regardant de droite et de gauche, il eut toutefois un doute. Applaudissait on dans une abbatiale ? Un sourcil levé en guise d'interrogation, il attendit la suite en se disant qu'il verrait bien comment font les autres.

Yoann77930

Juste après le baiser, un sifflement se fit entendre, ainsi qu'un "Vas y Peter c'est toi le meilleur. Au fait, commence pas la, pas tout de suite sinon t'en aura plus pour la nuit de noce, même si madame de Kerdren est très canon dans cette robe oublie pas qu'il a des mouflets ici" et enfin un rire bien sonore bien tonitruant. Et oui cette voix reconnaissable entre mille. et bien oui c'était l'homme le plus gaffeur de Bretagne, L'homme qui avait toujours soif de chouchen, l'homme qui a toujours faim, l'homme qui avait choisi lilith comme modèle, l'homme qui avait osé lui dire en face que c'était une pintade. Il en avait eu des boutades et des réprimandes par la trop jolie femme. Et ben Oui c'etait Yoann, il s'était mis debout sur son banc pour crier sa. Il avait du courage mais savait pas s'en servir au bon moment, ce qui déclenchait souvent un fou rire. Qu'on se marre de lui, Yoann avait atteint un niveau bien supérieur à ces gens. Il n'en faisait qu'à sa tete mais n'obéissait facilement qu'a deux femmes. Lilith et celle qui hante ses nuits. Meme sa mère n'arrivait pas à le controller, de son vivant. Tout de meme il se rassit, en souriant.

Continuez, excusez moi.

Hellora_alwenna.

Après bien des détours, et des réflexions sur ma venue au mariage tant attendue par Lilith, je me décide a pousser la porte, me faisant discrète je me glisse dans la foule et me tasse sur une chaise silencieuse mais les yeux brillants d'émotions, tout en ne quittant pas le jeune couple des yeux , elle se marie enfin!!!, radieuse et belle comme jamais, cette petite fille que j'ai vu grandir, et s'embellir de jours en jours est devenue une magnifique jeune femme rayonnante, et radieuse comme une rose au soleil levant, une larme roule sur ma joue, comblée de la savoir enfin en sécurité auprès d'un homme l'aimant avec sincérité.

Fixant le jeune couple je croise les mains sur mes jambes laissant la suite de la cérémonie se dérouler.

Lilith_de_kerdren

Le mariage était presque a son apogée, mais il restait encore quelques étapes, le prélat qui devait surement reprendre la parole, puis les alliances pour sceller l’union et enfin le baiser…

Mais à peine répondu au Prélat un OUI qui aurait pu se faire entendre dans tout Rennes…que je me sentis happer par les lèvres de mon chéri, de mon Mari…oui c est mon mari maintenant…

Je passai mes mains autour de son cou, et je répondis a son baiser, c’était si bon, si doux, si …si intenseuhhh…

Oh !!!Mon dieu !!! Comme j’aurais voulu le retenir encore et encore mon pti mari contre mes lèvres, meme si, sur le moment, je manquais vraisemblablement de souffle…

J’avais l’impression d’être à des lieues de l’endroit où je me trouvais, séparée du monde par un voile de pensées toutes destinés vers mon prince, bien sûr !!! …

Je vivais un paradis sur terre, un Eden rempli de bonheur…joie…de rire…et d’amour...
Le véritable amour...

Reprenant mon souffle petit à petit, je pus lui répondre à mon tour :

Me da Gar aussi mon amour
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--Dexter.

La route fut longue depuis le Berry, surtout avec la pluie qui n’avait pas arrêté de tomber durant ce voyage, qui l’emmenait en Bretagne pour un heureux évènement.

Arrivée sur Rennes, Dexter chercha en premier un endroit où il pourrait se reposer un peu, se débarbouiller, et préparer la tenue qu’il portera lors de la cérémonie.

Il fallait donc faire vite, parce qu’il avait perdue beaucoup de temps sur le route, et arriva le jour même, ce qu’il lui laissa peu de temps pour tout faire.

Une fois, prêt, Dexter prit la direction du lieu de la cérémonie, il entrât dans la primatiale, et s’assis près des invité déjà présent.

Bien que connaissant personne, ça ne l’empêchait pas d’être poli et de saluer les gens et d’échanger quelques mots.

Dexter assista à la cérémonie avec beaucoup d’émotion, surtout lors de l’échange des vœux des futurs époux.

Chankel

Quand il avait reçu l'invitation, il s'était réjoui pour Lilith et avait décidé de reprendre la route. Toutefois, quand vint le jour du départ, les vénitiens écumant l'Armagnac étaient dans les murs de la brave ville de St-Lizier, et il avait pris les armes pour la défendre. Avec succès, puisque les mangeurs de spaghetti avaient échoué dans leur tentative.

Il était donc parti en retard et n'avait aucune chance d'arriver à l'heure. Il avait tout de même chevauché jour et nuit son fidèle Oracle afin d'arriver avant la fin de la cérémonie. Le voyage ne s'était pas trop mal passé. Juste un brigand de Montargis qui était reparti éclopé après s'être excusé à genoux. En approchant de la Primatiale, il remarqua avec soulagement qu'il s'y trouvait du monde. Cela se présentait donc bien.

Il repéra une écurie proche, descendit de cheval, le bouchonna soigneusement, puis se changea rapidement avant de se diriger vers les portes monumentales. Il entra doucement dans l'édifice. Trop tard pour l'échange des consentements. Ainsi, c'était Arzhel qui officiait. Il lui semblait l'avoir rencontré déjà, il y avait plus que longtemps, à Felger où il avait baptisé sa première filleule, puis marié ses amis... Il se fit tout petit, et se glissa vers une place libre où il se recueillit un instant, remerciant le Très-Haut de l'avoir bien gardé jusque là. Il se redressa et observa discrètement ce et ceux qui l'entouraient. Le primatiale était joliment décorée et bien remplie. Beaucoup d'inconnus pour lui. Quelques têtes connues, principalement de l'armée... Mais aussi Xeres.... Bioul... Il se concentra sur la cérémonie, déjà bien avancée.
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Arzhel

Dans le genre convainquant, il était difficile de faire mieux. Le "oui" de la mariée respirait l'amour et la volonté. Après des dizaines de mariages, le prélat n'avait que rarement senti autant d'amour dans la réponse.

Parfait, mes enfants ! Le plus dur est fait, le reste ne sera que plaisir.

Se tournant vers le marié.

Qui a les alliances ?

Roxane2

Roxane souriait . On pouvait dire que ces deux là voulaient vraiment finir leur vie ensemble . Elle était heureuse pour Lilith qui n'avait pas eu la vie facile jusque là .( Peut être dû à son coté "tête de mule" ) .Après les

Citation:

OUIIIIIIIII JE LE VEUX !!!

des jeunes mariés et la démonstration de promis pas de doutes Ils s'aiment .

La cérémonie continuait se serait bientôt l'échange des alliances .
Elle vit l'officiant se tourner vers le marié et et demander

Citation:

Qui a les alliances ?

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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Yoann77930

Yoann se dit enfin, voila la partie avec les alliances. Il se demandait si le Prélat allait demander si quelqu'un voulait s'opposer au mariage, il avait bien envie de répondre ......................... (roulement de tambour) .............. ............... "Oui, moi monseigneur, pour la raison que j'ai envie d'amuser la galerie". Mais ce serait encore un coup pour se faire remarquer et detester de lilith alors il se maintiendrait droit, il avait surtout en tête de savoir comment serai le couple lilith/peter dans dix ans. Il s'imaginait Lilith , à peine vieillotte en train de s'occuper de ses enfants avec Peter, dans des collant verts fripés et usés par le temps, aux Pays Imaginaire, lui leur rendant visite tout aussi fringuant et jeune qu'actuellement. Il sourit et se décida de ne pas briser son "rêve" en ce levant et disant une ânerie. il regarda lilith et se demanda si elle craignait qu'il se lève à se moment là.

Missanges

ba dis donc ton papa heureusment qu'il a pas mis ses collants aujourd'hui

Mais tu vas t’arrêter oui, tu es pire que ton piou une vraie puce en ce moment. Puis lève-moi ta fiole de mon nez je crois que d’un petit moment je ne bois plus.. Enfin ça on verra hein.
Et puis dis donc ce n’est pas toi qui as les alliances au fait ? il me semble enfin si j’ai tout suivi que le prélat vient de les demander.

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Lilith_de_kerdren

Je n'avais pu jusqu'alors quitter les yeux de mon ange...c'est d'ailleurs ce genres de regard qui vous prouve que vous avez fait le bon choix...

Ce pendant, mon regard se tourna un instant sur la petite fée derrière nous, lui faisant signe de leur mener le coussin sur le quel elle avait posé son séant...ainsi que les alliances.
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Clochette

Citation:

Madame, je vous prie d'excuser mon audace, mais je vous regarde depuis un moment; pourquoi vous frottez vous le front ?

...
une main sur le front l'autre sur la bouche semi baveuse de miss ... clo se tourne légérement et plisse les yeux et le nez ... meu c'est qui le monsieur tout vieux la ... puis une lueur ahhhh ouiii le papa de lilith.. confuse soudain clo retire sa main du front tout en balayant discrétement sa méche pour ne rien laisser paraitre ..

euhh ... mmm , eh bien vous pouvez peu etre m'aider en fait dites ... se penche vers le monsieur aussi discrétement qu'elle le peut entendant deja les chutttss , rooo , mais elle va rester a sa place celle la .. derriére elle ... soufflant sur sa méche elle murmure au padré .. euhh a mon tour de m'excuser mais , pouvez vous me dire , si j'ai une tache noire sur le front la .... montrant un front rouge vif a force d'avoir frotté ... avant d'avoir eu la réponse ..une lourde poussée sur le bras de clo manque de la faire tomber , et dans un rattrapage des moins discrets clo se tourne alors vers miss.. maiss aiiieuuuuuuu ... ba au moins t'es pas morte a ce que je vois , qu'est ce que t'as t'es plus vertes t'es tout rouge ça va pas ? fouillant dans ses poches arfff n'a pas poche dans cette jolie robe ... fouillant dans sa besace arfffff n'a pas non plus piou a pas voulu ... puis sourire aux lévres , ba vouii .. la main dans le corsage clo en resort fiérement une petite fiole de son meilleur chouchen vieillit en fut de chene trouver dans un coin d'eglise de son vieux papa ... debouchant rapidement se disant miss est en danger elle lui enfourne le goulot dans le bouche et lui gronde boitttt

puis pendant que miss reprend son souffle clo regarde les nouveaux mariés et sourit largement quand peter se jette comme un sauvage sur sa lilith ... hooo bin dis donc , l'es en manque le petiot j'espére qu'ils ont pris une chambre loin de la ville c'est deux la hein pas serieux ça pas serieux du tout , clo penche la tete pour les regarder faire et sourit en voyant la tete du prelat et murmure a miss , ba dis donc ton papa heureusment qu'il a pas mis ses collants aujourd'hui

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plaie beante au coeur .. mal ..

Alain_de_st_ervlan

PAPA.... PAPA.... PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Cette petite voix, petite mais stridente, Alain l'aurais reconnue entre toutes, c'etait celle de Noëmie sa petite fille adoree ...

Viens ici ! Et sois sage !
Ou est ta maman ?

Alain prend la petite sur ses genoux et essaie de voir ou se trouve Sirena ...
Puis se tournant vers la dame au front tout rouge

Heu... je vous assure ... votre front ... il n'a rien, pas de tache, mais arretez de frotter ...
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Sirena44

Sirena paniquait, elle ne voyait plus Noëmie des yeux..... Elle se leva donc et aperçut de loin une chevelure blanche qu'elle connaissait mieux que toutes. Elle attrapa la main d'Elisa et fit un signe aux jumeaux de la suivre. Doucement et calmement elle avança vers le devant de la primatiale pour rejoindre son mari et la petite Noëmie qui se tenait tranquillement sur les genoux de ce dernier.

Elle adressa un sourire à son mari, s'assit auprès de lui et lui murmura à l'oreille...

Désolé du retard... J'ai eu du mal à préparer toute la petite troupe....

Elle déposa un baiser sur le front de sa fille et regarda devant elle. Les mariés étaient magnifiques et Sirena les regardait avec émotion. Il y a un peu plus d'un an c'était elle et Alain qui se trouvaient là...

Un peu plus loin, elle aperçut Arzhel, c'était lui qui officiait. Elle lui adressa un signe de tête pour lui dire bonjour puis pris la main de son mari et la serra très fort pendant le reste de la cérémonie.

Peterpan31

Quelle mouche piqua alors Peter ? Nul ne saurait le dire.

Les personnes présentes à la cérémonie raconteront des années plus tard qu'ils virent alors le marié, bouleversé par le cri de sa dulcinée ...

Citation:

OH !!!QUE …OUIIIIIIIII JE LE VEUX !!!

... se jeter littéralement sur elle et coller ses lèvres au siennes durant plusieurs minutes, et devant le regard ébahi du prêlat, alors que des gloussements se faisaient entendre dans l'assemblée.

Lorsque la mariée vira au bleu, Peter lui rendit son oxygène, et lui murmura :

Me da gar, mon ange
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Fol d'amour pour sa Lili

Sirena44

Sirena arriva devant la primatiale essoufflée. Impossible elle était en retard au mariage de lilith... NON pas possible, tout le monde était déjà rentré dans la cathédrale et le mariage avait commencé....

Et Alain était le témoin en plus.....

Sirena tenait dans ses bras la petite Noëmie qui gigotait dans tous les sens car elle voulait descendre par terre pour courir. Les jumeaux et Elisa courraient partout sur le parvis...

Sirena se calma et rappela les enfants. Maintenant venez ici tout de suite et arrêtez de courir sinon vous allez salir vos vêtements.... On est en retard alors on rentre discrètement hein!

Les grands firent un oui de la tête, Sirena rajusta les robes des filles et la chemise de Victor puis se dirigea vers la grande porte de la primatiale.

Discrètement, elle s'assit dans le fond de la cathédrale avec les enfants. De là, elle ne voyait rien. Alain devait être devant avec Lilith mais pour ne pas perturber la cérémonie, elle ne préférait pas s'avancer....

Noëmie elle continuait de gigoter et regardait partout à la recherche de son père... C'est à ce moment qu'elle commença à s'exprimer...

Mama, l'est où papa? Dis mama, l'est où papa?

Sirena rouge comme une pivoine essayait de calmer la petite quand tout à coup, elle lui échappa des bras et la jolie petite Noëmie avec sa petite robe blanche commença à courir droit devant elle à la recherche de son père....
Et ce n'est pas discrètement qu'elle se mit à hurler de sa petite voix fluette... PAPA.... PAPA.... PAPAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

Lilith_de_kerdren

Il aurait été très difficile de décrire l'état dans lequel je me trouvais à cet instant. Ma foi, un peu tendue, mais surtout et surement sur excitée, ce qui était certainement normal, mais aussi surprenant que cela puisse paraître, j’étais surtout calme et apaisée.

Le sourire que j’affichais sur mes lèvres était des plus doux, des plus agréables. Je nageais dans un bonheur perceptible par tous…

Je dévorais mon mari des yeux, mais ma sérénité du moment laissa un instant place une certaine appréhension, jusqu’ à ce que j’entende un « OUI, je le veux » clair et franc sortir de la bouche de mon tendre amour…Voila quatre petits mots qui suffisaient à unir deux êtres pour la vie, ce fameux « pour toujours ».

Sa voix résonnait dans toute la primatiale (tout comme les *hips* de ma belle fille chérie), et dans ma tête, il me voulait oui et plus que tout en plus…tout comme moi d’ailleurs…

J’étais comme sur un nuage, doucement installée sur un trône, au royaume d’où venait mon prince…

Je fus sortie de ma rêverie par le prélat me demandant a mon tour d’avancer… ce que je fis d un pas plus que déterminé !

Il enchaîna et me posa cette même question :

Citation:

Lilith, veux-tu prendre Peter pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur Terre?

Si j’avais fait silence avant de répondre, ce n'est pas que j’hésitais sur sa réponse, bien sûr que NON, je réfléchissais juste à la manière dont je pouvais tourner la chose.

C est donc avec une voix chevrotante par l’émotion que je pris la parole pour répondre distinctement :

OH !!!QUE …OUIIIIIIIII JE LE VEUX !!!

Je me tournais à nouveau vers mon ange, souriante de toutes mes dents, j’étais définitivement heureuse que nos routes se soient croisées, et qu’elles nous aient menés jusqu’à ce jour, jusqu’à ce lieu … jusqu’à ce moment …
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--Missanges

Petit passage à vide, les yeux qui s’ouvrent lentement passage du rêve à la réalité et ils restent figés sur une vision. Je suis au paradis avec les anges.

Un ange vêtu de blanc se tient devant mon père, souriant d’un émail ultra blanc. A faire mourir toutes les autres bretonnes, c’est elle la plus belle ! J’en suis toute ébahie et ma bouche s’ouvre lentement bavant sur sa beauté. Un tissu imprégné d’une odeur d’eau de toilette vient m’étouffer et une main referme ma bouche.

Je tourne mon visage pour voir si une personne a suivi la scène et je découvre des regards sur moi. Je souris ravie de voir Bougnias et Laly. Puis mon regard rencontre celui de Marypole et un souvenir de prune refait surface dans ma tête comme dans mon estomac. Petit clin d’œil à tous pour dire, fête après la cérémonie.

M’inclinant vers Clochette, poussant son bras pour lui dire tu m’étouffes avec ton mouchoir. Deux mots résonnent seulement dans la hauteur de l’église et s’amplifient

*Hips* *Hips*

Chimera

C'est toujours un peu dur....
Voir ce bonheur....

Et pourtant Chimera est bien là, dans l'assemblée, les yeux un brin fuyants, mais présente pour être témoin de cette union et la confirmer de par sa présence.
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Comtesse de Cholet - Baronne de Bubry

Clochette

clo regarde les futurs se regardaient avec amour , tandis qu'elle tente en vain de frotter la tache noire sur son front , tache noire qui n'est peu etre qu'une mauvaise blague de son ami , puisque miss , dans un etat plus que second n'a pas confirmé et ne l'aide aucunement , regard sur la miss , et clo baisse les bras ... pfffff mais t'as pas honte un peu , regarde toi enfin , mais redresse toi la ... clo avance la main et referme doucement la bouche pendante de sa miss et lui tend le bout de tissu ... essuit ta bouche ... tu baves

oups ... la poussant du coude quand le prelat appelle peter ...

clo alors se redresse , et ne lache pas peter du regard , souriant sans s'en rendre compte , heureuse que son feu follet et croisé la route de lilith .. le sourire s'elargit carrément quand elle l'entend presque crier son oui ...; ah ba ça , on peut pas dire il hésite pas mon feu follet , même pas un euhh , ahhh nan il l'a veut sa lilith comme femme , en voila un qui sait ce qu'il veux ... clo joint ses mains inconsciement pour calmer ses emotions puis regarde la mariée pour voir le bonheur eclairer ses beaux yeux
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plaie beante au coeur .. mal ..

Alain_de_st_ervlan

Se tournant vers le temoin du marie, Alain ne peut s'empecher de lui demander :

Madame, je vous prie d'excuser mon audace, mais je vous regarde depuis un moment; pourquoi vous frottez vous le front ?
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Arzhel

Le premier des deux « oui » été maintenant prononcé, la moitié du chemin était fait. Ne restait plus qu’à voir ce que dirait la promise.

Lilith, peux-tu approcher également ?

Quand ce fut fait, l’archevêque s’éclaira de nouveau la gorge et dit :

Lilith, veux-tu prendre Peter pour époux, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec lui dans l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Leamas

Il avait l'impression d'y passer sa vie dans ce lieu.

Pourtant, il se l'était juré de ne pas revenir. Une dérogation pour ce genre de cérémonie devrait être envisageable après un accord avec lui même.

Leamas resta discret, laissant les claquants et pimpants hommes de la noblesse s'afficher comme ils aimaient le faire.
Cependant ... il n'y en avait pas tant que cela.
Cela pouvait être à peu près fréquentable aujourd'hui.

Il écouta attentivement les interventions de chacun.
Il n'était pas un proche de Peterpan mais l'avait souvent côtoyé au sein de l'armée régulière de Bretagne.
Lilith, par contre, il l'avait eu le plaisir de travailler avec elle.

Honoré d'être présent, d'avoir été invité ... voilà ce que ressentait le jeune briochin au moment de cette cérémonie.

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Yoann77930

Yoann regarda la porte qui grinça et vit un homme entrer et s'assoir à coté de lui. Il riait aux eclats. lorsqu'il se calma. il lui dit.

He je sais pas qui tu es mais tu a juste loupe l'arrivée, de la jolie non sublime, non euh je sais, de la deesse vivante de la beauté. et la question ou le curé demande au marié s'il veut la célèbre capitaine au cheuveux d'or. il a repondu Oui; il a interet, car il n'y a que les fous et les traitres qui ne veulent pas de la capitaine. Il y a des jours ou je donnerais n'importe quoi pour elle. Mais bon, elle doit me faire la gueule apres les nombreuses conneries que j'ai faites. Je suis Yoann Goprsoudard, un ex dragon de la garnison de vannes quant elle fut capitaine de bretagne. Et oui je sais je lui ai collé un baiser, le soir de sa promotion, je le regrette amèrement, car en avait pas envie. Du coup, ils m'ont collé de ses corvées et je me suis prit une de ses célèbres gifles magistrales. Dis moi tu es qui toi, monsieur qui vient d'arriver en retard.

il se demanda si se voyait tant que sa qu'il aimait, non admirait, non venerait Lilith, au rang d'egal d'aristote.

Peterpan31

D'un coup, le temps înterrompit sa course folle. La question tant attendue venait d'être posée :

Arzhel a écrit:

Peter, veux-tu prendre Lilith pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Peter, comme dans un rêve, leva les yeux vers sa tendre Lili, lui caressa le visage du regard, et dans le velours de sa voix fit retentir un :

OUI ! Je le veux plus que tout. qui résonna dans la primatiale.
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Fol d'amour pour sa Lili

Kirstenn

Après des précipitations, Tata Marion m’avait habillé avec une belleee robe blanche qui pique dans mon cou ! Pffff….
Z’avais été balotté de partout ! Pis Nous voilà maintenant, dans une très grande maison, où il y a pleeeiiins de monde !

A côté de nous… Hoooo ! Mon tonton WArrriiii !!! Maiiis ze veux pas mon tottton ! ZE VEUX MA MAMAaaan !! Alors ze regarde partout partout !! Tata Marion essaie de me tenir et me chuchotte en fronçant des yeux « Chuuuttt Kirstenn ! Tiens toi tranquille ! »
Mais ZE veuuux MA MAmaaaaaan !! Ze regarde encore et encore ! Et qui ze vois tout là bas dans sa belle robe toute blanche !!! Z’est MAMAAAAAAAANNN et POPAAAAAAAAAAAAA ! Que ze suis contente ! ze les ai trouvééé !! Pis y a un grand mosieur en robe à côté d’eux qui leur parle…. Pis qui s’tait … Personne parle alors ben ze les apelle :

AAAAAAAAAAHHHHEEEEEEUUUUUUUUUUUUUUUUUHHHHH !!!!!!!!!!! BBLBLBLblblblbleleeee

HOOOO ! ze m’entend dans touuuute la grande maiissonn !! Alors za m’fait rire !!! Mais Tata Marion me gronde… alors z’étais toute triste alors ze m’suis mise à pleurer en tendant les bras vers mon Toooton Wariii qui devait avoir encore des ptits gâteaux au miel pour moiii !

OUUUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNN !!!! OUIIIIIIIIIIiiiinnnnn !!!!

--.thomas.

Une vieille légende familiale disait, que les membres de notre famille était toujours en retard lors les cérémonies…je vous assure que : c’est tout à fait juste…

Il arrive même que l’un ou l’autre, zappe complètement…cela m’est très souvent arrivé, mais ce jour, ce 23 janvier de l’an de grâce mille quatre cent cinquante neuf, il ne sera pas dit que je manquerai le plus important évènement de la vie de ma petite sœur.

J’arrivai donc à Rennes, ca faisait bien longtemps que je n’y avais as mis les pieds, direction la Primatiale, il me fallait être discret, la cérémonie avait visiblement commencé.

Je n’espérais qu’une chose : que la mariée n’est point constatée mon absence, enfin la connaissant hein…elle avait déjà du le remarquer.
Bref !!! Il était temps de faire mon entrée, je poussai donc cette immense porte de ce gigantesque édifice, et là forcement…ca grince !!!

Je priais pour que l’on ne se retourne pas sur moi, enfin surtout la mariée.
Mon regard si figea sur elle, sur ma petite sœur, elle était magnifique, elle l’était en temps habituel, mais là…

Je n’aurai jamais pensé, la voir un jour se remarier, jamais pensé la voir sourire sincèrement à nouveau, beaucoup connaissent Lilith, mais je pense être le seul à la connaitre sur le bout des doigts, j’ai toujours été plus un confident pour elle, qu’un frère.

Je me souviens de son petit minois quand elle était haute comme trois pommes, et qu’elle me disait :

« Quand ze sera grande, ze sera une princesse » étonnant une Lilith qui parle de la sorte, avec un petit zezetage, mais je vous jure c’est véridique. Bref !!!Si aujourd’hui, elle me répétait, cette même phrase, je lui répondrais : « mais ma chérie, tu as trouvé ton prince, ton rêve est exhaussé, te voila princesse ».

Je regardais furtivement l’assemblée, apercevant mes nièces, mais aussi mon autre petite sœur Secate, et les frangins.
Je pris place sur un banc prêtant une oreille attentive à la suite de la cérémonie.

Bioul

Tout les invités ou presque étaient déjà là. Tous réunis au sein de la primatiale, mais lui comme à son habitude été arrivé en retard. Ainsi ne changera t'il donc jamais ? Il s'était juré de faire un effort pour sa cousine, mais les préparatifs de dernière minute qu'elle lui avait soumis, avaient fortement fatigué le gaillard. Travaillant jusque tard dans la nuit il avait empiété sur son temps de sommeil.

La mine fraiche apres la toilette matinale mensuelle, il avait accourut jusqu'à la primatiale, lieu des prochaines réjouissances solennelles. L'air un eu moins frétillant qu'au départ, il pénètre l'édifice en silence, se retient de hâler les têtes connues et vient se fondre entre deux rangés de bancs. La place n'est pas choisi au hasard. Il n'avait pas pu s'empêcher de rejoindre Pelotine, sa "presque" femme. Quand celle ci le dévisagea lui faisant comprendre qu'il perturbait tout le tralala, bioul fit mine de rien et se pencha à l'oreille de Nael: tout le monde est pimpant aujourd'hui ! Puis il s'assit enfin et cessa tout mouvement ou bruit inopportun.

Son regard se figea alors sur les principaux intéressés de la cérémonie Le couple était tres beau, normal puisqu'habillé par le légendaire couturier mystérieux, mais au delà de ça ils étaient d'une rare beauté naturelle. La jeunesse sans doute. Peter faisait bien de se marier vite, bientôt la vieillesse le rattraperait, tandis que sa cousine, elle, garderait sa fraicheur et sa beauté bien des années encore, pensait il naivement.

Arzhel

Le prélat s’éclaircit la gorge, la grande question était sur le point et d’être posée.

Peter, veux-tu prendre Lilith pour épouse, dans la sainteté et la confiance, pour vivre avec elle dans l'amour de chaque jour ? Veux-tu faire dépendre ton bonheur de son bonheur, dans la santé comme dans la maladie, dans la richesse comme dans la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire et donner par l'exemple de votre union un signe visible de l'amitié de Dieu sur terre?

Wari

Wari vit arriver Lilith en la primatiale de Rennes.
Elle avait réussi, avec brio, à se rendre encore plus belle qu'au quotidien.
Une nourrice la suivait accompagnée de Kirstenn.
Il ne put s'empêcher de lui sourire, la jeune fille avait elle aussi été préparée pour l'occasion.
Il était sur que celle-ci serait aussi belle que sa mère.
Sinon plus.

Il entendit les mots de Valeyriane, et la regarda une nouvelle fois.
Il était sur dés à présent de ne s'être trompé.
Il sourit à sa voisine et lui répondit en ces termes :

Tu crois vraiment que je suis capable de te mentir ?
Surtout pas dans un lieu aussi saint, voyons.

Mais oui je dois avouer que je te trouve belle dans ta nouvelle toilette.

Le dizainier lui rendit sa bise et écouta le sermon de l'homme d'église.
Il regarda la scène qui allait se dérouler ...

Secate

Secate ne put s'empecher de faire son plus beau sourire à Godefroi quand elle le vit arriver; il lui manquait tant son Faucon qu'elle ne saurait jamais le lui dire vraiment.
Squall arriva, elle l'embrassa discrètement, et tou en prenant la main de celui qu'elle aimait, elle posa sa tête sur l'épaule du Faucon; tous deux étaient les deux hommes les plus importants à ses yeux; être entre eux étaient un vrai bonheur pour la jeune fille.

Oui elle est très belle Gode; mais que veux tu, dans la famille on est tous aussi beaux
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Valeyriane

val murmura à wari:c'est vrai tu me trouve jolie?
elle lui fit une petite bise sur la joue pour le remercier
tu es joli aussi toi

val regarda les mariés qu'elle trouvaient très beau puis écouta la cérémonie
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Ma vie et mon âme pour mon clan.

Sanzillusion

Elle avait longuement hésiter avant de se décider à assister à l'union de peter et Lilith. C'est qu'elle n'était pas au meilleur de sa forme, ces derniers jours.
La cérémonie avait commencé, les invités déjà réunis.
Pour ne pas déranger la cérémonier en cours, Sanzi, se glissa sur un banc dans le fond de l'église.
Elle sourit en regardant les futurs époux tout à leur bonheur.

"Comme le bonheur est beau à voir ! Comme c'est bon d'être heureux ! " pensa-t-elle. " Et dire qu'il y en a qui en ont peur !" soupira-t-elle.

Peterpan31

Citation:

Lilith, Peter ! Cette lecture simplement pour vous rappeler que dorénavant, vos priorités ont changé. Votre famille se devra être le socle de votre vie aristotélicienne, car l’amour à son conjoint, l’amour a ses enfants, est la plus haute échelle de l’amitié aristotélicienne qui nous unie tous. Cela ne veux pas dire que le reste doit être sacrifié et oublié, loin de loin. Les choses évoluent, c’est ainsi que les vertus de la jeunesse ne sont plus les mêmes que celle d’un adulte.

Peter hocha la tête en signe d'assentiment au sermon du prélat.
Oui, il avait raison, s'il avait pris des respnsabilités, et était peut-être en mesure d'en assumer d'autres, il ne devait pas occulter celles à présent essentielles d'époux aimant et de chef de famille.

Il avait adopté Missanges alors qu'elle quittait l'adolescence ; il avait retrouvé son fils Blotus quand celui-ci était déjà un homme. Par bonheur, l'éducation qu'ils avaient reçu non par ses soins était des plus vertueuses.

Mais il manquait sans doute à l'homme à collants verts la joie d'avoir pu élever un enfant. Kirstenn était là, et même si ce n'était pas sa fille naturelle, il était prêt déjà à assumer son rôle éducatif au quotidien envers le bébé.

Perdu dans ses pensées, Peter en fut sortit par cet appel d'Arzhel :

Citation:

Peter, approche s’il te plait.

Il expira l'air de ses poumons et fit deux pas en direction de l'homme d'Eglise.
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Fol d'amour pour sa Lili

Marypole

Elle avait reçu le beau pigeon avec le vélin accroché à la patte.
Lilith, Peter...mariage...amour...toujours...

Elle connaissait bien Lilith pour l'avoir de nombreuses fois croisée en taverne à Rennes su temps où .... et était heureuse pour elle.
Quant à Peter, c'est lui et Missanges qui lui avait fait découvrir la prunàvampi grande spécialité politaine qu'elle avait un peu trop appréciée ce jour là.

Un sourire aux lèvres, elle entra dans la primatiale et oups...s'aperçut qu'elle était en retard. La cérémonie était commencée et c'est son père l'Archevêque Arzhel qui officiait.

Elle entra donc sur la pointe de ses chausses et se faufila dans la foule à la recherche d'un pilier où pouvoir se cacher un peu; elle n'aimait toujours pas la foule et les cérémonies..

Elle eut une pensée pour l'homme qu'elle avait aimé et qui était parti au paradis solaire alors qu'il était en pleine demande de mariage. Lilith le connaissait bien. Il s'appelait Skyler.

Elle se reprit, secoua ses boucles brunes et écouta les paroles de l'officiant.
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Lauralyne

Laly écoutait. C'était beau de voir le bonheur de deux êtres, de voir leur amour triompher en ce jour.
Elle trouva très juste le sermon prononcé.
Lilith et Peter allaient être unis devant Aristote et les hommes; Peter était appelé à s'avancer.
Laly en regardant autour d'elle vit Pelotine, le petit Nael, Squall avait rejoins sa douce Secate, Godefroidebouillon, Roxane et bien d'autres.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, Jepl et Eldon

Gwilherm

Le grand jour était arrivé pour Peter de Kerdren et Lilith de Lanngroez. Le patriarche du clan Gwenn-ha-Du était un homme d’une valeur rare, droit et honnête, et bien qu’il ne le connaissait pas depuis très longtemps, Gwilherm le considérait comme un modèle à suivre… C’était donc avec un grand honneur et grand plaisir qu’il allait assister au mariage qui se déroulait dans l’abbatiale de Bretagne en ce début d’année 1459.

Ce mariage allait réunir du beau monde et nul doute que chacun revêtirait des habits de la meilleure qualité, aussi le Bréhatin chercha-t-il où il pourrait bien trouver des vêtements qui ne détonneraient pas trop avec la splendeur des autres invités présents. Cependant, il n’avait pas une garde robe très étoffée ni les moyens de s’offrir grand-chose, le peu d’argent qu’il avait gagné était passé dans l’achat d’un champ à Saint-Pol… Après s’être inquiété à l’idée de ne pas pouvoir être un minimum présentable, il se souvint qu’il avait gardé dans une vieille malle des affaires ayant appartenu à son défunt père. Ce dernier, bien que simple seigneur d’une modeste île, avait gagné une certaine réputation par sa bravoure sur le champ de bataille et avait eu l’honneur d’assister à quelques grandes cérémonies dans quelques cités épiscopales bretonnes quand ce n’était pas à Rennes ou Nantes ! Le père de Gwilherm s’était donc fait tailler de biens beaux habits mais qu’il n’avait pas eu beaucoup le temps de les user, s’étant fait tuer à la guerre contre les Français, non sans courage !… Bref, épargnons les grandes heures de la lignée Harscouët pour en venir à l’essentiel : Gwilherm, qui avait une carrure sensiblement de même haute stature que son paternel, avait donc finalement de quoi se présenter dignement au mariage avec des tissus de bonne facture !

Mad eo ! dit il après les avoir revêtus… Et dire que grand je trouvais mon père ! Faut croire que j’ai bien grandit depuis sa mort ! Bon ne perdons plus de temps, en retard déjà je suis !

Après avoir jeté un œil à Paupiette la mouette, toujours en convalescence dans son panier d’osier, le Bréhatin se dirigea donc vers le pieux édifice où nombre d’invités avaient déjà pris place. Une fois la grande porte franchie, il trempa ses doigts de la main droite dans le bénitier, se signa puis avança dans l’allée centrale sur quelques mètres avant de se diriger vers un banc, non loin d’autres membres du clan Gwenn-ha-Du. Il les salua d’un signe de tête et s’installa sans faire trop de bruit, tachant d’être aussi discret qu’à l’accoutumée…
Il remarqua Peter, quelques rangs devant, en pleine discussion avec son témoin, et ne put s'empêcher de sourire en voyant que celle-ci semblait s'agiter avec un bout de tissus sur le front... ah quelle fée que Clochette ! Y'en a pas deux comme elle, ah ça non ! pensa-t-il dans un doux soupire.
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Squall91

Squall arriva pour le grand mariage de Peter et de ma belle soeur Lilith.... du monde y avait dans l'eglise !! il regarda autour de lui puis rejoins sa belle et tendre Secate.

la cérémonie avait déjà commencer , euhhh... un peut en retard j'étais ! j'ai pris la main de Secate puis lui faisais un sourit et regarda les deux tourtereaux ce marier.
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Alwyn

Elle voulait qu'il la suive, il la suivrait donc... Et puis meme si il n'aimait pas les cérémonies, meme si il ne connaissait personne, il aimait sa douce... Il était donc avec elle, pour la soutenir. Anticipant que cela pourrait etre un moment difficile, et qui pourrait mal se finir.... Il préférait etre la.... Son ange l'embrassa et lui serra la main. Il se pencha vers son oreille pour lui murmurer:

T'inquiete dont pas ma kalon, je suis sur que ca va bien se passer...

Et il passa son bras autour des épaules de sa mimi, autant pour la proteger des autres que pour la proteger d'elle meme.
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Aigneas

Elle y était aussi , pour célébrer l'amour Pelotine n'hésitait pas une seconde , c'était une façon a elle de se rassasier du manque d'amour qu'elle ressentait.
Se sentir perpétuellement seule n'était pas agréable et même si beaucoup voulait la marier et qu'elle jouait de cela , elle n'était pas prête de le faire.
Lilith était particulièrement en beauté , heureusement dirait-on le jour de ses épousailles , et Peterpan qu'elle avait brièvement rencontré a St pol était deja bel homme mais ce jour ci , plus encore.
Pelo aperçu le petit Nael et vint a ses cotés , pour assister a la cérémonie , se doutant que Protozoaire ne l'accompagnerait pas.
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Le royaume est un oeuf, Aigneas en est le jaune.

Arzhel

Les deux futurs avaient l’air étonnamment décontracté. Peut être est-ce le fait de ne pas vivre l’évènement pour la première fois. Sans véritablement chercher à comprendre le pourquoi du comment, le prélat décida plutôt de se satisfaire de la chose et de continuer la cérémonie dans cette atmosphère détendue.

Il sortit alors une vieux livre poussiéreux et l’ouvrit à une page cornée. Il en lu rapidement quelques lignes.

Citation:

Xeres

Xéres arriva à la bourre comme à son habitude d'ailleur. Il arriva avec toute les princesses qu'il avait préparer pour la circonstance. Ce n'est pas tout les jours que leur mére se marie. Il regarda à tour de role Erin Nora et Avalon et leur dit à l'oreille.

Regardez maman comme elle est belle, aujourd'hui c'est un jour important pour maman alors on reste sage d'accord mes chéries ?

Il les vit acquiesser de la tête et sourit satisfait.

Il rentra dans l'église en essayant de ne pas se faire remarquer mais d'un coup Nora se mit à courrir dans l'allée. Pour la rentré discréte s'étais raté il la rattrappa rapidement et la prit dans ses bras ainsi qu'Avalon qui s'apprété à suivre l'exemple Erin la plus timide du groupe restez caché dérrière ces jambes.

Il trouva une place et s'assit en regardant la cérémonie tout en surveillant ces petites

Amblard

Invité au mariage de Lilith et Peter, Naël, poliment y va.
Il ne connait pas Peter et très peu Lilith, juste croisé en taverne ces derniers soirs en taverne.
Mais une invitation a une si belle chose que le mariage... Ça ne se refuse pas.
Alors il y va !

Une fois monté seul sur son cheval, il jète un regard a Blacas qui monte sur le sien.
Depuis plusieurs jours il s'entrainait a monter seul, ça épate plus de monter seul sur son cheval. Plus qu'avec son garde qui nous serre contre lui... Brrr...
Et la il allait au mariage de Lilith sur son cheval, Blacas non loin, suffisamment proche pour intervenir en cas de chute, de perte de contrôle du cheval ou tout simplement pour discuter un peu.

[ Pfioup ]

Devant l'église Naël descend du cheval et donne les rennes a Blacas, afin qu'il aille les nourrir un peu plus loin.
Et voila Naël qui pénètre l'église, bien habillé, et qui prend place sur un banc qu'on lui indique.
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Clochette

Citation:

Euh, Clo, tu as une tâche noire, là ...

clo piqua un fard direct en posant sa main sur son front , regard malveillant sur piou marmonnant me vengeraiiii , un poussin grillé et un ... se tournant vers miss pour qu'elle l'aide a se nettoyer , clo tira la langue a peter qui reprenait son serieux quand l'archevéque prit la parole ..

missss arrete de cuver et aide moi la parait que j'ai une tache noir sur le front stttpppp c'est que j'ai une image a conserver moi tu sais ... se tournant discrétement pour voir si personne n'avait remarqué ..
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plaie beante au coeur .. mal ..

Roxane2

Roxane avait eu beau se dépêcher elle était encore en retard ,c'était presque devenu une habitude ...... et elle avait perdu du temps à mettre cette maudite robe et chercher partout ses souliers de cérémonie . Elle allait quand même pas manquer le mariage de Lilith et Peter .Elle se dépecha de monter les marches du parvis et faillit se prendre les pieds dans l'ourlet de sa robe .
Manquais plus qu'elle s'écroule devant les portes de l'église qu'elle poussa doucement puis elle écouta discrètement ce qui se passait dans le bâtiment ........

OUF le prélat commençait tout juste la cérémonie . Elle se glissa derrière un pilier et vient s'asseoir sur un des derniers bancs pour écouter la suite ....

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Citoyenne bretonne
Ex bergère , ex douanière , toujours charpentière et maintenant maçonne

Peterpan31

Peter redescendit un instant de son petit nuage. Sa ptite fée avait fini par parvenir à lui faire quitter un instant des yeux le visage de sa belle :

Clochette59 a écrit:

alors mon feu follet t'es pret ? je t'ai cherché ce matin mais t'avais deja filé comme l'eclair ... pressé ?..
psss feu follet ferme la bouche t'as l'air niais

Rouge comme une pivoine, il balbutia :

c'ta dire ... que ... enfin ... voilà ... quoi ...

Puis observant mieux le front de sa témoin, il le pointa de l'index en fronçant les sourcils : Euh, Clo, tu as une tâche noire, là ...
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Fol d'amour pour sa Lili

Arzhel

L’église s’était bien remplie. Les amis du couple et la famille proche avait investie la primatiale du premier des bancs jusqu’au dernier. Le prélat reconnaissait quelques visages familiers. Il fut très bientôt rejoins par le futur, puis, de longues minutes plus tard, par la future. Tout le monde présent, la cérémonie pouvait maintenant commencer.

Mes enfants ! Lilith, Peter ! C’est avec joie que j’aurai le plaisir de célébrer votre mariage en ce jour. Il n’y a plus plaisante cérémonie que celle qui va se dérouler. Cependant, avant que nous ne succombions tous à cette joie et cet état d’euphorie, je me dois de vous faire un petit rappel.

Le prélat prit alors un ton plus solennel.

L’engagement que vous vous apprêtez à prendre, face à cette communauté de fidèles réunie, ne doit pas être pris à la légère. Vous allez vous engager contre vent et marrée, en sachant pertinemment que ce qui marque le plus souvent un jeune couple, ce sont les difficultés, les peines et les souffrances. Quoi qu’il en soit, il vous faudra toujours trouver le chemin vers des eaux plus calmes, unis par l’amour et la foi. Cet amour devra être le ciment de votre union aristotélicienne, car que le Très-Haut a uni, nul ne peut le défaire. Cet engagement, est à vie.

Laissant volontairement plané quelques instant le silence, afin de permettre aux futurs époux de réfléchir.

Peterpan31

Peter avait repris son air sérieux après avoir fait un clin d'oeil à Clochette, car l'Archévêque avait pris la parole.

Il écouta attentivement les mots de l'homme d'Eglise, tenant avec douceur la main de Lili.

La métaphore marine convenait bien à la vie maritale, avec ses vagues et ses contre-courants, autant d'obstacle qu'ils comptaient franchir ensemble, jusqu'à leur dernier souffle.
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Fol d'amour pour sa Lili

Godefroidebouillon

Godefroid ne pouvait manquer le mariage de sa sœur et de son capitaine
Habillé de son bel uniforme Godefroid entra dans l’église, il vit Secate légèrement à l’écart et prit place à ces coté.
Près de l’hôtel se tenait les mariés,
Lilith était ravissante dans sa robe blanche, Peter quant à lui semblait nerveux mais qui ne le serait à la vue d’une telle beauté.
Godefroid sous le charme donna un léger coup de coude à secate et lui dit
"elle est ravissante "
Godefroid reprit de suite son sérieux car l'Archevêque venait de prendre la parole.
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Lilith_de_kerdren

J’étais hypnotisée par Peter, rien n’aurait pu perturber le tête-à-tête que nous nous accordions en cet instant. Mes yeux azurs ne pouvaient quitter ceux de cet Homme que je voulais faire mien, aucune paroles entre nous n’était nécessaire pour nous comprendre. Merveilleux ...

Malgré l’état de douce rêverie dans lequel j’étais délicieusement plongée, il m’en sortit en se penchant vers moi et se tournant vers la jolie fée. Que j’aimais leur complicité, si touchante…

Je profitai de ce moment pour jeter un regard attentif sur les invités, chose que je n’avais pu faire depuis mon entrée.

Tout d’abord, j'aperçue ma sœur Secate, puis Godefroi, et Romu deux de mes frères…il ne manquait plus que Thomas (toujours en retard celui là !!!!)…

Mon regard se posa également sur une personne que la toilette rendait immanquable : en effet, une tenue aussi éclatante ne pouvait qu’attirer les regards les plus intéressés !

Quelle ne fut pas ma surprise quand je reconnus Mimilia. Mon Dieu, elle était donc présente ! Nous nous étions pourtant si fortement disputé que je pensais ne plus jamais la revoir. Et pourtant ...

Nous étions si complices par le passé: Mimi avait assisté a bon nombre d’évènements personnels et d’importance de ma vie, pour ne pas dire tous.
Nous eûmes pu (je parle bien des fois), elle et moi, recevoir la distinction de «plus grands piliers de comptoir jamais observé» tout comme le premier prix de plus grand nombre de *hips* dans une même phrase. C’est vous dire …

C’est elle encore qui m’avait souvent consolée, séché mes larmes (dont je nierai, bien entendu, officiellement même jusqu’à l’existence, ne m’épanchant jamais comme toout le monde le sait) alors que moi, je n’avais même pas été un minimum présente lorsqu’elle connut sa plus grande peine….

A tout bien considérer, j’ai même été odieuse avec elle il y a quelques jours, lui reprochant de ne pas être venue à mon chevet quelques semaines auparavant … mon cœur se noua … j’aurais tellement aimé la prendre dans mes bras mais ce n’était définitivement pas le moment. Je lui fis néanmoins un léger signe de tête, espérant qu’elle comprenne que j’avais remarqué sa présence et que cela me touchait fortement.

C’est avec ces images en mémoire et baignée d’une douce torpeur que je sentais la main de mon ange serrer un tantinet plus encore la mienne au creux de la sienne et me tournai vers lui ...

Ensuite, c’est d’une oreille attentive que je me suspendis aux paroles de l’Archevêque.
Nous savions tous deux que le mariage n’allait pas se résumer à une mer d’huile pour avoir été mariés auparavant et connaissions, de fait, les aléas «des couples».

En l’écoutant, une phrase me restait en tête : celle qui dit que l’on s’unit pour le meilleur et pour le pire, comme le dit l’expression consacrée. C’est à ce moment que j’esquissai un sourire presque amusé: nous avions déjà vécu le pire ! Il ne nous restait, en toute logique, que le meilleur à rencontrer ...
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Mimilia74

Elles s'étaient disputés. Mais la diaconnesse de Vannes est de caractère plutôt déterminé et elle n'est pas rancunière. Malgrè que sa meilleur amie lui retire sa confiance et l'enleve des témoins, la Montfort-Laval prit la décision de se rentre au mariage. Elle n'avait jamais loupé un évenement de Lilith. Elle n'avait jamais failli à son poste d'amie. Et quoique Lilith puisse en penser... La phrase concernant le fait que Mimilia ne soit pas venu à son chevet résonne encore dans la tête de la tribun de Gwened, et dans son coeur.
Après moultes délibérations et discussions avec Alwyn, Mimilia laissa les enfants malades à une nourrice expérimentée et en les laissant difficilement se rendit à la primatiale avec son fiancé. C'est le coeur ballant, à la fois triste et inquiet de la réaction de la mariée que Mimilia franchit, au bras du beau blond, la porte de l'édifice. Ils s'installérent au fond. Malgrè sa tenu soignée et colorée pour l'évenement... Mimilia se voulait discrete. Lilith était au milieu de la nef lorsque le couple arriva, un tantinet en retard.
Ouf... au moin peut être que la mariée ne la verrait pas avant la fin de la cérémonie. Imprévisible l'ex capitaine, Mimilia ne savait pas comment celle-ci pouvait réagir.

Le regard de la Montfort se posa sur la foule présente. Elle vit son cousin commencer l'office, elle chercha Arwenn, le fils de Lilith, son filleul des yeux et les petits... elle ne les vit poins pour le moment.

Mimilia esquissa un sourire. La mariée et le marié était resplendissant. Elle prit la main d'Alwyn, la serra doucement, se pencha pour embrasser les douces levres de son fiancé et lui murmura un Da Garan avant de suivre la cérémonie. Avec une émotion non dissumulée. Il ne sera pas dit que l'amie de Lilith... si amie elle l'était encore... ce qui n'est pas moins sur... n'était pas là.
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--Marion...

Après moultes péripéties, me voilà enfin dans la primatiale. Ce haut batiment m'impressionne fortement... Heureusement, Dame Lilith n'est pas loin et son pére de coeur est dans les parages aussi. Tenant fermement la petite Kirstenn dans mes bras j'avance. Et je m'assieds là où l'on m'a indiqué de me mettre... je ne suis pas embetante. Le coeur serré par l'émotion, j'aimais la mére de ma protégée comme une personne de ma famille.
Et puis il faut bien avouer qu'elle m'avait fait peur ce matin... encore endormie... j'ai eu bien du mal à la reveiller... elle en avait peut être oublié son mariage... ralala ma Dame... quelle femme,... pleine de facettes cachées.
Mais voilà, nous étions là, Lilith remontait la nef au bras d'Alain, se positionna au coté de son futur époux... nous y sommes ! Enfin !

J'attends avec impatience la fin de la cérémonie... au vu de toute les aventures qui ont tentés de séparés les honorés du jour... j'ai peur qu'une catastrophe n'arrive encore.

Lauralyne

Laly arriva à temps à la primatiale. Elle se glissa discrètement dans les rangs. Elle vit Secate un peu en retrait, Peter attendant sa douce.
Elle chercha Miss du regard, se demandait si Blotus serait là aussi. Elle la vit pas loin de son père.
Elle vit le regard de Peter s'écarquiller, briller. Elle suivit son regard et vit Lilith entrer, elle était magnifique dans sa robe blanche. Après tout ce qu'ils avaient vécu ils allaient enfin avoir le droit au bonheur.
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Maman d'Elrick, Floraline, Krystal, Enoal et mère de coeur de Titouan et Klauss
Soeur de Debad, Jepl et Eldon

Clochette

elle avait mis du temps a debarbouiller le piou ,elle avait marmonné ralé , tiré des boules de duvet , mais nan les taches d'encre noir , s'etalaient encore sur son beau piou pas jaune ... elle soupira , trop tard elle pouvait plus rien faire , piou sera noir pour le mariage de peter ... soupir de desespoir et puis sourire ravie , une idée .... elle prit ses ciseaux de tisserande qui ne l'a quittait jamais , et decoupa a la hate un morceau de tissu noir , de ses doigts habiles elle plia et fronça un mini noeud papillon , et le glissa au cou de piou , se relevant en se frottant le dos et regarda son poussin le sourire aux lévres ... ba voila mon piou avec ton petit noeud on pourrait croire que t'as mis un costume , t'es trop mignonnn je crois que je vais t'epouser ... sourire et gratouille au piou ... maintenant a moi , faisant la grimace , se renifle ... bon un bain sera pas de refus n'est ce pas ... regard sur ses bouts de doigts tout noir ... pffffff je divorce avant de me marier avec toi t'es trop vilain regarde ça ...

un bain parfumé plus tard , une chevelure disciplinée hormis la méche rebelle sur le nez , des chaussures qui allégent les chevilles , quelques fleurs séchées dans les cheveux et une robe simple mais qui mettait en avant ses courbes et sa poitrine , tout ce qu'elle n'etait pas en temps normal ... presque feminine ... elle hesita l'epée dans la main et piou qui lui fait un cuiii reprobateur ... oui mais et si on veut du mal a peter ou a lilith hein je fais comment ... becquetage de la cheville .... hiaaaa d'accord d'accord je la prend pas ... se frotte la cheville qui commence deja a rougir sous le coup de bec ... pfff peux jamais rien faire façon ...
dernier coup d'oeil et sourire sur son reflet et pense ... pas si mal aprés tout , les derniers jours t'ont rajeuni ma fille ...

sur le chemin de la primatiale clo repense a toutes ses années , plus ou moins proche de son ami peter , ami de toujours et de tout les instants , il l'avait accueuillit toute fraiche debarqué a st pol , lui et kurios son papounet , l'avais prise en protection et même le silence morbide de clo pendant des mois et les lunes , n'avait entamé cette amitié sans faille , et aujourd'hui ,aprés quelques premiers instant sur la defensive quand lilith etait apparu , clo etait heureuse , il avait fallut peu de temps a clo pour voir le bonheur dans les yeux de peter , la joie de vivre et l'amour inconditionnel qu'il vouait a la belle , et il n'en fallait pas plus a clo pour etre heureuse , son ami avait trouvé le chemin du bonheur et aujourd'hui il la voulait elle comme témoin de son amour avec lilith , quel honneur et c'est trés fiere qu'elle arriva devant la porte de la primatiale et qu'elle le vit tout beau tout neuf dans ses nouveaux habits ...

glissant son bras au sien en attendant miss elle lui sourit ... alors mon feu follet t'es pret ? je t'ai cherché ce matin mais t'avais deja filé comme l'eclair ... lui sourit ... pressé ?.. puis une miss verdatre qui arrive , quelques phrases pour son papa parsemé de hips ... clo léve un sourcil , miss boire ??? glissant son bras a celui de son pére , voila le feu follet prés a entrer en place , entourée des deux plus belles garde du corps de st pol et du plus beau poussin de bretagne ...

laissant le futur epoux attendre la promise , clo se glissa a coté de miss et dans un chuchottis ... mais t'as fais quoi toi ... t'es toute verte la ... puis son regard se tourne ... voici la future , magnifique , elle avait peine a la reconnaitre , regard sur peter , hoo va pas s'evanouir au moins , elle lui souffle .. psss feu follet ferme la bouche t'as l'air niais ...
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plaie beante au coeur .. mal ..

Lilith_de_kerdren

Mon arrivée ravi mon futur époux qui d'après l’expression de son visage avait eu crainte que je ne vienne …
Comment aurait-elle pu ne point venir en ce jour???...un jour qui allait en fin souder et sceller les liens que nous entretenions depuis quelques temps maintenant…

Notre histoire ressemblait a celle d un comte de fée, en évitant le coté "il était une fois" par contre "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfant" ca oui!!!enfin « un » ca serait déjà pas mal…

Quand je pris place au coté de mon doux prince , les paroles qu’il dites a mon père…firent s’envolé le stress qui se lisait encore sur mon visage et c’est avec confiance et enfin sereine qu elle posa sa main sur celle de Peter et là…on pu observer le merveilleux sourire d'une magnifique narcissique (oh, oh!!! j ai droit hein, c est mon mariage)
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Yoann77930

Yoann regarda la lilith bouché bée; deja qu'elle etait craquante en uniforme et plein de boue sur elle. La on aurais dis la Madonne, descendu expres du ciel.

il chuchota à wari :

Mon dieu, elle est sublime la pitaine et ben pour le moment c'est un mariage reussi tu crois pas.

Bougnias

Bougnias était ravis d'avoir été convier au mariage de Lilith la belle mère de Missange son amie ou sous peu officellement . Bougnias avait sorti a cette occasion sa robe de velours bleu celle qu'elle mettais jadis au château des kermabons, les cheveux brun attacher en chignon, toujours avec quelque boucle rebelle qui ne cesser de ressortir de sa coiffure convenablement plaquer au crane.
En arrivant Bougnias ne pus s'empêcher de se demander si Missanges serait avertie de sa présence, la joie se lisais sur son visage de pouvoir revoir celle avec qui elle avait liée amitié. Bougnias qui était d'humeur fade c'était dit enfin un moment de détente loin de ce qui me gêne. Elle pénétras dans les lieux et se dirigeât discrètement pour prendre place elle regardât au premier rang et sourit en voyant Miss. Puis elle regardât toujours aussi dicréte qu'elle était les personnes qu'elle avait bien pus rencontré , inclinant la tête a chaque sourire échanger.

Yoann77930

Yoann se leva et alla vers Wari, derriere lui, lui tapota l'épaule.

Bon sang wari. tu es vachement bien habillé. Je savais pas que c'etait tenue très cher oblige. moi je ne suis vetue ben comme d'hab quoi. euh je crois que je t'inivterais pas à mon prochain mariage. je vais etre jaloux.

Lilith_de_kerdren

J’ avais bien prise mon temps pour se vêtir, etc.. J’avais fait confectionner une jolie robe blanche pour cet événement …mon union à Peter

Toutes les péripéties des préparations étaient bien derrière moi maintenant…et je pu donc sereinement prendre la direction de la Primatiale…

Après quelques minutes, Alain, Marion et Kirstenn et moi-même , arrivèrent devant le grand édifice, aidé par l’adorable petit vieux qui me servait de papa, je descendis enfin de la caleche…

J’avancais d’un pas tranquille, jusqu’aux marches…avant de les gravir, je resserrai un peu plus le bras d Alain…aussitôt qu’il m’est dit :

Ce n'est pas le moment de flechir ma Lilith, respire un grand coup, tient toi droite et fais un joli sourire, on y va .

J’avoue, j’ était un tantinet stressée, et j’ essayait de ne rien laisser transparaitre…mais mon papa adoptif n’était pas dupe…il avait bien ressentit…que j' était anxieuse….

Je m’arrêtai donc un instant, histoire de souffler un bon coup comme il lui avait dit…il n’y avait rien de grave, hein !!!ce n’était qu’un mariage…mais quel mariage !!! J’ allais épouser l’homme qui avait su ouvrir mon cœur de pierre et y insuffler un peu de vie…

Je fermai les yeux…et revu une fois encore tout nos bons moments, certains avaient même tourner au drame, mais le destin voulais qu’il en soit autrement, et préféra les unir plutôt qu’autre chose…

Une fois, les idées de nouveaux en place, j’entra dans la primatiale…toujours soutenu par mon témoin
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Alain_de_st_ervlan

Kirstenn et sa nounou allerent s'assoir aux places qui leur etaient reservees et je conduis Lilith jusqu'a l'autel ou l'attend le futur epoux ...

Peter, je te la confie, je sais qu'elle sera entre de bonnes mains !
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Peterpan31

Glups.

Peter déglutit à la vue de celle qui apparut comme dans un rêve au bout de l'allée.

Elle était somptueuse. Un ange offert par le Divin.

Lentement elle s'approcha de lui, au bras de son père, et lorsque celui-ci la lui confia, Peter lui souffla en retour :

Père, trugarez. Je saurai la rendre heureuse, je vous en fais le serment.

Alors, il prit la main de sa douce, et lui sourit avec confiance.
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Fol d'amour pour sa Lili

Waren

Venu d'une ville voisine et correctement rasé, parfumé, habillé, épilé...euh non pas épilé, un homme s'était installé au milieu des rangées de bancs. Il ne connaissait que peu de monde, si ce n'est au moins un des mariés et il se trouvait que c'était la future mariée. Oui futur marié parce que pour l'instant rien n'était encore fait. Il croisa les doigts pour ne pas assister à la fin tragique d'une parfait journée et se contenta de rester calmement assis mais il resta tout de même prêt à se jeter sur les portes en bois pour les refermer si jamais une certaine Lilith prenait idée de fuir, on est jamais trop prudent.

Peterpan31

D'un signe amical, le futur marié saluait les invités qui prenaient place pour la cérémonie.

Avec empressement et inquiètude, il guettait l'arrivée de celle qui avait pris son coeur. Tant d'événements avaient mis en péril cette union qu'à présent, il craignait que quelque chose d'imprévu survienne.

Les mains moites, la poitrine tambourinante, il attendait.

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Fol d'amour pour sa Lili

Secate

Secate, soeur de la mariée alla s'assoire sur un banc de l"Eglise. Elle n''était pas du genre à se montrer et à se faire remarquer, elle décida donc d'aller s'assoire dans un coin tranquille pour attendre le début de la cérémonie, s'empechant de rire en voyant son ami et futur beau frère qui commençait à suer d'inquiétude
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Alain_de_st_ervlan

Enfin arrives a la Primatiale ...
Alain descend le premier du carosse suivi de Marion et de la petite Kirstenn.
Il aide la future mariee et, enfin tout ce beau monde gravit le perron et se dirige vers l'entree ...

Ce n'est pas le moment de flechir ma Lilith, respire un grand coup, tiens toi droite et fais un joli sourire, on y va .

Ainsi la petite troupe entre dans la Primatiale, Lilith resplendissante, au bras de son temoin, suivies de Kirstenn et de sa nounou ...
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Missanges

Nuage fit la route instinctivement, connaissant maintenant les moindres détours de celle-ci. Le voyage fut pour ma part un peu chaotique, mon corps se penchant tantôt à gauche, tantôt à droite pour revenir finalement au milieu, mais ma tête avait tout de même, bien du mal à suivre ces mouvements.

De temps à autre un hips s’élevait dans les airs et un goût de fruits dû au breuvage des mamettes parfumé mon palais.
Et soudainement, il fut là devant moi !

Je souris en sautant à terre de nuage et mes genoux se plièrent. Oups ! Me relevant frottant et lisant mes beaux habits je courus vers lui l’embrassant joyeusement et un autre hips sortit à ce moment. Ses yeux plongèrent dans les miens et devinrent soudain interrogateur.

Je fis mon plus beau sourire. Celui que nous faisons tous pour paraître très sage Et je pris son bras et nous entrâmes dans la primatiale. Je menai mon père le jour de son mariage. Il était encadré par les deux plus belles Bodyguard féminines de kastell. Ben oui c’est ainsi !
Je ne sus qui tenu l’autre jusqu’au bout de l’allée et le laissant seul comme un grand attendre sa promise je fus heureuse de sentir le banc me soutenir.

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Heinekenavo

[Mariage de Lilith et Peter, avant la cérémonie]

Se présente à la Primartiale au bras de sa Fantastique. Ayant mit sa plus belle chemise bleue comme l'océan, ceux qui le connaissent peuvent contempler la joie intérieure qui l'anime en ce moment. Remarque que bon nombre de personnes sont déjà arrivées, salut ceux qu'il connait d'un franc sourire, et courtoisement les inconnus.

Arzhel

Comme à l’accoutumée, l’Archevêque avait laissé le soin aux amis des familles aux enfants de chœur de préparer la primatiale pour la cérémonie du mariage.

Quand il pénétra dans l’édifice, le prélat découvrit les nombreux cierges allumés tout du long de la nef, sur des présentoirs. Des fleurs avaient également été posées sur les bancs de l’assistance.

Il descendit la nef et alla ouvrir en grand les portes de la primatiale afin de permettre aux fidèles de pénétrer dans l’édifice et de commencer à s’installer.

Au même instant, les cloches retentirent.

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Peterpan31

Comme il se devait, c'est entouré des membres de sa famille ou ceux qu'il considérait comme tel, des proches, des amis fidèles, que Peter pénétra dans la Primatiale.

Pour marquer l'événement, il avait troqué ses habituels collants verts pour une tenue de circonstance.

Emu, il s'approcha de l'autel, entouré de sa fille Missanges, de son témoin Clochette. Il avait demandé qu'au premier rang, on laisse deux chaises vides pour marquer l'absence douloureuse de son fils Blotus et de son amie Jenifael.

Il s'approcha de l'Archevêque, et lui murmura :

Trugarez Monseigneur, pour avoir accepté de célébrer en ce lieu notre union.

La Primatiale commençait à se remplir peu à peu.
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Fol d'amour pour sa Lili

Yoann77930

Yoann arriva au troisieme bong, discretement, et s'assit tout au fond.

Comme sa si je m'endors on me verra pas piquer un somme" pensa-t-il."non soyons serieux, regardons.

Il attendit que la blonde sans peur et san reproche sois arrivé au coté de l'homme au collant vert. Il le chercha du regard et le trouva pas.

Il doit surment avoir un trou dans les collant ou il va changer de vert. Un Vert bouteille, ou un vert feuille, héhé. il faut vraiment que je sois serieux. pensa t-il à nouveau. Ah non il a changé de vetement dommage

Il regarda sous son mantel. ouf, il a pas oublier les cadeaux. Il chercha du regard où est la celebre capitaine Dead, surnom du à la suite de l'attaque du camps de leyah. Il la trouva pas et pensa qu'elle devait surment se coiffer et s'habiller.

Deja qu'on peut la comparer à Vénus, deesse de l'amour, pour sa beauté. Comment est ce qu'elle s'est vétue. Lui ferais je le coup du soir de sa promotion au rang de capitaine??? Noooon je vais éviter, c'est un coup à se faire etriper par elle et peter. Quoiqu'avoir un souffre douleur commun, c'est un cadeau valable. euuuh ouais mais non, je vais prendre cher encore. Vivement, le buffet. Quoii?? j'ai pas manger depuis avant hier.dit-il à son voisin en plus c'est le moment ou je leur remettrai les cadeaux

Il regarda s'il avait pas une tache sur la tenue qu'il avait. Non heureusement sinon il aurait piquer une crise.

Valeyriane

val avait mis la belle robe qu'on lui avait offert

Wari a écrit:

Tiens, mais c'est la lieutenante de police de Gwened !
Alors comment vas tu Valeyriane ?
Moi je vais bien, surtout une journée comme celle ci.

çà va bien et toi?

val marcha au bras de son ami et alla s'asseoir près de la cérémonie.
Elle discuta avec lui

Wari a écrit:

Alors comment ça se passe à Gwened ? Pas de soucis ?

non pas de soucis et toi tu est arrivé à st pol?
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Ma vie et mon âme pour mon clan.

Wari

Wari répondit à sa ravissante amie en chuchotant comme il sied dans un lieu de culte :

Et non pas encore, mais cela ne saurait tarder ...
Tu sais avec les évènement qui se sont produits ces derniers jours ....
En tout cas celui-ci vient contraster avec les autres.
Mais dis moi ... Tu es en toute beauté pour ce mariage, j'espère que tout le monde sera à la hauteur que tu as placé.

Il lui sourit et attendit, tout en discutant à voix basse avec Valeyriane, le début de la cérémonie.

--Romuald.

Romuald avait fait un long voyage pour rejoindre sa sœur qui allait se marier.
Le chemin avait été long et parsemé d’embûches mais enfin il était arrivé en un seul morceau.
Il devait arriver le plus vite possible et il avait fait des sacrifices sur son sommeil et son alimentation.
Il n’avait pas dormis depuis une semaine et pas mangé depuis un moment également mais il était arrivé c’était le plus important car il n’était pas si sûr d’y arriver justement !

Romuald arriva dans sa tenue traditionnelle vêtue de noir et de rouge.
Ce n’était quand même pas n’importe quel événement, c’était le mariage de sa sœur Lilith, donc il fallait qu’il soit bien habillé.
Il était fier de sa sœur, car elle avait trouvé l’âme sœur et qu’elle s’était assagit, il avança dans la salle avec assurance.

Il s’assit et attendit patiemment que la cérémonie prenne fin.
Il fallait le dire oui il n’aimait pas trop ce genre d’événement.
Souvenir ? Nostalgie ? Que dire… enfin il était heureux pour son petit ange de sœur et cela se sentait.

Wari

Habillé d'un costume fait pour l'occasion, le dizainier se mit en route.

C'est en passant près de la Primatiale que Wari vit une amie, elle aussi invitée à l'évènement d'aujourd'hui.
Il dit donc tout en souriant, après lui avoir fait la bise :
Tiens, mais c'est la lieutenante de police de Gwened !
Alors comment vas tu Valeyriane ?
Moi je vais bien, surtout une journée comme celle ci.

Ils discutèrent tout en marchant vers l'édifice religieux.
Ils entrèrent dans celui-ci.
La primatiale n'était pas encore remplie, il n'y avait pour ainsi dire pas encore tellement de monde.
Mais il ne doutait pas qu'elle sera pleine dans quelques instants.
Ils s'assirent non loin de l'endroit où allait se passer toute l'action.

Il sourit une nouvelle fois à sa voisine et entama une discussion avec elle.
Cela faisait quelques jours qu'ils ne s'étaient vus
Il commença par ces paroles :
Alors comment ça se passe à Gwened ? Pas de soucis ?

Marineblanche

Magnifique à regarder ? Pour sûr que son trésor était le plus beau de tous les trésors qu'il existe dans le Royaume de France ? Marine en était certaine et elle serait vraiment contente de montrer son trésor à la diaconesse, parce que ça ne vole pas les diaconesses ! Un grand sourire s'étira sur les lèvres de l'enfant car elle était toute contente de parler avec la femme car au dispensaire, elle s'ennuyait un peu.

Oui j'sais pô si j'ai des z'amis mais j'promets que j'vais essayer d'me souvenir !

Elle rit un peu lorsque la femme lui dit qu'il est quasi-impossible qu'elle n'ait point d'amis avec sa frimousse pleine de soleil. C'est que grâce à sa mère, la fillette commençait à être fière de sa couleur de cheveux car Suzanne ne cessait de lui dire que c'était une jolie couleur de cheveux et que c'était rare alors la mioche commençait à être contente d'être rousse.

Faire écrire le nom de ses amis sur sa jambe de bois ? La mioche esquissa un grand sourire lorsque la femme soumit l'idée de faire écrire le nom de ses amis sur sa jambe de bois. Certain qu'après ça elle se rappellera pour toujours qui ils sont !

C'est vrai ! Z'avez trop raison !

La femme sortit encore des choses de sa besace pour le plus grand plaisir de la fillette de recevoir tant de cadeau ! C'est qu'elle aimait les cadeaux comme tous les enfants ! Elle attrapa le tout, toute contente, se campant sur ses béquilles de bois.

Waa ! M'ci beaucoup !

Est-ce qu'elle peut écrire son nom sur la jambe de bois ? Marine allait répondre par l'affirmative mais un vertige la prit légèrement avec un mal de tête atroce.

Marine... Qu'est-ce que tu fais...?

La Voix.
Rumbelstilskim.
L'enfant le chercha du regard mais il était dans sa tête.

Dis-lui non ! Si elle marque son nom sur ta jambe, ça tuera tous les lézards du trésor ! C'est une mage noire.

La fillette chuchota : Qu'est-ce que t'racontes...? L'est gentille... Elle m'a offert pleins d'cadeaux...

Marine entendit un rire dans sa tête et ses yeux s'écarquillent en entendant le chant qui suivit.

Une mage noire qui était à côté d'une église...
Elle a vu une petite...
Qui a un trésor...
La mage lui donna des cadeaux...

Un vertige submergea la gamine, prise de tremblement et tomba sur le sol, ses béquilles de bois suivant le mouvement, en même temps qu'elle.

Ouilleuuuh ! dit-elle en plissant le nez et en grimaçant car elle avait mal. Euh bé euh... Elle secoua la tête, retrouvant ses esprits. S'vous voulez, v'pouvez écrire vot' nom sur euh... ma jambe de bois mais c'est que euh... J'crois que papa, il va m'offrir une n'autre jambe d'bois plus forte ! C'est pas grave, dîtes ? D'toute façon, j'la garderais celle-là ! J'la mettrais dans mon trésor !

Un grand sourire naquit sur les lèvres de l'enfant.
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Feuilllle

"- Holà Petite! T'es-tu fait mal?"

Alarmée, elle a suivi les affres angoissées sur le visage de l’enfant, ne sait les interpréter et se précipite pour l'aider à se relever.
L'enfant est très pâle, mais sourit à nouveau : une force, une énergie, une sorte de joie de vivre la pousse à aller de l'avant sans doute, malgré les terreurs ou souffrances qui semblent l'assaillir par moments.
Elle ramasse vivement les béquilles et lui tend.

"- Il est tout à fait naturel que ton papa remplace ta jambe de bois régulièrement, car tu grandis vite, et il doit faire au mieux pour faciliter ta marche en adaptant un nouveau pilon. Il se montre attentif et aimant.
Mais en attendant," ajoute-elle en souriant, "voici ma signature sur l'actuelle jambe!"

Un minuscule "feuilllle" traverse à présent un peu en biais la jambe de bois.
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[RP] Primatiale de Bretagne