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[RP] Primatiale de Bretagne

Myrlin
L'ancien Grand Duc, fuyant d'ordinaire les cérémonies publiques, ne pouvait en aucun cas être absent aux obsèques de son ancien collègue magistrat.

Silencieusement et religieusement, il se glissa dans un recoin obscur de la cathédrale et commença à se recueillir sur le souvenir de cet homme à la moralité exemplaire, à la bonté admirable et au talent de juriste respectable.

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''C'est la morale d'un peuple qui fait le crédit public'' (Chateaubriand)
Bioul
Le voila arrivé à la primatiale, un tregorrois de plus qu'on voyait disparaitre de la planète Bretagne. Décidement c'était la période à en croire les corps qu'on venait pleurer ces derniers temps. Etait il le prochain sur la liste ? ou la madgnifique y passerait elle avant lui ?
Toujours est il que ce jour, ce jour lui était consacré, en pensée comme en amitié. Depuis si longtemps qu'ils s'étaient cotoyés, c'est avec tristesse qu'il était venu lui rendre un dernier hommage.

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Tadeus94
Tadeus vit son Oncle approché.

Trugarez mon Oncle, je sais qu'il pourrat se reposer au Paradis Solaire pour tout ce qu'il nous apporté en ce monde temporelle.

Tadeus continua d'écouté.

Oui, mon Oncle elle souhaitait faire quelque chose en mémoire de Père.
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Camille.
Camille entra à nouveau dans la Primatiale en toute discrétion. Elle avait pris le temps de se reposer quelques heures et c'est vêtue d'une robe simple est pâle en signe de deuil qu'elle remonta la nef le regard un peu absent, la main à son chapelet. Une silhouette attira cependant son regard et elle aperçut Tadeus avec son oncle. Ne voulant pas les déranger dans ces moments si durs pour la famille, elle se permit cependant un signe de tête en marque de soutien à son supérieur et ami.

Elle savait combien dur été de perdre ses parents et même si Arzhel s'en était allé avec une vie bien remplie, on ne parvenait jamais tout à fait à se remettre de la disparition d'un père ou d'une mère que l'on pensait, en tant qu'enfant, immortel. Si Tadeus le voulait, elle serait à sa disposition pour parler plus tard, de tout et de rien, pour s'accrocher à la vie et ne pas se noyer dans le chagrin.

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A Anakin
Marypole
Mary avait entendu les paroles échangées entre Tadeus et son éminence Clodeweck.

Elle tenait sous la cape noire qu'elle avait revêtue un bouquet de fleurs séchées : des myosotis cueillies le printemps dernier dans les jardins du Comté de Longeron.

Elle en donna une poignée à Hrolf, prit sa petite Mathieg par la main...petit château branlant qui commençait à peine à marcher... . Tous trois se dirigèrent vers le cercueil posé non loin de la dalle.

Elle demanda à Hrolf de prendre leur fille dans ses bras et emplit la main de la petite de ces petites fleurs violettes et lui murmura :

Pose Mathieg, ma doulce , pose sur ce cercueil ce bouquet qui veut dire à celui nous aimions tant que nous ne l'oublierons jamais !

Hrolf et elle même firent le même geste symbolique et revinrent se placer sur le banc familial.

Mary regarda tristement Tadeus bien pâle lui aussi et elle se donna alors enfin la permission de laisser jaillir ses larmes.
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Clodeweck
Tu n'avais besoin d'aucun aval pour cela Mary...

Dit le cardinal

Soyez forts tous deux, pour la petite...Elle aura assez de peines et de souffrances durant une vie, cette vallée de larmes en est emplie, pour ça faites que les peines ne flétrissent pas trop vite son âme d'enfant.
La douleur est une chose, mais la nature nous commande de vivre.

Je dois aller.


Après un dernier sourire, le père de Montfort, rejoint sa place dans le chœur, la cérémonie allait commencer.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Camille.
Camille assista émue au signe d'amour d'une fille pour son père et une larme coula sur sa joue. Elle avait l'âme sensible, la diaconesse quand il s'agissait d'Amour. Elle offrit donc un sourire de soutien à la petite famille, songeant à son fils si jeune encore qui jouait surement avec la nourrice à l'heure qu'il était inconscient des duretés de ce monde.

Voyant son Eminence se diriger vers le chœur, elle se reprit cependant et lissant sa tenue pour se montrer digne de son Eminence Arzhel qui l'avait toujours impressionné par sa gentillesse et son écoute, elle rejoignit le chœur avec les autres clercs afin d'attendre le début de l'office. Participation discrète à la cérémonie à venir, elle posa le panier qu'elle avait avec elle contenant moult petits pains pris au marché en arrivant, près des calice et patène réservés à l'écart, en signe de partage pour la communion de la fin de l'office.

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A Anakin
Anne_claire
Pouilloux repense aux courriers qu'ils ont échangés lorsqu'il se renseignait sur sa vocation de devenir clerc. Mgr Arzhel avait pris le temps de lui répondre, à toutes ses questions, de l'encourager dans la voie qu'il avait choisit. C'est le coeur lourd que le diacre entre dans la primatiale. Celui qui avait célébré son intronisation de diacre sur Rennes n'était plus.

Pouilloux se recueille un peu une fois la porte passée, et se dirige dans la zone réservée au clergé.

Sur Tréguier les paroissiens étaient venu remplir le livre de recueil.
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Margot.mlw
Impossible de ne pas être là. Impossible de ne pas venir, même si, au fond d'elle-même, elle sait que ce n'est qu'un corps, que ce qui reste n'est pas l'homme, juste son souvenir.
Arzhel, elle l'a connu à la prévôté, puis dans une liste commune. Et les chemins, aussi vite croisés, aussi vite éloignés...
Mais elle garde en son âme les souvenirs de tous ceux qui ont su la toucher, l'approcher, prendre le temps de passer outre le paraitre, pour apprendre ce qu'elle est, vraiment.

Margot entre dans la Primatiale, laissant, loin devant la famille et les amis proches. Après tout, c'est une affaire entre lui et Aristote, qui lui a ouvert grands les bras sans aucun doute. Pour le reste, pour les autres, c'est un geste de soutien, car il n'est dit nulle part que c'est entre quatre murs et sous une nef immense que l'on doit penser aux disparus ou s'en souvenir avec émotion. L'océan, l'océan est un meilleur calice pour la tristesse.
Elle s'assied sur un banc, se perdant dans la contemplation de ses mains qui lui paraissent si fines, si blanches sur le velours sombre de sa robe. Et elle attend.

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Margot Strandhögg.

En mode Tamago jusqu'à nouvel ordre.
Hrolf
Lorsque vint son tour Hrolf jeta un bouquet de Myosotis sur le cercueil, baissant la tête il dit.

Monseigneur, je vous l'ai déjà dit mais je vous le redis en cet instant. Un grand merci de m'avoir accordé la main de votre fille, je prendrai bien soin d'elle. Allez en paix, votre descendance est assurée.

Puis Hrolf repris sa place sur le banc familial.

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Roselalie
Rose entra discrètement dans le primatial. Une foule de personne se recueillait devant la dépouille de Monseigneur Arzhel. Elle même l'avait très peu connu, mais elle tenait à lui rendre un hommage.

Elle s'assit dans le fond et ferma les yeux pour prier à son souvenir.

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Mère Roselalie de Nauériels, Prêtre, Abesse de Reoz.
Missanges
Les portes avaient été de nouveau ouvertes, et je franchis une seconde fois les battants de l’édifice.
Être présente en hommage à celui qu’Aristote rappelait auprès de lui, être présente pour les enfants de celui-ci. Mgr Arzhel, ma mémoire ne se souvenait plus de la première rencontre tant il faisait parti de la Bretagne, il avait toujours était là en fait.. Toujours présent avec sa gentillesse et toujours disponible pour donner un conseil.

Debout les mains jointes j’attendais le début de la cérémonie.

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Melyane_
Quand les lourdes portes s'ouvrirent enfin, je réalisais que la fin était là.
Je remontais l'allée, il ne restait plus qu'a prier...

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Hugo.
Le Prélat retourna dans la Primatiale, humblement, Arzhel avait été un phare au début de son sacerdoce, il devait beaucoup à cet homme et être présent était le minimum.
Dans les stalles, le Prélat reste penseur, de ces moments partagés avec l'homme et surtout de son implication au sein de la Bretagne. Il laissera un grand vite au sein du clergé Breton.

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Clodeweck
Il fallait se décider, le temps était venu de commencer la cérémonie proprement dite. Clodeweck remonta les quelques marches qui séparaient le chœur du transept puis, depuis la lice, face au cercueil il prit la parole.


Arzhel


Aujourd'hui le Très Haut te rappelle à lui.
Cette cérémonie d’obsèques que tu fus amené à célébrer tant de fois est cette fois la tienne.
Nous sommes rassemblés ici, pour prier, pour toi. Pour intercéder envers notre Seigneur afin qu'il ne te juge pas durement.
Certes, ici, nous sommes tous à te juger vertueux, noble dans le vrai sens du terme , et digne de grâce, mais les voies du Seigneur sont impénétrables, nous souhaitons qu'il entende la prière que nous tous ici allons lui adresser.
Nous rendons ici un dernier hommage à celui qui fut archevêque suffragant de Rennes.
Nous prions pour celui qui fut le père, le frère, l'ami de bien des gens en Bretagne.
Même si ce n'est pas le jour, je le dis très fort...
"Que tous ceux qui sont absents aujourd'hui alors qu'ils auraient pu être là, soient frappés d'une opprobre éternelle.
Que nul d'entre eux ne puissent venir se prétendre ton ami, après cet affront fait à ta mémoire, que de t'avoir laisser quitter cette Terre sans un véritable acte d'amitié."
Tu me pardonneras, je sais, cette parenthèse, j'ai toujours dit haut ce que j’avais à dire...l'hypocrisie n'est pas mon fort.

Mes fréres,

Prions ensembles:


Orémus

Après tous nos regards qui ont croisé le sien, qu’il puisse enfin voir le tiens Seigneur.


Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après l’amitié reçue et qui a guidé sa vie, accorde lui l’amitié ultime qui est la tienne Seigneur.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Après les peines et les larmes qui ont obscurci sa vie, illumine sa route pour l’éternité.

Seigneur ne détourne pas ton regard de l’âme qui te rejoint.

Seigneur, nous tournons vers toi nos espoirs à l’heure où disparaît le corps de l’être qui nous est cher.
Accorde-nous l’espérance de le savoir auprès de Toi pour une éternité d’éternités.


Qu’il soit ainsi!



Après un long silence, le père se retourne vers Tadeus et lui laisse la parole.
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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

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