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[RP] Primatiale de Bretagne

Eleonor.1ere
Notre petite princesse exilée ne manquerait l'office pour rien au monde, quelques heures auparavant elle avait reçu sa toilette, s'était faite habiller et coiffer. Un billet fut expédié au prince Arzur pour l'inviter à lui tenir compagnie et de la guider dans se monde encore obscure qu'est la terre de Bretagne, obscur en us et coutumes mais chaleureux et avenant.

Avant de partir, elle saisie son bréviaire et son rosaire, héritage précieux de feue sa mère, et entreprit à pied le chemin entre son Hostel et la Primatiale.

Consciente de sa condition et la difficulté pour le plus humbles de vivre voire de survivre, la princesse avait préparé quelques bourses d'écus qu'elle faisait distribuer.

Elle resta un instant sur le parvis dans l'attente du prince Arzur.

Mab_kasia
Mab était vivement impressionné par la foule qui se pressait pour venir rendre hommage à Mgr Clodeweck et rendre grâce au Tout Puissant qui guidait ses pas comme les nôtres.

Il comprenait la démarche druidique de la pleine acceptation du Dieu Aristotélicien, la pastorale qu'il suivait en le couvent Lescurien suivant les Lumières du Père Henriques lui en offrait l'étendue. Le Père lui proposait une licence en théologie ce qu'il accepta vivement intéressé par l'immensité de cette foy.

Les Nobles qui venaient en le lieu lui paraissaient, pour une fois, nobles ... Il est loin le temps où la noblesse fut remise en chemin, il est loin le temps où l'honneur et l'éthique menaient la barque humaine de ceux qui devaient tenir les rênes.

De très belles femmes, des hommes d'honneur.

Une belle assistance. Et pour ceux qu'il connaissait plus intimement, il savait leur grandeur qui donnait le sang de cette Terre Sainte, de la Bretagne sans âge.

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Clodeweck
La primatiale se remplissait encore et encore, le cardinal de Montfort regardait cela avec un certain plaisir.
Bien que noble lui même, il savait que la noblesse lui vouait en général un haine farouche, car il ne se privait jamais de lui rappeler ses devoirs.

Qu'est ce qu'un noble qui ne donne pas l'exemple de spiritualité ?

Peu de haute noblesse pour le moment, bien moins que dans une joute électorale du moins.

Il savait que le peuple jugeait et cela était bien, il savait que le peuple faisait la différence entre les vrais nobles et les "titrés"...

Voyant venir Mab_Kasia, il envoya un enfant de chœur quérir l'homme, le priant de venir dans le chœur.

Il avait une petite idée...Et savait qu'il n'y aurait pas de lecture de libres saint à cet office.

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

Pepita
Elle sourit et fit un coucou discret à ses amis qui entraient un peu en retard pour certains...Eh vi la Tornade rousse savait se tenir correctement quand elle le voulait!!
Elle serra légèrement la main de Mab quand elle vit tant de personnes si bien vêtues dans cet endroit rempli d'amour et de paix aristoclétienne...

Toujours curieuse de tout,la Roussette observa le cortège coloré selon les normes ecclésiales. La procession avançait si lentement et solennellement qu'elle avait le temps de tout regarder, les moindres détails des habits de cérémonie finement brodés.
Elle écouta les paroles de l'archevêque qui entreprit de commencer la messe. Elle aimait la beauté du latin ...Certes elle n'en comprenait pas un mot, mais cette langue chantait à son oreille un doux chant de rossignols.
Elle attendait la suite avec impatience, pas tout les jours qu'elle venait à la Primatiale de la capitale!

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Godeffroy
Godefroy marchait d'un pas pressé. Il était très en retard mais des affaires l'a retardé plus qu'il ne l'aurait voulu. Enfin la cathédrale était devant lui. Malheureusement les portes étaient déjà refermées.
Il poussa délicatement l'une d'elles et dans un léger grincement elle s'ouvrit. Il entra tout timide et un peu honteux de tant de retard. Quelques regards se tournèrent vers lui suite aux grincements le rendant encore plus mal à l'aise.

Pour sa première messe Bretonne il s'en souviendrait... Mais n'est-il pas dans la maison du seigneur. Il saura comprendre son retard et ne lui en tiendra pas trop acte.


Il lève les yeux et admire l'architecture. Tant de beauté, il est ébahi. Il se faufile discrètement sur les côtés et trouve une place d’où il peut contempler toute la splendeur de la cathédrale tout en étant attentif à la messe.
Dans la foule il reconnaît bon nombre de Rohannais dans sa marraine Dame feuille. Il lui avait promis d'être présent, certes il a du retard mais sa promesse est tenue.
Après la messe il irat voir tous ses connaissances mais pour l'heure, Il vide sa tête de toutes ses pensées, boit les paroles dîtes, il est en communion et se sent apaisé..

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Arzur.
Au matin même, Arzur avait reçu un billet que son jeune page lui avait porté dès son arrivée. Son invitée, la princesse Eleonor, souhaitait qu'il l'accompagne en la primatiale pour assister à l'office. Arzur pensait se rendre à une messe de village plus discrète, mais il était conscient qu'il était important pour la jeune femme en exil d'apprendre à connaître des personnes de leur condition. Alors, abandonnant sa préférence personnelle, qui tendait vers les messes plus intimistes et moins clinquantes, il se fit vêtir de beaux atours et se prépara à se rendre à la primatiale.

C'est donc paré comme il se devait que le jeune prince de Bretagne fit son apparition sur le parvis, accompagné de son jeune page. Il descendit de cheval à bonne distance de l'édifice religieux, confia les montures à Lorenzo, puis se dirigea vers l'entrée même de la primatiale. Eleonor se tenait là, droite et belle comme toujours, avec son air qui semblait osciller entre la conscience de sa puissance et la crainte de l'inconnu. Arzur s'inclina.


- Le bon jour, votre Altesse.

Relevant la tête, il lui sourit, lui offrant son bras en guise de soutien et d'assurance. Il se rendait compte qu'elle n'avait peut-être jamais encore assisté à un grand office, et qu'elle ne savait probablement pas exactement comment elle devait agir.
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Eleonor.1ere
Le soleil était au rendez-vous, l'air été agréable, un léger vent pour faire virevolter les soieries princières et la rafraîchir un peu. quand au loin un homme à cheval avec un autre à pied s'approchèrent de la Primatiale.
La frêle Eleonor était véritablement rassurée de savoir Arzur aux petits soins pour elle, non pas qu'elle était mal servie par ses gens, mais l'idée même qu'un homme puisse s'intéresser à elle la grisait, et sentait comme des papillons voler en elle. Douce sensation.
En retour à l'inclinaison du buste princier, Eleonor s'inclina gracieusement.

- Le bonjour vous va Prince Arzur. Je suis assez effrayée à l'idée d'assister à cet office, n'ayant pour ce pays aucun statut, je ne n'aurais jamais su qu'elle aurait été ma place. Merci d'être là.

Elle prit le bras du gentilhomme et se laissa guider vers l'intérieur de l'édifice religieux. Ses yeux s'émerveillèrent devant le faste dont été capable l'Eglise de Rome, mais rien n'était assez beau pour louer Dieu.
Mab_kasia
Un enfant s'approcha de lui et lui murmura à l'oreille

Mgr Clodeweck voudrait que vous veniez chanter !

Mab pâlit, il savait chanter devant des amis, des frères et soeurs de village, mais devant tant de monde, tant de belles personnes ... l'émotion le saisit.

Il savait ce que Mgr aimerait, il lui avait murmurer par une fois.

Il respira à fond et se leva, humblement il s'approcha du choeur et s'y jucha. Il salua Monseigneur d'une inclinaison respectueuse et attendit son signal.

Il tremblait en lui mais les mots se pressaient dans sa gorge, son esprit avait déjà laissé la place à l'esprit du chant.

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Arzur.
Arzur et Eleonor entrèrent ensemble dans l'édifice, juste à la suite de la procession qui venait de terminer. Le visage de la princesse étrangère était tourné vers les vitraux et lustres qui ornaient la primatiale, elle semblait émerveillée. Arzur sourit en la voyant puis chuchota :

- L'office va bientôt commencer. L'homme qui est là-bas, devant l'autel, est monseigneur Clodeweck, frère de mon défunt père. Il est l'un des plus importants hommes de religion de notre pays.


Beaucoup de monde était déjà là. Arzur conduisit la jeune fille à la place qui lui était réservée en tant que prince, et la fit assoir à cet endroit. Il chuchota à nouveau pour lui expliquer leur placement :

- Vous êtes mon invitée, et de statut égal au mien. Pour cette raison vous serez donc à mon côté lors de l'office, même si vous n'avez point encore été reconnue par les institutions bretonnes. Peut-être verrons-nous quelques personnes de ma connaissance aujourd'hui, à qui je pourrai vous présenter. Cela sera un pas de plus vous vous vers l'officialisation de votre titre en Bretagne.

Sa main tint celle de son invitée le temps qu'elle s'asseye, puis il prit place à son tour tandis que résonnaient dans la primatiale les premières paroles de l'officiant.
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Douchka
Douchka était là, arrivant après la foule, seule dans sa robe blanche, qu'elle avait fait la folie d'acheter. Le blanc, sa couleur favorite.

Mais Point de mariage et ce n'était pas pour ça qu'elle était là mais pour faire honneur à son ami Mab.

Elle l'avait soutenu depuis leur première rencontre à poser ses mots sur le velin, elle l'avait écouté silencieuse et discrète à chacune de ses prestations.

Mais ce jour là était particulier, son ami Clode avait aimé, lui aussi ses chants et l'avait convié à son office.

Elle se devait d'être là.

Avançant dans l'allée sans prendre le temps de regarder autour d'elle qui était là, elle prit une place rapidement, se pensant en retard, sourit à Clode et à Mab dans le même sourire généreux d'amitié.

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Tu me manques déjà Kyky.
Ta chipie ne sera plus la même, à présent.
Mab_kasia
Ne recevant pas de signal, Mab prit son courage à deux mains.

Je vous chanterai trois odes, trois pour trois Grands de Bretagne, qui disent la personnalité de notre Terre, son histoire difficile, son coeur empli d'amour mais tout d'abord un premier

Il toussota pour nettoyer sa gorge et entreprit le chant


Citation:
Quel est ce cavalier qui file si tard dans la nuit et le vent?
C’est Nathan, l’esprit de la Bretagne piaffant ;
Il serre l’enfant Bretagne dans son bras,
Il le serre bien, il lui tient chaud.

«- Mon fils, pourquoi caches-tu avec tant d'effroi ton visage?
- Mère, ne vois-tu pas le roi françois?
Le roi françois avec sa traîne que j’aperçois?
- Mon fils, c'est un banc de brouillard.
- Cher enfant, viens donc avec moi !
Je jouerai à de très beaux jeux avec toi,
Il y a de nombreuses fleurs de toutes les couleurs sur le rivage,
Et tu posséderas de nombreux habits d'or.

- Ma Mère, ma Mère, et n'entends-tu pas
Ce que le roi des François me promet à voix basse?
- Sois calme, reste calme, mon enfant !
C'est le vent qui murmure dans les feuilles mortes.

- Veux-tu, gentil garçon, venir avec moi?
Mes filles s'occuperont bien de toi,
Mes filles mèneront la ronde toute la nuit,
Elles te berceront de leurs chants et de leurs danses.

- Ma Mère, ma Mère, ne vois-tu pas là-bas
Les filles du roi François dans ce lieu sombre?
- Mon fils, mon fils, je vois bien :
Ce sont les vieux saules qui paraissent si gris.

- Je t'aime, ton joli visage me charme,
Et si tu ne veux pas, j'utiliserai la force.
- Ma Mère, ma Mère, maintenant il m'empoigne !
Le roi des François m'a fait mal !»

Nathan frissonne d'horreur, elle galope à vive allure,
elle tient dans ses bras l'enfant breton gémissant,
Elle arrive à grand-peine à son port ;
Dans ses bras l'enfant paraissait mort.
La Bretagne exsangue avait donné son sang
Nathan de ses lèvres, de son corps charmant
Redonna la vie à l’enfant Bretagne
Pour qu’il soit plus fort qu’une montagne


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Eleonor.1ere
Se laissant guider doucement vers les premiers rangs, la princesse approcha son oreille du ténébreux pour écouter ses chuchotements. Elle acquiesça et note en son fort intérieur, l'homme en rouge = Tonton qui porte des robes, oui oui faut bien se dire des choses marrantes pour se souvenir.

Puis les deux jeunes adolescents s'installèrent, délicatement le prince de Bretagne installa Eleonor sur un fauteuil confortable et prit place à sa droite. Sa main pour la guider fut conservée discrètement, était-ce osé ? Arzur saurait le lui faire comprendre sans la vexer.

Dernière confidence sur la position stratégique de l'emplacement, et elle lui sourit.

- Mille grasces Prince, je me sens moins seule au monde avec vous à mes cotés.
- Et je serais ravie de faire connaissance avec des puissants de Bretagne. Notamment avec votre oncle qui porte des robes...


Elle retint un petit rire naissant, puis un homme se mit face à l'Autel et se mit à chanter, Eleonor se redressa pour donner cette allure qu'elle se donnait tant de mal à conserver pour la face du monde, mais toujours avec ses doigts croisés avec ceux d'Arzur.
Arzur.
Arzur fut un peu étonné de sentir la princesse conserver sa main dans la sienne, mais se garda bien de s'en plaindre. L'initiative le surprenait, certes, mais elle n'était ni choquant ni malvenue. Ni désagréable, s'avoua-t-il ensuite. Il ne se défit donc pas de cette pudique étreinte, conscient également que sa main servait de point d'ancrage à la jeune fille. Il lui répondit sur le même ton :

- Les grands de ce monde ont mille facettes différentes, mais je pense que vous n'êtes guère naïve à ce sujet. L'on vous provoquera, l'on vous fera la cour, l'on vous fera plier le genou, l'on vous flattera... Et tout cela tour à tour. Il peut d'ailleurs s'agir des mêmes personnes. Quant à mon oncle que vous voyez là, il me faut vous prévenir qu'il n'est guère aimé de ma proche famille. Mais je vous en parlerai en privé, ce n'est pas le lieu à médire. J'espère plutôt vous présenter à ma soeur aînée, Marzina, qui est d'une très agréable compagnie, ou à quelques-un de mes compagnons d'armes de l'ordre des Trente.


Soudain un chant masculin, puissant et surprenant, s'éleva dans la primatiale. Arzur se tut, écoutant l'homme qui faisait entendre sa voix. Il lui semblait l'avoir déjà croisé une ou deux fois, mais il ne se souvenait point de son identité. Le chant était assez beau, la voix était posée et en même temps assez puissante pour se faire entendre dans le grand édifice. La princesse quant à elle semblait se concentrer pour faire bonne figure, et il sentit ses doigts se resserrer autour des siens.

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Feuilllle
Elle voit arriver son fillot Godeffroy avec plaisir, puis c'est un couple de jeunes nobles qu'elle ne connait pas qui passe main dans la main et s'installe doucement.
La silhouette d'une Dame se profile dignement dans l'allée, et finit par s'assoir posément ; Feuilllle, sans la reconnaître, n'en a entrevu que la superbe houppelande blanche , car son attention est à ce moment là sollicitée par le chant breton.


... Et ce fut Vox Bardi qui entama un chant.
C'était inattendu et grandiose, simplement car inhabituel...


Un grand souffle semble s'échapper de l'haleine commune, la surprise est vite balayée par l'attention.
Un chant de guerre? Plutôt un rappel de l'identité Bretonne, un hommage à sa différence, du moins elle l'analyse ainsi.


L'architecture religieuse est créée et élevée de manière à renforcer les sons et à les renvoyer puissamment dans tout l'édifice construit ; pas de doute, la voix sans se perdre raisonne bien dans le moindre petit recoin de la Primatiale.

Elle songe à Mab : il est actuellement à L'Ordre Lescurien, il désire débuter des études de théologie. Tenace et doté d'une curiosité intellectuelle positive, il frappe à toute porte ouverte pour apprendre.

Elle intègre aussi presque inconsciemment le message puissant que le Clergé Breton a sans doute voulu faire entendre : qu'ils soient "ceci ou cela", tous les enfants Du Très-Haut sont frères, et sont issus de la même Matière Divine.
Lors des offices, ils peuvent s'allier vers un but commun : la prière.
Et à tout moment, vers l'espoir.

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Clodeweck
Le père Clodeweck remercia du regard le jeune barde, cet homme méritait vraiment,
puis, comme il lui avait demandé trois chants, il attendit que Mab fasse le deuxième.
Il devinait plus ou moins que les gens présents avaient des pensées fort diverses, certains ne fréquentaient les églises que par intérêt, celui d’être vus. D'autres y étaient par obligation, d'autres encore y faisaient leur cour ou leur marché.
Le mot tolérance prenait alors tout son sens, supporter, il fallait supporter afin que l'humanité puisse avoir une chance de trouver la vertu.
Puis il lui vint une question.

Comment peut-on parler d'amour quand on croit voir la haine quelque part ?

Ce serait une question à débattre un jour.

Pour l'instant, lui, n'avait pas d'état d'âme, il était de son devoir de parler et tant pis si cela ne plaisait pas!

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Deux églises s'affrontent, celle du pouvoir, celle du pardon, faite comme moi soyez de la deuxième.

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