Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 49, 50, 51, ..., 61, 62, 63   >   >>

[RP] Primatiale de Bretagne

Camille.
Alors qu'elle sortait de l'église Sainte Mélaine de Rennes, Camille vit l'attroupement sur le parvis de la Primatiale. Prenant son fils par la main, elle s'approcha et lut l'affiche. Elle n'avait souvenir d'aucun pli arrivé au domaine et cette manière de lister les gens lui rappelait douloureusement la France. Cependant, elle se devait d'assumer ses charges et en tant qu'intendante de Pluvaeg, elle devait représenter ses amis partis en Angleterre à l'heure actuelle : voyage de noces oblige. Sortant un mouchoir de son corsage, elle débarbouilla le bout du nez de Damian qui riait de voir sa mère quittait son allure décontractée pour arborer son allure policée et douce qu'elle avait toujours quand il y avait des rencontres officielles. Visiblement, ils n'auraient pas qu'une pieuse prière pour ce matin. Tendant la menotte à sa maman, il prit lui aussi son air sage, se redressa "comme il faut" et sourit. Camille répondit au sourire d'un regard attendri pour son petit homme et prit sa main en retour. Suivant le mouvement de Chiméra, elle précisa sur la liste derrière le nom de Mimilia "représentation par l'intendante du domaine". Elle salua ensuite les présents avant de quitter le parvis pour aller assumer sa charge.

Demat votre Grasce Chimera. Arzur, votre Altesse, il ne sert à rien de s'enflammer contre Dom Courtin, il n'a fait qu'accrocher l'affiche. Surement une erreur de copie de ligne lors de la retranscription à l'hérauderie. Je suis persuadée que l'Eglise n'oserait se permettre de tels manquements envers un prince de Bretagne. N'est ce pas Dom Courtin?
_________________

A Anakin
Bahia7
Il était venu finalement. Il savait qu'il n'était pas sur les listes. Ça ne changerait pas son attitude pour autant. Il était comme ça, breton de coeur, breton dans l'âme.

Un regard rapide à la liste, un sourire. C'est qu'ils avaient mis les petits plats dans les grands. La porte était ouverte, ça lui évitera de la faire grincer cette fois, c'est pas plus mal.

Il pénétra dans l'enceinte du bâtiment. Une lumière discrète passait à travers les vitraux colorés qui filtraient quelques rayons de soleil, joignant dans un doux filet de clarté, les flammes des bougies qui tressaillaient à chaque passage massif de la foule. Il était facile d'en déduire d'où naissait la sérénité de ces lieux, d'où émanait un sentiment de plénitude difficile à exprimer.

Cela étant, l'avantage de n'être sur aucune liste, c'est bien évidemment que l'on peut rester près de la porte d'entrée ou de sortie, suivant de quel point de vue on se place. Un sourire à cette pensée, avant d'observer le flux de personnes qui prenaient possession des lieux.

_________________
Indri
[... et tes ennemis plus près encore]

Présente à Rennes, Indri ne put ignorer ce fourmillement sur le parvis de la primatiale. Que du beau monde. "ça donne envie tiens, ça !" pensa-t-elle en levant les yeux au ciel. L'occasion était néanmoins top belle. Elle se précipita donc à l'auberge où elle avait réservé pour revêtir ... la magnifique robe en duvet de mouette que son amie lui avait donné.



C'est ainsi parée de ses plus beaux atours, que la scandaleuse déferla aux portes de la primatiale. Tel un ras de marée déferle consciencieusement sur une plage de sable immobile. Et sur les portes une liste ... liste de présence nobiliaire ... ??? Non, quand on commence une liste en citant des imposteurs, ça ne peut être qu'une vaste blague ! "Princesses ... de mes fesses, oui !" ne put-elle s'empêcher de laisser échapper.

D'une part, y'a jamais ... ne lui en déplaise ... eu de roi en Bretagne. Et d'autre part, le soi-disant s'étant aujourd'hui reconverti en suceur de pissenlit ... il était d'autant plus inopportun de continuer à entretenir, polir même, une descendance étonnamment toujours plus nombreuse. "À c'rythme là, suis une princesse aussi moi !" affirma l’impertinente avec conviction "et c'est pas lui qui va m'contredir" finit-elle avant d'éclater de son rire cristallin.

Quoiqu'il en soit, si il y avait un lieu, par dessus tout autre, où les plus démunis auraient dû fleurir le premier rang, c'était bien les lieux saints ! Lieu où les hypocrites enquiquineurs, ventripotents et prétendument charitables disaient être actif dans l'intérêt de tous.

C'est donc forte de ces arguments qu'elle s'avança dignement vers le rang qu'elle estimait être le sien. Elle salua au passage quelques connaissances, avant de s'installer au premier rang ... rien de moins que ça !
_________________
Feuilllle
Cette fois les cloches lui donnaient le bourdon : elles tintaient bien fort.
C'est cependant un sourire amusé flottant sur ses lèvres qu'elle parvint au parvis de la Primatiale, "encorbellée" de houppelandes diversement teintées, mais toutes de bonne fabrication.


Elle lut l'affiche et son étonnement fut grand : elle n'avait jamais, jamais vu une telle pratique en France, et pourtant elle avait officié ou suivi des messes dans plusieurs régions de France, du nord au sud.

*Quoi La demeure Du Très-Haut aurait des prérogatives de ce genre ? Et bien ce n’est plus la classe, mais la caste alors!
Fichtre, je crois que la Bretagne me surprendra chaque jour davantage...*


Elle se fraya un chemin jusqu'au narthex et entra dans la pénombre accueillante et bienfaitrice.
Il y avait déjà du monde, mais elle ne connaissait à son habitude pas grand monde, cependant elle salua d'un signe de la tête discret Dames Chimera et Missanges, et Messires Mab et Nao, en souriant le plus chaleureusement possible.

Sa noblesse Mainoise n'était pas reconnue, et cela ne la heurta nullement, peu de gens la connaissant ; mais elle n'aurait pas été noble qu'elle serait venue à cet office simplement par amour Du Très-Haut.


* Et puis, je ne sais comment est une messe "spéciale noblesse", ce serait bête de manquer une occasion d'apprendre!*

Elle se dirigea à son habitude vers un coin tranquille, sur un des côté de la Primatiale, protégée par l'ombre salvatrice d'un pilier éloigné du chœur.
Elle était bien décidée à n'en point perdre une miette : ses vertes mirettes bordées de brun clair observaient ce qui se passait, depuis les emplacements hiérarchisés des uns, jusqu'aux regards échangés des autres.
Sa curiosité laissait la place à la foi, mais elle savait que dès que l'office débuterait, elle reprendrait la pieuse méditation qui devait motiver la prière.

_________________
Dom_courtin
Le père reconnaissant Camille, la salua, et répondit à sa question.

- Ma chère, je n'y connais rien, mais alors strictement rien aux règles de la noblesse pas plus, ici qu'en France. J'ai simplement remarqué que les françois étaient bien plus fiers de leurs titres, qu'ils tiennent plus leur rang que les bretons. En France en effet, à toutes les cérémonies auxquelles j'ai pu assister, la noblesse donne l’exemple, même si c'est par obligation.
Pour la liste.
Je me suis rendu à l'hérauderie. J'ai recopié la liste, des princes aux barons. Ensuite je me suis arrêté, je n'avais plus d'encre ni de plume.
Si donc le jeune homme n'est pas sur cette liste, il faut en demander la raison au roy d'armes. C'est la jeune femme qui est là.

Désignant Tualenn du regard.

Quand au jeune homme, m'est avis qu'il mérite autant qu'un autre, voir plus, puisque lui, au moins, je le vois souvent aux offices.

Verty
Depuis le chœur, la Cardinal de Montfort, regardait les gens s’installer.

C’est a elle qu’il allait revenir d’ouvrir la cérémonie, elle attendait donc tranquillement que tout le monde soit en place.

Elle observait avec un léger sourire les gens du peuple qui se présentait en grande tenue et la noblesse qui elle au contraire semblait se faire très discrète.

Ceci dit fort heureusement, certains savaient tenir leur place ou leur rang.
Ce qui était relativement rassurant !

Elle eut un léger geste d’agacement lorsqu’elle vit certains se conduire comme si ils étaient sur un marché, mais finalement elle pardonna en pensée. C’est gens ne donnaient l’image que de ce qu’ils étaient.



_________________
Preciodekerroch
Un époux malade. Le Vicomte revenu d'Angleterre, souffre d'ennuis gastriques. Et c'est donc la Vicomtesse-consort de Lokentaz qui fait son apparition sur les lieux. Ne manquant point de sa plume gracieuse et équilibrée de bien signifier qu'elle est là en digne représentante de son époux. Pensez donc. L'un des plus vieux couples de Breizh, si ce n'est le plus vieux à l'heure actuelle. Et non, cela ne rajeunit pas ! Et d'une fine rature sur la fiche auprès du nom de son époux.

Puis saluant quelques têtes connues de ci-de là, de s'avancer et d'aller se glisser sur le banc près de son filleul princier.
Les violines saluent ardemment la Duchesse de Cholet auprès de laquelle elle a par le passé, longtemps oeuvré.

Et la Vicomtesse-Consort de se tenir coite.

_________________
Arzur.
Arzur vit arriver sa grâce Chimera, accompagnée de son secrétaire. À peine le temps de la saluer, que déjà Chimera lui offrait son bras. Arzur répondit tout de même :

- Je vais très bien, votre Grâce, je vous remercie. Je suis juste ennuyé de constater que mon nom n'est point connu de l'hérauderie, ce qui n'est guère dramatique pour une messe à laquelle j'ai de toute façon l'habitude de participer, mais qui peut être fort ennuyant lorsqu'il s'agit d'affaires graves. Cette Dimezell Tualenn dont vous me parlez, messire Dom Courtin, n'est-elle point la fille de sa Grâce Lallie ap Maëlweg ? Il me semble la reconnaître... Je vais peut-être aller lui en parler après la cérémonie, cet oubli administratif pourrait s'avérer ennuyeux si j'ai besoin d'établir des actes officiels comme un mariage ou une naissance future... Enfin, ce n'est pas prévu pour le moment, mais tout de même !


Il salua d'une légère inclinaison de tête le clerc qui se justifiait d'une façon compréhensible - et qui de toute façon venait d'être taclé tour à tour par Chimera et Camille, donc il n'était guère utile d'en rajouter une couche - puis se tourna vers la jeune demoiselle qui venait d'arriver auprès de Chimera :

- Je suis honoré de faire votre connaissance, Dimezell Maewenn.

Au même instant, tandis que quelques personnalités comme sa marraine Precio ou l'ancien duc Bahia entraient dans la primatiale, Arzur vit passer une jeune femme vêtue d'une robe outrageusement dénudée : manquant de s'étouffer, il se demanda si elle n'allait tout de même pas oser entrer dans l'église vêtue de la sorte... Et bien elle osa. Scandalisé, le jeune prince en resta bouche bée : il n'avait jamais vu femme oser pareille tenue en primatiale !! Mais déjà la foule le poussait à l'intérieur, et il accompagna la Duchesse de Cholet jusqu'au siège qui lui était réservé. Précio était tout à côté, et il se pencha vers elle pour lui chuchoter d'amicales salutations, la sentant d'une humeur peu encline aux grands discours.

Puis, mû par un soudain questionnement, il chercha autour de lui la Princesse de Jerusalem... N'était-elle point déjà arrivée ? Peut-être aurait-il du l'attendre sur le parvis, ou même la faire quérir par ses gens... Ou aller la chercher au manoir... ? Mince ! Quel sot était-il donc !!? Mais peut-être aussi ne souhaitait-elle pas venir... La dernière messe l'avait-elle ennuyée ? Sa compagnie lui était-elle devenue déplaisante ?

Voilà donc quels étaient les questionnements du jeune prince au moment où l'on entrait par vagues sans fin dans la primatiale... Et lui guettait la belle Eleonor, à la fois inquiet de ne pas la voir et se sentant idiot de la chercher ainsi.

Il paraît que les élans de l'amour sont les plus sots dans les jeunes années des garçons...

Et voilà notre Arzur tout malheureux de ne point voir la jeune fille qu'il apprend à connaître depuis quelques semaines à peine et qui déjà, le fascine.

_________________
Pepita
La Roussette qui se promenait par là, entendit les cloches de la Primatiale sonner à toute volée! Elle se dirigea sur le parvis et vit la foule qui entrait à l'intérieur. Elle suivit le mouvement et vit une affiche collée. Elle la parcourut...C'était la liste des nobles de Bretagne.
Elle fut atterrée!Cela signifiait quoi?Que Le très haut faisait la différence entre nobles et gueux? une prière d'un noble avait plus d'importance que celle d'un gueux?!??
Elle trouva cela indécent et indélicat. Elle hésita à aller prier avec un clergé qui mettait en avant les différences des bretons au lieu de valoriser leur identité commune dans la foi de l'église aristoclétienne.
Elle réfléchit un instant et finalement pénétra dans le narthex pour remonter la nef. Le très haut ne devait surement pas être d'accord avec l’imbécile qui avait affiché cette liste!!! Elle était là pour lui et s'abstint de tout commentaire, sinon se connaissant elle partirait dans une diatribe cinglante à l'égard de la bêtise humaine qui parfois pouvait être en soutane.
Elle sourit aux personnes qu'elle connaissait et vit Feuille cachée dans un coin. Elle la rejoignit et s'assit près de son amie.

_________________
Riwan
Je suis venu.
D'habitude je suivais l'office à Trecesson. Ou à Nantes. Je viens rarement dans la cathédrale. Sûrement parce que la hauteur du lieu me donne l'impression de ne pas tout dominer dans le monde.

Aujourd'hui je suis venu. Parce que j'ai appris que lors d'un office précédent, on avait utilisé la messe en tribune politique. Mes vassaux s'étaient même permis de me faire des injonctions.
Je voulais être présent pour faire taire ces manœuvres politiques. Ou voir si on oserait les faire en face.

A mon arrivée je vois un attroupement. J'entends quelqu'un que je ne connais pas, Arzur, s'énerver de voir la liste des nobles ainsi affiché.
Je m'approche puis demande:

Vous tenez une liste ?

Et sèchement:
Pour qui vous prenez-vous !

Je l'arrache.
La noblesse de Bretagne n'est pas du bétail.
Me tournant vers l'entrée de la cathédrale, je dis bien haut:
Et vous n'êtes pas son gardien.

Puis je fais demi tour. Avec ma suite. Pas de messe aujourd'hui. Tant pis, j'irais au bordel.
_________________

Tu me manque
Mike.de.naueriels
Le seigneur de Lanvaodez était sur le parvis lui aussi. Il avait fait le déplacement en dernière minute délaissant ainsi l'armée régulière de Bretagne le temps d'une journée. Il avait gardé son armure où l'on pouvait distinguer ses galons de capitaine.

Il s'avança sur le parvis et salua l'un de ses collistiers :

Demat Mab, tu viens nous faire l'honneur d'une chason ?

Il salua les nobles présent, s'inclina devant le grand duc et se moqua de celui qui gémissait parce son nom n'était pas affiché.

Le titre de prince est devenu tellement courant qu'on ne sait plus qui est prince et qui ne l'est pas...

Il éclata de rire, fit un clin d'oeil à Indri puis il entendit le doux prénom de "Maewenn", un nom qu'il connaissait. Il s'approcha de la Maewenn pour la saluer.

Demat je suis Mike de Nauériels, j'ai eu l'honneur de porter vos couleurs aux joutes bretonnes de début d'année.

Il sourit en repensant à ce moment où il avait eu l'honneur de cotoyer les plus grand de bretagne. Beaucoup d'eau avait coulé sous les ponts depuis lors.

_________________
Mab_kasia
Mab vit pénétrer nombre de personnes dans la primatiale, des nobles et des non nobles.

Il vit entrer Pepita qui ne le vit pas, tant pis ou peut être tant mieux, sa haine n'avait pas à être ravivée par sa présence.

Il vit arriver Mike en armure et ne put retenir un sourire. Il répondit à son salut en lui précisant à voix basse


Non, non, il n'est pas prévu que je chante pour le Très Haut
.

Il reprit sa posture humble

_________________
Marzina
Les messes…elle n’était pas très fan. Pas toujours assidue non plus. Il faut dire qu’elle avait toujours eu du mal à se concentrer, et qu’elle ne comprenait qu’un mot sur deux de latin. Ca ressemblait à une berceuse monotone qui la menait rapidement dans les bras de Morphée. Mais voilà, cette fois-là, elle avait la visite de sa petite nièce, sa merveilleuse filleule, et elle devait lui donner l’exemple en tant que marraine. D’autant plus au niveau religieux. Mais la petite aimait apprendre, et Marzina commençait à prendre le goût de lui enseigner les choses. Surtout depuis leur dernière séance de shopping à Paris, où elles s’étaient beaucoup rapprochées.



La blonde et la mini-Kermorial étaient toutes deux des mordues de la mode parisienne, et c’est donc habillées impeccablement à la dernière mode qu’elles avaient fait leur entrée dans l’église, non sans une petite remarque de Marzina devant la liste à l’entrée :

« Tiens, on compte les points maintenant ? »

L’affichage de cette liste de nobles à l’entrée de l’église tenait pour elle du mystère. Elle prit affectueusement dans sa fine main blanchâtre la petite main potelée de l’enfant et passa les portes avec elle. Elle remarqua Naoned non loin, et murmura sa présence à l’oreille de la petite.

« Vois là-bas, il s’agit de Naoned, le fils de Lemerco. Tu pourras peut-être le croiser à la maison de temps en temps, lorsque son père et lui seront enfin réconciliés. Je suis sûre que vous vous entendrez bien tous les deux. »

Elle lui adressa un sourire encourageant. Le bonheur transparaissait sur le visage de la blonde, et son sourire lui-même était empli d’une totale béatitude. Le mariage avec Lemerco approchant, et sa petite nièce pour quelques temps à la maison, voilà qui la comblait de joie.

« Le jeune homme avec les cheveux sombres, c’est Arzur mon petit frère, que tu dois déjà avoir rencontré. Il ne cause pas beaucoup en général, mais il est très gentil ne t’inquiète pas. A coté de lui, la jolie dame blonde avec la robe bleu clair, c’est une cousine, il s’agit de Margot, la fille du cousin Marick, qui est dame de Bourg-Blanc. »

Elle fit un petit signe de la main à Maewenn non loin, et expliqua à voix basse à sa petite invitée :

« La femme avec les beaux cheveux noirs ondulés là bas, c’est Maewenn, une amie. Elle est baronne de Ploermel en Bretagne, mais elle est épouse de comte en France. »

Grimace à la vue de Marilou en train de barboter dans le bénitier, et Marzina ajoute avec précipitation à sa nièce :

« Ne fais surtout pas pareil que ta tante Marilou ma puce, on ne joue pas avec l’eau dans une église ! »

Regard de reproche à Marilou, qui ne sait décidément toujours pas se comporter en public, et qui partait déjà, avant même le commencement. Elle lui précisa ensuite :

« La jeune fille rousse là-bas, c’est la fille de la duchesse de Poudouvre, elle est Roy d’Armes de Bretagne. Mais si tu venais en parler avec elle, appelle là « Reyne d’Armes ». »

Devançant la question de la petite, elle haussa les épaules.

« Ne me demande pas pourquoi. »

Voyant s’approcher la duchesse de Cholet qui comme à son habitude, râlait donc, Marzina esquissa un sourire amusé et dit à la petite Alix Ann :

« La grande dame rousse très distinguée, c’est Chimera, la duchesse de Cholet. Elle sort peu, mais c’est bien dommage, c’est une grande dame, très digne. Si un jour tu te demandes comment tu devrais te comporter en public dans une situation difficile, prend exemple sur elle, dis-toi « Que ferait la duchesse de Cholet à ma place ? », ainsi ton comportement sera irréprochable. »

Elle passa le bras autour des épaules de la petite, et la fit avancer parmi la foule, pour remonter la nef.

« A coté d’elle, il s’agit de Camille, que tu dois déjà connaitre aussi non ? Elle est extrêmement gentille, n’hésite pas à lui demander de l’aide si un jour je n’étais pas là. »

Elle vit l’odieuse avant même d’entendre ses persiflages. Haussant les sourcils à la vue de la robe, elle en profita pour faire une leçon de morale et de mode à sa jeune protégée, sans même chercher à baisser le son de sa voix.

"Tu vois, si tu veux être digne des gens qui t’aiment et sont des personnes respectables, il ne faut pas t'habiller comme la gueuse, on pourrait te confondre avec celles qui officient dans les maisons de plaisir. Si tu venais à t'habiller comme ca, je serais très déçue, c'est extrêmement vulgaire, mais surtout, ca manque cruellement de classe."

Regard en coin à la robe, robe qu’elle reconnaissait, si on pouvait appeler ça une robe d’ailleurs. On aurait dit quelques morceaux de tissu que la crasse avait fait tenir à même la peau. Grimace de dégoût, et elle éloigne rapidement l’enfant.

"En plus, sa robe est d'occasion!"

Entendant Mike lancer quelques propos sarcastiques, elle leva les sourcils et lui lança en passant, choquée :

« Mais que penser alors, de ceux qui achètent leur titre ? Ou mieux encore, ceux qui se font acheter un titre par leur sœur ! »

Elle fronce alors les sourcils, regarde le militaire droit dans les yeux. Lorsqu’elle l’avait rencontré à la prévôté, elle avait pensé qu’il valait bien mieux que ca. Enfin, ils atteignirent le premier rang. Elle jeta un œil aux personnes assises là, et vit que le tas de chiffons était là aussi. Aidant la petite à s’asseoir, elle lui donna les derniers conseils :

« Surtout, ne t’assied jamais à la place réservée aux personnes d’un rang plus élevé que toi, tu n’en serais pas plus maligne, juste plus ridicule. Ce n’est pas un souci pour toi ma puce, tu es une enfant et tu es sous ma responsabilité, tu t’assieds à coté de moi. Mais si tu venais à la messe seule, tu devrais t’asseoir derrière les seigneurs et chevaliers, devant la populace. »

Elle déposa une bise sur sa joue, consciente que ca faisait beaucoup de choses à retenir pour la petite, et lui murmura dans sa minuscule oreille :

« Et surtout, surtout, n’oublie jamais que lors de ce genre de rassemblements, tu es au milieu d’une meute de loups. Ne fais confiance qu’à ceux que tu connais beaucoup. Les autres ne chercheront qu’à te faire des croche-pieds, ne l’oublie jamais. »

Au milieu de la meute, elle-même était louve, comme sa mère. Peu importait sa position au sein de cette même meute, elle protégeait les siens. Elle esquissa un sourire réconfortant à la petite, consciente que la situation devait être plus tendue que les rassemblements de nobles français auxquels elle avait pu assister, qui étaient plus dignes.
_________________
Alix_ann
Elle était bien protégée par la Louve, la petite Fadette.
D'abord la Fadette c'est qui? Mais c'est Alix Ann de Montfort qui revient d'Anjou pour une petite visite.
La petite blonde suivait de près sa Marraine. C'était assez opportun de partager cette messe avec son Altesse lorsqu'elle avait cessé de croire en Dieu. Alix s'était tout d'abord demandé pourquoi cette idée saugrenue, c'est vrai, pourquoi?! Le Doué, c'était plus son affaire, il n’arrêtait de lui faire des crasses. A sept ans à peine la minie Buze n'y croyait plus, puis elle s'était rappelé qu'elle ne l'avait pas dit à Marzina, pas plus qu'à d'autres gens (cependant elle le raconterait peut-être à Jean Baptiste, son lapin) et s'était donc soumit à l'autorité de la marraine, devant le Très-Haut.


-« C'est quoi ça? Pourquoi les gens ils sont tous là? »

Tels des vaches, à ruminer pour on ne sait quoi. Nan décidement l'église, elle n'aimait pas. Elle suivit sa blondeur de très près, elle se sentait plus rassurée dans ce lieu saint à coté d'elle. Pas qu'Alix n'était pas pieuse, mais depuis qu'elle était arrivée la foi ne voulait plus d'elle. C'était pas faute de prier tous les jours et de ne pas manquer l'office, c'était ça qu'on lui apprenait entre autre en Anjou, à se tenir.

Et pendant leur entrée Marzina en profite pour lui présenter tout ce beau monde.


-« C'est donc le fils à votre Marquis, marraine! »

Pssscchhht psssccchhht psscchhtt

-« Oh ! comme si elle se souvenait d'un lointain souvenir du Prince de Bretagne. Sa robe est très belle... » Au sujet de la Montfort-Laval, pas du Prince!

Elle suit sa tutrice qui lui enseigne le beau monde breton. Comme Yolanda, comme quand elles étaient allés déguster les macarons.
Son regard va d'une personne à l'autre, il reste scotché quelques instants sur la drôle de personne prénommée Marilou qui jouait avec l'eau et elle se fendit d'un nouveau sourire. Et de répéter un :
-« Reyne d'Armes... » évasif.

Marzina la devança le plus naturellement du monde et l'échange continua. Et c'est la Duchesse de Cholet qu'elle aperçu, c'était une visage connu qu'elle avait rencontré lors d'une visite en Bretagne accompagnée de la demoiselle de Molière. Alix acquiesça à son sujet, il semblait que tout le monde ait du respect pour cette personne, puisqu'on lui avait déjà rabâché le sujet (c'est que quand Yolanda insistait sur le fait qu'il fallait bien se tenir...).

Et puis, tout naturellement son regard continu... Aieeuuyeuh. Toute cette chait, nan caché moi ce sei... ah, on l'avait déjà faite celle-ci?
La petite ne pu s’empêcher d’acquiescer aux propos de sa marraine. Elle n'avait jamais vu une robe pareille à Paris, décidément elle venait d'un pays très bizarre... C'est peut-être l'avoue que cette robe était déjà vu qui acheva de convaincre l'enfant.

Ce bref épisode passé elle leva dignement la tête (oui, Alix se la joue un peu sur les bords...) et suit Marzina vers le premier rang. On verra mieux, de là, se dit-elle.

_________________
« Nous étions mardi – c’était le seul fait réel. »
- Brett Easton Ellis
Avatar de .
Mike.de.naueriels
Citation:
« Mais que penser alors, de ceux qui achètent leur titre ? Ou mieux encore, ceux qui se font acheter un titre par leur sœur ! »


Il avait trouver cette pique amusante, non seulement l'argent investit dans ses terres avaient permis au duché de stocker du fer par l'intermédiaire du duc du Trégor, et en plus il permettait au duché de pouvoir avoir de la liquidité.
Et à Mike de sourire, satisfait de voir que ça remarque en valait la peine et qu'il en avait eu pour son argent.

Le tout c'est de le mériter ce titre, votre altesse.

Il sourit une nouvelle fois, claqua des talons avant de délaisser le parvis et descendre offrir quelques pièces d'or à un mendiant. Il se rappela qu'on ne comptait plus les nouveaux qui avaient reçu une aide de la part de vicomtesse de Pleuvihan, et que pour lui c'était ça la vrai noblesse..Le partage et non l'adoption.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 49, 50, 51, ..., 61, 62, 63   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2025
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)