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[RP] Primatiale de Bretagne

Kalonek
Citation:
On embrasse pas la baptisée?


Bien sûr qu'il avait envie d'embrasser sa cousine.
Kalonek s'approcha et embrassa Maiwenn sur la joue droite et la félicita d'avoir franchi la porte de cette nouvelle famille.

Mais franchement, après cette cérémonie, il ne se sentait pas près à la suivre, l'appréhension était pour le moment plus forte que son envie de rejoindre la communauté de" l'Etre d'en haut" comme il l'avait entendu dire par la Sainte Mère.

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Feuilllle
Quelques jours plus tard...

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Ciel bas, gris et nuageux.
De circonstance avec la saison et l’évènement.



Elle sort de la sacristie, vêtue de son aube cérémonielle.

La veille, elle a fait rutiler le Maitre-autel, placer les Objets du Culte, rentrer les brasero.
Elle s'est occupée de trouver les quatre corbeilles indispensables à la cérémonie, et elle vient d'allumer de gros cierges qui fleurent bon le miel.


Le Livre des Vertus est prêt, à la bonne page, sur son pupitre ciré de frais.
La Lumière Divine éclaire bien évidemment les Textes avant que d'éclairer les Âmes...


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Monseigneur Verty a donné gentiment accord récemment au droit de procéder aux funérailles en gargote d’Eloïse, dicte Alix du Chastel, Bretonne dans l'âme.
Elle l'en avait remercié.

Elle est réconfortée, malgré la peine qu'elle savait devoir bientôt partager avec celle des Proches, par le fait d'honorer une promesse plutôt que d'y déroger : en effet, en France, les ensevelissements en gargote sont pour les nobles, et Alix ne l'était point, excepté de cœur.
Mais à ses yeux, même si peu se bousculeraient à sa cérémonie d'À-Dieu, les raisons avancées avaient été recevables : Alix avait vécu au moins à Vannes et à Rohan, avait souvent par sa fonction sur les routes inter-villages, et tout le monde ne pouvait se déplacer.
Alix méritait cet hommage, comme tout autre.

Feuilllle s'empresse de faire chauffer les divers braséro stratégiquement installés dans les recoins les plus reculés de la Primatiale. Chaque fois que le temps l'exigeait, des petits enfants affiliés au service religieux, habitués à exécuter les ordres silencieusement et pieusement, s'en occupaient : c'était une de leur responsabilités.


Ils formeraient probablement le chœur musical également.
Ils se tiendront sur le côté, un peu à l'écart des pleurs et du désespoir.


... Elle sait que lors d'un " À -Dieu" d'un proche, ou même moins proche, chacun frissonne, même en été.
C'est une réaction naturelle de l'âme, stigmatisée dans puis transmise par le corps, inévitable et habituelle, une âme qui sent une autre âme s'éloigner définitivement...

Elle se dirige doucement vers l'endroit préparé pour la Défunte : deux tréteaux vont soutenir le catafalque, porté par des proches.
Le visage d'Alix sera apparent, comme il se doit, jusqu'à la fin de l'office.

Elle se concentre sur la cérémonie à venir ; même si elle n'a fait que croiser Dame Eloïse, ses Proches l'ont touchée en lui parlant d'elle, par cette façon qu'ils avaient de dire, Alix, cette manière de prononcer son nom, le regard lointain et humide, appuyé d'émotion digne ou tachée de colère face à l'inéluctable.

Elle chuchote discrètement une seule phrase, à qui l'entend :


"- Il est certain que Le Très-Haut, lors de cet hommage, et par l'office et les Textes Saints, saura apaiser cette souffrance de l'esprit. "

Puis elle fait apporter quatre grandes corbeilles de corolles de fleurs de saison et petites feuilles vert-tendre fraîches, cueillies tôt le matin.
Des fougères ciselées pour n'être point trop grandes, des pétales de soie des colchiques, des soucis flamboyant, des chrysanthèmes sauvages chevelus, des fleurs de thym odorantes, quelques roses des jardins offertes la veille par des voisins et amis...


Parfums et odeurs...


Elle les fait disposer aux quatre coins de la future place du cercueil, où un haut porte-cierge se tient déjà.
Ceux-ci, elle les enflammera lorsque la Morte sera arrivée dans sa dernière couche extérieure.

Enfin totalement disponible de corps et d'esprit, Feuilllle se place devant le lourd vantail de bois sculpté, légèrement ouvert pour bien montrer que l'entrée est pour tous, mais point trop pour ne pas laisser la chaleur s'échapper ; elle attend en observant le Parvis – lui aussi dégage cette impression de solennité triste, car nul n’entraverait un cortège mortuaire, et celui-ci va bientôt passer : elle le perçoit de loin, tiré par des chevaux recouverts noir.


Déjà il est par endroit occupé par quelques personnes parlant bas et mesurant leurs gestes, guettant eux aussi le catafalque qui doit arriver sur un charriot tapissé de linge propre.

On entend alors le glas prévenir chacun qu'ils doivent venir accompagner une Âme, pour qu'elle rejoigne au mieux le Paradis Solaire.


......................>>>>>>>>>>BONG...BONG...BONG...BONG>>>>>>>>>>......................

Les cœurs s'affolent, vibrent davantage a l'amble de l'Appel des dames de Bronze : tous savent ce que leur langage annonce.
La mort, brassée dans cette région par l'Ankou, terrifie souvent.
Quel que soit son nom, elle ne laisse aucune place en tout cas à l'indifférence.

Au loin, un palpitement en mouvement : c'est le charroi funéraire qui apparait.
Les roues grommellent la vie qui tourne apportant la mort avec insistance au fur et à mesure que le convoi s’approche doucement.
Le son des roues sur les pavés accentuent la sensation de désarroi et de peine, car les échoppes sont fermées et même les petits enfançons ressentent le silence des adultes comme indispensable.


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Seuls les oiseaux transgressent la Loi des Hommes et de Dieu, et pépient en se posant sur les feuillages vêtus de leur parure automnale, quand il leur en reste.

C'est l'écho ténu de la vie qui elle, est toujours bien présente...

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Guigoux
J'avais eu du mal à rester en taverne hier soir. J'avais eu du mal à rester concentré, aussi avais-je décidé de laisser les tavernes aux joyeux. Ma jambe me relançait depuis l'après midi. Je me suis mis dans ma couche et j'ai longuement regardé le mur.

Mon dernier enterrement, c'était cet été. C'était le fils d'Alwenna. Cela avait été discret et sans chapelain. L'avant dernier, c'était Juliette. Le premier cela avait été Noab. Au Mans. J'avais essayé de dormir un peu, mais le sommeil me fuyait quand je lui courais après.

Au petit matin, la lumière passait au travers des planches qui servaient de volets. Il fallait que je me tire de sous ces couettes. On allait la mettre en Terre et cela me brisait le cœur. Elle était partie, sans que je n'ai pu la revoir en vie. J'étais triste.

J'ai mis mon manteau blanc, il faisait froid. Et il devait pleuvoir, j'entendais les gouttes fouetter le toit et l'odeur de la terre mouillée montait à mes narines. Il me fallait être prêt. Je suis sorti de la chambre et je suis passé par chez Eliotte et Titgilian leur annoncer que je les retrouverais pour la veillée funèbre pour Gaya. Beau temps, belle journée. J'étais ironiquement triste. Je n'aimais pas les enterrements, je n'ai jamais aimé.

J'ai rejoint le laquais et le charriot qui porte le corps d'Alix. J'ai regardé le cercueil encore fermé. Je n'aimais pas ça... J'avais repris ma canne, le changement de temps, certainement... Puis j'ai posé une main sur la charrette et le cortège s'est mis en branle, doucement. La tristesse m'envahissait à nouveau. La colère aussi...

Nous avons rejoint le parvis de la Primatiale, la pluie nous avait suivi. Il pleuvait désormais sur nos têtes. La charrette s'est immobilisée, et j'ai attendu mes trois autres camarades avec qui nous porterions le cercueil. Ael, j'espérais, Dana et Celiano...

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Idana
Conscience se faisait discrète ce matin,ressentant tellement le mal être d'Idana, qu'elle s'était tapie dans l'ombre de sa tête.

Elle avait vaqué à ses occupations journalières sans dire un mot, ou juste souri à Liana et Matéo tout en regardant Cel avec des yeux pleins de larmes.

Les enterrements, elle n'en n'avait pas vu beaucoup la brune, enfin pas le genre d'enterrement d'une personne que l'on aime, que l'on apprécie, et qui plus est dans une Eglise.

Elle n'avait vu jusque là, qu'un trou dans lequel on jetait un corps pour lequel on n'avait pas plus de respect que pour un chien. Et la petite fille qu'elle était à l'époque ne pleurait pas, ou même souriait d'un air nigaud, pour elle ce n'était qu'un bourreau de moins sur cette terre.

Jamais encore elle n'avait perdu quelqu'un qu'elle aimait et ce fut difficile de laisser Liana et Matéo chez la voisine, difficile de suivre Cel jusqu'à la Primatiale, difficile de regarder le cercueil qui enfermait le corps de son amie, difficile de regarder Gui et de retrouver en lui sa propre souffrance.

Sa main chercha la main de Cel pour la serrer bien fort.

la petite fille d'hier ne souriait pas, consciente qu'elle découvrait une partie de vie qu'elle ne connaissait pas, celle de la douleur de perdre un être cher
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Mael30
Quel temps!la pluie n'avait pas cessée depuis la nuit dernière,Mael ferma sa cabane et partit rejoindre Gui, Dana, Cel et les autres ;Triste journée,En arrivant il fit l'accolade A Gui et à Cel,une bise à dana et à Elotte puis se mit en retrait s'enroulant dans sa cape.Le regard Grave de ses ami(e)s et la pluie qui ruisselait doucement sur leurs visages faisait de ce moment un chagrin général qui prenait aux tripes.
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Feuilllle
... Les personnes arrivaient, certaines suivaient la charrette qui portait la dépouille de son propriétaire, les autres étaient déjà aux portes de la Primatiale Bretonne.

Ils se soutiennent en se chuchotant intimement des mots sanglotants ou se tendent les bras sans rien verbaliser.

Vêtue de son habit liturgique funéraire, elle s’est postée en haut des marches, autant pour voir si le rituel de cette cérémonie mortuaire est respecté dans les bonnes règles Aristotéliciennes, que pour embrasser du regard chacun et chacune à leur arrivée.


Un fait demeure certain : la mort, seule maladie sans espoir de guérison, réduisait chacun au respect, à la crainte et au chagrin...


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Lorsque la charrette impeccablement brossée arrive devant l’église, les quatre meilleurs amis de la morte portent le cercueil encore ouvert, très lentement et en allant à l’amble, les visages baissés et découverts, avec d’infinies précautions, jusqu’à l’autel investi pour la circonstance des Objets du Culte funéraires.

La Morte a toujours un visage aussi blanc que la cire des bougies.
L'expression figée de son visage heurte la sensibilité des proches.
Elle est recouverte jusqu'au cou d'une magnifique courtepointe damassée.

Feuilllle intervient, il est temps que l’assemblée de Fidèles et de Croyants entament la cérémonie d’adieu à la Défunte, et participent à son voyage vers le Très-haut par la prière.

Elle allume le haut porte-cierge cérémoniel.


Chaque membre de l’assemblée prend place douloureusement dans l’église, on n’entend plus que le bruit des larmes et des bancs déplacés.

Elle prend doucement la parole :

"- Alix est morte d'amour...

Nous sommes ici pour lui rendre hommage, et procéder au rite d'ensevelissement de sa dépouille physique, afin que son Âme aille sans heurt vers l'Astre Solaire.

Elle a été épouse, mère, et fonctionnaire .
Elle a vu partir ses enfants, elle s'est vue trompée par son compagnon de vie, ce qui arrive parfois dans tous les Royaumes.

Elle fut baptisée par Sœur Mimilia, le même jour que son époux, disparu à présent, le 5 février 1459 à Vannes.

Si elle est née et morte à Rohan, elle a vécu à Vannes également.

Je ne l'ai pas connue, à peine croisée fin Septembre, cette fin de mois qui fut aussi le mois de son décès.
Mais vous, Ses Proches et Amis, m'avez signalé qu'elle était une Dame de Cœur.
Messire Gui nous parlera d'elle et de sa vie terrestre un peu plus longuement après le Credo, mais pour l'instant, demandons pardon Au Très-Haut de nos erreurs et de nos fautes, et faisons acte de contrition en récitant le Pardon.
Dans ce cheminement de départ, autant pour Alix que pour nous tous, il est nécessaire de nous épurer de nos faiblesses, et de renforcer par ce toilettage notre âme, et renforcer notre Foy. "


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Anakin41
Dans un angle, il avait trouvé la force d'être là...
Il avait regardé passer le corps sans vie d'Alix. Ce corps qu'il avait serré contre lui si souvent, réconfortant celle qui dans la douleur, était devenue une amie, et plus encore... Ce qu'ils avaient partagé leur appartenait et demeurerait pour l'éternité.

Ses yeux le brulaient alors qu'il revoyant son visage.
Ses souvenirs se bousculaient dans son esprit... Tant de moment partagés... Tant de mots échangés...
Il pouvait lire l'ultime missive d’Alix rien qu'en baissant ses paupières.

Alors que Feuillle commençait l’éloge funéraire, il sorti discrètement du lieu saint, cela lui devenait impossible de rester plus longtemps.

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Tamarigolo
Elle vint se recueillir discrètement, tôt le matin, il n'y avait encore personne, elle ne profita pour se soulager dans le bénitier. Alluma quelques chandelles noir de sang sur le piquoir et y parsema quelques yoeils tout frais et bien saignant. Cela fut du plus bel effet.

Puis elle récita une prière.

O toi grand con de la haut
Merci d'avoir ramener à toi se paraiste d'elfynn
Que même ses rejetons on renier sa parole à sa mort
Merci de ne l'avoir pas accueilli en paix
Fasse que sa damnation soit éternelle
Et maintenant tu récupères Mari la maquerelle
Merci, Merci récupère ton fumier


Ravi et pleine de félicité elle partit guillerette, l'âme en paix.
Feuilllle
Ce fut lorsque la porteuse de la Créature Sans Nom tentait de sortir qu'elle vit quelques personnes devant elle : en effet on avait vu son manège.
Dont Feuilllle.

Celle-ci la regarda sévèrement, et lui dit froidement , l'emprisonnant de force en maintenant de sa poigne qu'elle savait pouvoir être de fer la porte primatiale verrouillée.


"- Il n'est pas de manières plus abjectes pour prendre contact avec les Citoyens et la religion ...
Comme tu peux voir, l'eau est déjà changée, le bénitier nettoyé.
Tu ne pourras désormais plus y accéder comme je t'ai vu le faire exactement de la même manière sous divers masques dans d'autres demeures Divines car nous le ferons garder.

Je constate avec plaisir que Le Très-Haut a déjà fait œuvre sur toi : tu es nettement moins injurieuse qu'en taverne.
Je ne relève guère qu'un mot à censurer
*
ici ce qui évidemment est bien moins "onctueux " que ce que tu nous balances régulièrement dans les tavernes villageoises.

Donc à partir de ce moment saches que plus aucun effort de réponse et d'intégration ne te sera octroyé là où tu passeras, du moins à Rohan, car nous n'avons que faire de tes malversations et de tes jurons.
Tu comprendras très vite que d'être ignoré est pire que le rejet.

Tu peux partir à présent."


Elle lui ouvre le lourd vantail et le referme sans bruit sur elle une fois qu'elle est sortie.


[*en RP dans le texte]

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Tamarigolo
Alkazoum, Alkazim

Ô magie, et voilà, alors qu'elle était seule, une sorcière apparaît, rouge furieuse, ou la vilaine pas belle, déjà qu'elle était moche, mais en plus avec les trait déformé par la colère, boudoujou, boudoujou qu'elle est moche.

Mais généreuse, elle l'écoute quand même, essaye de pas trop se marrer à l'apparition de la sorcière, qui joue le rôle de couche et éponge ses divines humeurs, la voilà bénite.

Elle la regarde complètement posséder par le démon.

Sort de ce corps Léviathan, alkazim, alkazoum, badaboum.

Ecoute mémé, ouvre bien tes esgourdes, et réfléchis un peu à ce que tu dis, si tu dois m'ignorer, et bien fait le. Car là tu rejettes, tu lâches un vomis en quelques sortes. Bref tu n'est pas très cohérente, fait toi soigner, va voir un curé et file à la confesse et va pleurer que tu a péché par colère, vilaine pas belle, t'est vraiment trop moche.

Ah la la, c'est qu'il y en avait un paquet des trépanés, et une de plus sur sa liste.

Et elle se mit à prier avec ferveur pour qu'elle meurt dans t'atroce souffrance.
Feuilllle
Le léger brouhaha du fond de l’église s'estompe.

Feuilllle est déjà devant l'autel, observant la cire blanche déverser ses larmes sur les dalles du sol...
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Idana
Un brouhaha plus loin, puis le silence qui revient, mais Idana ne détourne même pas la tête,se recueillant, les yeux plein de larmes.

Conscience est toujours cachée, laissant enfin la brune vider son trop plein de chagrin, la main dans la main de Céliano.

Elle lève les yeux vers Feuilllle, lui adressant d'un regard un remerciement pour cette cérémonie dédiée à son amie.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Hermine.
Hermine , passant non loin, avait cru voir une ombre inquiétante entrer dans la bâtisse.
Examinant avec soin les recoins de l'église, elle fut le témoin de certaines souillures qui ne lui plurent pas.
Aussi, pria t elle afin de faire partir le démon.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Mael30
Mael à voix basse récita la prière


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi.
Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Paximus
Le voyage en Bretagne se déroulait pour le mieux, quelques jours à travailler chez des villageois et d’autres à débiter du bois dans les forêts, bref l’ouvrage ne manquait pas. Alors qu’il était à la recherche de ses compagnons de route, le menuisier entendit les demoiselles de la Primatiale appeler tout à chacun à venir assister à une cérémonie, bien que ce ne soit pas celle dominicale. Il pénétra donc dans le lieu saint où déjà quelques fidèles étaient présents et aperçut Feuillle en maîtresse de cérémonie mais qui n’avait pas revêtu sa dalmatique habituelle. Il remarqua aussi un cercueil posé là devant l’autel. Les visages semblaient porter toute la peine du monde et des larmes coulaient sur certaines joues. Paxi trouva place sur un banc du fond et s’installa le plus discrètement possible afin de réciter le Pardon :

Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

Amen.


Il eut une pensée pour tout ceux qu’il avait connu et appréciés et qui avaient rejoint la lumière du Très-Haut. Puis il se signa et quitta discrètement l’édifice.
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