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[RP] Primatiale de Bretagne

Feuilllle
La concentration était palpable, elle a donc un peu de mal à se forcer pour avancer.
Elle rappelle doucement :


"-Notre Credo va au delà de la prière. Il nous remet en mémoire la règle Aristotélicienne, n'oublions jamais que Le Très-haut est notre juge suprême à l'heure de notre mort, mais qu'Il nous promet la vie éternelle dans Sa lumière si nous suivons Ses préceptes.
Il nous a envoyé Aristote et Christos, Son enseignement et l'espérance.
Son action Divine ne doit pas nous faire craindre le Jugement Suprême, car Il est infiniment bon quand nous L'aimons.

Récitons le Credo, Frère et Sœurs."




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Flore..
Une petite silhouette qui se faufile et se fond dans l'ombre d'un pilier.

Elle n'avancera pas, et elle ne sait même pas si Ael viendra. Tout est un peu tendu entre eux en ce moment, et elle n'a pas insisté pour qu'il l'accompagne.... il fera comme il le voudra.

Et puis, que ferait elle donc près des amis d'Alix, près de ceux qui l'aimaient. Pour elle, il s'agit simplement de respect et elle récite le pardon à voix basse.


Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.

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Guigoux
Le cerceuil avait été ouvert et avait été placé à sa place. Je pris la mienne dans un silence de cathédrale, puisque c'était de circonstance. J'écoutais Feuillle, Dana et Cel étaient là, tristes, eux aussi. J'ai aperçu des personnes qui ne connaissaient pas Alix, mais au moins, il y avait un peu de monde. J'avais repéré Anakin avant qu'il ne s'éclipse, et Hermine aussi.

Lorsque Feuilllle évoqua le moment de parler, une boule se noua dans mon estomac. Y arriverais-je? M'en sentais-je le courage? Il était évident que non, et cette idée avait transformée mes jambes en compotes.

J'ai récité le pardon, puis j'ai enchainé avec le Crédo:


-Je confesse à Dieu Tout-puissant, à tous les Saints, et à vous aussi, mes Amis, parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action. Je supplie tous les Saints, et vous, mes Amis, de prier le Créateur pour moi. Que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.
Amen.




Les souvenirs d'Alix heureuse commençait à resurgir, de l'entente que nous avions avec No, Karuna et Eloise. Il y a si longtemps que ce monde et mort, que le monde a changé. Une larme s'échappa de mes yeux dont le bleu s'était endeuillé de ce liquide salé. Une pensée à Marie de Kermorial, et à sa sœur, et sa fille. Trop de morts cette année. Et sans épisode de peste. J'étais fatigué, triste...

J'attendais la suite avec appréhension. Si j'avais aperçu Flore, je ne m'étais pas attardé sur elle, elle était venue, au moins. Je regardais tristement ce coffre, cette dernière demeure... Et Feuilllle...

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Sahya
Sahya, qui etait de toutes les occasions, était présente, se faisant beaucoup plus discrète qu'à l'accoutumée ou peut être plus distraite, écoutait sagement. Son sourire était toujours là, sa foi aussi. Et pieusement, le coeur emplit de chaleur, les mains jointes sur sa médaille, les yeux férmés et la voix fière qu'elle prononce :

Je crois en Dieu, le Très-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.

Et en Aristote, son prophète,
le fils de Nicomaque et de Phaetis,
envoyé pour enseigner la sagesse
et les lois divines de l'Univers aux hommes égarés.

Je crois aussi en Christos,
Né de Maria et de Giosep.
Il a voué sa vie à nous montrer le chemin du Paradis.
C'est ainsi qu'après avoir souffert sous Ponce,
Il est mort dans le martyr pour nous sauver.
Il a rejoint le Soleil où l'attendait Aristote à la droite du Trés-Haut.

Je crois en l'Action Divine;
En la Sainte Église Aristotélicienne Romaine, Une et Indivisible;
En la communion des Saints;
En la rémission des péchés
En la Vie Éternelle.
AMEN


Sahya, satisfaite mais le sourire triste, se tait et écoute les voix montant en coeur vers le Trés-Haut....
Merven
Quel étrange hasard. Il avait reçu la missive d'Idana l'invitant a l'enterrement d'Alix le jour même où il était allé lui rendre hommage, a la chapelle du domaine Du Chastel. Son deuil se faisait petit a petit, en silence. Il n'en parlait a personne, il n'en avait pas envie. Que ce soit paroles réconfortantes ou accusations rien ne changera ce qu'il ressentait en ce moment.

Sa fille l'aidait, ne serait ce que par son existence, un enfant pleins de vie. Mais maintenant il fallait dire adieu a sa mère. Cela avait déja été fait de son vivant, cela n'avait pas été facile. Fait dans le calme, mais pas facile de partir pour une dernière fois. Mais il serait là. Il se prépara rapidement, prépara Deidre, et ils se dirigèrent ensembles vers la primatiale.

Certains visages présents étaient connu, d'autres absolument pas. Il salua Idana d'un hochement de tête. Il ne dit rien de plus, mais il la remerciait intérieurement de l'avoir prévenu de l'enterrement d'Alix. Il se faufila discrètement, derrière les personnes déja présente pour assister a l'enterrement, et réçita le crédo avec eux, sa fille dans les bras. Sa fille qui s'agitait un peu. Elle commençait a être moins calme qu'avant, débordant d'énergie, surtout maintenant qu'elle savait presque marcher. Mais elle allait devoir rester au calme pour le moment, dans les bras de son père. Il ne voulait pas risquer de la perdre durant la cérémonie.

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"DAAAAANS L'TAAAAS" - Préfet Raptorius.
Roxannemontfortlaval
Gui l'avait prévenue. C'est accompagnée de son jeune page Gildwen, qu'elle entre le plus discrètement possible dans l'église. Elle lui a bien soufflé avant d'entrer qu'il la mène au dernier rang, celui le plus au fond et le plus sombre. Caled déteste les enterrements, elle n'avait donc pas souhaité le forcer à venir en un lieu où il ne se serait pas senti à l'aise. Elle le rejoindrait plus tard, une fois la cérémonie terminée, Gildwen la mènerait auprès de lui.

Silencieuse, elle prie pour l'âme et le repos d'Alix.

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En deuil de ma Pelote, Dame de Concoret & de Naël d'Artignac, Duc du Tregor et Chevalier de Pontekroaz.
Feuilllle
Feuilllle songe mélancoliquement : *Chacun sait qu'il faut prendre son temps pour ce genre d'évènement : les Vivants savent qu'Alix est morte mais ne réalisent pas encore ce que sera la vie avec l'absence d'un être cher.
Ils pleurent sa mort, pas encore son absence : c'est trop proche.*


... Elle reprend la parole, désignant le cercueil ouvert et s'en approchant doucement en contournant le Maitre-Autel.
Une de ses main caresse le bord du catafalque, sa dalmatique aussi blanche que le cierge à ses côtés frôle les coupes de corolles florales posées à terre.



Couleurs merveilleuses, senteurs d'abeilles, d'encens et florales...
Un banc grince : c'est un très jeune enfant encore au lange qui a faim. Il apprend pour la première fois de sa vie que la mort lui ôte le privilège maternel d'assouvir en premier ses besoins. Il retiendra toute sa vie cette leçon, consciemment ou pas.


"- Alix Du Chastel, dicte Eloïse, décédée fin septembre, est là, avec sa vie passée.
Quant à nous, vivants, sommes là avec notre présent.
Nous tous.
Nous tous qui avons une pensée pour elle, qui respirons, qui pleurons, qui l'accompagnons, pour enfin la confier Au Très-Haut."




... Le bruit du chagrin a diminué, moins de soubresauts nerveux, moins de sanglots.
Mais chacun a froid...

Feuilllle fait un signe à Gui, il doit venir parler d'Alix.
Elle ne l'interrompra pas, sachant que sa colère lui fait oublier la mort et qu'elle le protège d'une trop grande peine.
Elle espère simplement que lors de la préparation à cette cérémonie, il a retenu l'essentiel du concept du Pardon : Alix ne peut partir tranquillement avec de la haine dans le cœur de ses proches, elle-même a pardonner sur son lit de mort.

Elle lui distille à l'oreille des paroles d'apaisement, avant de le laisser face à ses souvenirs, puis s'adresse à l'assistance.


"- Je vais laisser maintenant à Messire Gui le soin de retracer brièvement ce que furent les actes de la vie terrestre de notre Sœur : la véritable mort serait l'oubli : chaque fois que nous remarquons ou pensons à une trace laissée par une personne disparue, nous ne la faisons certes pas revivre, mais n'occultons pas ce qu'elle était, ni ce qu'elle a fait.



Le cierge de cire parfumée élève toujours sa lumière près de la Défunte.
On ne sait toujours pas qui du cierge ou qui du visage de la morte est le plus blanc.
Mais l'un éclaire, l'autre est éteint.
Irrémédiablement.


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Guigoux
Voilà, on y était. Je détestais par avance... Je me suis levé doucement et je me suis approché de l'autel. Je me suis tourné face à eux. Face à ceux qui sont venu. Merven aussi était là, avec un enfant. Je l'ai regardé longuement, puis j'ai regardé Idana. Ces larmes. C'était difficile. J'ai ouvert la bouche. Je l'ai refermée quand j'ai vu Alix si apaisée. Qu'allais-je dire?

-Je... J'ai soupiré... Et j'ai repris. Quand je la vois... Aussi apaisée... Je me rappelle quand je l'ai rencontrée à Vannes... Elle venait de Brest. Elle est née là bas...

Une nouvelle inspiration.

-Elle avait un frère jumeau... Athris... Qui nous a aussi quitté... Elle était une personne... Formidable... Je l'ai connue à Vannes... Elle était amoureuse de Karuna.... Elle était vivante... Puis ils se sont mariés... Ils ont eu deux enfants... Iwan dont j'étais le parrain... Et Enora.

Je les voyais ces deux petits, ces deux anges là... Je les voyais...

-Massacrés... Alix a survécu, elle... Par l'imprudence d'un homme... Elle revenait d'Argenteuil, où elle a vécu un moment. Ce retour... Elle voulait surmonter la trahison de l'homme qui avait été son mari...

Une larme s'échappait du coin de mes yeux. Je prenais mon courage, et je me suis raccroché là où je pouvais, mes jambes fatiguaient. Et ma canne n'était plus suffisante.

-Elle a voulu avancer. J'ai sourit un peu à Merven. Mais elle n'y est pas arrivée... Elle qui était si belle... Si heureuse... Si épanouie... Elle qui avait défendu Rohan... Elle qui a aimé ses enfants... Tous... Elle qui a aimé la vie... Maintenant elle n'est plus là... Elle ne le sera plus...

J'ai reposé mon regard sur la demeure du corps.

-Je t'ai beaucoup aimé Alix... Mais tu es partie... Je ne t'oublierais pas.

Les souvenirs ressurgissent d'un coup. L'union druidique, le passage dans la fontaine en sortant de l'église, les repas à la maison... Je me souvenais du meilleur de Karuna et d'Alix. Je me souvenais aussi de sa peine... De sa tristesse.

-Au revoir Alix... Parce que nous nous reverrons....

J'avais fini. Je ne savais pas ce que j'avais dit... Cela devait être dénué de sens, dénué de sentiment... Je l'avais aimé, beaucoup... J'ai murmuré tout bas:

-Sois heureuse et libre... Tu le mérites...


Je suis retourné à ma place. Parler des défunts... Cela m'avait mis une boule au ventre identique à celle que j'avais eu lors des funérailles de Noab...
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Feuilllle
Elle le soutient.
Le raccompagne sur son siège...


"- C'était très bien Gui. tu sais toucher les cœurs."
Lui chuchote -elle tout bas.

... Le moment fort de l’homélie est venu.

Elle tire de sa vaste manche un vélin issu du Livre des Vertus.
Elle commence, d’une voix claire point trop forte pour ne pas déranger l’affliction de chacun : le faix du chagrin est palpable.



"- Il était une fois…
Un homme, Vincent. Du fait de sa profonde piété, sans être clerc pour autant, il était une des références des autres villageois de cette petite cité de bourgogne.
Ceux-ci se plaignaient souvent :"

Citation:

« Mais nous manquons de force avec ce maïs qui nous nourrit !
Nous manquons de lait ou de poisson et notre intelligence en subit les conséquences !
Et que dire des légumes si longs à pousser et des fruits impossibles à cueillir sans verger ? Nous ne sommes pas très fascinants !
Cela nous rend malheureux… »

Et il répondait :

« -Christos ne nous a-t-il point délivré d’un mal bien plus grand que celui de ne point augmenter nos envies de varier notre alimentation ?
Aristote ne nous a-t-il point appris que « l’homme vertueux est celui qui compose avec les circonstances pour agir avec toujours le plus de noblesse possible ? »
Ne recherchez-vous pas un illusoire absolu de ce que vous croyez être le bonheur ?
Sans être passif, nous pouvons nous contenter du meilleur possible ! »


"- À la fin de l’été, les villageois, harassés plus que les autres années, ne l’écoutaient plus, lassés de leur existence difficile.
Alors il partit sur la colline avoisinante pour réfléchir…
D’un naturel contemplatif, il observa…"


Citation:

Un étrange arbuste poussait dans une profonde anfractuosité de la roche, emplie de terre non argileuse.
Ses feuilles étaient grandes et d’un vert soutenu, des petits fruits ronds et sombres pendaient en lourdes grappes sous elles. Il reconnu le raisin noir, celui dont on travaillait un bon vin pour les rites dominicains et tables de nobles. Il était au-delà de l’étonnement, car il avait toujours pensé que le vin venait de vignes lointaines, et que le raisin poussait dans les Royaumes du Sud.

« -Quoi ? De la vigne ici ? »

S’écria t-il avec force et jubilation.

« -Mais si cette vigne sauvage pousse ici, que ne donnerait-elle pas sur nos champs !

Il regarda l’autre versant de la colline, et en effet beaucoup de ceps poussaient ici et là, pêle-mêle, entre pins et arbustes divers. Certains étaient étouffés et ne donnaient pratiquement rien, d’autres étaient plus beaux de feuillage et de forme, mais presque vierges de raisins.
Il remarqua notamment que les plus petits plants portaient abondance de fruit.
Ces derniers avaient dus être frappés par la foudre et étêtés naturellement.

Vincent était très féru et sensitif pour tout ce qui était travail des plantes. Ne fabriquait-il pas des potions à base de Simples pour les malades ?
Il comprit immédiatement le principe minimum de taille et tout le parti à tirer de cette découverte.
Il étudia sur place la distance nécessaire entre chacun des ceps en observant les plus beaux, leur situation et leur configuration.

Il remercia Le Seigneur pour sa prodigalité.


"- Matière humaine issue de Matière Divine, Vincent comme nous tous porte en lui les germes possibles de notre évolution spirituelle.
Ce qui a été semé par contre ne peut s’épanouir qu’avec des soins et de l’attention personnels, à l'aide de notre Libre-Arbitre, offert également par notre Créateur.

Ah ! Saint-Vincent…"


Citation:
Il ne lui vint pas même à l’idée que sa découverte était également le résultat de son écoute des villageois, de sa ténacité à œuvrer pour le bien, de son sens de l’observation de la nature et surtout de ce précepte sagement suivi : « Aide toi, et le Ciel t’aidera »
Mais il n’était que l’instrument humain Du Très-Haut et de Sa proposition de culture…



"- Cette histoire est extraite de
l’hagiographie de Saint-Vincent, disponible à Rome.
Je l’ai choisie car Alix écoutait les messages de la nature, et ceux des humains. Ceci est le souvenir que chacun m’a fait ressentir en parlant d’elle, comme je l’ai demandé en taverne, et je l’ai retenu.
Et puis : lorsque nous en avons dans nos régions, nous récoltons le raisin en septembre, date anniversaire du départ vers le Paradis Solaire de Alix.

A ce propos, la nature humaine est-elle si différente que la nature par elle-même ?
Nous sommes si étroitement liés avec notre environnement.
Physiquement, spirituellement,fraternellement.
Et…. Dogmatiquement.

… Alix était bonne, discrète et touchée par les talents et les dons de la terre.
Sa sensibilité et son empathie envers autrui et son environnement naturel faisait qu’elle était proche de sa terre natale et son union fût druidique."


Elle laisse un peu de temps passer avant d'ajouter fermement :

"-A présent, que chacun rende un dernier hommage à son enveloppe charnelle, et prenne des pétales de fleurs et les pose sur notre Sœur Feue Alix Du Chastel, dicte Eloïse."

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Sahya
Sahya émue, triste, troublée, se lève à son tour, avance la tête haute. Apres tout, c'est ce que Alix aurait voulu, elle si bonne, si fière, quel meilleur hommage que lui dire aurevoir fièrement, avec dignité....
Sahya avance pas à pas dans l'allée de l'église eppleurée, elle écoute autour d'elle les reniflements, les larmes, elle ressent la douleur et la peine... elle continue de s'avancer elle essaie de leur sourire, tant bien que mal et de donner un peu de chaleur....


Alix est là, a quelques pas, Sahya sait déjà que cela va être dur, mais ne jamais rester seule, se sentir aimée, jusqu'au bout...c'est le message a transmettre.

Sahya étouffe ses larmes, saisis quelques pétales, les sent, les portes à son coeur et murmure :

Tel un nuage d'amour accompagnez la au côté du Trés Haut

Sahya ferme les yeux, prend quelque instant, elle prend une profonce inspiration puis dépose les pétales sur cette beauté pâle

Reposes en paix, on ne t'oubliera jamais

Sahya la regarde une dernière fois, elle essaie de trouver le sourire et sans retenir cette larme de tristesse, tourne les talons....
Mystik
Gui lui avait parlé de l'enterrement de cette jeune femme. Dans un premier temps elle n'avait pas osé s'y rendre ne connaissant pas la défunte et n'ayant pas de super affinités avec les personnes de son entourage.... Puis après réflexion, elle avait décidé d'y aller en ce disant qu'au moins elle pourrait réconforter ce qui en auront besoin. Et oui car elle est comme ça mystik, elle aime soutenir et épauler les gens.....

Elle avait cueilli quelques roses blanches dans son jardin avant de venir. Elle entra en silence dans l'église et comprit tout de suite à quel moment en était la cérémonie. Elle se signa et se dirigea lentement vers le cercueil. Elle lança un petit sourire de réconfort vers Gui et murmura quelques mots à la défunte:


La mort est toujours une voleuse. On a beau le savoir, elle nous
surprendra toujours. Onpeux en parler, la mettre dans des
mots, la prononcer en discours, l'écrire en livres, On en saura
jamais rien.
La mort surviendra toujours au moment que l'on attends pas.


Elle déposa les quatre roses blanches au pied du cercueil se re signa puis remonta doucement l'allée par la droite posant une main amicale sur Gui au passage et un sourire doux à Feuillle puis finit son cheminement silencieux vers le fond de la salle.
Guigoux
Je ne connaissais que très peu les deux personnes qui étaient venue poser les fleurs sur Eloïse. Et je doutais qu'elles connaissait Eloïse. Mais qu'importait. Elles étaient venues. Je leur avait sourit au travers de mes yeux humides. Je me suis relevé, j'ai repris ma canne et je revenu vers le cercueil. J'ai pris quelques pétales et je me suis penché par dessus le cercueil, et mes lèvres sont venus se poser sur son front et une larme s'est écrasée sur le front de la défunte, laissant une trace. Et j'ai fais glisser les pétales autour de son visage. Il fallait que je prenne conscience que tout était fini.

Tout était fini. Je n'aimais pas les enterrements, définitivement. Je l'ai longuement regardée sans un mot, et je me suis éloigné. "Au revoir Alix, à bientôt." J'ai eu un long frisson... Et j'ai regardé vers le fond. La porte se fermait sur quelqu'un qui était venu. Quelqu'un qui s'en allait. Geste symbolique de la porte qui se ferme. Je suis retourné prendre ma place. C'était terminé. Encore... Et j'ai laissé mes larmes s'étioler sur mes joues.

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Lanaelle
Lanaelle avait été avertie par une âme charitable qu'une messe pour sa tante Alix était donnée à la Primatial .


Comme elle ne semblait pas la bienvenue, puisque les amis de sa tante ne l'avait pas prévenu de cette cérémonie,
elle restera dehors , elle rendrait un dernier hommage lorsque le cerceuil sortirait.

Elle reserra sa cape sur elle et se mit dans un coin du parvis.
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Lanaelle Mc Conan-duChastel - petite fille d'Aerinne et Xoff Strandhögg

http://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=jc2bgyg_6Fw
Celiano
Il avait assisté à toute la cérémonie, sa main dans celle de sa femme, la serrant fort comme pour dire "je suis là". C'était dur de voir Idana pleurer, c'était dur de voir Gui pleurer et lui même avait engagé une sorte de combat intérieur pour lutter contres ses larmes. Alix était partie, définitivement... Mais ils se reverraient un jour, il le savait le blond.
Une dernière fois il rendit hommage à cette amie en or et une dernière fois il regarda son visage apaisé et serein.
Ne lâchant pas la main d'Idana, il avança doucement vers Gui. Il allait avoir besoin d'eux, ils allaient tous devoir se soutenir...

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Feuilllle
Peu à peu, Feue Dame Alix est recouverte de pétales de fleurs.
Le difficile moment de fermeture du cercueil est venu.

Mais auparavant, Feuilllle se dirige vers lui, et prenant un petit goupillon de cuivre, asperge le cercueil d'eau bénite en spécifiant :

"- Cette eau, souvenir de ton baptême, nous rappelle que Dieu a fait de toi Son enfant.
Qu'Il te reçoive aujourd'hui dans Sa Paix !"


Elle prie quelque temps, une main doucement posée près du visage de la morte.

Puis elle conclue la cérémonie ainsi :

"- Le moment est venu de lui dire "à Dieu".
C'est un moment de tristesse, mais il faut que l'espérance reste forte en nous, car nous espérons revoir Alix du Chastel dicte Éloïse, quand Dieu nous réunira, dans la joie de son Royaume.
Recueillons-nous en pensant à tout ce que nous avons vécu avec elle, à ce qu'elle a été pour nous, à ce qu'elle est pour Le Très-Haut à présent.
Je sais que votre choix est de l'emporter dans votre crypte familiale pour qu'elle y repose en paix dans sa dernière demeure.
Soyez en paix avec Le Très-Haut."



Quatre personne referment tendrement sur le cercueil le linceul convenablement plié et recouvert de corolles multicolores.
Puis elles le portent silencieusement jusqu'au dehors, pas à l’amble, le visage de ce qui fut une jeune femme alerte et généreuse tourné vers l'autel.

On entend seulement quelques sanglots vite étouffés, quelques sons froissés des mouvements de la marche de l'assemblée, qui suit le cercueil doucement, au rythme des porteurs.

C'est durant tout ce moment qu'un chant sublime s'évade vers la voute, et chacun des participants, Amis de la Défunte ou ceux ayant demandé cette cérémonie, se recueille pieusement en avançant vers l'extérieur de la Primatiale...
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