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remerciements

[RP] A la gloire de notre maire .......

Maena

Avant de partir d'ici, il me faut faire une dernière chose.

Maena confie la petite à Cat et vérifie qu'elle n'a pas perdu sa besace dans la chute.
Puis elle se dirige, en essayant d'éviter les obstacles, vers le centre de la place du marché.
L'endroit qui lui semble être le moins dangereux.

Elle regarde autour d'elle, voit les habitants qui se regroupent.
Elle aperçoit parmi eux des visages qu'elle reconnait malgré la fatigue et parfois les marques de blessure qui les marquent.

Carnégie !!!! Carnégie !!!

Elle court vers lui.

J'ai eu peur de ne pas te revoir à temps !

A côté de lui, une charette avec une roue cassée avait été abandonnée par son propriétaire.
Elle saute sur celle-ci et regarde les personnes qui se tenaient là

Ohhéééé !! oohhhééé !! les ponots !!

Vous avez tous, comme moi, reçu un parchemin, un joli diplôme envoyé par notre maire Gigagil.
Je sais que nombre d'entre vous ont été sensibles à cette marque de reconnaissance que nous garderons et montrerons avec fierté.
Et nous avons été quelques uns à vouloir lui montrer notre gratitude en vous y associant toutes et tous.

Alors elle se tourne vers Carnégie, l'échevin des éleveurs du Puy

Voilà je te laisse la place

Puis elle saute de la chariote
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Catharina

la vagabonde avait à peine repris des forces que la dame Maena lui déposa l'enfant dans les bras et commenca à courir vers quelque chose...

Nan mais c est quoi ca ??
Et j en fais quoi moi ?? C' est qu il braille le truc !!
Comment osez vous me claquer un marmot dans les bras sans que j'donne mon avis et dites donc restez ici quant on vous cause !!
j aime pas parler dans l'vide !!

la dame n écoutait déja plus et s en allait vers un endroit bien précis vu son allure...

Fachée, meme un peu vexée, et surtout déroutée avec l'enfant qui pleurait dans ses bras , Catharina décide de la suivre...

Elle trouve enfin la donzelle qui s amusait à grimper sur une charette...

en v'la cor' une si vous vouliez etre equilibriste c est raté !!

puis elle l entendit parler du maire et d'une sorte de reconnaissance...

il etait vrai que le bourgmestre de cette ville etait quelqu un..il faisait quasi tout seul !! et bien en plus..

intriguée , curieuse et interessée, elle attendit sagement la suite....

Carnegie

Carnegie, un peu hagard, se reposait tranquillement au bord d une charrette.

Ses yeux se portait tantot vers murs calcines autour de lui, tantot vers les Ponots.

Beaucoup etaient rassembles sur cette place ou le marche se tenait naguere.
Les paves resonnaient de vie a nouveau apres ces jours de furie.

Les dernieres flammes consumaient ce qui pouvaient l etre encore, et un guetteur criait regulierement l evolution de la montee des eaux du lac.

Le mot avait circuler parmi les survivants. Tous etaient rassembles avec les maigres possessions terrestres qu ils avaient pu sauver. Ils allaient prendre la route. Ensemble.

Sauvegardant les archives de sa guilde Carnegie s etait rendu a la mairie. La, sur le sol, il avait apercu un objet scintillant. Une fois cet objet au creux de sa paume, une idee avait germe. Il allait en parler a Maena, mais elle l avait devancee. Il ne fut donc pas surpris lorsque quelques heures plus tard elle lui donna la parole devant la foule ponote. L eleveur se redresse:

Ola mes amis!
Ola mes freres!

Nous nous reunissons en ce temps d epreuves, assaillis par le doute et l incertitude.

Nous ne savons pas de quoi demain sera fait. Nous savons juste qu il ne sera pas ce que nous avons connus.

Nous avons connus Le Puy.
Une ville de caractere. Une ville d histoires. Une ville de personnages haut en couleur.
Bref une ville de raleurs.

Une ville tantot agitee, tantot endormie.
Une ville parfois joyeuse, parfois tenebreuse.

Une ville qui a marque l histoire du Languedoc. Une ville qui a sauve son comte en arretant seule les invasions barbares alors que l armee comtale se cachait.

Une ville qui aujourd hui disparait.
Mais nous, Ponots, restons!

Et avec nous vivra encore pour longtemps le souvenir de notre douce cite.

Nous en emportons tous un petit bout, que nous a dedie notre maire, Gigagil.

L eleveur sort alors un parchemin que Maena lui a remis peu avant. Lui n etait pas du genre officiel a ecrire des discours et tout. Elle avait du s y coller.

Il le brandit devant lui et lu a haute voix avant de faire circuler le velin:

A Messire Gigagil…
Qui a su s'intégrer dans notre ville, en faire sa patrie de cœur et s'y dévouer corps et âme.
Il en fut l'un des animateurs principaux et a beaucoup donné pour Le Puy.
L'abnégation et la vaillance dont il a fait preuve sont un fait établit à jamais.
Sa solidarité a été sans commune mesure.

Son caractère bien trempé a pu faire oublier tout ou partie de son investissement aux yeux de certains.
Mais nous le connaissons bien, le savons fidèle à la population ponote.
Pour tous les services rendus, pour son engagement sans failles dont nous bénéficions encore…

Nous faisons savoir à tous, par la présente, notre volonté de récompenser cet homme exemplaire à bien des égards.

C'est pourquoi en remerciement de son soutien, de sa fidélité, de son dévouement et de sa présence régulière à nos côtés.

Nous, les habitants ponots, octroyons, en ce 22 janvier 1459,
à Messire Gigagil, notre bourgmestre, la médaille du mérite de Le Puy.

Carnegie cherche des yeux son ami.
Il le trouve enfin, a cote des outils de forge qu il a reuni sur une sorte de brouette.

Il s avance vers lui et, aussi solennellement qu il le peut avec ses habits un peu brules, agrafe a la boutonniere de son ami l objet brillant qu il avait trouve plus tot sur le sol de la mairie:

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Gigagil

Gigagil a vu Maena partir comme une flèche vers les ruines du marché.
Interloqué, il la suit et se demande ce qu'elle a bien pu oublier.
La voyant grimper sur une charette et haranguer la foule, il commence à comprendre.
Il voudrait bien pour une fois se cacher dans un trou de souris et se faire discret,
mais les ponots sont là autour et pas moyen de se défiler.
Vraiment ému et les yeux tout d'un coup humide, Giga écoute Maena puis Carnegie.

Merci mes amis,
vous me faites trop d'honneur,
beaucoup en cette ville ont participé, ont donné,
et très discrètement pour la plupart.
Si notre ville est encore vivace, si l'esprit ponot existe toujours,
c'est le fait de vous tous habitants du Puy.
Nous avons et vous avez surmonté bien des épreuves,
cette dernière est la plus terrible,
mais notre amitié, notre solidarité doivent rester, doivent survivre,
et qui sait ?
peut-être un jour pourrons nous rebatir notre ville !

Merci à vous toutes et vous tous, Vive le Puy, Vive les Ponotes et Ponots.

Gigagil va embrasser Maena, bisouiller Catharina et donner une franche accolade à son ami Carnegie.

Allons sans regrets, nous avons fait tout notre possible.
L'aventure nous attend !
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http://gigagil.over-blog.com/ [img]

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