[rp] les remparts de Bruges ( ouvert à tous)

Maryse

La Capitale s'endort , l'étendue de la nuit a pris possession doucement des Flandres.

Les étoiles éclairent faiblement les remparts .

Les bruits qui s'échappent des maisons disparaissent au fur à mesure que la flamande avance .

Les flambeaux s'éteignent au fur à mesure que le crieur annonce que c'est l'heure de rentrer chez soit.

Mais pour Maryse , ce n'est pas le repos qui l'attend , sa cape bien attachée et la main sur son arme la voilà partie pour la ronde .

Protéger les brugeois et profiter d'une nuit paisible est toujours un plaisir pour la jeune femme .

Malgré que beaucoup aimerait la savoir bien au chaud dans son lit , Maryse aime le silence qui se glisse dans les rues , quand soudain , des ombres se faufile , dans les rues , des bruits de pas se font entendre .

Les yeux froncés , la jeune femme essaie de localiser d'où cela peut provenir , puis d'un ton froid , elle cri .

-Qui va là ?
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Gregoire

Pitié, ne me tuez pas !

Dit Gregoire courageusement en s’arrêtant. Il avait face à lui une ombre menaçante qui lui ordonnait de ne plus bouger. Mon Dieu, il fallait que cela tombe sur lui. Le cœur battant, il se demandait ce qu’il pourrait bien donné pour sortir vivant de cette embuscade.
Pourtant la soirée c’était bien déroulée. Il avait été boire un verre en taverne, discuter avec Maryse puis il avait rencontré la nièce de cette dernière, Mahaut. Et voici que tout cela tournait au cauchemar. Que pouvait i faire ? Fondre sur son adversaire ? Avec sa musculature de sprat il n’irait pas loin. Tenter une ruse ? Oui pourquoi pas. Et puis cela permettra de perdre un peu de temps. Sait on jamais, la milice pourrait passer avec un peu de chance.
Il se mit a genoux, cherchant discrètement sur le sole une pierre et demanda :

Que voulez vous ?

--Khiel_de_sombreterre

Khiel rentrait à l'hotel où il avait élu domicile le temps de sa visite brugeoise. Comme à son habitude, il se déplacait silencieusement dans les rues vides et sombres de la capitale..
Longeant les murs, sa présence n'était tout au plus qu'une ombre d'autant plus qu'il avait entendus quelques bruits de pas non loin de lui.
Il s'immobilisa sous un large porche, et sa main droite se dirigea tout naturellement en direction du couteau de lancer se cachant à l'intérieur du pan gauche de son long manteau sombre. Une voix de femme.

Citation:

-Qui va là ?

Suivit de peu par la réponse d'une voix masculine, jeune et au travers de laquelle on pouvait percevoir une certaine angoisse.

Citation:

Pitié, ne me tuez pas !

Citation:

Que voulez vous ?

Assurement pas un malfaisant, à moins d'une ruse. D'autant que Khiel avait clairement perçu plusieurs bruits de pas, pas une seule personne.
Il décida donc de rester à l'abri de l'ombre et ses yeux scrutèrent les environs, tentant de percer la noirceur de la nuit, attentif à tous les bruits.
Mais ce ne furent pas des bruits qui attirerent son attention, non, des ombres qui se déplacaient vers lui. Furtivement, sans bruit. Voilà un comportement que Khiel ne connaissait que trop bien.
Il n'était pas venu à Bruges pour jouer du couteau ou de sa lame et souhaitait que son passage flamand se passe le plus discretement possible, il prit donc la décision de n'intervenir que si sa vie en dépendrait.
Les ombres s'approchant par sa droite, il se coula silencieusement contre le montant du porche par lequel surgirait éventuellement une de ces furtives personnes.
Il le savait, il ne lui faudrait que quelques secondes pour mettre hors d'état de nuire, et dans le plus grand silence, la première personne à passer le porche. Un vieil héritage parfois lourd, mais ô combien efficace.
Et c'est prêt à oxire le premier quidam venu que Khiel attendit la suite des événements

Maryse

La jeune femme est surprise quand une voix mal assurée lui demande de ne pas le tuer .

Maryse s'étonne que l'on peut avoir peur d'une toute petite femme , qui essaie de montrer son autorité en parlant fort .

Avançant doucement , la brugeoise sent qu'ils ne sont pas seuls . La sensation que plusieurs personnes se faufilent dans les rues persiste .

Quand l'homme lui demande

Citation:

Que voulez vous ?

Maryse reconnait la voix de Grégoire .

-Grégoire !!! Mais que faites-vous ici ? Levez vous svp .

La flamande sort son épée et restes vigilante , les bruits étouffés de pas recommence .

-Grégoire venez donc à mes côtés , je vais vous raccompagner .
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Maewinda

Maewinda n'aimait guère sortir après la nuit tombée, dans le froid et l'humidité de cet hiver, subissant du même coup le vent qui provenait de la côte. Bien emmitouflée dans sa houppelande, recouverte d'une chaude écharpe de fourrure, elle marchait d'un pas vif, en contrebas des hauts murs. Elle se dépêchait, les mains au cou pour maintenir ses habits bien fermés, lorsqu'elle entendit des bruits plus loin. Elle n'y prit pas garde dans un premier temps, mais, alors qu'elle passait près d'une porte cochère à demi-fermée, elle fut surprise par un gros dogue qui aboya sur son passage, l'effrayant tout d'abord, avant qu'elle ne perçoive également le bruit de la chaîne qui le retenait dans la cour intérieur du logis.

"Hé ben celui-là, il a l'air hargneux..."

Accompagnée par les aboiements, elle se rapprocha des quelques voix, comme pour se rassurer après sa frayeur.

"Que se passe-t-il ici? S'agit-il de la pleine lune que les esprits semblent si échauffés?!"

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Gregoire

Il cru rêver. On l’avait bien appelé par son prénom. Il fronça les sourcils. Après un court instant il lâcha :

Dame Maryse ? Est-ce bien vous ?

Il se releva , gardant dans la main un caillou qu’il venait de ramasser, et s’approcha doucement. Un soupire de soulagement se fit entendre lorsqu’il reconnu la diacre nouvellement nommée. Sans mot dire, il alla se placer à ces cotés. Se sentant idiot il lui dit :

Il me semblait bien que c’était vous. Il arrêta net sa phrase. Et comme pour détendre l’atmosphère il lui dit a voix basse :

J’ai cru voir bouger quelque chose la bas ! Regardez ….

--Khiel_de_sombreterre

Un chien qui aboie, cela veut dire que quelqu'un passait à proximité de lui. Décidement il y avait beaucoup de monde dans les ruelles de la ville, et ce, malgré l'heure plus que tardive.
Khiel ne bougea pas mais écouta. Les deux personnes s'étaient appelées par leurs prénoms. Maryse et Grégoire. Ils se connaissaient donc et leur relation semblait des plus amicales. Maryse, ce nom ne lui était pas étranger, par contre, Grégoire, cela ne lui disait rien.
Ce qui l'inquiétait plus, c'était les bruits qui se rapprocjhaient de plus en plus. Des pas, mais aussi, de temps à autre, des cliquetis qui laissaient penser que ces "ombres" étaient armées. Cela ne présageait rien de bon à vrai dire.
Et puis, ce chien qui avait laissé entendre sa grosse voix. Allaient ils être pris en tenaille? Tout cela ressemblait fort à une embuscade.

Citation:

J’ai cru voir bouger quelque chose la bas ! Regardez ….

Khiel n'ayant pas bougé, et les regards des deux compères ne se tournant pas vers lui, il en déduit que sa présence n'avait pas été remarquée. Bien.

-humm humm, ca se précise, murmura t'il entre ses dents

Il finit de déboutonner son manteau, sans un bruit, pour une plus grande liberté de mouvement, mais également afin d'avoir un acces plus rapide à son épée. Il en toucha le pommeau comme pour la flatter et s'assurer qu'Erzebeth était bien à sa place...

Maryse

La flamande sourit doucement en retrouvant Grégoire à ses côtés , mais quand le jeune homme lui chuchote .

Citation:

J'ai cru voir bouger quelque chose la bas ! Regardez ....

Maryse serre un peu plus son épée dans sa main , son pressentiment qui la tenaille depuis un moment grandit , comme un danger éminent .

-Grégoire êtes-vous armée ? Je pense que nous ne sommes pas seuls et ces ombres ne me disent rien qui vaille .

La lune a rejoint le tapis noir de la nuit , les étoiles l'ont accompagnés, une ombre avance vers les brugeois , plus elle approche , plus ils distinguent une forme féminine .
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Maewinda

Malgré la distance et l'obscurité, Maewinda distingue devant elle au moins deux silhouettes rapprochées et qui semblent chuchoter, alors qu'elles les entendaient parler il n'y avait pas une minute. Intriguée, elle ralentit l'allure et sa voix se fait plus hésitante, sachant qu'il est toujours possible de faire de mauvaises rencontres à la nuit tombée.

"Hé... héla ! Qui êtes-vous?!"

C'est alors qu'un objet lourd tombe dans une étroite ruelle perpendiculaire. Vivement, Maewinda fait volte-face, intriguée tout autant qu'inquiète maintenant.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Gregoire

Gregoire sentait la pression monter. L’obscurité régnait en maitre et le silence s’en était fait complice. Il osait a peine respirer de peur d’attirer les foudres d’on ne sait quelle bête malfaisante.
Serrant son caillou dans la main il répondit a voix basse à Maryse :

Si vous considérait un caillou comme arme, alors oui je suis armé.

Puis soudain, une voix distante se fit attendre.

Citation:

"Hé... héla ! Qui êtes-vous?!"

Armant son bras il dit. Mais combien sont-ils ? Sans rein dire a Maryse, il lança la pierre au hasard, comme pour effrayer les ombres rodant autour d’eux.

Maryse

La flamande est de plus en plus mal à l'aise , la nuit rend sa vision beaucoup plus difficile .

La silhouette ce précise et c'est bien une femme qui se dirige vers elle et Grégoire , celui-ci est tendu , à fleur de peau . Maryse le sens dans le son de sa voix quand il lui répond

Citation:

Si vous considérait un caillou comme arme, alors oui je suis armé.

Maryse lui pose la main sur l'épaule , au moment de lui parler pour l'apaiser , une voix se fait entendre.

Citation:

"Hé... héla ! Qui êtes-vous?!"

Sans savoir pourquoi Grégoire lance sa pierre qui s'écrase dans un coin , sans savoir exactement où.

Grégoire !!!! Attention !!! Qui que vous soyez devant nous .... Je suis Maryse d'Assault
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Maewinda

Maewinda a un mouvement de recul en entendant un nouvel objet, plus dur cette fois-ci, frapper un endroit envahit par les ombres, non loin d'elle. Elle sent une forme de colère monter en elle et son ton se fait plus incisif lorsqu'elle prend la parole.

"Maryse d'Assault? Vous portez bien votre nom, permettez-moi de vous le dire, ma chère Maryse ! C'est ainsi que l'on traite les honnêtes Brugeois qui se promènent une fois la nuit tombée !? Je suis Maewinda, et si vous m'assaillez encore, je crie à la garde, Maryse d'Assault ou pas !"

Rassurée tout du moins par l'identité nommée par son hypothétique interlocutrice, la femme s'avance encore de quelques pas pour tenter de discerner s'il s'agit bien de l'ancien maire de la ville.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

--Khiel_de_sombreterre

Khiel n'avait rien perdu de la scène qui se jouait devant ses yeux. Le jet de pierre par le jeune homme un peu trop angoissé, l'arrivée de la dame qui parlait trop fort pour l'heure qu'il était, les identités qui se déclinaient à trop fortes voix aussi...

-Pas très prudents ces gens là, ne put'il s'empecher de penser

Ne sachant toujours pas s'ils étaient seuls, ou si d'autres noctambules rodaient dans les parrages, il resta sagement dans l'ombre, observant toujours le déroulement des événements. D'autant plus que quelque chose lui disait qu'il se passerait encore bien des choses avant le lever du soleil.

Maryse

Maryse reconnait la brugeoise si charmante suis l'a toujours aidé depuis son arrivée sur la Capitale.

-Désolée de vous avoir fait peur Maewinda , mais mon compagnon de fortune , est un peu nerveux , il vient d'avoir un geste maladroit , mais je dois dire que cette nuit est bien étrange .

La flamande rejoint la jeune femme , tout en restant sur ses gardes , les bruits sourd continues de se propager . Plus doucement Maryse demande .

- Maewinda..avez-vous rencontré quelqu'un sur votre chemin à par nous ?
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Gregoire

Gregoire ne quittait pas Maryse. Il la suivi lorsqu’elle se dirigea vers une voix. Maewinda. Ainsi il ne s’agissait pas d’un rodeur ou autre malfrat. Il soupira, soulager, que cette nuit ne soit pas sa dernière. Il resta silencieux, ne voulant pas faire face à cette pauvre dame qu’ il avait failli éborgner en jetant sa pierre. Puis Maryse demanda : " ... avez-vous rencontré quelqu'un sur votre chemin à par nous ? ..."
Comment ça ? Ce n’est pas fini ? Instinctivement, il se baissa et ramassa une autre pierre. Maintenant il était paré. Prêt à jeter, sur la première ombre venue, son caillou.

les remparts de Bruges ( ouvert à tous)

Maryse

Gregoire

--Khiel_de_sombreterre

Citation:

-Qui va là ?

Suivit de peu par la réponse d'une voix masculine, jeune et au travers de laquelle on pouvait percevoir une certaine angoisse.

Citation:

Pitié, ne me tuez pas !

Citation:

Que voulez vous ?

Maryse

Citation:

Que voulez vous ?

Maewinda

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Gregoire

--Khiel_de_sombreterre

Citation:

J’ai cru voir bouger quelque chose la bas ! Regardez ….

Maryse

La flamande sourit doucement en retrouvant Grégoire à ses côtés , mais quand le jeune homme lui chuchote .

Citation:

J'ai cru voir bouger quelque chose la bas ! Regardez ....

Maewinda

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Gregoire

Citation:

"Hé... héla ! Qui êtes-vous?!"

Armant son bras il dit. Mais combien sont-ils ? Sans rein dire a Maryse, il lança la pierre au hasard, comme pour effrayer les ombres rodant autour d’eux.

Maryse

Citation:

Si vous considérait un caillou comme arme, alors oui je suis armé.

Maryse lui pose la main sur l'épaule , au moment de lui parler pour l'apaiser , une voix se fait entendre.

Citation:

"Hé... héla ! Qui êtes-vous?!"

Maewinda

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--Khiel_de_sombreterre

Maryse

Gregoire

Maewinda

Maewinda rejoignit Maryse et l'homme qui se tenait à son côté. Elle faisait la moue après l'incident de la pierre mais ne tint pas rigueur à la jeune femme.

"Non non, je n'ai rencontré personne sur mon chemin... A part bien sûr un gros chien dont vous avez dû entendre les aboiements jusqu'ici. Par contre, j'admets volontiers que les ombres semblent receler de quelques maléfices..."

Voyant que Grégoire ramassait une nouvelle pierre, elle ne put s'empêcher de faire ressortir son ressentiment, telle une mère devant la bêtise d'un enfant.

"Hélà, l'ami ! Cela ne vous a pas suffi d'avoir failli m'éborgner? Reposez cela tout de suite ou vous allez vraiment finir par blesser quelqu'un !"

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

Maryse sourit en entendant Maewinda grondez Grégoire comme un enfant , mais ce qui l'inquiétait c'est que la brugeoise est entendue aussi des bruits bizarres et l'impression que des ombres se faufilaient dans les ruelles de la Capitale .

Je pense que vous avez la même sensation que moi Maewinda , cela ne me réconforte pas , avez- vous une arme sur vous ?

La flamande cherche du regard quelque chose qui pourrait servir au jeune homme , une arme plus efficace qu'une pierre .

Elle aperçoit le manche d'un outil qui traine non loin de ses pieds .

-Grégoire je pense que vous allez utiliser ce manche , savez-vous vous défendre au bâton ?
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Maewinda

Maewinda écarte les bras pour montrer qu'elle ne dispose d'aucun objet pour se défendre (ou même attaquer), en réponse à la demande de Maryse.

"Hélas non, Dame Maryse, je n'ai point mon épée. Cependant, je me rendais à mon atelier sis un peu plus loin pour y prendre un peu de bois pour me chauffer, car ma réserve personnelle était vide. Et mon épée s'y trouve justement. Si vous m'accompagnez sur deux cents mètres, je pourrai prendre mon arme et ainsi vous épauler."

Attendant la réponse, elle essaie de percer les ombres qui se profilent et qui s'obscurcissent dans les ruelles et rues perpendiculaires ou au sein des cours intérieurs.

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--Khiel_de_sombreterre

Les lourds nuages d'hivers cachant la lune et son pâle éclat ne facilitaient pas la tâche de Khiel, on ne distinguait pratiquement rien dans les ruelles avoisinantes. Il fut une époque où ce genre de nuit était son allié, mais là...
Sa vue ne lui servant pas à grand chose, il se concentra sur son ouïe.
Combien d'autres personnes rodaient dans l'obscurité? Trois? Quatre? Guère plus selon lui.

Et s'ils attaquaient le petit groupe, que devrait il faire? Après tout, il ne connaissait pas ces gens...il n'était que de passage et n'aspirait pas à se retrouver mêlé à une histoire de ce genre. D'un autre coté, son amie brugeoise lui avait, semble t'il, parlé de cette Maryse. Elle était son amie... oui, c'était cela...Shorak était l'amie de Maryse et il ne pouvait la laisser se faire attaquer sans réagir.

Deux solutions s'offrait à lui. Il pouvait rejoindre le petit groupe, mais personne ne le connaissait, ils risqueraient de le prendre pour un brigand, surtout avec son visage balafré et ses sombres vêtements. Il était certes habitué depuis longtemps à l'effet qu'il produisait irrémédiablement sur les gens, et ne s'en offusquait plus, mais dans ces conditions, mieux valait ne pas tenter le diable. et le diable, il lui avait tiré la queue bien plus souvent qu'à son tour...cette pensée le fit sourire...
L'autre alternative était de rester dans l'ombre et voir ce qu'il se passerait. Au moins il pourrait intervenir et créé un effet de surprise pour les éventuels assaillants...et puis, l'ombre lui allait si bien...

Il décida donc de rester dans les ténèbres et d'attendre, au moins lorsque le petit groupe vraiment mal armé s'éloignerait, il verrait peut être enfin si leurs craintes étaient fondées. Il serait alors temps d'aviser...

Gregoire

Citation:

"Hélà, l'ami ! Cela ne vous a pas suffi d'avoir failli m'éborgner? Reposez cela tout de suite ou vous allez vraiment finir par blesser quelqu'un !"

Sans dire le moindre mot, il ouvrit sa main et laissa tomber la pierre.

Pardonnez moi dame.

Il n’avait jamais eut la moindre attention de blesser une innocente. Il croyait simplement se protéger lui et dame Maryse. Il se sentait mal. L’ambiance était malsaine. On sentait roder autour du petit groupe une force invisible. Elle guettait, elle attendait le meilleur moment pour les attaquer sournoisement.
Maryse sortit Gregoire de ses pensées en lui demandant :

Citation:

Grégoire je pense que vous allez utiliser ce manche , savez-vous vous défendre au bâton ?

Son regard suivit celui de la jeune femme et se pose sur le manche abandonné. Il alla le chercher et rejoint le petit groupe. Il le tenait fermement de la main droite et le faisait battre dans sa main gauche.

Avec ça, je vais monter de quel bois on se chauffe par ici. Sûr, Ça fera bien plus mal que mon caillou. Il serra sa nouvelle arme de ses deux mains et dit :

Oui, je suis prêt à fondre sur l’ennemi avec vous ! On y va ?

Maewinda

Citation:

Oui, je suis prêt à fondre sur l’ennemi avec vous ! On y va ?

"Un ennemi? Vous en avez vu un, vous? Certes, je suis d'accord avec vous, il fait malsain actuellement, mais de là à dire qu'il se trame réellement quelque chose ou qu'un ennemi attend de nous attaquer, il y a un pas... Restez prêt, mais ne vous montrer point trop téméraire..."

Elle regarde alors Maryse pour savoir si le duo l'accompagne jusqu'à son atelier.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

La flamande observe Grégoire qui manie le manche avec assez d'assurance , puis se tourne vers Maewinda.

-Nous allons vous accompagner , je ne sais pas ce qui se passe cette nuit , mais l'atmosphère n'est pas seine ce soir , votre arme sera la bienvenue .

Maryse d'un geste laisse passer devant la brugeoise , tout en restant la main sur son épée et ses sens aux aguets .
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Maewinda

Heureusement, l'atelier de la jeune Brugeoise ne se trouvait pas très loin. Une rue plus loin, elle put sortir son trousseau de clés et tenter d'ouvrir la porte.

"Hum... Grégoire? c'est bien cela? Voulez-vous je vous prie m'éclairer un peu que je puisse ouvrir la porte? Je vous remercie..."

Elle arrêta bientôt son geste machinal, fixant l'obscurité de la rue qui continuait. Elle se mit alors à chuchoter.

"Chuut... ne dites rien... j'ai... j'ai l'impression que j'entends du bruit dans l'échoppe du Gros Boulier, le boulanger... Ce n'est pas normal..."

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

Maryse est parcourue d'un frisson , la sensation d'être surveillé devient plus intense , quand Maewinda chuchote

Citation:

"Chuut... ne dites rien... j'ai... j'ai l'impression que j'entends du bruit dans l'échoppe du Gros Boulier, le boulanger... Ce n'est pas normal..."

La flamande se remémore vite la position d'attaque que son époux a essayé de lui apprendre , son regard se dirige vers l'échoppe du boulanger .

Doucement , elle chuchote .

Je pense qu'il est temps que vous alliez chercher votre arme Maewinda ....Nous allons sans doute en avoir besoin
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Maewinda

D'un hochement de tête, Maewinda signifie qu'elle a compris la demande de Maryse. Elle fait tourner la clé le plus silencieusement possible puis s'efface dans son atelier pour aller chercher son épée.
Au bout de moins d'une minute, elle est de retour, attachant le ceinturon autour de sa taille, un fourreau et une épée au côté.

Elle refait un hochement de tête pour montrer qu'elle est prête et regarde Maryse pour savoir si rien ne s'est passé durant sa courte absence.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

Maryse observe la rue , le temps que Maewinda c'est armé , la jeune femme c'est aperçu que des ombres ont bougé , sortant de l'échoppe du boulanger .

Doucement elle chuchote aux brugeois .

Je pense que nous avons à faire à des voleurs , ils ont dû nous entendre , essayons de les suivre.

La flamande montre discrètement le chemin à suivre.
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Maewinda

S'approchant puis intégrant les ombres couvrant un côté de la rue, à l'abri de la lumière de la lune, Maewinda tient son fourreau pour éviter qu'un cliquetis métallique ne les trahisse. Ensuite, s'accordant d'un regard avec Maryse, elle avance à la même vitesse que cette dernière vers l'échoppe du Gros Boulier.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

Ljd domse et le toucain ne sont pas à Bruges. Maryse déposera donc leur poste à leur demande

Le Toucain, gros malabar chauve qui portait toujours deux énormes épées dans sa ceinture, suivait ses proies de loin.

Il était accompagné de l'ingénieuse et charmante Domse. Il était accompagné... non il suivait, plutot, cette nymphe qu'on aurait cru sortie d'un conte de fée... si seulement sa cruauté envers l'espèce humaine n'était pas aussi poussée. Le Toucain adorait çà.
Il était fait pour s'entendre.

C'est elle qui avait choisi cette ville pour commettre leur méfaits. Simples vols qui se transformeraient en meurtres effroyables si cela ne se passait pas bien. Ils n'avaient aucune pitié.

Hum, ils sont beaucoup pour nous attaquer à eux.
Il regarda Domse qui arborait beau et largue sourire... beau et terrifiant à la fois.

Domse accompagnait le molosse, grosse brute sauvage comme elle aimait. Elle sournoise et tordue à souhait, ne renonçait à aucun stratagème pour arriver à ses fins, elle usait de son charme et de sa beauté féerique contre tous. Qui accompagnait qui ... on ne le savait pas trop bien ... uni comme les doigts de la main ... l'un n'allait pas sans l'autre ... tout deux avide de sang, ne redoutait aucun crime si cela était nécessaire, pour elle même si cela ne l'était pas, elle aimait l'odeur du sang.

Hum, ils sont beaucoup pour nous attaquer à eux.
il lui souriait de son plus beau sourire pour elle, elle le regarde lui souriant en retour malicieuse

Tu as vu comment ils sont? des fétus de paille, on en ferait qu'une bouchée ... mais ce n'est pas le moment, on a encore à faire ici, pas le moment de se faire repérer, planque toi!!

Elle se tapi dans l'ombre, dans le plus grand silence, très féline.
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Maewinda

Maewinda hésita un instant en croyant apercevoir le reflet de la lune dans un objet métallique, comme une large lame. Mais non, aucune lame ne pouvait être aussi large, elle avait dû rêver. Cependant, les ombres si profondes pouvaient cacher bien des silhouettes et elle n'était guère rassurée de s'avancer ainsi à trois, dont deux femmes à l'expérience martiale toute relative, et un homme armé d'un bâton dont il savait à peine se servir. Aussi chuchota-t-elle à l'adresse de Maryse :

"Où est la Garde? Ne faudrait-il pas l'appeler?"

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--Khiel_de_sombreterre

De son poste d'observation, Khiel n'avait rien perdu de ce qui se tramait en ce lieu. Plissant les yeux, il avait remarqué deux ombres furtives qui se faufilait pour se tapir dans l'ombre. Avait'il mal vu? L'obscurité lui jouait elle des tours? Il avait vu deux ombres furtives, mais si l'une était de taille, disons, normale, l'autre était...ENORME! Et puis, ce rapide éclat...une arme? Si c'était bien le cas, elle était à la taille de l'ombre...gigantesque!!

Mais le plus inquiétant était que ces deux "personnes" se déplaçaient sans un bruit, trahissant là une longue expérience de ce genre d'action. Et Khiel en savait quelque chose, car s'il était passé maître dans ce type de déplacement nocturne et silencieux, il avait mis des années avant d'y arriver

-C'est pas des lapins de printemps ces deux là, marmonna t'il entre ses dents

Et la petite troupe qui, maintenant se dirigeait vers eux! Avaient'ils perdu l'esprit? Non, ils devaient simplement être inconscient du danger qui les guettait.

L'ex assassin des Âmes Sombres fit un rapide inventaire des armes qu'il avait sur lui, qu'il avait toujours sur lui. Ses deux couteaux de lancer, dans la poche intérieur de son mantel, dont un se trouvait déjà dans sa main, son couteau dans sa botte droite, et son épée à son coté...ah oui, et ses deux fioles de poisson...qui ne lui servirait pas à grand chose dans ce cas précis...quoique...

-Plus qu'a attendre...et improviser

Gregoire

Posté à l’arrière du petit groupe, non pas par peur mais pour faire un soutient offensif, Gregoire serrait son bâton entre ses mains. Il avait suivi les deux jeunes femmes sans mot dire. Cette nuit était devenu un vrai cauchemar. Voilà que maintenant de vils bandits surgissaient du néant. De plus, ils semblaient prêt à tout pour arriver à leur fin. Milles idées traversaient la tête du jeune homme. Lorsque que Maewinda demanda : "Où est la Garde? Ne faudrait-il pas l'appeler?", Gregoire répondit.

Je peux me sacrifier. Je vais tout risquer pour allé chercher du secours. Ou alors … Vous allez avec vos épées surprendre ces voleurs et moi je reste en arrière pour … faire la tenaille, vous savez ??

Maryse

Domse, ses yeux de chatte aux aguets dans la nuit, avait perçu d'autre mouvement que les 3 qui arrivaient, quelqu'un était tapi comme eux dans l'ombre et ne se faisait pas voir. Elle pose sa main sur le bras de le Toucain et lui fait signe de la tête dans la direction du planqué.

Ils ne bougent pas et attendent sans bruit.
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Maryse

Les deux ombres prirent une ruelle croisée de sorte d'arriver avant la troupe sur leur passage.
C'est elle le suppôt du clergé... elle doit avoir pas mal d'écus sur elle avec tout ce qu'elle vole au peuple...
Il serra les dents en regardant au loin, toujours caché, en direction de la diaconesse.

Ces pourris ne finissent même pas le travail! Nous quand on vole, on tue ensuite en général

Il se mit a pouffer avec Domse.
Les cibles se rapprochaient.
Le Toucain, sous un porche, fit signe à Domse d'aller de l'autre coté de la ruelle. Là bas, il y avait des étales où elle pourrait se cacher pour les prendre à revers lorsqu'il les aurait mis en garde.
Il l'embrassa passionnément comme si c'était la dernière fois qu'ils se voyaient et lui tira les cheveux en arrière pour faire remonter la tête vers ce géant.

Il la vit partir... et regarda vers l'équipe qui s'approchait. Il restait extrêmement concentré vers les proies armées.

Tu as raison c'est saleté de curetons même pas foutu de finir le travail correctement
elle pouffe avec lui
C'est elle qui fait du commerce pour le comté en plus, elle doit être bourrée d'oseille
Le Toucain lui fait signe d'aller de l'autre côté de la ruelle, pas besoin d'un dessin, elle voit très bien ce qu'elle doit faire, depuis le temps qu'il bourlingue ensemble, pas besoin de 2 mots, un geste suffit.
Elle répond d'un baiser enflammé lui mordant la lèvre gardant un petit goût de son sang en bouche elle traverse aussi discrète que féline, elle va se planquer derrière les étales prête à les prendre à revers.
Elle observe leurs proies avec attention.
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Maewinda

Il est bien difficile de discerner des ombres dans l'ombre, l'esquive obscure dans la profondeur de la nuit. Plissant les yeux, Maewinda tente de déchirer la noirceur pour l'obliger à trahir ceux qu'elle couve.
Elle interroge Mayse du regard, elle qui ne lui a toujours pas répondu. "LA GARDE ?" - articule-t-elle sans prononcer un son.
Elle s'arrête, attendant sa réponse, et s'accroupit, dos à la façade du boulanger.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

La Flamande est de plus en plus inquiète , les mouvements se font plus précis et son sentiment de mal être plus grand .

Quand Maewinda lui chuchote

La garde est où ?

Maryse l'observe un instant tout en écoutant Grégoire qui se propose d'aller chercher du secours , où de rester en arrière ,.

La garde n'est pas père d'arriver , elle se trouve à l'opposer ... Je crois qu'il va falloir se défendre seul , si nous sommes attaqués ..Maewinda vous savez vous servir de votre épée ? Grégoire restez près de moi et pas d'inquiétude , nous allons sans doute leur faire peur.

Maryse fait signe de la main pour indiquer la direction du marché .
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--Khiel_de_sombreterre

Khiel avait vu les ombres se mouvoir dans la pénombre...elles s'étaient positionnées exactement comme il l'aurait fait...pas bon signe du tout. Ces personnes n'étaient pas des débutantes...loin de là...et la petite troupe qui s'avançaient vers eux...deux femmes, dont une toute menue, et un jeune homme qui restait à l'arrière, cramponnant son baton comme si sa vie en dépendait. Ce qui, dans un sens n'était pas faux, même si l'ex assassin doutait fortement du coté dissuassif de cette "arme".

-Et en plus ils restent groupés...sont'ils inconscients ou naïf? grommela t'il

Il se saissit de son second couteau, par la lame, prêt à le lancer. Il n'aimait pas trop s'en servir en pleine nuit, la précision risquait de s'en trouver amoindrie, mais si au moins il pouvait blesser un adversaire, cela serait toujours ça de pris...

Attentif au déroulement des opérations, il était prêt à intervenir...

Maewinda

Dans un souffle, Maewinda répondit à Maryse.

"Je sais me servir d'une épée, mais n'ai point d'entrainement martial... Je ne suis pas une guerrière! Tout au plus pourrais-je leur faire peur, en effet, s'ils sont impressionnables, ce que j'espère. Mais si ce n'était pas le cas, je crains de ne pas être déterminante... Ne faudrait-il pas les provoquer, s'ils se terrent à quelques mètres, plutôt que d'avancer et de se découvrir?"

Elle serrait fermement son épée, le poignet raide comme elle l'avait appris.

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

Maryse

Maryse écoute Maewinda tout en scrutant la nuit pour essayer de deviner le nombre de brigands .

-Bien moi je me suis déjà battue contre des hommes .... le m'animant de l'épée ..... Mon époux m'a entraîné .
Nous n'allons surtout pas rester groupé et nous séparer , mais ne restez pas loin de moi , quoi qui se passe .

La flamande prend bien en main son épée et commence doucement à avancer vers le marché , ses yeux balayent les étales et elle reste aux aguets , sans savoir pourquoi elle sent que le danger est vraiment très proche .
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Maewinda

Prenant la suite de Maryse, Maewinda dégaine son épée et avance silencieusement, restant légèrement en retrait de la jeune femme, et se décalant pour longer les murs des maisons donnant sur la place plutôt que de rentrer dans le labyrinthe des étals. Elle garde le dos tourné vers les façades pour ne pas être surprise derrière elle. Elle tourne son regard dans tous les sens et s'en veut d'avoir laissé son bouclier chez elle...

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Le Sacrifice de Soi est la condition de la Vertu (Aristote)

--Khiel_de_sombreterre

Khiel attendit que le petit groupe eut passé devant lui, pour sortir discrétement de sa cache. Il se coula silencieusement le long du mur pour se mettre à l'abri derrière une charette à moitié remplie de foin.
Il passa la tête pour voir où en était la petite troupe, et constata avec satisfaction qu'ils s'étaient un peu écartés les uns des autres...

-Ah ben quand même...murmura t'il

Au moins si l'un des assaillants les attaquait ils pourraient réagir et s'organiser.

En voulant avancer de nouveau, son pied heurta une petite pierre qui roula sur le sol. Bien qu'elle fut tres petite, dans le silence absolu et angoissant qui semblait s'être installé, le bruit qu'elle fit lui parut être le plus assourdissant des vacarmes...

Il se jeta en arrière et se plaqua contre la charette tout en jurant entre ses dents...

Maryse

Le groupe était coupé en deux mais maintenant à leur porté.

Ils semblaient se méfier à voir leurs armes dégainées. Ca ne l'effrayait pas le moins du monde.

Il était à leur porté de lame... quand soudain un bruit de derrière se fit entendre... ce qui provoca un tournement de têtes des groupes.
Le Toucain vu le seul homme de la troupe longer son coté... Il en profita et VLAAAAAle prit d'une main par le col et de l'autre, placa son épée sous la gorge.
Il était du au mur, en protection, avec pour bouclier le bonhomme tremblotant.

MHOUUUAAAAAA HHHAAA HHAAAA
Un seul faux pas, et il n'est plus.
Balancez vos épées devant vous.

Domse était restée dans l'ombre... elle serait la deuxième surprise... de leur plan.
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--Khiel_de_sombreterre

Il n'eut pas le temps de se demander si sa présence avait été détectée ou non

Citation:

MHOUUUAAAAAA HHHAAA HHAAAA
Un seul faux pas, et il n'est plus.
Balancez vos épées devant vous.

Khiel jeta un rapide coup d'oeil, et ce qu'il vit ne le rassura pas du tout. Un homme énorme avait saisi le cou du jeune homme au baton. par contre, la deuxième personne ne s'était pas encore montrée...ils connaissaient leur affaire ces deux là...Devant l'urgence, Khiel prit la seule décision qui s'imposait...un éclair dans la nuit, le reflet de la lune sur la lame...le couteau était parti, percant la nuit de son leger sifflement. Vu la taille monstrueuse de l'aggresseur, il y avait peu de chance que Khiel manque sa cible.
Le couteau termina sa course dans l'épaule du molosse...

Maewinda

Maewinda s'était relevée assez vivement en voyant apparaître un véritable monstre d'un endroit qu'elle n'avait même pas soupçonné de receler un tel homme. En se redressant, elle cogna violemment sa tête sur une charpente basse qui protégeait les passants de la pluie. Le bruit fut sourd mais elle l'entendit bien plus et, sous la douleur, lâcha sa lame qui résonna un instant en tombant sur les pavés. Instinctivement, elle prit sa tête dans ses mains et serra les paupières, puis tomba à genoux. Pendant un instant, elle ne pourrait en rien aider ses compagnons.

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Maryse

Maryse est surprise par le colosse qui la surprend en attrapant Grégoire , il le tient contre lui , l'épée sous la gorge .

La flamande se met en garde en essayant de rester aux aguets , quand elle voit la brugeoise qui s'assomme , un couteau qui vole pour se planter dans l'épaule du brigand .

Elle prend de l'assurance et demande froidement .

Lâcher le jeune homme !!! vous ne pouvez pas nous échapper , je vous donne l'ordre de baisser votre épée !!!

Maewinda vous allez bien ?

L'épée braquée sur le colosse Maryse ne baisse pas sa garde , reste bien à distance pour se protéger et ne pas laisser la possibilité au colosse de la surprendre .
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--Khiel_de_sombreterre

Khiel profita que la petite femme parlait pour rapidement, et silencieusement, changer de place...Il lui fallait un meilleur angle...et puis, l'autre brigand n'avait toujours pas fait son apparition.

Il se réfugia derrière un étal, et regarda en direction de la scène pour éventuellement voir si l'autre brigand se décidait à bouger. Il avait passé son deuxième couteau dans sa main droite, le tenant lui aussi par la lame. Il ne fallait surtout pas qu'une autre personne se retrouve prise par surprise, car si le premier assaillant était monstrueux, l'autre le serait assurément moins...et là, contrairement au premier, rien ne dépasserait de l'otage...pas facile de viser dans ces conditions...

Maewinda

Etourdie, Maewinda ne sait plus trop où se trouvent sa droite et sa gauche. Elle entend une voix lui demandant si elle va bien, mais continue de voir des étoiles et de conserver les yeux clos pour atténuer la douleur. Elle tente, de la main, de retrouver son épée et perçoit également d'autres sons qui restent confus à son entendement.

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--Couloun.

L'homme cherche sa maitresse depuis un moment , il sait qu'elle est de garde en cette nuit de février...il ne comprend jamais comment sa Seigneurie laisse sa petite brune n'en faire qu'à sa tête ..

Sans doute pour ça qu'il le paie gracieusement pour la suivre .

couloum. son bâton en main marche le regard fixé dans la nuit , quand il entend la voix de sa dame ..il se dit que les ennuis commencent , soupirant il rejoint la sa dame .

Dame Maryse !!! poussez vous de là ..tout de suite ..à nous pauvre gueux !!!

couloum avance et commence à manipuler son bâton , le fait balancer au- dessus de sa tête et dans un mouvement large de son bras l'arme griffe le visage de l'homme qui tient toujours le petit maigrelet , l'homme se moque que le brugeois soit touché ..son rôle protéger sa Dame .

Vient te battre ..pauvre larve !!!!

Maryse

Maryse entend couloum qui lui ordonne de s'éloigner , la femme grogne , n'a le temps de rien dire que celui-ci attaque déjà .

Mais vous êtes fou ! garde !!!

Toute colère dehors , son épée en main , elle se positionne non loin de son garde .

Bien que l'on en finisse ...laissez le jeune homme partir étranger et venez- vous battre en homme !!
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--Khiel_de_sombreterre

-Mais qu'est-ce que c'est que ca?...

Khiel regarda l'homme qui venait d'arriver pour s'interposer entre la dénommée Maryse et l'énorme brigand. Malgré le couteau fiché dans son épaule, ce dernier n'avait pas relaché son bouclier humain.

Le nouvel arrivant bloquait complétement l'angle de Khiel, son second couteau ne lui serait plus d'aucune utilité...

-Et bien je sais ce qu'il me reste à faire...

Khiel sortit de sa cachette en dégainant son épée, et se dirigea vers le petit groupe. Il fit machinalement tournoyer Erzebeth dans sa main, vieille habitude du passé. Il lui fallait maintenant éviter d'effrayer tout ce petit monde

-Lache cet homme...et tu pourras, toi et ton ami, repartir sain et sauf!

Puis, se tournant vers Maryse

-Maryse, vous ne me connaissez pas, mais Shorak m'a parlé de vous...en bien..je suis Khiel de SombreTerre, un vieil ami de Sho...je suis de votre coté...

Khiel reporta son visage sur la brute qui n'avait toujours pas bougé

-Alors? tu décides quoi?

Maryse

Domse n'avait rien perdu de ce qui s'était passer, elle attendait le bon moment et l'opportunité pour intervenir, c'était le moment ... la diaconesse était devant elle, elle sort agile et souple comme une chatte de sa cachette et attrape Maryse par derrière, d'un mouvement brusque et ferme lui fait tomber l'épée et lui met le couteau sous la gorge et présente son épée devant elle

Vous bougez plus!! laissez tomber vos armes TOUSSSS!! ou je l'égorge !

Le couteau qu'il avait recu dans l'épaule l'avait destabilisé. Il lacha le vaurien et se placa derriere Domse, en protection.

Son épaule était en sang, mais le couteau n'avait pas atteind une profondeur trop douloureuse. Ses muscles avaient amortis le choc. Il l'enleva d'un geste chirugicale et le garda en main.
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Maewinda

Maewinda commençait seulement à y voir plus clair, mais ne se sentait pas du tout capable de combattre, encore moins des personnes aguerries comme elles semblaient l'être. Aussi décida-t-elle d'accéder à leur demande et, ostensiblement, faisant un pas en avant, lâcha son épée qu'elle venait de ramasser. La lame reproduisit un son métallique en tombant mais elle ne s'en préoccupa point, s'adressant aux deux criminels.

"Voilà, regardez, nous allons nous désarmer ! Gregoire, par Aristote, jetez donc ce bâton, et vous, Khiel, faites de même, où Dame Maryse risque d'y passer...
Et vous, qui êtes-vous?? Que voulez-vous? Je serais étonnée que vous ne soyez que de vulgaires voleurs intéressés par nos bourses, je me trompe? Nous sommes quatre et, même désarmés, nous pouvons vous retenir assez longtemps pour que la Garde arrive, elle doit être prévenue à cette heure-ci... Alors, que voulez-vous de nous?!"

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--Khiel_de_sombreterre

Khiel écouta parler la jeune femme...lacher son arme?...et puis quoi encore? Il la regarda faire, puis lui répondit de son ton si froid mais déterminé

-Excusez moi jeune femme, mais je connais ce genre de personnages, j'en ai fréquenté beaucoup à vrai dire...regardez les, ils n'ont cure de la garde, ce sont des brigands, certes, mais également des tueurs, capable de vous égorgez juste par plaisir...hors de question que je lache mon épée devant eux...si je dois mourrir ce soir, que cela soit l'épée à la main

Il fit de nouveau face aux deux brigands

-Relachez cette femme, et on vous laissera partir, vous pourrez continuer vos basses besognes ailleurs si le coeur vous en dit...mais ne touchez point à Dame Maryse...

Khiel avait remarqué que le colosse avait oté le couteau de son épaule mais l'avait gardé en main, il lui faudrait être vigilant...pas envie de mourrir de sa propre arme...

Maewinda

Maewinda n'en croyait pas ses oreilles...

"Mais... Mais vous êtes fou ou quoi?!! Si vous avez envie de mourir ce soir, ce n'est sans doute pas le cas de Dame Maryse ! Si ces hommes, comme vous le dites, sont prêts à égorger juste pour le plaisir, la menace est donc réelle, mais surtout s'ils n'avaient pas un objectif caché, ils l'auraient déjà fait et nous serions déjà tous morts !
Alors maintenant, vous déposez votre épée ! Immédiatement, sinon c'est moi qui vous l'enlève. Car s'il arrive malheur à Dame Maryse par votre faute, je vous ferai accuser de complicité de meurtre, vous avez ma parole !"

Elle fait un pas de côté vers Khiel pour, éventuellement, tenter de lui enlever son épée.

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Maryse

La femme était raisonnable mais trop bavarde

Tais toi la gueuse!! tu as lâcher ton arme c'est bien! recule toi maintenant

L'autre gueux était moins commode, un peu vantard sûrement, mais ça devait être lui qui avait envoyer son couteau, il fallait s'en méfier, elle rit à ses parole

AHAH!!! Tu rigoles ? la relâcher et quoi encore? elle resserre sa main sur la Maryse et recule gardant bien son épée en avant prête a intervenir si le gueux bougeait d'un poil

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Maryse

Maryse sent un couteau qui s'appuie dangereusement sur sa gorge , le contact de la lame la paralyse un instant .

Son agresseur n'est autre qu'une femme , sa voix est mielleuse , ce que la flamande déteste , mais la force qui dégage de son étreinte est impressionnante.

Des milliers de questions se bousculent dans sa tête , des millions de solutions pour se sortir de là.

Un inconnu sort de l'ombre , il la connait , tout va si vite , le couteau est une entrave pour la femme qui voudrait se battre pour sa vie .

Attaquez les !!!! Ne vous occupez pas de moi !!!

Maryse d'un geste rageur , de colère , multiplie sa force et écrase le pied de la femme .

On ne menace pas Dame d'Assault sans conséquence !! malheureuse !!

La flamande sent le couteau qui glisse sur sa peau ,mais ne s'arrête pas et d'un mouvement brusque griffe le visage de son attaquant .
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--Couloun.

couloun serre les dents , ses mains se crispe sur son bâton

Vous allez lâcher ma Dame et vous dégager bande de larves !!!

L'homme cherche du regard une arme plus meurtrière , le seigneur lui a ordonné de protéger son épouse et lui il la laisse entre les mains de sale vermine

Sans attendre il saisie l'épée à terre et se met en garde , il provoque la femme , se moque que cela soit une femelle , il veut sauver sa Dame qui se met à gigoter dans tous les sens comme une furie

Dame Maryse !!! Nonnn !!!!!

Maryse

Voilà la diaconesse qui se secouait comme une puce en chaleur maintenant, en plus elle lui écrase le pied, heureusement la domse en avait vu d'autre, c'est pas une petite bonne femme comme elle qui allait la faire reculer, elle la griffe au visage
NON mais ça suffit toi oui !!! elle lâche son couteau, attrape son poignet et la retourne violemment la poussant dans les bras de le toucain, le molosse saura la maintenir malgré sa blessure, elle pourra s'occuper de l'avorton tout aussi exciter en face d'elle

Dégage toi !! ou je te découpe !! Son cri avait de quoi faire peur, elle espérait que cet inconscient recule la frousse au ventre. Elle reprend prestement son couteau sur le sol, le menaçant de son épée et du couteau a présent, surveillant l'autre malade du couteau du coin de l'�il, pas question qu'elle se fasse planter par lui elle aussi, tout en menaçant l'avorton, elle se recule derrière le toucain ...

Tout cela l'agaçait fortement. Son épaule pissait encore le sang.
Rien ne se passait comme prévu.
Il colla un pain à l'otage déchainée qui s'évanouit instantanément.

Le Toucain prit alors ce corps inerte comme un bouclier et zieuta les réactions de la troupe et glissa à l'oreille de Domse qui avait remis son arme sous la gorge de Maryse:
Il faut qu'on se tire, ca met trop de temps...
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--Couloun.

il n'en croit pas ses yeux , le malade a frappé sa Dame... non d'un .... sa seigneurie Guichard va le tuer ...le pendre...

Sans attendre il se rut sur la limace , femelle où pas , elle n'aurait jamais dû toucher sa Dame .
couloun essai de la déstabiliser , son épée s'entrechoque avec la sienne , il engage sa lame pour essayer de désarçonner la femelle.

Quand il aperçoit les brugeois qui ne bougent pas , que les brigands veulent se tirer avec sa Dame , il voit rouge .

Bande de lâche !!!! Bougez !!!!!

--Khiel_de_sombreterre

Khiel s'adressa une nouvelle fois à la jeune femme

-Vous voyez, ils ne la relacheront pas...

La brigande s'était positionnée derriere le molosse, et bien que sa gouaille était toujours aussi virulente, cette réaction tendait à prouver qu'elle sentait la situation leur échapper...il fallait profiter de ce mince "avantage", ils n'auraient sans doute pas de deuxième chance.
Mais trop tard pour réfléchir davantage, Couloun croisait déjà le fer avec la brigande...plus grand chose à faire, si ce n'était

-Laches Dame Maryse, et viens te battre le géant...

Tout en parlant, la main gauche de Khiel prit discretement la direction de la cache de son second couteau...au cas où...

Maewinda

Maewinda est atterrée par l'attitude de Couloun et surtout par celle de Khiel. Si l'homme est apparemment familiarisé avec les armes, il devrait l'être également avec les attitudes martiales. Le couple qu'ils avaient en face d'eux étaient loin d'être des soldats dotés d'un code d'honneur. Ils étaient prêts à tout, mais étaient esclaves du temps. Ils devaient impérativement s'en aller, c'était clair. Mais ils étaient capables de laisser derrière eux des cadavres, et cela Maewinda refusait de l'assumer. Elle regarda alors Khiel et sa voix, sans devenir plus forte, grondait de colère et presque de mépris.

"De qui vous moquez-vous donc, Khiel?! Si Dame Maryse trépasse cette nuit, vous aurez sa mort sur la conscience, c'est cela que vous voulez? Nous ne pouvons attendre d'un meurtrier de la compréhension et un peu d'honneur. Ces gens sont des bandits sans foi ni loi. Mais vous, vous dites vouloir protéger Dame Maryse et la condamner presque par votre attitude. Si vous avez une once d'humanité et d'honneur, vous devriez immédiatement comprendre que déposer les armes n'est point déshonorant mais permet de sauver une vie. Ces brigands doivent partir et ils seront heureux de le faire immédiatement, dès que nous ne représenterons plus de danger direct. Et s'ils sont pris par le temps, ils ne devraient pas le perdre à nous attaquer, que nous soyons armés ou non. Par contre, nous aurons réussi à sauver notre ami."

De sa main, elle attrape le poignet du domestique Couloun et n'ajoute qu'une phrase.

"Vous m'avez comprise?!!"

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Maryse

Ben voilà le moucheron qui essaye de l'attaquer maintenant, son épée entre choque la sienne, pas assez de force le gaillard pour la faire bouger, toute femme qu'elle est, elle a bien plus d'expérience que n'importe le quel ici présent et sûrement bien plus de force.
Il peut toujours s'exciter elle sourit amusée.
Et l'autre avec sa grand gueule il espérait quoi ? qu'on lâche la Maryse!! le Toucain était bien plus malin que ça et la Domse aussi leur retraite n'était qu'un stratagème.
Rhooo et la femelle qui remettait ça avec ses laïus, par tout les diables elle ne voulait pas être son homme à celle là ... mais pendant sa discussion s'était le moment de filer en douce surtout qu'elle arrête le bras du moucheron avec son épée ... elle tire le Toucain et ils filent avec Maryse dans les ruelles sombres ...
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--Khiel_de_sombreterre

Khiel n'attendit pas une quelconque réplique de la dame et s'engagea à la suite des brigands...

-Couloun, avec moi! Dame, prevenez la garde!!

Et il disparut dans les ruelles sombres de Bruges, traquant les fuyards qu'il repérait grace au bruit de leurs pas rapides. Il esperait simplement qu'ils ne lui tendraient pas un embuscade un peu plus loin, aussi il ne se lanca pas tête baissée à leur poursuite. De plus, il ne connaissait pas tres bien la ville, Couloun si...Il allait lui être très utile dans ce dédale sombre et ténébreux...mais le suivait il?

Maewinda

Maewinda grommelle quelques jurons entre ses dents, regardant le ciel, maudissant le manque de jugeote de ces hommes qui se croient courageux. Presque malgré elle, elle lance tout de même un :

"S... soyez prudents !"

Puis elle s'élance vers le poste de garde le plus proche, appelant :

"La Garde ! La Garde !"

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Maryse

Le Toucain balance un poing dans la figure de Maryse qu'il transporte sur ses épaules pour qu'elle arrête de gesticuler.
Elle tombe directement dans les vapes.

Ils courent ensemble, évitant les pièges des trous dans cette rue, et renverse avec sa force herculéenne toutes les marchandises qu'il croise, transformant la voie en véritable champs de bataille après leur passage.

Il regarde Domse qui court à ses cotés:on se trouve un coin tranquille, on la dépouille et on la tue. Mais d'abord, on doit semer ces deux sang sus.

Ils couraient tout les deux dans la rue, le Toucain faisant tomber des étals derrière eux pour bloquer le passage au poursuivant

Elle le regarde ouais on doit se débarrasser d'eux
Elle regarde à gauche puis à droite avise une ruelle parallèle pose sa main sur son bras et lui montre de la tête, sans un bruit ils partent dans la ruelle sombre. Au lieu des pas lourd et bruyant qu'ils avaient précédemment, ils reprennent un pas félin et silencieux et sans un bruit se confondent dans la nuit.
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--Couloun.

couloun s'élance à la poursuite du couple , son manteau claque à chaque pas de course .

L'homme l'épée en main , souple comme un félin saute les étals que Toucain fait tomber.

Tu ne m'arrêteras pas le chacal !! Tu ne lui feras aucun mal !!!

Sans prendre le temps de regarder si les autres le suivent , couloun ralentit le pas et mets tous ses sens en alerte , la chasse commence , son moment préféré , devenir le prédateur .

Ses proies l'excitent , sauver sa dame son but . il ne rentrera pas sans elle .

--Khiel_de_sombreterre

Khiel suivait tout ce petit monde en se fiant à son ouïe. Il faut dire qu'ils n'étaient pas difficile à suivre, non seulement par le raffut terrible qu'ils faisaient, mais également aux vues de tout ce qui jonchait le sol des ruelles. Et soudain...plus rien

-Ah...changement de tactique, marmonna t'il entre ses dents

Khiel quitta le milieu de la rue pour se fondre une nouvelle fois dans l'ombre protectrice. Il fallait dorénavant redoubler de prudence, mais ne pas perdre trop de temps non plus, la vie de Maryse en dépendait.

Un qui ne se posait pas toutes ces questions, c'était le dénommé Couloun, il courait toujours au milieu de le rue...une cible vraiment trop facile...

-Couloun!! essaya de l'avertir Khiel

Gregoire

Gregoire revenait peu à peu à lui. Tout c’était déroulé si vite. Il n’avait pas vu l’homme caché. Puis il se retrouva prisonnier, une arme sur le cou.
Le pauvre jeune homme se retrouva tétanisé de peur durant toute l’action. Pas moyen de bouger ne serait ce qu’une main. Puis vint le coup finale qui l’assomma.

Il avait mal à la mâchoire et à la tête. Il était seul de le noir et le froid. Il se releva et partit en direction du château en hurlant :

A la garde, des manants ont attaqués Maryse ….

Maryse

Maryse entend des cris lointains , comme si cela était à cent lieux d'elle .

Une douleur nait au coin de ses lèvres , un liquide chaud lui remplit la bouche et sa tête résonne les cloches de toutes les Flandres .

La brune sent qu'on la trimbale comme un sac de blé , sans faire attention , son corps lui fait mal , mais aucun son ne sort de sa bouche .
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Maryse

Le Toucain avec Maryse sous le bras et Domse arrive dans un cul de sac...

Regards autour d'eux... nan plus d'échappatoire.
Il balance alors Maryse a Domse qui lui met sa lame sous la gorge.

Il entendait le groupe les suivre encore malgré tous les efforts pour les semer.

Le Toucain regarde Domse avec assurance et lui dit:

On va devoir les affronter...

Maryse inanimée dans les bras, la lame sous la gorge, elle le regarde avec tout autant d'assurance que lui
Qu'ils viennent !! on va bien les recevoir ! elle lui sourit et l'embrasse fougueusement comme si c'était leur dernier baiser, mais avec toute la promesse des suivants.

Elle se recule légèrement et vérifie ses armes, avec Maryse dans les bras elle ne pourra pas grand chose, mais cela lui fait un très bon bouclier, elle la garde donc dague sous la gorge, plantée de pied ferme ils attendent ceux qui les auront trouver ...

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--Couloun.

Couloun coure le long des rues , il n'écoute personne , sa Dame est en danger , quand il découvre que les fuyards sont dans un cul sac , un sourire de carnassier se dessine sur ses lèvres.

On en fini !! Lachez là et venez -vous battre !!

L'homme brandit son arme et commence à frapper le colosse , il fend l'air avec violence , sa lame s'abat avec un bruit sourd sur l'arme de Toucain .

Toi la femelle prépare toi à mourir , tu as osé toucher à la prunelle de mes yeux , cela est interdit .
Lache dame Maryse et fui .

couloun fonce comme une bête , la bave aux lèvres , il se bat avec la rage .

--Khiel_de_sombreterre

Le soudain silence ne présageait rien de bon...l'embuscade devait être en place...Khiel regarda tout autour de lui, cherchant à percer l'obscurité de ses yeux, tendant ses oreilles pour percevoir le moindre bruit suspect. Il fit un rapide inventaire de ses armes, son épée, un couteau...et une fiole de poison qui ne lui serait d'aucune utilité...

Il prit son couteau dans une main, et l'épée dans l'autre puis sortit rapidement de la pénombre pour traverser la rue jusqu'au coin de la ruelle perpendiculaire dans laquelle, lui se serait positionné pour une embuscade...un rapide coup d'oeil lui permit de s'apercevoir qu'il s'agissait d'un cul de sac...

Khiel ne voyait que deux solutions; soit les affronter, soit les maintenir là en attendant les renforts. Mais que Couloun allait il décider de faire?

Maryse

Aussitot, Le Toucain se jette sur son assaillant les deux épées sorties en direction de Couloun.

HAAAAAAAaaaaa un cri de rage sorti du diable en personne déchire la nuit.

Il enfonce et tourne les lames dans le corps inerte maintenant de Couloun.
Un large sourire sur son visage apparait.

Il se redresse lentement... le sang dégouline de ses épées. Il les montre à l'otage

Maintenant à ton tour! Il brandit ses épées sur elle...

Mais Domse entendant du bruit aux alentours préférera l'assommer d'un coup de manche du couteau.

T'as raison, on aurait entendu cette truie couiné trop fort pendant qu'on la saignait... dit Le Toucain en commencant à dépouiller Maryse de tous ses biens...

Domse allait balancer son otage sur le côté pour contrer l'inconscient qui était face à eux, mais pas la peine Le Toucain avait pris les choses en main, il n'avait pas eu le temps de dire "ouf" qu'il était embrocher et trucider.
Son comparse s'était tourné vers Maryse toujours dans ses bras quand elle entend un bruit, pas le temps de jouer elle l'assomme violemment du manche de son couteau et laisse le corps tomber. Ils la dépouillent en vitesse
Pff tout ça que pour ça ??? elle est fauchée la diacre! elle a rien en poche la radine !! son mâle doit tout lui piquer elle rit d'un rire démoniaque tout en emportant sa bourse et ses bijoux

On doit pas traîner là .. on se casse ...

Ils partent en courant armes aux poings, laissant les victimes derrière eux, ils bousculent une personne à l'entrée de la ruelle et passent en force sans se retourner. Il n'avait même pas eu le temps de faire quoi que ce soit qu'ils étaient loin.

Le Toucain et Domse s'évaporent dans la nature comme si ils n'avaient jamais existé.
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Maryse

Le réveil de la flamande se fait douloureusement , son corps ne lui répond plus .
Elle ne sait plus comment bouger et une douleur intense enserre sa tête.

Passant sa main sur son visage , Maryse sent une couche pâteuse sur le visage , quand elle observe ses doigts , du sang les recouvre
En essayant de se relever , la flamande entend des gémissements , cherche et découvre couloun .

L'homme est blessé profondément et Maryse sait que la fin est arrivée , rampant difficilement vers son garde , les larmes coulent sur son visage .
Elle le prend dans ses bras et le berce doucement comme un enfant , il essaie de lui prendre le bras , mais ses forces lui échappe .

Elle lui caresse la joue .

Merci coulon ....merci d'avoir sauvé ma misérable vie ...que je donnerai pour ne plus être aussi buté et sûre de moi ...

La flamande lit dans les yeux de l'homme cette tendresse qu'il ne destinait qu'à ces maîtres , comme s'il lui pardonnait tout .

Des pas résonnent sur le sol et la garde arrive enfin .

Dame Maryse !!!!!!! Dame Maryse !!!!!

Je suis...là...

Les hommes stop net devant le spectacle .

Que l'on transporte cet homme à l'hôpital !!

Non pas la peine...il est mort....

Un des Brugeois prend le petit CAC dans ses bras .

Dame Maryse je vous conduis chez vous .

Merci....

Le reste de la garde commence le nettoyage.
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[rp] les remparts de Bruges ( ouvert à tous)