Keridil
Tsss, on peut pas être tranquille deux secondes.
Et pourquoi on appelle toujours madame ? Monsieur il sert à rien ? Il est incapable de s'occuper d'un gosse ? Bon, certes à notre époque, il est de bonne augure que l'homme n'aie cure de sa progéniture (ça rime), m'enfin Keri-Keri il est pas comme ça. Quand on n'a pas eu soi même d'enfance, on tient à ce que les mômes qui croisent notre chemin ne subissent pas la même chose.
Bon, la nourrice arrive en hurlant, dérange les retrouvailles larmoyantes, Della s'extirpe des bras du brun qui se retrouve tout seul, en retrait.
Que se passe-t-il ?
Ah, le marmot braille et ça lui fait mal aux oreilles ?
Elle a quand même l'air paniquée la pauvre vieille, un brin inquiet, Keridil approche et regarde faire la blonde. Pour une dame que l'on pense novice en matière maternelle, elle se débrouille.
Comment pourrait-elle ne pas avoir le droit d'enfanter ? Elle fait des miracles. En un instant Charles se retrouve sain et sauf entre les bras d'une maman improvisée.
Maman dont le teint se fait étrangement pâle - ce qui en principe ne serait pas pour déplaire au jeune Amahir qui adore la peau pâle de son épouse, à l'origine.
Mais là, c'est une pâleur qui tire sur le verdâtre, trop clair et ne laissant aucune place à la roseur habituelle des joues Dellesques.
Dans une supplique, elle refourgue à Keridil le bambin et chute sur le sol.
Les bras pris, l'époux ne peut la rattraper, mais c'est un homme effrayé et paniqué à son tour qui hurle sur la pauvre nourrice.
Bougresse ! Prenez cet enfant ! Anahis !!?? ANAHIS !
Toujours des heures à descendre celle là.
Ayant remis Charles dans les bras de la laiteuse, le Seigneur de Bréméan s'agenouille et prend en ses mains le visage de sa belle. Il ne sait bien évidemment que faire dans ces moments là.
La jeune demoiselle arrive.
Anahis, savez-vous quoi faire ?
Le temps qu'elle constate ce qu'il se passe, Della aurait pu mourir quatre fois, et le tout pour une réponse des plus ignobles.
Faire quérir un medicastre Messire ?
Mouin mouin mouinouinouinouinouin !
Bravo ! Je ne l'aurais pas deviné seul, à l'évidence vous êtes inutile en cette matière, vite, faites chercher quelqu'un !
Là, il faut avouer qu'il ne sait plus quoi faire. Le marmot se remet à brailler, Della plane on ne sait trop où. Tout ce que l'on peut dire c'est qu'elle vit.
La seule fois que le brun a vu une femme dans un tel état, il lui avait lui même entaillé l'abdomen de sa lame.
DING !
Peut-être que ?
Se basant sur cette seule connaissance qu'une lame dans le ventre faisait chuter une femme, Keri-Keri déchire sans autre forme de procès le corsage de son épouse. Sans qu'il le sache, il lui donnera un moyen de respirer bien plus aisé, mais à l'évidence, son ventre n'est pour rien dans la chute.
Inquiet, il lui tapote le visage.
Della ?! Della !
Elle reste immobile.
Mon amour réveille-toi bon sang !
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Yolanda n'est pas une boîte à idées, c'est un personnage original et copyrighté
Et pourquoi on appelle toujours madame ? Monsieur il sert à rien ? Il est incapable de s'occuper d'un gosse ? Bon, certes à notre époque, il est de bonne augure que l'homme n'aie cure de sa progéniture (ça rime), m'enfin Keri-Keri il est pas comme ça. Quand on n'a pas eu soi même d'enfance, on tient à ce que les mômes qui croisent notre chemin ne subissent pas la même chose.
Bon, la nourrice arrive en hurlant, dérange les retrouvailles larmoyantes, Della s'extirpe des bras du brun qui se retrouve tout seul, en retrait.
Que se passe-t-il ?
Ah, le marmot braille et ça lui fait mal aux oreilles ?
Elle a quand même l'air paniquée la pauvre vieille, un brin inquiet, Keridil approche et regarde faire la blonde. Pour une dame que l'on pense novice en matière maternelle, elle se débrouille.
Comment pourrait-elle ne pas avoir le droit d'enfanter ? Elle fait des miracles. En un instant Charles se retrouve sain et sauf entre les bras d'une maman improvisée.
Maman dont le teint se fait étrangement pâle - ce qui en principe ne serait pas pour déplaire au jeune Amahir qui adore la peau pâle de son épouse, à l'origine.
Mais là, c'est une pâleur qui tire sur le verdâtre, trop clair et ne laissant aucune place à la roseur habituelle des joues Dellesques.
Dans une supplique, elle refourgue à Keridil le bambin et chute sur le sol.
Les bras pris, l'époux ne peut la rattraper, mais c'est un homme effrayé et paniqué à son tour qui hurle sur la pauvre nourrice.
Bougresse ! Prenez cet enfant ! Anahis !!?? ANAHIS !
Toujours des heures à descendre celle là.
Ayant remis Charles dans les bras de la laiteuse, le Seigneur de Bréméan s'agenouille et prend en ses mains le visage de sa belle. Il ne sait bien évidemment que faire dans ces moments là.
La jeune demoiselle arrive.
Anahis, savez-vous quoi faire ?
Le temps qu'elle constate ce qu'il se passe, Della aurait pu mourir quatre fois, et le tout pour une réponse des plus ignobles.
Faire quérir un medicastre Messire ?
Mouin mouin mouinouinouinouinouin !
Bravo ! Je ne l'aurais pas deviné seul, à l'évidence vous êtes inutile en cette matière, vite, faites chercher quelqu'un !
Là, il faut avouer qu'il ne sait plus quoi faire. Le marmot se remet à brailler, Della plane on ne sait trop où. Tout ce que l'on peut dire c'est qu'elle vit.
La seule fois que le brun a vu une femme dans un tel état, il lui avait lui même entaillé l'abdomen de sa lame.
DING !
Peut-être que ?
Se basant sur cette seule connaissance qu'une lame dans le ventre faisait chuter une femme, Keri-Keri déchire sans autre forme de procès le corsage de son épouse. Sans qu'il le sache, il lui donnera un moyen de respirer bien plus aisé, mais à l'évidence, son ventre n'est pour rien dans la chute.
Inquiet, il lui tapote le visage.
Della ?! Della !
Elle reste immobile.
Mon amour réveille-toi bon sang !
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