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[Rp fermé]Couture et présents

Alatariel
La missive que l'angevine avait reçue était certainement une de celles qui lui avait le plus plu depuis plusieurs semaines. Vous n'imaginez pas l'angoisse qui saisissait la Grand Maître des Froufrous à cause du sacre. Il fallait une tenue pour l'arrivée, une pour la veillée, une pour le sacre, une pour le banquet, une pour le bal, une pour les joutes... sans parler du fait qu'il fallait au moins une voir deux tenues d'apparat pour la vie normal de Sa Majesté.

Les couturières, quelque soit la manière de les motiver, ne pouvaient pas travailler plus que vingt quatre heures par jour. Et tout préparer pour la reine, c'était un peu une utopie, et donc l'angevine angoissait.

Et puis il y eut un homme, le Chambellan Orléanais - les hommes qui avaient occupé la charge avaient presque tous toujours trouvé comment séduire la baronne - qui lui proposait de voir une tenue réalisée pour Sa Majesté par un couturier italien.

Alors donc, l'angevine pris le temps de rencontrer l'homme qui allait lui faire gagner beaucoup de temps...

[edit : correction des trop nombreuses fautes.]
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Keridil
Longtemps, longtemps avant 1459, la guerre de Provence avait fait des ravages, là bas un tailleurs italien, qui ne savait pas franchement pourquoi on lui avait troqué ciseaux contre épée avait fait la rencontre des Amahir, ces mêmes Amahir l'avaient pris en amitié, et Keridil lui offrant protection plus tard, encore plus tard puisque lors de cette guerre, Amahir il n'était point encore, il avait décidé de jouer au petit mécène, et avec brio. Le vieillard était surprenant, tout tremblant et ronchon à souhait, dès qu'il plantait son aiguille dans le tissu, plus rien ne l'arrêtait, plus aucun spasme ne parcourait son corps.
Béatrice élue Reyne, il avait été évident que lui faire profiter des talents de l'artiste put être opportun.
Des mètres et des mètres de soie, de poudre d'or, de velours, d'hermine, et autres tissus furent achetés, puisqu'on ne lésine pas sur les moyens à Bréméan, des litres de teinture aussi, du bleu roy dont Béa-nours raffole, et hop, une merveille fut née.
Lettre fut écrite à la Grand Maître de la Garde Robe, puisque, quand on est diplomate, on fait les choses dans les règles, et invitation au Louvre fut reçue.
Le palais royal était un lieu encore inconnu de Keridil, si bien qu'il mit un certain temps à arriver, même guidé par une épouse qui elle, était déjà venue. Arrivés à l'office des couturières, autrement dit à l'antichambre de la Salle à Parer de la Reyne, le brun les fit annoncer.


Keridil et Della d'Amahir demandent audience auprès de la Baronne Alatariel du Bois Doré de Penthièvre, Grand Maistre de la Garde Robe de Sa Majesté.

Della, il avait été plutôt difficile de la faire venir. Tiraillée entre son "je hais les angevins", et son amour pour la Reyne, elle avait été décidée par les yeux de panda d'un époux aimant.
Très vite les deux Chambellans furent introduits, après tout, on les attendait, et devant la Dame aux ciseaux d'or ils s'inclinèrent.

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Alatariel
On annonça enfin le sauveur. L'angevine qui à cet instant était entrain de broder les derniers détails sur une tenue d'apparat, se leva et lissa machinalement sa jupe pendant que les deux Orléanais entraient.
Sa peau blanche était marquée par le manque de sommeil, et l'âge de la baronne ne faisait que ressortir.
Elle eut un sourire amusé en voyant le jeune couple s'incliner devant elle. A cet instant, elle prit conscience d'à quel point son Art l'avait élevé au dessus de tous. Devant quelle couturière s'incline-t-on ? Après un silence qui fut certainement trop long, l'angevine prit la parole d'une voix grave et éraillée.

- Messire, je suis fort aise de vous voir icelieu. Vous n'imaginez pas le secours que vous m'apportez en souhaitant offrir comme présent une tenue à Sa Majesté.
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Keridil
Le brun adressa un sourire à l'angevine, qu'il n'avait jamais pu rencontrer en personne. Il n'était pas de ces personnes folles de couture, pis, la seule fois où il avait mis les pieds dans un atelier lui-même avait été pour ses noces, ou alors parce qu'on l'avait forcé. Une histoire de décorations pour l'hiver.
Bref, il prit une main qu'on ne lui tendait pas, vilaine habitude, et la baisa machinalement avant de répondre.


Madame, le plaisir est hautement partagé et je n'eus imaginé être si promptement reçu, le Louvre est si lointain vu de la province.


En effet, Paris c'était...l'effervescence du monde, le rendez-vous de la société, le lieu où l'on ne va pas sans but. Le Louvre, c'était un petit Paris dans la capitale, le saint des saints, le lieu sacré où vivait et s'affairait la cour, suivant un strict cérémonial. C'était là qu'étaient tenues les graves discussion sur la marche du Royaume, bref, c'était tout. De Paris seule on eut fait un Empire.

En effet je n'imagine guère de quel secours je puis être en matière de vêtements, mais s'il en est ainsi alors je me fais for de ne point faillir.
Et comme vous le laissiez entendre, laissez-moi vous présenter mon épouse, qui je n'en doute point, saura vous conseiller sur les goûts de Sa Majesté.

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--Valetdulouvre
Allez-retour. Annoncer - encore ! - des gens. Foutu sacre, tien ! Pourquoi fallait-il donc préparer tant de chose ?
Et donc, maintenant, il doit annoncer les couturières... on aura tout vu... pour qui se prenait-elle la Grand Maître des froufrous ? C'était les nobles qu'on annonçait...
Le valet entra discrètement - ce qu’exigeait de toute façon sa fonction - dans la salle attenant à la salle à parer. Passant derrière la baronne, il se pencha à son oreille, murmura quelques mots discrètement.

- La fournisseuse Attia di Juli est ici et demande à vous présenter la tenue de Sacre pour Sa Majesté.
Un pas en arrière, il attendit la réponse.
Alatariel
Le baise-main...pour sûr ce n'était pas dans les habitudes des hommes que l'angevine côtoyait d'avoir des manières aussi élégantes... Il lui fallut prendre sur elle pour masquer son étonnement.
Retirant sa main délicatement, et affichant un sourire angevin - franc et joviale- elle répondit le plus sereinement du monde, comme si tout ceci était normal.


"-Madame, le plaisir est hautement partagé et je n'eus imaginé être si promptement reçu, le Louvre est si lointain vu de la province. "

- Le Louvre semble irréel même lorsqu'on y vit, Excellence... et peut être même plus lorsqu'on y vit... Tout est... tellement différent de chez nous.
Puis le valet se pencha à son oreille. Saluant en même temps la dite épouse
- Pardonnez moi, Excellence, mais une des fournisseuse royale est ici pour livrer la tenue de Sacre pour Sa Majesté. Elle préparera la tenue pendant que nous discutons...
Dame, vous pourrez me donner votre avis avant que je ne montre tout cela à Sa Majesté.

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Attia.
Les convocations elles aimait pas.

Oui chieuse jusqu'au bout d'autant qu'elle n'était subordonnée a personne dans son entendement, m'enfin ça...

Nerveusement elle avait pris soin de boucler sa vente aux encheres avant de prendre le chemin du Louvre accompagnée de Breiz qui ne la quittait pas depuis ses peripeties bourguignonnes, et... non pas de Sévère mais son tout nouvel assistant Giovanni Casanova. Le Sévère etait bien trop occupé a compter les écus.

Alors elle attendait regardant avec une moue mecontente le Gigi qui s'extasiait sur les moulure dorées du Louvre.
Enfin elle était annoncée.

Ce n'etait pas trop tot.
Elle pénétra dans la piece ou a priori la baronne angevine n'etait pas seule.
Comment ça discuter pendant qu'elle prepare la robe ? Comment ça donner son avis sur la robe ?

Nan mais faut pas se foutre de sa gueule, savait elle que les premiers croquis de la robe elle les avait realisés en prison ? Qu'elle avait mis quelques jours a faire la robe la ou il en aurait fallu des mois et ce encore et heureusement grace a l'aide de ses consoeurs couturieres ?
Qu'elle avait du se cacher de la catin de duchesse bourguignonne pour pas se faire attraper et jeter hors du duché, qu'elle avait usé tout ce qu'elle avait de ressources a l'atelier pour rendre un resultat royal.
Et il ne fallait pas oublier qu'elle avait été a deux doigts de perdre l'usage de sa divine main droite!

Alors Non non et non!
Non les yeux de profane ne se poseront sur la robe que le jour du sacre, si encore ils etaient des privilégiés a etre invités.


- Le bonjour dame...

Et de faire une breve révérence.

- Je suis venue livrer la tenue du sacre de sa majesté Beatritz. Je vous presente Breiz, ma consoeur couturière, et Un assistant. Je souhaiterai pouvoir vous presenter la tenue en privé.

Pas de "si vous permettez". De toutes manières c'etait ça ou elle demanderait a etre reçue directement par la reine. Oui c' est comme ça, on est mégalo ou on ne l'es pas!

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Les Doigts D'or, j'Adore! Attia is NOT JD Attia, rappelez vous bien!
Della
Retourner au Louvre ne l'excitait pas plus que ça, la Bourguignonne.
Surtout pour aller y rencontrer une Angevine même si celle-ci était couturière et couturière attachée à la Garde Robe Royale. D'ailleurs, comment peut-on confier pareille responsabilité à une Angevine, je vous le demande !

Mais bon...Della ne tint pas tête à son époux et elle craqua devant son regard si...persuasif.
Bref, ils étaient là.

Della salua comme il se doit la couturière que d'ailleurs, elle avait déjà entraperçue lorsqu'elle s'était rendue à l'atelier Déco.
Dame, je vous souhaite le bonjour.

Court mais efficace...D'ailleurs, parler des goûts de "sa" Reyne serait un plaisir.

Mais voilà qu'ils furent interrompus avant même de se mettre au travail.
Attia entra, accompagnée de Breiz...Il ne fallut pas trois secondes pour que l'on sente que la couturière n'était pas la plus heureuse des femmes sur terre.
Ah, que n'était-elle restée cachée à Bréméan...

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Keridil
Le brun allait, après les salutations d'usage, faire découvrir la robe, mais il en fut autrement.
Une couturière débarqua, avec tout l'attirail que cela implique. Du convoi, Keridil ne connaissait que Breiz, et encore, si peu.
L'autre, s'il avait su qui elle était, il n'aurait pu que se mordre la langue et pester à l'idée qu'une preneuse de château Orléanais ait l'honneur et le privilège de coudre pour la couronne. A donner de tels postes à des traîtres, on finirait par encourager le monde à la trahison.
Bref, là n'était point le motif de sa venue, aussi après avoir excusé la Grand Maistre de la Garde Robe, il profita de l'aparté d'Attia pour faire préparer l'ouvrage que lui-même avait apporté. L'une des demoiselles de Bréméan s'avança, et coupant la parole à la fournisseuse, qui d'ailleurs faisant fi de toutes manières n'avait salué ni lui ni Della, et qui demandait une entrevue en privé alors qu'on lui faisait comprendre que secret il n'y aurait point, l'Amahir toussota.


Bonjour maistresses couturières.

Puis se retournant vers l'Angevine.

Baronne, pour ne point faire attendre ces dames et si vous le permettez, je vais vous montrer mon présent, ainsi je pourrais aller régler quelques affaires en Paris pendant que mon épouse vous aiguillera sur les préférences de la Reyne.

C'était sadique à souhait, pauvre Della, pour le coup il aurait droit à des embrouilles à la maison et pas de cadeau sur l'oreiller, m'enfin lui les frou-frous c'est pas son truc à la base.
Montrant du doigt un mannequin féminin - il y a bien des mannequins dans une salle à Parer hein ? - il n'attendit pas l'acquiescement d'Alatariel pour y faire travailler la jeune demoiselle qui était en charge de poser le vêtement.
Tissus installés, elle para la pièce de perles et d'une couronne pastiche. Le résultat était des plus appréciables, et la beauté de Béatrice ne ferait que sublimer le tissu, ou l'inverse.
La robe de Sa Majesté est avancée.

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Attia.
Non elle ne les a pas salués. Elle ne savait pas qui ils etaient et pensait ne voir qu'Alatariel et puis maman a toujours dit qu'on ne parlait pas aux inconnus.

Elle avait par la suite vaguement reconnu Della.
Elle etait navrée de l'etat de sa relation avec la bourguignonne quand on savait qu'elles comptaient toutes deux des amies proches comme Blanche, Breiz et meme sa majesté Beatritz. Mais soit , l'amitié ça ne se force pas et en bonne solitaire, bien que mégalo et avide de l'amour qu'on peut bien lui porter, la gitane n'est pas en manque. On l'aime ou on ne l'aime pas, ça ne change pas la face du monde.

Elle fit cependant une reverence de plus quand l'homme les salua.
Plus tard elle saluerait Della.

Pour l'heure la curiosité s'eveille, elle ne savait pas que quelqu'un d'autre proposait une tenue a sa majesté et bien que piquée légèrement de ne pas etre la seule sur le coup, oui on est mégalo ou on ne l'est pas, elle ne put s'empecher de scruter les mouvements du jeune homme pour appercevoir ce dont il semblait tres fier...

Et la... Stupeur.
Elle baissa les yeux, non elle ne pouvait pas regarder l'ouvrage trop longtemps, non pas qu'il etait subjuguant de splendeur. C'etait de l'ouvrage, de l'ouvrage d'amateur... Mais ça ce n'etait pas a elle d'en juger n'est ce pas ?
Elle se reprit, retenant un sourire fier qui aurait été malvenu et attendit que la grande maitre veuille bien prendre la parole.

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Alatariel
Enfin la Chambellan bourguignonne prenait la parole. Ce n'est pas que l'angevine n'aimait pas les bourguignons, mais ils avaient faillit tuer Kilia, LA lumière d'Anjou, alors que la Famillia avait consenti à donner SA petite reine à un bourguignon. Ce n'est donc pas qu'elle les détestait, mais elle avait comme qui dirait une dent contre eux.

À la froideur des salutations bourguignonne, l'angevine prit cependant le temps de répondre par une gracieuse inclination de la tête.

- Je suis enchantée de faire votre connaissance, Dame...
Alatariel opina du chef lorsque l'orléanais lui proposa de quitter la salle. Elle aurait aimé le torturer à rester ici, regarder trois femmes qui n'avaient visiblement aucune amitié les unes pour les autres, causer de froufrous... Mais non, ce serait pas diplomatiquement intéressant.
Alatariel se tourna vers la couturière et de sa suite.

- Maître, si je vous reçois aujourd'hui en présence de Leurs Excellences Della et Kéridil, c'est que ces deux personnes sont des proches de Sa Majesté. Pour son sacre, ils ont souhaité lui offrir cette tenue, qui a été réalisée par un tailleur Italien si j'ai bien compris. Je me suis dit que la mode Italienne pourrait vous inspirer quelques nouvelles tenues pour Sa Majesté.
Et puis... Je ne connais Sa Majesté que depuis très peu de temps. J'ai eu le temps de m'entretenir avec elle, mais je ne puis affirmer connaître ses goûts. Dame Della, qui a été sa Demoiselle de compagnie, pourra confirmer ou infirmer si les directives que je vous ai données répondront aux attentes de Sa Majesté.


Il fallait la jouer diplomatique pour convaincre Attia de présenter sa robe. Et quoi de mieux que de flatter son ego en soulignant la limite des compétences de la seule femme aujourd'hui capable de lui faire de l'ombre ?
L'angevine observa ensuite la tenue. le velours bleu, l'or, les fourrures, les perles, rien n'avait été laissé au hasard. Cet italien avait fait un travail remarquable, et surtout original.

- Dame Della, vous avez eu raison de vous prendre d'amitié pour ce tailleur italien. Son travail est remarquable. Vous connaissez mieux que moi Sa Majesté pour dire si cela lui plaira ou non... mais en tout cas, je suis heureuse de rentrée pareille tenue dans la Garde Robe.





[toutes mes excuses pour le retard... quelques contretemps hrp]
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Attia.
Et c'est la qu'elle est a deux doigts de s'etrangler la gitane. Quand elle entend l'angevine faire l'eloge de la pseudo merveille du couturier italien.
Qu'elle ne s'attende pas a ce qu'elle s'inspire de quoi que ce soit, en tout pas dans ce genre la. Et puis tout le monde sait que Beatritz est loin d'avoir la taille aussi fine, a peine reine qu'on se préparait a la faire rentrer dans un pseudo moule de rigueur ...
Elle hésite entre eclater de rire et rajouter davantage a sa reputation ou lever les yeux...
De toute evidence l'Angevine devenait gateuse pour permettre a une telle tenue d'entrer dans la garde robe de la reine. Assurément il faudrait songer a l'envoyer en mission d'observation en Italie pour voir ce qui se faisait et renouveller ses gouts surtout.

Elle haussa les épaules a vrai dire, le départ de l'homme l'arrangeait. Et puis quand on caresse dans le sens du poil... A quoi bon faire sa chieuse davantage... En plus elle n'a absolument pas le temps de bavasser, elle a encore beaucoup a faire, la tenue du grand dug de Bretagne par exemple... On est la meilleure ou on ne l'est pas n'est ce pas ?
Elle attendit donc que l'homme prenne congé et prit la parole.


- Bien je ne vais pas nous faire perdre plus de temps.

Elle fit volte face, souriant a Breiz le coeur battant car on a beau presenter a la face du monde le masque de la mégalo, on n'a jamais vraiment pleinement confiance que lorsqu'on reçoit les compliments qu'il faut.
Alors aidée de la rouquine et du jeune Milanais elle dresse la tenue...
Amusée elle regarde le Milanais, fraichement débarqué...

- Dite Gigi... C'est vraiment de la derniere mode italienne cette chose ?

Mechante ? Si peu.
Mais si elle avait reussi a sortir de l'anonymat et se hisser a cette hauteur c'est parcequ'elle avait hérité d'un regard qui ne supportait que l'esthétique, le beau, le proportionné, l'harmonieux... Et rejetait hermetiquement ce qui pouvait dépasser... Mais elle n'etait pas la en demonstration. Et la grande Maitre de la garde robe c'était pas elle...
De longues minutes suffirent a installer la robe et ses ornements.
Dans l'esprit de la gitane - Regardez, çA c'est de la splendeur!


- Comme demandé, une robe bleu royal brodée de lys au fil d'or et de perles. Le mantel de velours brodé de Lys également, doublé d'hermine, et la chape, intégralement en hermine de la plus pure origine et son fermoir de diamant et Saphir.
Sa majesté ne montrant que rarement ses mains, j'ai rajouté des gants brodés de l'initiale de la reine en fil d'argent.
Je me suis permise une fantaisie en ajoutant une collerette raidie afin de rajouter au port altier de sa majesté.


Et de terminer sur une révérence avant de faire un pas en arrière pour laisser les dames regarder.


La robe envoyée par MP.

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Les Doigts D'or, j'Adore! Attia is NOT JD Attia, rappelez vous bien!
Keridil
Mais attendez avant de le foutre dehors ! Il a dit qu'il partait, il est pas encore parti le Keri Keri !
Il reçoit d'abord avec plaisir les compliments de l'angevine.

Vous savez reconnaître les choses de goût, nous même avons été subjugué par le talent de cet homme. Nous ne doutons d'ailleurs point que sa Majesté aimera la création. Il saura quel fut votre avis.
En revanche, ce n'est point parce que l'artisan est italien que son ouvrage l'est toujours, dans ce cas j'ai un doute, mais je ne suis point fin connaisseur.


On le sait, qu'elle aimera, on en est sûr et pour cause, on la connaît bien, côté Volvent.
Le regard du brun se tourne alors vers la cheffe des doigts d'or, une espèce de brunasse aux lèvres purpurines qui auraient bien plus leur place dans un bordel qu'ailleurs.
Si c'est qui il pense, il n'a jamais compris pourquoi on faisait tout ce tapage, rien n'égalait le travail de Kalopsite, encore moins celui d'Attia.
L'air suffisant de la demoiselle a quelque chose de nauséabond, c'est à se demander comment la roture peut-elle faire montre d'une telle fierté, pis encore, la plus basse extraction de celle-ci.
Lorsque sa robe pour le Sacre est dévoilée, c'est soigneusement que de son imposant fessier la couturière la cache. On cache rarement quelque chose dont on est à la fois fier et satisfait, pauvre Béatrice, elle sera probablement affublée d'une horreur. Quoi que...certains ont aussi cet art de savoir pour qui créer bien, histoire d'être bien placé vous voyez. On peut répondre froidement à une commande d'une femme fort honorable mais peu titrée, comme on peut faire de la lèche aux Grands de ce monde, leur offrant le mieux, et ainsi, on est vite noté dans les petits papiers. M'enfin le brun s'égare en pensée, peut-être frustré de ne pouvoir apercevoir la tenue derrière cet attroupement...beaucoup de bruit pour rien en somme. Et puis il la verra au Sacre puisque oui, il est invité.
Un regard vers la Grand Maitre.


Madame, je vous laisse donc comme convenu, il nous serait plaisant d'avoir un retour de l'opinion qu'aura émis Sa Majesté sur ce présent, d'elle même ou par votre intermédiaire. Toute critique sera utile à notre brave Bilboccelli.
Mes hommages.


Puis un baiser sur la joue de son épouse.

Bon après midi ma douce, mais gare, ça sent le fiel par ici, moralement bien entendu.

Le dernier sourire adressé à la Grand Maitre fut des plus francs et amicaux. Elle lui avait fait une meilleure impression que l'idée qu'il en avait, il ne lui restait plus qu'à mieux choisir ses fournisseuses.
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Della
Baronne, pour ne point faire attendre ces dames et si vous le permettez, je vais vous montrer mon présent, ainsi je pourrais aller régler quelques affaires en Paris pendant que mon épouse vous aiguillera sur les préférences de la Reyne.
Non mais, c'était quoi, ce délire ???
Il allait la laisser toute seule, là, avec une Angevine et une gitane !!!
Rhooo, le regard acier qu'elle lui décocha...le pauvre Kéri Kéri aura sans aucun doute quelques reproches à supporter plus tard...Quel lâche !

Par contre, Alatariel, elle se montrait beaucoup plus souple et ses mots ravirent la Bourguignonne. Ce qui était un événement à marquer d'une pierre blanche. Pour une fois qu'un Angevin ne lui faisait pas de mal...Y aurait-il donc aussi parmi eux, quelques personnes aimables et douées d'attention ? Bizarre, jusque là, à part Saltarius, elle n'avait rencontré nul Angevin correspondant à ces qualités.
Du coup, la Blonde se sentit plus à l'aise, ses traits s'apaisèrent et elle put sourire à la dame.


- Dame Della, vous avez eu raison de vous prendre d'amitié pour ce tailleur italien. Son travail est remarquable. Vous connaissez mieux que moi Sa Majesté pour dire si cela lui plaira ou non... mais en tout cas, je suis heureuse de rentrée pareille tenue dans la Garde Robe.

Ma Dame, je vous remercie. Mon époux et moi sommes flattés de vous entendre parler ainsi de celui qui est devenu le protégé des Amahir.
Je suis tout à vous, pour vous donner avis et conseils si besoin pour les robes de sa Majesté, cela va sans dire.


Attia fit installer la robe qu'elle avait fait naître de sa création et Kéridil prit congé non sans glisser un conseil à son épouse qui lui répondit d'un sourire entendu.
Soyez sans crainte, mon Ange, je serai prudente.

Enfin, la robe d'Attia fut découverte.
C'était, il est vrai, une belle oeuvre.
Della prit le temps de l'admirer...elle tourna même autour...
Elle hésita à prendre la parole...elle savait qu'elle allait attirer les foudres de la gitane...mais était-ce vraiment grave ? Hmmm...pas vraiment.
Aussi, après avoir toussoté un peu...

L'idée des gants est très bonne.
Della connaissait le secret de Béatrice, la raison pour laquelle ses mains étaient toujours gantées.
D'ailleurs, sa Majesté ne sort jamais sans gants.
Les tissus et étoffes sont de très belles qualités. J'aime beaucoup la couleur...Par contre, la Reyne adore le bleu larangais...c'est dommage qu'on ne le retrouve pas dans le vêtement. C'est un bleu plus doux, voyez-vous...plus délicat aussi...Mais celui-ci est très beau.

Bah, on lui avait dit de venir pour conseiller sur les goûts de Béatrice, non ? Bon. Elle le faisait.
La robe est très enveloppante, ça, elle aimera.
Inutile de préciser la raison...Della savait que Béatrice supportait difficilement les contacts physiques or, cette robe allait la protéger de tout risque en ce sens.
Par contre...je ne sais si la collerette est une bonne idée...Cela va l'obliger à avoir une raideur dans le dos et elle va en souffrir. Le sacre dure longtemps, le confort est important.
Della plissa le nez et s'adressa directement à Attia.
Est-ce un de ces modèles italiens dont vous nous parliez l'autre jour, à Blanche et à moi, avec un panier autour de la taille qui fait rebondir le séant ?
La robe lui semblait très large du...derrière. Il était exacte que Béatrice avait un peu forci suite à ses maternités mais...là, cela semblait un peu...beaucoup.

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    Della de Volvent d'Amahir-Euphor
    Chambellan de Bourgogne

Breiz24
Dire qu’elle est outrée par le comportement du mari de son amie, c’est un euphémisme. Mais la rouquine comme souvent – elle se maitrise de mieux en mieux – reste d’une zénitude absolue, faisant mine de s’ébaubir des dorures du Louvre. Elle a salué tout le monde bien comme il faut, tout ; et elle patiente près de son maitre, dont le fondement est de dimensions tout à fait raisonnables, d’une forme qui, si elle était un homme comme Donatello, lui conviendrait certainement. Bien plus agréable à tenir contre soi que les os saillants qu’étaient les siennes il y a encore peu.
Ne nous voilons pas la face, la rouquine est toujours très maigrelette, bien que ça minceur ne confine plus à la maladie comme quelques mois plus tôt. Aussi envie-t-elle les formes de son maitre, et plus encore la plantureuse reine. Parce que être mince, c’est tout sauf tendance, à cette époque.

Elle a observé aussi la robe du pseudo italien, et grimacé intérieurement –toujours parce que qu’elle sait se tenir – Béatrice n’entrerait jamais dedans et se sentirait terriblement offensée. A moins qu’elle n’ait mal vu la robe, mais bon.

Avant de s’en aller aider l’italien à disposer la sublissime robe de son Maitre, elle eut le temps de murmurer vers sa blonde amie, avant que celle-ci ne se fasse accaparer par son époux :


Qui signe ainsi d’un B si énorme ses tenues ?

Showing off, c’est comme ça que les anglais disent quand on est un peu extravagant. Elle sourit la rousse quand le brun embrasse tendrement son épouse, assez contente de la voir heureuse, tout de même, même si l’épousé lui revient un poil moins que le jour de leur mariage. S’il savait l’époux que c’était elle qui avait du se taper les explications sur le plaisir, il tirerait ptet un peu moins la tronche nan ?

Et la voila, souriante, ravie d’avoir le droit de palper la divine soie, de la soie qu’ils importent directement de Chine depuis qu’une lointaine marchande avait commandé une tenue chez eux, après avoir accompagné une caravane de sa famille depuis l’Asie. Contrée dont elle ne savait rien, ou presque. Juste que c’était à des mois entiers de marche avec de bizarres chevaux à bosse que l’on nommait chameaux, et que les gens y avaient la peau jaunie, comme trempée dans la teinture, et les yeux bridés comme s’ils voulaient se protéger du soleil trop brillant du levant.
Cette soie là, ils sont les seuls à l’avoir dans tout le royaume, peut être même toute l’Europe, et rien que ça, ça fait de Béatrice une souveraine à part. L’hermine, elle vient d’où ? Bin de Bretagne, oui m’sieurs dame, de chez les honnis, rien que pour les embêter, on leur a acheté plein de trucs.

Et l’or, l’or, il vient d’où l’or ? Des ateliers parisiens Watelse. Parce que l’or, j’adore. C’est comme les doigts d’or ça, c’est pas pour rien que l’atelier s’appelle ainsi. Elle en profite donc la rousse, elle savoure son privilège comme il se doit. Elles ont passé tant d’heures sur cette robes, tant et tant, à tel point que toutes les petites mains de l’Atelier ont du s’y mettre. Elle avait même eu l’honneur de coudre la chainse de soie, le vêtement de corps, celui qui, au plus près de la reine – mais invisible au commun des mortels – la protègerait de la lourdeur du vertugadin. Et ça, ça resterait sa plus grande fierté pour un moment. D’avoir participé, même sur l’invisible, à l’élaboration de la robe de sacre, dès le début même en fait, puisque c’est elle qui avait apporté à son maitre les stylets de plomb et les vélins rapés dans sa cellule de prison, usant quelques beaux écus pour ce faire, afin que personne ne prenne de retard dans son travail. Afin que la mesquinerie d’une duchesse voleuse n’envoie pas la Reine de France à son sacre cul nu. Ca aurait fait mauvais genre tout de même, n’est-ce pas ?

Enfin elle se décale, et laisse le Grand Maitre et Della s’approcher de l’ouvrage.


C’est que, pour le sacre, il fallait un bleu roi, n’est-ce pas ? Afin de marquer la continuité de la couronne de France. Rien n’empêche Attia de lui faire ensuite une robe d’apparat dans cette nuance qu’elle aime tant… non ?

Elle patiente à peine, et voici une autre remarque sur la tenue, qui, Breiz en est convaincue, est par-faite ! Ne reste qu’à convaincre son amie.

La collerette – ça s’appelle une fraise d’ailleurs, me demandez pas pourquoi, j’en sais fout… vraiment rien ! – est en soie, Della, le cou de la reine n’en sera point irrité. Au contraire, elle sera protégée du froid qui règne parfois dans les églises, et puis cela couvre son cou et sa gorge, tout de même. Regarde de plus près, tu verras que seules les fronces de l’extérieur ont été amidonnées, tout ce qui touche sa peau est douce comme au naturel.

Elle laisse encore la blonde poursuivre sa découverte de la divi… royale tenue, et sourit de sa dernière question :

Oui, c’est cela ! Non, elle ne savait pas du tout en quoi consistait la conversation Della-Attia-Blanche, mais elle savait reconnaitre un vertugadin lorsque l’on le lui décrivait. Ca s’appelle un vertugadin, ici c’est un vertugadin en cloche, et c’est vrai que c’est une mode espagnole, mais les italiennes la suivent déjà ! Et puis nan ça fait pas rebondir le séant je te ferais dire, ça affine la taille !Tout est dans l’effet d’op-ti-queuh ! regarde bien t’vas voir !

Et de sourire, confiante, persuadée que ses explications à la va vite suffisent, juste trop fière en fait. C’est mon maitre à mouah qui a fait ça la la laaaaaaaa ! et même que moi j’ai eu le droit de travailler dessus la la lèèèèèèèèèère. Ouais, Breiz, on a compris, merci.

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***** L'atelier des Doigts d'Or : couturière *****
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