--Guilhemme
[Aux écuries]
Une dame surgit au galop dans l'allée centrale des écuries, jaillit hors de sa selle, et sans plus de cérémonie, fonce vers l'entrée de la maison.
Guilhemme, se tape le front,
Ma di diou !! c'est donc une habitude des Dames de me lacher leur chevaux comme ça ?
se retape la front,
Elles vont toutes me faire mourir de peur, di diou di diou, je croyais qu'en Armagnac c'était déjà des dingues, mais ici, c'est quoi ?
Mort diou, en taverne ils parlent tous des buses d'anjou,
c'est ça une Buse ?
s'approchant du cheval proche de l'apoplexie, Guilhemme se calme à la triste vue de l'animal.
Allez vient mon beau, toi et moi on a des choses à faire, j'va t'bichonner, et te faire beau tu vas voir, ensuite un bon picotin, un seau d'eau, et tu pourras faire ta nuit ici.
je vais te laisser découvrir, les écuries sont aussi belles que la maison, et puis il y a de la compagnie , tu vas aimer, c'est sur, de belles jeunes juments, fringantes, et puissantes, idéales pour les joutes,
fais leur les yeux doux, tu seras surement récompensé, cela fait si longtemps que nous sommes sur les routes, que, les pôvrettes, n'ont pas vu le mâle de longtemps......