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[RP] Auxiliaires ailés

Libertyy

arf
le fait que toi , mon ami part , je peux le comprendre

ce que j'ai peur par contre c'est que "les autres" ne voient que ton titre, et prennent cela pour une offense marseillaise

Iskander

Je haussai les épaules.

Tu sais, ils sont prompts à prendre ombrage.

J'ai écrit un article à ce propos, qui paraitra bientôt dans le nouveau journal provençal - une surprise encore !

Bref, je pense que nous ne devons pas nous arrêter à cela. Si c'est dans leur intérêt, ils nous attaqueront. Si ce n'est pas dans leur intérêt, ils ne le feront pas. Et ils trouveront bien un prétexte pour ce faire, dans un sens ou dans l'autre, réel ou imaginaire.

Tout ce que nous pouvons faire en allant en Italie, le cas échéant, c'est leur offrir un prétexte, mais leur décision aura été prise avant.

Quoiqu'il en soit, la première étape est Draguignan. Et nous verrons après.
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Iskander

[Veillée d'armes]

C'était à chaque fois pareil. Se concentrer sur des gestes mécaniques, vérifier les sangles, inventorier tout, et recommencer pour être sûr de ne rien avoir oublié.

Oublier, bien sûr, toujours une chose.

Panser Bucéphale, puis me rendre compte que je l'avais fait déjà, trois fois. Il semblait dans le même état que moi.

Retrouver cette vieille lame et la huiler.

Je pouvais faire et refaire mille fois les choses. L'heure du départ approchait.

Etrange pourtant. Il y avait partout cette crainte latente. Celle des "que nous feront-ils subir comme représaille ?"

Jamais nous n'avions osé penser cela pendant la guerre contre les français. Et pourtant ici, c'était bien la pensée première.

Et cela me confortait. La peur. La terreur. L'arme de ce nouvel ennemi avait déjà frappé au coeur des hommes.

La guerre contre les français ? Une partie de chasse en somme, tenace, mais nous savions qu'ils partiraient.

Ici, les gens craignaient que les morts se relèvent et viennent les persécuter à jamais.

Las ... noires pensées. Il fallait éradiquer ce mal. Sinon, il nous ferait trembler à jamais.

Mais, seul, je ne le pouvais. Et si tous décidaient de ne pas agir, je ne pouvais le faire non plus.

Mais pour l'heure, ils tremblaient. Quelque part, l'ennemi avait déjà gagné cette bataille.

On dit que le véritable courage est d'affronter ses peurs. Je ne sais.

Le départ était plus amer que fébrile.

La Provence libre et indépendante.

La Provence libre et indépendante.

Elle l'était. Nombreux avaient gardé cet esprit, cet élan qui faisait de la Provence une nation à part, qui lui avait donné ses marques de noblesse et, oui, de grandeur aux yeux des Royaumes.

Cette esprit de liberté ne flancherait pas devant la terreur. Jamais.

...

Il était temps.

Je vis mes soeurs. Elles avaient préparé leurs affaires, également. Les discussions avaient tourné court, comme d'habitudes. Cette fois, elles viendraient aussi. Et je n'avais pas osé poser la question de savoir si elles se battraient.

Nous rejoignimes Vero, Cali, Che'Lyly, les autres avec qui nous voyagerons.

Les torches grésillaient sous un pluie fine et douce.

Il y avait comme une odeur de sardine dan l'air.

Prendre Vero par la main.

Il est temps.
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See the RP information

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Auxiliaires ailés

Iskander

Un vent de terreur soufflait sur l'Italie.

Et ce vent de terreur allait bientôt souffler sur notre belle Provence si nous n'y prenions garde.

Mais ... mais la Provence n'irait pas, pas officiellement du moins.

Et si je voulais protéger ma ville et ma Provence ...

J'avais ressorti mon épée et en ôtai les taches de rouille.

Et mes soeurs me regardaient drôlement.

Je croisai leurs regards.

Il le faut. La Provence doit rester un endroit paisible où vous vivrez en paix.

La Provence doit rester un endroit paisible où Vero pourra être heureuse et où Anaïs pourra grandir en paix.

Les bandits qui nous ont assailli se regroupent à Parme pour fondre sur Gênes, et sur la Provence après, très certainement. Il faut tuer ce serpent dans l'oeuf, sinon, Gênes deviendra un état fantoche entre leurs mains, puis la Provence sera ravagée, pour leur vengeance et pour satisfaire l'Ego démesuré de leurs chefs.

La guerre est iminente, quoi qu'on en dise, même si elle commence loin de chez nous.

Je vais rejoindre Sa Majesté à Draguignan, très probablement.

Je partirai dès que j'en aurai reçu le signal, avec ceux de Marseille qui voudront venir avec moi.
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Iskander

[plus tard, toujours le 23 janvier]

Seul Bucéphale avait été heureux de la nouvelle. Jusqu'au moment où je lui ai montré la charrette du pigeonnier militaire.

Je n'avais pas vraiment la mise d'un guerrier, autant encombré d'une épée que de plumes et de parchemins.

Je passai voir notre Maire.

Aga ?

Je peux te parler un instant, Monsieur le Maire ?

...

Voilà, je sais que je tombe mal, en pleine campagne électorale et tout cela.

La guerre menace de nouveau.

Tu vas sans doute bientôt recevoir des instructions pour mettre le marché à l'abri et préparer la défense de la ville. Enfin, "bientôt". Je ne sais pas quand exatement. Quelques heures, quelques jours ...

Voici ce qui se passe. Les "Sauterelles", ces bandits de l'Ordo Negrum Equites et d'Amesha qui ont ravagé la Provence avant Noël se regroupent à Parme. Ils comptent marcher sur Gênes, sous un prétexte de vengeance. Et la Provence est dans leur collimateur.

Ils ont recruté d'autres bandits, qui auront des navires.

Il va sans doute falloir protéger la Provence et, pour cela, aller les combattre où ils se trouvent avant qu'ils arrivent chez nous.

Il faudra gérer la protection de la ville, de l'entrepôt municipal et du marché, au cas où Marseille serait assaillie par surprise, et assurer le ravitaillement des armées, la fourniture d'un contingent de volontaires, enfin, tout cela.

Je le répète, les décisions vont sans doute tomber "bientôt".

J'aimerais déjà constituer une ou deux lances de volontaires, ici, à Marseille.

Des volontaires uniquement. Je pense qu'une quinzaine serait bien. Plus s'il y a moyen.

Nous resterions en alerte tous les jours jusqu'à 20 heures. Dès que nous recevons les instructions, nous partirions, pour Draguignan ou ailleurs, où l'on a besoin de nous pour combattre ces bandits.

Je créerai ma lance demain.

Es-tu d'accord ?
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Libertyy

je serai là iskan
malgrè mon inutilité

dis moi quoi faire
merci

Agafana

Regarda entrer Iskander, le visage grave et l'écouta avec attention, puis d'un air aussi préoccupé lui repondit

Iskander,

J'ai bien cru comprendre qu'il y avait des bruits de casques à nos frontières ....

Je vais de ce pas commencer à mettre des denrées sous protection, et penser aux ravitaillement des armées et des lances!

La decision de mettre en place deux lances est judicieuse, je vais en alerter par affichage municipal et sur la halle

Prepares ta lance mon ami !!

Lui sourit

On va voir qui peut preparer une seconde lance ...

petite question, devons nous laisser une lance en protection ?

Iskander

Tu es la bienvenue Lib.

Je constitue une lance dès demain. Sans nouvelle à 20 heures, pas de départ - OK pour travailler.
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Libertyy

arf 20h pour moi cela va etre dure
peut tu me dire vers 19h30^^

Iskander

Je tâcherai de prévenir la veille, promis.

Ma lance est ouverte, pour qui est prêt à venir avec moi.

J'ai Bucéphale, qui tirera la charrette du pigeonnier militaire. J'ai prévu également une petite place pour un couffin, au cas où, avec des peaux de mouton.

Il nous faut encore la cuisine roulante, et la boulangerie de campagne.

Quelqu'un pour les oies - on a de vrais oies du Capitole pour monter la garde !

Hem ... puis un atelier pour le maréchal ferrand et pour le forgeron-rémouleur.

Puis ...

Je sais, cela donne l'impression d'un vrai cirque.

Mais c'est ainsi que sont les armées : des combattants, puis tout ce qu'il faut pour les faire vivre entre eux et avec les gens autour. Et c'est important. Sinon, la guerre, c'est morose.

Voilà.

Nous attendons encore les ordres du départ. Et je dois écrire à Toulon et à Brignoles pour qu'ils donnent le temps aux volontaires là également.

Donc, les consignes :

- Rejoignez ma lance. Si elle est pleine, constituez une autre lance.

- Attendez 20 heures - 19h30 pour Lib.

- Sans nouvelle, ne suivez PAS ne meneur.
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Libertyy

bon il est 19h49 je vais a la mine

Iskander

Je souris.

Nous ne partirons pas tout de suite. Sans doute ce vendredi ou ce samedi.

L'ennemi est à Parme et ne bouge pas encore.

Donc, on a le temps de faire nos paquets, de prévoir du pain, de dire au revoir, de régler les "derniers détails" avant de partir.
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Iskander

[Un peu plus tard]

Bonjour à tous !

Alors, les choses bougent, lentement.

Le Conseil Comtal étudie et débat de plusieurs questions à propos de cette invasion de Gênes, comme il doit le faire. Il n'a pas encore pris de décision.

Dame Hersende ... pas la Marquise, juste Dame Hersende, de Forcalquier, a expliqué en gargote ce qu'elle pensait et demandé notre avis. Et je pense qu'aider les Génois est ce que nous devons faire.

Je dois vous avouer que je suis l'évolution de ces bandes armées depuis longtemps. Sans doute suis-je un peu déformé à cet égard.

Mais, voilà, il y a quelque temps, en Irlande, une pareille bande s'est "vengée" du Comté de Munster. Ils ont tout pilllé, les villes, toutes les villes, tous les marchés, et la capitale, laissé les mines en ruine, tué tout le monde. Puis ils sont partis. Il ne reste rien que des fantômes.

Je ne peux pas laisser nos voisins, nos alliés génois, subir la même atrocité sans agir.

Bien entendu, il s'agit d'agir de manière adéquate, et pas foncer bille en tête. Et je ne sais pas encore de quelle manière nous allons pouvoir le mieux aider nos voisins.

Moi tout seul, je ne peux rien. A beaucoup, nous avons plusieurs choix d'action.

Avec ou sans décision du Conseil d'ici vendredi, je partirai pour Draguignan, car c'est à partir de Draguignan que nous pourrons faire utilement quelque chose - même si ce n'est que garder nos terres et y accueillir des réfugiés génois.

Donc, ce vendredi soir, je partirai, que ce soit pour rejoindre les armées comtales ou juste pour rejoindre Dame Hersende.

Ceux qui veulent m'accompagner sont les bienvenus.

Les consignes sont les mêmes :

- prévoyez du pain et quelques écus - et vos armes - nous serons financés par nous-mêmes seulement ;
- travaillez demain ;
- vendredi, suivez le meneur.

Nous passerons par Toulon et par Brignoles.

Lien avec le discours de Dame Hersende : http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=1546526

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Iskander

Bruits de casseroles et d'intendance, cris, vitupérations ...

Et un berger apparaît.

Bon, on ne sera pas prêts demain.

C'est fou ce que les gens veulent emporter avec eux pour partir à la guerre !

Donc, le départ est reporté à samedi soir, sans faute.

Demain, boulot.

Samedi, suivez le meneur.
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Libertyy

écoute Iskan et lui demande

dis moi iskan
j'aime voyager mais

le fait que toi tu occupes une place assez particulère
cela va pas nous amenez des ennuies ?
et si il reste personne sur Marseille, qui va la défendre?

Vero5

L'idée dans l'absolu.. la bonne hein, c'est qu'ils ne viendrons jamais jusqu'ici si nous on y allons.. ..puis en plus l'utopie c'est que on se fait du bien en même temps.. ni pleutre ni trouillard. Non Passeroun... j'esquinte surement mais le ton y est...
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Braine

Utopie sans doute, les voyait animer le départ...une place un peu déserte pour tout dire mais l'intention y était !
Soupira d'aisance et espérait qu'il reviendrait intact mais pour ça il en avait jamais douté.....!
Juste un peu de tramontane pour les aider!

La ville se mobilisait ......sentait le mouvement , juste une intention quelques mots comme d'habitude ..une entité qui se résumait à rien quelques voix au loin tout au plus et un sentiment désagréable qui l'habitait que Marseille méritait mieux que ça!

Iskander

Libertyy qui disait ses doutes ... Vero flamboyante, Aga, prévenant, et Braine, attentif.

Et bien, Lib, tu le sais, le Conseil n'a pas encore pris de décision. Et, donc, ce que je fais, je le fais à titre personnel, parce que je crois que c'est ce que nous devons faire, impérativement, tout de suite, pour nos voisins et pour nous, notre honneur, notre réputation internationale et notre intégrité.

Mais pendant que nous serons partis, ceux qui restent devront garder la ville.

Et, donc, si tu préfères rester et garder la ville, c'est bien également, pour ce qui me concerne.

Voilà un peu la situation, telle que nous la connaissons aujourd'hui et sans révéler des secrets d'Etat.

Je déroulai une carte de la région.

Hier, l'ONE avait 2 armées à Parme soit 70 à 100 combattants, sans doute.

On dit qu'ils sont 190, ou un peu plus. Les autres sont "quelque part".

Et les armées impériales sont encore à Genève et nous ne savons pas si elles s'en dégageront rapidement, ou pas.

Tu sais que chaque combattant qui défend une ville compte pour deux combattants qui l'assaillent. Donc, 10 peuvent résister à 20, 20 à 40, et ainsi de suite, à grosseur de bras égale. Et, en plus, les armées en ville ne se débandent pas - même après avoir subi de lourdes pertes. Ils doivent tuer ou blesser 7 gens sur 10 pour passer, ce qui est énorme.

Si, demain, Marseille était attaquée par 30 combattants, elle pourrait facilement se défendre, pour autant que nous soyons alertés à temps, même si 20 Marseillais partent. Si, demain, Marseille était attaquée par 150 combattants, le mieux à faire serait de vider les marchés, vider les entrepôts municipaux et prendre le maquis, et pas de tous se faire tuer inutilement.

Pour Toulon, et bien, Toulon sera sans doute prise plus facilement que Marseille, vu qu'ils sont moins nombreux, et moins "vivants", même si très courageux aussi.

Mais la clef dans tout cela est l'alerte et c'est, en somme, ce qui est le plus important : être prévenu à temps de qui arrive. Le rôle de Cha est fondamental à cet égard, et elle va avoir beaucoup à faire les prochains jours et les prochaines semaines, pour guetter tout qui vient, par mer ou par terre.

Mais je ne pense pas que cela arrivera.

Pourquoi ? Parce que des combattants ne peuvent pas être à deux endroits à la fois, tout simplement.

L'ONE doit s'assurer une suppériorité numérique écrasante à Gênes, pour réussir son plan.

Bref, pour le moment, tel est le dessin.

Je pars pour Draguignan, parce que, en regroupant une force là, nous pouvons agir, nous, Provençaux, même si nous sommes juste 30 à 50, nous pouvons faire pencher la balance, sans pour autant déforcer démesurément nos défenses ici.

Une fois à Draguignan, c'est à dire mardi prochain, nous aviserons. La situation aura évolué. Mais, au moins, nous pourrons agir. Si nous restons ici, mardi, nous serons encore ici et nous ne pourrons peut-être vraiment plus rien faire pour nos amis Génois, parce que nous aurons trop gambergé.

Et je pense qu'il vaut mieux faire la guerre et nous défendre à Gênes, que d'attendre d'être attaqués en Provence, après être devenus la risée des Royaumes pour ne pas avoir aidé notre allié.

Mais, je le répète, si tu te sens plus à l'aise pour défendre la ville, reste. Cha va avoir besoin de gens pour le rôle de garde.

Et si tu veux venir avec nous, tu es la bienvenue, ainsi que tous les Marseillais qui veulent se joindre à moi.
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Libertyy

arf
le fait que toi , mon ami part , je peux le comprendre

ce que j'ai peur par contre c'est que "les autres" ne voient que ton titre, et prennent cela pour une offense marseillaise

Iskander

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