Yolanda_isabel
Et Yolanda dans tout cela me direz-vous ? Elle s'était mise en tête d'aller chercher son père, car Aimbaud lui avait fait peur en disant qu'il lui faudrait régler des affaires avec une amie de son père, qu'il était majeur et devrait se marier. Mais arrivée au chevet du paternel, elle n'avait vu qu'un corps croulant sous les couvertures et les cadavres de Nuit Saint Georges..
- Papa tu aides pas beaucoup quand tu fais ça..
Non, Papa, ça aide pas que tu picoles à en être malade. Et de retourner dans la chambre d'Aimbaud, Aimbaud qu'elle n'a pas vu partir, entraîné dans un plan foireux à la Eustache, et en parlant d'Eustache... Les petits poings se serrent, les joues rondes et rondouillettes frémissent et la petite bouche sucrée de s'ouvrir délicatement.
- 'STACHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH !
Un macaron à la framboise ? Elle a envie de fraise, mais il reste un macaron à la framboise dans la bonbonnière, elle le sait. Où est Aimbaud ? Un Eustache inquiet à l'idée de subir un calvaire semblable à celui que lui a fait vivre l'aîné de rejoindre la petite dernière.
- Votre Gracieuseté ? Souffrez-vous ?
- Non.. Si ! Je souffre fort de l'absence d'Aimbaud ! Il est où 'xactement ?
- Exactement, à Saulieu avec Son Altesse Armoria.
- Bah moi aussi !
- Non, vous ne pouvez pas quitter le château, personne n'est au courant ! Et votre frère a demandé à ce que vous restiez ici !
- Je fais bien qu'est-ce que je veux que je fais alors voilà, j'ai envie de te dire. Pis, si t'es pas dans le content 'Stache, t'as qu'à partir, tu me donnes du mal de la tête..
Elle n'est pas difficile, il est vrai. Plutôt conciliante même d'ordinaire. Mais il y a des sujets qui ne prêtent pas à la gentillesse.. Et toute naine et obèse qu'elle est, Yolanda Isabel est angevine pour moitié, et la famille a son importance. Et Aimbaud s'est jeté dans la gueule du loup, le malheureux ! Alors une mante de laine de flandres teinte en rose et fourrée d'hermine est ajustée sur les épaules, et elle quitte Corbigny, suivie par une Constance et un Eustache paniqués. Direction Saulieu ! Et si Aimbaud avait forcé pour faire grise mine, Yolanda, elle, trouve aisément la moue boudeuse qui s'accorde parfaitement à une petite fille contrariée, refusant de céder aux caresses et mots doux des deux domestiques pourtant familiers et aimés. On lui vole son frère ! Elle aime la douceur, elle aime la gentillesse, pourtant elle n'aime pas la princesse qu'elle connait déjà un peu presque mais qu'elle ne veut plus connaitre, parce qu'elle veut marier Aimbaud.
Dans les rues de Saulieu, tout le monde l'énerve, tout le monde est moche, la fée qui voit la vie en rose, broie du noir. Et enfin les murs d'enceinte sont passés et après renseignements, suppliques, caprices, Yolanda est conduit devant la pièce dont elle pousse la porte avant d'aller se jeter dans les bras de son frère au risque de les faire verser tous les deux dans la cheminée bien agréable au regard du voyage hivernal Corbigny-Saulieu. Si le but était de prouver à la princesse que leur éducation est parfaite, c'est foiré. Néanmoins, les menottes viennent s'accrocher à celle de son aîné.
- Aimbaud y peut pas se marier, il est trop de la jeunesse et y s'occupe de m'apprendre à écrire de la lettre pour Maman ! Y peut pas pa'ce que je veux pas..
Elle peut se fiancer mais pas Aimbaud, parce qu'elle se fiancera pour rire, pour plus tard, mais lui, lui, il a l'âge d'être marié et de partir tout de suite. Non, elle n'est pas difficile, pire, elle est fragile.
- Bonjour ?
Pleure, public..
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- Papa tu aides pas beaucoup quand tu fais ça..
Non, Papa, ça aide pas que tu picoles à en être malade. Et de retourner dans la chambre d'Aimbaud, Aimbaud qu'elle n'a pas vu partir, entraîné dans un plan foireux à la Eustache, et en parlant d'Eustache... Les petits poings se serrent, les joues rondes et rondouillettes frémissent et la petite bouche sucrée de s'ouvrir délicatement.
- 'STACHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEUH !
Un macaron à la framboise ? Elle a envie de fraise, mais il reste un macaron à la framboise dans la bonbonnière, elle le sait. Où est Aimbaud ? Un Eustache inquiet à l'idée de subir un calvaire semblable à celui que lui a fait vivre l'aîné de rejoindre la petite dernière.
- Votre Gracieuseté ? Souffrez-vous ?
- Non.. Si ! Je souffre fort de l'absence d'Aimbaud ! Il est où 'xactement ?
- Exactement, à Saulieu avec Son Altesse Armoria.
- Bah moi aussi !
- Non, vous ne pouvez pas quitter le château, personne n'est au courant ! Et votre frère a demandé à ce que vous restiez ici !
- Je fais bien qu'est-ce que je veux que je fais alors voilà, j'ai envie de te dire. Pis, si t'es pas dans le content 'Stache, t'as qu'à partir, tu me donnes du mal de la tête..
Elle n'est pas difficile, il est vrai. Plutôt conciliante même d'ordinaire. Mais il y a des sujets qui ne prêtent pas à la gentillesse.. Et toute naine et obèse qu'elle est, Yolanda Isabel est angevine pour moitié, et la famille a son importance. Et Aimbaud s'est jeté dans la gueule du loup, le malheureux ! Alors une mante de laine de flandres teinte en rose et fourrée d'hermine est ajustée sur les épaules, et elle quitte Corbigny, suivie par une Constance et un Eustache paniqués. Direction Saulieu ! Et si Aimbaud avait forcé pour faire grise mine, Yolanda, elle, trouve aisément la moue boudeuse qui s'accorde parfaitement à une petite fille contrariée, refusant de céder aux caresses et mots doux des deux domestiques pourtant familiers et aimés. On lui vole son frère ! Elle aime la douceur, elle aime la gentillesse, pourtant elle n'aime pas la princesse qu'elle connait déjà un peu presque mais qu'elle ne veut plus connaitre, parce qu'elle veut marier Aimbaud.
Dans les rues de Saulieu, tout le monde l'énerve, tout le monde est moche, la fée qui voit la vie en rose, broie du noir. Et enfin les murs d'enceinte sont passés et après renseignements, suppliques, caprices, Yolanda est conduit devant la pièce dont elle pousse la porte avant d'aller se jeter dans les bras de son frère au risque de les faire verser tous les deux dans la cheminée bien agréable au regard du voyage hivernal Corbigny-Saulieu. Si le but était de prouver à la princesse que leur éducation est parfaite, c'est foiré. Néanmoins, les menottes viennent s'accrocher à celle de son aîné.
- Aimbaud y peut pas se marier, il est trop de la jeunesse et y s'occupe de m'apprendre à écrire de la lettre pour Maman ! Y peut pas pa'ce que je veux pas..
Elle peut se fiancer mais pas Aimbaud, parce qu'elle se fiancera pour rire, pour plus tard, mais lui, lui, il a l'âge d'être marié et de partir tout de suite. Non, elle n'est pas difficile, pire, elle est fragile.
- Bonjour ?
Pleure, public..
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