--Mamie.confiote
LE GÎTE D'ORTHEZ, TOME 1: Gasconade ?
Le Castel Irréductible lui faisait de l'ombre et l'annexe semblait réfugiée contre ses hauts murs.
Un endroit plutôt dépouillé, rustique avec ce cachet de province profonde.
Ouvert à tous sans distinction de talents. Pour qui arrivait en Orthez sans savoir où se poser.
Un jardinet avec puit, une pancarte grinçante annonçant le caractère de l'endroit.
Une vaste salle commune, voutée, simplement amenagée où tronait une immense cheminée. Le paillage du sol etait frais et apportait un complément de chaleur. Il y avait même un baquet remisé dans coin pour qui aurait le courage de le remplir d'une eau chaude.
Et à l'etage le gîte en lui même. Sous les toits, vue sur les poutres epaisses et centenaires, une grande piece où trouver couchage, abri sûr pour le voyageur, le poete itinerant, le vagabond, bref tout ceux qui le souhaiteraient.
Une ecurie en partage avec le Castel pour abriter chevaux, et toutes montures.
Un endroit convivial, chaleureux qui communiquait avec la grande salle du Castel. C'etait là bas que l'hôte assurait les repas, pour qui s'y presentait aux heures normales.
Un recoin avait été aménagé, sorte de bureau ou sofas, ecritoire et le necessaire à l'expression de l'Art attendait l'eventuel artiste, ou le correspondant souhaitant rédiger une lettre.
Encres, velins, Plumes, pastels, peintures, intruments variés de musique.
Un perron large, où etait posé un Nichoir pour les messagers, ceux qui timides ou trop pressés n'oseraient pas entrer.
Le même Nichoir que celui de Paris, sur un pied d 'ebene, carré faisant boite aux lettres, aux ecrits les plus divers. Et sur le dessus, le plateau mangeoire pour les volatiles.
Ce jour là alors qu'une dinde énorme finissait de dorer dans le Castel surplombant, Mamie achevait ses préparations...
La haut c 'etait impeccable de propre si on excluait la poussière reine inconstée des habitations. Les paillasses etaient fraîches, les couvertures douces et epaisses.
Mamie reposa son balai et alla jeter dans l'atre les moutons récupérer dans sa pelle. Faisant un dernier tour des lieux, elle inspecta puis finit par dire satisfaite.
Ca ira! Le Gascon du moment aura beau jeu de chipoter. Pas en Gascogne qu'on s'y decarcasserait autant pour des qu'on a jamais vu...foi de Confiote! Parait même que ça devait être déjà là...Té! s'rait y que ça dort au comptoir d'taverne cette race là ? Pour être certain de garder la place chaude ? Et qui c'est qui va la manger ma dinde ?
Maugréant à sa façon de vieille bique taciturne passa la porte laissé largement ouverte qui communiquait avec le RDC du Castel. Pourraient point se tromper de chemin si le ventre avait faim, ni d'escalier pour pieuter si les yeux avaient sommeil.
Comme chez eux. On etait du Sud OU on l'etait point. Pas une brise qui changerait un tempérament, une tradition.
Le Castel Irréductible lui faisait de l'ombre et l'annexe semblait réfugiée contre ses hauts murs.
Un endroit plutôt dépouillé, rustique avec ce cachet de province profonde.
Ouvert à tous sans distinction de talents. Pour qui arrivait en Orthez sans savoir où se poser.
Un jardinet avec puit, une pancarte grinçante annonçant le caractère de l'endroit.
Une vaste salle commune, voutée, simplement amenagée où tronait une immense cheminée. Le paillage du sol etait frais et apportait un complément de chaleur. Il y avait même un baquet remisé dans coin pour qui aurait le courage de le remplir d'une eau chaude.
Et à l'etage le gîte en lui même. Sous les toits, vue sur les poutres epaisses et centenaires, une grande piece où trouver couchage, abri sûr pour le voyageur, le poete itinerant, le vagabond, bref tout ceux qui le souhaiteraient.
Une ecurie en partage avec le Castel pour abriter chevaux, et toutes montures.
Un endroit convivial, chaleureux qui communiquait avec la grande salle du Castel. C'etait là bas que l'hôte assurait les repas, pour qui s'y presentait aux heures normales.
Un recoin avait été aménagé, sorte de bureau ou sofas, ecritoire et le necessaire à l'expression de l'Art attendait l'eventuel artiste, ou le correspondant souhaitant rédiger une lettre.
Encres, velins, Plumes, pastels, peintures, intruments variés de musique.
Un perron large, où etait posé un Nichoir pour les messagers, ceux qui timides ou trop pressés n'oseraient pas entrer.
Le même Nichoir que celui de Paris, sur un pied d 'ebene, carré faisant boite aux lettres, aux ecrits les plus divers. Et sur le dessus, le plateau mangeoire pour les volatiles.
Ce jour là alors qu'une dinde énorme finissait de dorer dans le Castel surplombant, Mamie achevait ses préparations...
La haut c 'etait impeccable de propre si on excluait la poussière reine inconstée des habitations. Les paillasses etaient fraîches, les couvertures douces et epaisses.
Mamie reposa son balai et alla jeter dans l'atre les moutons récupérer dans sa pelle. Faisant un dernier tour des lieux, elle inspecta puis finit par dire satisfaite.
Ca ira! Le Gascon du moment aura beau jeu de chipoter. Pas en Gascogne qu'on s'y decarcasserait autant pour des qu'on a jamais vu...foi de Confiote! Parait même que ça devait être déjà là...Té! s'rait y que ça dort au comptoir d'taverne cette race là ? Pour être certain de garder la place chaude ? Et qui c'est qui va la manger ma dinde ?
Maugréant à sa façon de vieille bique taciturne passa la porte laissé largement ouverte qui communiquait avec le RDC du Castel. Pourraient point se tromper de chemin si le ventre avait faim, ni d'escalier pour pieuter si les yeux avaient sommeil.
Comme chez eux. On etait du Sud OU on l'etait point. Pas une brise qui changerait un tempérament, une tradition.