Maleus
[Joinville, fin janvier 1459]
Bourgogne... Encore et toujours en Bourgogne et plus particulierement à Joinville, lieu marqué de souvenirs en majorité mauvais si l'on excepte sa rencontre avec une joinvilloise dont le premier but etait de l'espionner et qui aujourd'hui lui a donné un beau gamin et des sentiments qu'il a toujours pensé ne plus connaitre.
Errer encore et encore dans une petite ville où l'on ne trouve que très peu d'interets si ce n'est de boire, encore et encore jusqu'à plus soif ou plus serieusement jusqu'à ne plus tenir sur ses guiboles. Boire pour oublier jusqu'à en oublier de boire voir pire jusqu'à en oublier d'oublier !
Quoi de plus monstrueusement cruel que le temps qui passe, doucement, très doucement, au point où les choses vous semblent figées tout autours de vous... Un vrai cauchemars.
Tuer le temps donc, à defaut d'autre chose, zigouiller, démembrer, depecer, découper, dézinguer, demater, (ad lib) le temps. C'est pas un mal quand on y pense, il ne mérite que ça, foutu temps !
Lancé de poules à coup de bottes, fait.
Empecher Aaron de crier partout "kaoc'h", fait aussi, mais pas simple, d'ailleurs le cyclope reste sur ses gardes.
Les ballades en forêt? Archi méga fait jusqu'à l'overdose de nature.
Bref !
Un jour comme un autre dans une ville pas du tout interessante.
Un borgne au visage peu amical et un p'tit gamin qui se baladent dans les rues joinvilloises en quête de couaneries à faire.
L'un parce qu'il s'ennuie l'autre parce qu'il a besoin d'une éducation.
"Oublie pas fiston ! Pas un mot à ta mamm ! Sinon elle va entrer dans une colere noire t'sais... C'serait genant hein."
Petit sourire en coin quand son p'tit brun de fils hoche la tête.
Le même regard avec un oeil de plus... Sûr que la releve sera assurée.
Le p'tit groupe d'Assay continue sa promenade dans la ville jusqu'à se retrouver devant la mairie.
"Popa, elle grande la zonzon..."
Sourçil qui se hausse quand le grognon paternel regarde son fils.
"Maison Aaron.. Maison... la zonzon c'est pour les gens qui font des betises, y'a des barreaux, des gaspards et ça pue. Tu verras quand tu seras plus grand. Moi j'ai séjourné dans pas mal de zonzon."
Devant les grands yeux captivés de son fils le borgne ne peut s'empecher de se marrer.
"Moi quand j'serais grand, j'irais en zonzon comme toi popa.. Pis même beaucoup plus d'abord."
Sourires.
"Brave gosse.."
Un instant il detaille du regard son gamin du regard, demi portion qui represente l'avenir et fini par secouer la trogne.
"Tu vois ça, c'est une mairie, c'est l'endroit où les maires pioncent derriere leurs bureaux avec d'autres villageois... Parait qu'ils travaillent pour le bien être de la ville où ils sont mais ça on s'en tape fils... Dis toi que ce genre d'endroits c'est bon à vider... Y'a plein de trucs, des écus et plein d'autres choses..."
L'enfant penche la tête de coté, mine d'une grande réfléxion.
"Mamm elle dirait que c'est pas bien."
Soupir du borgne
"Ta mamm elle est trop gentille, mais attaquer et vider une mairie c'est bien, ça ressert les liens entre les villageois... En fait c'comme un metier dans le social, tu viens pour rassembler les villageois contre toi et en echange tu récuperes des écus et des marchandises et ça marche aussi pour les chateaux !"
Nouveau hochement de tête du gamin, si Miss l'entendait... Dieu sait qu'il s'en prendrait des taquets. Mais après tout un pere se doit de partager ses connaissances avec son enfant.
Et c'est ainsi que la petite famille reprend sa promenade dans la ville, le borgne toujours à la recherche d'un sale coup à faire... Comme il le disait du temps de la "Zoko" quand des hordes de bien pensants hurlaient à la barbarie...
Faut bien s'occuper !
_________________
Adieu Fab'
Bourgogne... Encore et toujours en Bourgogne et plus particulierement à Joinville, lieu marqué de souvenirs en majorité mauvais si l'on excepte sa rencontre avec une joinvilloise dont le premier but etait de l'espionner et qui aujourd'hui lui a donné un beau gamin et des sentiments qu'il a toujours pensé ne plus connaitre.
Errer encore et encore dans une petite ville où l'on ne trouve que très peu d'interets si ce n'est de boire, encore et encore jusqu'à plus soif ou plus serieusement jusqu'à ne plus tenir sur ses guiboles. Boire pour oublier jusqu'à en oublier de boire voir pire jusqu'à en oublier d'oublier !
Quoi de plus monstrueusement cruel que le temps qui passe, doucement, très doucement, au point où les choses vous semblent figées tout autours de vous... Un vrai cauchemars.
Tuer le temps donc, à defaut d'autre chose, zigouiller, démembrer, depecer, découper, dézinguer, demater, (ad lib) le temps. C'est pas un mal quand on y pense, il ne mérite que ça, foutu temps !
Lancé de poules à coup de bottes, fait.
Empecher Aaron de crier partout "kaoc'h", fait aussi, mais pas simple, d'ailleurs le cyclope reste sur ses gardes.
Les ballades en forêt? Archi méga fait jusqu'à l'overdose de nature.
Bref !
Un jour comme un autre dans une ville pas du tout interessante.
Un borgne au visage peu amical et un p'tit gamin qui se baladent dans les rues joinvilloises en quête de couaneries à faire.
L'un parce qu'il s'ennuie l'autre parce qu'il a besoin d'une éducation.
"Oublie pas fiston ! Pas un mot à ta mamm ! Sinon elle va entrer dans une colere noire t'sais... C'serait genant hein."
Petit sourire en coin quand son p'tit brun de fils hoche la tête.
Le même regard avec un oeil de plus... Sûr que la releve sera assurée.
Le p'tit groupe d'Assay continue sa promenade dans la ville jusqu'à se retrouver devant la mairie.
"Popa, elle grande la zonzon..."
Sourçil qui se hausse quand le grognon paternel regarde son fils.
"Maison Aaron.. Maison... la zonzon c'est pour les gens qui font des betises, y'a des barreaux, des gaspards et ça pue. Tu verras quand tu seras plus grand. Moi j'ai séjourné dans pas mal de zonzon."
Devant les grands yeux captivés de son fils le borgne ne peut s'empecher de se marrer.
"Moi quand j'serais grand, j'irais en zonzon comme toi popa.. Pis même beaucoup plus d'abord."
Sourires.
"Brave gosse.."
Un instant il detaille du regard son gamin du regard, demi portion qui represente l'avenir et fini par secouer la trogne.
"Tu vois ça, c'est une mairie, c'est l'endroit où les maires pioncent derriere leurs bureaux avec d'autres villageois... Parait qu'ils travaillent pour le bien être de la ville où ils sont mais ça on s'en tape fils... Dis toi que ce genre d'endroits c'est bon à vider... Y'a plein de trucs, des écus et plein d'autres choses..."
L'enfant penche la tête de coté, mine d'une grande réfléxion.
"Mamm elle dirait que c'est pas bien."
Soupir du borgne
"Ta mamm elle est trop gentille, mais attaquer et vider une mairie c'est bien, ça ressert les liens entre les villageois... En fait c'comme un metier dans le social, tu viens pour rassembler les villageois contre toi et en echange tu récuperes des écus et des marchandises et ça marche aussi pour les chateaux !"
Nouveau hochement de tête du gamin, si Miss l'entendait... Dieu sait qu'il s'en prendrait des taquets. Mais après tout un pere se doit de partager ses connaissances avec son enfant.
Et c'est ainsi que la petite famille reprend sa promenade dans la ville, le borgne toujours à la recherche d'un sale coup à faire... Comme il le disait du temps de la "Zoko" quand des hordes de bien pensants hurlaient à la barbarie...
Faut bien s'occuper !
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Adieu Fab'