[RP] Les trésors cachés de Saint-Claude

Derrière la cascade, Blanca attendait Mumia. Elle sourit quand il la rejoignit. Elle était particulièrement fière de ce qu'elle allait lui montrer car ils n'étaient que deux à Saint Claude à connaître son existence, bientôt trois...

Voyant que Mumia commençait à grelotter de froid, elle ne fit pas durer le suspense plus longtemps.

Je ne l'ai pas connu mais il y a quelques années vivait au village un vieux moine qui avait passé toute sa vie au monastère qui se trouvait là où Saint Claude dresse ses maisons aujourd'hui. Lorsque le monastère a fermé, le vieux moine est resté au village tandis que les autres ont rejoint d'autres confréries.

A l'époque les moines fabriquaient un vin liquoreux à base de moût de raisin, d'alcool de noix et d'herbes macérées, mais qui n'obtint pas vraiment le succès espéré. Lorsque le monastère ferma ses portes, les bouteilles furent disséminées et la fabrication du breuvage oubliée. Mais le vieux moine avait conservé quelques bouteilles qu'il garda soigneusement dans un endroit tenu secret, de même que la recette. Mais juste avant de mourir, il a révélé son secret à quelqu'un du village, qui me l'a ensuite transmis.

Blanca s'approcha de la paroi rocheuse et commença à tapoter avec son doigt jusqu'à ce que le son change. Elle frotta avec sa main et fit tomber de la poussière, révélant une encoche dans la roche. Enfilant ses doigts puis sa main, elle fit basculer une plaque de bois recouverte de terre et découvrit une niche derrière.

Elle fit un large sourire à Mumia, heureuse d'avoir retrouvé l'endroit sans trop de peine. Sa main disparut dans le trou et elle en sortit un petit coffret en bois sur lequel elle souffla pour le dépoussiérer.

Voilà! C'est ici qu'il cachait son trésor notre vieux moine.

Elle ouvrit le coffret qui contenait deux petites bouteilles d'un liquide ambré pour les montrer à Mumia. Puis elle désigna le parchemin qui se trouvait dessous.

Et là se trouve la recette. Puisqu'il ne reste plus que deux bouteilles, nous allons les replacer dans leur cache, qu'en pensez-vous? Ce serait dommage de gaspiller un tel trésor... En revanche la recette... Il est temps que nous l'essayions.

Elle lui lança un regard de connivence, attendant de savoir ce qu'il en pensait.

Il l'écouta avec autant d'attention qu'il la regarda manipuler la paroi rocheuse. Il était friand de ces vieilles histoires, que l'on se transmet oralement. Sa Bretagne natale en était remplie, de ces histoires. Chaque ville, chaque hameau avait ses histoires qui, au fil des temps, se transformaient peu à peu en légendes, que l'on narrait le soir, au coin d'un bon feu qui réchauffait autant le corps que l'âme. C'est d'ailleurs d'un de ces fameux feux dont il aurait besoin. Non pas pour son âme, qui se portait plutôt bien, mais de son corps frigorifié. Enfin pas grave, il passait un moment chaleureux avec son amie, et il ne voulait l'écourter pour rien au monde.

Elle sortit d'une anfractuosité un petit coffre contenant deux fioles et un parchemin. Piqué par la curiosité, il l'écouta lui expliquer ce dont il s'agissait. Un large sourire illumina son visage.

Vous souhaitez que nous nous lancions dans la fabrication d'alcool, c'est bien cela Blanca ?
Si tel est le cas, vous pouvez compter sur moi, j'ai toujours été attiré par les découvertes de nouvelles sensations.
Merci de m'avoir emmené ici. Au delà de la beauté de l'endroit, il s'en dégage un parfum chargé d'Histoire qui me plaît énormément...
Avant de nous lancer dans la production industrielle de ce breuvage, je vous propose de rentrer nous réchauffer, je suis certain qu'une pneumonie nous handicapera fortement dans nos projets.

Et le breton de rire d'un rire cristallin

Blanca sourit en voyant que son idée avait porté ses fruits. Elle referma donc le coffret et le remit en place.

Voilà que le jargon breton reprenait le dessus chez Mumia. "Industrielle", "pneumonie"? Voilà des mots que la Corvine ne connaissait pas, mais elle aussi commençait à ne plus sentir ses doigts de pied et cela faisait un moment qu'elle se mordait l'intérieur des joues pour ne pas claquer des dents. Un vieux truc de grand-mère...

Vous avez raison, rentrons et allons goûter ces fameux champignons en compagnie de notre ami moustachu et de ses Tristanettes...

Et ils reprirent le chemin inverse et rejoignirent le village tandis que le soir tombait. Alors qu'ils marchaient sur la rue principale qui menait à l'auberge de Tristan, Blanca s'arrêta.

Au fait, ça ne vous embête pas de faire un petit crochet à l'atelier de tissage avant? Je crois que Dydie m'y prépare une petite fête surprise.

C'était ça Saint Claude aussi, on sortait de chez soi le matin, pépère, et avant qu'il aie sonné none (15 heures) on se retrouvait embarqué dans un goûter d'anniversaire, quelques apéritifs, une fête de village... et au petit matin, on sortait de taverne une chope à la main et ses braies à l'envers.

Tandis qu'elle lui parlait, il voyait ses lèvres virer au bleu. Il fallait vraiment qu'ils rejoignent le monde civilisé, ou pour le moins un endroit chaud, sans quoi ils allaient vraiment finir par choper quelque chose de pas aristotélicien du tout !
Il se maudissait d'être tombé à l'eau, sans quoi il lui aurait prêté sa cape. Mais lui prêter une cape mouillée rendrait le remède sans doute bien pire que le mal.
Il n'empêche qu'une fois la barrière d'eau traversée à nouveau, il la frictionna vigoureusement pour tenter de faire à nouveau circuler le sang dans ses veines et en espérant que cela suffise jusqu'à leur retour en ville.

Il sourit et ne put s'empêcher d'ajouter :

Comment cette fête peut être une surprise si vous êtes au courant qu'elle va se dérouler ?
Et puis...je vous attendrai chez Tristan, je n'ai pas envie de m'imposer à une fête "surprise" Il sourità laquelle je ne suis pas invité...

Ces mots disant, ils apercevaient, au loin, les premières volutes de fumée s'élever des cheminées sanclaudiennes. Il n'avait qu'une hâte, c'était de pouvoir en apprécier la chaleur salvatrice.
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cela faisait trot longtemps que cette bougresse de corvinus avais décidé de suivre un autre chemin que le sien . rejoindre tita et obert dans un bled pommé de touraine .ces deux amis pffffffff .qu elle drole d idée d avoir des amis, ca sert a rien d autre qu a demander des services...et elle une fois de plus trot naive etait tombé dans le panneau pour aller les aider a transporter multe chose inutile.
lui tétu comme une bourrique avait préféré poursuivre son chemin,il n était pas homme a suivre femme par amour et pourtant et pourtant plus il avançait dans son périple plus un vide immense se faisait ressentir .mais il ne voulais pas se l avouer ,c était chose impossible . il ne pouvait l aimer.
de village en village , de clocher en clocher son esprit n était plus que corvinus ;ses cuisses de laboureuse et son visage jovial et agaçant avec ce sourire qui ne voulait jamais disparaitre,flottait devant ses yeux .
il reçu quelques nouvelle de saint claude ,elle n était pas bien rassurante,apparament un couillon de bretagne avait eu l idée fantasque de venir s installer a saint claude et le bougre avait l air de plaire plutot au femme . il avait répondu a la corvinus que si elle avait trot chaud au fesse qu elle aille se les tremper dans une riviere en attendant son retour .
car oui il decida de rentrer plus tot que prévu.
la route lui avait semblé interminable et c est alors qu il approchait de franche comté qu il baissa la garde et se fit agresser au coin d un chemin de champagne .mmmm ils étaient au moins 50 c est sur .malgres tout dans un sale état et a l article de la mort il continua . enfin saint claude ,rien ne semblait avoir bougé depuis son depart , toujours le trou du cul du monde ;mais fait exeptionnel pas envie de raler ,une seule chose comptait trouver la corvinus ,se jeter dans ses bras et mourrir.
il arriva dans le village ,plus aucune force ,le sang l aveuglait ,ses jambes meurtries ne le portaient plus .il tituba ,poussa la porte de l atelier de tissage de dydie .hurla

bonjour les propressssarghtttttttt gr arghj JE veux ma corvinus arrrrrrrrrghhhhhhttttttttttttttt...;

puis s effondra
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[sur le chemin de retour]

Blanca s'empourpra lorsque Mumia lui fit remarquer qu'il n'avait pas été invité à la fête.

Bah je voulais dire une fête improvisée alors... du coup tous ceux qui le veulent peuvent venir. Mais si vous préférez aller vous réchauffer chez notre ami le barde à moustaches, je comprendrais très bien. Je vous y rejoindrai sûrement, pas envie de manquer la dégustation de champignons.

Leurs chemins se séparèrent donc là et Blanca marcha d'un pas vif en direction de l'atelier de tissage. Tout en marchant, elle se repassa le fil de la journée et se dit qu'il y avait encore beaucoup d'endroits à faire découvrir aux nouveaux arrivants. Il y avait même peut-être moyen de se faire quelques écus en montant une affaire autour de la visite de Saint Claude.

[devant l'atelier de tissage]

Toute à ses pensées, elle ne s'aperçut pas tout de suite qu'elle était suivie. Lorsqu'elle en prit conscience et se retourna, la rue était vide. Sans doute le fruit de son imagination. Arrivée devant l'atelier "Les Tisserandes de rêve", elle eut à nouveau l'impression que "quelque chose" la suivait. Elle haussa les épaules et commença à pousser la porte de l'atelier en se disant qu'un vieux matou devait rôder dans le coin tout simplement.

Mais cette odeur... Tellement familière. Un mélange de sueur, de crasse, de rat crevé, de vieille pisse et de "beuse" de vache... Blanca se figea sur le seuil de la porte et se retourna, se retrouvant nez-à-nez avec...

bonjour les propressssarghtttttttt gr arghj JE veux ma corvinus arrrrrrrrrghhhhhhttttttttttttttt...;

C'était lui... c'était Raoul! Il était de retour à Saint Claude après des semaines de séparation et dans un piteux état. On aurait dit qu'une armée entière lui était passée dessus et elle eut de la peine à le reconnaître. Dans ses yeux elle vit la lueur de la fièvre et quand il s'effondra à ses pieds, son teint livide et cireux fit immédiatement comprendre à Blanca que la situation était grave.

Elle perdit toute notion du lieu où ils se trouvaient et ne pensa plus qu'à une seule chose, Raoul allait mourir là devant ses yeux! Elle se mit à crier:

Au secours! Au secours! A l'aideeeeeeeeeeuh!

Elle s'agenouilla près de lui, des larmes roulant sur ses joues et se mit à lui asséner des gifles puis à le couvrir de baisers, lui disant:

Réveille-toi! Reviens à toi, mon rat! Tu n'as pas le droit de m'abandonner. Pas maintenant! Réveille-toi, j'ai besoin de toi!!!

il avait eu juste le temps de la voir avant de s effondrer ,c était quand meme ballot d avoir fait tout se trajet sans avoir eu le temps de lui flatter le séant de sa pogne comme il en avait l habitude .

il plongea dans ses mauvais reves ,il était sur le chemin de l enfer il en était persuadé.y avait saint claude hermine ,la vieille, tita dydie qui voltigeait au dessus e lui t qui se disputait le droit de l embraaser arf vraiment degoutant quoi.

arf gr naaaaaaaaaaaaaaaaaaaan pas de biseeeeeeeeees raaaaaaaaa

il se debatait faiblement et gémissait puis une chose le calma un sentiment de plénitude s empara de lui

dans son delire, un corbeau blanc géant se posa a coté de lui ,il le pris entre ses pates et l amena loin de ce cauchemar . puis une fois dans son nid il lui picorai doucement le visage pour nettoyer ses blessures .



grrrrrrr gnéééé oui sauve moi joli corbeauuuuugné mmmmm

il revint petit a petit a lui tandis que la corvinus le couvrait de bisous ;il entr ouvri un oeil ,puis s avisa et le referma ,il avez décidé de profiter de l instant et de la leurrer un peu .puis enfin il ouvrit les yeux et chose incroyable il lui fit un de ses plus beau sourire enfin hum il essaya hein vu qu il avait pas souri depuis des lustres.

ah ummmm t es la ma corvinus , je peux mourrir en pais alors

une douleur le fit grimacer en essayant de se redresser . la bouche enconre ensanglanté il alla lui rouler une gamelle , il y pris du plaisir le salopiot puis une fois celui ci fini il recracha une dent

m woua ca c est de la pelle .un truc a se dechausser les canines hum elle est a toi ou a moi? arf aide moi a me lever ma corvinus je veux pas qu un gugusse du coin me voie aussi faible . ca leur ferai trot plaisir
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Personne ne semblait avoir entendu ses appels à l'aide. Blanca essaya de se rappeler les chose essentielles à faire en cas de malaise chez quelqu'un. Son coeur battait-il? Elle posa son oreille sur la poitrine de Raoul et entendit vaguement un son. Respirait-il? Elle approcha son visage du sien et sentit son haleine fétide venir lui chatouiller les narines, lui arrachant un soupir de bonheur. Il était vivant!

Elle le vit soudain ouvrir les yeux... enfin juste un étant donné que l'autre était tellement gonfle qu'il ne s'ouvrait plus et il lui sourit comme jamais elle ne l'avait vu lui sourire.

- ah ummmm t es la ma corvinus , je peux mourrir en pais alors

- Mourir? ça non je te laisserai jamais me faire un coup pareil...

Et voilà que son rat d'égoût s'était redressé et venait l'embrasser à pleine bouche. Blanca se laissa faire d'abord puis, laissant tomber toutes ses craintes, entortilla sa langue dans la sienne jusqu'à ce qu'une dent vienne se placer là au milieu.

Ben mon rat, si c'est une des tiennes de dent, tu vas bientôt plus pouvoir manger que du gruau...

Elle le regarda avec tendresse, réalisant à quel point il lui avait manqué. Un grand vide en elle venait de se combler à nouveau, comme par magie, à l'instant où la gueule tuméfiée de Raoul avait réapparu devant ses yeux.

Elle l'aida à se relever et passa son bras autour de son cou, l'aidant à marcher du mieux qu'elle pouvait.

Viens... il faut que nous allions te soigner, mais avant, il faut que tu voies la déco qu'Ober a fait exprès pour toi à la taverne "Joie dans les braies" et aussi le cadeau qui t'attend à la boucherie!