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[RP] Les charmes de demoiselle Hermine

Hermine.
Hermine regardait le sire se détendre, prendre son temps, et pensait à tout le travail qui l'attendait avant de partir en retraite.

Tristan, veuillez me pardonner mais je vais devoir fermer la boutique. Je m'en vais demain au couvent et une montagne de choses m'attendent.
Nous nous verrons au bal ce soir.

Sans autre forme de politesse, la jeune femme le poussa gentiment vers la sortie et ferma le verrou sur elle.
Elle souhaitait mettre de l'ordre dans ses affaires avant de se retirer pour de longs jours.

Adossée à la porte, elle poussa un long soupire. Elle n'aimait pas partir si longtemps. Tous ses amis lui manqueraient. Et Mp...Il lui avait dit que tout reprendrait son cours normal à son retour. Elle l'espérait et ne cessait de penser à lui.
Tristan_masselet


un peu saoulé par la boisson de la dame , je perds un peu mes sens ,et me retrouve dehors , le nez sur la porte . Quelle mouche l'a donc piquée ? Un vague gribouillis d'une écriture pressée indiquait

Partie en Retraite , je reviens dans quinze jours

Elle n'est plus là ? Mon dieu comme je suis déçu ! les bras m'en tombent !!!

Un bruit mat sur le sol ! un petite fiole en grès roule sur le sol ... et me tire de ma nostalgique rêverie ...

Ah oui ... je regardais cette fiole , et l'avais en main quand la diablesse m'a poussé vers la porte !

L'ouvrirai-je , j'en meurs d'envie ! Le bouchon tient à peine .. j'ouvre doucement , est-ce parfum de violette ? Non cela pue ! c'est dégoûtant !!!

Vite je referme ... il ne s'est rien passé
Heureusement la fiole n'est pas cassée
mais que m'arrive t il , la folie me guette ?
voila que je me prends pour un poète ...

Oh mon dieu il ya bien une inscription
Sur la fiole de cette marchande de charme
C'est écrit en lettres d'or "Inspiration"
Quel sortilège m'a jetté cette dame ?

Vite au couvent je me suis précipité
La portière n'a pas voulu me laisser passer
Ma soeur , laissez moi la voir par pitié
Car pour de vrai je risque de trépasser

Je prierai pour vous mon frère
Mais sans nul doute ses prières
Ne suffisent point pour un tel crime
Et je continue a parler en rime
Hermine.
De retour du couvent

Hermine venait de passer une vingtaine de jours chez les soeurs. Cette retraite lui avait fait du bien !
Elle rentrait sereine, apaisée.
Son moment préféré avait été la visite des moines, venus faire des échanges avec les nonnes.
Elles faisaient pousser certaines herbes dont ils étaient friands, ils cultivaient des légumes bien agréables à déguster.

Hermine avait nagé avec le Père Colateur qui lui avait fait boire la tasse. Le Père Pendiculaire l'avait lui avait donné le tournis à faire des rondes endiablées.
Le Père Fusion l'avait saigné à blanc au raponneau. Quand au Père Fide, il l'avait largement battu en cancans !
Heureusement, après tous ces moments, elle s'était régalé des confitures de Mère Melade !

A son retour, Saint-Claude était calme...Bien calme..Trop calme !
Il fallait agir et vite si on ne voulait pas voir l'hémoragie de la population augmenter.

Pour l'heure, elle attendait, impatiente de voir son Mp.

Comme à son habitude, elle fit un brin de d
époussiérage dans sa boutique, attendant le client.
--Lamecourbe


LameCourbe revenait dans le village. Il avait passé de nombreuses semaine de jeune, près d'une rivière, en vue de Saint-Claude, sans même oser y mettre les pieds. Les aventures qu'il avait vécu avec son sbire La Gueuze en forêt, à essayer tant bien que mal à récolter les herbes de génépi pour en faire du breuvage, avaient été dignes de l'enfer le plus pourri. Il n'était pas superstitieux mais rien n'avait fonctionné. non rien. Et pire, la forêt les avait délogés. Il y avait vu des choses !!!

Déambulant dans les rues, les yeux hagards, il vit une échoppe d'herboriste et se dit qu'un petit remède à base de plantes médicinales ne lui serait peut être pas de trop. Il n'avait plus le sou, et s'il ne pouvait retrouver son calme il ne pourrait détrousser les pauvres bougres qui avaient plus dans la bourse que dans la cervelle, ou plus peur d'une lame que d'un délestage prompt et discret.

Tapotant à la porte, LameCourbe se rendit compte de la situation. Ces mois en forêt lui avaient fait oublier tout ce qu'il avait appris à la dure, depuis qu'il avait mis les pieds sur ce continent. Une échoppe, on entre. Point barre. Mais il faut des écus. Tapotant sa poche, il y chercha une bourse qu'il ne trouva pas, vu le temps qu'il avait passé sans avoir besoin de ces consolantes à la non-chasse, la non-pêche, le tout-je-fous-rien. Mais sa main se posa sur son couteau et un petit sourire s'afficha à la commissure d'une lèvre. Il partit et c'est à peine 15 mns plus tard qu'il passait la porte, semblant bien plus serein qu'à la première visite. La cloche sonna.
Hermine.
Hermine était dans son laboratoire à chercher une nouvelle formule. Un antidote pour être plus précise.
Elle avait, en effet, remarqué qu'un étrange épidémie sévissait dans le village. Le syndrome du Ok !
Elle ne connaissait pas ce mal étrange mais il semblait se propager à une vitesse fulgurante parmi les saint-claudiens !

Tout à ses potions, il lui sembla entendre la cloche de la porte d'entrée tinter.
Délaissant ses fioles, elle sortit du laboratoire et l'être qu'elle vit la fit reculer d'un pas.
Un homme avec un étrange linge sur la tête,la peau brunie, maigre, portant barbichette et tempes grisonnantes regardait alentour avec des petits yeux rappelant ceux d'une fouine.

Instinctivement, elle sut qu'il était dangereux mais ne se démonta pas et s'avança:


Bien le bonjour messire ! Que me vaut l'honneur de votre visite en ma boutique ?

L'enchanteresse l'observait, le détaillait, tandis qu'il tournait la tête vers elle.
--Lamecourbe


Maintenant à l'intérieur de l'échoppe, LameCourbe se sentit envahi par les odeurs de plantes, stockées dans des pots pour la plupart fermés, mais dont les autres devaient dégager tous ces arômes. Ou ce pouvait être une odeur résiduelle. Son regard fit le tour de la pièce, rangée tout en étant trop remplie, il resta là et attendit.

L'attente fut très courte, une femme vint de la pièce adjacente et sembla prise de stupeur à sa vue. Il ne devait pas être beau à voir. Lui qui aimait la coquetterie à ses heures perdues, il n'avait pas regardé son image depuis de nombreuses semaines. Ca ne lui manquait pas le moins du monde. Mais le regard des autres, ça c'était digne d'attention. Et quand l'image que l'on propageait était la stupeur, il fallait faire quelque chose. La femme sembla se reprendre rapidement, peut être une bonne commerçante.

Vu que son état était le but de sa présence en ce lieu, il eut une petite respiration un peu plus grande que les précédentes. Se frottant la barbiche pour chercher ses mots, il se rendit compte qu'il devait faire un effort, effort certainement dû aux jours solitaires durant lesquels il n'était même pas capable de faire une entrée non remarquée dans l'enceinte de la ville.

Finalement il se lança.

Bonjour,

Sa voix lui fit un drôle d'effet, semblant métallique aux oreilles. Il toussa un peu pour éclaircir sa gorge.

Je souhaiterais un fortifiant.

Voilà, il avait parlé, maintenant il regardait plus attentivement la femme aimant les herbes. Elle semblait avoir été très absorbée, les cheveux un peu en bataille et la mise un peu défaite sans toutefois rien dévoiler de trop.
Hermine.
L'homme n'était pas très loquace mais sa demande était claire, au moins. Il allait droit à l'essentiel, comme si les mots lui étaient comptés.
il avait quelque chose à la fois d'inquiétant et d'attirant. Ses yeux ressemblaient à ceux d'un serpent qui hypnotisait mais à coups sûr, c'était pour mordre !

Hermine ne laissa pas voir son trouble et répéta :
Un fortifiant ! Il est vrai, sire que vous semblez affaibli. Vous êtes si..maigre...
Je vais vous préparer cela avec joie !
Pouvez vous repasser dans la soirée ?


Hermine se disait qu'elle ne mettrait pas beaucoup d'herbes fortifiantes. Tant qu'il serait affaibli, il resterait un peu moins dangereux.
En effet, elle n'avait put s'empêcher de voir quelques tâches rougeâtres sur son vêtement et elle était douée pour lire dans le coeur des humais. Ce coeur là n'était pas pur, ça non !
--Lamecourbe


La femme l'observait, peut être un peu trop à son goût. Mais la société a ses règles, et quand on va chez quelqu'un il faut au maximum accepter les usages de la personne chez qui on met les pieds. C'est aussi pour ça que LameCourbe préférait les ruelles. Là, ses lois à lui étaient la règle. N'en déplaise.

Vous êtes si..maigre...

Ces quelques mots firent grand effet au basané. Il ne put s'empêcher de se toucher la mâchoire, et de constater qu'en effet il ne devait pas avoir beaucoup de réserves. Quand avait-il mangé convenablement la dernière fois ? Son estomac se fit entendre à cette pensée. A part ce porcinet qu'il avait trouvé vaquant à de belles balades, certainement perdu qu'il s'était dit, et quelques oiseaux, il ne se souvenait pas avoir mangé depuis le départ de la grotte. Un souvenir de sanglier monstrueux refit surface, de chauves-souris animées d'une haine sans nom, de toute la forêt qui voulait les déloger de leur sanctuaire. Tout ça pour du génépi, lui qui ne supportait l'alcool.

Ce soir ? répondit-il. Parfait. Je passerai avant la fermeture.

Tout à un effort pour supprimer ces souvenirs désagréables, des sueurs commençant à perler sur la tempe, il s'en retourna sans ajouter quoi que ce soit, tira la poignée et ouvrit la porte. La cloche refit son obole.
Hermine.
A peine l'homme parti, Hermine se mit au travail.
Alors, alors ? hum...Fortifiant...

Elle savait exactement ce qu'elle cherchait et ses mains allaient de pot en pot, poussant certains, en retenant d'autres. Trois pour être exacte.
Ah, voilà !!! De la cynorrhodon, plante redonnant du tonus aux organismes affaiblis ainsi que de l'angélique.
Pour le goût ainsi que pour ses vertus tonifiante : du basilic.
Point trop n'en faut car il ne faudrait pas que cet homme soit trop vivace tant qu'on ne le connait pas plus.
D'ailleurs..Hum..j'y pense...Et si j'ajoutais un zeste de..ouiiiiiii !!!


L'enchanteresse, armée d'un pilon, broya les herbes et les mit dans un petit sachet.
Elle expliquerait à l'homme qu'il fallait boire cela en infusion.
S'il le fallait, il pourrait boire ici, elle avait tout le nécessaire pour faire le breuvage.
Ainsi, elle l'aurait à l 'oeil et saurait si les doses étaient bonnes afin de pouvoir agir si besoin.

Un petit encas lui ferait le plus grand bien et il serait obligé de boire sa tisane ici ! Vite, à mes fourneaux !!!!
Oh, mais que peut-il aimer ? il lui faut quelque chose qui tienne au corps !
Des crêpes ! Avec quelques tranches de viandes séchées et des fruits, cela finirait de le requinquer !


Vite, elle retroussa ses hanches et se mit à l'ouvrage, laissant un fumet délicieux s'échapper de son laboratoire reconverti, provisoirement, en cuisine.
Hermine.
Hermine attendait, regardait par la fenêtre, faisait les cent pas dans sa boutique et personne ne venait. Les crêpes se refroidissaient tandis que son esprit à elle s'échauffait.
La faire attendre, elle !!!

Laissant tout en plan, elle s'apprêtait à sortir.
--Lamecourbe


Le semi-cadavre ambulant revenait sur ses pas, aspirant à s'abreuver goulument à l'elixir de vitalité. Il poussa la porte de l'herboristerie. La cloche tinta, et avec elle LameCourbe se sentit engloutir par une bonne odeur qui fit se tordre les boyaux de l'affamé.

[HRP] désolé, j'ai endormi LameCourbe sur le RP de l'Envie. allez c'est pas grave, il va se retrouver à 2 endroits en même temps.. continuons s'il te plait [/HRP]
M.p
M.p ce jour la passa devant la boutique d Hermine,pourtant il n allait pas dans la meme direction qu habitullement
L aire un peu perdu M.p ne regarda meme pas la porte de la boutique il continua ca route sans meme s arreter baluchon sur l épaules
Une seule pensé lui traversa l esprit,tout ce qu il souhaitais a présent etais de trouvé une petit vie calme et tranquil a l abris des comerages, des langues sale ,peut etre un jours reviendrait il mais pour le momment une étrange sensation de dégout l avais envahis
Tu dois te retrouver M.p ce que tas vu aujourd hui dans la glace n est pas toi;ce dit il
c est sur cette pensé qu il quitta St Claude
Hermine.
Hermine s'apprêtait à recevoir l'homme qui lui avait commandé le fortifiant quand elle vit son amoureux passer devant sa boutique, le regard perdu dans le vide.
Mais, que lui arrivait-il ? L'enchanteresse voilait en avoir le coeur net.
Malheureusement, le temps de s'excuser auprès de l'inconnu et de fermer l'échoppe, Mp avait disparu.

Elle se retrouvait, en sueur d'avoir couru, à la patte d'oie entre Genève et Poligny et ne savait quel chemin prendre.

Elle se rappelait qu'il avait beaucoup aimé la Suisse et qu'il voulait y retourner.
Genève ! C'est là bas qu'il sera demain, assurément !
Je prend le risque ! De toute façon, je n'ai plus rien à perdre...


Sans bagage, encombrée seulement d'un coeur lourd, Hermine se mit en route espérant faire le bon choix.
Qu'Aristote la guide....
--Lamecourbe


Entré, LameCourbe vit la tenancière sortir en coup de vent, puis après un très court moment revenir essoufflée et comme hagarde.
Il ne souffla mot, restant là tout en essayant de ne pas la perturber outre mesure.

Finalement, elle lui demanda de sortir, cléta la porte, et partit avec un baluchon qu'elle semblait avoir fait rapidement.

En voyant le dos de la femme s'éloigner, LameCourbe ne pouvait s'empêcher d'être éberlué par cette situation, et c'est le moment que choisit un courant d'air pour lui remonter l'épine dorsale, chose assez fréquente à cette époque quand on a des habits à rapiécer. Le voilà donc avec des habits miteux, troués, avec la faim au ventre et la morosité au front. Saleté de Génépi.

Il tapa dans un caillou et prit la direction du sud vers l'ancien orphelinat où se trouvaient quelques granges désaffectée et l'entrepôt que le portier devait avoir gardé tout ce temps.
Oberthur
Oberthur toqua à la porte de la boutique... comme toute personne respectueuse du bien d'autrui.
Cependant, elle savait qu'Hermine n'y était pas, elle avait dirigé ses pas vers l'Helvétie, hier au soir. Elle avait bien fait. L'Amour justifiait toutes les déraisons, tous les dépassements, toutes les impatiences...

Elle poussa la porte doucement.
Aussitôt, des dizaines de senteurs lui assaillirent les narines. Elle grimaça. Trop d'odeurs inconnues d'elle. Elle frissonna.
Ses yeux s'habituant à la pénombre du lieu, elle observa avec curiosité l'agencement de l'endroit, tout était rangé et étiqueté avec soin, elle n'en attendait pas moins d'Hermine, bouillonnante et ordonnée à la fois!

Ober sortit de sa besace, précautionneusement, l'objet pour lequel elle avait fait le déplacement.
Il s'agissait d'une fiole que Tristan lui avait demandé de ramener à la boutique.
Pour une raison qui ne regardait que lui, il voulait s'en défaire.
Elle déballa le flacon du linge dans lequel elle l'avait enveloppé pour le trajet et le posa en évidence sur le comptoir, ne doutant pas un instant qu'Hermine reconnaîtrait l'objet.

Sa mission exécutée, elle ne s'attarda pas, elle n'avait pas le goût comme sa tavernière des choses magiques.

Refermant la porte doucement derrière elle, elle se dirigea vers la taverne, histoire de savourer une odeur qui lui désaltérerait la gorge en même temps.
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