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[RP] Les charmes de demoiselle Hermine

Tristanduschlossberg
- Et que me serres tu de bon? Oui ca allait, mais tu sais, je ne vais pas chez les moines, je ne supporte pas ca!! La religion n'est pas pour moi! Dans ces cas là, je vais m'isoler en foret, au fond d'une grotte.
Bon, sinon, je viens te voir pour que déjà que tu me fasses visiter et ensuite j'ai une doléance pour toi....

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Hermine.
C'est du vin chaud, avec de la cannelle et tout et tout. J'adore ça !
Une grotte ! Tu es étrange parfois, toi...
Je te ferai visiter avec joie mais dis moi avant ce que tu entends par doléance, tu veux bien ?
Tristanduschlossberg
Tristan alla s'assoir sur une belle chaise recouverte de peau de mouton.
Il prit sa coupe, et la senti.

- Hummm ca sent bon!!

Il bu une gorgé et la reposa.

- Voilà, je ne te l'ai jamais demandé, mais as tu des dons de voyance?

_________________
Hermine.
Hermine regarda longuement Tristan.

Et bien, oui, j'ai des visions. Mais il m'arrive de me tromper, tu sais...
Que veux tu exactement ?
Tu as des soucis ?
Tristanduschlossberg
- Tu as une boule, ou des cartes? J'aimerai connaitre mon avenir....
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Givre
La nuit était tombée et c'était le jour. Givre arriva chez Hermine et pensant être attendu il se glissa discrètement dans la boutique après avoir jeté un long regard circulaire aux alentours. Il s'agissait de garder le secret et donc de ne pas se faire remarquer.

Il fut très surpris de trouver Tristan en train de bavarder avec Hermine devant du vin chaud.

Oh...euh...bonsoir. Désolé, je passais juste te faire un petit coucou Hermine. Je ne voulais pas te déranger. Désolé Tristan....je vous laisse

Givre se doutait bien que les conversations avec Hermine dans cette boutique devaient en général ne concerner que l'hôtesse et son visiteur.

Il commença donc à battre en retraite tout en maintenant un sourire sur ses lèvres pour se donner une contenance.

Une fois dehors il s'éloigna un peu, trouva un mur contre lequel s'appuyer et après avoir regardé un moment dans le vague il se dit

Que voulais-je savoir? Qui Pipo avait aimé?...mes rencontres de taverne m'en ont appris assez...il a été le compagnon de Dame Ober...ai-je besoin d'en savoir plus?...non ce serait indiscret pour cette Dame

Givre passa alors en revue les sujets qu'il aurait évoqué: ceux avec qui Pipo s'était bien entendu, ses amis....et puis ceux avec qui il s'était accroché et pourquoi.

Ses amis devaient être nombreux, même certains qui ne l'ont pas connu ont entendu parler de lui et pour ce que j'ai entendu..plutôt en bien

Givre poursuivait son monologue intérieur...il était sur le point de prendre une décision importante

Ses ennemis?...Bah...quelle importance? Le connaissant il a du s'accrocher avec les ultra religieux et les bornés...pouvait pas s'en empêcher mon frère! Il a marié des gens, ce ne peut être que civilement..il a donc fait partie du conseil municipal de Saint Claude et peu de temps avant de mourir.

Un moment de réflexion, une hésitation.....et puis une décision!

Finalement la seule chose dont je ne peux pas être certain c'est que mon frère ait été ce Pipo que je connais si bien finalement....Mais bon! Givre mon ami, je te le déclare officiellement ta quête est terminée, tu as retrouvé ton frère et fait ce qu'il convenait. Va sur sa tombe une dernière fois et vit ta vie!

Ce dédoublement de personnalité ne dura pas et Givre s'ébroua en frissonnant car il faisait froid. Un sourire de soulagement sur les lèvres il se dirigea vers son abri nocturne, sa décision était prise....Adieu Saint Claude!
--Bonito
Un cheval gris au grand trot fait claquer ses sabots sur le pavé des rues de Saint Claude . L'homme qui le monte est vêtu d'un long burnous dont il a mis la capuche , qui cache son visage .

Les mégères trop curieuses se penchent à leur fenêtre , mais à voir ce cavalier si lugubre sur cet étrange cheval gris , bien plus fin que ceux qu'on voit habituellement en Comté , elle se signent , craigant de voir rôder la mort chevauchant un cadavre de haridelle .

Les chiens aboient ou hurlent à la mort , les volets se ferment .

Peu importe , le cavalier avance , droit et fier , sûr de sa route . Les rubans d'or qui bordent son burnous , le mouchoir en dentelle sur son sabre ... est-ce un noble ? un envoyé du sultan ? un duc des enfers ?

Les voila , devant la boutique de la marchande de charmes . l'homme se dresse sur ses étriers , il paraît immense . Il regarde l'intérieur de la boutique , dont vient de sortir un homme pensif . Celui-là seul , peut voir les yeux brillants et sombres comme un puits qui scrutent l'intérieur de l'échoppe , mais il est dans ses pensées et s'ébroue avant de s"éloigner .

Le cavalier , découvrant que la boutique est occupée , s'écrie mécontent :

وهناك أناس كثيرون جدا

Il donne des éperons dans le flanc de son cheval , qui dans un hennissement de douleur , se cabre , les naseaux dilatés , l'oeil exorbité .
L'homme tend les rênes , et relance son cheval , cette fois au grand galop , vers l'auberge des Bons Vivants .
Hermine.
Il faisait bon dans la boutique. Le feu crépitait, le vin enivrait, la compagnie était agréable.
L'enchanteresse s'apprêtait à regarder dans sa boule de cristal, l'avenir de son ami quand la clochette de la porte d'entrée tinta.

Hermine leva la tête, Tristan se retourna mais aucun d'eux n'eurent le temps de saluer l'arrivant que déjà il se confondait en excuses et tournait les talons pour sortir.

Hermine se leva, sans même s'excuser auprès de Tristan et se rendit rapidement à la porte :


Messire Givre,attendez ! Vous ne dérangez pas du tout enfin ! Revenez !

Mais la route de la jeune femme fut barrée par un bien étrange cavalier, laissant le temps à Givre de s'éloigner.

Hermine s'arrêta net, impressionnée autant par la monture que par l'homme qui la chevauchait.
Elle eut juste le temps de se reculer quand le cheval se cabra sous la brusquerie de son maître, n'ayant eut le temps de voir de qui il s'agissait.

Cependant, elle reconnu nettement la voix particulière, la langue étrangère à ce comté : Bonito, l'employé de Mac et Tristan.

Hermine, frissonnante de froid et d'émotions, entra dans la chaleur réconfortante de son échoppe, se demandant bien ce que Bonito était venu faire chez elle et ce qu'il avait dit, dans un élan de colère...
Elle irait, dès demain tirer cela au clair à l'auberge. Pour l'heure, son ami attendait et elle entendait bien honorer sa parole de lui venir en aide.
Hermine.
Quelle soirée mon Tristan ! Ce cavalier m'a fait peur ! Je mérite bien un petit remontant !

Disant cela, Hermine leur sert un verre de vin chaud.

Bien, revenons à toi ! Nous allons nous installer dans la petite pièce, à côté pour que je puisse mieux me concentrer.
Je t'invite à me suivre.



Prend place, je t'en prie, je vais commencer.

Hermine mit ses mains au dessus de la boule, sans la toucher et prononça quelques mots étranges qu'elle avait appris de sa mère.
Elle ne les comprenait pas mais ils lui étaient familiers et savaient exactement ce qu'elle devait dire.


Abascum taminus resnoumia pascilurite

La boule s'éclaira alors et Hermine put voir ce que désirait son ami.
Hermine.
Tristan, je vois un projet de voyage, une envie de réfléchir afin de faire le point sur ta vie, en général.
Mais je vois aussi ce projet contrarié par un courrier d'un homme important.
Et, et autre voyage, plus long que celui initialement vu.

Une femme m'est apparue aussi, amoureuse, qui est dans le questionnement, comme toi.

Ce voyage te donnera la solution dans le brouillard où tu te trouves.

Hermine se sentait vidée et la vision cessa.

Elle regarda Tristan pour voir sa réaction.
Tristanduschlossberg
Tristan était resté assis a sa place mais avait entre aperçu par la porte le cavalier a la capuche. Il le reconnu de suite! C'était bien le Sarrasin!

Citation:
- Quelle soirée mon Tristan ! Ce cavalier m'a fait peur ! Je mérite bien un petit remontant !


- C'était le Sarrasin de Tristan et Mac non? Avait il rendez avec toi? Cet homme est vraiment étrange. L'autre jour, pour l'ouverture de l'auberge de Tristan et Mac, il me regardait bizarrement, j'en fut gêné!

Il avait finit sa coupe de vin chaud et déjà, Mimine lui en servait un autre. Il se sentait bien chez son amie, il faisait bon, le feu crépitait dans l'âtre, il y avait une bonne odeur de vin chaud, mêlé a de l'encens et d'odeur de fleurs et d'herbe. Il prit a nouveau sa coupe et en bu quelques gorgés en la suivant dans la petite pièce du fond, cachée par d'importante portes en bois sculpté. Puis il s'asseilla à l'invitation d'Hermine et la regarda faire.

Tristan, qui, n'en était pas a sa première visite chez une enchanteresse, fut tout de même surprit de voir sa boule s'illuminer a ses paroles qu'il ne comprenait pas du tout!

Son amie était fortement concentré dessus et cela se voyait que ca lui prenait des forces.
Tristan attendait en regardant la boule, il était impatient et curieux.

Soudain Hermine parla.


Citation:
- Tristan, je vois un projet de voyage, une envie de réfléchir afin de faire le point sur ta vie, en général.
Mais je vois aussi ce projet contrarié par un courrier d'un homme important.
Et, et autre voyage, plus long que celui initialement vu.
Une femme m'est apparue aussi, amoureuse, qui est dans le questionnement, comme toi.
Ce voyage te donnera la solution dans le brouillard où tu te trouves.


Il ouvrit grand ses yeux verts clairs.

- Ahh?? Et ... Qui est cette femme? De quel voyage me parles-tu? Celui de Genève? Vais je faire souffrir des personnes???

Il prit une grosse gorgé de vin chaud et se brula légèrement la bouche avec, il grimaça de douleur.
_________________
Hermine.
Hermine voyait Tristan s'enerver à s'en brûler la langue.

Calme toi Tristan. Je n'en n'ai pas vu plus.
Je ne sais pas qui est cette femme, je l'ai vu de dos, simplement.
Quand à la destination, je vois beaucoup de monde, de chevaux, d'armes.
Mais c'est tout.

Quand à faire souffrir quelqu'un, fait en sorte que ce ne soit pas toi ! Et ça, ce n'est pas la boule qui le dit, c'est moi, ton amie.


Oh et...Une dernière chose : méfie toi de ce sarazin, comme tu dis. Je l'ai vu dans ma boule. Il semble épris de toi.
Tristanduschlossberg
- Ahh euhmmm oui... désolé. Mais tu sais, cela me préoccupe fortement... Je ne sais que faire et j'ai pleins de doutes...

Il se redressa dans la chaise.

- Tu es adorable Mimine, je suis ravi d'avoir une amie comme toi. Je t'en remercie. Je ne veux faire souffrir personne tu sais, je n'aime pas ca! Larousse est quelqu'un d'adorable.

Citation:
- Oh et...Une dernière chose : méfie toi de ce sarrasin, comme tu dis. Je l'ai vu dans ma boule. Il semble épris de toi.


- Hein???????? Raaaaa le... le ... fourbe!! Cèlera! Manant! Hors de question qu'il m'approche a mois de 3 pieds!!!
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Hermine.
Je le sais bien, Tristan. Tu es un homme bien. J'ai put le constater lors de notre Séjour à Dole.
Je sais que tu feras selon ton coeur.
En ce qui concerne, l'employé de Mac et Tristan, je t'ai bien eu ! Je ne l'ai jamais vu dans ma boule !


Hermine éclata de rire, ne pouvant jamais s'empêcher de faire des blagues.
--Bonito
Le petit jour n'est pas levé sur Saint Claude , et le cavalier est de nouveau dans la ville . Il a laissé son cheval rênes longues , l'animal baisse l'encolure sous la pluie battante , en avançant d'un pas lent .

L'homme a baissé le capuchon de son burnous de laine et la pluie dégouline sur son visage brun , se mêlant aux larmes qui ruissellent de ses yeux tristes . Le verre d'alcool de prune qu'il a bu hier (voir Auberge aux bons Vivants) lui a tourné la tête , mais c'est surtout la phrase de son Maître qu'il tourne et retourne dans sa tête , sans en comprendre le contenu .


Tristan_masselet a écrit:

Bonito , le plus grand crime contre l'amour , c'est de ne pas le rendre !


Le rendre ? qu'est ce que cela signifie ? Ne pas le prendre ou y répondre ? Il sait que son maître est parfois un peu bizarre , que ses phrases sont ambigues . D'ailleurs quand il a demandé à Tristan la signification de ce mystère , il n'a pas répondu . Il a juste rigolé bêtement . Sans doute l'effet du verre de prune . Et Mac qui n'est pas là ...

Il était bien perdu en cette ville . Pas d'ami , pas de maison "à lui" , pas de confident . Un amour fou et improbable qui lui dévorait le coeur . Le cheval passe devant le manoir d'Ormenach , la cuisine est allumée . Il en perçoit presque la chaleur des fourneaux , et la fragrance de son amante semble l'environner. La pluie qui s'infiltre sous le burnous le fait frissonner . A moins que ce frisson vienne du plus profond de lui-même .

Doucement , il arrive devant l'échoppe de la vendeuse de charmes . Il sait qu'en son pays , de vieilles femmes font des miracles avec les plantes , leur connaissance est ancestrale pourtant la dame qu'il a vue ne semble pas bien vieille ...

L'échoppe est fermée . Les volets de bois sont attachés à leurs cadres . Il attache son cheval , et s'asseoit en tailleur devant la porte , s'emmitouflant dans son burnous , dont il met la capuche . Il attendra , coûte que coûte ...il ne faudrait pas que ce beau militaire vienne , comme hier passer son temps en cette échoppe . Quel souci peut bien le torturer ce bel hommme : rêve de combat , ou amour déçu ?

Ce matin , Saint Claude est en alerte . Des sentinelles vont et viennent . Des brigands ? Il a entendu son maître parler des Lions de Judas , mais aussi d'armée comtale venant faire justice à Saint Claude . Instinctivement sa main cherche le pommeau de son cimeterre . Le mouchoir sur le cimeterre est doux au toucher , cela le ravit . Il se perd dans ses pensées :

Bonito , le plus grand crime contre l'amour , c'est de ne pas le rendre !
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