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[RP] Du rouet et du couperet ~ Au Matefaim

Clkikoz
Le réveil fut doux, la Dame de Monthaut avait dormi profondément, rêvé d’une famille unie dans l’Amour du Créateur et d’un mari prévenant.

Son premier sourire était pour cet homme qui l’aimait profondément, même s’il ne le voyait pas, elle savait qu’il l’avait en mémoire.

Bonora était déjà sur le rebord de la fenêtre, mais pas seul. Il semblait s’entretenir avec un de ses congénères.

CLkikoz s’approcha et découvrit un nouveau messager, avec... un courrier...

Elle savait... c’était Lui !

Aussitôt elle libéra l’oiseau et avant même de lire, serra sur son cœur le parchemin, le respira y déposa un baiser et remplie de joie embrassa les deux pigeons.

Puis elle lut : un sourire à nouveau, une pensée qui l’amusait « bref et efficace », c’était bien Lui.

Aussitôt elle alla prendre l’écrit qu’elle avait travaillé et ne voulant pas confier la mission à n’importe qui, CLkikoz attacha le parchemin sous l’aile de Bonora et lui murmura :


Va, vole et dis lui que je l’aime encore et toujours...

Elle regarda le couple d’oiseau s’envoler au-dessus des rives du Gardon. La journée sera belle...
_________________
---fromFRravlich
Ravlich avait passé sa journée à ranger ses affaires et à ................. penser à sa Douce. Il avait reçu dans la mâtinée la visite de Bonora et de Sperenza, ses deux pigeons, un parchemin sous l'aile. Il l'avait lu et serré contre son coeur. Elle ne l'avait pas oublié. Au contraire même !!!

Après avoir nourri ses pigeons, il se reposa avec lui dans l'après-midi. Ses jambes étaient encore fatiguées des efforts du voyage. Quand il se réveilla, il crut que sa vue lui jouait des tours. Mais en plissant les yeux, il vit qu'il n'en était rien: Speranza roucoulait autour de Bonora !!!!!!! Il prit alors le volatile italien qui en était une.

Sacré moine !, pensa-t-il. Et il sourit à l'image de l'ecclésiastique encore heureux de son cadeau.

Enfin reposé et les idées claires, il prit sa plume et rédigea un mot pour sa Douce:


Citation:
Ma mie, ma vie,

ici tout semble calme. Carcassonne semble plus tranquille qu'Alais. Est-ce une impression ? L'avenir me le dira.

Tout est calme, tout est calme !!! En fait c'est vite dit car sous ma chemise mon coeur bat encore fort après vous avoir lu.

Je n'oserai plus vous écrire de poème tellement le votre était magnifique.
Sensible et magnifique. Comme vous !

Il me tarde de vous revoir.

Hier je vous aimais, aujourd'hui je vous aime et demain je vous aimerai.
Toujours plus fort .

Votre dévoué et fidèle Ravlich.


Ravlich sépara les deux volatiles ............ avec difficulté. Et devant la force de cet Amour, il décida de faire voyager ensemble les deux oiseaux.

Allez filez, et ne traînez pas trop en route.
Clkikoz

La mairesse rentrait épuisée d’une dure journée de labeur, des courriers, des discussions, des commandes, des achats... elle avait tout eu et avait encore travaillé sur les statistiques de la population du village car les chiffres qu’elle trouvait dans son bureau ne lui permettaient pas de voir comment faire travailler tout le monde, trop de gens se trouvaient malades ou dans les monastères, presque la moitié des alaisiens...

Alors qu’elle filait au travers de la petite place, sortant de l’Oranger où elle avait rencontré un artisan pour encore du travail, les mains ramenées sur ses bras afin de se réchauffer un peu, elle eut la joie de voir un couple de colombidés devant chez elle, à demi-endormis.

Bonora était déjà revenu. Ce pigeon était infatigable sans doute mais il n’était pas seul. Elle sourit, n’imaginant pas un seul instant qu’ils aient pu faire demi-tour, mais certaine qu’ils apportaient des nouvelles récentes.

En effet, Bonora était porteur d’un billet...

Dès qu’elle ouvrit sa porte, le pigeon entra suivi par celui qu’elle avait découvert ce matin en sa compagnie. Décidément, ils avaient l’air de bien s’entendre ces deux-là...

Elle les laissa s’installer sur le manteau de la cheminée, lut le message de son tendre Amour, elle répondrait demain laissant aux messagers le temps d'un repos. Il savait qu'elle ne l'avait pas oublié, elle était certaine qu'il pensait à elle...

Elle prit son livre, leur livre...


Citation:
Mardi 6 novembre MCDLV, je pense à vous...

Mon tendre Amour,

Ce soir je suis éreintée, mais je tenais à écrire pour notre souvenir que j’étais heureuse, profondément heureuse d’avoir reçu de vos nouvelles, non pas que j’ai douté un seul instant, mais vous lire après tous ces jours m’est si doux que je ne saurais vous définir le plaisir qui m’envahit.

Je vois que vous avez reçu l’acrostiche qui vous était destiné. Je suis heureuse que vous l’ayez apprécié mais que cela ne vous ôte pas l’envie de composer, car chaque poème est différent et vos vers me touchent profondément, vous savez combien je suis sensible à la poésie des mots.

J’ai hâte de vous revoir moi aussi, cependant je saurais trouver la patience dans l’Amour que vous me faites savoir et celui que je vous porte.

Et je n’oublie jamais....
Hier, vous m’avez dit que vous m’aimiez. Vous m’aimez aujourd'hui et m’aimerez demain.
Hier, je vous ai dit que je vous aimais. Je vous aime aujourd'hui et vous aimerai demain.
Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Tendres baisers
Votre mie, votre vie... Eulalie


Les dernières lignes étaient hésitantes, la plume ne semblait plus obéir à la Dame de Monthaut tant le sommeil la harcelait.

Elle se leva et alla jeter un regard sur... comme tous les soirs...sur le ciel qui recouvre leur paradis, là-bas... vers les rives du Gardon... la nuit serait belle...

Sans même quitter ses vêtements, elle se glissa dans sa couche emportée par Morphée au pays des rêves les plus doux....

_________________
Clkikoz
Avant toute chose, elle avait sourit à la journée qui débutait, avait déposé un baiser sur les messagers qui patientaient sur le bord de la fenêtre en attente de mission et regardé le jour se lever sur le Gardon et sur Alais.
L’amour de Ravlich faisait d’elle une femme heureuse comme jamais et à chaque instant ses pensées se tournaient vers Lui.

Elle s’installa un bol de lait à ses côtés et rédigea.


Citation:
Mon Tendre Amour,

Vos messagers se sont reposés chez moi, j’espère ne pas vous avoir privé trop longtemps de leur présence. Alais s’active, j’espère que vous trouverez occupation à Carcassonne car le temps risque de vous paraître bien long.

Vos compliments sur le poème que je vous ai fait parvenir me touchent mais de grâce, ne laissez pas Erato seule si elle vous inspire. J’ai tant de bonheur à lire vos rimes.

Il semblerait que Bonora soit en douce compagnie. Votre nouveau messager a-t-il un nom ?

Mes pensées sont toutes à vous, et j’espère qu’une mission vous rapprochera bientôt d’Alais car je crains de ne pouvoir m’absenter suffisamment longtemps pour un voyage jusqu’à Carcassonne : demain, je serai à nouveau maire d’Alais à en croire les sondages.

Je vous embrasse tendrement, et n’oublie jamais... notre amour intemporel.

Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Votre mie, votre vie... Eulalie

Elle déposa un baiser au bas du parchemin, le roula et le glissa sous l’aile de Bonora. Une caresse aux deux pigeons et elle les laissa s’envoler vers le sud :

Allez, volez et dites lui que je l’aime...

Puis, CLkikoz reprit un parchemin et poursuivit son courrier personnel, que le courrier administratif de la mairie lui faisait négliger.

Citation:
Ma chère amie,

Je suis heureuse que vous ayez pu ouvrir des échoppes et commencer à travailler. Je ne vous cache pas que vos brioches me font défaut, mais les clients de l’Oranger s’habituent doucement à d’autres goûts.

Votre départ pourtant prévu depuis longtemps a créé un vide dans la ville, mais nous devrons nous y faire. Celui de Ravlich en revanche ne m’est pas si pesant que j’aurais pu l’imaginer, notre attachement semble hors du temps et des distances. Nous entretenons une correspondance régulière et espérons nous revoir bientôt, bien que nous en ignorions les circonstances.

Je ne pourrai vous visiter prochainement, les alaisiens semblent vouloir me garder encore un peu comme maire, mais je pense bien fort à vous tous.

Que le Très Haut vous garde en Sa Sainte Protection.

Je vous embrasse de tout cœur.
Veuillez embrasser Majda pour moi et votre époux, si vous le permettez.

Votre amie, Eulalie Coulomb de Monthaut


CLkikoz se rendit au colombier et chargea Manuteah du message pour la famille Shaggash de Donazac, prenant soin que Banator reste auprès des ses congénères.

J’ai besoin de te garder Banator... et toi, petite mésange, va, vole et reviens quand bon te semble...
_________________
---fromFRravlich
Ravlich avait passé la journée à vouloir aménager sa nouvelle maison.

Il avait acheté quelques meubles à un artisan menuisier. Il avait choisi une table, quelques chaises, un buffet, un coffre et un lit. Du rustique, en chêne !!

Puis il avait trouvé un autre artisan qui lui fournit literie. Toutes ses économies y passèrent. Mais bon, vu qu'il était parti d'Alais sans rien, il lui fallait tout acheter.

Les artisans lui proposèrent de garder le tout car il n'avait toujours pas reçu de réponse positive de la part du responsable du cadastre de Carcassonne.

Une petite maison face à la porte de Rodez lui avait plu. Elle était bien située, proche de la caserne et du château comtal, au Nord de la ville.

L'après-midi était bien avancée quand il aperçut ses deux pigeons. Speranza faisait la folle devant Bonora. Tant et si bien qu'ils faillirent manquer leur atterrissage. Finalement Bonora rectifia l'arrivée et se posa tranquillement tandis que Speranza dut freiner en catastrophe.

Ah, l'Amour, se dit Ravlich. Il nous fait faire n'importe quoi.

Il lut avec empressement et joie la missive de sa Douce. Ses moments étaient pour lui un rare moment de bonheur. Car il faut dire ce qu'il en est, Ravlich s'ennuyait un peu et sa Douce lui manquait terriblement.

Il plia la lettre dans une de ses poches. Il se dirigea dans une taverne et s'assit pour répondre à sa mie:


Citation:
Ma mie, ma vie,

je suis heureux d'apprendre que vous allez être réélue à la tête de la mairie; Cela me chagrine aussi un peu. Mais moins que le bonheur de vous savoir heureuse.

Ici, la vie est beaucoup plus ...... calme. Pour moi en tout cas. Je passe parfois des heures à observer Bonora et ma nouvelle pigeonne Speranza à se câliner, c'est vous dire. Ah oui, au fait, mon deuxième pigeon s'avère être une pigeonne et se nomme Speranza.

Je suis complètement remis du voyage et je ne ressens plus aucune fatigue. Voilà qui pourra peut être me permettre d'effectuer quelques missions militaires.

Hier je vous aimais, aujourd'hui je vous aime et demain je vous aimerai.
Toujours plus fort .

Votre dévoué et fidèle Ravlich.


Il attacha le pigeon à Speranza (pas de jaloux, chacun on tour). Bonora la suivait comme son ombre et c'est en couple qu'ils partirent vers Alais.
Clkikoz
Ils étaient entrés par la fenêtre entrebâillée, ils attendaient sur le manteau de la cheminée...

La Dame de Monthaut sourit en les voyant ainsi côte à côte à se roucouler un doux chant.

Elle embrassa Bonora et chercha sous son aile, à sa patte mais rien... étonnant... L’autre pigeon moins habitué semble-t-il restait figé. CLkikoz lui passa doucement la main sur le dos et il déploya une aile laissant apparaître un message.

Elle déposa un baiser sur la tête du colombidé avant de lire, elle savait... Il avait répondu... C’était ainsi avant son départ pour le monastère, c’est ainsi après son retour et elle était certaine que ce serait ainsi jusqu’à leurs retrouvailles.

Elle déposa quelques grains de blé auprès du couple d’oiseau puis ouvrit le Livre du Bonheur.


Citation:
Mercredi 7 novembre MCDLV, je pense à vous...

Mon tendre Amour,

Speranza... quel joli nom. Ce couple Bonora et Speranza c’est notre bonheur et nos espérances qui traversent le ciel du notre chère terre pour nous unir dans l’amour qui est nôtre.

Ma journée fut encore chargée, les projets pour la mairie fourmillent mais jamais ils ne chassent de mes pensées votre présence.

Je me permets de garder vos pigeons, ils sont un peu de vous à dormir près de moi, le Tout Puissant me pardonne ces pensées mais je sais qu’un jour viendra où je serai vôtre corps et âme, si je ne le suis pour l’instant que cœur et pensées.

Et je n’oublie jamais....
Hier, vous m’avez dit que vous m’aimiez. Vous m’aimez aujourd'hui et m’aimerez demain.
Hier, je vous ai dit que je vous aimais. Je vous aime aujourd'hui et vous aimerai demain.
Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Tendres baisers
Votre mie, votre vie... Eulalie


Elle rangea « Sa » plume et s’avança pour une fois encore regarder ce ciel au-dessus du Gardon et là-bas plus loin encore, là où il trouvait le calme, trop de calme... Elle lâcha un soupir qui fit tressaillir les pigeons tant il était profond. Leurs battements d’ailes la détacha de sa rêverie, elle s’approcha de Bonora et Speranza et leur murmura :

Demain, vous lui porterez des nouvelles... la nuit est belle, mais prenez du repos... j’aurais besoin que vous alliez lui dire combien je l’aime.
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Clkikoz
Elle avait passé la matinée à régler les premières affaires de son nouveau mandat et prenait enfin la plume pour répondre à l’homme de sa vie qui devait sans doute espérer le retour de ses voyageurs.
Citation:
Mon Tendre Amour,

Ne doutez pas de la rapidité de Speranza et Bonora. Ce n’est que par ma faute s’ils ne sont pas partis plus tôt. J’ai en effet été réélue et ai tenu à faire les premières formalités avant de m’accorder le plaisir de vous écrire.

J’espère que vous voudrez bien me pardonner. J’aimerais tant être à vos côtés, je prie pour que l’Ost vous conduise vers le nord quelques jours. Je vous assure que je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour venir à votre rencontre.

Je vous embrasse tendrement, et n’oublie jamais... notre amour intemporel.
Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Votre mie, votre vie... Eulalie


Elle déposa un baiser au bas du parchemin avant de le confier à Speranza, car s’il lui faisait confiance, elle n’avait aucune raison de ne pas en faire autant.

Allez, volez et dites lui combien je l’aime...

Magnifique de bonheur et d’espérance, les pigeons s’envolèrent au-dessus de la petite place au tilleul et la Dame de Monthaut porta encore son regard sur eux jusqu’à les perdre de vue, au loin, là-bas... vers son nouveau chez lui...

Un instant, elle ferma les yeux et repassa ses traits, pour ne jamais oublier, ne jamais l’oublier... Puis le visage rassuré, illuminé d’un sourire de bonheur, elle quitta son logis pour... ah oui.. pour la mairie... elle avait encore à y travailler.

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---fromFRravlich
Journée tranquille pour Ravlich. Après avoir travaillé toute la journée et avoir passé quelques minutes en taverne, le soldat décida de s'en retourner chez lui. Enfin, toujours pas son "chez lui" officiel.

Il partit donc vers la caserne. Arrivé près du Grand puits, il rencontra le lieutenant de la Brigade de Carcassonne avec qui il discuta quelques minutes de ses futures fonctions de brigadier. C'était décide, Ravlich s'occuperait des affaires d'esclavagisme et des troubles à l'ordre public. Après avoir salué son nouveau supérieur, il s'apprêta à repartir quand il entendit des battements d'ailes. Battements d'ailes annonciateurs de nouvelles. Et même de bonnes nouvelles quand il reconnu ses deux pigeons.

Au terme d'un atterrissage technique, Speranza arriva une aile relevée afin que l'Homme d'armes puisse rapidement prendre le parchemin.


Merci mon amie, merci. Ton arrivée est un peu risquée et je préfère t'avoir en entier avec du retard que blessée et à l'heure.

Lire ce courrier fut réconfortant pour Ravlich. Et comme à son habitude, une envie pressante de .................. lui écrire le prit. Il se dirigea donc, non pas vers la caserne mais vers une taverne avec son matériel d'écriture.

Après avoir bu une bière bien fraîche, il se concentra sur sa lettre:

Citation:
Ma mie, ma vie,

le moral est aujourd'hui meilleur. Je suis de nouveau brigadier. Mais le fonctionnement diffère quelque peu de celui d'Alais mais je m'habituerai. D'autant plus que cela demande moins de travail. Et je me suis proposé au poste d'adjoint du prévôt.

Par contre je n'ai aucune nouvelle de l'ordre de la Licorne ni de l'évêché. J'attends, on verra bien.

Remarquez, attendre, c'est ce que je fais de mieux en ce moment. Mais j'ai fait une sélection dans mes attentes et si je devais choisir, ce serait vous attendre que je préfèrerais.

Vous et votre si doux visage. Vous et votre si jolis yeux et si belles lèvres. Vous et vos si beaux..... J'arrête là car je sens que je vais dire des bêtises.

A propos de bêtise, j'ai rêvé de votre corps cette nuit. Etait-ce un signe prémonitoire ? J'ai en tous les cas hâte de vous revoir et de sentir le contact de votre peau.

Cette lettre est un peu plus charnelle que les autres et je m'en excuse par avance, si je vous ai choqué. Ce que j'ai écrit, je ne puis plus le retirer. Mais sachez que je bénis le Très Haut de vous avoir mis, vous et votre corps, sur mon chemin.

Hier je vous aimais, aujourd'hui je vous aime et demain je vous aimerai.
Toujours plus fort .

Votre dévoué et fidèle Ravlich.


Ce sont les yeux un peu hagards que Ravlich termina sa lettre. Des pensées quelques peu grivoises avaient traversé son esprit et il fallait qu'il se ressaisisse. Il commanda une deuxième bière fraîche qu'il avala cul sec.

Il attacha le parchemin sous l'aile de Bonora et regarda les deux pigeons s'envoler.

Une troisième bière, pensa-t-il. Je pense encore au corps de ma Douce.
Clkikoz
Quelle douceur de retrouver son chez-soi, son Livre... La Dame de Monthaut s’installa tout en croquant dans une pomme.

Citation:
Jeudi 8 novembre MCDLV, je pense à vous...

Mon tendre Amour,

Voilà, c’est chose faite... je suis à nouveau maire, enfermée dans les murs de la ville ou ceux de la mairie, mais il me suffit de tourner mon regard vers le ciel pour sentir mon cœur s’envoler. Mes pensés sont pour vous, pour nous... le temps viendra où je serais à vos côtés et n’aurai plus besoin de ce livre pour vous dire combien je pense à vous et vous espère.


Interrompue par l’entrée de Bonora et Speranza, elle posa sa plume et accueillit les messagers avec un regard éclatant de joie.

Vous revoilà déjà...

Bonora vint se poser sur son épaule, juste au-dessus du grain de beauté que laissait entrevoir son décolleté. Ses petites pattes la chatouillaient...

Attends, je crois que tu as quelque chose à me donner...

Elle prit délicatement le pigeon sous le jabot et le posa sur sa table pour saisir le billet à l’abri sous son aile. Speranza s’était déjà perchée sur le bord de la cheminée... les habitudes se prennent vite. Bonora ne tarda pas à la rejoindre et CLkikoz put lire tranquillement son courrier.

Petit à petit elle sentit ses joues s’empourprer... Elle secoua la tête, puis rit et serra la lettre contre son cœur. Et n’ayant que le couple de pigeons à qui s’adresser, elle se tourna vers eux :


Eh bien, heureusement que vous ne lisez pas les messages que vous transportez... mais vous n’avez pas besoin de ça pour vos « bêtises »...

Elle ne put s’empêcher de retourner à leur Livre, il fallait qu’elle rajoute quelques lignes avant de regarder vers le Gardon et de s’endormir dans la sérénité de leur amour indéfectible.

Citation:
Je reçois à l’instant votre missive et je suis heureuse pour vous, que vous retrouviez un poste qui je dois vous l’avouer me cause bien du souci ici depuis votre départ, malgré le courage et la volonté du Sieur Darkfall.

Votre rêve coquin m’a fait rougir... mais vous me connaissez... Bonora et Speranza se reposent, et je vais en faire de même, mais avant... sachez que je suis heureuse !!!

Et je n’oublie jamais....
Hier, vous m’avez dit que vous m’aimiez. Vous m’aimez aujourd'hui et m’aimerez demain.
Hier, je vous ai dit que je vous aimais. Je vous aime aujourd'hui et vous aimerai demain.
Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Tendres baisers
Votre mie, votre vie... Eulalie

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Clkikoz
Les ébats des pigeons tirèrent la mairesse de son sommeil.

Hé ! Je vois que vous ne perdez pas de temps vous deux... allez, vous allez retourner au travail, et moi aussi...

Citation:
Mon Tendre Amour,

Je constate que nous sommes de la même trempe à ne pouvoir rester les deux pieds dans la même chausse. Je suis contente que vous ayez pris un poste de brigadier et sais que vous donnerez toute satisfaction. Vous avoir côtoyé alors que vous étiez à ce poste dans notre bonne ville d’Alais m’a donné tant de plaisir... J’espère que vous aurez de bonnes nouvelles de vos demandes en attente et vous souhaite bonne chance.

Votre plume a suivi le fil de vos pensées et a réussi à me faire rougir... Moi aussi j’ai très envie de vous revoir même si je vous sens si proche de moi, mais mes mains réclament les vôtres, les traits de votre visage... et elles en seraient à devenir plus curieuse si je laissais mon esprit vagabonder. Prenez soin de vous. Je prie que le Très Haut fasse à nouveau que nos chemins se croisent très vite.

Je vous embrasse tendrement, amoureusement et n’oublie jamais... notre amour intemporel.
Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Votre mie, votre vie... Eulalie


Un baiser au bas du parchemin, un sur la tête de Bonora, un sur celle de Speranza, elle glissa sa missive au mâle et renvoya le couple de messagers vers leur maître.

Allez, filez et dites lui combien je l’aime...
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Clkikoz
Epuisée par sa journée, la mairesse rentrait du verger où elle avait cueilli quelques fruits à la nuit tombée.

Elle avait froid.... elle rajouta une bûche dans la cheminée qu’Estela venait allumer tous les soirs, se servit un bol de la soupe qui restait au chaud au coin de l’âtre et regarda au loin... les pigeons n’étaient pas rentrés...


Son repas terminé, elle s’installa comme à l’accoutumée.

Citation:
Vendredi 9 novembre MCDLV, je pense à vous...

Mon tendre Amour,

Le froid commence à se faire sérieusement sentir et mes doigts sont encore tout engourdis de la cueillette tardive. Je crains d’avoir commis quelques imprudences. Fort heureusement la chaleur de votre amour est un excellent remède et une nuit de sommeil chassera ces frissons qui me parcourent.

Mes plus tendres pensées sont pour vous, je vous imagine à votre poste de garde si vous avez commencé... j’espère que ce n’est pas trop difficile bien que je vous sache habitué, mais j’ai tellement envie que vous preniez soin de vous car d’où je suis, de si loin, je ne peux vous être d’aucun secours...

Je vais redoubler de prières, que le Très Haut vous ait en sa Sainte Protection et qu’il nous conduise prochainement l’un vers l’autre. J’ai hâte...

Et je n’oublie jamais....
Hier, vous m’avez dit que vous m’aimiez. Vous m’aimez aujourd'hui et m’aimerez demain.
Hier, je vous ai dit que je vous aimais. Je vous aime aujourd'hui et vous aimerai demain.
Vous faites mon bonheur, vous êtes mon bonheur.

Tendres baisers
Votre mie, votre vie... Eulalie


Elle prit un châle épais qu’elle jeta sur ses épaules et alla s’adosser à l’embrasure de fenêtre qui donnait vers leur paradis. Les bras serrés autour de ses épaules elle scuta le ciel en direction du sud... la nuit sera belle, mais fraîche...
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Clkikoz
Sylvestros avait marché toute la nuit et une partie du jour. heureusement pour lui, une charrette de marchands ambulants lui avait permis de faire une grande partie du voyage assis à l'arrière.

Et c'est tranquillement et confortablement installé que ce brave Sylvestros buvait le Hibou que la mairesse de Carcassonne lui avait donné:
C'est- y mieux que de s'abîmer les pieds !!!! Une p'tite goutte messieurs'dame ?, dit-il en proposant de boire au golot.

Le voyage se termina en chanson. Sylvestros commença son récital par quelques chansons friponnes et paillardes pui senchaîna:
J' va maintenant vous chantonner une p'tite ritournelle que messire Ravlich m'a fait apprendre :


Citation:
Quand on n'a que l'amour
À s'offrir en partage
Au jour du grand voyage
Qu'est notre grand amour .....


C'est beau, hein ? Bon allez, j'vous laisse je suis arrivé. Pour vous remercier de vot' bonne gentillesse, j'vous laisse une bouteille de Hibou. Merci encore et à la revoyure !

Sylvestros se dirigea aussitôt passées les portes de la ville vers la maison de Dame CLkikoz. Il se dépêchait car il voulait l'attraper avant son départ pour la mairie.

Il frappa à la porte voyant et entendant du bruit à l'intérieur:


Toc, Toc !
Ouvrez Dam'CLkikoz, c'est vot' Sylvestros !

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Clkikoz
Elle n’était pas rentrée de la nuit. Epuisée par le rangement qu’elle avait entrepris dans les dossiers de la mairie, elle avait fini par s’assoupir dans un fauteuil et c’est le froid, encore lui qui l’avait saisie dès l’aube.

Traversant les rues désertes, elle était rentrée au petit matin, se réchauffer d’une tisane agrémentée de miel et de cannelle.

Son regret le plus profond ce matin était de n’avoir pas regardé le ciel... avant de dormir, comme elle l’avait promis et c’est les yeux embués de larmes qu’elle se dirigeait vers la fenêtre lorsqu’elle entendit frapper à la porte.

Elle se pencha et reconnut son apprenti qui rentrait enfin et qui semblait de bien joyeuse humeur.


Entrez !!! Entrez ! Sylevestros, c’est ouvert !

Pressée d’avoir des nouvelles de son tendre Amour, elle descendit l’escalier quatre à quatre à la rencontre du brave homme.

Bonjour ! Alors... Parlez-moi de lui ? Comment va sa vie ? A-t-il des amis ? Chante-t-il des chansons ? Est-il heureux enfin ? Dites-moi tout...
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Clkikoz
[i]Sylvestro sentendit la porte s'ouvrir. Il vit sa maîtresse se précipiter vers lui, l'assaillir de questions.

Ohla, ohla, Dame Clkikoz ! Faudrait-y vous calmer sans vous manquer d'respect !! J'va essayer de tout vous dire.

Messire Ravlich va ben. Il vous aime très très fort. Comme un bouc aime sa brebiou, si vous m'permettez !
Il m'a demandé de vous donner queq'chose.


Et Sylvestros tendit à Dame CLkikoz un paquet. Il contenait une
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Clkikoz
Pendant que Dame Clkikoz ouvrait le paquet et découvrait la bague, Sylvestros sortit un parchemin .
Il la tendit à sa maîtresse.

Tenez, m'dame, y m'a donné ce bout d'papier aussi !

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