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[RP] Du rouet et du couperet ~ Au Matefaim

---fromFRGrindewald
Il attendait réponse de la jeune femme mais elle ne venait pas ... Il ne comprenait pas il n'avait pourtant pas pu la vexer autant ... Qu'avait-il donc pu dire de si vexant ...

Il réfléchissait quand la demoiselle lui tendit un billet ... De l'occitan ... Le jeune homme comprit qu'elle se nomait Estela, elle était la scribe de Dame Eulalie ...

Ne comprenant pas le reste, il leva les yeux vers elle et comprit enfin à son geste qu'elle était muette ...

Il se mit à rougir violemment ... Il voulut s'excuser avec des gestes mais s'arrêta net ... Elle était muette pas sourde ... Il se sentait mal à l'aise d'avoir été si bête ...

Il releva le regard vers elle, et lui fit un grand sourire ... Il lui tendit le mot et reprit la parole ...


J'ai compris ...

Je suis enchanté Estela, je me nomme moi même Grindewald et je viens de loin pour rencontrer Dame Eulalie, j'ai des papiers importants à lui remettre ...

Tout en lui parlant, il ne quittait plus son regard, réfléchissant, se demandant si la jeune scribe saurait lui apprendre de nouvelles choses sur Dame Eulalie ... Le nom de son compagnon peut être ... Les raisons de leur éloignement qui obligeait la dame à voyager seule pour le rejoindre surement ... Quoiqu'il en était la compagnie de cette demoiselle était des bienvenues en attendant la dame de ses pensées ... Peut être s'évèrerait elle même plus fructueuse qu'en apparence ...
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Clkikoz
De voir le jeune homme rougir Estela s’amusa. Elle reprit son sésame et le rangea dans sa bourse.

Elle savait qu’il devait voir sa protectrice mais il lui en donnait la raison et cela piqua au vif sa grande curiosité. Si toutefois elle parvenait à lui soutirer quelques renseignements elle en serait satisfaite.

Elle avait remarqué que le Sieur Grindewald ne lisait pas très bien l’occitan, mais elle savait aussi écrire le françois et ce serait pour elle un moyen d’en savoir un peu plus.

Il la fixait, sans doute pensait-il lire dans ses yeux, mais toutes les questions qu’elle se posait ne pouvaient y être inscrite, en revanche, elle voyait bien au travers de son regard à lui qu’il s’en posait des questions et pas qu’une, à voir sa pupille se dilater et se refermer. Il pensait à des bonnes choses, mais aussi à d’autres plus sombres.

Elle lui sourit et lui fit signe de venir s’asseoir sur le bord de la fontaine.

Elle sortit alors sa pierre d’ardoise et son petit caillou de calcaire et commença à inscrire :


Citation:
Bienvenue Sieur Grindewald

La Dòna est partie à Nîmes

Si vous voulez je peux lui donner les papiers


Puis elle se tourna vers lui, à l’affût d’une réaction, attentive au rythme de son souffle, à la recherche du moindre indice qui pourrait lui dévoiler si l’homme mordait à l’hameçon de ses indiscrétions.
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---fromFRGrindewald
Il la suivit au bord de la fontaine puis lisant son mot esquissa un sourire et rit doucement. Il la regarda dans les yeux, le regard bienveillant et de petites flammes dans les yeux, elle était maligne et semblait bien curieuse ...

Il lui rendit son ardoise en la remerciant


C'est bien gentil à vous de me proposer de me libérer de ces encombrants papiers, mais je me dois de les lui remettre en main propre ... Ce n'est pas que je n'ais nulle confiance en vous, je vois bien que vous êtes personne honnête mais je ne suis qu'un humble messager, et en bon exécutant je remets ces documents à Dame Eulalie et rien qu'à elle ...

Et murmurant pour lui même, mais peut être audible pour l'ouie développée de la jeune copiste : Et ainsi, aurais je le bonheur de revoir Eulalie ...

Il tourna le regard un instant voulant cacher son trouble à la jeune demoiselle ... Puis il la regarda à nouveau et lui demanda, curieux à son tour d'en connaitre plus sur leurs avenirs récents

Sauriez vous Demoiselle quand Dame Eulalie va revenir ... Si cela ne vous dérange point, je l'attendrais bien ici, me ferez vous le bonheur de rester avec moi si cela ne dure pas trop longtemps ?

Il lui adressa un sourire puis dans un clin d'oeil il lui murmura tout bas ...

Je suis sur que nous saurons bien ... discuter ...

Il la regardait en souriant car bien que muette ce petit bout de femme s'exprimait par tous ses mouvements, ses expressions du visage et les flammes dans ses yeux et Grindewald en était plus qu'admiratif ...
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Clkikoz
La jeune muette était à l’écoute de tout ce qui pourrait l’aider à comprendre cet homme affable mais si mystérieux.

Elle reprit son ardoise, entendit la réponse qui lui confirma que sa tentative n’avait pas fait mouche.

Il était hors de question qu’elle s’avoue vaincue. Elle n’avait presque rien pu obtenir comme confidences, bien que...

Ce murmure, elle le perçut et même s’il voulait s’en cacher, lorsqu’il se détourna, dévoilant son cou, elle remarqua sous sa peau l’afflux d’humeurs qui battait comme l’eau que le mistral réveille pour la jeter sur la rive, en un clapotis venu de l’intérieur de l’onde.

"Enguiala jos ròca", pensa-t-elle dans un sourire malicieux.

Rapidement il s’était ressaisi et l’invitait à poursuivre la conversation pour son plus grand plaisir.

A la question du retour de la Dame de Monthaut elle haussa les épaules, accompagnant son geste d’une moue dubitative. "Sabi pas" puis très vite son regard s’illumina et un sourire se dessina sur son visage. "Voliá discutir"... La belle idée que de vouloir poursuivre !

D’un geste de la main, elle effaça les mots sur la pierre et inscrivit :


Citation:

La Dòna tornarà lèu



Puis se souvenant que l’homme avait eu quelques difficultés à lire son billet, elle passa son index sur les derniers mots et les remplaça avant de compléter.

Citation:

La Dòna reviendra bientôt avec le Sieur Ravlich
Nîmes est proche



Elle ne put s’empêcher de noter combien il prononçait le nom de sa bienfaitrice avec volupté, trois fois en quelques mots, dont une pour lui mais avec tant de douceur qu’il fallait vraiment qu’elle arrive à en savoir plus long sur ses intentions.
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---fromFRGrindewald
La jeune copiste semblait heureuse de continuer de rester avec lui ... Certes elle ne lui apportait aucune nouvelle comme il avait pu l'espérer mais sa présence était tellement appréciable ... Depuis on arrivée en Alais, il n'avait vu que des gens de loin ou conversant à l'oranger ... Il avait aussi aperçut cet homme, ce Sylvestros, qui lui avait paru sympathique de suite ... Même s'il les avait séparé, il n'y avait nul mal à cela, le retour de la dame n'en serait que plus plaisant ...

Il lut les quelques lignes écrits par la jeune femme et eut un petit sourire losqu'il les découvrit ...

Nîmes n'est pas loin ... Nîmes était déjà bien trop loin pour lui ... Il ne comprenait pas ce sentiment nouveau d'impatience qui avait pris possession de son coeur et de son esprit ... "elle" l'obsédait, et c'était si plaisant de repenser à elle, sa voix, sa beauté, son parfum ...

Sortant de ses rêves éveillés, il regarda à nouveau l'ardoise s'arrêtant sur un nom ...


Rav ... Ravlich ? Serait ce l'homme qui partage sa vie ? Le connaitriez vous donc ?

Je n'ais jamais entendu parler de lui, pourtant on m'a longuement parler du Languedoc avant de m'envoyer ici ... Mais Ravlich ... Je ne connais point ...

Il réfléchit un moment pour finalement faire "non" de la tête à la jeune femme, souriant et haussant les épaules ...

C'est ainsi que vous dites "Je ne sais pas" non ?

Il lui fit un clin d'oeil complice et se mit à rire ...

Je sens, jeune demoiselle, que nous allons bien nous entendre, et plus le temps passe, plus cette ville me parait agréable ! J'ai bien envie d'y prendre résidence ...
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---fromFRravlich
Reposé après ce long voyage, Ravlich arriva devant la maison de sa Douce. Il avait profité de sa visite à la caserne d'Alais pour discuter avec d'anciens camarades soldats. Il avait pris le temps de saluer chacun d'eux et cela lui prit un peu (beaucoup ?) de temps. Il faut dire qu'il en connaissait du monde à Alais !

C'est dans la nuit qu'il reçut la réponse du Général. Il acceptait. Il en fut un peu surpris car il avait pris la décision inverse il y avait quelques semaines. Et là, le Général acceptait de nouveau. Etait-ce par ce que son coeur avait parlé et que les raisons de l'amour sont plus fortes ?

Il attendit le matin pour se rendre chez Dame CLkikoz. Depuis qu'il le savait, il ne pensait plus qu'à cela. Son esprit ne semblait plus qu'avoir une idée fixe: lui annoncer ! Il posa donc son sac devant la porte et frappa.


Toc, toc, toc.
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Sergent de l'Ost.
Lieutenant de la maréchaussée d'Alais.
Adjoint du prévôt.
Clkikoz
Alors qu’elle rentrait de Nîmes, heureuse d’avoir retrouvé ses amis et surtout son Tendre Amour, la Dame de Monthaut s’accorda quelques instants pour repasser chez elle, poser son maigre bagage et enfiler une robe propre pour la promenade que lui proposait son prétendant sur les rives du Gardon.

Chevauchant aussi allègrement que pour son départ, elle arriva sur la place et aperçut sa copiste en grande conversation avec le Sieur Grindewarld.
Posant pied à terre, elle les salua avec un sourire aimable et légèrement confuse de son départ précipité présenta ses excuses à l’homme qui devait lui transmettre des documents importants.


Sieur Grindwald, je suis vraiment navrée de vous avoir congédié aussi rapidement l’autre jour.
J’espère que vous avez trouvé vos aises à l’Oranger et je suis ravie que vous ayez fait connaissance avec Estela.

Se tournant vers Estela, elle lui tendit la bride de sa jument et lui demanda de la conduire à l’écurie.

Mercè Estela, vous pourrez aussi allumer le feu dans la cheminée, je vous prie.
Je serai de retour dans un moment, le Sieur Ravlich m’attend pour une promenade.

Elle était excitée à l’idée de cette promenade et bien qu’impatiente de connaître la teneur de la visite de l’homme aux milles mystères, elle lui demanda la faveur de patienter encore et de reporter leur entretien au lendemain, n’ayant pas vraiment la tête aux affaires en ce moment.

Puis elle se rendit chez elle, se changea, repartit aussi vite que possible rejoindre son aimé et lorsqu’il la raccompagna le soir c’est le cœur mêlé de la joie des instants passés en sa compagnie à la peine de le savoir bientôt sur le départ qu’elle le regarda s’éloigner vers la caserne.

La nuit fut agitée, elle était heureuse de le savoir là, malheureuse d’imaginer son départ encore une fois, perturbée par cette histoire de papiers, confuse d’avoir traité ainsi un visiteur, c’était bien la première fois qu’elle reportait tant un entretien, alors qu’elle était très avide de savoir. Que de confusion !

Avant même que le jour ne pointe, elle s’était levée et préparée. Sa robe verte mettait en valeur ses formes et le volant qui entourait ses poignets en dessinait la finesse. Elle jeta sur ses épaules une étole assortie et brossa ses longs cheveux bruns qu’elle laissa libres sur ses épaules.

Puis comme à chaque fois que ses pensées s’embrouillaient de trop, elle se fixa sur son travail et se mit à relire tous les textes qui régissaient la Banque Comtale dont on lui avait donné la direction.

Interrompue par un frappement à sa porte, elle sentit son cœur s’emporter et descendit les escaliers rapidement, puis stoppa net derrière la porte, avant d’ouvrir.

Le doute s’emparait d’elle...

"Qui se trouverait là lorsqu’elle ouvrirait ?"

"Serait-ce son Tendre Amour ou le messager venu de loin ?"

Une seule façon de savoir était d’ouvrir, ce qu’elle fit après avoir pris une large inspiration.

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---fromFRGrindewald
Avec douceur et patience, il communiquait avec Estela, riant de bon coeur avec elle, Alais lui avait redonné le sourire ... Alors qu'ils étaient en train d'attendre Dame Eulalie, la charmante jeune femme qu'il avait rencontré plus tôt ... Il se mit debout face à elle en la voyant s'avancer, et sourit à ses excuses ...

Madame, ne vous excusez point, je ne vous en veux point, nous avons tous nos petites ... obligations ... Si j'en avais été gêné, serais je encore là aujourd'hui ? A discuter avec bonheur avec votre jeune scribe, charmante au demeurant ...

Tout en disant cela, Grin se tourna vers Estela et afficha un grand sourire lui glissant un clin d'oeil complice ... Puis il reposa son regard sur Eulalie, sentant son corps parcouru de frissons tout en la redécouvrant du regard ... Son premier sentiment sur elle lui revenait en l'instant et il en fut plus que troublé ...

Par bonheur elle repoussa leur entrevue, et Grin en fut soulagé tant il n'aurait pu garder sa raison si elle l'avait invité à parler chez elle ... Toutefois, il voulut la remercier de son hospitalité et masquant du mieux qu'il le pouvait son trouble, il lui répondit, toujours le sourire aux lèvres ...


L'oranger est une auberge très coquette où il fait bon vivre, je vous remercie de m'y avoir laissé une chambre pour dormir, je n'eus pu faire meilleur choix moi même ...

Eulalie donna congé à Estela puis se retira elle même, Grin salua la jeune copiste de la main en souriant puis il promit à Dame Eulalie de revenir le lendemain dès la première heure ...

Et après une nuit tourmentée par des rêves alaisiens, Grindewald se rendit donc de très bonne heure chez Dame Eulalie comme elle le lui avait demandé, se vêtant d'une tenue simple mais habillée et les papiers dont elle était l'unique bénéficiaire ...

Il frappa à sa porte, le coeur battant ... Pourrait elle enfin le recevoir ?

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---fromFRravlich
Ravlich attendait devant la porte de sa Douce quand un homme arriva et sans explication aucune frappa à la porte. Il faisait comme si l'homme d'armes, arrivé avant lui n'existait pas.

Eh, mon ami, bonjour !!! Quel empressement !! Vous semblez bien pressé. Je me présente: Ravlich. Je viens d'entendre ma mie descendre les escaliers; elle ne va pas tarder.

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Sergent de l'Ost.
Lieutenant de la maréchaussée d'Alais.
Adjoint du prévôt.
---fromFRGrindewald
Perdu dans ses pensées, la tête et le coeur ailleurs, Grindewald n'avait pas vu le soldat posté à l'entrée de chez Dame Eulalie ... Le regardant un instant, il trouva étrange qu'elle ait à son service une garde personnelle ... Enfin bon, à peine l'avait il remarqué que l'homme prit la parole ... et ô stupeur c'était le compagnon de Dame Eulalie ... Il en fut tout surpris, prenant plutot l'homme pour un simple garde de porte close ...

Un sourire sur les lèvres ... Il le dévisagea, regardant les moindres contours de ce visage marqué par l'effort militaire ... Un soldat, avec une femme si douce ... Ceci expliquait le fait que l'homme ne fut pas en Alais à sa première venue, il devait être en mission quelque part à vadrouiller sur les chemins ...

L'homme en redevenait agréable aux yeux du jeune messager, et il lui tendit la main affichant un sourire en coin ...


Enchanté Messire ... Ravlich ... Je me nomme moi même Grindewald et dans mon empressement à venir au rendez vous donné par Dame Eulalie, je ne vous avais pas vu ... Pardonnez moi cette impolitesse qui ne m'est pas habituelle, soyez en sur ...

Je suis en tous les cas ravi de rencontrer l'homme partageant actuellement la vie de la Dame de Monthaut, j'avais en effet déjà vu votre nom évoqué hier quand je discutais encore ici même avec la jeune Estela ...

Et le hasard fait bien les choses nous voilà devant sa porte moi pour un rendez vous et vous ... à l'improviste je suppose ...

Finissant sa phrase dans un grand sourire, il entendit également quelqu'un s'affairant à l'intérieur ...

Vous avez l'ouie fine, voila que moi aussi j'entends des pas ... Habile talent pour un guetteur ...
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Clkikoz
Lorsque la Dame de Monthaut ouvrit la porte, le regard vers le sol, encore toute à sa réflexion elle fut étonnée de trouver quatre pieds et un sac devant sa porte.

Immédiatement elle reconnut le sac militaire et la voix calme et chaleureuse qui parlait de "talent pour un guetteur" ne lui était pas inconnue.

Elle releva doucement la tête, maitrisant ses tensions intérieures et sans même saluer tant sa stupéfaction était grande de trouver si beau monde à sa porte dès potron-minet elle s’exclama :


Eh bien, si je m’attendais à vous voir si tôt ! J’imagine que je n’ai nul besoin de faire les présentations... mais ne restez pas dans le froid, entrez, entrez....
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---fromFRravlich
Ravlich fit donc connaissance avec Grindewald. Cet homme lui faisait bon impression et s'exprimait avec un langae courtois et fort inhabituel pour un soldat comme lui. Non pas que les soldats ne sachent point s'exprimer, mais à force de jouer sa vie sur une rapidité d'action, les membres de l'Ost apprenaient vite à aller à l'essentiel et à ne pas se perdre en "broderies".

Merci, mon cher, pour vos compliments. Et sachez que je suis ravi de vous rencontrer. Je pense que nous aurons le plaisir de nous revoir bientôt, dit-il.

Ravlich entendit la porte s'ouvrit et aperçut le délicieux minois de sa Douce. Après l'avoir écoutée, il ne put s'empêcher de l'embrasser. On ne se refait pas !!

Je serai entré bavarder avec vous avec grand plaisir, ma Douce; mais l'escorte m'attend déjà aux portes d'Alais. Mais je ne pouvais partir sans vous annoncer un egrande nouvelle: le général Julios a accepté ma mutation pour Alais. Je reviens donc vivre ici, prêt de vous.

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Sergent de l'Ost.
Lieutenant de la maréchaussée d'Alais.
Adjoint du prévôt.
---fromFRGrindewald
Tout s'enchaina à ue vitesse affolante ... En une fraction de secondes ... Ravlich lui disait déjà au revoir ... La porte s'ouvrit, Dame Eulalie resta totalement surprise par la présence des deux hommes sur le pas de sa porte ... Dès lors Ravlich annonça sa nouvelle, Grin ne comprit pas tout, l'homme "revenait" ... Mais où habitait il donc ? Mais déjà il voulait partir ... Grindewald aurait bien aimé rester en dehors de tout ça mais il retint Ravlich par le bras presque par réflexe ...

Le regardant il lui sourit et lui adressa la parole ...


Pardon ... J'aurais aimé que vous restiez un instant ... Non pas que je souhaite affaiblir l'OST Languedocienne réputée dans tout le Royaume mais bien parce qu'il est fort tôt et que pas un chat ne bouge en Alais ... Cela nous laisse le temps de discuter auprès de Dame Eulalie ne croyez vous pas ?

Il relacha le bras du jeune homme sans lui avoir fait mal puis se tourna vers Dame Eulalie et en un sourire s'avança chez elle non pas sans l'avoir salué d'un petit signe de tête amical auparavant, passant à ses cotés, il prit la parole ...

Merci Eulalie ...

Osant prononcer son prénom seul il se mit à rougir mais tenta de cacher cette émotion en pénétrant dans la pièce ...

Il se retourna et regarda Ravlich ...


Vous allez bien être des notres Messire ?
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Clkikoz
Elle avait parlé si vite qu’elle ne s’était pas rendu compte qu’elle avait omis d’embrasser son Tendre Amour qui heureusement avait pallié ce manque par un doux baiser qui l’a mis dans une certaine confusion face à son visiteur, mais après tout... le plaisir de refaire le plein des baisers qui lui avaient tant manqué ces derniers jours valait bien un peu de manque de pudeur.

Le regard de la jeune femme s’assombrit soudain lorsqu’il lui annonça que l’escorte repartait...

Elle ne voulut pas l’interrompre mais un profond soupir remonta de ses entrailles la faisant blêmir et presque chanceler.

Soudain un mot se détacha des dires de son aimé « une grande nouvelle ». Son cœur se mit à battre à tout rompre, espérant le meilleur, redoutant le pire... elle retint son souffle, pendue aux lèvres de l’homme d’armes, espérant une suite vraiment heureuse.


"Je reviens vivre ici, près de vous."

Rien ne pouvait la toucher autant, elle se jeta dans ses bras et le couvrit de baisers.

Si vous saviez combien cela me fait plaisir !!!

Mais je vous en prie, entrez au moins prendre un verre que nous fêtions ce retour que j’attends depuis bientôt deux mois... et puis vos pigeons... vous savez qu’ils me tiennent toujours compagnie... comment voulez-vous m’envoyer des nouvelles si je les garde...

La dame de Monthaut était dans tous ses états, le monde chavirait. Tout lui paraissait si incroyable ce matin, sans doute sa nuit agitée n’avait été que prémonitoire...

Sieur Grindwald lui venait en aide pour retenir son tendre Amour, cet homme était vraiment délicat et acceptait une fois de plus de reporter l’entretien qu’elle lui avait promis depuis plusieurs jours déjà...

Lorsqu’il entra, elle sentit son souffle dans son cou lui rappelant le murmure de remerciements qu’il lui avait fait lors de son départ précipité et un léger frisson lui glissa dans le dos. Elle lui sourit et lui indiquant l’escalier ajouta :


Je vous en prie, vous connaissez le chemin, nous serons mieux là-haut pour bavarder.

Puis elle se saisit du sac de son aimé et lui prit la main :

Vous venez ?
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---fromFRravlich
Décidément, la vie est pleine de surprises. Alors qu'il pensait être seul chez sa Douce de si bon matin, ils étaient deux; alors qu'il devait partir rapidement, deux personnes voulaient le retenir !

Il ne put résister à l'avalanche de baisers qui le couvrit quand Dame CLkikoz apprit qu'il revenait. Et que dire de l'attitude si aimable de cet homme ? Il voulait qu'il reste un peu auprès de sa Douce. Et il avait raison: une nouvelle de cette importance se devait d'être goûtée avec plus de temps. Et puis, il était sûr que ses amis soldats de l'escorte comprendraient.

Merci, mon cher, de prendre aussi bien soin de moi. Et que dire de vous, ma mie !!! Votre joie à cette nouvelle remplit me coeur de bonheur ! dit-il en entrant chez Dame CLkikoz. Permettez au moins que je prévienne par pigeons mes amis. Je leur écrirai que je les retrouverai sur le chemin.

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Sergent de l'Ost.
Lieutenant de la maréchaussée d'Alais.
Adjoint du prévôt.
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