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[RP] Du rouet et du couperet ~ Au Matefaim

Clkikoz
Sa visite à la Vicomtesse de Cauvisson avait à nouveau éveillé des souvenirs, mais Eulalie était heureuse d’avoir pu se faire exécutrice testamentaire. Elle était rentrée apaisée et s’était remise à ses études.

Sylvestros avait un peu de travail, non plus pour fournir le marché mais pour alimenter la nouvelle taverne de la Dame de Monthaut.

Alors qu’elle s’apprêtait à sortir, du fond de l’échoppe elle entendit une voix qui ne lui était pas inconnue. N’était-ce point cette voix qui peuplait ses nuits de rêves étranges ?

Elle prêta attention et sans nul doute reconnut le timbre délicat du poète.

Son cœur se mit à battre plus que de raison, ses mains à trembler.

Quel était donc ce trouble qui s’emparait d’elle ? Un instant d’hésitation, d’autres mots : « Sauriez vous si la Dame de Monthaut est chez elle ? Je viens la voir à sa demande, elle a à me parler ... Si oui pas la peine de me servir de guide, je connais le chemin ... ». Inutile de se voiler la face, il était bien là...

Ne laissant pas le temps à son apprenti de répondre, elle descendit l’escalier au plus vite et accueillit son visiteur avec un grand sourire :


Alors ? Dites-vous ? Je suis là Sieur Grindewald ! Bonjour !

Elle était toute fébrile, chassant machinalement le mèche qui lui tombait sur le visage, elle lui fit signe de s’avancer :


J’espérais votre visite, si vous voulez vous donner la peine de monter, j’ai un courrier à vous faire lire et une clé à vous remettre.
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---fromFRGrindewald
Le jeune homme allait répondre, quand une porte ouverte, des pas rapides dans un escalier et la voix d'Eulalie le firent se retourner, l'air surpris ... Il sourit et opina de la tête ...

je n'ai point oublié, Madame, vos mots à la sortie de cette église où nous avons prié pour votre compagnon de toujours ... Et me voilà donc, curieux de connaître, quelle raison m'offre ce bonheur d'avoir un prétexte pour vous revoir si belle et si agréable, comme à votre habitude !

Un sourire en coin, il fit un léger baise main à la Dame de Monthaut et se mit à ses côtés ...

Je suis toute ouïe, et ne demande qu'à vous suivre, jusqu'où vous le voudrez ... Les rôles m'apparaissent inversés, vous avez mes courriers et je préfère cela croyez le ...

Il regarda la jeune femme, elle semblait fatiguée mais était si belle qu'il en frissonna, sentant ses joues rosir à la venue de telles pensées ... Détournant le regard un instant vers l'escalier pour reprendre ses esprits, il reposa son regard dans celui d'Eulalie ...

Je vous suis ...
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Clkikoz
Décidément le poète n’a pas changé, toujours aussi courtois et... troublant...

Un souffle léger sur sa main alors qu’il approche ses lèvres la fait tressaillir et irrésistiblement ses yeux sont attirés par ceux du jeune homme. Se noyer dans la profondeur de son regard est un supplice des plus doux.

Le rouge lui monte aux joues, ce n’est pas pour lui déplaire, elle qui est si blanche ces derniers temps, au moins ça lui donne l’air en meilleure santé, il ne faudrait pas que l’homme la croit souffrante, il pourrait remettre cet entretien qu’elle attend depuis plusieurs jours.


Elle sourit, émue et heureuse :

Vous êtes fort aimable Sieur Grindewald, je vous propose simplement, pour l’heure de régler ces quelques affaires dans mon petit chez moi que vous connaissez déjà. Pour ce qui est de me suivre où je le désire...

Elle hésite puis reprend :


Je crois que vous avez une mission à accomplir, à moins que ce ne soit déjà fait...

Le doute s’empare d’elle, "et s’il avait fait le voyage sans elle..."

Enfin, chaque chose en son temps, les nouvelles que j’ai à vous transmettre sont il est vrai plus heureuses que celles que vous m’aviez apportées il y a quelques temps.

Un soupir, elle s’engage dans l’escalier et d’une voix qui la surprend pas sa douceur, elle l’invite :

Venez, je vous prie, nous serons plus à notre aise là-haut...

Arrivée dans ses appartements, elle se retourne et lui sourit :


Installez-vous, je vous prie, je cherche le courrier qui dont le contenu vous est destiné en quelque sorte.
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---fromFRGrindewald
Grin pénétra dans la pièce dont il se souvenait tant ... Il laissa échapper un soupir, rien n'avait véritablement changé depuis s dernière visite ... Quelques instants il se perdit dans ses souvenirs, voilant son regard ...

Puis un sourire revint sur son visage, la jeune femme cherchait la lettre qui lui était destinée, il alla s'asseoir, attendant patiemment ...

Qui pouvait lui écrire alors qu'il était en Alais sans avoir réellement prévenu les gens de sa connaissance, peu nombreux au demeurant ...

Il posa alors son regard sur la jeune femme ... Savait elle les sentiments qui l'envahissaient à chaque fois qu'il partageait quelques instants avec elle ? Savait elle quel trouble le prenait en ces moments d'intimité polie, courtoise et retenue ? Non, sans doute l'ignorait elle, sans doute son cœur battait si fort pour ce militaire qu'elle ne pouvait imaginer qu'un autre battait maintenant pour elle ...

Un mouvement de tête, comme pour chasser ces pensées, et l'air rêveur du poète reprit le dessus, contemplant à plaisir la décoration de la pièce à vivre, joliment agencée et reflétant le goût de la dame de maison pour les belles choses ...

Alors qu'il laissait son regard vagabonder dans la pièce, il vit Eulalie enfin trouver ce qu'elle cherchait et un sourire vint accompagner la recherche fructueuse de la jeune femme ...

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Clkikoz
Ses mains tremblent... Est-ce l’effet de ces médications que lui a prescrites ce médecin de Nîmes ? Un instant, Eulalie ferme les yeux, une image apparaît, ce rêve récurent, cet homme qui lui disait des mots tendres...

Elle frémit. Elle sent un regard dans sa nuque, un frisson lui glisse jusqu’au bas des reins puis semble s’éteindre dans ses entrailles lui faisant mordre sa lèvre inférieure. Fort heureusement, il ne peut voir son visage.

Elle pose son regard sur ses courriers, elle sait la lettre qu’elle cherche mais elle s’attarde, le temps que son trouble se dissipe.

Enfin décidée à briser le silence, elle prend une large respiration et à nouveau son cœur s’emballe. Le parfum qui envahit la pièce, elle ne le connaît que trop bien, c’est celui de la cape dans laquelle elle s’est réfugiée plus d’une fois, se protégeant du froid mais aussi cherchant le premier réconfort qu’elle lui avait procurée lorsque le Sieur Grindewald l’en avait recouverte lors du malaise qui l’avait saisie à la lecture du testament.

Cette fois, ce n’est pas la cape qui diffuse ainsi cette odeur à la fois douce et pénétrante. Jamais ses sens ne se sont sentis tant en éveil. Elle ne peut se laisser aller, elle doit lire ce courrier...

Brusquement, elle se retourne, une missive en main :


Voilà !

Elle croise le regard du poète et ses mots restent enfouis au fond de sa gorge. Elle ne comprend pas, il n’a pas dit un mot depuis qu’il est entré chez elle, mais... elle se trompe sans doute, se ressaisit, prend place face à lui et lui sourit :

J’avais écrit au Duc de Champagne, Messire Varden pour l’informer du legs que lui fait Mitani dans le testament que vous m’avez confié.

Sa main libre se porte à sa croix, comme à chaque fois qu’elle évoque le souvenir de son Doux-Ami défunt. Un instant de silence et elle poursuit :

J’ai donc ici sa réponse avec des instructions vous concernant.

Peu à peu la tourmente qui l’a retournée se calme pour faire place à un bien-être auquel elle n’ose donner le nom de bonheur. Tout ce qu’elle sait, c’est que la présence de cet homme la rassure. Depuis sa première visite, le Très-Haut le place sur son chemin chaque fois qu’elle traverse une épreuve : c’était le cas à Narbonne où elle avait reçu sa blessure à l’épaule puis à l’Eglise lors de la cérémonie en hommage à Mitani et dans ses rêves, lorsqu’elle était si lasse et encore aujourd’hui où sa vie prenait sans doute un nouveau virage avec le refus de porter les couleurs de Monthaut.

Puis-je vous lire ?
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---fromFRGrindewald
Varden ? Le concernant ? Entre les mains d'Eulalie ? Quelle folie s'emparait du jeune Duc de Champagne pour qu'il ne puisse plus écrire lui même au poète ...

Un instant d'attente comme pour voir si la jeune femme ne s'est pas trompée ... Un regard, elle est si belle, si attirante ... Mais prise, la dernière fois, ce soldat, ce ... Carcassonais ... Absent à Narbonne malgré la présence de nombreux militaires, absent encore à l'église, absent, invisible mais présent dans sa vie ... Le peu de contacts qu'il a noué ne lui ont pas permis d'en apprendre davantage sur leur relation et il n'a pas cherché ... Elle saurait lui parler quand elle se sentira prête ...

Une chaleur le gagne, le rouge lui monte aux joues ... Il évite le regard de la jeune femme promise à un autre, éprise d'un fantôme ...

Masquant son trouble du mieux qu'il le peut, il reprit alors la parole ...


Je vous en prie ma Dame ... J'ai hâte d'apprendre à quel propos le Duc de Champagne, qui me semble si lointaine ce jour, mentionne t-il mon nom dans vos correspondances épistolaires ...

Son regard se posa sur la jeune femme caressant son visage des yeux à défaut de ses mains, de ses lèvres ... Il frémit, rougit mais n'y prends plus garde, son regard accroché, il ne peut la quitter ... Plus maintenant ...
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Clkikoz
Ce regard, encore et toujours... tendre, attentionné, caressant... elle se laisse prendre, plonge dans ces yeux dont elle imagine le parcours sur ses traits...

Le mystère des mots tus croît... L’air devient cotonneux, Eulalie a l’impression d’être au royaume des songes. Il est aussi beau que dans ses rêves et tellement plus vivant... Les yeux de l'homme se posent sur sa joue gauche, elle les sent, insistants... sans doute cette mèche rebelle lui parait-elle désordre...

D’un geste lent, elle l’écarte derrière son oreille. La caresse de ses doigts suit le regard du poète, à moins que ce ne soit le contraire...

Le trouble grandit mais elle ne peut le quitter des yeux, pas maintenant...L’instant est béni.

Ses doigts se sont arrêtés sur son cou, là où le sang se fraye un passage comme un torrent. Elle sent son cœur frapper sous sa main.

Est-ce un signe, ce cœur qui bat à tout rompre ? Il y a certainement moyen de l’apaiser... Elle sourit au jeune homme et se décide enfin à lui répondre :


En effet, Messire Varden vous accorde une faveur, il vous cite, vous, Sieur Grindewarld...

Elle baisse les yeux sur le parchemin qu’elle a toujours en main, le déroule :

Je vous lis :

"Toutefois, j'aimerais que vous soyez le témoin par cette lettre signée de mon nom que je permets au Sieur Grindewald de résider en ma demeure à Alais, et ce le temps qu'il lui plaira. "

Et il termine par ceci : "En espérant que vous deux vous portiez bien".

Lisez vous-même, ajoute-t-elle en tendant la lettre.

Voilà que vous allez devenir mon voisin, si vous le souhaitez...

Sa voix trahit son émotion, ses espérances...

Son regard se fait question, sa main tremble, elle la sent vibrer sous la feuille comme elle a senti son cœur palpiter sous sa main, peu importe s’il s’en rend compte...

Elle serait si heureuse de le garder encore à Alais, elle a tant de choses à partager et cette proposition de Messire Varden, encore un présage, le sait-il, lui le prophète...

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---fromFRGrindewald
Un long silence ... Réfléchir ... La maison du défunt ... Depuis si longtemps inoccupée ... Que pourra t-il y trouver ? Quel secret renferme t-elle ?

Un instant il se surpris à tressaillir ...

Cette maison l'attirait depuis qu'il était à Alais mais il la craignait aussi ...

Relevant son regard sur Eulalie, il acquiesce quand elle lui propose de lire en souriant ...

Pouvait il refuser ? Non pas que ce fut là un quelconque honneur mais bien vis à vis de ses économies ... Non il ne pouvait ... Cela lui était impossible de continuer à l'auberge ...


Et bien ... Pour une nouvelle ... J'avoue que j'aurais pris plaisir à recevoir lettre de Varden mais il vous a répondu et c'est comme si cela m'était adressé.

Il lui sourit, épanoui dans le bonheur qui l'envahissait d'être là avec elle ... Il avait décidé ... Il le fallait ...

Soit ... Je vais accepter ... Si tentée soyez vous de ne pas voir d'objections à ce que je prenne place dans cette maison qui vous fut si chère, et qui a je n'en doute pas une valeur inestimable pour vous ...

J'aurais alors l'immense plaisir d'être votre voisin sur cette charmante place si tranquille ...

Et surtout ... Cela me permettra de me poser un peu avant d'aller à Uzès ... avec vous si votre proposition tient toujours évidemment.

Allait elle accepter ? Il la regarda légèrement anxieux en l'attente de sa réponse reposant le parchemin sur la table, ne la quittant plus du regard ... Elle, si belle, jamais encore il ne l'avait trouvé si attirante qu'en cet instant, et si la décence et la politesse ne l'avaient point retenu, il eut sans doute pris son courage pour l'embrasser ...

Troublé, il détourna le regard vivement pour chasser ses pensées de son esprit ... Puis reprenant à grand peine son calme, il attendit réponse ...

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Clkikoz
Une brume de gêne traverse son regard alors qu’il lui avoue regretter n’avoir point reçu le courrier lui-même.

Elle ne pensait pas que cela le peinerait que le Sieur Varden lui écrive, à elle... mais il s’agissait bien d’une réponse à sa propre lettre... elle sent le rouge monter à ses joues.
Qu’aurait-elle pu faire ? Elle ignorait les desseins du Duc de Champagne.

Le sourire de Grindewald lui fait oublier ces pensées porteuses de culpabilité. Il accepte !

Le visage d’Eulalie s’illumine et un soupir de soulagement perce au travers de l’inquiétude qui la traversait :


Oh, si vous saviez combien je suis heureuse que vous consentiez !!!

J’ai crains un instant de vous voir repartir maintenant que votre mission est presque terminée...

Elle se lève, fouille nerveusement dans un petit coffret contenant divers objets, en fait tomber un galet qu’elle replace au rayon des souvenirs et en sort finalement une clé qu’elle vient tendre à son visiteur.

Voici la clé de ce qui fut mon paradis un temps. Jamais je ne m’en suis servie depuis le départ de Mitani...

Son visage se fait grave :

J’aurais une faveur à vous demander... elle hésite... Accepteriez-vous que je vous accompagne dans cette maison qui m’a accueillie tant de fois...

Sa demande lui semble incongrue mais elle sait que le poète connaît son histoire et espère qu’il y accèdera, puis elle poursuit :

J’espère que vous aurez plaisir à y filer les rimes comme il y a filé la laine et à y broder les mots comme il le faisait avec les vêtements...

Quand à Uzès, je vous ai dit que je vous conduirais si vous le souhaitiez, je maintiens ma proposition, ce sera une joie de voyager avec vous.

Elle est si proche du jeune homme qu’elle peut presque entendre son souffle et sentir les battements de son cœur... sans doute est-ce une illusion, mais elle sent l’aura du poète l’enserrer et un frisson lui parcourir les reins.
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---fromFRGrindewald
Le visage troublé de la jeune femme suite à ces propos sur la lettre du Duc font un instant regretter ses paroles à Grin ... Mais le mal être disparait aussi vite qu'apparut et le sourire revient sur le visage d'Eulalie ...

Elle avait donc peur qu'il reparte ... Mais comment ... Comment repartir maintenant qu'il l'avait rencontré ...

Elle lui tendit la clé, il la saisit et la regarda un instant ... Puis il répondit à sa demande ...


Je ... Je crois que j'aime autant vous avoir près de moi, vous qui connaissez si bien cette demeure pour mon entrée en ces lieux ...

Un sentiment de tristesse l'envahit, les paroles de la jeune femme le touchent ... C'est là le temple de son bonheur ... Et il en devenait le locataire ...

Toutefois des raisons d'être heureux vinrent clore les paroles d'Eulalie et Grin lui sourit en l'entendant accepter ce voyage ...


Nous partirons bientôt en ce cas ... Mais en l'instant ... Allons en cette demeure qui sera maintenant mienne pour le temps que sa Grasce le souhaitera, pouvons nous y aller ?

Accompagnant ses paroles du geste, il rangea ses quelques effets personnels puis tendit sa main pour prendre la sienne tout en lui souriant doucement ...
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Clkikoz
La vie allait enfin renaître dans les murs du Rouet, le bonheur allait peut-être fleurir dans le cœur d’Eulalie.

Toute excitée par cette idée de partager encore des instants avec son visiteur, elle range précipitamment la lettre du Duc, décroche la cape dont le poète lui a laissé la jouissance, y enfouit son visage un instant avant de la jeter sur ses épaules et d’annoncer avec un grand sourire :


Je suis prête !

Elle s’avance vers l’escalier et ajoute :

Je vous accompagne volontiers, j’espère seulement avoir la force de franchir le seuil de cette maison, mais vous serez-là si toutefois je défaille...

"Nous partirons bientôt"... c’est dire qu’il est d’accord.

La jeune femme croit voir ses rêves se réaliser et lorsqu’il lui tend la main, elle y glisse la sienne sans aucune retenue.

L’escalier est étroit, mais elle n’a pas envie de lâcher cette main sur le dos de laquelle elle fait glisser doucement son pouce pour mieux en sentir la peau.

Imperceptiblement elle se rapproche de lui, tourne son visage vers le sien, accroche encore une fois son regard et lui murmure :


Merci...
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---fromFRGrindewald
Ce sourire sur le visage d'Eulalie ... Grin ne peut en décrocher son regard ...

Il sent un frisson le parcourir au contact de sa main ... puis brisant le silence d'une voix douce ...


Vous êtes forte ... Vous ne faillirez pas, je le sais ... Je suis là et le serais toujours désormais ...

Ne sommes nous pas voisins ?

Un sourire malicieux vint accompagner ses dernières paroles ...

Il l'accompagna jusqu'à la dernière marche, retirant doucement et délicatement sa main en pénétrant dans la pièce où Sylvestros travaillait ... Sentir son visage si proche du sien ... Tenté, le jeune homme avait résisté ... La Dame était de rang élevé et il lui devait un minimum de politesse ...


Ne me remerciez pas, c'est vous qui faîtes tout pour moi ... A chaque évènement heureux de mes dernières journées vous êtes associée ... Sans doute un signe ...

D'ailleurs à ce propos ... Comment vous portez vous depuis l'épisode de Narbonne ? Etes vous pleinement remise ? J'avoue m'être ... inquiété ...
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Clkikoz
Quinze marches de bonheur, deux mains qui se tiennent, un cœur qui bat, est-ce le sien ? Est-ce celui du poète ? Elle ne sait plus si elle est chez elle ou si elle approche du Paradis Solaire...

Le couperet tombe, Sylvestros travaille.

Le charme s’évapore, leurs mains se séparent... le bonheur reste, les traits d’Eulalie en témoignent, un sourire illumine son visage, ses yeux scintillent de mille étoiles. Elle ne rêve pas, il lui parle, il s’est inquiété pour elle...

Narbonne ? Je cicatrise... Carcassonne aussi... pas de la même façon, mais...

Un regard vers Sylvestros qui semble s’intéresser au discours, la jeune femme se tait, le temps de franchir la porte et d’atteindre la petite place, puis elle s’arrête à quelques pas de la porte du Rouet et poursuit :

Je me suis rendue à la clinique de Nîmes où un médecin m’a donné quelques médications qui m’aident à guérir. Mon épaule va mieux, beaucoup mieux. Fort heureusement Estela a pris soin de moi. Cette petite m’est toujours aussi fidèle...

Elle hésite, pourquoi a-t-elle parlé de Carcassonne ?


J’ai pris du repos dans la solitude et le recueillement... Elle soupire, enfin... maintenant je sais que je pourrai compter sur mon voisin, je me sentirai moins isolée. Je trouve que le Seigneur Varden a été généreux et inspiré de vous inviter à demeurer ici.
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---fromFRGrindewald
Carcassonne ? Que venait faire cette ville ici ...

Le jeune poète ne comprit pas l'allusion d'Eulalie ...

Arrivés sur la place, le soleil caresse le visage des deux jeunes gens ... Est ce la douceur des rayons de printemps, ou bien une simple illusion, amis la jeune femme rayonne et ce sourire trouble Grindewald ...

Hésitation, comme elle ... Guérison à Nîmes, Estela, la charmante jeune copiste qu'il n'a plus revu depuis ... Solitude, Recueillement ... Se pourrait il que ... Non ... Impossible, il l'eut appris ... Et pourtant ...

Le doute empreint l'esprit du jeune homme perdant alors tous ses moyens ... Puis un nom connu, comme salvateur ... Varden ...

Il relève le regard et plonge encore une fois dans ses yeux, et il sourit, un sourire franc, sincère ...


Varden n'est plus seigneur chère Eulalie, son mandat s'est clos, il me semble et je crains qu'il n'ait pas encore obtenu de titre de noblesse en conséquence, vous pouvez donc l'appeler Varden tout simplement ... Et je doute que de chez lui, il nous entende et vienne crier au scandale ...

Mais il a fait montre d'une grande générosité à mon égard effectivement, c'est noble de sa part, sachant l'utilité d'un tel pied à terre en une telle terre d'asile ...

Il lui sourit ... Et devant le rouet, s'arrête un instant dévisageant le lieu ... Un regard derrière eux sur la place ... Peu de monde à cette heure ... De simples alaisiens se préparant à aller aux champs ou à leur échoppe.

Il se penche vers Eulalie, afin d'abréger leur attente et ne pas attirer les curieux de passage ...


Entrons ... Voulez vous ?
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Clkikoz
Elle se perd dans ses yeux. Le soleil caresse la chevelure d’ébène du poète. Jamais Eulalie ne l’avait vu aussi attirant. Ses joues s’empourprent, son cœur bat la chamade, elle l’écoute, remercie intérieurement Varden de lui avoir envoyé un tel voisin.

Veuillez me pardonner, j’ai pris l’habitude depuis si longtemps de considérer votre ami comme un grand qu’il m’échappera sans doute encore un titre lorsque je parlerai de lui. Mais soit, allons pour Varden simplement si cela vous fait plaisir.

Il s’approche et l’invite à entrer au Rouet.

Soudain l’angoisse l’envahit. Que va-t-elle trouver ? Comment va-t-elle supporter de revoir cet endroit qu’elle n’a pas visité depuis pratiquement quatre saisons...

Elle frissonne, cherche un appui, pose sa main sur le bras du jeune homme :


Grin, permettez que je vous appelle Grin, je suis un peu inquiète de ce que nous allons découvrir à l’intérieur...

Elle inspire profondément, resserre sa main à sentir les os du poète sous ses doigts et forte de sa présence laisse échapper :

Après vous...

Elle relâche son étreinte et ramène sa main sur la croix occitane. Elle ferme un instant les yeux.

Le souvenir de l’intérieur du Rouet défile derrière ses paupières closes qu’elle décide de n’ouvrir qu’avec l’ouverture de la porte... espérant que passé et présent se superposeront.

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