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[RP] Du rouet et du couperet ~ Au Matefaim

Clkikoz
CLkikoz emplie de sueurs froides avait pris le mouchoir d’Enduril et s’épongeait le visage, mais pas plus qu’elle n’avait été capable de répondre à son bien-aimé, elle ne pouvait donner le nom au prévôt des maréchaux, même si celle-ci était une de ses amies.

Elle fut soulagée quand Djahen prit la parole. Hélas, les trois syllabes du nom de son agresseur retentirent en elle comme des coups de poignard.
La nausée revenait, il fallait faire face, se montrer forte, ne plus penser…

Elle accrocha son regard à celui qui était devenu son espérance vivante.
Le diacre, lui parlait, ils s’étaient un peu éloignés… mais que lui disait-il… trouverait-il les mots justes, comme il les avait trouvés pour elle quelques instants auparavant…

CLkikoz, s’approcha et vint se glisser dans les bras de Mitani qui semblait calmé par les paroles de Djahen. Elle leva les yeux vers ce dernier et lui dit :


Merci, mon ami, merci pour tout…
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---fromFRvinc15
Alors que Vinc15 arrivait, d'un pas nonchalant, à l'Oranger pour prendre son service de tavernier ; il aperçut une foule agitée sur le pas de la porte.

Au fur et à mesure qu'il se rapprochait, il distinguait les visages tristes, meurtries, pleins de haines et de coléres de bons nombres d'amis.

Une fois sur les lieux, il s'empressa de se renseigner auprés de la premiére personne qu'il croisa. Le hasard voulut que ce soit Mariedouce. A mesure que celle-ci lui expliquait la situation, le jeune Lieutenant de police sentit monter en lui une haine et une colére tels qu'il ne put là cacher.



"Comment ? Ou est ce mécréant qui as ainsi osé s'en prendre à ma marraine, à mon amie ?
Si je tiens cette infame larve, je jure devant Aristote que je lui ferais subir les pires souffrances qu'un homme
puisse endurer sur cette Terre !"



Emporté par la colére, il ne s'aperçut pas que tout le monde le regardait hurler. Marie tentait desespérement de le calmer mais seul l'intervention de Kikoz qui lui murmura quelques paroles à l'oreille parvint à le calmer sur le moment.
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Conseiller aux vagabonds
Lieutenant de Police d'Alais
Soldat de l'Ost
Clkikoz
A peine rasséréné par la chaleur des bras de Mitani que Djahen avait réussi à calmer, voilà que CLkikoz vit arriver Vinc. Il échangeait avec MarieDouce et la colère montait en lui…
CLkikoz n’en pouvait plus de voir chacun s’emporter, elle se détacha de son compagnon, et lui murmura :


Je dois aller lui parler…

Puis elle s’approcha de son filleul, le prit par le bras, et lui chuchota :

Ça va aller Vinc, il est parti, je ne risque plus rien… et puis, je suis vivante… le Tout-Puissant m’a offert Sa Sainte Protection…
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---fromFRMarieDouce
On se serait cru dans le moulin de son époux. Tous arrivaient les uns après les autres. Tout d’abord Enduril, épée à la main, prête à chasser du brigand comme elle aimait tant…. Ensuite Mitani, sûrement réveillé par le cri que MarieDouce ne put retenir lorsque Djahen lui avait brièvement raconté ce qui s’était passé. Elle avait tenté de rassurer son amie CLkikoz mais en vain….

Consternés et en était de choc, tous et chacun y allèrent de leur propre colère. Mais lorsque Djahen prononça le nom de l’ignoble individu, MarieDouce tressaillit. Elle s’était déjà retrouvée seule en taverne avec ce mécréant. Et si … Frissons … Papillon … Nausées qu’elle réprima voyant son amie se précipiter afin de rendre le contenu son estomac.

À l’arrivée de Vinc, MarieDouce s’était approchée de lui pour lui donner quelques explications brèves et concises. Malheureusement, ses paroles eurent pour effet de le faire hurler à son tour. Incapable de l’arrêter, CLkikoz vint les rejoindre. Malgré qu’elle fut elle-même dans un état lamentable, CLkikoz parvint à le calmer. Elle avait un don cette femme …

La nuit avançait rapidement. Voilà plusieurs heures qu’ils étaient là, en pleine rue. L’aube pointait à l’horizon et l’on entendait les premiers oiseaux s’éveiller. Il était temps. D’un ton qui ne demandait aucune réplique, MarieDouce intima Vinc de rejoindre Djahen, Mitani et Enduril qui se tenaient à l’écart.

« Allez Vinc, va rejoindre les autres. Vous êtes tous des soldats. Vous trouverez une solution. J'en suis certaine. Je m’occupe de CLkikoz maintenant. Il est assez tard et elle a besoin de repos.»

Se laissant guider par son amie, CLkikoz poussa un léger soupir, signe de fatigue chez-elle. MarieDouce prit l’initiative. S’adressant aux hommes et à Enduril, elle leur dit …

« Bon maintenant, prenez les décisions qui s’imposent. Je vais rentrer avec CLkikoz. Lorsque vous aurez décidé de la marche à suivre, venez me prévenir. Je veux surtout être de la partie. J’ai un petit compte à régler, avec un certain …. détraqué …!!!»

MarieDouce prit son amie par le bras et elles se dirigèrent toutes les deux vers la demeure de CLkikoz.

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( Signature en construction ... )
Clkikoz
Que ce bras ami qui la soutenait lui faisait du bien ! CLkikoz se sentait fatiguée et sale… Il lui fallait absolument nettoyer l’affront qu’elle avait reçu, refaire peau neuve en quittant ses vêtements souillés et déchirés.
Elle se laissa guider par MarieDouce, en oubliant de saluer et remercier tous ceux qui étaient là pour lui porter secours…

Traversant la boucherie, son regard se porta sur un petit couperet qui lui permettait de parfaire son travail de bouchère et aussitôt une vision d’horreur traversa son esprit…

Et si elle avait eu sur elle une arme… l’agresseur l’avait fouillée pour chercher une arme…il n’avait rien trouvé… CLkikoz n’avait jamais voulu porter d’autre arme qu’un bâton et uniquement lorsqu’elle prenait les chemins…

Si elle avait eu un couperet… qu’aurait-elle fait ? S’en serait-elle servi ?
Elle était adroite maintenant… sa main était précise et forte… ce n’était pas comme au début de son métier où elle avait réussi à se blesser à la jambe en laissant tomber un outil…

Si… si… si elle avait eu un couperet…. Que serait-il devenu des mains qui avaient pétri son corps…non, elle n’aurait pas pu… la canaille était forte… sans doute aurait-il réussi à la désarmer et qui sait… c’est lui qui se serait servi de l’arme…

Un frisson lui traversa le corps… Il fallait qu’elle se lave…


MarieDouce, je vais faire chauffer de l’eau, je ne peux pas rester ainsi…

Elle s’approcha du feu pour l’attiser et faire chauffer l’eau du chaudron puis se dirigea vers son coffre à vêtements, peu fourni mais elle y avait des braies et une chemise propres, oui propres… lavés, se laver… l’eau purifie…
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---fromFRzacharia
Un cri d'enfant le réveille. Immédiatement suivi d'un deuxième. Malgré l'épaisseur des murs, cela devient rapidement insupportable. Zacharia ouvre un oeil pour voir si sa femme aura le courage de se lever s'en occuper. Elle n'est pas à côté de lui. Il sourit d'abord, persuadé que les cris vont bientôt cesser. Machinalement, il roule jusqu'à sa place, pour y profiter de sa chaleur et de son parfum. Mais la couche est froide. Immédiatement, il se lève. Si il lui arrive comme la veille au soir de rester parfois jusque tard travailler, jamais elle n'y avait passée de nuit entière sans le prévenir.

Il se lève d'un bond, les cris des enfants prenant une note plus angoissante. Zac sort dans le couloir arme en main. Pour voir le garde de faction devant leur porte le regarder avec un air étonné. Il le regarde sans réagir quelques instants. Pénètre dans la chambre des enfants. Elle n'est pas là. Il a du arriver quelque chose de grave. Il retourne dans la chambre, s'habille en trombe. Fait un signe de tête au garde qui ploie la tête sous les hurlements des bambins. Ah, oui... Il saute dans les escaliers en lançant au garde, s'éloignant :

"Dès que la relève arrive, tu iras chercher leur nourrice. Mais surtout, ne les laisse pas seuls !"

L'aube pointe dehors. La relève arrive, sort de la caserne. Zac fonce d'abord dans le grand bâtiment pour voir qu'elle n'y est nulle part. Mais une drôle d'agitation s'y fait. Déjà des rumeurs enflent. Une agression sur une femme. A l'oranger de Palencia. Il s'empare d'un cheval et le lance dans les rues qui finissent de s'éveiller dans le grondement de tonnerre des sabots ferrés de sa monture sur les pavés. devant la taverne, il tire tellement sur les rênes que sa monture se cabre presque. devant lui plusieurs soldats...

Et sa femme. Ils ont tous l'air déterminés et furieux... Marie raccompagne Cl chez elle. Un vague sentiment de culpabilité le submerge lorsqu'un certain soulagement s'empare de lui en voyant que c'est Cl et non Enduril la victime. Ce sentiment lui arrache une grimace en pensant à l'horreur qu'a du subir la jeune femme. Puis une rage froide pour l'auteur du forfait. Il regarde les soldats : la colère visible de Vince. L'air sombre de Djahen qui parle à Mitani... Il connaît le tempérament du Mauresque. Et Mitani... Il descend de cheval et va vers la Prévôt qui lui explique en deux mots l'histoire. Il s'adresse à eux.



" Sergent Djahen. Cet individu connaît probablement l'adresse de CL. Votre femme n'est pas réellement dans un état qui lui permettrait de les défendre efficacement. De plus la présence d'un homme d'église ne pourra apporter que du réconfort à notre amie. Vous resterez ici avec elles.

Mitani, Vince. Nous allons retrouver cet homme. Le retrouver pour le livrer à la justice. Je vous rappelle dans le cas contraire que ce serait considéré comme un meurtre. Avec toutes les conséquences que cela pourrait avoir sur vous. A un moment ou Cl n'a pas besoin que vous croupissiez en prison, mais que vous soyez à ses côtés. Ayez confiance dans le bras de notre justice et dans celui de notre bourrel."

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Bannière en construction
E_scout
Un bruit de fer ... un rayon de soleil ... Etienne est reveillé, il ouvre un oeil, il voit le ciel qui commence à s'éclairer, il se lève, s'habille machinalement, puis comme à l'habitude caresse Narvik pour le reveiller ...
Celui-ci était remuant, il bougeait dans tous les sens, sautillait, et japait ... Apparement, il avait quelques chose en plus que sa petite envie matinal... Ne t'inquiète pas, on va aller se balader ...". Etienne prit un bout de pain et à demi endormi le macha lentement... Il ouvrit la porte en bois, et commença sa balade dans les rues Alaisiennes, toujours la même, il commença par tourné à gauche, sur les parvis, d'un pas lent, Narvik lui au contraite était tout fou, il fouilla le caniveau et puis se soulageait régulièrement contre un mur, ou une porte... Passé la maison de Dame Lyselle, Etienne tourna en direction de l'Eglise... Il vit la petite place, et remarqua un attroupement devant la taverne de son amie ... Il interpella un gamin qui passait et lui demanda ce qu'il se passait :

Hep !! P'tit, tu sais ce qui se passe ici, à une heure si matinal ...
L'enfant le regarda fixement et lui répondit en hésitant :
Je sais pas m'sieur, mais on m'a dit que l'patronne c'est fait violer, mais j'suis pas sûr ...
Etienne sursauta, la patronne, mais c'est Kliko, il s'imagina le pire, et une grosse goutte de sueur et de larme lui coula sur la visage. Aussitôt il se mit à courrir vers le groupe, et il vit en effet ses amis... Et s'écria d'une traite :
Qui est assez cruel pour faire ça ? Je veux bien vous aider à le poursuivre ...
Devant la tête de ses compagnons, il reprit son souffle :
J'ai entendu des rumeurs, est-ce vrai ? ..... Oui ? Mais c'est horrible, elle va mieux ? .... Oui ? Ouf, je suis donc d'accord pour le livrer à la justice, je vous suis ...
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---fromFRMitani
Mitani voyait arriver ses amis les uns après les autres, tous voulaient la mort de celui qui avait tenté de souiller totalement l'honneur de sa douce Cliko. Il expliqua rapidement à Etienne les véritables faits et la chance que Cliko ne fut pas souillée totalement par l'innomable ... Toutefois la tentative et les actes étaient intolérables et Mitani sentait la rage monter en lui ... Zac, Djahen, Cliko avaient tentés de le calmer mais Mitani voulait traquer celui qui avait fait ça ...

Bien je ne le tuerais point maintenant ... Séparons nous !!! Traquons ce lache qui ose s'en prendre à une femme et qui fuit devant nous ... Zac, Vinc, Etienne, Endu et Dja vous formerez avec moi l'équipe de recherche, n'hésitez à demander des renseignements aux alaisiens qui auraient pu le croiser ... Marie restera avec Cliko, je ne veux pas qu'elle reste seule ... Quelqu'un a t-il des questions ???
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Ex-Porte-Parole du Comte du Languedoc (mandat de Gurgald)
Ex-Conseiller CLE déchu (1er mandat de LeGueux)

Djahen
Djahen était furieux, à un point qu’il n’avait jamais connu. Il sentait battre le sang à ses tempes et sa vision était brouillée par la colère. Il savait que la Colère était un péché et y résistait du mieux qu’il pouvait, calmant en lui la haine progressivement par l’évocation de psaumes et l’imprégnation des valeurs Aristotéliciennes.

Lentement, la Colère fit place à une froide détermination. Il avait affaire à un Hérétique, un Athée qui avait porté atteinte à une Aristotélicienne, un serviteur de la Créature…

Jetant un regard à Zacharia et à Mitani qui lui donnaient tous deux des consignes, il les ignora simplement et se retira chez lui pour prier. La prière serait la solution, elle apporterait une réponse à ses questions…


Je me retire … Je vais prier pour Clkikoz, quant à Marie, je ne crois pas que ce chien soit capable de lui faire quoi que ce soit… Elle est soldate et armée, il est civil…

Tournant le dos, il partit sans se retourner…
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---fromFRMarieDouce
[À l'intérieur de la demeure de CLkikoz]

MarieDouce avait aidé son amie à préparer un bon bain chaud. La laissant à son intimité, MarieDouce s’être installée à la fenêtre. Le soleil se levait. Les hommes et Enduril discutaient toujours à l’extérieur. Puis, un homme à cheval arriva. Zac … et un autre… Etienne… Soupirant, la femme d’armes se dit que finalement, tout l’Ost débarquera et tout le village finira par être au courant.

Soudain, elle vit son époux quitter le groupe. Passant tout près de la fenêtre où elle s’était installée, MarieDouce put apercevoir qu’il avait le regard dur, les traits figés. Tout ça ne lui disait rien de bon.

Le suivant du regard, elle le vit entrer dans leur maison. « Ouf! J’aime mieux ça » se dit-elle.

À l’appel de son amie, MarieDouce se retourna et se rapprocha de CLkikoz. Cette dernière avait revêtu des vêtements propres. Lui proposant gentiment d’essayer de prendre du repos ….

« Mon amie ? Venez, essayez d’aller dormir un peu. Je reste avec vous …»

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( Signature en construction ... )
Clkikoz
Se laver… Enlever toutes marques de ces mains qui l’avaient touchée, de cette bouche qui l’avait goûtée, de cette virilité sauvage qui l’avait maculée…l’eau gardait ses vertus…

CLkikoz jeta les vêtements déchirés et souillés dans l’eau qu’elle venait de quitter, enfila avec satisfaction les effets à l’odeur de lavande doucement gagnée dans le coffre, au contact de cette plante si courante alentour.

Une nouvelle femme se présenta devant MarieDouce, enfin elle se sentait mieux…mais que ses traits étaient tirés, ses yeux rougis, son corps endolori…

Elle se laissa conduire à sa couche et s’y installa, épuisée :


Merci mon amie, je vais me reposer, c’est gentil de rester avec moi… vous êtes mon ange gardien…

Elle ne mit pas longtemps à sombrer dans les bras de Morphée.
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---fromFRPolgaria
Sortant de tôt matin de chez elle, Polgaria alla faire, comme à son habitude, un tour dans les rues d’Alais. Passant sur la place près de l’Oranger, elle vit un attroupement. Qu’est-ce qu’ils font tous debout à c’tte heure ? Etant naturellement curieuse, elle ne put s’empêcher d’aller y jeter un coup d’œil, attirée comme un papillon par une flamme. Elle entendit d’incroyables bruits concernant les événements de la nuit précédente. Horrifiée, elle courut chez Cliko pour lui proposer son aide et son soutien.


[À l'intérieur de la demeure de CLkikoz]

Frappant plus fort et plus énergiquement que nécessaire à la porte, elle ne s’arrêta que lorsque Marie lui ouvrit, inquiète.

Désolée, Marie ! Puis-je entrer ? Cliko est là ? Je voudrais savoir comment elle va. Ho ! Heu… Excusez-moi de vous assommer de questions… C’est juste que je suis inquiète…

Comment allez-vous marraine ?...


Entrant dans la demeure, elles continuèrent à deviser. Arrivant devant la chambre où Cliko dormait, elles se turent.

Elle a l’air de bien dormir… Mais vous aussi, chère marraine, semblez fatiguée. Vous ne devriez pas rester debout tout le temps. Allez vous reposer. Je me charge de Cliko. Vu votre état, je préfère vous savoir bien au chaud, chez vous, à dormir.

La raccompagnant gentiment vers la sortie, elle lui promis de ne pas quitter le chevet de leur amie et de l’appeler au besoin, bien qu’elle se jura de n’en rien faire.
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---fromFRMarieDouce
[À l'intérieur de la demeure de CLkikoz]

Depuis combien de temps veillait-elle sur CLkikoz? Aucune idée … Après que son amie se soit assoupie, la jeune femme avait laissé ses pensées vagabonder. Mentalement, elle se reprocha de s'être laissée à crier lorsque la rage lui était montée au ventre. Si elle avait su garder son sang-froid aussi, elle n’aurait pas ameuté une partie de la ville. Mais il était trop tard maintenant pour les regrets. Le mal était fait.

On toqua énergiquement à la porte. MarieDouce sursauta vivement… trop vivement.

Jetant rapidement un regard à CLkikoz qui dormait profondément, MarieDouce, lasse, sortit de la chambre et alla ouvrir.

« Polgaria … »

MarieDouce lui sourit et la fit entrer. À peine fut-elle à l’intérieur que la demoiselle se mit à lui causer le plus naturellement du monde. Enjouée et volubile, toujours de bonne humeur, sa filleule était la fraîcheur incarnée.

Après avoir répondu à toutes ses questions, MarieDouce, les traits tirés, crevée de fatigue, accepta de bonne grâce l’offre de Polgaria. La veille, elle avait été de garde jusqu’à tard dans la nuit. Puis l’horrible tragédie qui les avait tenus éveillés jusqu'à maintenant, faisait en sorte qu'il y avait plus de 24 heures que MarieDouce était debout, c’était trop. Elle avait besoin de se reposer effectivement.

Remerciant chaleureusement Polgaria de bien vouloir prendre la relève auprès de son amie endormie à l’étage, MarieDouce sortit de chez CLkikoz.

Il n’y avait que quelques pas à faire pour se rendre chez-elle. Traversant la rue, elle adressa aux militaires qui discutaient encore, que ces quelques mots…

« Je rentre chez-moi. CLkikoz est en sûreté. Elle s’est endormie et Polgaria veille à ses côtés. Je suis certaine que ce vil individu ne viendra pas la relancer jusqu’ici, au nombre de soldats que vous êtes, là, maintenant…. Je vais me coucher. Bon courage à vous tous. »

Ne s’attendant pas de recevoir réponse, MarieDouce prit congé de ses compagnons d’armes puis entra directement chez-elle.

À la vue de son époux, silencieux et en plein recueillement, elle s’approcha tout doucement de lui. N’osant pas le déranger, elle posa seulement sa main sur son épaule afin qu’il sache qu’elle était de retour. Elle déposa un doux baiser sur le sommet de son crane puis monta directement à leur chambre. N’enlevant que son épée qu’elle portait à la taille, MarieDouce trop éreintée s’allongea toute habillée sur leur couche et s’endormit aussitôt.

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( Signature en construction ... )
---fromFRMitani
Mitani avait compris que l'OST se chargerait de la traque ... Lui complètement bouleversé, courut vers la maison de Cliko, entrant, il vit Polga qu'il salua ppuis réveillant sa douce il lui susurra à l'oreille ...

Dès que vous vous réveillerez nous partirons d'Alais vers Uzès ensemble en amoureux pour ne pas subir cette traque sous nos yeux ... je vous aime ma douce ...

Restant à son chevet, il se mit à discuter à voie basse avec son amie Polga la félicitant de son baptême ...
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Ex-Porte-Parole du Comte du Languedoc (mandat de Gurgald)
Ex-Conseiller CLE déchu (1er mandat de LeGueux)

Clkikoz
Réveillée par un murmure familier, CLkikoz les yeux fermés sourit.

Encore à demi endormie, il lui semblait entendre une discussion, elle reconnaissait bien la voix de Mitani, mais l’autre personne qui parlait… une femme, oui, mais ce n’était pas MarieDouce… Elle prêta l’oreille plus attentivement et put enfin déterminer à qui était ces chuchotis : Polgaria !

Elle s’étira telle un chat sortant de sa torpeur et avant même de poser le pied par terre vérifia si ses pensées étaient justes. Une fois la confirmation faite, elle se leva, embrassa Mitani, heureuse de le trouver là :


Bonjour mon Doux-Ami… mais, que faites-vous ici ? Avec Polgaria…
MarieDouce était là… mais où est-elle ? Il ne lui est rien arrivé ? Dites ? Elle va bien ?
J’ai dormi… la tisane au tilleul devait être bien forte, je n’ai rien entendu…

Elle cherchait du regard dans la pièce son amie… Puis elle réalisa qu’elle n’avait même pas salué Polgaria :

Oh ! Pardon Polgaria, bonjour… vous allez bien ?
Mais comment se fait-il que vous soyez là…

Puis se tournant vers son Bien-Aimé :

Un voyage... c’est bien ça que j’ai entendu… nous partons…
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