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[RP] Du rouet et du couperet ~ Au Matefaim

Pucedelamontagne
Après avoir attendu un cour instant, la porte s’ouvrit, Puce distingua Helma dans l’ombre, elle avait l’air très soucieuse.

Bonjour Helma, je suis venue au chevet d’Eulalie afin de prendre des nouvelles.

Puce avait à peine terminé sa phrase, qu’Helma l’avait déjà conduite au premier étage et faite entrer dans la chambre d’Eulalie.

Helma lui indiqua une chaise à côté du lit, Puce s’y installa.

Doucement elle prit la main d’Eulalie.


Puce chuchotât.

Bonjour chère amie, veuillez m’excuser de ne pas être venue plus tôt, mais je viens seulement d’apprendre que vous aviez eu un accident.

Eulalie avait le visage blanc, les traits tirés, un doux sourire aux lèvres, l’air très calme, son visage se crispait par moment, la douleur sans doute.

Puce remarqua qu’Eulalie essayait d’ouvrir les yeux par moment.


Ne vous fatiguez pas, reposez-vous.

Puce regarda Helma avec un regard très inquiet, elle avait envie de pleurer, mais il ne fallait surtout pas.

Helma n’allait pas bien, cela se voyait, cela devait être très dur pour elle de voir sa marraine dans cet état.

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Belsilk
Belsilk s'était rendu aux appartements de Dame Eulalie. Il connaissait la maison, s'en être un habitué de cette partie de la maison.

Il salua au passage Sylvestos et monta à l'étage.

Il y avait, des dames. Belsilk les salua silencieusement.

Il s'approcha du lit et offrit une rose rouge à sa Patronne.


Bonjour Eulalie, je venais vous apporter cette fleur, et j'aimerai que vous disiez à Mathéu, Estela et Sylvestros d'arrêter de venir dilapider votre argent en donnant tout vos produits à la mairie. Alais saura s'en sortir. Et vous aurez surement besoin de cet argent pour vos soins.

Belsilk regardait sa Patronne. Il lui fit un sourire...
Pucedelamontagne
Puce toujours au chevet d’Eulalie, vit arriver le Bourgmestre, elle se le leva le salua et lui laissa la chaise.

Je vous en pris Belsilk prenez place à côté de notre amie.

Puce prit place au fond de la chambre à côté d’Helma.
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Clkikoz
Un peu d’eau, le feu se calme dans sa gorge. Eulalie tente de sourire à sa filleule malgré la douleur.

Depuis le bas de l’escalier, elle reconnaît la voix de son amie Puce qui a toujours été là dans les coups durs. Un souvenir passe en sa mémoire, hiver 1454... Une femme à l’Oranger, c’était elle, elle venait de loin...

Eulalie referme les yeux écoutant les battements de son cœur et les pas dans l’escalier. Le silence se fait et de douces paroles lui parviennent.

Elle rouvre les yeux, un léger sourire aux lèvres :


Bonjour Puce, merci d’être là...

La blessée se sent portée par les sentiments des deux femmes qui la veillent, elle sombre dans le repos une nouvelle fois, confiante que si sa dernière heure venait, elle ne serait pas seule.

A nouveau une voix connue, des pas et un parfum s’avance.

Yeux mi-clos, elle reconnaît son ami :


Oh... Patron, elle est magnifique, merci...

Puis elle prend connaissance des griefs que lui formule Belsilk.

Ne leur en voulez pas, je vous prie, ils ne font qu’obéir à mes volontés, peut-être les dernières...

Une nouvelle poussée de douleur lui fait crisper les lèvres, mais elle poursuit :


Soyez sans crainte, j’aime cette bonne ville qui m’a tant donné... Je ne donnerai pas tout à la mairie

Elle reprend un peu son souffle et continue :

J’ai demandé que le Pain du Cœur soit servi à la taverne et que les nouveaux membres APF bénéficient de mes points de notoriété lors de leur inscription... bien sûr il n’y en aura pas pour tout le monde, mais c’est de bon cœur que je cède ce que j’ai acquis... tant qu’il me reste mes amis... je serai riche...
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Belsilk
Belsilk assis sur la chaise tenait d'une main celle d'Eulalie, et de l'autre un courrier reçu de la porte parole des médiateurs...


Citation:

...
Les maires de Nîmes et Alais sont aussi priés de remercier chaleureusement Jhaampe et Bobdole pour Nîmes, et Clkikoz pour Alais. Mais quand je dis chaleureusement, je le pense au point d'aller leur rouler une pelle tellement ils sont formidables ^^
...
Milou,
Comtesse Du Vice,
Porte-Parole de Lengadoc


Il avait longuement hésité... mais il se releva finalement de sa chaise, se penchant vers Eulalie...

J'ai reçu un courrier, vous remerciant de votre travail en tant que médiatrice... alors je m'exécute.

Belsilk se rapprocha du visage de sa Patronne.. pour y déposer un baiser.. mais sa fougue... fut contenu par Eulalie... voyant son entrain... elle prit sa croix occitane qu'elle plaça devant sa bouche.

Et finalement, Belsilk se retrouva à lécher la croix... les yeux fermés... il se disait... étrange...

Il se recula et ouvrit les yeux... Il se sentait si ridicule...
Helma
Helma était toujours appuyée contre le mur au fond de la pièce.
L’atmosphère était pesante, et ses membres commençaient à la faire souffrir à rester ainsi debout.

Puce s’approcha du lit et murmura quelques paroles à Eulalie qu’Helma se retint bien d’écouter.

Puis le silence revint, un silence qui forçait la jeune tisserande à repartir dans ses pensées tout en regardant sa marraine.
Elle se souvenait avec une rapidité déconcertante de son arrivée, du merveilleux accueil que Clkikoz lui avait fait, de son baptême, de tous ces moments où elle fut là pour elle.
Un léger craquement la fit sortir de ses rêveries.
Belsilk venait d’entrer dans la pièce.
Lui aussi avait le visage fermé et semblait terriblement soucieux… Qui ne le serait pas ?
Il la salua nonchalamment comme s’il ne la connaissait pas, et se dirigea droit sur Cl.

Alors ils se mirent à échanger quelques paroles.
Puce s’était rapprochée d’Helma qui avait pu sentir le pan de sa robe contre sa jambe.
L’obscurité devenait étouffante.
Helma se mit à transpirer et à respirer de plus en plus vite.

Alors qu’elle allait donner congés, afin de sortir prendre l’air et éviter de faire un malaise au beau milieu de la pièce, elle aperçut la silhouette de Belsilk s’approcher dangereusement de la bouche de Clkikoz.
Que pouvait-il bien passer par la tête du maire pour faire une chose pareille!
Helma resta interdite, songeant en un dixième de seconde à un tas de choses : Belsilk pouvait-il être le genre d’homme à profiter d’une situation aussi terrible ?
*Non certainement pas.*
Les relations entre patron et patronne avaient-elles tout simplement évoluées sans que personne ne s’en rendent compte ?*sûrement plus probable*
A peine avait-elle eu le temps de penser à tout cela que CL rembarra le maire qui resta tout penaud le buste au dessus du lit.
Helma sourit de voir que sa marraine avait encore, malgré les douleurs et la fatigue son caractère !
L’impression d’étouffer se fit plus intense, gênée de la situation, elle se détacha du mur, s’approcha du lit ; et brisa le nouveau silence avec un
… « Bonsoir marraine, je dois vous quitter, reposez-vous surtout ! »
Elle accrocha un faux sourire rassurant sur son visage.
Puis se retournant vers Puce elle la salua en se penchant légèrement, en fit de même en observant Belsilk sans pouvoir s’empêcher un regard réprobateur.

Elle quitta alors la pièce, puis la demeure.
La nuit était tiède, les étoiles étincelantes. Helma respirait enfin.

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Clkikoz
Elle avait saisi la rose et d’un geste lent et mesuré l’avait posée à côté de la chandelle qui éclairait la pièce, espérant qu’Estela la mettrait dans l’eau dès son retour, afin que son parfum et sa fraicheur subsiste aussi longtemps qu'elle.

Le Patron tenait sa main dans la sienne. Rarement ils n’avaient été aussi proches, mais le savoir présent la rassurait, comme si ce dernier avait le pouvoir d’arrêter le cours du temps. Le pouvoir, il l’avait dans la ville, celui de la fasciner aussi avec son boulier qui lui permettait de compter tout sur tout allant des points de notoriétés chez les employeurs APF aux contrats faits au Comptoir Alaisien Pour les Artisans en passant par les livraisons sur la foire et les réserves de la mairie ainsi que toute autre chose qui se comptait.

Lorsqu’il prit la parole évoquant son travail de médiatrice, une image lui vient aussitôt à l’esprit, celle du Porte Parole qui l’avait recrutée il y a si longtemps...

Immédiatement, elle porta sa main libre à la croix occitane qu’elle ne quitterait qu’à son dernier souffle et la porta à ses lèvres, fermant les yeux et y déposant le baiser qu’elle aurait aimé échanger avant que la mort ne cueille cet homme pour qui son cœur n’avait jamais vraiment cessé de battre.

C’est alors qu’elle aperçut une ombre se pencher sur elle et poser ses lèvres sur les siennes. Un instant elle sentit le baiser de Mitani qui avait une fois de plus rejoint ses pensées.
Surprise par cette inconcevable réalité, elle rouvrit les yeux pour voir le visage confus de son ami Belsilk.

Immédiatement, le feu lui monta aux joues... Elle balbutia :


Patron... je vous sais très attaché à vos missions, mais...

Ne pouvant soutenir davantage le regard de l’homme en qui elle avait mis toute sa confiance professionnelle, elle refermait les yeux lorsqu’elle entendit la douce voix de sa filleule.

Bel échappatoire pour ne pas discuter ce geste incongru d’un ami, elle saisit l’opportunité et murmura :

Bonsoir ma filleule, à bientôt j’espère. Que le Très-Haut vous protège...

Doucement, elle pressa la main de son ami et lui sourit.

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Babun
Hors les murs, non loin de la porte ouest, dans le soir finissant, une ombre se mouvait. Chapeau à plume sur la tête et makila à la main, Babun marchait lentement, longeant la muraille. Il regardait la route jaillissant de la cité et serpentant dans la campagne. Il songeait que la route était longue, ses méandres interminables, mais ses haltes douces et pleines d’heureuses rencontres. Il pensait à ses voyages à travers le Royaume, accompagné ou pas. Les étapes avaient été nombreuses, et aujourd’hui… Alais.
En réalité, cela faisait plusieurs semaines que Babun était en la place. Mais l’étape ne commençait véritablement que ce soir. Après moult tergiversations, il s’était décidé à rendre visite à sa vieille amie. Ayant lancé un dernier regard par-dessus son épaule, Babun franchit la porte ouest, devant l’indifférent garde, et se dirigea vers la demeure de CLkikoz.

Une heure plus tard, alors que la nuit à présent régnait sur les toits, après avoir trouvé la demeure dans le dédale d’Alais, après avoir convaincu quelques vieux domestiques de le laisser entrer, Babun se présentait devant CLkikoz. Il salua du chapeau, en silence. Il dévisagea un court instant son amie, qui semblait ne pas le reconnaître. Il n’haussa pas particulièrement le ton, mais il avait tant retourné ses questions qu’il ne put retenir ses mots un peu abrupte:


Alors est-ce ainsi ? Nous évertuerons-nous à faire d’Alais une terre maudite ? Chacun à sont tour y trouvera l’abyme menant si proche du doux renoncement de la camarde ?
Amaury_de_k
A la suite de l'étranger, Amaury était entré, après avoir possé doucement la porte. N'osant s'aventurer trop à l'interieur, car il connaissait peu la grande dame d'Alais, il laissa un paquet et un petit mot.

Citation:
A vous dame Eulalie, des médecines pour le corps et le coeur.
Pour le corps, un peu de miel de lavande et de cette gelée magique que produisent mes abeilles.
Pour le coeur, l'assurance de l'affection que notre communauté vous porte.


Il retourna à la porte pour sortir.
Yarglah
Etait-ce pour congédier la mort qu’il sentait rôder autour des lieux ? Yarglah n’avais osé venir au chevet de cette dame si précieuse à ses yeux...

Ce fut pourtant la crainte de ne pas la revoir avant l’instant funeste qui le fit se décider à lui rendre visite.
Il n’apporta rien d’autre que ce qu’il avait avec lui lors de ses premiers pas dans cette ville : de l’espoir.
Lorsqu’il entra, il reconnu tout de suite ce calme de l’air, comme une attente, qu’il redoutait tant de percevoir à nouveau. La vie était là, mais comme en suspend à une décision qui ne dépendait plus d’eux. il se prit à adresser rapidement une prière à Aristote, a voix basse. Bien qu’il sut qu’il avait peu de chances d’être entendu.

La dernière fois qu’ils avaient eu un peu de temps à deviser, c’était, lui semblait il y avait une éternité de cela, alors que les arbres étaient en fleurs et la belle Cl sur le départ.
De l’imaginer loin à jamais lui avait été d’une blessure adoucie de la savoir heureuse à découvrir de nouveaux horizons.
De l’imaginer à ce jour peut-être mourante lui était d’une insupportable déchirure.

Il saluât en silence l’inconnu et s’agenouillant au chevet de celle si chère en qui il avait toujours cru, lui pris la main dans les siennes sans oser la regarder en face.
Il ne voulais pas laisser paraître sa douleur, encore moins l’alarmer d’une quelconque émotion qui eut pus l’affaiblir en ses déjà faibles forces. Et si elle devait les quitter pour son dernier voyage, alors il souhaitait lui offrir en gage un sourire apaisé. Mais à cette heure, sourire était bien au dessus de ses forces.
Il lui tint simplement la main -doucement- priant au fond de lui qu’elle ait encore des joies et des rires à vivre en ce bas monde, espérant que ce lien de chair la retiendrais son âme, croyant même sentir sa force s’écouler vers elle, comme s’il pouvait de sa vie en partage pour sauver la sienne.

Il redressa la tête, un sourire calme à la bouche, mais ses yeux n’était que questions et crainte, sa gorge emplie d’une douloureuse amertume et un nœud dur lui tordait l’estomac.
Il devait être fort pour elle : la faiblesse ne lui serait d'aucune aide.

Son étreinte sur sa main se fit plus assurée, rassemblant sa volonté, il lui sourit franchement, cherchant ses beaux yeux francs du regard.

Il voulait y croire.
Clkikoz
Une fois de plus Eulalie épuisée avait fermé les yeux lorsqu’une voix qu’elle n’avait pas entendue depuis des lustres s’adressa à elle. Elle crut un instant que son esprit lui jouait encore de tours, faisant remonter à sa mémoire le combat que son ami Babun avait mené ici-même contre la camarde, car c’est ainsi qu’il l’appelait cette faucheuse qui vous ravit les êtres les plus chers.

Voulant s’assurer qu’elle ne rêvait pas, elle souleva une paupière et esquissa un sourire lorsqu’elle aperçut le chapeau de l’homme qui s’adressait bien à elle, elle ne pouvait que le reconnaître, même si quelques plumes étaient venues l’orner, elle n’avait jamais rencontré d’autre homme capable de porter aussi fièrement un couvre-chef.


Oh... Moï drug....

Pourquoi ces mots dans une langue qui lui était étrangère ? Elle revit la folle aventure qui les avait conduits ici, son amie Marusse de qui elle tenait quelques mots étranges et celui qui se tenait maintenant à son chevet comme elle s’y était tenue bien des années auparavant. Etrange comme la vie vous joue ses tours.

Je suis heureuse de vous savoir ici, mon ami, mais ne parlez pas de terre maudite, Alais restera toujours pour moi terre d’asile.

Une ombre entre dans la pièce et y dépose un paquet avant de repartir, elle n’a pas le temps de voir de qui il s’agit, elle le regrette...

La fatigue l’emporte à nouveau vers de nouveaux rivages, lorsque sa main libre est prise par une étreinte ferme mais chaleureuse. Insensiblement, elle tourne la tête vers le propriétaire de la main qui l’étreint, ouvre péniblement les yeux et reçoit de plein fouet le sourire franc et sincère de son ami Yarglah.


Mon ami, vous vous êtes déplacé... merci... Pardonnez-moi de vous recevoir ainsi...

Les mots se serrent dans sa gorge, Eulalie est envahie par l’émotion que lui procure la présence de ses meilleurs amis, des hommes en qui elle a toujours eu confiance, une femme qui reste dans l’ombre, mais qu’elle sait présente. Elle se sent rassurée, jamais la camarde ne lui aura fait d’avances aussi douces...
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Yarglah
"Mon ami, vous vous êtes déplacé... merci... Pardonnez-moi de vous recevoir ainsi..."

A ces mot et ce regard, il sentit qu'il avait fait le bon choix de venir ici.
Quoiqu'il advienne, il lui tiendrait compagnie jusqu’au bout et sûrement ces autres personnes partageraient sa veille.
Si elle devait passer, alors il tenait à partager ses derniers instants de vie. Lui offrir au moins ce réconfort de se savoir partir entourée et aimée.


C'est à moi de vous demander le pardon Eulalie... j’eus dus être là bien plus tôt... mais...

Il se tut.
Une étrange sérénité l'avait envahi, presque une ivresse : la communion souveraine de tous ici présents.
Tous ne battaient que d’un seul espoir, ne respiraient que d’un seul souffle à la vouloir voir guérir.
Tous probablement partageaient cette même peur de la perdre. Mais tous savaient que le plus beau présent qu’ils pouvaient lui faire était d’être là, confiants en elle, prêts à la porter vers son dernier rivage si Aristote en avait décidé ainsi. Seul comptait désormais d’être avec elle.

Il reprit calmement -lentement- son souffle, comme si chaque once d’air de ces instants étaient précieuse. Et lui sourit encore -rassurant- assurant doucement son étreinte.


Nous sommes là.

Et rien n’avait de sens plus juste en cet instant.
Belsilk
Belsilk avait libéré la main d'Eulalie, il se sentait si penaud...

Le souvenir de la beauté de Milou (1000dread) l'avait aveuglé.... jamais un tel débordement n'aurait pu se passer autrement...

Il recula... se fit discret à son chevet...
--Estela
~ Estela avait été rappelée au chevet d’Eulalie. Elle avait un large travail de copiste à faire.

Après avoir salué d’un sourire les amis de sa protectrice, elle installe grimoire, plumes, encre et bougie sur une table et se mit à l’écriture, se faisant préciser parfois quelques détails par la malade.

Elle avait pris possession des papiers de CLkikoz et copiait... copiait...




Citation:
Eulalie Coulomb, dite CLkikoz est née au printemps 1432 en Bourgogne, dans une modeste famille d’éleveurs de colombes. Elle vécut heureuse au milieu des siens, apprenant à lire et à écrire avec le curé de sa paroisse. A la mort de ses parents, elle se sauva, refusant de céder aux avances du seigneur, n’emportant que son Rosaire. Elle erra plusieurs jours se cachant dans les bergeries pour se reposer, s’abreuvant aux sources, cueillant des baies sauvages, avant d’oser s’aventurer dans un village.

C'est à la Saint Patrick (17 mars 1453 ou 1454, selon les calendriers) que CLkikoz est entrée à Tonnerre. Petite femme aux cheveux de soie, regard de miel et sourire enfantin elle empiète sur sa vingtaine. Nul ne sait quel vent d'orage l'a poussée là, en haillons, tenaillée par la faim et totalement désœuvrée. Très vite des villageois généreux lui accordent leur confiance.

Après des petits travaux à l'église, chez le curé Potache, elle est embauchée pour l'abattage des bêtes... dure besogne dont elle s'acquitte avec courage. Une envie de grand air la conduit au verger.
Très vite le besoin de s'enrichir la fait retourner à l'abattage des bestiaux. Mais cette fois, elle a le cœur à l'ouvrage : ce matin, en ouvrant sa porte, elle a trouvé un cadeau du ciel (deux épis de maïs) à moins que ce ne soit un Tonnerrois qui cherche discrètement à s'approcher...
Peu importe, elle ira remercier la providence en faisant un tour à l'Eglise.

Après une bonne semaine de travaux divers dans le village, elle s'installe à Tonnerre et se lance dans l'élevage bovin... Hélas, trop de précipitation et un grand manque de réflexion !!! Un élevage à UNE vache, n'est pas un élevage rentable !!!
Heureusement des jeux inter villages viennent opposer Tonnerre à Blois et c'est pour CLkikoz, la chance de rencontrer d'autres villageois et de montrer ses capacités...

Mais la dure réalité de la vie la ramène très vite à son lopin de terre sur lequel une vache, qu'elle aime bien tente de grossir... CLkikoz sent que la fin est proche pour cette pauvre bête, qui faute de seau n'a pas pu donner son lait...Elle passe à l'église, écrit au Maire et au 13ième jour, elle décide d'abattre sa vache et se lance dans la culture du blé, sur les conseils de ses amis et de son bon Maire, Casanier.

La première récolte emplit le cœur de CLkikoz qui poursuit sa culture du blé à Tonnerre. Elle commence à avoir de bonnes amies et a beaucoup apprécié le pique-nique de Printemps chez Marusse, qu'elle a pu rejoindre après une retraite spirituelle. Elle attend avec impatience son premier pèlerinage à Cosne, hélas, annulé au dernier moment... CLkikoz est très déçue et redouble de prières.

Mais un soir d'orage, le coup de foudre vient la frapper en la personne de son Maire qu'elle admire tant. Elle change de coiffure et laisse son rosaire à la maison... Pour elle commencent alors de longues journées d'attente dans les tavernes : son Casou travaille beaucoup... Et lorsqu'il vient la rejoindre, il se fait d'une discrétion exceptionnelle... Petit à petit, elle se met à penser que son coup de foudre, n'est qu'une toquade et que son cœur et son corps méritent plus d'attentions... Elle lui fait sa non déclaration et se sent à nouveau libre comme l'air...
Elle rencontre DocTom, se laisse séduire et finalement renonce... DocTom deviendra son meilleur ami et confident...
Mi-mai, elle ouvre son Officine pour "les prédictions de Dame Proxima", avec l'aide bienveillante de Casanier, ouverture qui les rapproche à nouveau... Mais pour combien de temps ? Quelques jours seulement!

Le 22 mai 1454, un Tonnerrois lui écrit une Aubade qui la bouleverse et "fait battre son cœur d'une volée de bonheur". Partout, elle cherche cet amoureux et c'est auprès du pigeonnier à l'oranger qu'elle le rencontre en secret. Cupidon, le traître l'a mise sur le chemin du filleul de Casanier. L'histoire est compliquée... Mais son cœur est comblé : Babun est un homme merveilleux ! Elle l'aime... Elle le lui dira chaque jour, à partir du 22 juin 1454.

Le 11 juillet 1454, elle achète son deuxième champ avec les économies que Babun l'a incité à faire. Heureusement qu'il est là : il est son conseiller, son guide, son bonheur, toute sa vie...elle est sa Blanche...hasta siempre !

Le 2 août 1454, elle récupère enfin le champ, héritage de Doctom et devient meunière.

Le 5 août 1454, lors de son premier voyage, un brigand la laisse affaiblie, sans argent et sans nourriture... Après un court séjour de reconstruction à Cosne, elle rentre à Tonnerre... tous ses amis la soutiennent, chacun à leur manière mais Babun est toujours son meilleur réconfort...

Le 22 août 1454, à L'Oranger de Palencia, elle reçoit Carmen Fatalis de la bouche même de son Prince. Elle lui répond : oui, oui, oui...


La jeune muette jette un œil attendri au Sieur Babun qu’elle avait croisé assez souvent avant de se replonger dans l’écriture.


Citation:
Le 14 septembre 1454, elle démissionne et quitte Tonnerre pour un voyage d’agrément en compagnie de son Prince. Très vite le voyage se transforme en escorte, vers Lodève, de son amie Marusse et sa fille Lhassa qui vient de naître.

Le 6 octobre 1454, Babun est conduit à l'hospice d'Alais après un terrible accident qui lui brise la main droite et l'envahit de fièvre, le rendant inconscient. C'est avec amour et prières que CLkikoz reste auprès de lui dans l'attente espérée de son rétablissement.
Le 1er novembre 1454, CLkikoz terrassée par la fatigue est admise à l'hospice d'où elle sortira quelques jours après, reprenant son travail dans les champs et fermes d'Alais.

Le 19 novembre 1454, elle part pour Tonnerre afin de préparer son déménagement. La route est longue malgré le trot de sa jument Bizi. Babun resté seul à l'hospice lui manque terriblement. Elle rentre à Alais avec toutes ses affaires, la veille d’un grand jour : celui de la sortie de son compagnon.

Le 8 décembre 1454, elle accueille Babun et s’installe à Alais où elle ouvre une boucherie.

Le 27 décembre 1454 : en route pour la Bourgogne en compagnie de Babun et l'ex-colonel de l'Ost languedocienne Arnagorn. Arrivés à Tonnerre le 5 janvier 1455, Arnagorn s'installe et Babun prépare son départ. Elle retrouve avec bonheur ses amis. Sur les chemins du retour, Babun et elle s’égarent en Provence. Elle rentre seule à Alais le 23 janvier 1455 et y espère son compagnon qui s’affaiblit sur les chemins.


Estela marque une pause, et s’approche de CLkikoz pour tenter de la faire boire un peu, mais rien ne passe. Sa protectrice refuse de s’alimenter, même de ce bouillon que Sylvestros a pris soin de préparer maintenant qu’il n’a plus de travail au fournil.

Comme elle l’a souvent vu faire par la maitresse des lieux, Estela sort quelques bols et propose aux amis d’Eulalie présents de partager ce modeste repas. Elle sait la veille longue.



Pucedelamontagne
Puce toujours appuyée sur le mur au fond de la chambre, priait Aristote, que celui-ci redonne la force à Eulalie de se battre contre la maladie et surtout la force de vivre.

Eulalie durant toute sa vie, avait très souvent souffert et c’était à chaque fois battu pour continuer.

Une force incroyable l’avait toujours envahie.

Aujourd’hui, Puce sentait son amie très fatiguée et surtout très lasse, Puce avait la sensation qu’Eulalie ne voulait plus se battre.

Beaucoup de personnes venaient au chevet d’Eulalie, ses amis étaient la, comme toujours elle n’était pas seule, si seulement, elle pouvait prendre conscience que tous ses vrais amis avaient besoin d’elle, besoin de son exemple, de sa force, de sa joie de vivre.

Puce profita qu’Estela était la pour écrire les mémoires de son amie pour prendre congé.

Puce s’approcha du lit, se pencha et embrassa Eulalie sur le front en lui tenant la main.


Je repasserai chère amie, je vous laisse vous reposer.

Puce salua les personnes présentent, en passant à coté de Belsilk, elle lui mit la main sur l’épaule, lui aussi était très mal et attristé.
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