Clkikoz
Plus ivre despérances déçues que dalcool, harassée par le poids de la solitude, CLkikoz seffondre en pleurs sur sa couche. Entre deux sanglots, un murmure de prières sélève vers le Tout-Puissant.
Peu à peu la fatigue lemporte, la jeune femme ne ressemble plus quà une boule de souffrance, sa respiration sentrecoupe de soubresauts, sa main agrippe le drap rêche et froid.
Un champ de coquelicots... un homme étendu, le sourire aux lèvres relevant sa moustache...elle lobserve, le reconnaît, son cur saccélère...sa main se détend sur le drap... il est là, si proche, si serein...
Un arc-en-ciel lui sert de couverture...
Une femme en descend et sapproche... Toute vêtue de rouge, elle se confond avec les coquelicots... Dune voix vigoureuse elle se présente :
Bonjour bel ami ! Je suis Vivacité !
Elle entame une danse, tournoyant sur elle-même...
Apparait alors une autre beauté dans une robe dun orange chatoyant... Tendrement, elle se penche sur le jeune homme qui ouvre les yeux. Elle lui murmure langoureusement :
Mon Doux-Ami, je suis Intimité...
et lui dépose tendrement un baiser sur les lèvres.
Le bonheur se lit sur le visage de lhomme... Le jaune de larc-en-ciel sincarne à son tour, laissant place à une merveille qui vient enlacer le bienheureux :
Bien-Aimé, je serai pour toi Eternité... lui chuchota-t-elle entre deux caresses...
La main sur le drap se perd en doux va-et-vient pleins de tendresse... Pour aussitôt se refermer en un point rageur...
Du ciel une forme verte parée de colliers de vipères sabat sur le pré, un rire machiavélique fuse :
Médisance pour vous détruire !!!
Immédiatement une vieille, enserrée dans des haillons bleu nuit se précipite, arrachant Eternité des bras du brave innocent, accompagnant son geste de paroles venues doutre-tombe :
Place garce ! Cet homme est mien maintenant ! Ombre ne le laissera pas ! Il lui appartiendra !!!
Un ricanement persifleur retentit de la gorge putride de la troisième mégère dégringolée des nues dans un fatras de chiffons indigo :
Aaahh !! aaahhh !! aaahhh !!!! Toi le jeunot !!! tu mourras !!! Raillerie te le dis !!! à trépas tu iras !!!
La nuit recouvre brusquement le champ de coquelicots, Une dernière forme fantomatique au linceul violet se glisse contre le cur de lhomme. Un bras se lève... un poignard surgit ... Un grondement lugubre retentit :
A moi, mon gars, Traitrise temportera vers les rives de lau-delà...
La bataille sengage, Vivacité, Intimité, Eternité accrochent le jeune homme tiraillé par Médisance, Ombre, Raillerie et Traitrise...
Ecartelé il geint, des perles de diamant roulent sur ses joues... Les femmes lâchent prise et sévaporent vers les cieux détachant leurs initiales sur un ciel de feu....
Un hurlement retentit dans sur la place :
NNNNNNNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!
La bouchère se réveille en nage, le visage trempé des pleurs que lui arrachent ces cauchemars de plus en plus nombreux....
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Peu à peu la fatigue lemporte, la jeune femme ne ressemble plus quà une boule de souffrance, sa respiration sentrecoupe de soubresauts, sa main agrippe le drap rêche et froid.
Un champ de coquelicots... un homme étendu, le sourire aux lèvres relevant sa moustache...elle lobserve, le reconnaît, son cur saccélère...sa main se détend sur le drap... il est là, si proche, si serein...
Un arc-en-ciel lui sert de couverture...
Une femme en descend et sapproche... Toute vêtue de rouge, elle se confond avec les coquelicots... Dune voix vigoureuse elle se présente :
Bonjour bel ami ! Je suis Vivacité !
Elle entame une danse, tournoyant sur elle-même...
Apparait alors une autre beauté dans une robe dun orange chatoyant... Tendrement, elle se penche sur le jeune homme qui ouvre les yeux. Elle lui murmure langoureusement :
Mon Doux-Ami, je suis Intimité...
et lui dépose tendrement un baiser sur les lèvres.
Le bonheur se lit sur le visage de lhomme... Le jaune de larc-en-ciel sincarne à son tour, laissant place à une merveille qui vient enlacer le bienheureux :
Bien-Aimé, je serai pour toi Eternité... lui chuchota-t-elle entre deux caresses...
La main sur le drap se perd en doux va-et-vient pleins de tendresse... Pour aussitôt se refermer en un point rageur...
Du ciel une forme verte parée de colliers de vipères sabat sur le pré, un rire machiavélique fuse :
Médisance pour vous détruire !!!
Immédiatement une vieille, enserrée dans des haillons bleu nuit se précipite, arrachant Eternité des bras du brave innocent, accompagnant son geste de paroles venues doutre-tombe :
Place garce ! Cet homme est mien maintenant ! Ombre ne le laissera pas ! Il lui appartiendra !!!
Un ricanement persifleur retentit de la gorge putride de la troisième mégère dégringolée des nues dans un fatras de chiffons indigo :
Aaahh !! aaahhh !! aaahhh !!!! Toi le jeunot !!! tu mourras !!! Raillerie te le dis !!! à trépas tu iras !!!
La nuit recouvre brusquement le champ de coquelicots, Une dernière forme fantomatique au linceul violet se glisse contre le cur de lhomme. Un bras se lève... un poignard surgit ... Un grondement lugubre retentit :
A moi, mon gars, Traitrise temportera vers les rives de lau-delà...
La bataille sengage, Vivacité, Intimité, Eternité accrochent le jeune homme tiraillé par Médisance, Ombre, Raillerie et Traitrise...
Ecartelé il geint, des perles de diamant roulent sur ses joues... Les femmes lâchent prise et sévaporent vers les cieux détachant leurs initiales sur un ciel de feu....
Un hurlement retentit dans sur la place :
NNNNNNNNNNOOOOOOOOOONNNNNNNNNNN !!!!!
La bouchère se réveille en nage, le visage trempé des pleurs que lui arrachent ces cauchemars de plus en plus nombreux....
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