Mensonge... Mensonge... Mensonge !

Yunette

Yunette avait tombé la houppelande et malgré le froid était en braies et chemise ce matin là. Très concentrée sur son labeur, elle ne ressentait pas la morsure de l'hiver.

Une grande affiche fut apposée sur la grand place d'Aix, une autre près de l'entrée du château, une troisième à l'entrée de la cathédrale. On pouvait y lire le Concordat. Un passage était mis en valeur.

Citation:

CONCORDAT PROVENCAL

Préambule
Par le présent Concordat, la Provence reconnaît l'officialisation de ses relations avec l'Eglise, en tant que base de nos valeurs et de notre culture.

Ce Concordat ne peut être modifié ou annulé que par acceptation des deux parties même en cas de changement majeur de la composition du Conseil de Provence ou de la Curie.

La Religion Aristotélicienne, Universelle et Romaine est la religion officielle du Comté de Provence.
En tant que principal garant de ce Concordat, le Comte ou la Comtesse de Provence doit être baptisé(e) conformément au dogme aristotélicien.

Elle attendit patiemment que les badauds s'en imprègnent, qu'ils prennent connaissance du document.
La jeune femme se dirigea alors vers l'estrade qui était restée là depuis le discours du Marquis. elle y monta tranquillement puis prenant une immense inspiration elle parla fort.

Peuple de Provence ! Aujourd'hui est un triste jour pour la Provence ! Aujourd'hui devrait être journée des hérétiques ! Le conseil a reconnu une comtesse ! Une comtesse qui n'est pas baptisée !

Nous ne respectons plus aujourd'hui les principe de notre sainte mère l'Église ! Comprends tu peuple de Provence ? On nous offre une comtesse qui ne respecte pas le préambule du concordat, pas même le premier article non, mais la base de notre entente avec Rome !

Et savez vous ce qu'elle propose ? Qu'elle se fasse baptiser... avant de prêter allégeance ! Cela ne la dérange en rien ! Elle est à peine élue, qu'elle tourne déjà les choses à son avantage !

Je te le demande, Peuple Provençal, Je te le demande, es tu prêt à cela ? Des mensonges dès la première minute de règne ? Veux tu cela ? Être gouverné par une Hérétique ?

Peuple de Provence, Réveille-toi !

Elle attendit des réactions, sans doute se ferait elle huer, mais elle était heureuse d'avoir dit la vérité à ce peuple à qui l'on cachait tant de choses. Peut être servait elle ses ambitions personnelles en faisant ça... C'était sans nul doute le cas. Mais ce matin là, portée par le grondement de la foule, par les yeux brillants et les poings levés, elle savait qu'elle avait fait le bon choix. Celui de la vérité.
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Ascram

Héloïse s'était levée à l'aube, curieuse de connaître les résultats. Qui serait Comte ou Comtesse ? Elle s'était empressée d'aller rejoindre son amie Yunette, afin de la soutenir dans tous les cas de figure.

L'annonce des résultats ne la surprit guère : elle avait été aux premières loges, concernant toutes les tractations-trahisons-démolitions de réputations. Rien de tout cela n'était aristotélicien, il fallait bien le reconnaître. Et maintenant, le comble ! Une gamine de douze ans, non baptisée, capricieuse, était devenue comtesse, portée par le Parti le plus conservateur qui soit !

Elle avait presque envie de rire, imaginant la tête du Baroùn Farok en apprenant qu'il avait financé une sous-liste d'AP. Les mille écus versés devaient lui arracher le coeur... sauf s'il n'était en fait qu'un grand admirateur secret des Apéistes.
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Castelorazur

Un discours ?! Chouette, ça faisait longtemps ! Mateù se mêla donc aux badauds, et écouta l'oratrice. Lui frissonnait à chaque coup de vent, elle semblait animé d'une rare passion...

Les mots qu'elle évoqua attirèrent ardemment l'attention de l'Arlésien, qui se contenta d'acquiescer d'un mouvement de tête à plusieurs reprises. Attendant les autres réactions, il demeura muet... quelques instants.
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Selrach

Selrach avait vu les résultats des votes internes du CC visant a élire un comte et était indignés , il se demandait comment des hommes et des femmes avait pu faire cela a la Provence élire un comtesse de 12 ans et athée de surcroît ... c'était intolérable ... trahir de cette façon tout un peuple , remettre le sort de ce peuple entre les mains d'une enfant heretique ... c'etait ... incroyable ...

Yunette monta sur l'estrade , il s'attendait a ce qu'elle prenne la parole , elle etait franche et affirmait ses idées , elle , elle aurait mérité d'être comtesse , et elle en avait la carrure , mais les politiciens félon en avait décidé autrement .

Peuple de Provence ! Aujourd'hui est un triste jour pour la Provence ! Aujourd'hui devrait être journée des hérétiques ! Le conseil a reconnu une comtesse ! Une comtesse qui n'est pas baptisée !

Nous ne respectons plus aujourd'hui les principe de notre sainte mère l'Église ! Comprends tu peuple de Provence ? On nous offre une comtesse qui ne respecte pas le préambule du concordat, pas même le premier article non, mais la base de notre entente avec Rome !

Et savez vous ce qu'elle propose ? Qu'elle se fasse baptiser... avant de prêter allégeance ! Cela ne la dérange en rien ! Elle est à peine élue, qu'elle tourne déjà les choses à son avantage !

Je te le demande, Peuple Provençal, Je te le demande, es tu prêt à cela ? Des mensonges dès la première minute de règne ? Veux tu cela ? Être gouverné par une Hérétique ?

Peuple de Provence, Réveille-toi !

On ne peut accepter ça !

De la même façon qu'on ne peut accepter la traîtrise de ceux qui on voté pour cette Dame , on ne peut accepter une hérétique comme comtesse ! Il faut faire du menage dans ce conseil ! Et ce ménage , seul le peuple peut l'accomplir !

Eavan

Eavan avait été alertée dès que le nom de la Comtesse était tombé. Il y avait des limites à ne pas dépasser tout de même. Et lorsqu'elle avait vu sa filleule s'affairer en place d'Aix elle s'était approché pour la soutenir. Cette rpise de parole devant les provençaux pouvait mal tourner si par malheur la jeune Comtesse décidait d'écraser purement et simplement son opposition.
Les mots de Yunette étaient justes.
Eavan vit Ascram qu'elle salua d'un signe de tête puis un sieur prit la parole. Et voilà que déjà certains envisageaient la révolte. Peut être pas la meilleure solution encore.

Bientot l'Eglise donnerait son avis. Bientot on serait fixé. Ne valait il mieux pas attendre déjà cela avant de se lancer dans le renversement du pouvoir qui pouvait amener aux pires dérives qui soient ?
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Thrandhuil

Se faire baptiser pour pouvoir occuper un poste comtal, quel qu'il soit (et Comtesse, c'est encore plus grave) est la pire des raisons de rejoindre la famille Aristotellicienne, c'est une motivation pleine de pêchés!

J'espère que notre Eglise ne se rendra pas complice de cela!

Snake84

Personnellement, je n'y vois là que la folie d'une candidate à l'égo bien meurtrie par la défaite. Malgré ses basses tentatives de rallier le conseil sous sa bannière, celui-ci a accordé sa confiance à une autre personne.

Comprenez donc qu'elle se jette sur la moindre occasion comme la hyène qu'elle ai pour récolter des miettes de pain. Encore une fois, Yunette, vous avez su démontrer pourquoi vous ne méritiez surement pas le titre d'illustre.

A vrai dire, pour agir de façon aussi calomnieuse, vous ne méritez même pas d'être conseiller. J'ose espérer que vous aurez au moins la dignité de démissionner du conseil que vous souillez.

Et dire que vous prôniez juste hier, de ne pas commencer ce conseil en s'étripant, pauvre créature ...

Quant à toi peuple de Provence, comment oses tu douter de la fille d'un de nos plus grands hommes d'église ? Nul n'est censé ignorer qu'elle est le fruit de l'amour d'un chanoine chantant et d'une belle arlésienne, et qu'Iselfia fut élevée dans un couvent.

Penses-tu que les deux archevêques présents au sein du conseil comtal auraient jouer les carpes s'ils avaient détectés le moindre mal en son sein ?

Soyons sérieux ...
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Eavan

Vicom, tachez de ne point insulter ma filleule.

Elle, au moins, est baptisée. Et cela ne fut dans aucun but politique.
Et a-t-elle remis en doute une seule fois la foi et l'investissement du Chanoine Fufanu pour notre Très Sainte Eglise ?
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Snake84

"Elle, au moins est baptisée", c'est tout ce que vous avez comme argument ? En plus c'est vous qui insultez notre illustre en l'associant à des magouilles de foi politique, elle qui a été élevée dans la foi aristotélicienne, mais sortant tout juste du couvent n'a point eu le temps de se faire baptisée.

Vous n'avez que cela à faire de souiller l'honneur des gens ? Vous êtes tombée bien bas.
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Eavan

Oh Vicom, vous voir aussi hargneux me rapelle des souvenirs .. Que de nostalgie ... L'envie de me pendre vous reprend ?

Sourit.

Le respect de l'Eglise c'est aussi de respecter le Concordat. Cela donne l'impression qu'elle était tellement pressée d'atteindre le pouvoir qu'elle n'a pas prit le temps de se faire baptisée.

Enfin, si vous pouviez simplement cessez de rabaisser ma filleule sans savoir de quoi vous parlez, cela serait mieux. Et vous pourrez alors me faire la leçon sur le fait de souiller l'honneur des gens.
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Damearwen

Arwen fut immédiatement alertée par le tapage sur la place publique et s'approcha pour écouter. Elle ne fut pas surprise de voir Dame Yunette hurler au scandale, forcément la défaite était mauvaise, mais cette réaction venait de prouver à Arwen qu'elle avait eu raison dans ses choix.

N'avoir aucune éducation religieuse et être baptisé juste pour un poste était-il vraiment plus aristotélicien que d'avoir été élevée réligieusement et ne pas encore avoir reçu le baptême par son jeune âge ? Et une conseillère comtale qui venait faire exclandre en place publique au lieu de régler d'abord cela en interne... Ce n'est pas cela qui allait aider la Provence à avancer et changer... Une fois de plus des gens aigris et déçus de ne pas avoir le pouvoir allaient passer leur temps à faire tourner en rond...

S'approchant encore elle salua Mateù, et acquieça très visiblement les dires du Vicomte de Lantosque, une des rares fois où elle était en accord avec lui surement... Vu que tout avait été dit elle attendit la suite des évènements et surtout l'avis des Archevêques présents au conseil et qui devaient veiller à la bonne application de la religion. Malheureusement encore une fois c'était la jeunesse qui était attaquée sans avoir une seule chance de s'expliquer...
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Lolman

Lolman, parmi la foule qui écoutait Yunette, dit à voix haute:

M'étonne pas, venant de quelqu'un qui fuit le Parlement sans même une lettre de démission, puis qui lorsqu'on lui demande des explications nous insulte! La voilà hérétique! Et voulant un faux baptême sans pastorale!

Puis il prononça des paroles qui se perdirent dans le brouhaha de la foule.

De mon temps, on brûlait les hérétiques de cette sorte là.

hrp:Si ton rp est privé, préviens moi par MP que je puisse effacer ce post.

Message récupéré dans le topic : « Un vent de fronde »

{dendrimeres}

Eavan

Eavan vit Arwen acquiester aux dires de Lantosque. Ce qui signifiait qu'elle était aussi d'accord sur l'attaque personnelle dont elle avait été victime. Une sorte de malaise naquit dans l'estomac de l'ex-militaire. Quelquechose de viscéral ... Une envie de vomir. Cette femme avait elle tant changé pour se comporter comme un serpent, de ceux qu'elle démasquait autrefois.
Etait elle devenu de ceux qui jugent sans rien savoir ? Des aveugles qui se complaisent à suivre le plus puissant, pourvu qu'elle en tire avantage ?

Eavan avait acceptée d'être la marraine de Yunette. Et celle ci avait repoussé son baptème pour une seule raison ... pour que sa marraine soit présente. Car servir son Comté sans vergogne avait quelques menus désagréments, comme le fait de ne pouvoir répondre aussi promptement au devoir qu'à ses proches.
Mais bon, puisque l'heure était aux trahisons de toutes sortes ...
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Edorazio

Edorazio n'en revenait pas...

Sauf votre respect... parlons-nous tous de la même personne ? C'est-à-dire d'Iselfia Deslacets ? Une jeune pucelle qui est sortie de l'innocence tout récemment ?

C'est une jouvencelle si pure que vous accusez de projets aussi... calculés ? Je ne suis guère partisan d'une vision manichéenne des choses mais... que des politiciens d'aussi longue date que vous osent ainsi mettre l'honneur de cette enfant (dont l'apparence pure me semble fort à même de représenter notre Provence à la gloire renaissante)... l'honneur de cette enfant en doute, donc, me semble abhérrant, pour ne pas dire... sournois, vil voire démoniaque.

Que cette jeune femme, sortie tout récemment de l'innocence enfantine, veuille à présent faire confirmer son bâptême (je ne doute point que, de noble estrasse, elle ait été baptisée dès ses premiers jours et doive à présent faire sa confirmation, pour apparaître sur les listes de notre Sainte Mère l'Eglise)... quoi de plus naturel ? Quoi de plus glorieux pour notre Etat, qu'une pareille cérémonie, digne de démontrer à nouveau l'attachement de notre patrie pour la Vraie Foi et les institutions de l'Eglise Aristotélicienne ?

Celle-ci doit être Une et Indivisible... et que vois-je ? Des fidèles divisés sur la question de savoir s'il est juste pour une pure enfant de certifier son appartenance à notre Communauté avant de devoir nous représenter ?
Tout cela me semble bien lâche... et fort peu digne de ce que doit être l'amitié supposée unir tous les aristotéliciens.

Je pense que nos évêques et notre ambassadeur apostoliques devraient rencontrer cette pucelle et en discuter avec elle... ne sont-ils pas plus à même que vous de juger de la piété de cette enfant ?

Le moine esquissa un sourire conciliant. Lui qui avait jadis refusé un poste d'évêque, trouvait cette scène des plus déplorable.

Guirre

Guilhem, étant juste arrivé en la Capitale, entendit un brouhaha sur la place principale, et s'y dirigea.

Qu'elle ne fut pas sa surprise d'entendre parler de la fille du baroùn Deslacets,
décidément, la famille se voulait on ne peu plus populaire ces derniers jours.

Il sortit de son giron, un étui duquel il en extrait une pipe en bois et ivoire, quelques herbes odorantes,
puis l'alluma et en tira quelques bouffées, tout en restant attentif à ce débat.
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Semper Fidelis

Mensonge... Mensonge... Mensonge !

Yunette

Citation:

Ascram

Castelorazur

Selrach

Eavan

Thrandhuil

Snake84

Eavan

Snake84

Eavan

Damearwen

Lolman

Eavan

Edorazio

Guirre

Lordcassandre

moi j'ai qu'une chose à dire :

Richelieu1 a écrit:

Citation:

Seconde Déclaration d'Indépendance (SDI) :

Iselfia

Légende :

En pastorale en Provence.

Merci à tous !

et son Eminence remercie... Comment peut t-on en vouloir à une enfant qui suit les institutions pour devenir membre de notre grande famille ?

la jalousie aveugle les gens, ouvrez les yeux, Iselfia n'est pas baptisé et puis ? elle ne rejette pas Aristote, elle suit son enseignement.
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Guirre

Guilhem s'éclaircie la voix, puis s'adresse à l'Assemblée :

"Hum, pardonnez mon intervention, mais tout ce que je vois, c'est qu'une enfant de 12 ans doit avoir toute sa tête,
doit avoir atteint le statut de majorité et assumer elle même ses actions.

En effet, j'en déduis qu'Iselfia est une personne considérée comme capable d'exercer ses droits sans l'aide de ses parents ou de ses tuteurs.
Pour preuve, elle a été acceptée au Parlement, et lors du décès de son tuteur, sieur Salsatin, élu feu président, je dis bien feu,
car il bénéficie du repos éternel auprès d'Aristote.
Mais ceci est une autre histoire, car j'avais du respect pour lui.

Toujours en est-il que la jouvencelle (terme non péjoratif) a tentée de se faire élire au Parlement, ne l'a pas été, a quitté notre institution,
scandalisant quelques parlementaires à ce moment là, pour se présenter aux élections Comtales.
Tout ce que je puis constater, force est de le relever, sans toutefois rabaisser quiconque,
est le fait d'avoir le sentiment d'observer le fait d'utiliser le Parlement comme tremplin pour devenir Illustre en notre Comté,
et ainsi manquer à son engagement premier de parlementaire.

Sincèrement, je suis un peu troublé de voir des personnes manipuler d'autres pour tirer profit pour eux mêmes,
qu'on soit jeune ou moins jeune, car il faut avoir toute sa lucidité pour agir de la sorte.

Navré si mes propos puissent peut être choquer quelques membres présents,
mais j'ai dit ce que j'avais en mon âme et conscience, ce que j'avais sur le cœur,
ayant juré allégeance et restant dans celle ci pour notre pays,
car je crois que la Provence se doit être représentée comme il convient,
sans que qui que ce soit mette en porte à faux la crédibilité de notre Comté."

Puis Guilhem se retira de quelques pas, tout en essayant de suivre ce débat.
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Semper Fidelis

Selrach

Citation:

Je suis tout a fait d'accord messer , c'est pour cela que le baptéme de cette Damoiselle durant son mandat comtal , je le perçeverai comme tel , et je le refuserai . Mais moi même sa pastorale , je la perçois comme cela , je pense qu'elle ne c'est engagé dans cette pastorale uniquement dans le but de pouvoir être au conseil comtal .

J'accuse aussi tout les conseillers comtaux ayant voté pour la damoiselle Deslacets de l'avoir fait alors qu'ils connaissaient les loys de Provence et qui savaient que Dame Iselfia n'etait pas baptisé .

C'est pourquoi , je ne serai satisfait que par la pur est simple demission de cette comtesse illégitime .

Fufanu

Sa fille élue voilà que la discorde arrive. La première à raler fut celle qui a été écartée du trône par la majorité des conseillers élus. Ainsi va la politique, ce n'est ceux qu'on attend qui sont élus.

Le père de la comtesse illustre s'avança au sein de cette assemblée rapidement constituée et il s'adressa à la candidate déchue.

Dame Yunette, votre amertume ne devrait pas vous permettre d'énoncer des inepties.

Depuis quand, le fait de ne pas être baptisé fait de quelqu'un un hérétique. Réfléchissez-y à deux fois tout de même.
Avez-vous quelques preuves concernant l'hétérodoxie d'Iselfia, des preuves qu'elle refuse le droit canon, des preuves qu'elle refuse la foi aristotélicienne ?

Déclarer ma fille hérétique est une insulte pour elle, pour l'archevêque d'Aix avec qui elle a suivi une pastorale, pour les religieuses qui l'ont élevées dans un couvent, pour moi même qui suis clerc de l'Église aristotélicienne.

Que vous soyez amère du fait qu'elle ait était choisi par ses pairs est totalement compréhensible, que vous calomniez de la sorte n'est pas du tout acceptable.

Et, pour finir, qu vous appeliez au soulèvement ou, voire pire, à la révolte est certainement la dernière chose à faire.
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Selrach

Selrach ecouta le père de la comtesse illegitime parler puis ne put s'empecher de lui repondre .

Même si c'est à Dame Yunette que vous vous adressiez , cette affaire concernant la Provence entiére , je me permettrai de vous repondre tout de même .

D'accord , moderons nos paroles , votre fille n'est pas une heretique , c'est un aristotelicienne non baptisé . Et bien , si elle n'est pas baptisé elle ne peut être comtesse , c'est tout , les loys sont les loys aucune exeption ne peut être faite .

Où va t'on si l'on commence a contourner les loys pour un ou deux privilegiés ?

C'est pour cela que même si elle suit la pastorale , elle ne rempli pas les conditions necessaires pour être comtesse , c'est aussi simple que cela .

Prouvencao

Alexis était présent depuis le début, pourtant il ne s'était pas montré comme certains, il trouvait légitime qu'une voix du conseil s'éleva contre cette élection, dommage en effet que ce soit Yunette, tout le monde s'abaissait à lui trouver l'hypocrisie qu'elle n'avait pas, l'ambition qu'elle n'avait jamais montré, prétextant qu'elle était aussi en lice pour être Illustre, à côté de (l'innocente ?) Iselfia.

Alors dans la foule, il entendit la voix de Selrach s'élever, il sourit à son ami, la sagesse venait de parler. Magouilles et compagnie, voilà ce qu'on pouvait voir en Provence, et c'était bien dommage. Le débat houleux et stérile continuerait très certainement, sans réellement revenir au problème originel, une comtesse non-baptisée... Et la position de l'EA se faisait attendre, pas surprenant...

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Alexis "Prouvencao" Beogora,
segnour de Vitrolla-lès-Marignana,
espous de la bello Héloïse "l'amante religieuse",
Chivalié barrulaire de Prouvènço Liùre
Ambassaidor prouvençau en Britagna e Guyenna

Thrandhuil

Selrach a écrit:

Citation:

Là par contre, je ne vous suis plus: Ma mise en garde contre un baptème politique, vu la situation, me semble naturelle. Votre condamnation d'avance, outre le fait qu'elle accorde bien peu de crédit à l'Eglise quant à sa faculté de déceler la simulation, est en soit une attitude fort peu Aristotellicienne...

Quant aux conseillés en question, il me tarde de les entendre s'exprimer.

Damearwen

Arwen sentit le regard méchant d'Eavan sur elle. Une fois de plus elle avait surement cru qu'Arwen en avait après elle, alors que celle-ci ne relevait que les faits concernant la Comtesse. Elle qui avait connu une personne juste et combattive ne voyait plus qu'une personne qui avait renier ses vrais amis et se laissait manipuler par n'importe qui du moment qu'elle y avait un intérêt et qu'on était en accord avec elle ou ses ordres... Elle détourna la tête, trop déçue par cette personne, même si elle avait cru une entente possible en discutant il y a peu avec elle, surement une autre manipulation...

Elle écoutait attentivement chaque intervention, comprenant bien ce que voulait dire Guirre, mais surtout en accord avec le curé de son village... Elle remarqua surtout l'accusation qui revenait, que soutenir cette jeune fille était par intérêt, pourtant beaucoup des présents n'y avaient aucun intérêt... Et puis elle sourit en entendant Selrach, pilleur de la mairie de Valence et brigand réputé et surveillé, parler de justice, drôle d'ironie même si l'homme avait l'air fort aimable et intelligent... Elle préfèra rester en retrait de ce débat stérile, qui n'était rien d'autre qu'une autre raison de ne pas faire bouger les choses en empêchant ceux qui voulaient le changement de bosser...
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Ref1

Personnellement, ce qui me dérange est que l'on a à la tête de notre comté une petite fille pour qui presque aucun provençal n'a voté....

Un bel exemple de fonctionnement...
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Daemon

Citation:

Nous seigneur de Ceyreste, félicitons la nouvelle comtesse Illustre Isefelia et lui souhaitons un bon mandat.

Nous interrogeons tout de même sur la nomination d'une candidate d'une liste ne récoltant même pas 25% des voies et s'appuyant pour son accession au trône sur la liste AP qui fut par sa même liste attaquée, sourions de l'ironie à voir la collistière du baron Farok, lui même si aimable avec AP, devoir à ce même parti le titre d'illustre à Isefelia.

Nous demandons si le jeune âge de l'illustre ne sera pas un handicap dans la gestion du comté, prions Aristote que celle ci ne fasse pas sa crise de la puberté lors du mandat, peut être y aura t'il une régence ?

A n'en point douter il sera nécessaire à l'illustre de voir son alliance tenir pour mener à bien sa politique qui montre toujours que ce monde est bien sans pitié.

Ainsi est dit, puisses l'Illustre régner le plus longtemps possible au service de notre Comté, bon courage...

Fait à Draguignan le 8 mars de l'an de grâce 1457

Daemon était triste pour Yunette qui aurait fait une bonne comtesse Illustre mais ainsi en avait décidé le monde politique. Ap avait joué une drôle de stratégie mais n'ayant pas toutes les clés en main, il faudrait servir désormais une filette.

Après tout l'innocence n'était-elle pas gage d'espoir ? Pouvait elle faire pire que la comtesse Ledzeppelin au niveau communication et gestion.

Souriant il était déçu pour son amie, mais point surpris...
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Lordcassandre

Ref1 a écrit:

Personnellement, ce qui me dérange est que l'on a à la tête de notre comté une petite fille pour qui presque aucun provençal n'a voté....

Un bel exemple de fonctionnement...

bah c'est assez simple finalement mon ami, l'AP a démontré apparemment aux autres partis qu'il avait plus ou moins fait son temps. vous avez eu que 5 sièges lors de cette élection.... sachant que LP a du voter pour Yunette il y a forcément quelqu'un de chez vous qui a voté pour Iselfia, sinon il y aurait eu égalité entre vous et SDI.
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Aqwaqwaqwaqw

en gros, c'est cela l'ami... sauf que AP a voté en masse pour Iselfia...
après un 1er tour de statu quo entre max et Yunette.

Citation:

Max1664 : Iselfia
Vivivivi : Iselfia
Hersende : Max1664
Atchepttas : Iselfia
Yunette : Yunette
Aqwaqwaqwaqw : Yunette
Ysabelle : Yunette
Iselfia : Iselfia
Snake84 : Iselfia
Castelorazur : Abstention
Bryankas : Yunette
Santiagoriccardo : Iselfia

AP a soutenu SDI, au grand mépris de leur défiance réciproque ... et a obtenu en échange les postes tant convoités. le jeu politique autorise les plus grandes surprises et les plus grands dérogations à ses principes fondamentaux...
AP préfère garder la main sur certains postes plutot que de confier le pouvoir à d'autres. Ce n'est pas une grande générosité et l altruisme qui anime AP, c'est bien la conservation de leurs petits pouvoirs de leurs postes...

LP avait fais une proposition très équilibrée en respectant la légitimité du peuple et les souhaits exprimés par les conseillers et en œuvrant dans le compromis... y compris dans ses propres rangs... nous savons reconnaitre les valeurs de chacun, même dans les camps adverses qui sont pour nous des partenaires et qui nous permettent d'avancer.

LP et Pastel n'ont qu 1 poste en tout... et je viens de rendre le tablier... être écarté du pouvoir d'une façon aussi grotesque et puérile, être mis sur le banc de touche de la sorte, c'est humiliant pour le peuple qui a voté pour ses personnes et pour ces personnes elles mêmes.
Venir comme une petite fleur et dire après que l'on pourrit l'ambiance, que l'on magouille, qu'il n y a pas de logique de partis au CC et qu il faut que nous travaillons ensemble, c'est léger... très léger...

félicitations à la comtesse qui n'a pas été reconnue par l'Eglise et bon courage aux conseillers...
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Conseiller Comtal, Commissaire aux Mines
Membre de LP
Forgeron de Brignoles

Richelieu1

L'archevêque d'Aix qui avait du s'absenter toute la journée arriva en place d'Aix afin de calmer les ardeurs.

La situation était très compliquée, sa position l'était d'autant plus.

De grâce du calme.

J'aimerai que les conseillers ici présent ne commencent pas à dire n'importe quoi.

Je n'ai jamais parlé d'hérésie. Il est indiscutable qu'Iselfia est croyante. Le concordat est enfreint en ce moment, mais Son Éminence Rehael et moi même nous penchons sur la question.

Je demande donc à chacun de ne pas se mêler de religion. Le concordat de Provence est établit, et deux archevêques sont là pour le faire appliquer.

Alors restons calmes. Cette situation ennuie beaucoup de gens, moi y comprit d'un point de vue personnel, mais sachons rester courtois, et impartiaux.

J'invite donc ceux qui le souhaitent à s'excuser. Personne n'est parfait hormis le Très Haut. Mais je vous rappelle qu'une confession sincère est le pas vers la Vertu.

Il ajouta :

Pour ce qui est de notre décision, elle se fera connaître rapidement.
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Ledzeppelin

J'en appelle au calme je vous prie. Quelles que soient les raisons de chacun, n'offrons pas un spectacle indigne.

Tout le monde accuse tout le monde.

L'accusation pour les postes vis à de l'AP est grotesque. Yunette avait prévu de donner les mêmes postes à peu de choses près.

Mais je voudrais faire remarquer aussi que sans l'abstention il n'y aurait eu aucune majorité. Donc on ne peut pas dire que c'est seulement AP qui a faire élire Iselfia.

J'ai beaucoup ri quand j'ai vu le seigneur Daemon vouloir tout prouver en disant que la Comtesse serait la représentante d'un parti ayant obtenu 2 sièges. Et pourtant quand j'avais sorti cette même raison lors de mon élection face au LP Uter, il y a 4 mois, ce fut une levée de boucliers.

Allons donc !

En ce qui concerne le baptême d'Iselfia, c'est les autorités de l'Eglise qui en décideront en toute sérénité. Ce n'est pas notre affaire.
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Eavan

Le fait que cela ne soit pas notre affaire est bien discutable.

L'affaire concerne tous les provençaux, et cela vous ne pouvez nous l'enlever.

L'affaire aura pour seul juge la Très Sainte Eglise. Cela est certain.
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Ledzeppelin

Bien sûr !

Nous sommes concernés tous.

Mais ce n'est pas à nous de dire si Iselfia a le droit ou non d'être reconnue Illustre.

Essayons de rester sereins. La Provence en a besoin pour avancer.

J'ai confiance dans les décisions de l'Eglise.
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Richelieu1

Après délibération avec Son Éminence Rehael, nous avons arrêté notre position. Je précise que nous ne nous sommes pas du tout occupé de politique, mais seulement du bon respect du concordat et des lois.

Citation:

Nous, Tibère de Plantagenest, dict Rehael, Cardinal-Archevêque métropolitain d'Arles, Seigneur d'Eyguières,
Nous, Ludovi de Sabran, dict Richelieu1, Archevêque métropolitain d’Aix en Provence, Comte d’Apt, Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume,

En ce huitième jour du mois de mars de l'an de grâce MCCCCLVII de notre Seigneur,

Conformément au Concordat, déclarons ce qui suit :

Dame Iselfia Deslacets, désignée en ce jour par le Conseil Comtal de Provence pour prendre sa tête, ne peut à l'heure actuelle prétendre à la fonction de Comtesse de Provence, faute d'être référencée comme fidèle aristotélicienne.
Toutefois, étant entendu que celle-ci a déjà achevée sa pastorale et émis sincèrement le désir de recevoir le saint sacrement du baptême, elle pourra, aussitôt après son baptême, prendre légalement ses fonctions de Comtesse de Provence, après avoir été reçue comme il se doit au sein de la communauté aristotélicienne devant le Très-Haut. La nouvelle comtesse pourra alors guider le peuple provençal conformément aux valeurs et aux vertus aristotéliciennes.

Dans l'attente du baptême de Dame Iselfia et de sa prise de fonction officielle, nous demandons, conformément aux lois provençales, à Sa Majesté le Marquis Lordfear, de suppléer aux fonctions laissés vacantes.

Ad majorem Dei gloriam

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Daemon

Citation:

Nous seigneur de Ceyreste, rions de cette mascarade !

L'Eglise en la personne de son représentant Richelieu avait pour mission de faire respecter le concordat, se faisant, au début des élections, il a prit des notes sur qui était baptisé ou pas.
On peut être conseiller comtal sans être baptisé moyennant une raison mais pas illustre selon le dit concordat.

Richelieu a par son statut de représentant de l'Eglise, une place au conseil comtal en tant que conseiller extraordinaire, il a donc vu Iselfia se porter candidate au titre de comtesse illustre alors qu'elle ne respectait pas les conditions requises.

Nulles objections et nulles empêchements n'ont été prononcé par sa personne ou même ne serait ce qu'un conseiller comtal.

L'élection produite, on demande à la comtesse de ne plus être comtesse au Marquis de faire la transition en attendant un baptême exprès mais la comtesse n'a aucune pression, l'Eglise n'a pas d'armée pour faire respecter sa décision, et demain la comtesse illustre nommera des conseillers à leur poste, soit utilisera ses prérogatives d'illustre.

Alors je me demande, par quelle sorcellerie tout cela peut se produire, n'oubliez pas que le parti AP dont fait parti Richelieu, ce qui laisse aucun doute sur son impartialité a voté pour sa grande majorité pour Iselfia ! (excepté Hersende que je félicite, elle respecte les lois)

Peuple de Provence, vois tu l'incompétence de tes dirigeants ? Comprends tu toutes les magouilles qui se produisent dans ton dos. Ne prends pas pour argent comptant ce qui se dit, ou les belles paroles, je viens de te résumer une situation claire.

J'ai honte pour tous les électeurs provençaux de voir de telles manigances toucher le conseil comtal, doit on encore tolérer de voir les lois interprétées et détournées, ou doit on se battre pour mettre un terme à cette mauvaise fois ?

L'Eglise se fait plaisir avec cette décision et sauve la face, du moins en apparence car quand on creuse et qu'on ose réfléchir autrement que ce que voudrait bien nous imposer une minorité, on se rend compte de l'énormité de certaines actions.

L'Eglise avait le pouvoir d'empêcher dès le début qu'Iselfia se présente et rien n'a été fait, aujourd'hui seule une gamine devrait assumer des désagréments ? Elle a beau être manipulatrice, certains de ne pas l'aimer apprécier, moi je vois qu'une chose, ceux qui POUVAIENT et DEVAIENT l'arrêter ne l'ont PAS fait !

Puisse les provençaux se mobiliser...

Le 9 Mars 1457 sur la route entre Draguignan et Brignoles

ps : Certains conseillers comtaux n'avaient pas bien étudié le concordat et ne savaient pas qu'Iselfia ne pouvait se présenter au titre d'illustre.

ps : Ils sont deux représentants de l'Eglise au conseil comtal, Rich n'étant pas le seul fautif...
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Iselfia

La jeune Comtesse avait eu vent de ce qui se tramait sur la Grand place d'Aix et ne s'était pas pressée d'intervenir. Laisser dire... Parfois s'époumoner à clamer sa propre vérité n'était pas la chose à faire.
Elle s'était rendue à cette réunion informelle et écoutait les réflexions qui étaient faites à son encontre. "Elle est trop jeune!" "Elle n'est pas baptisée" "Elle ne représente même pas un quart de la population provençale!"
Certaines remarques la firent sourire plus que d'autres... Comment des gens soutenant une candidate au poste de Comte de seize années -Yunette- pouvaient-ils accuser la demoiselle Deslacets d'être trop jeune...

Contrairement à la tête de liste LP, Iselfia n'avait pas voulu faire de scandale, elle n'avait d'ailleurs pas envie de donner plus d'eau au moulin de certains... Il suffisait de peu pour jaser parfois, alors qu'ils s'amusent du silence et lui trouve à lui aussi de multiples défauts.

Prenant à part Yunette, la demoiselle nouvellement élue Comtesse lui tendit le document transmis par l'Eglise à son sujet. Avant qu'elle n'ait pu le lire elle se mit à parler.

- Voyez-vous Yunette, je vous estimais beaucoup. J'ai toujours été franche avec vous et vous ne pouvez décemment pas m'accuser d'avoir menti ou bien même trafiqué la vérité.
Que vous soyez déçue ou bien ennervée que je sois Comtessa, soit, mais ce que vous avez fait là... Est intolérable.
Vous m'avez accusée de choses totalement fausses, d'être une hérétique demoiselle manipulatrice prenant avantage de sa position de Comtessa. C'est bien cela?
Vous qui m'avez sûrement déjà croisée dans une Eglise, vous qui avez bien pris en compte le rapport de Monseigneur Richelieu à propos des baptêmes des listes se présentant aux élections comtales... Vous osez m'accuser de n'être qu'une hérétique?
Je ne pensais pas aller contre le Concordat en me présentant pour être Comtessa puisque ma pastorale était bien finie et que messire l'Archevêque n'avait pas protesté lorsque je me suis présentée à l'élection du Comte.
Alors non, je ne me moque pas de la Provence, non je n'ai pas trahis les Provençaux mais vous vous avez trahis ma confiance et même plus, vous jetez le discrédit sur ce conseil nouvellement formé.
J'attends de vous des excuses, et une discussion plus que sérieuse au château afin de connaitre les motivations qui ont pu vous pousser à faire cela. Et je ne parle non pas seulement pas de ce matin mais bien de votre comportement à mon égard depuis la formation de ce Conseil Comtal.

Une moue mi-impénétrable mi-énervée avait pris possession du visage de la demoiselle alors que son ton se faisait des plus secs. Elle rajouta, un peu plus relâchée

- Sur ce document vous pourrez voir la décision de nos deux Archevêques suite à ce petit conflit.
Oh. Et bien entendu vous êtes invitée à mon baptême dans les jours à venir.
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Iselfia Deslacets
Fille du baroùn de Dinha

Rethy

Rethy de Cianfarano s'arrêta devant le parchemin détaillant la décision de l'Eglise. Cette prise de position étant très correcte, et en accord avec ce qu'il pensait au plus profond de son coeur, il se retira dans son humble demeure l'âme apaisée.
Enfin, la Provence allait recommencer à être dirigée.
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Galuche

Marchant d'un pas léger, les pensées ailleurs, Galuche se fit arrêter par un homme qui lui annonça le futur anniversaire de la Comtesse. Plissant des yeux, il avait demandé de quelle comtesse, exactement. À son grand désarroi, on lui répondit qu'Iselfia venait d'être nommée Comtesse de Provence.

Surprit, il se dirigea vers la place publique, recherchant une affiche, un cireur publique qui pourrait démentir cette rumeure, mais à la place, il tomba sur un rassemblement. Rassemblement créé par Yunette, sa Yunette. Qui avait pour but le fait qu'Iselfia n'avait pas été baptisée. Au fond, Galuche soupçonnait un peu de mauvaise foi, chez Yunette, mais il jugea que le fait était assez important pour en être discuté.

Après une vie de pêchés, Galuche avait été sauvé par l'évêque de Toulon, Uterpendragon. Il avait ensuite interprété cette histoire comme étant ce que le Seigneur voulait pour lui. Il était maintenant animé d'une grande croyance en Aristote et souhaitait confimer son baptême, jugeant celui qui avait été fait lors de sa naissance non valable, ni croyant même pas en ce temps.

Écoutant les gens parler les uns après les autres, haussant des sourcils à certains arguments intéressants, les fronçant lorsqu'on s'en prenant à sa douce,il prit finalement la parole:

-Déjà, il serait plus sage de ne plus user de l'argument de la jeune fille innocente... Pensez-vous vraiment qu'une pauvre petite fillette pourrait monter une liste à la dernière minute, être minoritaire et se faire élire Comtesse, et ce, sans user de magouilles ou autre? Personnellement, avec une expérience politique minuscule, je ne pense pas...

Sinon, joli exemple que, lorsqu'on vient d'une bonne famille, que l'on a des amis placés où il faut, on peut toujours rajouter un ''mais'' aux loys... c'est dommage...

Aussi, juste une chose à rajouter: Bravo AP!

Galuche sourit ironiquement, porta la main à sa besace et en sortit une flasque, qu'il ouvra et but. Après une longue rasade, il la tendit à un de ses voisins qui louchait en regardant l'alcool, ayant soif lui aussi.

-Aller, bois l'ami... la Provence en aura besoin.
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Tribun de Toulon.

Guirre

Guilhem se tenait non loin de Galuche, restait attentif à ce débat, et souriait intérieurement quant au déroulement de celui-ci.

Puis, se rapprochant de celui-ci, lui murmura :
"Il t'en reste un peu de ton bon cordial ? On échange ? il me reste encore une bonne livrée d'herbe odorante.
A rester sur la place publique, par cette fraîcheur..."

Prenant la flasque, en pris une rapide gorgée...

"Tiens, au fait, je t'ai pas annoncé la nouvelle ? chuis papa.
S'il reste encore une taverne d'ouverte, ce serait avec plaisir que de partager un bon vin chaud,
il nous reste encore cette satisfaction de Sainte Boulasse" s'exclama t'il en riant.

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Semper Fidelis

Eavan

Eavan avait prit connaissance de la décision de l'Eglise. Elle n'approuvait pas mais il existait en ce monde une chose dont elle avait fait le tour en Provence : le devoir de réserve. Elle se tairait donc.

Elle se contenta de rester aux cotés de Yunette. Lorsque la jeune Comtesse alla adresser la parole à sa filleule Eavan resta de marbre. Elle l'aimait bien de prime abord, mais elle avait appris ensuite que la jeune fille innocente s'amusait à colporter des rumeurs sur son compte. Voilà qui avait eu de quoi refroidir nettement la sympathie qu'elle exprimait jusque là.

Et cette attitude de passe droit qu'elle avait maintenant ... Dans ses mots elle disait clairement avoir bien connaissance du Concordat au moment de sa candidature au poste d'Illustre et sa défense c'était : on m'a pas empécher. Soit, lorsque l'on sait que l'on fait quelquechose de contraire aux loys, on le fait quand même sauf si quelqu'un vous en empèche.

Eavan tenta un rapide calcul de nombre de meurtres qu'elle aurait perpétré si elle avait respecté cette règle. Seulement la baroùna de Seloun avait une autre chose : une morale.
Cela se perdait apparemment.

De son avis, rien ne filtrerait. Personne n'en entendrait parler. Jamais. Parce qu'en tant que membre de la Garde Episcopale, elle n'avait pas à poser de jugement sur les décisions de l'Eglise, comme en tant que militaire elle avait tue ses opinions de longues années.
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Lordfear

Richelieu1 a écrit:

Citation:

J'ai bien pris acte de la décision de notre Tres Sainte Eglise.

En attendant la régularisation d'Iselfia Deslacets, j'assumerai ainsi les prérogatives de Comte Illustre de Provence, notamment dans l'officialisation des différents actes émanant du pouvoir comtal.

En espérant que tout le monde reprenne son calme. Notre Tres Sainte Eglise a tranché, il faut désormais avancer, en espérant que cette période de transition soit rapide, afin de reprendre un fonctionnement normale concernant le mandat comtal à venir.
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Yunette

La jeune harangueuse de foule s’était nonchalamment assise sur le bord de l’estrade, les jambes pendant dans le vide, balancées doucement. Elle sourit à son amie, Héloïse, toujours là pour la soutenir, même dans ses erreurs. Là aussi pour l’aider à remettre ses idées en place. Elle regrettait déjà qu’elle ait été mêlée à tout cela. Dans son état, les émotions des derniers jours n’étaient vraiment pas conseillées. Son allié Pastelien était présent lui aussi, semblant ne pas la désapprouver c’était toujours ça de gagné. Le tout dernier arrivant d’LP en rajoutait un peu. Elle fronça les sourcils se rendant compte que son action allait être prise pour un appel à la révolte. Ce n’était pas tout à fait le but. Pas tout à fait… la vérité, le maitre mot de la campagne qu’elle avait menée. Vérité, transparence… Sa marraine s’était approchée. Elle put lire son soutien dans ses yeux. Chose qui avait énormément de valeur pour la jeune femme.

Des gens qu’elle connaissait peu s’approchaient, chacun ayant son mot à dire, la méprisant ou la soutenant. Le vicomte de Lantosque était plus proche, elle s’attendit à recevoir ses attaques de plein fouet. La langue acérée du serpent fut violente comme à son accoutumée. Qu’il put encore croire qu’elle prétendait au titre d’illustre la fit doucement sourire. Ce n’était nullement par envie personnelle, mais parce que des gens croyaient en elle et avaient envie de l’y voir qu’elle avait mené cette campagne. Mais rien ne servirait de l’expliquer, certains avaient les opinions si ancrées qu’ils ne la croiraient en rien. Un très léger rire lui échappa lorsqu’il parla de l’illustre… inconnue.

Voyons Vicòm, comment le peuple pourrait il savoir qui elle est alors même que comme vous le dites elle vient de quitter le couvent ? Et pensez vous vraiment que personne n’avait rien vu ? Vous avez raison, soyons sérieux…

Sa très chère marraine, prête à entacher sa réputation, son honneur pour la défendre des attaques, Yunette en fut émue. Elle savait d’autant mieux pourquoi elle était sa filleule. Celle qui était communément surnommée la Geignarde était présente elle aussi. Comme à son habitude elle fut franche et directe… c'est-à-dire qu’elle ne prononça pas un mot, ne manquant pas de donner son avis ouvertement. Ses yeux laissaient transparaitre bien des pensées, mais la jeune femme savait qu’elle n’en aurait pas une miette, la peur de la vérité sans doute…

Entendre parler de respect, de pureté par Edorazio la fit sourire plus encore. L’homme au mille maitresses, capable même de concurrencer le Marquis… Elle haussa les épaules. Guilhem, reconnaissable au milieu de ses volutes de fumée, était, comme à son habitude, en attente du moment opportun où parler. Moment qui arriva d’ailleurs vite après une courte intervention de Lord Cassandre. Son ami, parlant des parlementaires bafoués par ceux qui n’hésitaient pas à quitter l’institution sans vergogne. Elle acquiesça à ses propos, comme souvent constructifs et pertinents. On parlait de la jeunesse de la damoiselle Deslascets pour prouver sa pureté, mais à côté on louait sa maturité… Pour prétendre au titre d’illustre, il fallait ne pas être trop jeune ni trop pure d’ailleurs, mais Yunette ne s’inquiétait pas du trop plein de pureté… Il n’est pas toujours tel qu’on le croit.

Selrach, toujours emporté, poussait les choses un peu loin. Un peu plus encore qu’elle ne l’avait fait elle-même. Arriva ensuite le père de la damoiselle. Prêt à défendre sa fille dents et ongles, comme il se devait d’un père présent et aimant… Elle laissa Selrach s’exprimer à nouveau avant de s’adresser au paternel bafoué.

Pardonnez mon propos, mes mots ont dépassé ma pensée et la vérité. Votre fille n’est pas hérétique, mais avouez toutefois qu’une comtesse non baptisée et donc en désaccord avec le concordat est une hérésie. Je n’appelle pas à la révolte, sieur Baroùn, je me suis laissée porter par les mots. Comme le dit si bien votre voisin, c’est une question de loys, loys que nul n’est censé ignorer. J’ai fauté dans le sens où je ne savais pas pour ce baptême, ou plutôt que je l’ai su en consultant comme tout un chacun les registres, mais que l’information m’avait échappée. Ce qu’elle n’a pas fait pour tous. Et je ne parle pas de vous-même ou de la liste menée par votre fille, n’allez pas prendre cela pour une accusation à votre égard.

Le Seigneur Canard eut une réflexion pertinente. En effet, si l’on avait suivi les choix du peuple, le Coùm eut dû être Max, la tête de liste AP. Mais par un jeu de magouilles en tous genres et de calculs erronés, la damoiselle avait été élue. Et ce… grâce à une abstention. Belle ironie. Yunette n’était finalement pas mécontente de la tournure des élections. AP avait perdu la place, SDI avait été élue… grâce à AP, ceux qu’ils abhorraient par-dessus tout. Cette ironie du sort eut lieu de la faire sourire. Son ami le barbu donna les chiffres. Elle n’avait été élue que par un coup du sort ayant forcé CoA à s’abstenir. Coup du sort qui la soulageait, elle, Yunette, car elle avait craint tout autant sinon plus qu’elle l’avait souhaité, d’occuper la place de la damoiselle. Bien sûr, elle était un peu blessée, mais ce genre de blessure à l’ego se répare vite. Rien que de se savoir entourée, la rassurait et lui redonnait le courage d’avancer.

L’archevêque d’Aix appela au calme, précisant que l’heure était à la discussion, la Comtesse sortante fit une apparition, parlant de son grand père, Aymé von Frayner. Elle fronça les sourcils à ses propos, il y a quatre mois… il était chez Pure…
Un gamin s’approcha d’elle et lui chuchota quelques mots. Elle hocha la tête, beaucoup de bruit pour rien, l’archevêque d’Aix ayant validé la liste lors des élections… cela ne poserait plus de problème. Daemon voyait juste. AP savait. Mais elle tairait cela. Peut être manquait elle du cran de son allié pour le crier haut et fort. L’excitation du début de journée commençait à retomber au fur et à mesure des attaques. Elle avait beau être vue comme quelqu’un de fort, suivie par le parti et tout… Elle n’en restait pas moins une jeune fille sensible… et qui commençait à regretter d’avoir tombé la houppelande, le vent frais commençant sérieusement à faire son effet.

La damoiselle Deslacets arriva sur la place. Yunette descendit de son perchoir, la voyant s’approcher d’elle. La jeune femme était plutôt fluette, ce qui faisait que la damoiselle lui arrivait facilement à l’épaule. Elle prit le pli que lui tendit la nouvellement élue et n’eut pas le temps de le lire que celle-ci prit la parole. Elle la laissa parler, figeant son regard dans le sien, en une attitude non de défi mais de dialogue. Elle reçu les paroles véridiques ou pas, selon les avis. Oui, elle avait déjà croisé la damoiselle, non elle ne la connaissait pas vraiment. De là à parler confiance… Cela se verrait à l’avenir. Elle prit le temps de lire la lettre, celle-ci parlait de choses différentes de ce qu’on venait de lui dire. Ses sources étaient elles erronées ? Ou l’archevêque Richelieu avait-il avec le concours de son Eminence Rehael modifié la décision initiale, reniant ainsi son propre accord préliminaire aux élections ?
Replongeant son regard dans celui de la future Coùmtessa, elle lui sourit franchement.

Damoiselle Deslascets, sur un fond de vérité, mes mots se sont emportés. Vous n’êtes pas une hérétique il est vrai. Mais vous n’êtes pas encore Illustre. Et porter le discrédit sur un conseil qui savait cet état de fait et aurait voulu le cacher au peuple ? Cette accusation ne m’inquiète guère. On m’a dit de retourner près du peuple si tel était mon désir plutôt que de le diriger. Mais je suis fière de n’être qu’une gueuse ! Et en tant que telle, en tant que roturière parmi les roturiers, je me dois de les prévenir lorsque de telles choses se trament. Cela regardait tous les provençaux et non pas seulement le conseil.
Je m’excuse donc, ici d’avoir accusé la damoiselle Deslascets ici présente d’être une hérétique. Elle est bonne aristotélicienne d’après les gens qui la connaissent, et au vu de sa pastorale d’ores et déjà terminée, je gage qu’elle ne l’a pas faite pour les élections.
Ne doutez pas de mon attachement à la Provence, nous ferons je le pense sincèrement, du bon travail pour celle-ci lorsque vous serez couronnée. Damoiselle l’Illustre inconnue qui deviendra sous peu Coùmtessa de la Provence Libre.

Choses difficiles à prononcer, mettre son orgueil de côté, s’excuser pour avoir dit tout haut ce que tout le monde, oui tout le monde pensait tout bas. Un tour de force pour Yunette, Yunette la fière, la tyrante comme disait si bien son homme. Son homme dans la foule, qui, elle n’en doutait pas, était tout à fait conscient de la frustration qu’elle avait ressentie à la lecture du résultat. Mais qui savait aussi qu’elle ne faisait pas ça gratuitement, ni pour son seul intérêt. Elle entendit le son de sa voix s’élever parmi la foule, la réchauffant à elle seule. Son petit ajout lui arracha un rire bref. L’échange de flasque lui faisait fort envie, mais elle se retint de les rejoindre. Sortant de sa contemplation de l’élu de son cœur, elle se tourna vers la damoiselle, se rendant compte qu’elle avait oublié une chose d’importance.

Je serais ravie d’être là lorsque vous rejoindrez la grande famille d’Aristote Damoiselle Iselfia, ravie. Mais pour l’heure, il est temps que je me rendre à confesse…

Elle fit une révérence au Marquis, écoutant ses paroles auxquelles elle s'attendait et resta bouche close, attendant une éventuelle réaction.
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Uterpendragon

Parmi la foule, encapuchonné, un vieil homme se tait. Il écoute. Il regarde. Mais ne dit rien. Rien ne lui déplaît plus que ce qu'il entend. Il retient une larme, désolé. Le rêve d'une Provence belle, unie et forte s'envolait à l'instant, laissant dans le cœur du moine un goût bien amer. Des aristotéliciens se déchirants, des nobles, de plus ! Secouant la tête, toujours aussi peiné, il se mis un peu en retrait.

Le mandat où il avait participé, vif, présent et très actif, s'était déroulé sous de bons auspices, car il avait su oublier les conflits. Il avait su faire une croix sur le poste de Comte, pour l'Honneur de la Provence. Balayant d'un revers de main rageur les préjugés et autres inepties qui constituaient d'ordinaire la politique, il s'était plongé dans son travail avec une volonté extraordinaire. Et là, devant ses yeux... Il sentait que le travail effectué serait oublié.

Alors qu'il allait repartir, Aymé entendit une nouvelle fois une voix qu'il appréciait. Il ne s'arrêta pas à cause du fait que sa petite fille ait repris la parole. Non, il s'arrêta, car la nuance qu'il entendit dans le ton de cette jeune Dona pleine de fougue le fit sourire. Enfin. Il se tourna, et croisa le regard de Yunette, et il hocha la tête. Il était fier.
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Digo Li Que Vengon !

Lolman

Lolman ricanna, en voyant la fierté de la future Coùm de Provence, si elle savait comment alla avait été élue. Mais elle n'en pouvait rien savoir, évidement! Laurent-Olivier espérait juste que pour une fois elle se montrerait digne de sa charge, contrairement à ce qu'elle avait fait au Parlement.

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