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[RP] Procès public de Raouldarc

Raouldarc
le raoul trépignait sur son banc ,il avait du mal a tenir en place .voir défiler tout ces accusateur sans pouvoir leur rentrer dans le choux lui devenait insupportable ,fallait il qu il l aima sa corvinus pour ne pas la mettre mal a l aise pour son premier procé .
aussi quand le greffier l invita a venir a la barre il se redressa d un coup ,vif comme l eclair .mais la corvinus l interompi avant meme qu il est eu le temps de commencer en brandissant un papelard.

ah ben pas trot tot tu te decides enfin a intervenir;tu veux ma mort ou quoi?tu veux la garde du mouton pour toi toute seule c est ca?

une fois le papelard posé ,le raoul pu enfin s exprimer

bon deja ,j étais le premier arrivé dans ce tribunal ,ca aurai du etre a moi de passer en premier ,mais bien sur comme toujours on fait passer les vieillard et les bonne femmes avant pffffff .vous croyez que j ai que ca a foutre a etre ici et a ecouter ces sornettes?
quoi qu il en sois je suis innocent ,qu est ce que j irai faire a la mairie? il est connu de tous qu il y a plus rien dedans depuis le passage des angevins dans notre comté et la misérable prestation du conseil d alors. puis je suis encore affaiblis par la lache agression que j ai eu en champagne .ou j ai du me battre contre 50 brigands au moins. j aurai pas pu avoir la force de donner le moindre coup de baton. ce soir je me souviens ,je l ai passé a ma boucherie . j ai tué des canards, vous savez .on attrape les pates d une main ,la tete de l autre et couicccccc on ecarte les bras d un coup sec .bien souvent y a la tete qui s arrache enfin hum je m égare . le fait est que je m occupais de mes canards.
donc ma simple présence ici est une injure a ma personne , ca aurai du etre shenkj a ma place . lui il prend la mairie sans l avis de personne et personne ne lui dis rien? y aurai t il deux justice? une pour les riches et une autre pour les pauvres?C ESTTT UN SCANDALEEEEEEEEE .
quoi qu il en soit j ai bien ecouté ,et le fait est que le dossier ce dégonfle comme une vessie de cochon.monsieur le maire n est plus aussi sur de vouloir ma peau ,certain témoin se rétracte et ne vienne meme pas a la barre comme messire clem . j ai croisé dame morelio qu une fois et encore il faisait très sombres ;elle etait plus occupé a s occuper des miches de sa compagne qu a me reluquer le visage .j etais tellement géné que j ai du sortir de la taverne . suis fort étonné qu elle est pu me reconnaitre ;suis pas le seul blond du village eho .enfin messire artifice n etais meme pas la il ne fait que rapporter que des ouie dire .un simple colporteur de ragot .voila ce que je dis . il reste quoi au final . rien piouuuuuuuut.
allez qu on m acquitte et on en parle plus ,je suis pas rancunier .la faut que je retourne sur les rampard de saint claude puis j ai un beau frere a enterrer .


le raoul plutot satisfait alla se rassoir il regarda la corvinus.

j ai été bon hein,allez va y a ton tour ,fait leur voir de quel lobe euuuh bois tu te chauffe .

il posa sa pogne sur son seant ,et la poussa pour l inviter a commencer sa plaidoirie.
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Kalvin
Messire Raould'arc, permettez moi de vous rappelez qu'en ce lieu un minimum de savoir vivre est requis.

Serais je donc bariolé de couleurs pour être pris avec si peu de sérieux ?

Dois je vous rappelé également qu'il s'agit ici de votre affaire et non d'une quelconque autres supercherie passée et non traité par l'honorable cour que je représente ?

Contentez vous de vous en tenir au faits qui vous ont été reprochés. Ne jugez pas les personnes qui apporte des éclaircissements clairs à cet affaires, et surtout, ayez un minimum de retenue envers la Dame Verania, procureur de Franche-Comté !

Ceci sera le seul rappel à l'ordre que je ferais !

Dame Blancacorvinus, assurez vous qu'il ai bien compris, auquel cas, ce triste sir apprendra ma décision par votre propre bouche est ce bien compris ?

Le juge fronça les sourcils tout en s'humectant les lèvres, le regard sévère allant du visage de Raoul, au visage de son avocate

Dame Verania, je vous laisse maintenant la parole !
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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Kalvin
après un court moment de réflexion, le juge se renfrogna et dit :

Avec cela j'en perds mon latin, Maitre Blancacorvinus c'est à vous !
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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Blancacorvinus
Maître Corvinus avait senti son cœur manquer quelques battements lorsque le juge voulut redonner la parole à l’accusation alors qu’elle attendait patiemment de prendre la parole depuis le début du procès. Mais tout revint rapidement à l’ordre. Elle se leva donc et commença sa plaidoirie.

Votre Honneur, je tiens tout d’abord à vous dire que mon client a pleinement conscience de la gravité des accusations qui sont portées à son encontre. Ses manières peuvent certes choquer et sembler n’avoir pour but que la provocation, mais c’est en réalité un appel à l’aide qu’il tente de vous adresser, avec ses moyens et ses mots, qui sont ceux d’un homme simple et sans détours.

Je pense que la missive que je vous ai remise, écrite de la main du maire de Saint-Claude, est suffisamment éloquente pour montrer que Raoul est un bon bougre et qu’il ne ferait jamais de tort volontairement ou non à ses concitoyens. Maintenant je ne suis pas ici pour faire son apologie, mais bien pour faire la preuve de son innocence en me basant sur des faits.


Elle jeta un oeil à ses notes puis continua, le regard franc et sûr.

Les faits… voilà bien une chose qui brille par son absence depuis le début de ce procès, votre Honneur.

Il a tout d’abord été fait mention par messire Tristan Masselet, maire de Saint-Claude, de préméditation de la part de mon client, lorsque celui-ci aurait annoncé publiquement son intention de prendre la mairie ce soir-là. J’étais moi-même présente et je peux vous dire que personne n’a pris ces affirmations au premier degré, y compris le maire lui-même, puisque nous étions dans le cadre d’une discussion grivoise.
Pour vous donner une idée plus précise, mon client a dit qu’il allait prendre la mairie "par derrière", le maire a ajouté en souriant "par la petite porte ?" et mon client de répondre qu’il préférait passer par "l'entrée des artistes". J’ai moi-même parlé de "voir si il y avait du monde au balcon" et de "jouer de son instrument". Bref, je pense que tout le monde aura compris la teneur de la discussion et qu'il ne s'agissait aucunement d'affirmations à prendre au premier degré.

De plus, n’importe qui à Saint-Claude vous dira que mon client a la langue bien pendue et aime provoquer mais qu’il ne faut pas prendre pour argent comptant toutes ses affirmations. Pour appuyer mes dires, vous n’aurez qu’à demander le procès-verbal du Conseil municipal de Saint-Claude où, à l’exception de messire Tristan, personne ne voulait prendre cette prétendue tentative de révolte au sérieux, ni entamer les démarches auprès de la prévôté.

Ensuite messire Tristan prétend que mon client aurait passé aux aveux le lendemain matin. Je m’étonne que l’accusation n’ait pas souhaité faire venir témoigner dame Anne_Cyrella, qui aurait soi-disant recueilli cette confession et qui n’en fait aucunement mention dans le dossier qu’elle a elle-même monté à la prévôté. Cela laisse songeur sur la véracité de ces affirmations.
De plus, en parlant de faits auquels il n’a pas lui-même assisté, messire Tristan viole l’article 2 du chapitre 4 du Codex de Franche-Comté qui dit que :

Citation:
Alinéa 3 : Le(s) témoin(s)
Il leur est conseillé d'effectuer leur témoignage en temps et en heure, et de s'en tenir aux faits observés par eux-mêmes.

Blanca marqua une courte pause et poursuivit d’un air un peu emprunté :

Votre Honneur, j’avoue me retrouver dans une situation ambivalente aujourd’hui, car j’ai en ma possession une lettre de messire Tristan adressée à mon client qui prouve qu’il n’était pas entièrement maître de ses actes et de ses paroles le jour où il a décidé de porter plainte dans cette affaire. Toutefois messire Tristan ayant depuis fait preuve de repentir et même de soutien envers mon client, je ne puis me résoudre à étaler publiquement les propos qu’il tient dans cette lettre. Propos que je mets sur le compte de la pression qu’il subissait alors en tant que maire récemment élu, ajouté aux menaces de guerre chez nos voisins Confédérés, tout cela associé à la disparition foudroyante de sa compagne, dame Maclaire. Toutefois, je me permettrai de faire connaître la teneur de cette lettre à la Cour et à l’accusation, afin de prouver que mes dires ne sont pas pure invention.

Blanca alla remettre un exemplaire de la lettre au Juge, au Greffier, au Procureur, ainsi qu’au Plaignant.

Bien. J’en viens aux autres témoins de l’affaire.

Tout d’abord dame Morélio, nouvelle venue à Saint-Claude, prétend avoir reconnu mon client le soir de la révolte. Selon ses allégations, mon client aurait bousculé les miliciens et lui aurait même asséné un coup violent au ventre, mais aucun détail sur la façon dont l’agresseur aurait été ensuite maîtrisé, l’empêchant par là même d’aller au bout de sa révolte. Ces éléments laissent à penser que dame Morélio n’a pas un souvenir très net de cette soirée-là et même qu’elle affabule.

En outre, elle a parlé d’un renforcement de la milice, lié aux menaces de guerre qui depuis se sont concrétisées chez nos voisins helvètes et savoyards. Je rends la Cour attentive au fait que les miliciens subissaient une pression particulièrement accrue ce soir-là vis-à-vis de tout déplacement ou mouvement suspect. Il se peut tout aussi bien que mon client soit passé à ce moment-là par hasard et qu’il soit victime d’une erreur des miliciens à cran.

Le témoignage de messire Clem, consigné dans le dossier d'accusation, est particulièrement édifiant. En effet, messire Artifice ici présent a omis de mentionner le fait que la déposition de messire Clem parle de deux évènements ayant eu lieu le soir du dix-septième au dix-huitième jour de décembre. C’est ce second évènement sur lequel je souhaite revenir.

Messire Clem affirme avoir reconnu un certain messire Bralic et l'avoir vu en train de former une armée à proximité des remparts de Saint-Claude. Quoi de plus normal en période de menace militaire me direz-vous ? Certes, seulement le messire en question, Bralic, est mort en héros au champ de bataille il y a de cela plusieurs mois et mange désormais les pissenlits par la racine !

Votre Honneur, comment pourrait-on apporter la moindre crédibilité au témoignage d’un milicien victime d’hallucinations ? Dès lors, ne se pourrait-il pas qu’il ait également imaginé voir mon client tenter de prendre la mairie de Saint-Claude ce soir-là ? Peut-on condamner un homme en se basant sur un témoignage aussi faible ?

En outre, messire Clem, m’a confié n’avoir pas souhaité venir témoigner aujourd’hui car il n’était plus tout à fait certain d’avoir reconnu mon client. Je ne peux que regretter qu’il n’ait pas souhaité faire part à la Cour de ce revirement et j’espère qu’il aura l’occasion de le faire d’ici la fin de ce procès.

Pour terminer, je reviens sur l’allusion faite par messire Artifice au passé quelque peu entaché de mon client. Juger un homme sur une faute unique qu’il a commise il y a plus d’un an, alors qu’il est innocent du crime dont on l’accuse aujourd’hui, me semble injuste. A l’époque mon client a reconnu sa faute et payé sa dette à la société en s’acquittant de sa peine. De la même façon, ces derniers jours il n’a pas cherché à fuir les accusations portées contre lui. Il aurait très bien pu s’exiler ou refuser de collaborer, au lieu de cela il s’est montré digne de confiance en se présentant ici devant la Cour pour répondre aux accusations faites contre lui et dans le but de prouver son innocence.


Blanca en arrivait à la fin de sa plaidoirie, elle espérait n’avoir pas été trop longue.

Etant seule à témoigner en faveur de mon client, quand j'entends le portrait qu'en dresse Madame le Procureur, je ne peux que l'inciter à se rendre un jour à Saint-Claude et interroger les gens. N'importe qui lui dira qu’au-delà des apparences, c’est un homme dont la franchise et la fiabilité sont appréciées.

Afin d’appuyer plus fortement mes dires, j'ai ici une preuve que mon client compte comme une personne de confiance auprès de gens eux-mêmes respectés et bien considérés dans notre Comté. Je tiens à disposition de la cour l’intégralité du testament rédigé par le gouverneur Acis d’Ormerach en date du 20 décembre dernier et dont je me permets de vous lire un extrait:


Citation:
Afin de garantir a fidélité à notre Suzeraine, par delà la mort, nous décidons, afin que nul ne conteste, que Raouldarc, simple paysan de Saint-Claude, notre beau-frère, malgré la mort de feu notre soeur Nymphétamine sa compagne, héritera de la Seigneurie des Rousses, et recevra le titre de Seigneur après avoir renouvelé l'hommage décrit ci-dessus envers notre Suzeraine, Dame Lysiane d'Ormerach, Comtesse de Morez et de Morteau, selon les bonnes dispositions de la Hérauderie Impériale, qui suivra l'anoblissement en vertu de ce testament. Raouldarc aura l'obligation de rendre ses comptes à sa nouvelle Suzeraine, pour qui il tiendra ses terres et devra se plier aux obligations qui incombent à la tenue de ce Titre et à ses devoirs de Vassal fidèle. Il tiendra cette Seigneurie des Rousses par un hommage lige envers Dame Lysiane d'Ormerach.


J’aurais aimé que le Gouverneur vienne témoigner en personne devant la Cour, mais se trouvant dans un état de santé très grave, je n’ai pu me résoudre à le convoquer ici.

Je n’ai rien d’autre à ajouter, votre Honneur. Merci de m’avoir écoutée.


Sur ces mots Blanca se rassit, sentant un poids énorme quitter ses épaules.
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Erwin
Du grand n'importe quoi, il était difficile de lutter contre ses réflexes, mais il n'aimait pas qu'on détourne la hérauderie pour des nioleries, m'enfin il n'était pas là pour dire que le testament d'Acis n'avait rien à voir et a faire ici, surtout qu'Acis n'était pas mort, et que le testament avait été volé à la hérauderie sans que ce fut le vrai, le sceau manquant à l'appel. Quand au reste... Du blabla, aucune valeur, aucun intérêt. Le greffier poussa un soupire difficile à ne pas entendre, et se leva de nouveau. Avec tout ça il en oubliait à qui c'était le tour.

Huuum... Procureur Verania... Je vous laisse faire votre réquisitoire.

A priori on en était à peu près là. Au pire elle lui signalerait le véritable prochain participant.
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Verania
Le procureur avait bien écouté le témoignage de l'accusé et la plaidoirie de la défense. Maître Corvinus avait fait un bon travail pour essayer de sauver son client. Elle avait été très éloquente, mais malgré le talent de Blanca, la preuve était tout de même là. Verania présenta donc au juge son réquisitoire.

Votre Honneur, vous avez devant vous un homme qui semble se moquer totalement de la justice de Franche-Comté. Raould'Arc, ce récidiviste, qui un an après avoir été reconnu coupable du même méfait pour lequel il comparaît devant vous aujourd'hui, ne fait vraiment rien pour attirer votre clémence.

Je voudrais attirer votre attention tout d'abord sur les motifs qui ont pu le pousser à commettre l'acte qu'on lui reproche aujourd'hui.
L'accusé proclame son innocence en demandant: qu'est-ce que j'irais faire à la mairie? Votre Honneur, il est clair que cet homme est un vantard et un affabulateur de la pire espèce. Vous l'avez aussi bien que moi entendu se vanter de s'être défendu contre une cinquantaine de brigands... au moins... cela nous montre à quel point cet homme aime attirer l'attention par ses prétendues prouesses!!

Les motifs qui ont pu pousser le prévenu à poser le geste qu'il a posés se trouvent donc dans son besoin irrésistible d'attirer sur lui l'attention, mais il y a aussi autre chose. N'avez-vous pas remarqué, Votre Honneur, la façon dont il s'adresse à son défenseur? Cette familiarité? Il ne serait vraiment pas étonnant que ces deux Sanclaudiens aient gardé les cochons ensemble dans leur jeunesse. Il ne fait aucun doute pour moi qu'un des motifs pour avoir tenté de prendre la mairie le 17 décembre dernier était de procurer du travail à son amie, Maître Corvinus, qui n'avait pas encore réussi à trouver de clients jusque là, les délits étant rares en cette période de l'année et rares aussi sont les prévenus qui réclament les services d'un avocat en Franche-Comté. Loin de moi l'idée que Maître Corvinus soit une personne du même acabit que son client, et je suis certaine qu'elle ne se doute même pas que Raould'Arc ait voulu lui faire une fleur, mais il me semble évident que, lorsque Maître Corvinus relate les paroles qui ont été prononcées en taverne à la veille des événements, dans lesquelles transparait cette familiarité, cette idée ait pu germer dans la cervelle de l'accusé.

Votre Honneur, en ce qui concerne la preuve des agissements du Sieur Raould'Arc, nous avons un témoignage d'une personne qui est certaine d'avoir vu l'accusé en train de perpétrer son méfait. Le témoignage de Dame Morélio est la pierre angulaire de l'accusation parce que non seulement cette personne a reconnu l'accusé, mais ses paroles ont encore plus de valeur, car elles dénotent l'étonnement et même la déception de la milicienne lorsqu'elle a reconnu l'accusé. En effet, Votre Honneur, Dame Morélio a bel et bien ajouté, et je cite:


Dans la nuit du 17 Décembre 1458, alors que j'effectuais ma ronde a la mairie, le Maire ayant décidé d'augmenter le nombre de milicien, un homme tenta de prendre ladite mairie, cet homme bouscula plusieurs milicien, dont moi même, ayant reçue en pleins ventre un coup de bâton, assez fort je dois dire...

Ce qui me chagrina le plus c'est lorsque je reconnut l'homme, qui n'était autre que le sir Raould'Arc, un homme pourtant bien lorsque je le croisais en taverne...


Le procureur marqua une pause avant de répéter en insistant:

« Ce qui me chagrina »...

En effet, Votre Honneur, le témoin, malgré, le fait que cela la chagrinait d'avoir reconnu l'accusé, qu'elle semble trouver plutôt sympathique, a tout de même témoigné à son encontre, parce qu'elle est une femme pour qui le devoir passe avant les amitiés... Son témoignage à lui seul vaut plus que tout ce qui s'est dit jusqu'ici aujourd'hui Votre Honneur!
L'accusé dit que le témoin a pu voir une autre personne parce qu'il y a d'autres blonds au village à part lui. Mais y a-t-il, votre Honneur, une autre blond à Saint-Claude et dans toute la Franche-Comté, qui sente aussi mauvais que Raould'Arc? Je suis convaincue que le témoin, même si cela ne lui est pas venu à l'idée d'en faire mention lorsqu'elle a fait sa déposition, tout simplement parce que cela est tellement évident, a reconnu Raould'Arc encore plus à l'odeur corporelle totalement insupportable que celui-ci dégage et qui est reconnaissable à vignt pas!

Votre Honneur, je ne vais pas aller plus loin et revenir sur d'autres paroles qui ont été prononcées lors de ce procès, ni aux missives ou autres soit-disant pièces justificatives. Non! La Cour n'a que faire des témoignages de gens qui ne savent pas sur quel pied danser et essaient par toutes sortes de moyens d'embrouiller la justice. Mon réquisitoire est suffisamment clair pour que la justice puisse être rendue !

Votre Honneur je réclame, au nom de la Franche-Comté, un verdict de culpabilité clair et sans circonstances atténuantes, pour le récidiviste, le boucher Sieur Raould'Arc!

Verania se rassit et but une gorgée d'eau, en attendant la décision du Juge Kalvin.
Kalvin
Maitre Blanca corvinus souhaitez vous prendre la parole avant que j'annonce le verdict ?
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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Blancacorvinus
Blanca ne put s’empêcher de remarquer le soupir du greffier lorsqu’elle retourna à sa place, elle se promit de s’assurer auprès du juge qu’il lui ferait une remarque sur un tel comportement à la fin du procès.

Mais pour l’heure c’était à l’accusation de commencer son réquisitoire, que Blanca écouta avec attention. Elle fut fort étonnée du chemin que prit dame Verania, préférant se livrer à des attaques personnelles plutôt que de consolider ses accusations par des faits. C’était un jeu dangereux que Blanca avait espéré éviter, car ce genre d’affirmations pouvait facilement être interprétées par la Cour comme le signe qu’on se sentait acculé et à court d’arguments.

La procureur termina son discours sur une requête sans appel qui semblait fortement exagérée compte tenu de la légèreté des preuves, mais Blanca devrait faire avec et attendit donc patiemment qu’on lui donnât la parole.

Ce fut le Juge qui lui la donna:


Hum oui, Votre Honneur, je souhaiterai réagir à ce qui vient d'être dit.

Loin de moi l’idée de vous dire ce qu’il est bon ou non d’accepter dans votre Cour mais à mon sens madame le Procureur vient tout bonnement de dépasser les bornes !

D’abord elle prétend que mon client « se moque totalement de la justice de Franche-Comté » ce qui est faux compte tenu de sa présence en ces lieux aujourd’hui et du fait qu’il ait patiemment attendu son tour pour prendre la parole, faisant par là même preuve de respect envers le Cour.

Ensuite elle ne tient absolument pas compte du témoignage apporté par la défense et certifié authentique, à savoir la lettre du maire de Saint-Claude - plaignant dans cette affaire - qui dit que Raouldarc participe de son plein gré « à la défense civile, bénévole et régulière de la ville de Saint-Claude, offrant sans regrets sa poitrine en rempart aux coups ennemis qui pourraient salir notre ville. D′attaquant, le voilà notre plus fidèle défenseur. »

Si ces propos n’innocentent certes pas mon client, ils devraient fortement modérer la peine requise par l’accusation contre lui. Mais que nenni ! Au contraire Madame le procureur réclame : « au nom de la Franche-Comté, un verdict de culpabilité clair et sans circonstances atténuantes » alors que le plaignant dans cette affaire, messire Tristan, demande clairement dans sa lettre : « Aussi, à vous qui jugez, je demande la clémence. Punissez-le mais avec retenue. ».

Votre Honneur, en exigeant que mon client soit condamné sans circonstances atténuantes et en ne tenant pas compte de la demande de messire Tristan, madame le Procureur va à l’encontre de l’article 1 de la Charte du Procureur de Franche-Comté:

Citation:
Le procureur représente les intérêts de la victime.


Aveuglée par son envie de gagner ce procès coûte que coûte en infligeant une peine exemplaire à mon client, Madame le procureur va même plus loin puisqu’elle ne se contente pas de dédaigner les preuves amenées par la défense mais qu’elle va jusqu’à en fabriquer de toutes pièces !

Tout d’abord elle réinterprète entièrement le témoignage de dame Morelio, lui prêtant des pensées qu’elle n’a jamais exprimées devant cette Cour.

Citation:
Mais y a-t-il, votre Honneur, un autre blond à Saint-Claude et dans toute la Franche-Comté, qui sente aussi mauvais que Raould’Arc? Je suis convaincue que le témoin […] a reconnu Raould’Arc encore plus à l’odeur corporelle totalement insupportable que celui-ci dégage et qui est reconnaissable à vingt pas!

Votre Honneur, dame Morélio a prêté serment sur le Livre des Vertus ainsi que l’exige la procédure et elle n’a jamais fait mention d’une odeur désagréable dans son témoignage. Ce n’est donc que pure affabulation de la part de la procureur que d’en faire mention. En cela, Madame le procureur bafoue l’article 5 du Code Pénal, Chapitre 1 qui dit :
Citation:
Alinéa 2
Un témoignage est la preuve orale ou écrite déposée par un témoin sous serment sur le livre des Vertus lors d’un procès ou d’une déposition. Une déclaration qui confirme la véracité de ce que l’on a vu, entendu, perçu, vécu.
Alinéa 3
Si une personne se parjure en apportant un faux témoignage, elle sera poursuivie pour Trouble à l’Ordre Public.

Non seulement Madame le procureur n’était pas présente le soir où mon client aurait été aperçu devant la mairie mais en plus elle va jusqu’à affirmer qu’il a été reconnu à son odeur, émettant en cela un faux témoignage devant la Cour !

De plus, si, comme Madame le procureur l’affirme, mon client avait une odeur corporelle si insupportable, ne pensez-vous pas que dame Morelio en aurait fait mention par elle-même lors de son témoignage et n’est-ce pas la preuve accablante qu’elle a pris mon client pour un autre ? En voulant détourner les preuves à son avantage, l’accusation ne fait que prouver une fois encore l’innocence de mon client.

Je trouve d’ailleurs cette remarque sur l’odeur de mon client particulièrement révélatrice, car elle laisse transparaître les sentiments personnels que nourrit Madame le procureur à l’égard de mon client, à savoir que son comportement, ses manières et son odeur, qui sont celles de n’importe qui travaillant dans une boucherie et n’ayant pas recours à des bains fréquents, l’incommodent au plus haut point. C’est de la discrimination pure et simple !

De plus, en traitant mon client de « vantard et affabulateur de la pire espèce » avec un « besoin irrésistible d’attirer sur lui l’attention », c’est bien la personnalité de mon client qu’elle critique et non ses actes, portant en cela atteinte à l’un des fondements de la Constitution de Franche Comté, Volume 1, Article 4:

Citation:
Tous jouissent des mêmes droits et devoirs. Nul ne peut-être jugé pour ce qu’il est, ce qu’il pense, ou ce qu’il croit, à condition de ne pas enfreindre les lois réunies dans le Codex de Franche-Comté.

Cette remarque n’a pour but que d’intimider la défense et de faire sortir mon client de ses gonds. En quoi le fait de se vanter s’être battu contre des brigands, qu’ils soient 50 ou 2, est-elle une atteinte au Codex de Franche-Comté ? Il ne s’agit là que d’une simple digression de la part de mon client, qui n’a pas l’habitude de s’exprimer dans une Cour de justice, comme vous l’aurez compris.

Toutefois juger une personne sur son odeur ou sur sa manière de s’exprimer est une violation du droit de mon client à un procès honnête et équitable. La répulsion que ressent Madame la procureur vis-à-vis de mon client justifie-t-elle qu’on lui refuse le droit de se défendre ou d’obtenir un jugement en sa faveur, au mépris de notre Constitution ? Vous et moi savons qu’il n’en est rien et qu’un tel acte serait la preuve d’une justice discriminante et faisant preuve de partialité !


Blanca fit une pause dans son discours, hésitant encore sur la manière de réagir face à certaines attaques dirigées contre elle également. Puis elle se décida :

Votre Honneur, l’accusation va même beaucoup plus loin en faisant certaines remarques sur la relation entre mon client et moi-même qui sont totalement déplacées dans le contexte du procès qui nous occupe et qui n’ont pour but que de porter atteinte à l’honneur de mon client et à ma réputation d’avocate fraîchement diplômée.

Par ses insinuations, Madame le procureur sous-entend que mon client aurait commis ce crime pour me procurer du travail. C’est là une accusation que je considère comme une insulte au sens du droit ancien – qui a valeur de coutume n’ayant pas été remplacé depuis – qui stipule :

Citation:
Droit pénal, Codex livre 1, Article 4 « Comportements et insultes »
Constitue un acte d’insulte publique : Tout propos public souillant l’honneur personnel d’un habitant du Comté ou de son ascendance et choquant sans conteste l’opinion publique.

Sans en apporter la moindre preuve et en toute illégalité, Madame le procureur porte atteinte à ma dignité de deux façons.

En tant que femme tout d’abord puisqu’elle sous-entend que je me laisserais manipuler par mes sentiments pour un homme au point d’en perdre tout jugement critique.

En tant qu’avocate ensuite puisqu’elle prétend que je serais complice malgré moi d’un coup monté visant à déboucher sur un procès public à seule fin de me « faire la main » en tant qu’avocate. Cela va à l’encontre de la déontologie et de l’éthique que j’ai juré de respecter en prêtant serment au Barreau de Franche-Comté !

J’invite donc Madame le procureur à vérifier ses sources plus que douteuses avant de proférer de telles calomnies vis-à-vis d’un membre du Cabinet d’Avocats de la Franche-Comté à l’avenir.

Enfin par ses sous-entendus, Madame le procureur suggère que le fait que l’accusé et moi vivions dans le même village et soyons amis ait une quelconque incidence devant cette Cour. Mais madame le procureur oublie un peu vite que le plaignant, messire Tristan, vient lui aussi de Saint-Claude, tout comme vous, Votre Honneur.

Si nous suivions son raisonnement jusqu’au bout, vous ne devriez donc pas vous trouvez dans cette chaise aujourd’hui, sous prétexte que je vous côtoie régulièrement en taverne et que nous avons « gardé les cochons ensemble » pour reprendre les mots de l’accusation.

Votre Honneur, compte tenu des détournements et inventions de preuves, des attaques personnelles et autres vices de procédure qui ont eu lieu devant cette Cour, je vous demande de conclure à un non-lieu.

Sans quoi je me verrai dans l’obligation morale de faire la lumière sur certaines méthodes employées par les membres de notre Justice.

Je vous remercie de votre attention.


Blanca se rassit, prête à entendre la sentence du juge.
_________________
Kalvin
Suite aux deux plaidoiries, le juge se massa les tempes, sentant la migraine poindre le bout de son nez, y a pas à dire que ce soit la procureur ou l'avocate, ils n'ont pas été de mains morte... Enfin, c'était à lui de prendre le parole, il s'accorda donc un moment de réflexion avant d'avancer les premiers mots

- Messire Raould'arc veuillez vous lever ! l'intonation était sec et dur, il ne laissait pas l'occasion de discuter l'ordre.

Je dois avouer une certaine perplexité au vue de la tournure de ce procès, l'accusation comme la défense semble avoir oublié le principe même de l'accusation, cherchant à poindre des liens inexistants, voir existant entre vous, votre avocate, le maire, et moi-même.

Je crains que ce procès aie été pollué par des sentiments divers et variés, mais cet ainsi...L'homme n'est qu'une faible créature indécise, que voulez vous ? le juge sourit, marquant une pose tout en posant son regard sur la procureur, l'avocate et tout les intervenant ayant été appelé à la barre

Cependant, mon rôle est de poser un verdict sur un acte qui n'est pas fins et encore moins excusable.
Lors de ce procès de nombreux témoignages ont concordé vers un seul et même point, tous converge vers l'idée que vous étiez l'homme ayant tenté de prendre la mairie...
C'est à cette conjecture là que je me tiens, le jugement n'a pas lieu d'expliquer vos motivations, ni de faire lumière sur la possibilité de mettre en avant votre relation avec Maitre Blanca corvinus. Personne ne doute des compétences de cette dernière et bien que Dame Verania ait émis cette possibilité, elle n'entre pas en compte dans mon jugement.

Votre avocate réclame un non lieu, certes, mais pour quelles motifs ?

Le manque d'intérêts porté à la victime de ce jugement par le procureur ?
Des témoignages douteux et réinterprétés ?
Une question de désinvolture à votre encontre ?
Voir des accusations insultantes et hors de propos ?

Bien analysons les voulez vous ?




La victime :
A mes yeux, la seule victime probable qu'il y aurait pu avoir est le fait que la mairie soit destituer de son maire et par ce fait éventuellement piller, ou au mieux gérer par un individu dont personne n'a souhaité sa présence...
Si vous souhaitez devenir Maire Messire Raould'arc, je vous invite à suivre la voix officielle.

A aucun moment de ce jugement, je n'ai vu dame Verania oubliez cette victime de vue. L'argument apporté par la défense est une lettre de Messire Tristan demandant la retenue.
Selon moi, un punition clair n'est pas pour autant innocente de clémence...
L'argument n'a donc pas lieu d'être.




Les témoignages douteux
: J'ai bien ouïe les interprétations des uns et des autres, j'ai également vu clairement les lettres parasitant le jugement. Je ne dirais qu'une chose...Certains ici semble avoir oubliez qui était sur le banc des accusez...je ne relèverai donc pas le document apporté par la défense, mais n'excuse cependant pas l'initiative du maire, quand à la teneur de celle-ci.

Si votre client, Maitre Blanca Corvinus, s'estime lésé, qu'il se présente en justice, le greffier se fera un plaisir de prendre note de la plainte.


Pour, finir, concernant les deux point suivants, il ne s'agit non pas de charges porté envers Messire Raould'arc, mais clairement des attaques en vue de fragilisé la défense et de l'acculé dans une plaidoirie agressive et outrée... Selon moi, Maitre Blanca Corvinus, vous vous êtes laissée prendre au jeu... Je suis sur que vous connaissez vos droits et savez ce qu'il vous reste à faire , si vous vous estimez outrée par de tel propos.

Venons en maintenant au fait :

Messire Raould'arc, vous êtes accusé de troubles à l'ordre public pour avoir mené une révolte contre la mairie de Saint-Claude.
Révolte confirmé par deux témoignages, à savoir celui de Dame Morélio, de garde ce soir là, et de Clem par l'entremise de Messire Artifice.
Tout deux vous ont clairement reconnu; pour rappel, voici les mots énoncé par Dame Morélio :

Citation:
Ce qui me chagrina le plus c'est lorsque je reconnut l'homme, qui n'était autre que le sir Raould'Arc, un homme pourtant bien lorsque je le croisais en taverne...


ainsi que ceux apporté par messire Artifice , représentant Clem, ayant refusé de se présenté à la barre :

Citation:
le Messire Morelio, ici présent et Messire Clem. Tout deux étant formel d'avoir reconnu celui qui a tenté de se révolter, le messire Raouldarc.


A cela, la défense n'a produit que de vagues possibilités , jouant sur l'absence de lune et de clarté, émettant l'éventualité que les deux gardes aient pu apercevoir une personne autre que l'accusé.

Les faits et les témoins sont là Messire Raould'arc et votre défense reste faible devant des témoignages fiable et précis. Vous étiez présent le soir de la tentative de révolte et vous étiez le seul à avoir essayé de prendre la mairie !

A cette fin et au vue des divers courriers montrant un certains repentir de votre part, je vous condamne à deux jours de prisons fermes, en espérant que ces derniers vous seront salutaires et vous permettront de réfléchir aux conséquences qu'auraient pu engendrer votre action !

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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Raouldarc
raoul c était levé pour entendre le verdict ,sur de son coup il avait déjà remis son balluchon sur l épaule pour quitter ce lieu infâme . tout le monde ici semblait avoir un sacré bourrichon ,du simple greffier ,petit gratte papier du comté, au juge moralisateur qui croyait détenir la verité .

quand le verdict tomba ,raoul n en cru pas ses oreilles .on venait de lui filer deux jours de prison.;il ne pu retenir sa rancœur

.heiiiiiiiiiin deux jours? a ben non je peux pas la j ai des cochons a castrer . contrairement a vous tous sachez que moi j ai un métier et que je passe pas mes journéees le cul assis sur une chaise a me flatter l ego.
c est une parodieeeeeeeeeee de justice aaaaaaaaaaaaaaaaaaah elle est belle la franche comtéeeeeeee . vous avez rien écoutez de l exellente plaidoirie de maitre corvinus . mon sort était joué d avance .je me demande bien pourquoi on est venu .vous prenez en compte des témoignage de témoins qui ne sont même pas venu témoigner a la barre .greffier veuillez noter que le petit juge n est qu un ignare ;qu on le change j en veux un autre puis qu on appelle clem mortecouille


ni tenant plus il se retourna vers la corvinus oubliant deja ces deux jours de prisons

alles viens on se casse,on a assez perdu de temps avec ces pisse svinaigres .... et compte plus sur moi pour la defense de saint clause ;d ailleur je t interdis de remonter sur les remparts ,qu ils se demerdent

il commença s avancer dans l allée centrale .....
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Erwin
Un sourire amusé s'étira sur les lèvres du greffier, qui se leva à son tour, c'était enfin terminé. Enfin à son goût la peine était trop faible, il aurait fallu pendre l'ignoble par les bijoux de famille, émasculer ce qu'il aurait resté à couper, le lapider un bon coup, puis l'enfermer deux jours en prison pour laisser le temps à la gangrène de s'installer, m'enfin... Il n'était pas juge.

Hum. Gardes ! Saisissez l'accu... Le coupable, il semble se tromper de direction pour trouver sa nouvelle demeure. Emmenez le se reposer quelques jours dans nos cachots... Disons deux, si j'ai bien entendu le juge.

Par contre Raoul, je tiens à vous préciser que certains plus courageux et aimant de leur comté que vous, prennent le temps de le défendre, de combattre l'ennemi, de risquer leur vie, plutôt que d'attaquer leur ville, vous êtes le seul qui nous fassiez perdre du temps à rester comme vous le dites le cul dans une chaise à écouter vos insultes. Il est heureux de voir comme en effet vous avez bien changé et voulez le bien être de votre village, on l'entend à vos dires.


Le seigneur se leva ses papiers sous le bras, faisant signe à sa propre garde de le suivre, ils avaient mieux à faire maintenant.
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Kalvin
Gardes Exécution !

Se tournant ensuite vers le greffier, le juge fronça les sourcils

Messire Erwin, bien que beaucoup pensent ce que vous venez de dires, certains auraient prit en compte le désarroi du sieur suite au verdict. A l'avenir, je vous demanderai un peu plus de tacts.

Ceci n'est pas discutable, m'avez vous compris ?

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" Le plus grand mal qui puisse échoir à l'homme serait qu'il ait mauvaise opinion de lui-même "

Mon maître à pensée : Goethe
Erwin
Erwin afficha un sourire qui fut tout autant lugubre que le visage défiguré qu'il affichait depuis qu'il était tombé au combat auprès d'Acis, portant sur le coeur, sa main droite, dont l'index manquant le démangeait au point de le rendre fou.

Mais oui je comprends comme tout ce qui s'est passé dernièrement à dut le blessé plus qu'aucun autre ici, je n'oserais contester cette affirmation.

Le greffier se tut là dessus, n'ayant pas envie de passer sa colère sur un juge plus qu'honorable, la seule chose qui pouvait lui être reproché était sa trop grande clémence, dans ce monde de brute, il risquait un jour de se faire manger, m'enfin... Après tout ce n'était pas lui qui avait utilisé tout le procès durant, le massacre qu'ils avaient subit, comme un argument, prenant toute l'affaire comme si elle avait été une partie de plaisir. L'homme ne méritait nullement la noblesse, m'enfin celle ci lui obligeait à défendre le comté, sous peine de perdre son titre, aussi bientôt Raoul aurait à choisir entre sa dernière affirmation et les obligations de la noblesse, profiter de la mort de personnes courageuses et de bien plus d'honneur que soit était parfois bien contraignant. Le greffier enfila ses gants de cuir d'un geste vif, cachant la dernière blessure qui pouvait l'être. Un salut poli de la tête en direction du juge, puis il s'éloigna d'une démarche boiteuse, qui ne le quittait pas pour le moment.

C'est vrai comment aurait-il put se douter qu'en attaquant a plusieurs reprises la mairie il irait en prison ?

Un sourire moqueur fut échangé entre le maître et le serviteur à qui la question avait été soufflée, au moment de franchir la porte, abandonnant derrière eux le tribunal et ses membres.
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Verania
Comme le juge n'avait pas encore levé la séance, Verania était restée assise à écouter et regarder ce qui était devenu un cirque de foire.
Que le condamné réagisse de cette façon était tout à fait normal étant donné le caractère du bonhomme, mais il pouvait se compter heureux, car le juge avait été d'une grande clémence dans sa condamnation pour une deuxième tentative de prise de mairie. Il était probablement tombé sous le charme de l'avocate de la défense. Les hommes sont ainsi. Blanca était une jeune femme appétissante et qui ne manquait pas d'intelligence. De plusieurs manières, elle avait brillé dans sa plaidoirie.

Mais le bouquet, c'était le greffier de justice, Avait-on jamais vu un greffier se présenter au tribunal avec sa garde personnelle en plus d'un valet de pied! Il fallait vraiment qu'Erwin se croit au-dessus de tout et surtout de tous. Même le Franc-Comte ne se déplace pas toujours avec une telle escorte. Et en plus il était d'une suffisance... à se demander comment il pouvait porter un casque de taille normale.

Enfin! ce procès était terminé et le procureur allait pouvoir passer à autre chose... à préparer un autre procès. Elle s'adressa au juge.


Votre Honneur, il serait peut-être temps de nous retirer, je crois...

Elle se leva et décida de sortir de la salle déjà presque vide.

Dehors, l'air était vif et il neigeait. Elle se couvrit la tête, prit une grande inspiration et s'en alla chez elle.
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