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[RP] 1 place de la Reine Nathan, chez Henri et Pailette

La_muse
Citation:
-Muse,te souviens -tu,lorsqu'on buvait la bière cul-sec?...Pour se rappeler le bon vieux temps,on refait le concours la première qui finit?


Elle allait se sentir mal, c'est sur !

Mais elle ne pouvait pas se défiler, devant n'importe quel défi, d'ailleurs, elle les avait toujours tous relevés jusqu'à ce jour, et une fois de plus reléverait celui ci aussi...

Muse regardait sa soeur avec de gros yeux, tentant de faire bonne figure devant Henri et Xeres, sourire forcé plaqué sur le visage.

Sa vessie était sur le point d'exploser, elle avala sa salive bruyamment avant de chuchoter à Pailette :


Tu sais que tu vas me le payer ça... tu sais, hein ?! ^^ mais dis moi avant où sont les latrines, que je puisse y courir une fois la chope vidée

Elle se racla la gorge puis répondit à voix haute à son ainée.

Un peu que je me rappelle de cette bonne époque!!! alors c'est d'accord, je te prends au mot, la première qui vide sa chope.

Se tourna vers Henri:

Désolée, nous ne sommes vraiment pas sortables, voyez-vous, c'est plus fort que nous, aussitôt on voit une chope pleine qu'il faut qu'on s'amuse à la vider au plus vite, à croire qu'on a été privé dans notre enfance...
Mais heuuu, dites-moi...Vous avez d'autres bières aprés celle ci, oui ??


Muse leva sa chope et attendit que sa soeur en fasse de même, et qu'elle lui dise enfin où se trouvait l'endroit intime qu'elle voulait tant rejoindre, avant de la porter à ses lévres.
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Pailettedargent
Citation:
Tu sais que tu vas me le payer ça... tu sais, hein ?! ^^ mais dis moi avant où sont les latrines, que je puisse y courir une fois la chope vidée


Pailette défiait sa soeur du regard

-Hummm...les lactrines,j'te le dis seulement si tu gagnes!

Elle leva sa chope,sans lâcher du regard Muse,un petit sourire en coin.
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La_muse
Citation:
-Hummm...les lactrines,j'te le dis seulement si tu gagnes!



Toujours la chope à la main, sa soeur qui la défiait du regard, on se serait cru dans un western, personne ne parlait, on aurait pu entendre les mouches voler.
Elle comptait bien gagner La muse, mais elle zieuta quand même alentour, au cas où elle perde, qu'elle trouve quand même un endroit tranquille où se soulager...


Bien, Pailette... allons-y ! et que la meilleure gagne !!!

Heureusement, les frangines étaient trés complices, celui qui l'ignorait, aurait pu croire à une vraie compétition.

Muse fit un clin d'oeil à sa soeur pour lui annoncer le départ de la descente, et elles mirent toutes deux en même temps le nez dans leur chope.
La bière se vidait à une vitesse dans leur gosier, elles étaient décidées plus que jamais à battre l'autre.
Muse avait une récompense qui l'attendait...

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Pailettedargent
Et glou...et glou,la bière touchait à sa fin,les soeurs se regardaient par dessus leur chope,le souffle commençait à manquer mais aucune des deux ne lâcher.
Elles posèrent en coeur leur chope sur la table.


-Rhoooo..pas de gagnant!...Tant pis pour toi Muse,pas de récompense!

Pailette éclata de rire
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La_muse
Elles avaient fini en même temps, posés leurs chopes en même temps aussi

Arf, pas de lattrines... tant pis, aux grands maux, les grands remédes.

Muse fit mine de faire la mauvaise perdante, ce qu'elle n'était absolument pas, raison pour se lever de table et s'éloigner un peu.
Elle trouva un buisson éloigné de tout et se soulagea discrétement avant de rejoindre les autres à table.


Eh voilà, une fois de plus, pas de gagnantes, faudra inviter Mael à nos petits concours, je suis sure qu'on aurait toutes nos chances
*rit*
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Henri_de_plumaugat
Henri regardait les deux sœurs faire leur concours de descente de chopes.

- Il n'y a pas de gagnante ? Bon, alors passons au dessert. Un bon gâteau breton dont vous me direz des nouvelles. Pour l'accompagner dignement, il faut du bon cidre bien de chez nous.

Et Henri apporta l'assiette contenant le dessert.



Il le découpa et servit à chacun une part, puis il retourna à la cuisine pour aller chercher le cidre. Il revint avec deux bouteilles qu'il déboucha. il fit le tour des bolées pour les remplir.
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La_muse
Muse se lécha les babines en voyant arriver Henri avec le gâteau, elle raffolait des desserts de la région. Elle se lécha les babines une fois de plus quand elle le vit verser le cidre dans les petits bols.

Elle attendit que chacun ait entamé sa part pour commencer à son tour.
Elle gouta son cidre qui était excellent et regarda en direction de Xeres qui était resté bien calme durant tout le diner. Ses yeux passaient du bollet de Xeres, à lui même.


Tu ne m'en voudras pas si je bois ta part, hein ?!

Comme il n'avait pas sorti un mot de la soirée, elle se dit qu'il en dirait rien cette fois non plus et échangea son bollet vide avec le plein de son chou.

Henri, je me suis régalée avec ce festin, vous nous avez gatés, mais il y a une petite chose que vous avez du oublier...
Notre histoire ?

*sourit*
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Henri, je me suis régalée avec ce festin, vous nous avez gâtés, mais il y a une petite chose que vous avez du oublier...
Notre histoire ?


- Oh non, je n'ai pas oublié. Nous pouvons rentrer maintenant, la nuit commence à être fraîche. Je vais allumer un bon feu et nous allons prendre notre petite digestif.

Henri fit rentrer ses convives et alluma le feu comme il l'avait dit.

- Installez-vous où vous voulez, comme vous voulez. Voilà une bouteille de derrière les fagots. C'est une liqueur de chez nos voisins, du Calvados. Je vais vous servir et vous me direz ce que vous en pensez. Ensuite, je vous raconterai mon histoire.
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Pailettedargent
Pailette entra dans le salon,en prenant Violette dans ses bras et alla s'installer dans le fauteuil près du feu ,elle la serra doucement contre elle ,lui déposant un bisou sur son front.
Pailette se tourna vers Henri en lui souriant,prête a écouter l'histoire.

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La_muse
Muse entra au salon, s'asseya à terre, prés de la cheminée, les jambes croisées, le dos appuyé contre le fauteuil où sa soeur avait pris place.

Elle regardait Henri, impatiente d'entendre ses histoires...
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Henri_de_plumaugat
Tout le monde étant installé, Henri s'accouda à la cheminée, et son verre à la main commença son histoire :

Mon nom est Henri de Plumaugat, comme vous le savez, seigneur de Tréveleuc. Je suis né en plein automne, au moment où les feuilles sont déjà presque toutes tombées. Ces feuilles, dans ce trajet si court de la branche à la terre comme elles savent mettre une beauté dernière, et malgré leur terreur de pourrir sur le sol veulent que cette chute aie la grâce d'un vol.

Mon père était le seigneur du Tréveleuc, Jean de Plumaugat. Notre domaine surplombe la ville de Dinant. Et si on monte au dernier étage de notre manoir, on peut voir ses clochers se détacher sur le ciel. Mon père a rendu son âme à Dieu alors que je n'avais que 15 ans. Mais il avait eu le temps de m'apprendre plein de choses. Avec lui, j'ai navigué sur un petit canot, sillonnant la baie de Saint-Malo dans tous les sens et par gros vent. Il m'a appris à monter à cheval, à me battre à l'épée. Il ne me passait rien. Pour que j'apprenne à commander aux paysans, il a voulu que je loge chez eux pendant un certain temps, que je fasse les travaux des champs, comme eux. Cela pour m'apprendre à les respecter, à respecter leur travail et à ne pas leur demander des choses impossibles. Grâce à cela, je les connaissais et ils me connaissaient aussi. Ils savaient qu'ils pouvaient venir au manoir en cas de litige. Mon père était juste et m'apprenait à rendre la justice. Mais je l'ai perdu trop tôt.

Ma douce mère a terminé mon éducation seule. Malgré leur modeste condition, mes parents ont voulu me donner la meilleure éducation afin que je n'ai pas à rougir de ma condition même chez les plus grands. Etant fils unique, je fus le seul objet de leurs soins et de leur attention. Mon éducation a été rude et sans compromission. Mes parents voulaient me rendre capable d'affronter la vie. Très tôt, ils m'ont mit au travail, et aux travaux des champs, comme je vous disais, ce qui m'a permis de subvenir aux besoins de ma mère et aux miens lorsque mon père nous a quitté.

Notre manoir est situé sur les terres du seigneur de Dinant. Veuf depuis bien des années, il était devenu triste et aigre. Seule sa fille, la si belle et si douce Anne, parvenait à lui redonner un peu de joie de vivre. Il tenait à elle comme à la prunelle de ses yeux d'abord parce qu'elle était sa fille unique, mais surtout parce qu'elle lui rappelait sa chère et tendre épouse.

Lorsqu'Anne et moi nous nous sommes rencontrés pour la première fois, ce fut le coup de foudre. Sa beauté, sa douceur, son intelligence, sa perfection enfin m'ont immédiatement séduit. Au début, tout se passait bien, nous pouvions nous voir souvent sans problème et faisions de longues randonnées à cheval. Plus nous faisions connaissance, et plus notre amour se renforçait. Mais son père finit par lui demander pourquoi elle s'éloignait du manoir si souvent. Sachant très bien qu'il n'accepterait pas l'explication, elle ne dit rien mais arrêta de sortir. Je continuait à la voir en montant au lierre sous la fenêtre de sa chambre.

Malheureusement, son père entra un jour à l'improviste et nous surprit devant sa fenêtre, en train de parler. Il entra dans une fureur noire et me chassa de ses terres. Anne eut beau faire tout ce qui était en son pouvoir, elle ne put infléchir la décision de son père : "Jamais sa fille n'épouserait un noble de si médiocre extraction !!!"

Sans même pouvoir dire au revoir à ma bien aimée, je fus jeté hors du manoir par les gardes. Je devais quitter ses terres sur le champ et ne jamais y revenir. Ma bonne mère eût le cœur brisé de me voir partir, mais elle ne pouvait s'opposer à la volonté du seigneur. Je marchais donc des jours et des jours sur les routes de Bretagne, et enfin j'arrivais ici, à Vannes où je fut très bien accueilli par les Vannetais qui voulurent bien m'accepter dans leur ville.

J'ai décidé de me faire une nouvelle identité afin que les sbires du seigneur de Dinant ne puissent me retrouver. C'est ainsi que j'ai pris le nom d'un noble italien, Don Camillo. Mais je me suis rendu compte au bout d'un certain temps que je ne craignais plus rien. Aussi, j'ai repris mon vrai nom. Mais depuis tout ce temps, je n'ai reçu aucune nouvelle de ma bien aimée mère. Par contre, j'ai appris qu'Anne avait fini par épouser un grand noble, selon le désir de son père.


Henri regarda dans le vague pendant quelques instants, perdu dans ses souvenirs. Puis, mettant la main dans sa poche, il sortit un écrin, l'ouvrit, laissant apparaître un magnifique solitaire.

- Ma mère n'a pu me donner qu'une seule chose avant que je ne parte, cette bague. C'est elle que portent toutes les dames de Tréveleuc depuis de nombreux siècles.
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Pailettedargent
Pailette écouta son histoire,serrant Violette contre son coeur.
Une histoire si bien racontée comme un conte mais sans la fin heureuse .
Pailette ne trouvait mot pour exprimer ce qu'elle ressentait ,seul ses yeux parlaient pour elle,on pouvait y voir de la tristesse mais aussi de compassion.
Elle tourna doucement son visage vers sa soeur ,assise par terre,le souvenir du pacte lui revenait en tête mais tel le plus grand secret du monde,jamais elle ne le trahira.

Pailette redressa sa tête vers Henri

-...Ton histoire est belle ...mais si triste...

Elle lui prit doucement la main ,la serrant dans la sienne.
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- ...Ton histoire est belle... mais si triste...


Mettant un genou en terre devant elle, Henri répondit à Pailette :

- Il ne tient qu'à toi de la rendre heureuse pour toujours. Cette bague, acceptes-tu de la porter ? Veux-tu m'épouser ?
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Pailettedargent
Citation:
- Il ne tient qu'à toi de la rendre heureuse pour toujours. Cette bague, acceptes-tu de la porter ? Veux-tu m'épouser ?


Pailette le regarda,aucun son ne sortit de sa bouche,elle tremblait légèrement,elle regarda rapidement sa soeur et posa à nouveau ses yeux sur Henri.Un seule réponse venait sur ses lèvres.

-Oui...
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Henri_de_plumaugat
Citation:
- Oui...


A cette réponse qu'il espérait, Henri sentit son cœur déborder de bonheur. Il passa la bague au doigt de Pailette et déposa un baiser sur sa main. Il la regarda dans les yeux et essaya de faire passer dans son sourire et son regard toute sa joie, toute sa reconnaissance. Lui passant un bras par dessus l'épaule, il l'attira à lui et l'embrassa doucement, tendrement.
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