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[RP]Noab Goldwasser et Guigoux, 2rue des Orfèvres

Demoiselle, incarné par Noabgoldwasser
Je m'étais couchée près du feu, à regarder ma maîtresse gribouiller sur du papier.

Puis, elle s'est endormie, alors, comme je suis curieuse, j'ai sauté sur la table pour regarder.
Un visage familier...

Je me suis endormie sur la table pour le reste de la nuit. Ce ne fut que dans la matinée qu'un boucan m'a réveillé. Je me suis effrayée et j'ai bondi au pied de la table. C'était lui, alors je me suis avancé en trottinant pour lui signifier mon désir d'avoir quelques victuailles.

Soudain, je pris son pied dans mon ventre. Je me mis à miauler de douleur. Il ne s'est même pas arrêté, ce goujat !

Par vengeance, je lui ai chipé un bout de viande. Non mais oh !
Guigoux
Gui s'aperçut après coup que le chat qu'il avait percuté était Demoiselle. Il la saisit dans ses mains et lui appuya doucement sur le bout du nez.

-Pardon pour tout à l'heure, mais j'ai eu peur...


Comme si il attendait une réponse il la porta au niveau de son nez puis il l'a mit sur le dos et lui fit des caresses...

Il l'a posa sur le sol de nouveau et lui dit:


-Va voir ta maman... Elle t'attend.

Il la regarda partir se loger sur les cuisses de Noab. Puis il sourit et se mit une chemise avant de revenir à la cuisine.
Noabgoldwasser
Noab ne se réveilla point à cause du boucan, mais grâce aux baisers de Gui.
Elle s'étira et posa ses mains sur le bas de son dos en grimaçant.

Elle vit que son dessin était encore posé sur la table. Elle s'en saisit rapidement en espérant que Gui ne l'ait pas vu. Elle courut le cacher dans le vaisselier, place provisoire.

Puis elle se réinstalla à table, et Demoiselle l'a surpris à sauter sur ses cuisses. Elle l'attrapa et la posa sur la table, face à elle.


Bonjour Demoiselle !

Elle leva la tête en direction de Gui.

Bonjour mon loup.

Elle le regarda se diriger torse nu vers la chambre, se leva et alla mettre de l'eau à bouillir.
_________________
Noabgoldwasser
[Quelques-jours plus tard]

Que de mésaventures s'étaient déroulées ces derniers jours.
Un baiser volé, une crise de folie qui avait débouchée sur de l'auto-mutilation, une nuit passée au médicastre...

Noab était de retour à la maison. Dans un premier temps affaiblie, elle sombra dans une mélancolie extrême. L'épaule et l'écoute de Gui lui remontèrent le moral et ce matin là, elle se leva, une âme battante.

Ma vie est à moi, dit-elle en regardant le reflet de ses lèvres dans une bassine d'eau. Elle n'a pas à me la voler entièrement !

N'appréciant de voir sa bouche, qui commençait certes à dégonfler mais qui cassait l'harmonie de son fin visage, elle posa ses doigts dans l'eau afin que le reflet ne se brise.


Encore un effort, Noab. Tes lèvres vont vite guérir, si tu y mets du tiens.


A l'instar de ce qu'elle pensait, sa douleur morale partait bien plus vite que sa douleur physique. Mais elle espérait que cela accélèrerait la cicatrisation de ses lèvres.

Elle tordit sa bouche de toutes les manières pour s'habituer à la douleur et dans l'espoir de la remodeler. Elle y passa toutes ses pommades, consciencieusement.


Fais le pour toi, et pour Gui.



Elle s'apprêta à se rendre au médicastre, pour sa visite journalière.

Il est des matins, où l'on se réveille plus fort que jamais.

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Noabgoldwasser
[Le lendemain]

Noab s'était réveillée en pleine matinée. Gui était déjà en train de vendre son pain, c'est dire l'heure tardive qu'il était. Mais elle suivait les recommandations d'Henri: dormir, beaucoup.

Demoiselle, comme si elle avait sentie son réveil, sauta sur le lit. Noab l'attrapa et lui dit:


Bonjour Demoiselle ! Aujourd'hui nous avons un programme chargé. Es-tu prête ?


Sans attendre une réponse (qui n'allait de toute façon jamais arriver), elle se leva et s'étira.
Un tour par la salle d'eau, sa houppelande et ceinture mises, elle s'apprêta à aller au centre de Vannes, chez un bon charpentier.

Demoiselle était chaudement fourrée dans sa besace, elle surveillait jalousement la bourse de Noab.
Arrivée devant le charpentier, elle frappa à la porte. On lui ouvrit et l'accueil ne fit que rassurer Noab dans ses ambitions.

Je cherche une sorte de ... comptoir de bar ? Vous auriez ça ?

Réponse positive, ce qui ravie Noab.

Non, non, je n'ouvre pas de taverne ! C'est pour mettre chez moi. Longue histoire. C'est pourquoi, ce serait bien qu'il ne soir pas énorme.

Gui avait dû céder sa place de tavernier. Cette nouvelle ne l'avait pas réjouit. Il s'était attaché à ce rôle notoire. Noab avait donc décidé de faire quelque chose de spécial pour lui, lui qui l'avait tant soutenu durant les différentes épreuves qu'elle avait dû traverser.

Par contre, pourriez-vous me le faire livrer ?

Encore une réponse favorable. Décidément, ce charpentier était un bon homme. Elle le gratifia de quelques écus de plus.

Elle se dépêcha de rentrer pour aménager la salle à manger en conséquence. Elle poussa table et chaises pour faire de la place.
Le comptoir de bar mit en place, elle remercia les déménageurs. Elle commença par vider le vaisselier des différentes bouteilles qu'il contenait: prune, cidre, chouchen, pour les transvaser à l'arrière du bar. Puis elle posa quelques verres, juste de quoi commencer.

Ne restait plus qu'a attendre l'arrivée de Gui...

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Guigoux
Guigoux était fatigué, il avait mal dormi. Il avait fait un rêve étrange, mais il avait fallu se lever le matin pour faire et vendre du pain. Lorsqu'il rentrait la table était pas à sa place... C'est louche tout ça... Puis il tourne la tête vers le bar.
Vers le quoi????
Vers le bar...
Un bar chez lui?
Mais, mais, mais.... Cela fait quoi ici?

Ne lui déplaise, loin de là! Un bar... C'est trop bien ça! Mais comment il est arrivé là? Lui qui s'est levé à 3 heures ce matin ne l'avait pas vu...


Et puis appuyé au comptoir, une princesse l'attendait avec un grand sourire.

-Ce... C'est... C'est toi qui l'a fait?


Subjugué il s'approchait pas au début.
Noabgoldwasser
Appuyée au comptoir, Noab le vit arriver, très étonné.

-Ce... C'est... C'est toi qui l'a fait?

Ah non ! Je ne l'ai pas fait !

Elle éclata de rire.

Je me suis juste dit que tu pourrais ainsi continuer une activité qui te plaisait tant. Bon... ce n'est pas une taverne certes, mais tous nos amis pourront venir s'abreuver...

Elle sourit.

Et c'est toi qui pourra les servir...

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Guigoux
-Je... Ouah... Et bein... Je... Merci.

Bêtement, il sourit... Et il vient dans les bras de Noab. Elle a du payer ça une fortune...


Il la serra tendrement avant de poser un baiser délicat sur ses lèvres.

-Merci... Tu pourras m'aider. Il faut l'inaugurer?


Il se saisit de deux verres et chercha les alcools dans le vaisseliers...

-Suis-je bête?

Il retourna au bar et prit la bouteille de Chouchen et versa deux coupes.

Il tendit un verre à Noab et ils leva son verre:


-A la plus merveilleuse des compagnes.
Noabgoldwasser
-A la plus merveilleuse des compagnes.

Noab prit la coupe en rougissant.

Arrête Gui ! C'est trois fois rien. Une petite pensée, un petit geste, pour toi. Un prince charmant vaut bien cela !

Elle lui prit la main et trempa ses lèvres dans le chouchen, qui brula ses plaies. Elle grimaça discrètement.

Bon, benh... à notre bar ! Et surtout, à la tienne Gui !
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Guigoux
Il sourit en la voyant rougir puis il rit:

-Trois fois rien? Tu plaisantes? A la tienne ma Noab chérie.


Il la serra contre lui.


-Cela a du te coûter quelque chose... Mais tu es tellement parfaite...
Noabgoldwasser
[Quelques-temps avant le départ]


Gui et Noab allait bientôt s'en aller vers Fougères au mariage d'une de leurs amies. Le jour même de leur retour, Gui allait partir en retraite et Noab prendre la route pour aller retrouver Lisbelle.

Il fallait donc préparer les affaires des deux voyages avant de partir.

Elle avait dit à Gui qu'elle s'occuperait de tout. Une besace commune suffirait pour le voyage vers Fougères. Une grande et vieille besace pour le voyage vers Angoulême, et la besace de Gui lui servirait à partir en retraite.

La première besace fût vite préparée.

Dans la besace que Gui emmènerait en retraite, elle déposa son linge, la mandoline qu'elle lui avait offerte, et la pierre taillée en forme de cœur qu'elle lui avait donnée le jour où, 1 mois avant cela, il l'avait embrassé pour la première fois. Un petit parchemin dans lequel elle écrivit: "Ne m'oublie pas pendant ces quelques-jours. Ils passeront, je l'espère, bien vite. En ce qui concerne tes méditations, sache que la décision que tu prendras sera la bonne. Tu sais ce qui est bon pour toi... Da garan. Noab"

Dans sa grande besace d'aventure, elle n'omit pas de mettre, après l'avoir soigneusement enroulé, le parchemin sur lequel elle avait capturer le visage de Gui. Ainsi, elle pourrait l'admirer, à tout moment. Elle regretta bien fort de ne pouvoir emmener Demoiselle...

Elle regarda attentivement l'anneau offert par Gui, le fit tourner à son doigt en espérant que ces quelques jours séparés s'écouleraient aussi vite que les grains de sable d'un sablier...

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Guigoux
Ca y est, il doit partir... Il prend son baluchon, regarde par la fenêtre la Neige tomber et écrit à Noab:

"Ma chérie,
Je m'en vais mais j'ai encore une bonne nouvelle... je sortirais le 26 au soir si tout va bien. Je t'aime, prend soin de toi, des chats et de tes amis...
Je t'aime,
Gui."


Doucement, il ouvrit la porta et partit vers le monastère non sans tristesse.
Noabgoldwasser
Voilà deux jours entiers qu'elle n'avait vu Gui.

Noab était assise sur un fauteuil et fixait la neige tomber au dehors. En ville, il y aurait sans doute du monde en taverne, mais elle n'avait le cœur à sortir. Les rejoindre à contre cœur, pour ne pas se sentir seule et faire la moue ? Comme à Argonne ? Il était bien loin ce temps, Aristote soit loué.

Demoiselle sauta sur les genoux de Noab comme pour la réanimer. Elle leva une main pour caresser le crâne de la brave bête.
Quelques minutes plus tard, son regard fuit à nouveau vers l'extérieur.

Le temps ne passait pas... Le voyage vers Angoulême, s'il avait été maintenu aurait fait l'attente se dérouler de manière différente.

Le feu mourait lentement dans la cheminée, Noab serra son chandail un peu plus contre elle. Tout paraissait si froid sans Gui...

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--Demoiselle
Voilà quelque-jours que je ne l'ai plus vu, lui. Il est parti, avec un sac, et elle a rarement quitté son fauteuil depuis. Elle regarde tantôt la neige tomber, tantôt son dessin. Que la cheminée soit allumée ou non, elle a toujours froid. Elle serre et resserre son chandail blanc sur elle, grelotte, fixe le vide, rallume un feu, parfois.

Je l'observe près du feu, quand il y en a. Quand il n'y en a plus, je grimpe sur ses genoux, me fourre moi aussi sous le chandail.

Je me demande où il est, quand il reviendra. S'il reviendra.

Elle a l'air si désemparée. Si je pouvais, j'essayerai de la distraire davantage, mais je ne sais ni jouer aux cartes, ni rendre des histoires audibles...
Elle semble avoir tout oublier: qu'il faut manger, qu'il faut aller se coucher dans un lit pour dormir, pas rester dans ce fauteuil.
Je me demande ce qui occupe ses pensées...


Noabgoldwasser
[26 décembre 1458]

Il allait bientôt revenir, et selon ses dires sur le morceau de papier qu'elle était en train de relire, ce jour même.

Elle reprenait peu à peu vie. Elle avait nettoyé la maison durant toute la matinée en chantant sous les yeux d'une Demoiselle curieuse, préparé toute l'après-midi un souper, recouvert la table d'un beau drap rouge pour l'occasion.

Elle avait coupé quelques belles branches de sapin et les avait posées sur la table, pour faire un semblant de décoration, en y posant ça et là, une bougie.

Puis, elle prit un long bain et s'apprêta pour aller l'attendre devant le monastère.

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