Noabgoldwasser
[Vannes, le retour et l'Adieu]
Noab préparait leurs affaires pour le grand voyage. Mais elle ne se contentait pas simplement de mettre les quelques affaires nécessaires pour prendre la route, elle emballait tout. Chaque assiette, chaque draps, chaque pot, chaque plateau, etc. Pas besoin de tout cela pour un voyage de noces, non, mais pour un départ définitif, oui.
"Vannes la moche", comme disait son mari. Elle opina pour elle toute seule. Quelques personnes de valeurs restaient, certes, mais pour combien de temps encore ? Ils finiraient un jour par ouvrir les yeux, comme tous les autres.
Gui avait fini par ouvrir les yeux lui aussi. Depuis un moment déjà. Mais l'idéaliste avait fini par ne plus vouloir mettre les pieds dans cette ville, victime de calomnies. Pourquoi les gens agissaient ainsi ? Tout était déformé, transformé, à croire que les habitants voulaient tous se monter les uns contre les autres. Noab ne se félicitait que trop peu de s'être peu à peu coupée des gens, de s'être isolée. Mais cela ne suffisait pas pour se protéger des médisances et manipulations.
Elle l'avait tant aimée cette maison, premier abri de leur amour, qu'ils avaient choisie grande pour abriter beaucoup d'enfants. Des enfants qui ne venaient pas... Tant de bonnes choses s'étaient déroulées dans cette maison, elle s'en souviendrait à jamais. Seuls souvenirs qu'elle souhaitait emporter, en enfermant entre ces murs tous les mauvais. Partir l'esprit libre, main dans la main avec Gui. Oublier tout le reste.
Elle se trouva là, à genoux, penchée au dessus de malles qui s'emplissaient doucement.
Rien ne les détruirait, et encore moins les Vannetais, jamais...
Noab était plus forte que jamais, déterminée à épauler son mari et à oublier tout le reste.
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Noab préparait leurs affaires pour le grand voyage. Mais elle ne se contentait pas simplement de mettre les quelques affaires nécessaires pour prendre la route, elle emballait tout. Chaque assiette, chaque draps, chaque pot, chaque plateau, etc. Pas besoin de tout cela pour un voyage de noces, non, mais pour un départ définitif, oui.
"Vannes la moche", comme disait son mari. Elle opina pour elle toute seule. Quelques personnes de valeurs restaient, certes, mais pour combien de temps encore ? Ils finiraient un jour par ouvrir les yeux, comme tous les autres.
Gui avait fini par ouvrir les yeux lui aussi. Depuis un moment déjà. Mais l'idéaliste avait fini par ne plus vouloir mettre les pieds dans cette ville, victime de calomnies. Pourquoi les gens agissaient ainsi ? Tout était déformé, transformé, à croire que les habitants voulaient tous se monter les uns contre les autres. Noab ne se félicitait que trop peu de s'être peu à peu coupée des gens, de s'être isolée. Mais cela ne suffisait pas pour se protéger des médisances et manipulations.
Elle l'avait tant aimée cette maison, premier abri de leur amour, qu'ils avaient choisie grande pour abriter beaucoup d'enfants. Des enfants qui ne venaient pas... Tant de bonnes choses s'étaient déroulées dans cette maison, elle s'en souviendrait à jamais. Seuls souvenirs qu'elle souhaitait emporter, en enfermant entre ces murs tous les mauvais. Partir l'esprit libre, main dans la main avec Gui. Oublier tout le reste.
Elle se trouva là, à genoux, penchée au dessus de malles qui s'emplissaient doucement.
Rien ne les détruirait, et encore moins les Vannetais, jamais...
Noab était plus forte que jamais, déterminée à épauler son mari et à oublier tout le reste.
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