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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Ricco
[Voir mon dernier poste pour savoir car j'ai pas bougé d'un centimètre]

Ricco était en train de répondre à sa Grâce, le Duc Duc des Bauges, qu'il entendait les cliquetis de bracelet pas loin de ses oreilles. Des cliquetis qu'il aurait pu reconnaître à 100 Lieues ! Mahaut ! ... ainsi donc Mahaut était ici au sacre de la Reyne.

De fait, un tour de tête et il voit Mahaut levant la main, s'approcher et poser une question :

- Où diable sont nos sièges ?

Grand sourire de voir la grande prêtresse dans ce lieu.

-Bonjour Mahaut ! Qui aurait penser te voir ici !
Petite réflexion rapide puis reprenant:
- Ben Oui papapairs, évidement ! Ork est avec toi ?

Oubliant quelques secondes qu'il était garde royal, il se permettait quelques familiarités avec une dame avec qui il avait fait les 400 coups à Bergerac.

- Bon pour vos places, je pense que vous êtes malheureusement pas avec papapairs, mais dans l'allée centrale sur la gauche avec la noblesse.
Tu comprendras que je ne peux pas venir avec vous, je suis un peu occupé, mais on se croisera à la fiessss après le couronnement si tu y vas !

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Maltea
[Sur le parvis de la cathédrale... comme quoi tout vient à point à qui sait attendre...]

C'est d'une humeur massacrante que la duchesse avait quitté son hôtel de Reims pour se rendre jusqu'à la cathédrale. Il faisait froid et qui plus est, c'était éveillée le matin même avec pour seule et unique envie, celle de rester au lit. C'était vraiment de mauvaise grâce, qu'elle en était sortie... la raison? Elle avait promis à un collègue de la Chapelle Saint-Antoine d'y accompagner son rejeton, afin qu'il puisse avoir ses entrées au sacre. C'était d'ailleurs assez étrange qu'une petite chose aussi futile qu'elle, qui aimait ce genre de sortie, en fasse au final une jaunisse. Les gens s'agglutinaient dans les rues, et il n'était guère aisé de parcourir la courte distance qui séparait les deux endroits. Sans parler des mendiants qui étaient eux aussi de sortie... c'était une journée à finir fauché comme les blés, tout ça pour faire bonne figure. Une chance qu'elle ne cherchait pas le salut, et puis de toute façon, elle n'aurait jamais assez de sa bourse pour contenter tous ces démunis, et puis ils n'avaient qu'à naitre du bon côté, ainsi allait la vie.
Elle finit par arriver à bon port, et regarda autour d'elle. Un blond lui avait-on dit... Un dénommé Guillaume dejenesaisplustropquoi, qui devait avoir l'apparence d'un gamin au visage débonnaire, vu qu'on lui avait décrit comme étant adorable... parfois elle s'en voulait d'avoir quelques réminiscences de gentillesse.
La foule était de plus en plus dense et une nuée de nobles s'engouffrait dans la cathédrale. C'est un soupir d'ennui, de devoir chercher après son «chevalier servant » qui s'échappa de ses lèvres gourmandes. Tournant la tête à gauche puis à droite, un écu retint cependant son attention... ah oui en effet, il était assez parlant, et la duchesse finit par se frayer un chemin jusqu'à un jeune homme tout de bleu vêtu, dont seul le rouge de son collier tranchait... C'était pas de chance, il avait d'aussi mauvais gouts que feu son époux, appelé le demi-bleu... héritage familial, on ne pouvait rien y faire... D'un autre côté, elle avait fini par s'habituer à cette couleur, et la portait même régulièrement, un miracle.
Arrivé à sa hauteur, elle se décida à l'aborder ainsi qu'à se présenter. Au pire si elle se trompait, ce ne serait pas si grave au vu de son humeur, un peu plus ou un peu moins.... ca ne la changerait pas beaucoup.


J'ai comme l'impression que vous devez être le jeune homme que je cherche... Maltea Wagner di Favara... votre gouvernante pour cette ho.. pour cette magnifique journée qui s'annonce...

Elle pensa cette horrible journée, mais retint à temps ce mot. Après tout, elle n'allait pas gâcher la joie de ce jeune homme, sous prétexte qu'elle était irritée depuis quelques heures.
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Nennya
Parfois on se retrouve seule comme une toquée et ce grand jour fut arrivé ! La Duchesse de Mortain ajusta sa toque devant son miroir, et à son bras personne pour l’égayer, lui dire que la coiffure d’untel ou untel était moche à en faire défriser un mouton, personne pour lui serrer la main car la foule…c’est plein de personnes qui bavardent qui jacassent. Personne non plus pour lui dire qu’elle était plutôt belle pour une toquée, et que sa coiffure était bien assortie à sa robe. Mais également, il y aurait un bon côté, personne n’irait l’embêter et elle serait en mode incognito.

Elle termina de faire ajuster sa robe, merveilleusement dessiner par le Dragon, le terrible dragon à l’haleine de chacal, la mode italienne lui plaisait et on le remarquait par ces manches bouffantes, le reflet du miroir lui donna une bonne image de sa personne.



Elle laissa aux soins du tondu de fermer la porte derrière elle et continua sa marche vers la sainte église. Il y avait dans l’air comme une résonance de fin, la fin d’un cycle, la fin d’une vie, il était temps de changer le livre et de passer à une autre histoire. Le cœur libre, ainsi que sa douce main (car rappelons le elle est seule), la Duchesse avançait dans les rues, le tintement des cloches rappelaient l’évènement solennel qui allait se dérouler dans quelques instant. Dans les rues de Reims la garde épiscopale, mais également divers marchands de France et de Navarre avaient fait le déplacement, il devait avoir du pigeon à arnaquer entre les tissus de dernière minute, ou les petits mets à se mettre sous la dent. Elle évita de justesse les charmeurs de mémé, ceux là ils étaient terribles, ils t’attrapaient par la manche et ne te lâchaient plus. Quel jour heureux que celui du couronnement de la Reine de France, seule avec elle-même et c’était déjà pas mal, Nennya se présenta au devant de la cathédrale, le tympan était richement ornementé, les couleurs étaient vives et percées la rétine, les statues de saints semblaient la fixer, elle et sa toque.

Serrant les pans de sa robe, elle savait que la Maison royale était déjà présente, et surement que les dames de la Chambre seraient anxieuses à l’idée qu’un pli viennent entraver la marche de la Reine, sus au pli ! Il était temps d’entrer, les officiers royaux iraient à la dextre mais avant, elle s’exclama:


-Damoiseau Aymeric !


Elle chercha des yeux Russo, et Vanyel, ainsi que toute la familia, qui seraient certainement dans leur plus belle peau pour l’occasion, il lui tardait déjà de toucher les diverses fourrures ornementales. Reprenant son sujet principal en main :

-Quel élégance ! Finalement, je ne serais point seule en tête à tête avec ma toque

La Duchesse de Mortain présenta son bras…risqué en général on présentait son bras juste pour la saignée habituelle.

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A Corbelle
Aymeric_de_saunhac
[Devant la Cathédrale, accroché au bras d’Eliandre, le nez en l’air]

Bigre, elle est fichtrement grande cette bâtisse ! A la voir, on aurait du mal à croire que les hommes soient responsables de cet ouvrage. D’ailleurs qui nous dit que c’est vraiment les hommes hein ! Vu la taille, ce pourrait bien être un dragon gigantesque qui l’aurait taillé à même la roche avec ses flammèches. Petit grattage de tête en gardant le nez en l’air et en me disant que puisque ce que je pense en silence est vraiment très intéressant, il serait bon ton d’en faire profiter Yande.

- (Aymeric) : Elle est fichtrement grande cette bâtisse ! Il ne faudrait pas qu’elle nous tombe sur la tête lorsque l’on sera dessous. Ça pourrait faire une sacrée bosse sur la caboche.

Quoi ça nous réduirait en bouillie plutôt ? Pfffouuuaaa… Les autres peut être mais moi suis fort comme un ourson, alors le petit caillou, même pas peur ! Si un ourson est de notoriété robuste, il n’est guère fait pour rester le nez en l’air une éternité. C’est qu’à force, ça donne le tournis de regarder là-haut…

Baissant le nez, je regarde autour de nous. Point d’ours blanc en ligne de mire. Donà Russo a du se perdre dans toute cette foule. Tiraillé par l’envie d’hurler le cri d’alerte, j’essaye de me contenir. A ce qu’il parait, ça ne se fait pas dans des évènements comme celui-ci… « l’é-ti-que-tte », voilà ce que dirait tante Vanyel. Puis avec tous ces gardes royaux en alerte, ils seraient capables de m’abattre sur le champ en me confondant avec un ourson sauvage. Puis si Donà Russo répondait, ce serait un véritable carnage, sous son manteau, la confusion serait encore plus grande…

- (une voix toquée) : Damoiseau Aymeric !

Mes oreilles frémissent à l’entente de mon nom. Ils nous ont retrouvés, nous sommes sauvés !!! Qui l’eut cru qu’un jour je serai aussi ravi de revoir la toquée. Un petit coup d’œil du côté de ses mains pour s’assurer de la non présence d’un objet tranchant, puis détente absolue…

- (Aymeric) : Donà Rectrice ! Vous êtes… vous êtes… Ravissantes !!! (pour une vieille bique )

Ravissante ! J’ai osé dire ravissante ! Que l’on me coupe la langue sur le champ !! Mais qu’elle idée ! Je suis perdu, je suis toqué…
La toquée choisit cet instant pour me tendre son bras. Plait-il ? Que veut-elle ? Une saignée ? Mais je ne sais les faire !!! La pauvre doit être souffrante, je ne vois que cela. Quoi qu'il en soit, refusant de la laisser ainsi, je m'y accroche avec mon dernier bras valide, le premier étant bien entendu scellé au bras de Yande... Il faudra que je parle de tout cela à Donà Russo lorsqu'on l'aura retrouver, elle saura certainement quoi faire pour le bras toqué...

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Ethan
[A l’angle de la Nef et du Transept]

Si on lui avait dit un jour, que lui, certainement l’un des pires athées du Royaume, qui n’avait jamais mis les pieds dans une église ni même une chapelle, que ce soit pour un baptême, un mariage ou toute autre cérémonie religieuse, serait amené à surveiller la Nef de la cathédrale de Reims, il aurait certainement balayé l’idée d’un revers de manche.

Et pourtant, en ce froid jour de janvier il était là ! Ombre vêtue de tout de noir, dans l’ombre d’un pilier à proximité de la nef, surveillant chacun des proches protagonistes invités à partager le sacre de la Reyne. Y’avait pas à dire, ils s’étaient tous attifés de leurs plus beaux atours les nobliots du Royaume de France et de ceux alentours. C’était à celle ou à celui qui éblouirait le plus de par ses bijoux, vêtures et autres ornements chatoyants, parce que pour certains ce n’était pas l’intellect qui les faisait briller. Cela l’aurait presque fait éclater de rire si cela n’avait pas été tant désuet. Ils se pavanaient tous tels des oiseaux de paradis, faisant courbette par-ci, sourire de convenance par là, alors que parmi eux bon nombre étaient ceux qui ne pouvaient se voir en peinture, ou n’attendaient que l’occasion de pouvoir renverser le pouvoir en place. Qu’est-ce que cela pouvait être pitoyable.

Et pendant ce temps là, les Licorneux, éternels habitués de la poussière et de la crasse des routes et des batailles, veillaient, silencieux. Il s’en tapait le coquillart le Licorneux, de ce qu’il pouvait bien leur arriver à tous les présents. Sa mission du jour, assurer la Sécurité de la Reyne. Alors fallait pas se leurrer, tous Paires, Duc, Comptes, et autres titres à rallonge qu’ils avaient, le premier qui petait de travers n’aurait même pas le temps de s’en repentir.

Ce genre de protection, il en avait une longue expérience, pour avoir escorté le Roy pendant plusieurs mois lors de son périple à travers les provinces du Royaume. Il y avait alors déjà croisé bon nombre des présents du jour. Toujours aussi surfaits … Rien ne semblait avoir changé. Les têtes demeuraient les mêmes, quand bien même le nombre des années commençait à marquer les visages.

Il n’était pas homme à rechercher pouvoir, reconnaissance ou récompense, et chacun de ses frères d’armes aurait pu confirmer de son humilité. Cependant, plus le temps passait, moins il percevait la place que l’on pouvait accorder à cet Ordre Royal dont pourtant bon nombre s’accordait à vanter le prestige. On ne leur accordait du crédit que lorsqu’il s’agissait d’avoir recours à eux. Et chacun savait les trouver aisément dès lors qu’il s’agissait de bénéficier d’un soutien armé, qui plus est gracieux. Corvéables et serviables à merci ! Et une fois encore, c’était à eux que l’on avait fait appel, parce qu’on savait pouvoir compter sur leur appui indéfectible.

Il allait être aux premières loges, le Chevalier, mais ne profiterait pas de la cérémonie dont il n’avait qu’ure en fait. Main posée sur la garde de son épée, il passait d’un visage à un autre, ses yeux cherchant à déceler au détour d’un regard ne serait-ce que l’ombre d’une alerte. Pas besoin de tourner la tête sur sa droite pour savoir que Cerrid veillait au grain de son côté, ni sur la gauche pour regarder si ses frères en faisaient tout autant. Chacun avait sa place et connaissait son rôle sans qu’il soit besoin de le vérifier. Il en était ainsi de l’Ordre, dont chacun constituait un Tout.

Y’avait plus qu’à …

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Celticdom
Le Celt avait finalement trouvé un endroit pour se reposer et se décrasser! Oufff!!!

C'est propre et dans des habits neufs de bonne facture qu'il s'approcha de la Cathédrale.
Chez un tailleur italien de Chambéry en Savoie il s'était fait faire un pourpoint bleu ajusté a crevés qu'il portait par dessus une chemise blanche a longues manches, des braies ajustées courtes de même couleur et des bas de soie , sans autre fanfreluche que la chevalière familiale.
Une toque a écharpe et des gants de peau fine remontant haut sur les avants bras parachevaient ce costume de cérémonie.
En raison du froid constant en cette saison il portait par dessus une grande houppelande en drap de laine bleu foncé .
Son chien était resté dans la chambre de l'auberge ou il avait trouvé un lit, fort cher mais néanmoins très confortable, le pauvre Calva gardait les armes du Celt et malheur a qui aurait essayé d'entrer ...


Il franchit le parvis d'un pas alerte, saluant d'un mouvement de tête quelques visages connus et entra dans la nef.
Il se signa rapidement et se dirigea a dextre vers les sièges réservés aux officiers Royaux.


Il regarda deux fois Le prévôt du guet avant de la reconnaitre.
Il faut dire qu'elle ne l'avait pas habitué a cette tenue...La guerrière...
Il se dirigea vers elle et la salua


Tu es très en beauté Prévôt! Daignerais tu accepter ma compagnie pendant la cérémonie?
Sans attendre de réponse il s'installa sur le banc a sa gauche.
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--Elea.de.marigny


[Parvis de la cathédrale - A la recherche de Korydwen et/ou Althiof]

La rouquine était accompagnée d'Elise pour lui permettre de retrouver sa mère sur le parvis de la cathédrale, peut-être aurait-elle l'honneur de croiser et de voir son père, mais il serait forcément occupé à surveiller les alentours. La rouquine portait une jolie robe rouge, elle n'avait pas hésité sur la couleur, si le rouge allait bien à sa mère, il lui irait forcément. La chaine avec le pendentif que son parrain lui avait offert le jour de son baptême, depuis ses trois mois jamais il ne l'avait quitté et puis un bracelet, celui que feu Pinche le mari de feue sa marraine lui avait offert et puis également le bracelet que Louis de St Nicolas lui avait offert et également les boucles d'oreilles que feue sa marraine lui avait offert. Sans oublier l'eau de violette que sa mère lui avait rapporté de Toulouse. Ainsi qu'une jolie coiffure, celle qu'elle préférait, ses deux macarons. Une chevelure de feu qui ferait tomber bien des garçons, mais elle savait que son père n'était pas prêt à la voir encore partir... De toute façon la fillette n'était pas pressée du tout.

Elle grimpa sur le parvis suivi par Elise. Il y en avait du monde, jamais elle n'avait eu souvenir d'avoir croisé autant de monde. Mais surtout autant de belles robes. Les mains sur les joues, la petite fille avait du mal à s'en remettre. Elle parvint à se glisser entre les belles tenues murmurant des...


Pardon... Excusez-moi messire. Ma dame votre robe traine, faites attention quelqu'un va marcher dessus. Excusez-moi... Pardon...


Un court instant plus tard elle se retrouva nez à nez avec son père et sa mère. Elle rougit un petit peu et prit la main de sa mère, sa mère serait son sésame pour cette cérémonie.

Bonjour Papa. Je suis très fière de toi, tu vas réussir. Enfin j'espère que tu ne vas pas épouser la Reyne avec l'anneau. J'veux pas changer de Maman.

Eléa ou comment surinterpréter un truc qui n'avait pas lieu d'être. Elle souriait et s'inclina devant son père avant de se hisser sur la pointe des pieds et déposer une bise sur sa joue. Elle était si fière de lui et comptait bien se tenir comme il fallait, elle se tourna vers sa mère.

On y va, Maman ? Après l'on aura plus de place. Papa on va te retrouver ici après la cérémonie ?

Elle regarda sa mère en souriant et commença à lui tirer sur le bras pour l'entrainer à l'intérieur.


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Fille de Korydwen & Althiof.
Soeur de Matthis et Timothée.
Filleule de feu Tonton Azdrine et feue Tata Amadeus.
Un petit faible pour Louis
Korydwen
Devant le parvis avec Althiof, puis Eléa.



Un voyage un peu long, mais finalement, elle avait pu profiter de son époux un petit plus longtemps, là était sans aucun doute l'essentiel après tout. Mettant au point ses dernières idées lumineuses dans un coin de carrosse à défaut d'avoir un oreiller. Et c'est malicieuse qu'elle quitta le carrosse avec l'aide de son époux qui portait son magnifique uniforme de grand Prévôt de France, un sourire et un regard empli de fierté. Il était si beau son époux, mais à peine descendu elle put se rendre compte une nouvelle fois ô combien le travail de maréchal était important pour lui. Elle l'avait vu et l'avait surtout connu petit maréchal, il s'était investi et il avait réussi à gravir les marches. Si bien qu'à la prévôté du BA, quoi qu'elle fasse, automatiquement les gens pensaient que son époux se trouvait continuellement derrière elle. Bien du mal à les séparer parfois, comme si l'un ne pouvait pas aller sans l'autre. C'était un peu vrai du moins dans l'intimité, parce que dans le travail, ils avaient chacun leurs occupations et ils en discutaient à leur retour chez eux. Elle préférant faire vivre un ordre du mérite et lui dans ses dossiers de la prévôté.

Elle se noyait dans son regard si bien qu'elle mit du temps à percuter qu'il était en train de lui parler et de lui faire part de la situation, elle le regarda en rougissant.


Désolée... J'étais ailleurs... Oui, j'entre dès que j'ai retrouvé notre fi...

Pas le temps de finir que la mini Kory-Al se retrouve devant eux, et dans une tenue magnifique, Eléa avait fait dans le détail, Aristote soit loué, pour son père, il n'avait pas eu à attendre son épouse et sa fille, parce qu'Eléa avait du prendre son temps et hésiter très longuement dans sa préparation, telle mère telle fille. Elle la regarda en souriant et serra sa petite main fraîche. Elise était non loin, Korydwen la remercia bien chaleureusement, elle s'en retourna ensuite à l'auberge s'y sentant sans aucun doute mieux que devant un parvis au milieu d'une noblesse. Et forcément, Eléa et ses oreilles qui trainaient un peu partout avait du entendre quelque chose et le comprendre de travers, un léger rire cristallin.

Ma puce, tu as encore laissé trainer tes oreilles là où il ne fallait pas. Ton père va remettre un anneau symbolique je crois et en aucun cas épouser la Reyne.

Elle câlina doucement sa fille en la serrant contre ses jupons, friponne Eléa. Korydwen regarda son époux et déposa un doux baiser sur ses lèvres avant qu'Eléa ne tire sur sa manche pour l'entrainer à l'intérieur de la cathédrale.

Oui on y va. Grand Prévôt de mon coeur, à tout à l'heure. Je ne te quitterai pas des yeux. Je suis très fière de toi. Fais honneur à notre nom comme toujours.

Un baiser envoyé avec sa main alors qu'Eléa la tirait fortement jusqu'à la porte de la cathédrale.


Intérieur de la cathédrale - du côté des rangs de la noblesse de France.

Korydwen tenait la main de sa fille, elles pénètrent tranquillement et sagement, évoluant à la vitesse de la foule, rapidement elles furent diriger du côté des rangs de la noblesse, tant de monde. Korydwen se glissa parmi la foule s'excusant, serrant sa fille. Rapidement, elle trouvèrent un banc pas trop loin, enfin pas trop loin dans les bancs de la noblesse, parce qu'ils n'étaient pas particulièrement bien placés ses bancs, juste dans le fond. Elles ne verraient pas grand chose, c'était à limite presque juste pour dire, "nous y étions". Elle s'installa près de l'allée centrale, Eléa pourrait ainsi se pencher la tête dans l'allée pour espérer voir quelque chose.

Nous allons essayer de garder quelques places pour nos amis. Le cas échéant ma puce, tu pourras te mettre sur mes genoux.


Elle déposa un doux baiser sur la joue de sa fille qui tenait toujours sa main. Il ne restait plus qu'à attendre le début de la cérémonie qui n'allait sans doute pas trop tardé. Elle se tourna vers sa fille.

Tu paris sur quelles couleurs pour la robe de la Reyne ?

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Proprio d'une Seigneurie 5*****dixit A.
Rosebudy
[Cathédrale de Reims-Rang de la noblesse Françoise-au milieu de sa famille]

Comme il était bon de suivre tout bonnement et de se laisser guider jusqu'à la bonne place, celle qu'elle garderait jusqu'à l'issu du sacre. Combien de temps cela prendrait ?

Se demandait Rose , tout en constatant que la foule dans la cathédrale était relativement silencieuse pour son importance.

Sans doute que tous était suspendu à l'idée de voir bientôt apparaitre la Reyne, et personne ne voulait pour rien au monde manquer un tel instant en papotant avec un ou une voisine de chaise, les yeux trop occupés ailleurs .

L'organisation était vraiment parfaite, les étapes de reconnaissances des invités, et de la fouille pour les armes, les patrouilles discrètes, des gens en armes dans les allées, tout était fait pour ne pas importuner inutilement les invités.

Discrètement Rose se pencha légèrement vers l'oreille de sa sœur pour lui murmurer,


    j'ai hate de voir la cérémonie commencer, non que je m'ennuie ici, bien au contraire, je profite de chaque instant, mais je suis trop curieuse de la connaitre, notre nouvelle Reyne, et toi ?

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Clemence.de.lepine
[Le jour du Sacre – Hôtel de Nemours – Reims ]

Préparatifs. Un mot familier, redouté mais attendu à la fois. On se fait tirer les cheveux, on passe des heures à se faire poudrer le visage, on grimace sous l’épreuve de l’enfilage de la robe et de ses nombreuses sous-couches, mais on aime ça, parce que c’est ça d’être une femme. Seul le résultat compte. Que valent la souffrance et la douleur de l’attente face à une mine lumineuse et une toilette resplendissante ?

Elle avait choisi Attia, une nouvelle fois, et son atelier des doigts d’or, pour lui confectionner la robe qu’elle porterait pour le sacre. Il avait fallu y mettre le prix, mais n’était-ce pas un des jours les plus heureux auquel il lui soit donné d’assister ? Seul son mariage, devrait être source de plus de réjouissance. Et encore… Tout de même ! On allait sacrer la Reine et le Roi de France à Reims !

Donc, elle avait commandé pour la surcote du camocas venu d’Orient, parce que de loin c’était l’étoffe qu’elle préférait. Elle ne l’avait pas choisi écarlate, cette fois, elle l’avait voulu délicatement teint au safran, savamment dosé pour que la couleur ne vire pas à l’orange et qu’il ressemble autant que possible à l’or qui allait si bien avec le rouge. Les broderies étaient, elles, filées d’or. Dans son ensemble, c’était sans aucun doute la pièce qui lui avait coûté le plus cher. Elle avait demandé à ce qu’on prenne grand soin à la qualité de la teinture. Il arrivait, comble de l’hérésie et de la malhonnêteté, que le safran soit sciemment remplacé par du curcuma. Le rendu était plutôt similaire, mais la teinte s’estompait plus vite, était instable, ce qui en faisait un produit bon marché comparé au safran. La cotte du dessous, elle, avait été découpée dans du taffetas de soie rouge de garance, broché or. C’était riche, c’était chatoyant, c’était beau, ça attirait l’œil, ça plaisait à Clémence.


[Jour du sacre – Parvis de la Cathédrale de Reims ]

Et voilà, on y était. Avec Blanche, elle contemplait d’un œil passif l’édifice devant lequel elle était tant de fois passée, dans lequel elle avait quelques fois assisté aux offices. Il était beau, oui, mais on passe souvent devant la beauté quand celle-ci devient habituelle. Au fond d’elle, peut-être ressentait-elle tout de même un peu de fierté à voir rassembler ici cette noblesse, dans cette ville qu’elle avait chérie avant de la quitter tout à fait. Mais si tel était le cas, ce sentiment restait infime, en comparaison de celui, euphorique, qu’elle ressentait aux côtés de l’Hermine : elles allaient assister à un sacre ! Et tandis qu’elles fendaient la foule, jouant parfois des coudes malgré le valet qui les précédait pour leur faciliter la tâche, Clémence de l’Epine ne parvenait pas à retenir ce sourire vaporeux qui lui creusait joliment les joues.


[Jour du sacre – intérieur de la Cathédrale]

Pour une fois, elle était en avance. Ça n’était jamais un fait exprès, mais elle réussissait toujours à arriver quand tous étaient déjà installés. Ç’en était frustrant. Mais aujourd’hui, elle se demandait bien si quelque chose se déroulerait mal au point de la frustrer. C’était un jour heureux. Combien de fois allait-elle se le répéter avant d’en être lassée ? Elle affirma son sourire et glissa un regard protecteur vers Blanche. Se sentait-elle mieux ?

Elle était la vassale et amie de Béatrice de Castelmaure, Blanche était sa dame de compagnie. Selon le vœu de la future Reyne, elles se retrouveraient donc sur le banc des invités.


Il y en a qui détestent ça, et bien moi j’adore cette ambiance. Le monde se jauge et se sourit, faussement bien souvent, le monde compare, le monde chuchote, le monde parle, le monde vit… C’est une farandole de visages et d’allures et j’aime les farandoles.

Elle s’agite sur son assise, elle regarde, sans complexe, ce monde qui vit, comme elle l’a dit. Des rousses connues, des blondes inconnues, des pralines goûtues… Elle l’aime, ce monde, comme jamais elle n’a pu l’aimer.

Se pourrait-il que l’héritière ait enfin décidé d’ouvrir son cœur aux émotions qui peuvent la transcender ?

Beurk.
Elainedetroy
*Cling cling cling*

A la vue du poignet de Mahaut couvert de bracelets, Elayne crut défaillir. Mais quelle vulgarité ! Décidément son époux, le Primus Inter Pares, gâtait vraiment outrageusement ses filles. Il fallait absolument qu'elle le rappelle à l'ordre. Ces cadeaux ostentatoires étaient en totale contradiction avec l'éducation qu'Elayne essayait de prodiguer aux deux jeunes filles, qui devaient devenir un modèle de pure noblesse, dans le respect de la longue lignée familiale. Elle avait déjà refusé que Mahaut se pavane avec ses énormes boucles d'oreille (encore un cadeau de Valnor) clinquantes. Imaginez leur bruit au cours du silence cérémonieux du sacre. Non ! n'imaginez pas. Trop horrible ! Elle avait aussi refusé que Orkaange arrive toute brides abattues en poney rose sur le parvis de la cathédrale. C'était d'ailleurs certainement pour cela que cette dernière avait son air renfrogné des mauvais jours et ne disait mot. L'une valait l'autre. Malgré leurs pleurs, elle n'avait pas changé d'avis, et maintenant elle se rendait compte que Mahaut avait finalement transgressé ses consignes.

Elle allait pour la tancer vertement que déjà sa belle-fille bousculait la foule telle une roturière pour se précipiter vers l'entrée de la cathédrale.


.mahaut. a écrit:
- Riccooooooo !


Que faire ? Elle ne pouvait décemment laisser une jeune fille seule au milieu de cette foule. Elle ne prit pas le temps de réfléchir. Elle empoigna la main d'Orkaange et, à son tour, se fraya un passage au milieu de touts les personnalités qui attendaient patiemment leur tour pour entrer.

- Je vous prie de m'excuser ... Pardonnez-moi ... Ma fille se sent mal ... Elle attend un heureux évènement ...

Yeux qui imposent alors le silence à Orkaange qui commençait à ouvrir la bouche pour contredire.

- Mais si je vous assure, elle n'est pas forte naturellement, c'est la grossesse qui l'a fait un peu ... beaucoup forcir ... Je vous remercie ... Pardon ... Un cas de force majeure ... Ma fille est enceinte ... Si, si ... Merci de votre compréhension ... Oui, plaignez-la, la pauvre, dans son état. Faut-il qu'elle aime sa future Reyne ! Elle a absolument tenu à assister au sacre ... Quel courage ... Je vous prie de m'excuser ... Dites donc vous, vous pourriez laisser le passage à une femme qui attend un enfant. Mais dans quel monde vit-on ! Et surtout ne vous excusez pas ! ... Merci ... Pardon ... Vite, elle va vomir ... La grossesse, cela ne prévient pas. Mille excuses ... Ah ! Enfin un peu d'air !

Les voici enfin toutes deux auprès de Mahaut et de Ricco.

- Messire Ricco ! Quel plaisir que de vous revoir en une si heureuse occasion. Ne poussez pas derrière, vous voyez bien que ma fille est grosse ... Oui, grosse ... enfin enceinte ... Quelle impolitesse ! Par pitié, Messire Ricco, si vous pouviez nous faire entrer prestement, je vous en serais vraiment reconnaissante. Tout ce monde me donne le vertige. Eventez votre belle-mère, mes Damoiselles ! Je me sens mal à mon tour. Et entrons au plus vite. Trouvez-nous de bonnes places avec vue sur votre Père si possible.

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Althiof
[Sur le parvis de la cathédrale - le 16 janvier]


Si quelques heures plus tôt son épouse avait usé de tous ses charmes, et ils étaient nombreux, pour le retenir loin des bras de Morphée qui étaient bien moins intéressant que les siens, vu que contrairement à ce que beaucoup pensent Morphée est un homme. Alors ne parlons pas de la comparaison des autres atouts. Donc alors qu'elle l'avait arrachée au pouvoir de la divinité des rêves prophétiques, chargée d'endormir les mortels, son épouse avait succombé elle à la triade des déesses de la Lune, Selếnê, pour la lune pleine, Ártemis, pour le croissant de lune et Hekátê pour la nouvelle lune.

Autant dire qu'elle était loin, très loin dans ses rêves sa belle épouse ce qui n'était pas inhabituel mais rarement au milieu d'une telle foule.


Désolée... J'étais ailleurs... Oui, j'entre dès que j'ai retrouvé notre fi...

Il sourit et tenait tendrement l'un de ses mains dans les siennes alors qu'une tempête sur pied venait d'arriver, magnifiquement vêtue dans une robe qu'elle avait du mettre des heures à choisir avec sa mère. Car lorsque deux femmes choisissent des vêtements, cela ne réduit pas le temps, cela l'allonge.

Ma puce, tu as encore laissé trainer tes oreilles là où il ne fallait pas. Ton père va remettre un anneau symbolique je crois et en aucun cas épouser la Reyne.

Oui l'anneau est l'un des joyaux de la couronne que les Grands Officiers remettent au roy, cette fois à la reyne, lors de son couronnement. L'anneau est symbole de l'union du Roy et de son peuple.

Je t'expliquerai si tu veux quels sont les autres joyaux et qui les remet mais tu le verras par toi même aujourd'hui.


La petite fille ne se fit pas prier et voyant la foule qui continuait d'avancer elle prit la main libre de sa mère pour l'entrainer vers la nef afin d'avoir une belle place, d'où l'on ne pourrait rien manquer.

On y va, Maman ? Après l'on aura plus de place. Papa on va te retrouver ici après la cérémonie ?

Je crois que tu devrais écouter ta fille, sinon vous serez tout au fond. Je crains que malgré les places réservées, toutes les zones non marquées soient remplies par la noblesse du royaume.

A tout à l'heure mes princesses ! Je pense que vous me retrouverez plus facilement que l'inverse. Ensuite nous irons profiter des festivités qui suivront un peu partout dans Reims.

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Adso


Ne cherchez pas à savoir comment Adso, notre archevêque de Cambrai, était arrivé à la cathédrale depuis l'auberge où s'était installé Odoacre, le Primat de France. Ceci sera l'objet d'une autre histoire. Toujours est-il qu'il avait réussi à se changer (même si sa robe avait été un peu crotté dans le périple jusqu'à la cathédrale, il faut bien l'avouer...), qu'il avait revêtu sa mitre, son pallium, et qu'il avait pris sa crosse. Et surtout, qu'il était parvenu à la cathédrale (mais on a dit, laissons le suspense...)

Pas le temps de taper la causette avec les gens qu'il voyait. Il n'en connaissait pas beaucoup, de toute façon, et ceux qu'il connaissait semblaient très occupés par les préparatifs du sacre.

Il avait bien étudié le plan. A droite après l'entrée, et puis devant l'autel, juste derrière les souverains étrangers.

La droite, la droite... la main avec laquelle on écrit... Il esquissa le geste... Ah oui ! Il passa devant SE Ingeburge en regardant le plafond, parce que même s'il avait le droit de venir là, elle l'impressionnait toujours un peu... Pas mal, le plafond, en fait... un peu décrépit, mais bon, c'était un peu comme partout, de temps en temps, il fallait rafraichir les parements...

Enfin il trouva une place libre et s'assit.

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Archevêque de Cambrai, Protonotaire Apostolique
Gwenhwyvar
[sur le parvis, puis à l'intérieur]

Gwen soufflait un peu. Elle n'avait pas vu Enguerrand arriver, mais quoi de plus normal, après tout, avec ce monde venu assister au sacre.

Elle entra dans la cathédrale qu'elle connaissait si bien. Elle avait été habilement décorée pour l'occasion. Gwen trempa ses doigts dans le bénitier, puis d'un même mouvement, fit une génuflexion et se signa, les yeux fermés en direction de la nef.

Elle avança alors dans l'allée centrale et s'arrêta juste après le cordon des invitées. Elle alla s'installer dans le premier carré, à gauche, celui des membres de l'Ordre de Mérite du Lys, en s'étonnant que celui-ci ne soit pas placé plus avant.

Elle attendit alors que d'autres membres de l'ordre du Lys viennent la rejoindre...
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Gwenhwyvar uí Fergus, Duchesse de Brie, Baronne de Boissy-le-Châtel, Dame de Creil
Pandorha
Pandorha avait revêtu sa robe, elle était accompagnée de sa fille adoptive Eriphile fort jeune encore. Elle avait donné rendez-vous à personne, elle saluerait les personnes qu'elle connaissait et irait prendre place pour le sacre tranquillement. La Dame de la chambre était nerveuse, elle, Ayena et Nennya avait habillé la reyne pour son sacre, espérons que la robe ne subisse aucun dégâts avant le grand moment. La fatigue se lisait sur le visage de la jeune duchesse Pandorha, pourtant elle avait un grand sourire, elle était heureuse d'être présente pour ce grand jour, seule ou accompagner il resterait graver dans sa mémoire.



Pandorha aurait voulu avoir son époux prêt d'elle, elle le savait fragile à cause de sa santé et ne voulait pas lui imposer un important bain de foule. Certains lui avaient conseillé de prendre un amant, Pandorha ne voulait pas s'adonner à des rapports charnels avec un autre que son époux, pourtant l'idée d'avoir un homme présent pour l'écouter, pour la faire rire, pour l'entendre rire l'aurait rendu plus heureuse encore.

Son ventre n'était pas encore bien rond, elle espérait donner naissance à un fils après avoir eu une fille, elle était encore bien jeune, elle adorait les enfants et ne comptais pas en faire deux, bien que ce n'était pas à elle de décider.

Elle entra donc dans la cathédrale, en tant que noble de France ? Ou membre de la maison de la Reyne ? Elle prit place en tant que membre de la chambre de la Reyne donc officier royal. Elle espérait que Ayena et Nennya viendrait la rejoindre rapidement.

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