Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, ..., 31, 32, 33   >   >>

[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Ricco
[bon j'en ai marre de vous dire ça se passe à l'entrée de la cathédrale]

Dame Elayne, était venue rejoindre Mahaut auprès de Ricco. Elle lui demanda de les aider à entrer.

- Désole, Dame Elayne, mais vous pourrez comprendre que je ne peux pas quitter mon poste... Je dois garder l'entrée et surveiller le parvis, les cloches sonnent depuis longtemps, la Reyne ne devr...

Ricco s'arrêta dans sa phrase

...euh vous avez bien dit :"enceinte" ?? Le visage de la stupéfaction avait pris le dessus maintenant sur la trogne de Ricco.

"Roudoudou et Mahaut avait donc consommer avant le mariage" pensa-t-il tout de suite puis se ressaisit en secouant la tête en signe de NON !


- euh... comme je disais avant de m'interrompre, il va falloir que vous alliez à vos places toutes seules.

_________________
Theudbald
[Dans la cathédrale]

Le héraut de Bourgogne entrait pour la première fois dans la cathédrale de Reims. Il examina un court instant les colonnes, les voûtes et les vitraux, toujours curieux et fasciné par les images de toute sorte. C'était tout naturellement qu'il était devenu blasonier.
Il chercha ensuite du regard l'emplacement des délégations étrangères, en particuliers celles d'Angleterre et d'Écosse. Il apercut aussi Phylogène, Grand Maistresse des Cérémonies en l'occasion, à la croisée du transept. Il se dirigea vers elle.

Il lui chuchota, un peu gêné :


Je sais que tout est ordonné, mais il me semble devoir rester auprès des Souverains d'Angleterre et du Roi d'Armes d'Écosse pour le leur traduire et narrer les évènements. Serait-ce déplacé si je prenais place près d'eux ? Vous me l'aviez demandé mais point confirmé, aussi je ne sais que faire.

Citation:
[Traduction HRP]

The herald of Burgundy entered for the first time into the cathedral of Reims. He examined a short while the columns, the vault and the stained glass, always attracted and facinated by images. It was naturally he became arms teller and drawer.
He looked for the foreign delegations, particulary England and Scotland. He noticed the Grand Maistresse des Cérémonies was standed at the transept crossing and went closer from her.

A bit embarrassed, he whispered to her :


I do know everything is put in order, but I think I must stay around the English Sovereigns and the Scottish King of Arms to translate and tell the events. Would it be inappropriate if I was standing next to them ? You demanded me this, but never you confirmed, so I don't know what to do.

_________________
Valet des Cérémonies, incarné par Ingeburge
[A l'intérieur de la Cathédrale, croisée du transept]

Si un regard pouvait tuer, il serait mort, là, tout de suite, maintenant. Pourquoi? A cause de celui du Grand Maître des Cérémonies qui venait de lui murmurer que les minutes filant à toute vitesse, il était plus que temps de presser ceux et celles qui s'attardaient encore sur le parvis, qui se recoiffait, qui papotait, qui cherchait quelqu'un, qui n'osait pas rentrer. La consigne était simple, faire avancer tout ce petit monde, jouer le pâtre ramenant ses moutons à la bergerie et, surtout, et c'était là que le regard mort avait pris une teinte menaçante, le faire avec délicatesse et élégance, il en allait tout de même de la réputation de l'Office des Cérémonies et plus largement de celle de la Maison du Roi. Pour ponctuer le tout, le Grand Maître avait indiqué, sans avoir l'air d'y toucher que la Marquise de Maintenon ne tarderait pas à arriver, elle verrait bien s'il savait se tenir.


[Sur le parvis de la Cathédrale / In front of Cathedral]

Dehors, l'homme resta un moment interdit... que de monde! Ce ne serait pas une mince affaire que de se faire entendre et surtout, se faire obéir! Il le fallait pourtant, c'était l'ordre donné et il le fallait car la reine arriverait et pourrait voir la moitié de ses invités dehors, ce qui ferait désordre.
Alors, au diable la délicatesse, on y va franco :

— Il est temps d'entrer dans la cathédrale, il est de temps de prendre place, la cérémonie va commencer dans quelques minutes!
Et parce que, tout de même, il faut rester courtois :
— S'il vous plaît!

And then, because of the foreign guests who have to be informed too, he repeated, one more time :
— It's time to enter into the Cathedral, the ceremony of coronation is about to begin! Please!



_________________
Effaré & effrayé valet des Cérémonies.
Frightened & freaked out servant Of Ceremonies.
--Elea.de.marigny


[Parvis de la cathédrale - Avec Korydwen et Althiof]

Une première réponse de sa mère pour la rassurer concernant l'anneau que son père allait donner à la Reyne, le visage de la rouquine passait de sa mère à son père. Il parlait des joyaux et forcément qui disait joyaux disait, yeux d'Eléa brillant.

Des joyaux... Tu vas offrir un joyau à Maman, c'est une Reyne... Enfin nan pas un joyau. Si tu pouvais la faire tomber enceinte d'une petite soeur ça m'arrangerait. Un joyau de petite soeur.

Eléa regarda son père avec sa gueule d'ange et un grand sourire, un peu dans le style du chat poté, si il pouvait finir par craquer ça l'arrangerait beaucoup la petite Eléa.

J'les verrai tous, si je rate tu m'expliqueras ?

Eléa pressa d'autant plus sa mère, tirant nerveusement sur le bras de sa mère, elle voulait voir les joyaux, tous les joyaux et surtout son père remettre le joyau de la couronne à la Reyne. Elle en avait de la chance et de l'honneur, son Papa le meilleur de tous les papas, Althiof lui donnerait un joyau. C'était pas donné à tout le monde. Eléa écouta son père alors que sa mère avait décidé d'entrer dans la cathédrale.

A tout à l'heure mon Papa chéri d'amour que j'aime. Mais tu nous attendras ici quand même, hein ?

Eléa n'était pas très rassurée, l'idée de laisser son père sur le parvis ne lui plaisait pas plus que cela, et si elle le perdait et si elles ne le retrouvaient pas en sortant et si quelqu'un avait besoin de son père et si... Eléa suivit sa mère non sans regarder son père s'éloigner. Bien compliqué les règles de la noblesse et de la cour, pourquoi ils ne laissaient pas son père les rejoindre.


[Intérieur de la cathédrale]

Elle ne pouvait pas marcher rapidement, Eléa marchait doucement tenant fermement la main de sa mère, elle la suivit jusqu'à un banc, il était loin, elle qui d'habitude prenait place presque tout devant dans la cathédrale de Clermont. Elle s'installa sur le côté, elle testa en se penchant un peu sur le côté, sa vue était dégagée, pourvu que personne n'ait la même idée qu'elle. Eléa sourit à sa mère en entendant, elle espérait pouvoir se glisser sur les genoux maternelles, pas très autorisé dans les lieux Saint mais peut-être qu'elle verrait un petit peu mieux. Et puis pour l'occupée sa mère lui proposa une sorte de paris, Eléa la regarda en souriant.

Je pense qu'elle mettra le bleu roy. Enfin le bleu reyne. Et pas trop de bijoux, puisque de toute façon, Papa doit lui en donner un et les autres aussi.

Eléa regarda sa mère avant d'attraper son bras et de l'enserrer de ses petits bras, sa tête se posant sur l'épaule maternelle, elle avait tellement peur de perdre sa mère à cause du monde présent.

________________
Fille de Korydwen & Althiof.
Soeur de Matthis et Timothée.
Filleule de feu Tonton Azdrine et feue Tata Amadeus.
Un petit faible pour Louis
Lodanya
[Jour du Couronnement - Devant la Cathédrale - Les Normands sauf deux : les Traitres]

Après avoir fait le tour des tenues, de ce qui allait, de ce qui n'allait pas, de la perruque de Jason, qu'au final on laissait à l'Auberge, voilà que la petite délégation Normande arrivait au Parvis de la Cathédrale.

Bien entendu, chacun ayant une fonction spécifique, que ce soit Duchesse, Chambellan, autre Officier Royal, la disposition dans la Cathédrale ne serait pas la même. Du coup, Blondinette allait se retrouver avec ses homologues.
Sans doute croiserait-elle Chrystel. Lexhor aussi peut-être ? De toute façon, peu de chances qu'il la reconnaisse depuis ces années, malgré ses passages fréquents à Pourpre.

Chaque Normand, donc, prenait la place qui lui était indiquée. Elle quitta ses amis. Ils se retrouveraient à la fin de la Cérémonie. Anya se retrouvait donc avec les Grands Feudataires.
Elle avança timidement, il y avait tellement de monde, première fois qu'elle assistait à ce genre de Cérémonie.

La dernière fois qu'elle avait été dans un endroit avec plein de personnes inconnues, c'était au Bal donné par le Comte du PA. Heureusement, son ami Heimdal y était aussi, et Adeline l'y avait accompagnée.
Prenant place à l'endroit réservé, regardant autour d'elle, regard qui s'accroche. Coeur qui bat un peu plus vite. Oserait-elle ?

La jeune Duchesse prit une grande inspiration et s'approcha un peu plus, avec discrétion tout de même, on était pas à un match de soule ou à une Serpillade. Le Comte d'Armagnac en vue. Un bon moment qu'ils ne s'étaient pas vus. Juste des missives échangées, notamment concernant leur fille. Tiens, d'ailleurs, peut-être était-elle là, la Petite Perle ?
Elle se positionna à ses côtés, léger sourire aux lèvres, et murmurant :


Bonjour beau brun Vostre Grasce...
Hum... j'ai remarqué de très beaux abreuvoirs, en cette ville.


Sourire taquin.

Comment vas-tu ? Et nostre fille ?

D'ailleurs, il faudrait qu'ils en parlent, de leur fille... Elle leva les yeux doucement vers lui. Il avait changé, mais pas tant que cela. Toujours ce même regard. Oui, Margot avait réellement le regard de son père.
_________________
Marzina
[Plus tôt, à l’Ostel Eus Breizh]

Elle avait passé une bonne partie de la soirée à s’amuser à verser du chouchen dans les verres de jus de pomme des résidents de l’Ostel Eus Breizh, sournoisement, juste pour le plaisir de les voir petit à petit ressentir les effets de l’alcool, et s’en amuser. Elle était comme ça, la plus jeune des Prinsez Breizh, incapable de tenir en place, parce que comme elle disait : on peut pas toutes être vieilles et moches, ou vierges et sages…
Elle s’était préparée dans la chambre qu’elle avait réservée uniquement pour elle, mais que finalement sa sœur avait décidé de squatter avec elle comme promis, et avait à portée de main comme à son habitude une assiette pleine de biscuits. Ninnog avait démêlé avec soin la crinière de boucles blondes de sa maîtresse pensive. Avec un sourire, la vieille gouvernante avait demandé :


« Qu’est-ce qui vous rend si pensive ? »

Sur la défensive, Marzina avait répondu prestement :

« Ca vous regarde pas ! »

Ninnog n’en avait pas pris ombrage, et avait juste montré d’un index taquin la trace de morsure sur son épaule.

« Qu’allons-nous donc faire de cela mademoiselle ? Parce que je vous rappelle que votre robe n’a pas de manche pour cacher vos épaules… »

Et la blonde princesse justement de hausser les dites épaules, répondant juste un vague :

« Essayez juste de camoufler un peu avec quelques onguents, si on vous pose la question, vous direz que Cheshire a voulu jouer… »

Regard amusé vers le chat noir ronronnant sur ses genoux, qui releva la tête vers elle, les yeux mi-clos, ronronnant. Alors que Ninnog est sur le point de terminer de coiffer la blonde chevelure, elle remarque l’assiette de gâteaux encore pleine, qui a ce moment précis des préparations aurait déjà dû être vidée depuis longtemps. Regard inquiet vers sa maîtresse, elle s’enquiert :

« Vous ne mangez pas de biscuits ? D’habitude vous adorez ça… »

Et agacée, la blonde croisa les bras sur la coiffeuse et s’y affala, observant le reflet de sa moue boudeuse.

« Et bien je n’ai pas d’appétit ! Et puis les habitudes peuvent changer parfois ! namého ! Y’a que les imbéciles qui changent pas d’avis… »

Les sourcils de la gouvernante se lèvent bien haut. Pour sûr que sa princesse, elle ne l’avait encore jamais vu comme ça…
___________________________________________
[A l’instant même, dans la cathédrale]

Marzina entra donc dans la cathédrale en famille, juste derrière son père, Sa Majesté Elfyn de Montfort, et à coté de sa sœur Awena, et heureusement qu’elle était à ses cotés, parce que les festivités d’habitude elle adorait ca, mais en ce moment elle avait une envie folle de se cacher.

Elle portait ce jour-là une robe bustier longue et sans manche, brodée de pierreries tout autour de sa poitrine, et agrémentée de voilages attachés autour de sa taille par un ruban de soie assorti. Elle avait été inspirée pour la couleur de cette robe, ayant choisi un tissu d’un bleu azur éclatant qui faisait ressortir l’éclat argenté de ses yeux anthracite. Sur sa gorge blanche dénudée trônait un collier d’inspiration celtique aux entrelacements d’or, incrusté de saphirs. Pour se protéger du froid, elle avait simplement jeté sur ses épaules sa cape bleu foncée doublée d’hermine fermée par deux agrafes d’or, sur laquelle étaient répandues ses longues boucles blondes. Au dessus de sa crinière blonde trônait la nouvelle couronne de princesse, terminée à temps grâce au travail remarquable du Roy d’Armes de Bretagne. Les pieds minuscules de la blonde étaient quant à eux sublimés par de petites ballerines de soie azur, elles aussi brodées de pierreries.

Elle retint son souffle et se redressa, le port altier, avant de passer la porte. Elle n’était pas encore habituée au port de la couronne, et craignait secrètement qu’elle ne tombe si elle s’agitait un peu trop. Fort heureusement, elle avait l’habitude de se tenir droite et la tête haute, ce qui aidait beaucoup. Et peut-être que ses boucles folles aussi, en définitive…

_________________

Les blondes bretonnes nettoient dans les cœurs à la dynamite...
Walan
[Près d'un pilier sud délimitant la zone des invités de celles du peuple]

Ça entrait, par groupes de tailles diverses, avec de temps à autres des personnes seules, tous se dirigeant vers les places qu'ils devaient prendre. Toujours immobile, stoïque, Walan observait celles-ci, continuant de chercher du regard des épées encore aux ceintures ou des renflements suspects pouvant dissimuler d'autres armes. Il laissait pour l'instant aux cordons de gardes le soin de laisser passer ou non les personnes suivant leurs droits à dépasser la limite ou non.

Une silhouette fielleuse vint lui adresser quelques paroles d'une hypocrisie rare, mais c'est à peine si ses yeux semblèrent la remarquer, tandis que rien sur son visage ne laissait présager qu'il l'ait seulement entendu. Laissant l'ombre s'évanouir sans y prêter attention, le regard du vicomte reprit sa scrutation.

Ce ne fut qu'un moment plus tard que Sans Repos sentit un choc contre lui tandis qu'il observait l'opposé de la nef. Baissant les yeux, il tomba sur un sourire qui, bien qu'arboré par une jeune femme qu'il connaissait bien, lui semblait toujours étrange. Il ne se rappelait pas qu'Anne souriait autant, quelque temps auparavant, et il avait également été surpris de voir avec quel naturel elle donnait désormais des signes d'affection qu'il ne lui avait jamais vu manifester durant ses jeunes années.

Un fin sourire rompant l'air neutre et impassible de Walan, il répondit à la jeune femme avant de saluer Llyr, assortissant ses paroles d'une brève inclinaison de tête respectueuse.


Anne, j'aurais dû me douter que vous seriez présente aussi. Vous pourrez assister au sacre plus sereinement que moi.

Votre Seigneurie, c'est un honneur de vous rencontrer et un plaisir que vous n'ayez pas eut à entendre mon nom lié à de déplaisantes affaires.
Je serai également ravi de faire plus ample connaissance, mais pour l'heure j'ai bien peur que le vicomte n'ait cédé la place à l'écuyer de la Licorne.

_________________
Xollir
[Dans la cathédrale, devant le cordon, en compagnie d'Elisabeth.]

Ah. Voilà qui n'était pas prévu. L'Angevin se crispe un instant, mal à l'aise, lorsque la blonde se saisit de son bras. Dans quel guêpier s'était-il encore fourré? Mais lorsque le vin est tiré... C'est donc avec son plus charmant sourire plaqué sur le visage qu'il inclina la tête pour la saluer.

Ah, heu, oui... Vous avez raison. Allons nous assoir, tant qu'il reste de bonnes places. Il serait dommage de ne voir que les coiffures des rangs devant nous.

Un pas précautionneux le porte en avant. C'est que l'avocat n'a guère l'habitude des galantes compagnies. Surtout d'aussi volcanique.

Je dispose de deux places. Enfin, il me semble... Ce serait une bonne chose : je vous en céderais une, et vous pourriez vous installer à votre aise, sans froisser votre robe. Vous aviez égaré votre robe d'avocat?
Awena
[A l’instant même, dans la cathédrale]

Côte à côte... Les deux soeurs avançaient à la suite de leur père dans leurs robes. Juste avant de pénétrer dans la Cathédrale, l'aîné, la Princesse Brune comme l'avait appelé un baron français un jour, serra la main de sa cadette pour lui donner du courage. Première sortie officielle en tant que Princesses. Un grand jour à ne pas en douter!
Awena inspira elle aussi un grand coup. Même si son tempérament et sa réputation étaient des alliés dans cet entreprise, elle n'en demeurait pas moins une jeune femme paniquée à l'idée de faire un faux pas qui décevrait son père.

Elle portait elle aussi une robe ouvragée et décorée de multiples pierres et broderies. Dans les tons pourpres pour elle, elle ressemblait étrangement à celle de sa cadette. Les deux parures avaient été confectionnées par les mêmes ouvrières spécialement pour ce sacre. Ainsi vêtues, elles semblaient en harmonie malgré leur différence. En entrant dans le monument, la jeune femme prit rapidement la croix qu'elle portait à son coup et l'embrassa. Elle redressa ensuite la tête et fixa un point invisible afin de ne pas faire attention à la foule.

_________________
Cleopatre2
la cérémonie va commencer dans quelques minutes

Voila... le grand moment allait bientot arriver... Depuis combien de temps elle était la, dans la cathédrale près d'un pilier du bras nord du transept.
Elle repensait à la veille... et à la nuit qui avait été longue.
A cet instant ou elle s'était dirigée vers une femme qui avait l'air de porter un paquet suspect dans les bras. A son approche, elle avait commencé à l'insulter.. et vouloir se défendre, alors que la brune lui demandait d'y voir le contenu. Qu'y avait-il de mal à ca ? elle faisait son travail.
Mais la gueuse ne le voyait pas de cette manière.. aussi elle ne voulait point montrer son trésor.. Ce qui intrigua la Blanche... et elle réussit à savoir le fin mot de l'histoire. La pauvre hère, si on pouvait l'appeler comme ca, avait profité, du sacre de la Reyne pour aller trainer du coté des cuisines, et se faufiler entre deux tours de gardes pour chaparder de la nourriture... qui hélas dans son empressement à la cacher, avait fini sur le pavé. Ce qui l'avait mis dans une colère..., et l'écuyère l'avait repoussé et demandé de continuer son chemin.. La voleuse voulait tant bien que mal récupérer son bien que dans son élan, elle avait arraché la cape de Cléo et s'était sauvée.

La brune était bien embetée.., enfin elle avait fait son travail. Mais sa tenue avait quelque peu souffert... et la jeune femme en la regardant se disait qu'elle ne pourrait pas etre dans cet état le lendemain. Heureusement, que son tour de garde prenait fin... Elle prévint Khaliama qui n'était pas loin qu'elle allait se reposer et revenait au plus vite. Aussi elle se dirigea dans une ruelle qu'elle avait fouillé dans la journée... ou elle y avait vu une petite échope... afin de trouver une tenue digne de ce nom.

L'ancienne normande avait été claire sur sa demande, et la couturière c'était mis en quatre pour elle... espérant une récompense pour un travail fait dans l'urgence.
La fatigue du voyage, les patrouilles dans la ville, et ce petit souci l'avait achevé qu'elle s'était assoupie un moment au milieu des tissus en attendant que son habit soit pret. Et elle n'avait pas été déçue..



Le jour pointait déjà quand elle pu rejoindre ses soeurs. Chacune son tour... pour se reposer un peu. Passant devant le parvis, déjà du monde arrivait, des équipages de toutes sortes, du beau monde qui en descendait se demandant ou aller.. ,qui devait monter patte blanche à l'entrée... et qui n'était pas du gout de tout le monde.
Ah non je ne peux pas vous laisser.. paroles qui se perdent dans le bruit ambiant.. Mais apparement tout avait l'air de bien se passer. Il y avait trop de monde pour qu'elle puisse reconnaitre quelqu'un.. et puis elle n'était pas la pour faire la causette.

Elle, elle devait etre du coté nord.. coté des Grands Feudataires, Noblesse de France, Ordre du Lys. Aussi, elle fit le tour de la cathédrale.. contempla la jolie architecture gothique et surtout la rosace flanquée de toutes ces statues représentant Adam et Eve.. et le péché originel. Ainsi que les animaux tout en dessous.. symbole des quatre tendances de l'ame humaine et entra dans le lieu saint. Trempa ses doigts dans le bénitier, se signa, fit une géniflexion et se faufila doucement.. à l'intérieur passant près des Licornes qui étaient non loin. Et commençà regarder à droite et à gauche tout en marchant lentement.. le long du bras nord du transept.
Elle était restée un moment immobile..., elle ne connaissait pas la cathédrale.. et l'intérieur.. était.. immense.. on aurait pu croire qu'elle voulait toucher le ciel.. et les vitraux de toute beauté.

Ses soeurs blanches aussi étaient à pied d'oeuvre, l'oeil aux aguets.
Elle apercevait Davia, Khali.. et les autres.. mais elle ne les voyait pas toutes.
Tous les invités entraient, et le flot ne s'arretait pas.
Dire qu'elle était la... jamais elle aurait pu imaginer cela.. au milieu de tous les Grands du Royaume et d'ailleurs.. elle la petite Cléo.

_________________
Ingeburge
[A l'intérieur de la Cathédrale, croisée du transept, toujours]

Grand Maître des Cérémonies de France, c'est quoi? C'est un office royal permettant d'obtenir le plus beau caducée du monde. Oui, noir, en velours, orné d'or, la classe ultime, surtout lorsque l'on se prénomme Ingeburge et que l'on raffole des étoffes riches et précieuses... et noires. Mais le Grand Maître des Cérémonies, c'est aussi le maniaque du protocole, l'exégète de la préséance, le fanatique de l'étiquette et ces exigences collaient bien au caractère particulier – glacial qu'il paraît – de la duchesse d'Auxerre. Elle y trouvait du plaisir et de l'apaisement, ordre et méthode* étaient ses maîtres-mots. Ce que l'on oubliait en revanche parfois, c'est que toutes ces traditions, tous ces us, n'étaient qu'un héritage des années et des siècles, qu'ils avaient été forgés avec le temps et que ceux chargés de les appliquer n'en étaient pas les créateurs, ils n'en étaient que les gardiens et les exécutants. Gardienne et exécutante, voilà ce qu'elle était alors qu'elle regardait, impavide et hiératique, les invités prendre place là où la préséance le leur commandait. Elle voyait bien quelques mines étonnées par le placement et elle pouvait deviner les interrogations de certains mais, elle se montrerait intransigeante s'il le fallait, elle n'était là que pour exécuter les ordres de la Reine de France, du Grand Chambellan, tout cela dans le respect de règles qu'elle avait étudiées avec soin une fois sa nomination entérinée, règles les dépassant tous pour mieux transcender la Royauté de France. Pour l'heure, elle n'avait pas eu grand-chose à faire de ce point de vue là, parfaitement secondée en la matière par un Maître des Cérémonies qui, s'il n'avait pas le même regard mort pour effrayer, possédait une allure et une carrure pouvant dissuader les plus téméraires.

Bref, Ingeburge observait, attentive, le ballet des huissiers et des gardes, des nobles et des officiers royaux, des dignitaires étrangers et des prélats, des jeunes demoiselles et des femmes mûres, des fringants damoiseaux et des hommes d'expérience, le tout dans un bruissement d'étoffes précieuses, dans les murmures parfois ponctués d'éclats de voix et dans la musique en sourdine de la Maîtrise de la Chapelle Royale. Elle pouvait remarquer les mines émerveillées, surprises, ennuyées, atterrées, ravies, respectueuses, craintives; elle pouvait voir les rencontres et les échanges, les dialogues et les silences, tout ce peuple d'invités disparate et hétéroclite qui, une fois la Reine arrivée, ne formerait plus qu'un, tendu vers celle-ci, visages, regards, attention. Et elle reconnaissait tant de noms, tant de figures, ici la jeune Eilinn Melani vêtue d'or et de rouge; ici Elisabeth_stilton, la fille de Poupounet; là, Gascogne qui lui faisait signe, par ici le duc d'Orléans qu'elle avait une fois menacé de mort, Alençon sans son tabard mais dans une robe exquise, par là le duc Riwenn, un peu plus en avant l'évêque Thalor qu'elle avait connu à Rome quand elle était encore Primat impérial, et davantage en avant, Juliette de Lasteyrie, un peu en retrait la toujours parfaitement vêtue Alatariel du Bois-Doré de Penthièvre, Grand Maître de la Garde-Robe Royale; là, la légendaire Kilia de Chandos Penthièvre, de ce côté, la jeune vicomtesse de Malpertuis croisée lors d'une allégeance bourguignonne alors qu'elle était encore sous tutelle, du même l'adorable Lily Jane de Casaviecchi, épouse du nom moins adorable – si, si – Izidore de Castelléo et sœur teutonique, par là-bas, sa très chère amie Sorane de Voiturienvenir qu'elle n'avait vu depuis longtemps, trop longtemps, et d'autres encore comme Alveran, son suzerain accompagné d'un de ses anciens paroissiens de Saint-Claude, Victor de Cernex; la flamboyante Polstephie et ses filles; le mythique Cygne, Llyr di Maggio et d'Astralgan; la rouquine Esyllt Catarina de la Louveterie; la dame aux trois râteaux de Rethel, Maltea Wagner di Favara; la seule et unique duchesse de Mortain et sa toque; l'Archevêque Adso; sa duchesse champenoise préférée, Gwenhwyvar uí Fergus qui n'aurait pas à faire d'avances irlandaises au roi, il était marié; la blonde duchesse de Louhans et oh... son foutu vassal.

Celui-ci, tabard sur les épaules et caducée en main, s'avança vers elle et lui glissa quelques mots qu'elle prit grand soin de tourner dans son esprit, tâchant de se souvenir ce qu'elle avait dit et quand et pourquoi, et tentant pour se faire de s'arracher de son observation. Les souverains étrangers. On lui avait signalé que le Roi du Portugal avait été vu en ville comme on l'avait informée que le Roi d'Angleterre et sa suite ainsi que le représentant du Roi d'Ecosse avaient pris place dans la cathédrale. On en attendait d'autres encore, qu'il faudrait traiter avec tous les égards dus à leur rang et à leur haute dignité et il faudrait les traiter avec soin et déférence car ils ne connaissaient pas forcément tous les subtilités de la langue locale. C'est pour cela qu'elle en avait parlé, quelques jours auparavant et si la chose lui était quelque peu sortie de l'esprit, son vassal venait d'avoir la présence d'esprit de le lui rappeler. Adoptant elle aussi le murmure, elle lui répondit à mi-voix :

— La question m'était, je l'avoue, quelque peu sortie de l'esprit. Restez donc aux côtés du Roi d'Armes Sir Lyon qui semble être seul et esseulé, vous pourrez ainsi l'aider et aussi, dans le même temps, proposer vos services aux souverains anglais. Pour ce faire, placez-vous sur le côté, au plus près du collatéral droit. Merci à vous.

La question réglée, le Grand Maître des Cérémonies décida qu'il était temps de s'atteler aux autres. C'est pourquoi, résolue, elle se tourna vers son acolyte Actarius :
— Nous allons commencer. Je me propose d'aller prévenir les officiants se préparant dans la sacristie d'aller prendre place dans le chœur. Ensuite, je me rendrai dans le narthex afin de prévenir que les entrées officielles commencent, les Cardinaux, les Grands Officiers et les Pairs en premier.
Je vous laisse le soin de superviser les dernières installations. Nous nous retrouverons quelques minutes après, au niveau de l'extrémité du transept, à côté de l'emplacement dédié aux Grands Officiers.



[A l'intérieur de la Cathédrale, sacristie]

Un regard entendu plus tard, elle contourna sans hâte l'échafaud sur lequel avaient été montés deux trônes, longea l'autel enveloppée d'une nappe immaculée et finit par déboucher devant la porte de la sacristie. Grattant brièvement à l'huis, elle poussa ensuite le vantail de bois, entra dans la pièce où se tenaient les officiants parmi lesquels l'Archevêque de Reims et elle dit :
— Messeigneurs, l'heure est arrivée pour vous de prendre place dans le chœur. Les premières entrées solennelles vont débuter. Par ici, je vous prie.
Et sans attendre, elle les précéda vers le chœur avant de les quitter pour rejoindre le Maître de la Chapelle Royale.


[A l'intérieur de la Cathédrale, extrémité – gauche – du transept]

Il ne lui fallut guère de temps pour traverser chœur, tourner autour de l'échafaud et se diriger vers la place où les musiciens et les choristes avaient pris place. Là, elle trouva un Evêque d'Agen inspiré et concentré sur sa tâche. Le touchant légèrement sur le bras afin qu'il la remarque, elle lui glissa à voix suffisamment haute pour être entendue :
— Monseigneur Vanwolk, les entrées solennelles vont débuter. Je vous laisse donc le soin de jouer la musique arrêtée par vos soins.


[A l'intérieur de la Cathédrale, narthex]

Pour la première fois de la matinée, elle sentit son cœur battre à tout rompre, et elle dut s'arrêter un instant pour reprendre son souffle et contenir les battements agitant sa poitrine. Depuis des jours et des jours, ils étaient tous – Maison du Roi, Maison Ecclésiastique du Roi – affairés à préparer la cérémonie du sacre et là, on y était. Si, durant tout le temps où ils avaient accueilli les invités, elle n'avait pas ressenti d'émotion particulière, là, maintenant qu'elle avait descendu la nef par l'un des bas-côtés, elle sentait qu'à l'intérieur, ça commençait à s'agiter quelque peu. Sauf que ce n'était pas le moment de se poser des questions, de s'interroger, de douter, d'hésiter, de tergiverser, d'atermoyer et qu'il fallait bien accepter que certaines choses échapperaient de toute façon à son contrôle, à elle de tout faire afin que ce soit le moins possible.

Alors, d'un pas résolu, elle acheva sa progression, jeta un coup d'œil aux gardes de l'endroit et fit signe qu'on alla prévenir les premiers entrants prévus. les invités étaient assis et Lentement mais sûrement, l'on s'approchait des dix heures du matin, moment convenu pour que les Pairs de France au manteau azur doublé d'hermine, les Grands Officiers de France parés des insignes de leur charge et les membres de la Très Sainte Curie Romaine revêtus de pourpre fassent leur entrée. Ce serait le premier temps fort, le Lys et la Croix, ensemble, en procession solennelle pour gagner le transept sous les yeux des invités assis sous les voûtes de la Cathédrale de Reims.





Order and method.* The last checks have been done by the Grand Master of Ceremonies, Ingeburge, efficiently helped by the Master of Ceremonies Actarius and it seemed that the ceremony could begin.
All was ready : musicians in the side of the transept, officiants in the choir, guards everywhere and candles by the thousand lighted up the gothic cathedral. Furthermore, all the guests were seated, surrounded by a ceremonious music, waiting for the first entrance.


It was time to the Peers of France wearing a lined with ermine and blue coat, the Great Officers of the Crown of France and the Cardinals of Roman Curia to enter into the Cathedral, in a solemn procession.




---
* Gloire à Hercule Poirot.
* Praise be to Hercule Poirot.

_________________
" Reims, c'est pas le Stade de France " + contexte = boutade, ça ne vise personne. C'était juste une respiration dans un RP assez lourd à encadrer, RP qui n'est fermé à personne. Toujours dispo par mp.
LJD Inge.
Sniper67150
[Sur le chemin des bancs, avant le début de la cérémonie]

Lever aux aurores pour la préparation. Rasage, petit-déjeuner...

Puis le moment de s'habiller. Pour cette cérémonie, le Grand-Maistre représentait l'Ordre Royal de l'Hospital. C'était donc en Chevalier Hospitalier qu'il s'y rendrait. Cape noire frappée en son centre de la croix de Saint Jean d'argent, robe de chevalier de gueule à la croix de Saint Jean d'argent sur le coeur. Bottes de cérémonie, enfin, des pas trop sales quoi... Venait maintenant le moment de remettre les insignes du Magister.

Autour de sa taille, il attacha la ceinture portant le fourreau contenant son épée d'argent, ornée de douze ailérions sur la garde et d'un griffon et d'une croix de Saint Jean gravés dans le pommeau. Autour du cou, il attacha le collier de Grand-Maistre de l'Hospital.

Il alla à pied à la cathédrale afin de ne pas trop empester le canasson. Snipy entra dans la cathédrale, elle était magnifique. Il adressa un regard complice aux Hospitaliers surveillant l'édifice et la cérémonie avant d'aller rejoindre son banc en saluant les deux autres Grand-Maistre d'Ordre Royaux.

_________________

"En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier."
Petitsuisse
[En allant prendre place Deedlitt, Thegregterror, Clothilde, Stella, Chrystel, Marilia, Petitsuisse.]

Répondant a Deedlitt.

-Mon épouse est présente et doit être a l'intérieur en compagnie de ma belle famille. Moi j'assure la garde avec mon Ordre pendant le sacre.
D'ailleurs je dois prendre congé afin de me placer et relever mon frère d'arme qui doit m'attendre impatiemment.
Au plaisir de vous revoir, après le sacre je pense.


Thibaud entra dans la cathédrale et alla se placer sur un des coté qui lui était assigné. Son frère d'arme heureux d'être relevé et de pouvoir enfin se reposer ne demanda pas son reste et fila au campement de l'hospital.

Les invités se plaçaient, Thibaud remarqua l'entré du grand Maitre qui rejoignait sa place auprès de ses confrères des autres Ordres Royaux.

_________________

"En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier."
Souzix_montfort_toxa
Souzix était dans la suite de Son Altesse Clémence de Carpadant, proche de sa fille Alenyah.

La jeune Toxandrie marchait le long de l’allée centrale avec un port de tête très digne, sa grâce dans sa foulée souleva légèrement le velours de sa tenue le long des dalles du chemin.



Elle salua d’un signe de tête sa famille Bretonne me se plaça dans les rangs de la haute et prestigieuse famille de la princesse.

Sa réputation diplomatique était affirmée, son pacifisme et son talent à défaire les situations épineuses l’avait récompensé et permis d’assister à ce sacre.

Délicatement elle s’installa, les yeux rivés sur la nef, ravie et en paix avec ce lieu.

_________________
Chevalier de la couronne de Bretagne.
Elfyn
[5 minutes 32 secondes avant le début du sacre]

Elfyn accompagné de ses filles et de sa chambellan était entré dans la Cathédrale de Reims.

Il avait pris sa tenue d'apparat : quelques cheveux blancs supplémentaires, une ou deux rides apparut en plus, et des cernes parlant d'elles mêmes, voila ce qu'il avait gagné depuis son début de règne.

Ils avaient tardé jusqu'au dernier moment avant de partir, les travaux s’amoncelant et les problèmes allant avec n'avait de cesse de continuer dans un flot continu à Nantes. Il avait faillit ne pas venir au final lorsque Brest tomba. Mais il savait la Bretagne entre de bonnes mains.

Plongés une fois de plus dans ses pensées, comme cela lui arrivait souvent, même en pleine conversation il s'était assis machinalement là où il devait être. Ayant salué de la main les quelques personnes qu'il reconnaissait, il attendait le début du sacre.

Il était là, las il était. Mais au moins, il savait que les relations entre Bretagne et France ne pourrait que s'améliorer, vu les correspondances qu'il avait échangés avec la Reyne de France. Cela sera au moins ca de gagné.

_________________
"Un jugement négatif vous satisfait plus encore qu'une louange, pourvu qu'il respire la jalousie."
See the RP information <<   <   1, 2, 3, ..., 11, 12, 13, ..., 31, 32, 33   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)