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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Yann_von_wittelsbach
Yann qui se tenait non loin de l'allée centrale de la cathédrale, vit passer son ami Bourgogne et décida d'aller le saluer avant que la cérémonie ne commence.

Il s'avança prudemment afin de ne point gêner le passage des dignitaires et se porta au niveau de son ami.

"Theubald, je suis heureux de te voir ici. Je n'ai pas vu grand monde de notre office, Phylogène mise à part."


Yann allait poursuivre sa courte allocution lorsqu'il aperçut par dessus l'épaule de son ami, deux têtes couronnées qui se tournèrent vers eux.

Il eut envie de se faire tout petit lorsqu'il reconnu les attributs du Roy et de la Reyne d'Angleterre mais il s'inclina aussi bas qu'il le pouvait en signe de respect devant les monarques.

"Your Majesties, I apologize for my remarks. I had not seen my friend was at your service"

Puis il fit un pas en arrière afin de ne point déranger ces invités de marque.
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Ceraphin
[Reims, en la cathédrale...]

Il y était.
Comment, pourquoi... fallait-il forcément développer?
Donc il y était, assis là, quelconque au milieu de tous, au côté de sa cousine et marraine chérie.
N'eut été cette compagnie, peut être n'aurait-il pas tant désiré être présent.
Quoiqu'un couronnement n'était pas chose si courante... et puis qui sait, peut être que Ceraphin prenait gout aux mondanités?
N'allons tout de même pas trop vite en besogne...

Mais voir la Reyne et mourir... le programme semblait digne de ses aspirations chevaleresques.
Mourir car le sacre était une étape, presque une dernière permission avant le départ vers la croisade en Savoie.
Pénitent, pénitent...
Amen.
L'Azayes prenait les choses comme elles venaient, n'en contestant ni le sens, ni l'issue possible.
Résigné?
Pragmatique.

L'Archange jeta un œil discret à sa compagne du jour, espérant que nulles ténèbres ne soient venues s'afficher, même furtivement, sur son visage, révélant le sens de ses pensées.
Un sourire pour la rassurer, au cas ou.
Il savait que son age portait ses proches au protectionnisme, jusqu'aux sentiments maternels que la douce Sybille lui vouait.

Un frisson le trahi néanmoins.
A ceci près qu'il était du à la froidure des lieux.
Cette terre champenoise n'était que frimas et la cathédrale ne faisait qu'amplifier l'impression.
Au moins la foule présente aurait son intérêt à travers l'apport d'une chaleur humaine bienvenue.
Parfois odorante... malheureusement...

Enfonçant un peu plus son cou dans son pourpoint de velours pourpre, Ceraphin promène un regard sur les personnes environnantes.
A l'affut d'une silhouette connue, d'un visage familier.
Une Davia de Corsu lui plairait bien, cela fait quelques temps qu'ils ne se sont point croisés.

Croisés, croisés... ah voilà, tout le ramenait à cette fichue croisade.
Ah non vraiment, ça virait à l'obsession.
Etendant ses jambes pour tenter de se détendre tout entier, corps et esprit, l'Azayes reprit bien vite une posture qui convenait à l'évènement.
Et maintenant?
Un mouvement semblait s'amorcer, derrière...

Et en attendant d'en savoir plus, à son estimée cavalière, il murmura...


Alors dites moi... ou dis moi... je ne sais plus... enfin bref, il faut me dire, quel est votre lien de parenté avec notre nouvelle Reyne?

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Malone1
[Aux pieds de l'échafaud]

Puisque c'est là qu'ils avaient été placés, c'est là qu'ils étaient. Les deux blondes hospitalières, dont l'une était un homme. Malone, la blonde poitevine, et Velden, la Blonde du Berry comme on le surnommait, gardaient les abords de deux grosses et belles chaises vides, placées en hauteur - du moins pour l'instant. D'ici peu, les "simples" fauteuils se transformeraient en trônes royaux, moment stratégique s'il en était, et pour lequel il faudrait se tenir prête à bondir malgré l'immobilité prolongée présente.
Ne pouvant veiller à la sagesse des occupants des dites chaises surélevées, ils veillaient donc à ca que les invités situés dans leur champs de vision prennent bien place là où ils le devaient pour ceux qui étaient reconnaissables par leurs atours, et surtout à ce qu'aucun ne laisse apparaître une dague cachée en posant son auguste postérieur sur un siège.

Debout et droits face aux invités, de chaque côté des deux fameux fauteuils vides dont je vous parle depuis tout à l'heure, ils arboraient tous deux la tenue réglementaire des hospitaliers, blanche à croix de malte sombre.
Les émeraudes Montbazonesques de la blonde féminine attentives scrutaient la salle d'un air impassible, se détournant parfois quelques secondes de leur mission pour se tourner vers la blonde masculine, quitte à s'être postés ensemble, autant en profiter pour admirer la vue de profil, non ?
Et puis accompagnés comme ils l'étaient d'autres membres de la sécurité, on pouvait espérer qu'à chaque seconde une paire d'yeux scrutait chaque recoin visible.


[Edit pour inexistance de la chaire, on remplace]
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En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier.
Aymeric_de_saunhac
[Sur le point d'entrer enfin... juste avant le début de la cérémonie]

Deux femmes, l’une de chaque côté. D’un côté, la bien aimée sœur, de l’autre, la vénérée toquée. Voilà qui est presque de trop pour un ourson. Surement est-ce une parade pour m’éviter de faire un impaire. Quoi que Yande à elle seule devrait savoir me retenir si jamais… A coup sûr, ils veulent m’empêcher de mettre les pattes où il ne faut pas. Je n’aurais pas dû raconter à Russo mon plan pour aller chaparder dans l’assiette de la Reyne si jamais ce que l’on nous donnait à manger n’était pas à mon goût.

Bref, c’est bien entouré que je m’apprête à entrer dans la Cathédrale pour enfin y prendre place. Mieux vaut tard que jamais n’est-ce pas. Sauf que… mes plans sont à nouveau contrecarrés lorsqu’une voix non pas inconnue m’interpelle à nouveau.


- (Axel) : Aymeric, chéri!! Elyandre!!

Aïe, une cousine ! Cette famille manque d’homme, c’est un fait ! S’en suit une embrassade heureusement moins étouffante que celle dont la Castelmémère en a elle seule le secret.

- (Aymeric) : Cousine ! Savez-vous si nous avons encore de la place là-dedans ?

Joignant geste aux paroles, je montre l’entrée de la bâtisse.

- (Aymeric) : S’il en reste quelques peu, nous ferions mieux de nous y presser, Léane nous y rejoindra fort certainement.

Petite moue d'excuse en montrant mes deux bras pris, quelque fois qu'elle aussi soit décidée à s'y accrocher.
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Jazon
[En retard au sacre - Cathédrale de Reims - 16 janvier ]

Quels foutus valets !
Avec l'arrivée à l'hotel du "canard chantant" du cortège des nombreux carrosses et calèches de la noblesse du BA, les malles avaient été mélangées et emmenées dans les mauvaises chambres.
Quel cirque se fut !
Après des cris, des portes claqués et des malles transportées de chambre en chambre, chacun finit par retrouver ses affaires.

Le couple Duchesne de Marigny n'y échappa pas.
Jazon fit presser Jehan pour l'aider à se vétir et il dut attendre patiemment dans le carrosse que son épouse et Lucie, la soubrette, les rejoignent.

Ils finirent par atteindre la cathédrale non sans mal, en se frayant un chemin dans la foule qui s'agglutinait aux abords du parvis et Jazon, suivi de près par son épouse, se présenta enfin aux huissiers royaux.
Jehan, serviteur et cocher pour l'occasion et son épouse, Lucie devaient attendre la fin du sacre pour pouvoir pénétrer avec la foule à l'intérieur lors de la messe dite ensuite.

Nous sommes le vicomte et la vicomtesse de Ravel, seigneurs de Viverols, de la noblesse du Bourbonnais-Auvergne.

L'un des huissiers les précéda à l'intérieur de la cathédrale et ils se dirigèrent vers les travées de gauche, là où se tenaient la noblesse du royaume.

Que de monde ! Et quel lieu !
Jazon qui ne s'émouvait pas pour rien, était en admiration devant tant de beauté et sur la capacité qu'un tel édifice avait d'accueillir une telle foule.
L'huissier s'effaça les invitant à prendre place.
Jazon laissa passer Gypsie puis ils s'asseyèrent.

Que de visages inconnus.
Il est vrai qu'un sacre n'était pas chose courante.
L'occasion de rassembler toute un peuple du plus petit manant au plus haut seigneur de ce royaume autour de celle qui allait devenir leur future souzeraine et prendre pendant le temps de son règne les rênes de la destinée du royaume de France.

Jazon prit la main de Gypsie dans la sienne.
Il la serra avec tendresse.

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Fauvedanclair
[Reims sur le parvis - un jour mon prince viendra...]

Le grand jour... Camille avait réussi à trouver une chambre calme, petite, et simple mais bien suffisante pour se préparer au calme loin des tornades des Dames de la Cour où elle se sentait souvent de trop. Elle avait laissé les robes d'apparat, leur préférant un corsage de lin pâle lacé et une jupe soyeuse assortie, offrant une ligne épurée et élégante à sa silhouette, plus fine et discrète que les jupons qui vêtiraient ses Dames.

Désormais elle était sur le parvis, un peu nerveuse. Au dernier moment, elle ne s'était permis que deux apparats. Abandonnant sa natte lourde, elle avait relevé sa chevelure en une coiffure qui révélait son cou gracile où paraissait un bijou étonnant, camée très simple et pourtant de grand prix, assorti à sa vêture.





Silhouette gracile, elle se faisait discrète comme à son accoutumée et observait les alentours, attendant, calmement.

Où es tu mon Aigle? Dépêche toi, je t'attends...
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Anne_blanche
[Parmi les officiers royaux]

Il fallut quitter la charmante compagnie de Messire Llyr, appelé par son rang de Pair à participer à la procession d'entrée, et l'ombre tutélaire de Messire Walan, chargé d'empêcher la foule de se mêler aux nobles et officiers.
Anne se retrouva assise parmi d'autres officiers royaux, de rangs divers, qu'elle ne connaissait pas. Il était temps.

Les orgues éclatèrent soudain. Un Te Deum fit vibrer l'air, semblant vouloir ébranler toute la cathédrale. Il s'en fallut de peu qu'Anne ne se bouchât subitement les oreilles. Stoïque, elle parvint à rester sagement assise, jusqu'à ce qu'un mouvement de vague, parti de l'entrée, ne soulevât les têtes et les épaules. Coiffes et hennins se mirent à onduler dans le mouvement, tandis que chaperons et chapels disparaissaient des têtes.

Les Pairs entraient.

En tête de la procession venait Dame Marie-Alice, qui distribuait les sourires à mesure de son avancée. Anne n'aperçut qu'un desdits sourires, et une robe ondoyante. Elle se serait bien volontiers hissée sur la pointe des pieds, mais l'expérience lui avait à mainte reprise démontré que ça ne servait à rien. Quand on mesure 4 pieds trois quarts (en comptant large), deux pouces de plus ne changent pas grand-chose.

Dépitée, elle se résigna. Comme lors de toutes les cérémonies où son rang ne suffisait pas à la porter au premier plan, elle ne verrait rien, ni personne.

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Ayena


Après avoir servi la Reine pour l'habiller, Ayena avait prit congé : c'est que la tâche non aisée de prendre soin de soi même entrait en jeu. La jeune femme, dont les pieds la suppliaient de s'asseoir un moment ne prit que le temps pour revêtir sa robe. Une création de Clervie, de l'atelier DECO. Simple, mais seyante, classe et on ne peut plus efficace. C'est que lorsque l'on est jeune, on aime à faire remarquer que l'on a un corps qui nous met encore à l'avantage. Ses hanches étaient délicatement mises en valeurs par la lourdeur du tissu de velours qui reposait sur un jupon léger. Son ventre rond, ayant déjà porté la vie, était caché par quelques broderies au fil d'or. Qu'elle avait fait elle même. C'est que la main d'oeuvre, ça coûte cher, et que lorsque l'on peut mettre la main à la pâte, on n'hésite pas. Ses cheveux furent cachés derrière une coiffe. L'indécence de se montrer tête nue seyait peut être à certaines femmes, mais elle, elle trouvait cela choquant. On ne peut pas être compréhensive en tout...




Elle fit chemin en carrosse, depuis le Palais de Tau, suivant de loin en loin la Première Dame et ses collègues de la Chambre.

Le parvis grouillait de monde. C'était plus qu'impressionnant.
Les épaules couvertes d'une lourde cape en velour du même rouge que sa robe, elle se faufila tant bien que mal à l'intérieur de la bâtisse religieuse. Batisse... De l'énorme cathédrale, oui.
Bien qu'impressionnée, elle se faufila parmi ceux qui étaient déjà entrés depuis un moment et dont l'amplitude des voix raisonnait.
Hop, direction les Officiers Royaux. C'était bien ce qu'on lui avait dit, non ? Mince, elle n'en était plus certaine... Un petit regard vers les huissiers et les gardes, dont quelques têtes lui étaient connues. Bah, on saurait bien lui dire, si elle devait déménager...
Mais la jeune femme vit que Pandorha, une des Dames d'Apparat, était là aussi. Dans la foule, Ayena ne tenta même pas de la saluer.

Déjà, la cérémonie commençait. Le niveau sonore diminua progressivement.

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>DECO pour tenues et bannières !
Godgaby
[Reims sur le Parvis, à la recherche des Gardiens de l'Ampoule]

Il avait mit le temps pour arriver mais il avait réussi à être là dans les temps. D'une part un évènement aussi important ne se manquait pas, d'autre part il ne voulait en aucun cas décevoir Son Éminence Aaron de Nagan.

Cela étant quelques animaux étaient passé sous les roues des charrettes : marcassin, cerfs, paysans, lièvres. Certains avaient même cassé les roues. Il faudrait penser à nettoyer les campagnes.

Il était là, en entier, mais un peu perdu. Il avait vu entrer des connaissances, d'autres rester et pour l'instant il attendait. Les Pairs, Grand Officier et Prince de l'Eglise allaient entrer. Pour sa part il devait rester avec la Sainte Ampoule. Quoi que pour cela il fallait déjà savoir qui l'avait et la retrouver dans cette foule.

Autre problème, trouver quelqu'un qui comprenne l'organisation. Devait il, une fois entrer, s'asseoir avec les gardiens de l'Ampoule ou les grands feudataires. Ça sentait encore l'erreur protocolaire à plein nez.

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Theudbald
[Dans la cathédrale]

Bonjour Gascogne.

Le Bourguignon leva un sourcil. Certes, il n'y avait pas beaucoup de hérauts encore. Pourtant il n'était pas réputé arriver dans les premiers.

Le contentement est réciproque ! Il faudra que tu t'arrêtes par Irancy un jour, en retournant vers le sud, en retour de l'hospitalité et du bon vin que l'on m'offrit à Cames.

My service just begins. I shall describe in English everything that is happening and maybe tell a bit about the French court if needed to our great and noble guests, standed beside them.
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Ka_devirieux
[Dans la cathédrale sur la banquête oukifaut]

Ka attendait donc là, retourné de sa banquette, quand il aperçut la chevelure de la Justine. Il se permit alors de lui faire des petits signes pour attirer son attention. Rumblgrg mais tu vas regarder par ici oui ou quoi?! Hép...Hép! HEP Zuuuuuut mais ça résonne super fort ici dedans ! Il se renfrogna quelques peu sur lui-même en s'en rendant compte et veilla à ce qu'il n'y aie pas trop de regards qui se tournent vers lui. Heureusement ça allait.

Néanmoins ça avait eu l'air d'attirer son attention. Bon de toute façon vu le monde qu'il y avait à présent et que les banquettes commençaient à être de plus en plus complètes, il se retourna vers ce qui se passait au devant d'eux. Quoiqu'à vrai dire il dut se retenir de se retourner et de faire un signe à ses conseillers ducaux présents pour leur faire signe de se retrouver après.

Maintenant assis et patientant, il regardait également ce qui se déroulait aux alentours de la cérémonie. Nombres de gardes et de milices étaient présentes afin d'assurer représentativité et sécurité. Quelques uns du Lyonnais-Dauphiné à la tête même de certaines de celles-ci.

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Elainedetroy
Elles avaient réussi à s'installer, toutes les trois. Bien sûr, il avait fallu à nouveau invoquer une prétendue grossesse de Orkaange, sa belle-fille blonde pas très futée, pour obtenir des places privilégiées, puisque Ricco ne pouvait quitter son poste de garde pour leur ouvrir le chemin dans cette foule. Aristote leur pardonnerait certainement cette moitié de mensonge au vu des formes rondelettes de Orkaange. Et puis, Elayne allait profiter d'être en cette magnifique cathédrale pour réciter les prières qui sauvent.

Il était temps. Déjà les Pairs de France s'installaient. Elle se dressa sur la pointe des pieds pour essayer d'apercevoir son époux, le Primus Inter Patres, Valnor d'Aubeterre, tout en recommandant aux filles de celui-ci de se tenir correctement, de ne pas faire de bruit, de ne pas importuner leurs voisins avec des questions ou remarques incongrus et surtout d'éviter de faire tinter leurs bracelets clinquants.

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Thegregterror
[Dans la cathédrale]

Le Comte de Sainct-Omer avait vu son épouse partir s'installer préalablement, accompagnée de sa jeune cousine Marilia, nouvellement rencontrée. Puis vint enfin le signal pour l'entrée...

Grégoire s'était surement moins pris la tête que d'autres pour le côté vestimentaire. Quoi de plus normal... d'autant plus lorsque la partie la plus visible restait bien entendu les insignes de charge de Chancelier de France.

Par dessus ses propres couleurs, que l'ont voyaient d'ailleurs fort peu au final, le Chancelier portait une robe de magistrat d'or et doublée d'hermine. La Croix d'Alençon, d'argent et agrémentée de pierres adulaires et de lapis-lazuli, pendait à son cou. Sa tête était ceinte d'une couronne ducale brochant sur une toque de toile d'or, rehaussée d'hermine et brodée aussi d'or. Le port d'une telle couronne l'avait toujours amusé, n'ayant lui-même pas, ou plus, le titre de Duc. Pour compléter son attirail, il tenait deux masses d'argent, montées d'or et terminées par une fleur de lys du même. Outre son alliance, une chevalière garnie d'une émeraude ornait ses mains.

C'est donc un Chancelier de France bien coloré qui s'avançait parmi le petit cortège, avant de prendre place dans la cathédrale.

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Coxynel
(Dans le narthex...)

La noblesse continuait de faire son entrée dans la cathédrale... mélange de couleurs, coiffures travaillées, bijoux étincelants et couronnes variées s'entremêlaient dans la maison du Très Haut. La blonde continuait de surveiller qu'aucunes armes n'entrent dans l'édifice tout en veillant à ce que celles qui lui avaient été confiées restent à l'abri dans la malle.

Après la noblesse, les Pairs de France, les Grands Officiers firent leurs entrées. La foule continuait d'arriver et la Champenoise commençait à se dire que ses "concitoyens" se faisaient désirer. Coxynel scruta la croisée du transept où la Reyne et son époux se trouverait. Le Garde avait espéré pouvoir entr'apercevoir une partie de la cérémonie du Sacre. Mais à priori, ses petites connaissances de chevaucheuse d'arme ne seraient pas approfondies aujourd'hui. Elle chassa rapidement cette pensée, "tu n'es pas là pour ça de toute façon"...

... Et de reprendre assidument sa surveillance le sourire aux lèvres, elle était là pour assurer la sécurité de la nouvelle Reyne, et les mots de la devise des Gardes Royaux devaient continuer d'avoir leur sens... "Mon corps pour le Roy". Défendre, protéger, veiller, etc, sur celle qui allait être à la tête du royaume d'ici quelques heures, quitte à donner sa vie... Voilà ce pourquoi, ils étaient là... tous. La protéger, elle et sa famille.

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Alenyah
C’est à la suite de sa Mère, Clémence de Carpadant, qu’Alenyah entra dans la Cathédrale. A ses côtés, la jeune Souzix, fille du Camerlingue. Les deux jeunes femmes avaient eu la joie de faire connaissance la veille, en l’hostel de la Princesse et c’est ensemble qu’elles avaient passé les premiers moments de la journée.

Au fur et à mesure de l’avancement de la matinée, la tension augmentait doucement pour la jeune chancelière de Toulouse, encore peu habituée à de telles mondanités. En descendant de la voiture, elle avait inspiré un grand coup, jetant un coup d’œil vers le cavalier noir qui l’accompagnait, cherchant une lueur rassurante dans son regard ténébreux. Puis elle s’était avancée sur le parvis de la cathédrale et pour ne pas trop se laisser impressionner par le monde et toutes les têtes couronnées elle s’était rapprochée de Souzix - la sentant tendue elle aussi - et murmurait de temps en temps à son oreille, pour tenter de détendre un peu l’atmosphère ….


Là bas ... ce sont les méchants seigneurs engoncés dans leurs vêtements luxueux … la tête qu’ils tirent ! Comme pris au piège par leur propre jeu…

Souriante, elle se tint droite à nouveau , fit quelques pas puis remarqua un mouvement sur la droite. A nouveau elle souffla à l’oreille de Souzix

Regardes discrètement à droite … tu vois le monsieur qui part poussé par les hallebardes … il va à l’eau et au pain sec … pauvre homme, il a perdu la boule…

En regardant plus attentivement, elle cru reconnaître ... un noble toulousain ???? Mais que diable avait-il encore imaginer pour se mettre en valeur ? Avait-il pris une place qui ne
lui revenait pas ?

La file avançait lentement et bientoôt elle put apercevoir le chœur du vaste édifice, le lieu de toutes les attentions. Et, non loin, une noire silhouette …

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