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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Justine
Ha ! Le voilà tout là bas devant ! Son Ka l'interpellait avec des petits HEP tout en montant sa voix... Houuu... Au moins ça avait l'avantage de ne pas passer inaperçu...

Vite vite elle se dépêcha de le rejoindre, toujours en poussant doucement les gens des coudes, piétinant des pieds, se faisant piétiner les siens, faillit renverser moult couronnes et éventails, et réussit à se glisser sur le banc juste aux côtés de son Promis.


- Fiou... heureusement que je ne porte que ma couronne de tresses, qui est bien épinglée sur le dessus de mon crâne, car si j'en avais porté une vraie de vraie, elle aurait glissé sur mon nez vu les bousculades dans ce lieu !


Un baiser doux, un regard tendre, un grand sourire, prit sa main dans la sienne,


- Vous allez bien mon Amour ? Avez-vous reconnu quelques amis ici lieu ? Connaissez-vous déjà sa Majesté la Reyne ? Est-elle de bon caractère ? Avez-vous un petit creux ? J'ai là ici dans un torchon de la Rosette Lyonnaise si cela vous tente...

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--Chauconin


[Sur le parvis. Non, j'suis pas à la bourre, même pas vrai d'abord]

Waou mazette de conrnegidouile!!! C'est ça? Euh, c'est elle sa cavalière, ou gouvernante si elle veut. Va pas chicaner sur les mots quand il a la plus belle pierre de bombarde (bah oui, la bombe atomique ça a pas encore été inventé, même que, j'vous f'rais dire) à côté de lui. Et qui lui parle. Et qui fout pas le camp quatre à quatre. Bon sang d'bois, ça valait la peine de se geler les miches chez les Champipis pour ça. D'autant qu'en parlant de miches... mais bref, là on s'égare.

Tout ça pour résumer ce qui se passait dans le crâne pas encore tout à fait bien formé du Languedocien de Champagne. Il avait rarement connu ça, sauf une fois, il y a bien longtemps, à un mariage. Mais c'est là une autre histoire. Et vu qu'à quinze ans on a pas tous les trucs pour savoir s'adresser à une femme, ça patine un peu...


- Euh, oui, c'est bien moi votre beau... euh votre grâce.

Et, après s'être débarrassé de son écu tripairedetesticulés (oui le narrateur aime à le rappeler, un complexe mal enfoui peut-être...), remis au page qui ne servait qu'à ça, au demeurant, le voila qui reprend, un peu, contenance. Puis lui tend son bras d'une façon on ne peut plus gauche.

"Je crois que... vous devez y passer votre main. Pour qu'on puisse entrer".

Quant à ce qui se passerait après, mystère et boule de gommes, le bâtard ne savait même pas où la biduchesse devait s'asseoir. Le plan c'était de se laisser conduire tout en faisant semblant de savoir ce qu'il était en train de faire. Bref, il va devoir simuler avec Maltea quoi...

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Cl0e
En retard, même pour le Sacre de leur Reyne. Honte à la blonde ! Elle arrivait juste lorsqu'on annonça le début imminent de la cérémonie.
Rapidement, elle repéra le Grand Prévôt de France. Besoin d'un Prévôt ou pas besoin ? En attendant, elle se hissa sur la pointe des pieds, et repéra avec ravissement son amie violettophage.
Sa robe parme froufrouta lorsqu'elle s'avança en direction de son amie. Notre Dame de Reims était bondé, trouver une place serait très difficile ...

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Amael


Le sacre de Béatrice. S'il y avait bien une chose qu'il ne pouvait manquer, c'était bien cet événement. Préparé depuis un certain temps, Amaël avait laissé tout son travail en attente le temps de son voyage à Reims pour le sacre de la nouvelle reine de France, qui n'était autre de sa plus ancienne amie. Peu pouvaient se targuer de connaître aussi bien et depuis si longtemps la Reine que lui.
Quand il repensait à cette rencontre du destin, en Bourgogne, sur les terres de Chablis, il souriait toujours bêtement dans le vide.
La route avait été prise longtemps à l'avance, la Lorraine n'était pas très éloignée de Reims, mais il faudrait tout de même procéder par étape. A Reims, l'Evêque logeait chez un noble qu'il connaissait et qui lui avait offert son hospitalité et des appartements très convenables dans un hôtel particulier de la capitale champenoise.
Il était arrivé avec sa suite quelques jours auparavant mais n'avait guère quitté ses appartements. Le jour du sacre venu, il revêtit ses grands habits d'apparats. Tout de noir et de violet vêtu, il arborait de riches tissus confortables et chauds, l'hiver faisait encore rage, et portait sa plus belle mitre, ainsi que sa croix pectorale et sa crosse de métal doré. Son anneau épiscopal lui, ne quittait jamais sa main, de même que ses autres bijoux.
Fin prêt, il rejoignit son carrosse, protégé par quelques gardes épiscopaux messins, et fut conduit à la cathédrale de Reims.
Une fois arrivé, accompagné de son fidèle Ludwig, il gravit le parvis et pénétra dans l'édifice religieux, saluant ça et là les personnes qu'il reconnaissait et connaissait.
Ludwig s'informant auprès d'une personne compétente pour lui répondre, il conduisit ensuite le jeune évêque parmi les places des invités personnels de la Reine. Il n'avait revu sa chère amie depuis quelques temps, mais ils avaient échangés plusieurs missives depuis son élection. Il avait hâte de la voir revêtir la couronne royale.
En attendant le début de la cérémonie, Amaël porta son regard sur le collatéral droit du transept où devaient se tenir les pairs de France, et donc son père, qu'il espérait apercevoir et qu'il n'avait pas revu non plus depuis un certain temps.

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Zoyah
Quand faut y aller, il faut y aller....


Si les chambres d'auberge s'étaient avérées différentes de celles que la Baronne avait imaginé, elles n'en demeuraient pas moins confortables sous leur aspect rustique. Ils étaient un peu éloignés du chahut de la ville et avaient pu se reposer à loisir. Le seul mécontentement de la Baronne venait du fait que la chambre du Vicomte n'était pas située dans le même couloir que la sienne, mais qu'à cela ne tienne, de toute façon elle ne comptait pas le retrouver dans sa couche la nuit tombée.

Le jour J était arrivé et nos trois Berrichons trépignaient sur le parvis de la cathédrale ...comme tous les autres ! Ah..il y avait du pincement de fesse à l'horizon...sans parler du piétinement de petits petons. Ils étaient tous en train de prendre un sacré coup de chaud alors qu'à l'intérieur de la Cathédrale il devait faire un froid humide bien mauvais pour les bronches. Zoyah avait commencé à ronchonner...c'est vrai quoi..ces rustres allaient lui ruiner sa dernière toilette à force de la bousculer. De la soie de chine quand même !




M'enfin, elle décida de souffrir en silence et comme elle sait toujours trouver l'agréable dans le déplaisant, elle en profita pour se coller au Vicomte... pffff...il y en a un qui est en train de me labourer les côtes de son coude ...lui murmura-t-elle comme pour se justifier.

Les Portes s'ouvrirent et la marée humaine se déversa dans la nef et ses bas-côtés. La brune s'agrippa alors au bras droit de Léandre. Ce dernier ayant la courtoisie de proposer son bras libre à Ysabeau, il entraîna les deux dames à l'intérieur de l'édifice saint.

Alors qu'ils avançaient à petits pas, la Baronne avait abandonné au vicomte la tâche de leur trouver des places parmi les rangs de la noblesse. La brune qui se laissait aveuglément guidée, préférait observer la foule de visages, cherchant un sourire ou un regard familier.

Soudain la Valençay tira sur le bras du borgne et s'écria
..Oh...regardez là-bas ! Il y a votre bon ami, le Baron d'Ittre. Il y a quatre place de libres non loin de lui.

Et d'un mouvement sec, le vicomte obliqua à l'opposé. Une légère moue déçue se traça sur le visage opalin de Zoyah, mais elle s'effaça bien rapidement...oh..mais regardez encore tout au fond...je crois que c'est Velden ! Et tout en avançant, accrochée à Faust comme une moule à son rocher, elle leva légèrement la main à l'attention de ce qu'elle pensait être « The Blonde of CoquinouX. » (allo, allo Velden...t'es bien censé être là non ?)

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Davia
[Jour du Sacre]

Enfin, le jour tant attendu. Elle était dans la cathédrale depuis longtemps, trop longtemps, elle ne savait plus. Arrivée la veille, passant la nuit dans le froid de ses grandes et hautes absides, elle avait eu tout le loisir de contempler les chapiteaux et les vitraux, se racontant les histoires qu'on lui avait contées et apprises au couvent.

Les années avaient passées, ils étaient loin ses séjours au couvent, très loin, la petite fille de Loches aussi était bien loin. Fatiguée par sa nuit de veille, elle connaissait par coeur son carré de dalles qu'elle avait gardé toute la nuit. Un peu engourdie, de froid et de fatigue, elle rêvassait.

Les Blanches étaient devenues son centre d'intérêt principal. Sa raison et son coeur pouvaient y trouver leur compte au moins. Elle y était bien, à sa place. Même si se geler les miches dans cette grande cathédrale ne l'enchantait pas plus que cela. Elle arpentait donc toujours son bout de dalles tandis que peu à peu l'imposant édifice se remplissait.

La cérémonie allait commencer, il y avait là bien du beau monde. La jeune blanche avait apperçu quelques personnes qu'elles connaissaient plus où moins. Elle avait même cru voir l'Ours, se disant que ce devait être un mirage et qu'il allait falloir que ce type de mirages cessent.

Rêveuse, elle se demandait quels devaient être les sentiments de la Reyne en cet instant. Avait-elle peur? Redoutait-elle ce moment où elle deviendrait officiellement l'Elue? Elle se demandait si elle était heureuse, ou peut-être triste, allez savoir?

Toute à ses rêves, ses yeux se posèrent sur... un Archange. Non, elle n'avait pas la berlue, elle n'avait pas fumé de choses étranges ni même mangé quelques champignons aux vertus hallucinogènes, encore moins bu du vin de messe même si elle aurait pu en être friande, c'était bien un Archange qui fièrement se dressait à quelques mètres d'elle, dans l'allée centrale auprès de l'épouse du Frère Uriel.

Un éclair malicieux traverse son regard alors qu'elle se réveille un peu de sa longue nuit. Ah non, mais si Céraph' est là! ça change tout... Et voici, une blanche en train de se triturer les méninges pour trouver un moyen d'aller l'embêter sans provoquer trop de remous dans la cathédrale.

Elle fait signe aux femmes d'armes qui l'accompagnent. Quelques mots échangés pour qu'elle récupère un peu de liberté le temps de... réfléchir.

Sourire en coin, tranquillement, la Blanche accomplit son petit tour de garde, se dirigeant un peu plus près de la nef, juste assez pour pouvoir être dans le champ de vision de l'Archange.

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Optat
[Au pied de l'échafaud]




Mug et Optat avaient rejoint le frère Thomas, Grand Hospitalier de l'Ordre. C'était la cohue dans cette cathédrale, mais ce grand désordre s'organisait sous la calme férule des gardes royaux qui ne ménageaient pas leur peine.

As-tu vu, mon frère, le nombre de périgourdins qui ont fait le déplacement ?
Nous sommes ici presque en pays de connaissances. Notre ami Ricco a belle et fière allure dans son uniforme. Il transpire à grosses gouttes en saluant, dirigeant, corrigeant et veillant au bel ordonnancement de ce vaste charivari. Assurément c'est des hommes les plus dévoués, serviables et les plus modestes que j'ai pu rencontrer. Je suis fier de le compter comme ami.


Puis fouillant dans sa mémoire,

Il y a aussi ma petite filleule nouvellement anoblie, la dame Nabinaud ou encore notre chère et bonne Mahaut. Elle est venue avec son père, le comte Valnor d'Aubeterre et pair de France et son épouse Elayne de Troy, baronne de Montmoreau. Je suppose que la nouvelle dame de Bors, Orkaange et sœur de Mahaut ne doit pas être très loin. Elle se tient à carreau la petite Mahaut ! Faut dire que sa belle mère veille jalousement au grain. Ou alors elle a dû lui promettre une petit verre de ces vins de Champagne dont la réputation attire les plus désaltérés.

Puis regardant les premiers rangs,

Tiens là regarde, il y a la princesse Clémence de Montmorency, comtesse de Monbazillac etautres vignobles... Décidément tous ces noms me donnent soif. Et dire que l'on va encore devoir attendre des heures avant de nous retrouver dans notre campement et nous désaltérer.
Dans la ville j'ai aperçu de loin notre ancien curé Loxt et notre ancien évêque Odoacre. Se baladent partout ces deux là. Je suis content de revoir le gamin, il a bien tourné, on craignait vraiment le pire.


Le vieux soldat continuait son incessant bavardage, quitte à assommer définitivement son frère qui ne pipait mot et restait stoïque, droit comme un mât de cocagne, scrutant l'assemblée. Son ennui était trop important pour se taire et le bruissement des autres conversations des uns et des autres ne l'encourageaient pas au silence.


Fais gaffe !! J'ai vu le Grand-Maître qui nous regardait en coin. Reprends la posture, nom de D.. heu.. de Zeus.
Pourvu que ça commence rapidement, je commence à avoir des crampes.

Gaffe, il regarde à nouveau. Tais-toi donc à la fin !!

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En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier.
Marie_anne_lise
Seize Janvier, 1459.

[Dans le carrosse de la famille Dénéré...]

Marie Anne-Lise regard lointain, se laissait bercer par les mouvements de la voiture. Atthenais auprès d'elle bougeait sans cesse tant elle était excité de ce grand jour. Quant à Mali, plusieurs questions la titillaient mais n'osait les poser.

L'heure d'un grand événement approchait... Et ce jour, elle avait l'honneur de le passer auprès d'une poulette blonde, d'une fée et d'un prince charlatan, son univers des dernières années, qu'elle ne regrettait. Ce malgré la distance d'un père et d'une soeur tant aimé qui habitaient à l'Isle Jourdain. Ainsi que l'absence de sa tendre mère, étant en voyage, mais ne pensait pas moins à elle.



[Sur le parvis de la cathédrale]

Alors que le carrosse de la famille de son Altesse Clémence s'arrêta. Mali inclina la tête vers l'extérieur par curiosité. Étant juste derrière eux, elle avait hâte de les voir apparaitre dans leurs beaux atours. Mais son regard fut surpris par tout autre...

Une gigantesque Cathédrale apparut devant ses pupilles verts-bleus. Le souffle coupé devant tant de beauté, elle s'était figée un bref instant. Ils étaient bel et bien arrivée... c'était ici... en cet endroit majestueux que la reyne recevrait le sacre. Mais pour l'heure, le moment était venu de poser pieds sur le sol.

Elle s'était vêtue d'une robe assortie à la couleur de sa chevelure.
Laquelle légèrement bouclée, flottait librement sur ses épaules.






[En la Cathédrale]

Même en ses rêves les plus fou, elle n'aurait jamais pensé être en ce lieu. Magnifique et grandiose, l'édifice était empli de gens à ne plus savoir où regarder. Un coup d'oeil rapide vers son futur parrain Samuel qu'elle aperçut, elle lui sourit. Le Comte d'Armagnac et de Comminges se tenait non loin, en compagnie de la dame au visage doux qu'elle avait croisée la veille.

Veille qu'elle avait appréciée, en compagnie de son Altesse Clémence, plusieurs angevins, des proches de sa famille et autres. Veille qu'elle n'oublierait point puisqu'elle était devenue un point tournant en sa vie. Celle de dire au revoir en douceur à la gamine, afin de laisser place à la jeune femme qu'elle allait devenir.

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Velden
[Aux pieds de l'échafaud]

Les deux blondes devaient s'occuper de garder l'échafaud. Sur le coup, blondin ne comprenait pas trop : on lui coupe déjà la tête ? Quoi ? Mais pourquoi ? Ah non !! (Blonde attitude...)
Il était donc auw pieds de l'échafaud, accompagné d'une autre blonde : la team body G blondes, escorte de choc. Devant eux il y avait foule et on aurait dit un jour de marché et de foire, combinés tout ça dans une mine.
Se tenant bien droit, Velden scrutait la foule d'une part pour surveiller mais également pour faire sa commère. Bah oui ! Il y avait du beau monde, tout le gratin d'la crème brulée était là. Ah bah justement, son cousin accompagnait Zoyah et Ysabeau. Zoyah le remarqua et leva sa petite mimine pour attirer son attention (Si c 'est pas mimi !). Il ouvrit grand ses yeux et sourit. Oui « The Blonde of CoquinouX. » était bien là. (Oui, oui je suis bien là présent !! :p)
Puis il regarda Malone qui était sérieusement dans son rôle. Il resta là, à la regarder. La lumière du soleil croisant les vitraux, se reflétait sur elle, ce qui l'hypnotisait.

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"En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier."
--Margalida_dulcia
Elle avait attendu auprès de Cristòl, de Linèta et de sa Mère. Même si elle regrettait de n'avoir pas sa sœur, sa moitié, son autre moi, à ses côtés, elle trépignait d'impatience parce qu'elle savait qu'elle verrait certainement son promis. Bien des jours s'étaient passés depuis l'annonce de leurs fiançailles, en Languedoc. Et elle ne l'avait pas revu. Elle l'avait fantasmé "son" Aymeric de Saunhac. Elle l'avait grandi, rendu plus fort, plus beau, plus charmant... et sans doute plus blanc qu'il ne l'était. Leur union était de ses mariages arrangés. Mais, finalement, elle s'en arrangeait fort bien et n'était pas sans trouver des qualités à l'héritier de Phelipe.

Sautillant de droite et de gauche, tournant la tête pour tenter de l'apercevoir, mais essayant tout de même de garder de cette réserve qu'elle se devait d'arborer, la Flamme Gevaudanaise ne cessait de bouillir intérieurement. Elle mordit ses lèvres pour ne pas hurler son dépit lorsqu'on les pria d'entrer pour prendre place sans qu'elle n'ait pu échanger un regard avec celui dont elle partagerait la vie dans quelques temps.

Sa Mère souriait pour une fois. Avant de franchir les portes, elle avait arrangé une mèche de cheveux de sa fille et l'avait regardée avec tendresse. Oubliant qu'elle n'était plus une enfant, elle avait même puisé dans la bourse qui ne la quittait jamais, pour lui offrir une douceur dont elle avait le secret. Margalida avait donc accepté ce présent et avait laissé la douceur du miel envahir don palais et la calmer... au moins pour quelques secondes. Car finalement, l'effervescence qui régnait en ces lieux faisait grandir l'impatience de la jeune femme à retrouver son Fiancé. Secrètement, elle espérait pouvoir parler un peu avec lui, échanger sur l'annonce qui avait enfin été rendue officielle et surtout, elle désirait savoir ce qu'il ressentait, ce qu'il pensait de cette union. Même si elle ne l'aimait pas encore, il était dans sa nature à elle de prendre les choses par leur bon côté. Mais elle ne savait pas si Aymeric était de son avis. Et puis, la rongeaient secrètement des questions dont elle n'avait pas la réponse. Margalida se rappelait l'Amour de sa Marraine pour un homme qu'elle n'avait jamais pu épouser pour ce qu'elle avait parfois entendu sa Mère le dire, dans l'une ou l'autre de ses crises. Alors elle priait souvent et de tout son cœur pour que le cœur et l'âme d'Aymeric n'appartiennent pas à une autre, sans quoi elle demandait au Très Haut de lui donner la force de l'accepter et de ne pas faire souffrir son Futur Epoux à ce sujet. Elle envisageait même de lui donner sa bénédiction si cela pouvait l'aider. En aucun cas elle ne voulait reproduire ce que ce "chien d'Appérault" avait fait supporter à sa Marraine...

C'est donc perdue dans ses pensées que Margalida Dulcia se laissa guider jusqu'à la place qui serait sienne.


Alexandre*
Les Grands feudataires, Pairs de France et Grands Officiers de la couronne arrivaient enfin et prenaient place dans les premiers rangs beaucoup moins remplis que les autres.

Alexandre vit s'approcher le Duc de Gascogne, son ami Godgaby qu'il connaissait depuis le temps ou il avait été Duc de Guyenne. Peut être la seule fois ou les deux provinces ne se firent pas la guerre sous l'ego demesuré de leur Duc respectif. Il s'avança sur le parvis là ou il se trouvait et lui tint ce langage


Bonjour votre Grandeur, je vous vois hésiter à entrer et à prendre place. Vous êtes Duc de Gascogne en exercice, il me semble que vous devriez rejoindre vos pairs vous y serez bien placé et pourrez voir la cérémonie au mieux.

Regard alentour, Alexandre surveille les personnes qui arrivent et se placent. Il se demande quand la Reyne va faire son apparition car il devra reprendre une place à l'écart, d'ailleurs il ne savait trop ou, mais sans nul doute il pourrait voir la cérémonie de près, ca serait au moins l'avantage de sa fonction de Premier Huissier de France

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Julios
Julios avait patienté dans un coin sombre de l'édifice jusqu'à ce que de nouveaux ordres lui furent donnés.
Il se rendit donc à l'entrée nord, non loin des places réservés pour le clergé.

Il adressa un rapide signe de têtes à ses frères et sœurs présents et adopta une position plus martiale, prêt à réagir au cas où ou selon les ordres qui suivraient.
Khaliama
La nuit avait été courte pour elle et ses soeurs.
Au petit matin, juste avant que le soleil pointe une prime lueur, elle avait été relevé de sa garde autour des absidioles à l'extérieur.
Avant l'arrivée des invités et de la populasse, la Capitaine l'avait placé à l'intérieur avec Kasia, jeune aspirante qui faisait équipe avec elle.
En compagnie de plusieurs membres de la Licorne, elles formaient le cordon de sécurité séparant la nef centrale entre les invités et le peuple.

Le poste d'observation était intéressant.
L'écuyère s'était dit que cela donnerait matière à satisfaire la curiosité de l'aspirante qui n'avait de cesse de poser des questions.

Elles virent ainsi entrer les nobles et dignitaires, tous parés de leurs plus beaux atours pour la circonstance.
Même le peuple derrière elle semblait avoir veillé à une certaine propreté...

Khaliama reconnut bon nombre de personne, croisa le regard de son époux tandis qu'il allait prendre place. Sa belle fille Silanie aussi était là... une alouette aussi... et bien d'autres visages...
Son rôle n'étant pas aux civilités avec eux, elle s'était contentée pour les plus proches de sourire discrètement en opinant du chef lorsqu'ils passaient devant elle.

Au signal sonore de "la cérémonie va commencer" les dernières arrivées pressèrent le pas.
Le volume diminua aussi pour être une forme de murmure raisonnant tel une ruche bourdonnante.

Le Te Deum se mit à résonner dans la cathédrale et imposa à tous le silence. Même elle tressaillit en écoutant l'air qui emplissait les murs saints.
Un regard vers Kasia et ses comparses de garde pour s'assurer que tout allait bien car il n'était point le moment de se laisser distraire non plus de leur surveillance.
Elle se replongea dans l'observation des visages et expressions...

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Clodeweck
Les Pairs, les cardinaux, gagnaient leur places...Le père Clodeweck était passé de Cardinal Camerlingue à étudiant, soudain...Il lui revenait en mémoire ses longues années d'études après qu'il ait quitté son précepteur, pour entrer au séminaire.
Rangs alignés, comme au cordeau, les séminaristes obéissaient, les mains dans les manches, la tête baissée, allant au pas, leurs sandales claquant sur les pavés du péristyle...Pour gagner leurs places.
"Gagner leurs places", la phrase, anodine pourtant, raisonnait dans la tête du prélat et venait se placer à coté d'autres, "ordre divin", "ordre social", "ordre de choses"...Tout un ensemble de places qui voulait que chaque chose dans la nature en ait une... A terme on finirait pas ne voir l'Eglise que comme le gendarme de Dieu, chargée de faire respecter l'ordre des choses....
Il fut tiré de sa réflexion par un mouvement de foule...Souriant, quelqu'un s'était trompé de place !
Tous l'édifice allait-il s'écrouler ?
Saluant de la tête et d'un grave souris les gens qu'il avait à saluer...Il passa devant son frère Elfyn, reconnu Javote et Anastasie, salua quelques pairs de sa connaissance et avança.
Il avait laissé sa crosse à l'un de ses gens et gagna les mains libres la place qui serait la sienne.
Grande tenue, il avait troqué la robe blanche et noire des Domini canis contre le rouge éclatant de sa charge.





Ha ! Se dit il enfin arrivé.....Ma Place !
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Rehael
[A l'Hotel Saint Michel]

Le Cardinal de Plantagenêt avait passé une journée agréable à l'Hôtel Saint Michel des Carpadant. Malgré le fait qu'il n'était pas annoncé, il fut reçu avec plaisir, ce qui le mit de fort bonne humeur.
Cependant l'heure avancait, et il était déjà temps de prendre congé, provisoirement puisqu'ils se reverraient dans la cathédrale, et probablement durant les festivités, de ses hôtes, qui déjà se préparaient pour la cérémonie.

Il quitta alors ses vêtements de voyage pour revêtir, a l'aide de son assistant, le pourpre cardinalice.


[Devant la cathédrale]

Le fiacre du Cardinal s'arreta devant la prestigieuse cathédrale de Reims, qui depuis des temps immémoriaux voyait en ses murs sacrer les rois de France. Une foule se pressait à l'exterieur, mais le prélat devina que la cathédrale en elle même était déjà pleine.
Il rejoignit ses confrères cardinaux, tous vétus du pourpre, tout comme lui. Il s'avisa qu'a côté du groupe formé par les cardinaux se trouvaient deux autres groupes, l'un formé par les pairs, l'autre par les grands officiers de la couronne.


Prêts, mes chers frères et soeurs ?

Ils étaient tous prets, et le signal de leur entrée en procession fut donné.

[En procession dans la cathédrale]

Un magnifique Te Deum se mit a retentir dans la cathédrale, alors que les voix de la chorale et la musique des imposants orgues s'élevaient. Le silence se fit aussitôt dans l'assistance, et il ne passa que quelques secondes avant que les cardinaux, en procession, se mirent en mouvement. Les visages se tournèrent vers eux, mais le prélat ne se laissa pas distraire, il garda le regard droit et solennel, et se laissa envouter par la majesté de l'édifice et des chants.

Déjà ils atteignaient le transept de la cathédrale et le groupe des cardinaux bifurqua sur la gauche afin de se mettre en place pour la cérémonie.

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Cardinal de Plantagenêt, Ancien Camerlingue
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