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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Optat
[au pied de l'échafaud, puis dans les allées latérales]

Le vieux avait immédiatement aperçu le regard interrogatif de sa soeur. Enfin quelque chose de distrayant dans ce bazar de falbalas et de fourrures, parfois emplies de puces et autres habitants.
Il fit signe à son frère Mug toujours aussi stoïque, de rester au pied de l'échafaud.
Comme d'habitude, l'air faussement distrait et ennuyé, il se rapprocha du religieux qui remontait vers lui et qui continuait ses salamalecs pour des personnes qui ne semblaient visiblement pas le connaître. L'encapuchonné vint littéralement le percuter tandis qu'il s'était tranquillement, mais fermement posé sur son chemin.


Eh bien mon frère inconnu, ne voyez-vous pas que la cérémonie commence ? Cessez-là vos bénédictions, je gage qu'il y en aura moult et moult avant la fin du spectacle. .

Puis faisant signe à sa sœur Malone, il poursuivit.

Puisque vous ne semblez pas trouver de place précise dans ce bel ordonnancement, je vais vous prier de suivre ma sœur ici présente qui vous guidera vers le responsable des gardes royaux qui, j'en suis intimement persuadé, vous désignera la place qui vous revient de droit.

Avançant légèrement, presque à bousculer le religieux, il exerça une pression suffisante pour faire rebrousser chemin discrètement au récalcitrant. Arrivé près de Malone, il lui glissa en chuchotant.

Je vous le confie ma sœur. Je pense que ce n'est qu'un petit resquilleur, mais quoiqu'il en soit sa place n'est pas ici.
Voyez avec le chef des gardes royaux, ils sauront quoi faire de ce bénitier à répétition.


Personne ne semblant s'être aperçu de leur manège dans l'emphase du Te Deum qui venait de débuter, l'Hospitalier vint reprendre tranquillement sa place aux côtés de Mug tandis que la procession progressait lentement dans l'allée centrale. Il se dit que cet acte héroïque mériterait bien une coupe supplémentaire de vin local, ce soir à la veillée.

Cette agréable pensée le réconforta et le mit de si belle humeur qu'il ne pensait plus à son ennui.

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En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier.
Graoully
Dans le transept où est Vanvolk, puisque je ne comprends rien...

Là où il était, il gênerait sûrement, aussi l'évêque d'Angers quitta-t-il la Maîtrise et remonta la nef dans le sens inverse pour se trouver sur le parvis.

Sur le parvis

Adossé à un pilier, respirant un peu d'air frais, l'évêque tenta de se calmer, et regarda partir la procession. Sans lui.
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Althiof
[Sur le parvis de la cathédrale - le 16 janvier]


Encore et toujours me direz-vous ? Et ce alors même qu'après le long balet des invités, c'était à présent aux Pairs de faire leur entrée solennelle dans la Cathédrale, suivi des Grands Officiers et des Princes de l'Eglise.

Que faisait-il donc encore à attendre sur le parvis ? D'aucun pourrait penser qu'il continuait de surveiller les alentours mais il se serait fourré le doigt dans l'oeil, encore que pas si profondément que cela, mais ce n'était pas là la principale raison. Après avoir habilement glissé un mot au GO, non non pas le Grand Officier, mais le Gentil Organisateur de la cérémonie qu'est Ingeburge, Grand Maître des Cérémonies de France, qu'il ne manquerait pas de féliciter pour son superbe travail, il avait eu confirmation qu'en cas de cumul c'est la plus prestigieuse qui l'emporte.

Et cela lui convenait à merveille tant l'honneur d'avoir été initié tout recemment par Monseigneur Aaron de Nagan dans le Collège des Chanoines de la Collégiale Saint-Remi et du Saint-Chrême était immense. Un remerciement pour ce qu'il avait accompli à la tourelle centrale, dénué de tout recherche d'intérêt ou contrepartie, et qui l'avait touché du plus profond de ses tripes jusqu'au bout de ses mèches violettes et chatoyantes. S'il n'oeuvrait pas pour les titres, et en avait déjà refusé comme remerciement, considérant n'avoir fait que ce qui était la charge normale d'un ministre du roy, et donc son devoir au service du peuple, cette reconnaisance était d'un tout autre genre, difficilement palpable, de celles que l'on ne peut rechercher par cupidité ou par gloire mais qui dépendent du jugement d'autrui.

Il attendait donc sur le parvis l'arrivée des autres chanoine-gardiens que lui, de part ses autres fonctions, assuraient jusqu'alors la sécurité autour de Notre-Dame, devaient être sur son chemin en provenance de l'Abbaye de Saint-Rémi avec la relique sacrée. Il guettait donc...

Mais qu'était-ce au juste que la Sainte-Ampoule ?

La fonction de cet « ordre » retrouvé avait été décrite par Monseigneur Aaron de Nagan dans sa missive mais la mission qui incombait au collège restait tout de même vague. Un groupe d’hommes et de femmes de noblesse, gardien d’une ampoule centenaire et miraculeuse, utilisée depuis les temps immémoriaux de Clovis pour le sacre des Roi de France.
Au jour du sacre des rois, ce collège aura la charge d’apporter la Sainte Ampoule à l’archevêque de Reims.

Il s'était donc renseigné et avait laissé de côté les mythes et légendes de la Grèce Antique ou la navigation et la construction des navires pour étudier quelques ouvrages religieux. Il avait découvert que la Sainte Ampoule est une fiole contenant une huile sacrée qui aurait servi lors du baptême de Clovis. Une portion de ce baume est mélangée à du saint chrême pour servir à l'onction des rois de France lors de la cérémonie du sacre et est conservée à l'abbaye Saint-Remi de Reims. D'où l'origine du collège chargée de veiller sur la préciseuse relique.

L'origine de l'ampoule était tout aussi intéressante. En effet, selon Hincmar, archevêque de Reims au IXème siècle, un ange, sous la forme d'une colombe, aurait apporté cette fiole à Remi de Reims, futur Saint Rémi, pour oindre le front de Clovis lors de son baptême.

Mais la mission des chanoine-gardiens ne se limite à porter l'ampoule à l'archevêque le jour du sacre. Leur mission est bien plus que cela ; un devoir de préservation et de conservation de celle-ci à l'abbaye en tout temps. Et au-delà de ce gardiennage « physique », c’est un gardiennage des valeurs aristotéliciennes, aristocratiques et monarchiques qui est visé.

Les chanoine-gardiens, notamment ceux chargés d'escorter l'Ampoule de la basilique Saint-Remi jusqu'à la cathédrale de Reims, étaient parfois désignés comme « otages de la Sainte Ampoule », ayant pour mission de la défendre jusqu'à la mort et de protéger son porteur, généralement prieur de l'abbaye Saint Remi. Ils étaient aidés durant leur périple par les habitants du Chêne-Populeux qui avait ce privilège soit parce que leurs pères avaient été les vassaux de Saint Remi, soit parce qu’ils avaient défendu la fiole contre les Angloys.


Ce collège avait peu à peu été oubliée avec le temps mais la relique était elle belle et bien là et si les gardiens de l'Ampoule n'avaient pas manqués d'accomplir leur mission au long des siècles dans l'anonymat le plus complet, l'oeuvre initiée par le Cardinal Aaron de Nagan, Prévôt du Collège des Chanoines, redonnerait à cet ordre méconnu toute l'importance qu'il méritait. Il avait donc hâte de retrouver le cortège et être aux côtés de celles et ceux qu'ils appèlerait sans doute un jour ses frères et ses soeurs.

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Nennya
Ravissante la veille bique, mais qu’était devenu Aymeric ? Le garde du corps venait de s’attendrir, pire, il tendait son bras à la vieille biquette toquée. Elle sourit, finalement, peut être qu’elle ferait quelque chose de ce garnement, que son éducation prestigieuse donnerait des fruits, que peut être il aurait d’autres ambitions, c’est beau de rêver. Accrochée au bras de son seul cavalier, l’autre bras pris par sa sœur, elle commençait déjà à se faire bousculer par la populasse ameuté devant la cathédrale. Que de bruits, et d’odeurs qui lui déplaisaient au plus haut point (sauf l’odeur des sucreries proposées par l’épicier), bientôt, elle aurait un peu d’urticaire, histoire de clôturer définitivement cette journée radieuse. Et son chat était bien loin pour voir ce spectacle, elle soupira et dit d’une voix douce:

-Rentrons !

Elle aperçut Dame Axel, et la salua de la tête, une femme très gentille, d’ailleurs, elle n’avait toujours pas compris qui était qui dans la famille de Saunhac. Russo n’était pas la mère d’Aymeric mais plutôt son mestre à penser la chasse, Vanyel était la tante, Eliandre la sœur ou demi-sœur…Un arbre généalogique compliqué se dit elle. Elle avança dans la cathédrale, deuxième bousculade, les invités, et autres persona gratiné bavassaient comme des pies ou des poules au choix, toute la ménagerie se déployait des quatre coins du Royaume. Un garde indiqua avec son bras, la direction qu’elle devait prendre, une tête blonde était déjà assise sur un banc de bois, elle laissa le bras de son garde du corps. Comme promis par la Duchesse de Mortain, elle déposa un baiser sur le front de celui-ci, et lui chuchota à l’oreille :


Merci bel ourson


Elle le laissa profiter de sa sœur, et essaya tant bien que mal de se frayer un chemin sur le banc désigné des officiers royaux, devait elle aller côté Maison ecclesiastique du Roi ? Ou côté Chancellerie ? Le choix toquenien par excellence, elle tourna la tête à dextre, puis à senestre, et voyant que son amie Pandorha était seule, sans époux, elle se faufila tel un curueil dans la jungle vers elle. Le calcul était simple : Nennya disposait d’une place minuscule à côté de la fashion victime, elle avait une robe imposante, une toque tout aussi impressionnante, elle posa donc son popotin sur le banc, en essayant de ne plus respirer. Dans un souffle surhumain :

Si tu veux en plus de former le club des femmes de, je te propose de former le club des sans accompagnant pour ce jour.


Elle posa sa main sur l’étoffe magnifique de son amie, et sourit de plus belle. Il ne restait qu’à la cérémonie de débuter, mais dans cet immonde brouhaha les orateurs auraient bien du mal à en placer une.

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A Corbelle
Lexhor
[Après l'entrée, dans l'allée centrale]

Entré au bras de son épouse, ou plutôt, avec son épouse à son bras, le Duc d'Orléans traversa tranquillement la grande allée centrale afin de se rendre à sa place avec les grands feudataires. Il ne manqua pas de saluer le Grand Maître des cérémonies qui devait être dans tous ses états du fait de l'organisation d'une telle cérémonie. Lexhor était d'être à sa place, en tant que simple invité.
Il progressait donc, saluant encore ça et là quelques connaissances et arriva enfin dans la carré des feudataires où il prit place avec Naluria.
La cérémonie commencerait d'ici quelques minutes et l'effervescence était bien présente dans la cathédrale.
Bientôt la Reyne serait sacrée et une nouvelle ère débuterait pour le Royaume de France.

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Asterie
[Sur Le parvis de la cathédrale]

La Baronne de Châteauneuf sur Cher et ses enfants se rendirent à la cathédrale il y avait beaucoup de monde elle était impressionner de voir toutes ses toilettes toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Il y avait beaucoup de monde il était même difficile d’accéder aux portes de la cathédrale. Elle se permit de lever les yeux l’architecture était impressionnante et les gargouilles terrifiante elle se signa malgré elle.

Ne vous perdez pas je ne sais pas si je pourrais vous retrouvez dans cette foule.

Maman nous n’y arriverons jamais tu as vu se monde !

Mais si ne t’inquiète pas Brianna.

C’est magnifique et cette architecture ! Lorsque je pense aux années qu’il a fallu pour construire tout ceci.
Demain après la cérémonie nous y viendrons la visiter se sera l’occasion nous en aurons pas d’ici tôt.


Nous irons à Paris ce n’est pas très loin.

Asterie soupira et la voilà qui recommençait elle se trouvait devant un magnifique monument mais tout ce qu’elle pensait c’est d’aller à Paris et dire que c’est sa fille elle si elle n’avait pas accouché chez elle, elle aurait été persuadé qu’on aurait échangé les bébés.

Son regard passait aux uns et aux autres les toilettes étaient plus ravissante les unes que les autres.
Elle se sentit un peu gêner car comparer à la mode de Paris la sienne étaient de plus simple.
Elle haussa les épaules et sourit après tout ce n’était pas sa priorité elle était plus étouffé dans on corset serré qui lui donnait juste de quoi respirer. Des effluves de parfum et de poudre lui parvenaient.

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"Labor improbus omnia vincit "//Un travail acharné vient à bout de tout.
Ricco
[A l'entrée de la cathédrale, enfin un peu sur le parvis quand même]

Enfin ça commençait réellement, la noblesse étaient entrée et prenait place dans la cathédrale. Maintenant les choses sérieuses débutaient et il fallait redoubler de vigilance.

Que se passerait-il si .... non ... ne pas y penser ... rien de grave ou de spécial n'allait se passer maintenant. L'esprit de du garde royal était en ébullition. Tiens, pourquoi cette femme secoue son mouchoir comme cela ? ... Cette homme-là à une sale tronche ! ... C'est pas normal que ces deux jeunes s'embrassent alors que la procession a débutée...

Ricco s'était un peu dégagé de l'entrée afin de laisser passer la procession de tous les hauts dignitaires de France. Les pairs, le clergé, la sainte ampoule et enfin la Reyne et son époux.

Le parvis était rempli de badauds qui voulaient eux-aussi, dans leur modeste condition assister au couronnement.
Ricco aurait bien voulu regarder tous ces Grands qui passait à coté de lui mais son travail avant tout. Ignorant complètement le cortège, il scrutait le parvis du moindre geste d'un badaud ou du moindre signe qui pourrait gêner cette cérémonie.
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Nebisa
Arrivée au pied du parvis, la Malemort sourit à son fiancé, qui va aller se ranger avec les Officiers Royaux tandis qu'elle prend place parmi le troupeau des Pairs de France, puisqu'elle était là à ce titre seulement aujourd'hui, une bonne place ceci dit... presque le premier rang, elle pourrait voir transpirer les prélats avec un peu de chance ou inspecter s'il y avait des toiles d'araignées au dessus de l'autel... peut être même renifler l'odeur de la Sainte Ampoule ... ça doit être parfumé une Sainte Ampoule non ?

Ayant prit soin de revêtir la tenue confectionnée par l'une des plus talentueuse couturière du Royaume (chapeau bas !) que lui avait fait passer Dame Alatariel, elle s'assoit prés de... euh... bonne question... ben le précédent Pair arrivé avant elle surement... et attend... le début de la cérémonie en souriant d'un air d'extrême contentement...





Jouant distraitement avec les pompons de son mantel elle se retient de tourner la tête vers l'entrée pour voir si elle reconnait quelques têtes... ce serait inconvenant et tout à fait inapproprié... en même temps, la vue en face n'a rien de palpitant non plus... Bon sang... pourquoi n'a-t-elle pas pensé à prendre un réticule pour y glisser une petite aiguille et s'y piquer le doigt pour éviter de s'endormir ?
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Lysesl


À l’intérieur de la cathédrale, dans la section réservée à la noblesse.

La cathédrale était maintenant bien remplie et elle se félicitait d’être arrivée assez tôt. La place qu’ils occupaient était bien située, leurs sièges près de l’allée centrale ce qui lui permettrait de voir ce qui se passerait malgré sa petite taille. Elle observait les gens, portant évidemment une attention particulière aux toilettes des dames, et saluant au passage les visages connus. Les feudataires n’étaient pas légion, mais les provinces étaient bien représentées en général. Elle n’avait point vu d’autres nobles du Maine et en fut chagrinée même si elle n’en fut pas surprise. Le traitement réservé aux nobles Mainois dernièrement par les comtes en exercice n’incitait pas à la participation active et encourageait même le départ du Maine.

Elle espérait la venue de ses vassaux, mais pour le moment, aucun ne s’était présenté.
Par contre, il y avait quelques dignitaires étrangers, ce qui la réjouit. Le Sacre d’une Reyne était un événement à partager avec tous.

De temps à autre, elle mentionnait les noms des gens à son mari. Peu friand de ces mondanités, il ne connaissait pas beaucoup de personnes présentes.
-La dame qui passe en ce moment est ma collègue Académicienne Royale, dame Anne de Culan. Avec elle, sa Grâce Llyr di Maggio.
-Ah, voici Deedlitt, vous vous souvenez ? Et aussi dame Korydween et sire Althiof, que nous avons rencontré au Haras Royal.
- Voilà sa Grâce Naluria, que nous avons croisé à Montmirail, avec son mari, le Duc Lexhor.

Et ainsi de suite. Cela faisait passer le temps.

Puis le Te Deum retentit, et on pouvait sentir une fébrilité dans la cathédrale. La cérémonie prenait vie.

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P27kw
Lyonis se dit qu'il était déjà l'heure du Sacre, le temps passait tellement vite. Comme il se doutait un peu qu'il y aurait du monde, il décida de se rendre à la Cathédrale à pied, cela lui permettra de retrouver les coins de Reims qu'il avait un petit peu cotoyé dans le temps.

Il ne fallu pas beaucoup de temps pour l'Evêque pour trouver la Cathédrale, et il avait vu vrai, il y avait du monde, il pouvait apercevoir dans la cathédrale le monde déjà présent.

Il avança tranquilement sur le parvis de la cathédrale puis dans l'allée, il reconnu dans l'établissement plusieurs personnes connues.

Il aperçu le choeur, là où devaient se rendre l'ensemble des officiants, il se rendit alors à cet endroit puis se trouvant une petite place il attendit patiemment.
.mahaut.
Bon, la tentative de trouver un passage secret s'était révélée un échec, même avec le coup de fil à un ami garde royal. Au moins, elle avait eu la joie de voir Elayne traiter Orka de grosse devant toute la noblesse française.
Elle savoura l'instant avant de suivre sa belle-mère et sa soeur jusqu'à leurs places.
Du coin de l'oeil elle zieuta les tenues des autres nobles. Elle faillit suffoquer sous le choc.


- Han ! Vous voyez que papapair ne nous gâte pas trop ! Elles, elles ont les dernières robes de la saison ! Pff... Remarquez, c'est beaucoup trop clinquant... la vache, j'adore ses chaussures...


Elle finit par s'asseoir. Bon, elle n'était pas au premier rang comme elle le souhaitait, mais elle voyait assez bien quand même. Elle aperçut son papapair qui avançait en saluant. Sa main commença à se lever avant de rencontrer un obstacle imprévu : le poignet d'Elayne.
Elle finissait par devenir flippante à prévoir toutes ses actions à venir. Sans parler des petits mots qu'elle trouvait dans tous les endroits où elle trainait. Le pire avait été la fois où le tavernier du coin lui avait tendu une tisane assortie d'un "c'est-à-dire que votre maman la comtesse..."
Elle sourit donc de façon "mais je n'allais pas du tout me faire remarquer, qu'alliez-vous imaginer ?"


- C'est bientôt commencé ? C'est long, non ? Aristote sait que je suis patiente mais on étouffe, ici... Oh, il y a Grand Parrain Optat !

Nouveau poignet venant heurter son bras qui s'élevait et nouveau sourire "ah mais pas du touuuuuut, j'allais rester discrète !". La cérémonie allait être TRES longue.
Elle se poussa au fond du banc avant de réaliser : Odo et Lotx allaient arriver. Avec la surprise. Un lent sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle s'éventait distraitement. Gnin hin hin...

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Nynaeve87
Magnifique le parvis, mais il allait falloir entrer.
C’était bien la première fois que le couple venait à Reims. Incroyable comme le plafond est bas, ces nuages si proches devaient conditionner l’humeur, tout ici est bien trop gris pour la Dauphinoise.
Nynaève regarde son époux qui a pour l’occasion revêtu les couleurs de sa baronnie du Glaizil, terre qui abrite leur nid depuis de nombreuses années déjà, elle-même a troqué son tabard contre une jolie robe de sinople recouverte d’une capeline d’un rouge très foncé rehaussant ainsi l’ébène de sa chevelure.
Entre eux, leur petit garçon qui les accompagnait maintenant quasiment partout ayant tous deux décidé d’assurer son éducation.


Y allons-nous mon ami ? Il semble qu’il soit temps à présent… entends-tu la musique ?


Ils entrent alors tous trois silencieusement. Quelques personnes présentes attirent l’œil de Dauphiné.
De loin elle salut son vieil ami, qui dans ses habits d’hospitalier observe l’assistance.
Près d’un pilier elle repère un ténébreux qu’elle n’a pas vu depuis bien longtemps. Un peu plus loin, derrière un autre pilier, une jolie femme aussi qui illumine le monde par sa simple présence… décidément les différents ordres royaux allait s’approprier toutes les colonnes de la cathédrale…
D’autres figures du Lyonnais-Dauphiné aussi qu’elle salue sobrement. Il sera bien temps après la cérémonie de dire un mot à chacun.
Repérant quelques hérauts un peu plus haut, la jeune femme se dit qu’elle a omis de lire le protocole et espère bien que son époux l’a fait lui, pour la guider dans la suite des évènements.

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Fontvell
le catalan croise le regard de Nyna : il s'incline et lui sourit...Il y a des liens qui jamais ne se rompent car, pour lui, Honneur s'appelle Fidélité...


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Erwelyn
Une moue se dessina sur ses lèvres alors qu'Erwelyn s'observait, tête penchée et mains passant doucement sur son ventre. Etait-il temps de commencer à planquer des bouts de tissu sous ses robes pour simuler sa grossesse ou pouvait-elle attendre encore un peu ? Hmm.
D'un côté, les ponettes qui devaient se poser des questions de voir ce ventre étrangement plat, et de l'autre, une assemblée de nobles et de gens, dont certains qu'elle connaitrait probablement, et qui se demanderaient comment elle pouvait se retrouver engrossée alors même que personne ne lui avait passé la bague au doigt.

Dilemme…

Bon aller, elle n'aurait qu'à dire aux filles qu'elle est le genre de femme à ne pas prendre de bide les premiers mois de grossesse et l'affaire serait réglée. Pis avec une jolie cape brodée par dessus, ça ferait parfaitement illusion.

Une fois l'auberge quittée et le chemin pris, c'est une véritable marée humaine que la mainoise retrouva sur le parvis de Notre Dame, en observant ça de loin tout d'abord avec un sifflement discret. Fianchtre, fallait se jeter là-dedans !
Il serait bien difficile de trouver un poney rose dans tout ce monde, c'était comme essayer de trouver une botte d'aiguille dans du foin…

Emportée par la foule, Lynette arriva enfin à se glisser dans le somptueux édifice, à la recherche des périgourdines, saluant ici et là les personnes connues ou simplement rencontrées alors qu'elle était chambellan.
Enfin, une chevelure rousse attira son attention et, miracle, une place vide à côté d'elle. Tout sourire, Lynette se glissa à côté de sa suzeraine préférée, revue pour la dernière fois en Bourgogne.


Lys ! J'avoue que bêtement, je n'avais même pas pensé que je te verrais ici.

Et une mini révérence pour le Comte, toujours gênée devant Tak. Depuis l'épisode de son anoblissement où Vaxichou avait failli faire cramer la moitié du château, elle se doutait que le Comte ne devait pas la porter dans son cœur. Enfin, comme on dit, on ne peut pas plaire à tout le monde !
Une bise à son amie, alors que ses mirettes sont attirées ce coup-ci par le rang de devant, où un bras se lève, des bracelets font tching-tching et une chevelure brune se tourne dans tous les sens. Voilà une ponette de repérée !

Quelques mèches se libérant de la brune coiffure, Lynette en profita pour tirer discrètement les cheveux de son amie et se pencher juste derrière son oreille, histoire que belle maman ne la prenne pas en flagrant délit de papotage avec sa belle fille.


Tiens, mais ne serait-ce pas la dame de Nabinaud ?
T'as vu tous ces nobles, doit bien y avoir des futurs maris potentiels pour toi là dedans…
Ptêt même qu'il y aura le prince !


Alors même qu'elle finissait sa phrase, le Te Deum retentit et elle se coula dans son siège pour observer le début de la cérémonie.
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Remi.de.gaudemar
Ben dis donc !! Elle était grande cette chapelle !! pfiouuu
Elle touchait le ciel !! J'étais sur qu'on pouvait y faire entrer tout le village du Glaizil là dedans !

Mon regard ébahi se portait sur les murs richement décorés plus que sur la foule présente, une mimine dans chaque main, une à maman et une à papa.

Il parait que c'est important ce truc, moi j'y comprends rien alors je baille aux corneilles en regardant les dessins.
C'est joliiiiiiii, on a pas ça nous dans notre chapelle !
"Le seigneur des mieux" comme il dit papa, il doit avoir un sacré tas d'or ... enfin même un tas d'or tout court. J'en ai jamais vu des tas d'or !
Si j'en avais un j'acheterai une maison à Florestan pour qu'il puisse y vivre avec sa maman et plein de rubarbe pour que Marguaux me fasse plein de confiture à la rubarbe !!

Soudain je fus tiré par la main dans une rangé de banc, on était tout au fond en plus. Mais bon ça m'allait très bien comme ça je pourrais continuer mon inspection des murs sans que le curée me tire les oreilles comme à la messe de noël quand je m'endors !

Au loin j'entends que ça parlotte mais rien de très audible.

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