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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Geronimo2751
Il semblerait qu'il ne soit pas franchement en avance à cette cérémonie ...
Sa femme le pressait,


oui oui allons y ... je ne sais pas vraiment où me mettre, mais le mieux je crois c'est avec les membres de l'ordre du Lys ...

D'une parce qu'ils étaient au fond de la cathédrale et qu'être dans le fond ne le gênait nullement. D'autre part parce qu'il ne savait pas trop comment se passerait la remise des colliers et que ça lui éviterait de devoir faire lever du monde.
Bref la place doublement bénéfique fut vite prise, la marmaille bien encadré suivit.
Gérault plissa les yeux et parcouru l'assistance pour voir les gens présents. Parmi eux il en reconnu certains mais beaucoup de nuque lui restèrent inconnues.

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Pour ma patate
Aldraien
La veille.

Ils y étaient depuis la veille, les Licorneux, veillant -entourés des autres Ordres et des forces armées en présence- à l’inspection de la cathédrale afin que tous les dangers potentiellement dangereux soient écartés. Ils avaient passé la nuit dans l’édifice religieux, à attendre non pas une illumination soudaine mais plutôt que le jour arrive enfin, et avec lui la cérémonie qui monopolisait tant de moyens et faisait tant parler d‘elle. Parce que c’est pas que, mais un si grand bâtiment, en pierre qui plus est, c’est plein de courants d’air, et que donc il y fait pas spécialement chaud. Elle le savait, la demi-toastée, qu’elle aurait dû s’habiller plus chaudement. Non pas qu’elle aime spécialement la chaleur -surtout quand il s’agit de chaleur émanant d’un feu, séquelles sans doute d’une certaine auberge qui a pris feu, avec elle dedans-, mais finir en glaçon n’avait pas été prévu au programme, et ça ne serait pas pratique dans le cas où il y aurait besoin de protéger la Reine. C’est qu’elle était un peu là pour ça quand même, parce que toute Carsenac et Dame de Chamaret qu’elle soit, elle n’était pas bien sûre d’avoir une place au milieu du gratin international pour autre chose que monter la garde...Un jour, peut-être.

Retour sur place, les Licorneux qui font du sur place après avoir fini d’inspecter tous les moindres recoins de la cathédrale. Qu’est-ce qu’ils allaient bien pouvoir faire d’une nuit complète dans cet endroit ? Méditer, certainement, à défaut de prier. Du moins pour la rouquine Ecuyère, c’était la méditation qui allait primer. N’allez pas croire qu’elle était une infidèle, loin de là, mais ses croyances avaient pris un sacré coup dans le coin du museau quand elle s’était retrouvée défigurée par les flammes, bien qu’on pouvait sans se mentir dire qu’elle avait survécu uniquement grâce à un miracle.
Miracle ou malédiction ? Car il fallait bien l’avouer, vivre avec ce visage n’avait rien d’une chance.
Et oui, la voilà repartie dans ses interminables crises existentielles et pour une fois l’endroit convenait parfaitement. Quoi de mieux qu’une gigantesque église pour crier au Très-Haut sa colère envers lui ? Crier intérieurement bien sûr, non elle n’allait pas se mettre à crier dans une cathédrale où le moindre murmure était amplifié, c’était pas vraiment le moment de se faire remarquer bêtement.
Et ainsi passa la nuit, toute occupée qu’elle était à ses remontrances aristotéliciennes…

Le jour J, des cernes sous les yeux.

Le petit jour, enfin, apparut à travers les vitraux et vint caresser d’une lumière dorée les visages visiblement fatigués de quelques personnes restées là pour la nuit. Personnes dont la rousse faisait bien évidemment partie. Engourdie d’être restée sans bouger, elle fit quelques pas pour se dérouiller, avant d’observer les alentours. Chacun prenait son poste, et elle fit de même, se plaçant au nord de la cathédrale orientée plein est (chose qu’elle aura mis du temps à enregistrer, vue la qualité de son sens de l’orientation…), juste à la limite de la séparation entre les invités et le peuple, mais côté peuple. Cela risquait d’être une zone plutôt délicate à garder, aussi elle se devait d’être deux fois plus attentive que la normale. Deux fois plus réactive aussi, puisqu’handicapée par ce bras blessé. La faute à qui ? A la cousine bien sûr, résultat de l’amour quelque peu brutal entre deux Carsenac. Bon c’est pas tout ça, mais ça va commencer. On se tient droite la rouquine, le visage fermé de circonstances, emballée dans son joli mantel gris, symbole de son rang d’Ecuyère à la Licorne, épée bastarde au côté gauche, prête à être dégainée si nécessaire.

Et le défilé commença…Des têtes plus couronnées les unes que les autres qui entraient pour aller s’installer à leur place respective. Seigneurs, Barons, Vicomtes, il y en avait ici pour tous les goûts, certains devaient même être tout cela à la fois, voilà qui n’étonnerait même pas l’Ecuyère. Les femmes entraient dans la cathédrale vêtues de robes à rendre jaloux le Très-Haut, et les hommes étaient eux aussi habillés avec élégance et distinction (comment ça c’est la même chose ?), et ils étaient tous nombreux, très nombreux, trop nombreux. Trop pour que les yeux de la rousse réussissent à analyser chaque détail. Heureusement, elle n’était pas la seule dans les environs et chacun semblait prendre sa mission très à cœur, leur concentration semblait inébranlable. Bien.

Retour sur les invités. Quelques têtes connues, des nobles dauphinois qu’elle avait connu avant son départ. Et bien sûr, pour accompagner les images, un espèce de brouhaha désagréable s’installa, couvert bientôt par une mélodie qui ne faisait qu’accentuer le brouhaha de ceux qui parlaient plus fort pour mieux s’entendre…
Un hochement de la tête pour saluer ça et là quelques connaissances, elle avait maintenant hâte que chaque invité soit à sa place pour que la cérémonie en elle-même commence enfin. Du silence…Enfin, tout du moins, un bruit atténué, juste des paroles, une seule voix à la fois, le rêve. Un moment, un trou dans le flot incessant d’invités, elle aperçoit Walan là bas en face. Deux dauphinois, Ecuyers de surcroit, pour s’occuper de cette tranche là de la cathédrale. Ca promettait d’être épique…Cerridween et Alethea savaient elles qu’elles avaient placés leurs deux meilleurs éléments quasiment au même endroit ? Ca risquait de créer un déséquilibre avec le reste des forces en place…Ah non, y avait Sindanarie plus haut, Carsenac un jour, Carsenac toujours. Sauvés ! (ceci est de l’humour, bien évidemment, à prendre au trente-sixième degré)

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Kasia
[Dans la cathédrale sur la ligne rouge]

Bon, d'accord, y avait pas de ligne rouge au sol, mais sur le papier, la Cap' en avait tracé une pour leur montrer la limite à établir entre la foule des titres et couronnes, et la foule des autres qui ne devait d'ailleurs pas entrer pour le moment.
En attendant, heureusement que Khaliama était là pour faire la besogne parce que la gamine, la Kasia, elle avait même du mal à garder les yeux ouverts.

Contrairement à tout ce qu'il aurait fallu faire et que tout un chacun savait, à force de nuits de veilles et de garde, la jeune aspirante n'avait pas fermé un oeil de la nuit, trop angoissée et excitée pour parvenir à s'endormir quand elle avait des pauses.
Et puis, à vrai dire, à avoir du passer une partie de la nuit dehors à monter la garde, elle avait mis un temps monstrueux à chaque relève à se réchauffer un peu, tant et si bien qu'elle ressortait à chaque fois un peu plus froide et que désormais, en pleine cathédrale, c'était à peine si elle ne grelottait pas encore, malgré la foule des courtisans.
En plus, elle avait été incapable d'avaler quoi que ce soit de consistant au matin, et avait l'estomac tordu par la faim.
A ce rythme là, tenir la journée serait dur.

Le seul bon côté, c'était qu'elle allait voir la reine, et même, le sacre!
Et aussi que de là où elle était, elle pouvait se placer au milieu sur l'allée centrale pour voir directement la scène sans devoir se tordre le coup pour voir entre les têtes.
Comme Baile lui avait juste dit de rester sur la "frontière" imaginaire, elle en profitait.
De là où elle était, elle voyait distinctement Ald', à qui elle avait un peu, forcément, tenu la jambe dans la nuit pour parler, elle voyait, aussi, mais moins bien, forcément, Baile, et Thea, de temps en temps.
Y avait Davia aussi.
Bon, mais sûr que de resituer tout ce monde lui pris déjà plus de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, parce qu'avec un oeil qui papillonne et l'autre fermé la moitié du temps, il n'était pas évident de savoir encore regarder autour d'elle et surveiller la foule.

Ne pas se laisser distraire, ordre formel.
C'était pas gagné.
Un moment, un long baillement lui échappa, et elle cru bien s'endormir, les jambes flageollantes, au beau milieu du vaisseau de pierre.
Son ventre gargouilla vilainement, et elle fit le plus grand bruit possible en gestes futiles et dérisoires du genre défroisser sa tenue ou renifler un coup, pour masquer ce bruit.
Décidément, la cérémonie allait être très, très, très, très longue.
Heureusement, comme dit précédement, Khaliama était là pour veiller au grain, et personne n'avait imaginé ne compter que sur Kasia pour avoir l'oeil.
Pas qu'elle ne l'ai jamais, hein, mais disons que c'était un peu trop aléatoire, pour être fiable.
Noupi54
Élisabeth aux bras de son cousin, s'avança dans la nef, impressionné par le monde et la beauté de la cathédrale.

Elle s'avança jusqu'a leur place, salua au passage les personnes qu'elle connaissait, évitant du regard d'autres, qu'elle n'avait pas envie de voir.

Elle se pencha vers son cousin pour lui murmurer.

J'ai un doute sam, je peux me placer pres de toi ou il faut que j'aille rejoindre la Gascogne?

Sentant ses jambes fléchir sous elle, elle s'accrocha a son bras pour appuie
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Hakon_
[Le jour de la cérémonie, derrière la Cathédrale de Reims.]

Håkon avait prié une longue partie de la nuit. Le matin, avant de se rendre à la cathédrale, il avait pris le temps de passer au palais du Tau pour s'inscrire comme goutteur de celle qui était à la fois Sa Reyne mais également Sa Duchesse, celle de Nevers. Après quoi il rejoignit la sacristie en coche armorié aux couleurs de Nevers. Il y aurait toutes les huiles de France et de Navarre et il fallait qu'il soit vu à Reims.

Arrivé en avance, il prit son temps pour aller dans la sacristie, se préparer et prier longuement. Il avait dans sa main le rosaire offert par Sya et qui ne le quittait plus, placé dans une petite bourse de velours toujours placée dans un pan de son habit. Il se leva une heure avant le début de la procession pour aller s'habiller. Se faire habiller aurait été un terme plus juste tant étaient compliqués les vêtements ecclésiastiques de cérémonie qu'il allait revêtir pour la première fois. Ces habits ne sortaient que lors des grandes cérémonies et il avait dû en faire repriser une bonne partie tant ceux des évêques de Nevers ne lui seyaient pas. Trop larges, trop tassés et tous mités. Il avait fait sentir son mécontentement à tel point qu'un vieux domestique qu'il avait préempté depuis son arrivée du Danemark à sa Tante avait répété partout que le "petit" était bien de la famille. Effectivement, Håkon, une fois n'est pas coutume avait délaissé son ton aimable -limite placide- pour piquer une colère très ingeburgesque.

Revenant au temps présent, il s'observa dans le miroir en pied placé devant lui. Ressemblant fortement à une aube, le rochet venait le recouvrir. Il était fourni de dentelles mais point trop. Sobre et délicat comme l'aimait son porteur. La mosette avait été laissée à Nevers, l'évêque étant hors de sa juridiction. Après quelques réflexions et la certitude qu'il serait intéressant de régir l'habillement des évêques qui une fois de plus se présenteraient chacun vêtu différemment, il opta pour une cappa magna ou chape prélatice qui venait recouvrir le roche et la croix aristotélicienne. Elle était de laine verte et surmontée d'un chaperon d'hermine. Il regretta d'avoir emporté la croix aristotélicienne de cérémonie mais ne se sentait pas de ne pas prendre ses plus beaux atours pour ce jour exceptionnel.

Il appela alors deux acolytes qui l'aidèrent à revêtir en remplacement les tunicelle, dalmaticelle et chasuble. Une étole décroisée vint parachever le tout. Håkon plaça la submitrale de cérémonie sur son crâne et un acolyte y plaça la mitre auriphrygiate, faite de drap d'or et garnie de pierres et de perles. Alors que le jeune évêque allait retoucher le placement de sa mitre, le manipule vint toucher son visage. Un simple serrage de mâchoire et l'acolyte refixa celui-ci. Il était tendu et il ne fallait que rien ne vienne le déranger alors qu'il allait entrer dans le chœur de la cathédrale pour se placer parmi les officiants. Il se plaça face à la porte accédant au chœur et un acolyte lui confia la crosse des évêques de Nevers. Celle-ci n'avait plus vu Reims depuis plus de trente années et elle y revenait aujourd'hui pour célébrer le sacre de la nouvelle Reyne.

Håkon souffla un instant, encouragé d'un dernier mot par ses acolytes, puis s'engagea dans le cœur des événements. Il s'avança, suivi d'un prêtre qui l'attendait et alla jusqu'à la stalle où il attendrait que la cérémonie se déroule. Il avait sans aucun doute une bonne vue de là où il était placé, privilégié de pouvoir officier au Sacre de la Reyne. Il s'avança lentement, profitant pour voir déjà tous les nobles s'avancer et prendre place.

Une fois installé, il eut tout loisir d'attendre, un peu raide et veillant à garder le crosseron vers lui, n'étant pas dans son diocèse de juridiction. Toute une pratique à apprendre qui ne lui était pas naturelle. Il sourit légèrement, profitant de son assise de bois alors que les Pairs et les Cardinaux faisaient leur entrée. Les nobles s'assagissaient.

La cérémonie allait bientôt commencer.

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Håkon von Ahlefeldt-Oldenbourg.

MgrHvAO --> presque aussi classe que Tata...
Altaiir
[Un rendez-vous avec l'éclosion d'une nouvelle fleur de France]

Crépitement de l'épiderme du au rougissement des paupières, la circulation sanguine se réchauffe, entrainant une perturbation inhabituelle dans cette obscurité berçante et passive sur le globe oculaire suivi de frétillements qui conduisent à l'étape la plus difficile de la journée : l'éveil.
Les sens s'activent au fur et à mesure, les muscles se contractent peu à peu en passant d'abord des pieds qui ont un réflexe nerveux en détectant la caresse du tissu protecteur, suivant l'étendue massive du corps pour s'arrêter jusqu'à la plante des cils qui se séparent pour laisser la pupille prendre un bain de soleil pour colorer cet iris bordé d'azur.

Naturellement, le chat dérangé de son sommeil grommelle par instinct en refermant les yeux brûlés, s'adaptant à la luminosité des lieux. Première vague de réflexion qui suit : où suis-je... Quel jour on est... Quelle heure...
Même si les réponses se tissent autour des noeuds rapidement alors que les jambes passent à l'action pour ce qui est de l'étape bipède, marcher sans tomber. Tandis que le ténébreux se dirige vers la pièce hygiénique, le rappel de la mémoire intervient pendant la contemplation épique de ses pointes éméchées en tout sens de sa capillarité. Une fois la toilette passée, cheveux plaqués en arrière retenus dans un tissu noble bleu-nuit, eau parfumée à l'essence de Bergamote dont l'odeur originale venait d'un parfumeur italien. Goût de luxe et rareté riment dans le sourire satisfait du florentin. La tenue quant à elle patientait sagement son tour sur la chaise mise à disposition, se glissant dedans en évitant de la froisser, finissant de placer bracelet médaillon et chevalière avant de conclure sur le rabattement de la fidèle capuche sur le bout du nez aquilin.

A vue d'oeil du placement solaire, le retard sonnait s'il restait encore quelques instants à faire son coq plutôt que de ployer les ailes. Filant au dehors de sa chambre pour laisser quelques écus sur le comptoir de l'auberge en dette du ménage à faire, il fila dans les belles ruelles de Reims. Tout en suivant la direction de la cathédrale, il put admirer les enseignes de différentes échoppes et boutiques : scintillantes dagues, élégantes bottes à prix d'or, et... un artisan joaillier.


Quelques instants plus tard, après une marche plus pressée voir coursée, le parvis était enfin à porter de talons, se figeant devant un monument plutôt inattendu : dos dénudé avec des reliures fines retenant l'élégance de la robe des plus naturelles et éclatantes, la chevelure attachée dans une forme palmière laissant des envies d'aller sur les côtes méditerranéennes... Serait-ce une jolie colombe ou bien une louve au pelage de neige ?

Se plaçant juste à côté comme une personne patientant l'arrivée d'une autre, regardant les strates de l'édifice imposant, décalant le vertige océanique qui entoure le siphon en bord cilié.


La somptueuse perle que je vois semble avoir un homme qui mériterait un rappel de sa chance quand on voit de quelle manière il vous fait attendre... Puis je vous inviter à entrer avant que le beau temps ne cède la place à une averse indésirable ?

Fierté qui se dessine sur ses lèvres brunies, taquinerie passagère alors qu'il admire la silhouette dans des apparats dignes d'une grande noble, ce qu'elle était déjà à ses yeux et dans sa vie quotidienne. Prêtant le bras droit élégamment en rangeant le gauche sous la légère cape qui mettait en valeur son blason, il pénétra la bâtisse qui laissait sans voix devant tant de décorations divines, des peintures sacrées trônant sur les murs et dont la hauteur du plafond laissait à comprendre l'importance qui s'en élevait. Il se pencha vers la nuque de la fauve qui avait du bien se laisser apprivoiser pour porter de tels atours, humant en discrétion son odeur parfumée pendant l'échange de brins soufflés à doux ton : cela va être dur d'être séparé de la plus étincelante demoiselle en ces lieux...

A mesure qu'ils marchaient pour regagner leur place, prenant volontairement leur temps pour savourer la présence de l'autre avant que leur rang ne les sépare, frôlant un baiser sur le cou en mimant une messe-basse pour rendre ensuite de manière plus officielle son congé d'elle avec un baise-main, regagnant malgré lui une place dans la noblesse selon se degré, jeune vicomte, il se retrouva à côté d'une vicomtesse, la saluant courtoisement d'un signe de tête accompagné d'un petit sourire, continuant de regarder au loin son enlumineuse dans le coin des officiers royaux. Ce n'était que partie remise, mais il ne laisserait pas pour autant son attention partir de la cérémonie, scrutant les dernières arrivées en silence. Le vieux loup solitaire qui demeurait au fond de lui se questionnait sur la discrétion de son arrivée par rapport à des possibles visages familiers, à coup sur il ne manquerait pas de le savoir par des gestes stipulant une connaissance dans la noble assemblée qui s'étendait loin...
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Axel2fersen
Aymeric s'inquiétait de la place à occuper, comme si c genre de détail l'avait jamais ennuyé auparavant... étrange... avait-il dans l'idée de s'installer confortablement pour pouvoir grignoter en douce, non cela ne pouvait-être pas aujourd'hui pas dans l'imposante cathédrale.
Axel lui sourit et lui dit:


Mon cher Aymeric tout une rangée de siège est réservée aux invités de Béatrice, je pense que la jeune Angèle y est déjà installée quant à Léane en effet j'espère qu'elle ne tardera pas trop.

Une volée de cloche annonçait le début de la cérémonie . Ils se dirigèrent donc tous parés comme des princes qu'ils n'étaient nullement pénétrant dans la cathédrale déjà bien remplie. Ils saluèrent au passage le garde à l'entrée et avancèrent dans la nef en direction du trancept. La dame Nennya en profita pour les abandonner et aller s'assoir auprès d'une dame qui vu l'imposante robe ne pouvait être qu'au moins duchesse, et les branches vermoulues de la famille de Castelmaure allèrent tout sourire rejoindre des sièges qui leur avaient été réservé juste derrière les feudataires du royaume. De là elle reconnu la stature de Ka qui avait auprès de lui sa jolie petite Justine. Pour ce qui est de la tenue, elle allait devoir s'entretenir avec elle. Kachou avait des sous Justine allait avoir des robes!
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Barnaby
[Inside the Cathedral]

Barnaby sat with the rest of the English delegation, with his fingers entwined with Jennet's, as they watched the various Officers and Nobility of France enter in preparation for the coronation of their new Queen. He attempted to keep track of whom was whom, but his mind was distracted with thoughts of the lovely woman next to him, making it difficult to do more than smile pleasantly at times as he reminisced on the events since their arrival.

His time in Reims had been pleasant, and oddly, despite his nervousness, relaxing. For the first time in several months, he'd woken up to something other than reams of reports in the morning. Both amused and intrigued by the mixup that led to the assumption that he and Jen were married, Barnaby enjoyed spending a few leisurely days with the woman he'd grown to love and rely on.

Barnaby was an informal student of architecture and took the opportunity to study every nook and feature of the Cathedral as they waited outside and moved through the interior. Always by Jennet's side, he quietly noted the things she seemed to focus on as they walked - the detail of the stonework in the statues and the stained glass window containing the rose - wanting to see about possibly commissioning an artist to produce works inspired by what they saw here.

He found the nervousness he'd held since before departing England had subsided as they settled into their seats. Jennet had ensured he had clothes commensurate with his station and he'd been able to at least greet people appropriately in French, though he'd need a proper tutor to learn the language fully. But above and beyond that, Jennet put him at ease, her belief in him giving him the confidence he lacked at the start of this trip. He hoped she knew he meant what he'd told her when they'd discovered they shared a room - she'd filled a void he'd had in himself a long time, and he intended to spend the rest of his life repaying that debt.

(OOC Thanks to Baile for the Translation )

Ses doigts toujours entremêlés à ceux de Jennet, Barnaby s'installa avec la délégation anglaise, observant les Grands Officiers et la Noblesse de France prendre place à leur tour pour le couronnement de leur nouvelle Reine. Il essayait tant bien que mal de rester concentré sur les indications qu'on lui donnait concernant l'identité des invités, mais son esprit était distrait par de multiples pensées le renvoyant toutes à la charmante femme assise à ses côtés, et il ne pouvait qu'offrir de temps à autre un sourire poli, plongé qu'il était dans les souvenirs des événements de la veille.

Son séjour à Reims avait été agréable et, aussi bizarre que celui pût paraître, relaxant malgré sa nervosité visible. Pour la première fois depuis plusieurs mois, il s'était réveillé le matin avec autre chose en tête qu'une pile de rapports à rédiger. A la fois amusé et étonné par le quiproquo qui avait mené à la supposition qu'il était l'époux de Jen, Barnaby profitait pleinement de ces quelques jours de vacances passés auprès de la femme qu'il avait appris à aimer et sur qui il pouvait compter.

A ses heures perdues, le jeune homme était un passionné d'architecture, et, d'abord à l'extérieur lorsqu'ils attendaient patiemment le moment d'entrer, puis à l'intérieur, il avait profité de l'occasion pour étudier la Cathédrale dans ses moindres recoins et caractéristiques. Sans jamais s'éloigner de Jennet, il avait remarqué les détails sur lesquels elle semblait se concentrer, aussi bien le fin travail des statues que le vitrail et la rosace, soupesant les possibilités de commander à un artiste des reproductions de ce qu'ils auraient vu à Reims.

Il réalisa que la nervosité qu'il avait contrôlée depuis leur départ d'Angleterre avait commencé à disparaître au moment où ils rejoignaient leur siège. Certes, Jennet lui avait certifié que sa tenue était digne de son statut, et il avait été capable de saluer les gens en un Français assez correct, bien qu'il eût certainement besoin de cours pour correctement apprendre cette langue. Cependant, plus que tout, Jennet avait réussi à le mettre à l'aise, sa foi en lui lui donnant cette confiance dont il manquait au début de leur voyage. Il n'espérait qu'une chose, qu'elle ait compris qu'il était sincère dans les mots qu'il lui avait dit lorsqu'ils ont découvert qu'ils partageaient une chambre: qu'elle avait comblé un vide qu'il ressentait en lui-même depuis si longtemps, et qu'il avait l'intention de passer le reste de sa vie à payer cette dette.
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Earl Marshal | CoH | RHA | Earl of Pembroke | Viscount of Mansfield | SAS
Ivrel
Et voilà, le jour J et l'heure H, SE Ingeburge avait tout expliqué aux cardinaux, mais comme d'habitude, Ivrel fort peu interessée par ces choses n'avait rien retenu, elle allait encore s'ennuyer, surtout depuis la mort de son compère le Cardinal Ubaldo, que les cérémonies étaient tristes, même plus de schnaps de Mémé a descendre. Enfin, puisqu'il fallait y aller, allons-y se dit-elle.

Elle avait entendu dire que la nouvelle reine, pas encore couronnée mettait déjà un peu d'animation dans le poullailler royal. Elle espérait en voir aussi à ce sacre , elle se glissa parmi ses pairs, veillant à rester dans l'ombre et à avoir une place d'où elle pourrait tout voir sans être dans la lumière... et surtout où elle serait confortablement assise et dans un coin sans courant d'air, très néfastes pour ses rhumatismes.

En attendant le début réel de la cérémonie, elle reprit ses tablettes et se remit à compter les écus du duché et à faire son bilan de bailli ducal.

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Polstephie
Se rappelant des conseils de son époux sur les placements au sein de l'Édifice, Paula Estèva s'avisa soudain que la place de Margalida Dulcia n'était pas à ses côtés. Elle se pencha une nouvelle fois vers la jeune femme qu'était devenue son enfant et, souriant, elle lui fit part de ces nouvelles directives qui, sans aucun doute, la feraient trépigner davantage.

Mon Enfant, il me semble que ta place serait auprès de ton promis. Je t'enjoins donc à gagner les places réservées à la famille de la Reyne. Souhaites-tu que je t'y accompagne ou te sens-tu capable de fendre la foule seule ?

La surprise se lut aussitôt sur le visage de la jeune rouquine. Elle offrit à sa mère un sourire plus large encore tout en sentant son cœur battre la chamade de se savoir bientôt aux côtés de son fiancé.

Je vous sais fatiguée Mère. Je pense être capable de rejoindre ma place seule. Je vous remercie de m'avoir permis d'éviter une faute de protocole.

Et la rouquine vêtue de l'émeraude des forêts gévaudanaise s'inclina devant sa mère avant d'entreprendre de gagner un siège dans la "tribune" familiale Castelmaure. Elle envisageait déjà d'y réserver celui jouxtant le sien pour Aymeric. La promise qu'elle était se voyait heureuse de pouvoir étudier ainsi son futur époux.

Alors que Margalida Dulcia fendait la foule en s'excusant auprès des personnes qu'elle devait déranger pour avancer, Paula Estèva la regarda s'éloigner avec un sourire tendre. Bientôt sa petite s'envolerait et quitterait le nid... Bientôt elle vivrait pour elle-même et non plus pour sa famille. Soupirant de bonheur, Paula prit alors la main de sa petite dernière, Aimelina, et la serra tendrement, non sans avoir une pensée pour son autre fille, Magalona Eufrasia, qui était restée à l'auberge et se mêlerait au peuple pour assister au Sacre. Au moins avait-elle passé une bonne nuit ! Mais le climat Champenois n'était pas des meilleurs pour une jeune femme souffrant de maladies pulmonaires... C'est donc souriant mais le front barré d'un pli soucieux que la Comtesse du Gévaudan entreprit de gagner sa place.

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Fauvedanclair
[Un jour mon prince.. ah ben tiens, il est là!]

Cent pas sur le parvis, regards alentours et peur diffuse de ne pas voir arriver son aigle. Il a tant à faire, et surement des personnes plus importantes à accompagner finalement à un tel événement. Le temps passe, les Pairs vont faire leur entrée, elle était folle d'ainsi espérer. Lissant nerveusement les plis de sa robe, la demoiselle mâche songeuse une mèche échappée de sa coiffure, caressant le camée à son cou. Mère, dites moi que je ne divague pas d'avoir offert ma vie... Elle ne doutera pas cependant, plus jamais. La confiance est ce qui les porte et les protège du reste du monde et des rumeurs.

La somptueuse perle que je vois semble avoir un homme qui mériterait un rappel de sa chance quand on voit de quelle manière il vous fait attendre... Puis je vous inviter à entrer avant que le beau temps ne cède la place à une averse indésirable ?

Souffle chaud dans son cou et sourire dans la voix de son prédateur. La Fauvette frissonne et le bonheur vient doucement étirer ses lèvres. C'est que là, de suite, en quelques mots, son coeur vient de bondir, le monde s'est effacé : il est là. Elle se tourne et le voit la scruter de ses prunelles azurées perchées sur son nez aquilin, à l'abri de sa capuche. Chaque détail est à sa place, le regard échangé qui n'impose pas de mots, le sourire un brin provocateur mais nimbé d'une fierté qui l'émeut et la touche et cette fragrance inconnue qui vient titiller ses capteurs sensoriels : Bergamote. L'odeur lui va comme un gant, étonnante et subtile, avec une pointe de mystère. Le Sud de l'Italie s'invitant en ces lieux. Son parfum délicieux lui met l’eau à la bouche, entre l’orange et le citron, il emprunte à ce dernier une fraîcheur insolente couplée à une douceur acidulée. Lui, tout simplement. Comment s'emporter de son retard. Quand il apparaît le reste importe soudain bien peu...

Un bras qui s'offre, un sourire qui témoigne qu'il apprécie les efforts qu'elle a pu faire pour se montrer digne de lui tout en restant elle même. Elle sait qu'il aurait souri de la voir dans une robe trop apprêtée. Il l'aime ainsi, élégante dans la simplicité, épurée et altière. Et son regard sur elle, qui la parcourt et la détaille sans concession lui révèle qu'elle a bien fait de ne point trop en faire. S'il avait voulu une poupée d'apparat, il l'aurait dénichée sans souci aucun. C'est avec elle qu'il a voulu venir ici officiellement et ce symbole même est pour elle plus que tout ce que quiconque pourrait vouloir y opposer.

En entrant dans la cathédrale, elle l'observe du coin de l'oeil. Lui seul sait évincer par sa présence la magnificence d'un tel édifice. Cette trop courte promenade, ils la font lentement, comme trainant de ne pas vouloir si vite se séparer. Son aigle se penche, ses lèvres l'effleurent sur l'épiderme réactile de sa nuque en un murmure feint et un frisson vient parcourir sa colonne vertébrale, le fourbe. Elle le détaille, le regard troublé tandis qu'il se fend d'un baise main bien plus formel, un sourire au coin des lèvres et avant qu'il ne s'enfuit auprès d'une ou l'autre trop chanceuse vicomtesse, l'enlumineuse vient murmurer à son oreille, promesse d'après cérémonie :
Vi aspetto, la mia aquila. Si perde nulla da aspettare … Le sourire adoucit le message et le regard mutin tient le défi au vicomte.

Rejoignant le rang à côté réservé à ceux de son attribution, arrivée tardivement, la voici donc en bout de travée, installée parmi les officiers royaux, cherchant du regard si dans les présents une personne ne lui serait pas inconnue. Le Sacre serait long, mais de nouveau seule, la jeune diaconesse s'émerveilla enfin de la splendeur stupéfiante des lieux. Devant tant de perfection, tout homme retrouvait son humilité et sa place face au Très – Haut.

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Jason
Les Cardinaux commençaient à arriver, et à se mettre en place selon le protocole définit par le maitre des cérémonies.
Quelques cardinaux l'avaient regardés et le Lieutenant de la Garde Royale avait salué par un hochement de tête les prélats.

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Leane
Léane arriva tard sur le parvis. Une grande assemblée était réunie devant la cathédrale. Difficile de retrouver sa mère et son frère dans toute cette foule.

Qu'elle en voulait à Sylvaine. La domestique ne s'était occupée Léane qu'après sa mère. La pauvre Léane avait du patienter et attendre son tour. Sa mère avait fini par partir sans elle la laissant aux bons soins de Sylvaine qui due subir les foudres d'une Léane surexcitée et soucieuse de son image. Léane tenait absolument à porter la dernière toilette que sa mère lui avait offerte. Il ne pouvait en être autrement. Au bout d'un long moment, Léane était fin prête.




Léane étouffait, le corset trop serré. De plus la fourrure, lui tenait trop chaud.

Le coche arrivé, Léane avait descendu les marches de l'auberge et était monté dedans. Celui-ci l'amena au lieu du sacre. Les cloches tintaient. Et le rassemblement entrait dans la salle.

Elle suivit le mouvement de la foule. A l'intérieur une fois tout le monde installé, elle finirait bien par retrouver sa mère. Elle ne savait pas où elle devait se rendre.

Dans l'assemblée, elle reconnut Ka qu'elle salua et Angel, son compagnon au collège Saint Louis. Peut-être Ewen serait là aussi.

Elle avança et reconnut sa mère de loin. Elle semblait discuté avec Aymeric, son cher cousin. Le seul qu'elle connaisse. Elle chercha des yeux son frère mais ne le trouva point.

Elle avança donc anxieuse de part cette absence et de part l'importance de cette cérémonie mais heureuse d'y retrouver sa mère et son cher cousin.


Bonjour mère. Bonjour mon cher cousin.

Léane s'inclina.
Yolanda_isabel
Breiz, ma Breiz. Les mots de la rouquine sont appréciés à leur juste valeur, mais il faut un temps pour tout. Pour qu'ils rentrent et s'impriment, pour qu'elle délaisse le galet à ses pieds qui a pour le moment plus d'importance que toute autre chose, parce que ce galet, c'est celui qui lui évite de verser les larmes qui menacent de verser en ce jour que tous trouvent festif. Ce qui coule dans l'esprit de Yolanda se résumerait à peu de choses près à :

- Personne y m'aime en vrai..

C'est triste, c'est sournois, ça s'insinue, et ça coule comme les larmes qui dévalent une fois encore les joues trop rondes de la fillette. Si les gens l'aiment, comment expliquer autrement la présence de Breiz avec elle ? Comment expliquer la jolie robe rose que lui envient sûrement toutes les fillettes et comment expliquer autrement que Béatrice ait accepté de goûter à ses macarons quelques instants auparavant ? Mais pourtant, si elle est là, alors que tous rentrent, c'est bien que personne ne l'aime ou du moins qu'on ne l'aime pas assez pour la laisser voir la cérémonie comme elle le voudrait. Un éclat doré, une mèche blonde, puis deux, des visages connus et aimés parce que déjà rencontrés. Le galet est délaissé, et la petite tête se tourne pour suivre du regard Clémence et Blanche qui rejoignent pas à pas un espace qu'elle n'avait pas vu auparavant. Une autre blonde est considérée, qu'elle a déjà rencontrée aussi. Une femme qui avait prononcé des mots chéris entre tous. "C'est la protégée de ma cousine, notre Reyne à tous."

Ma reine.. L'azur se pose sur Breiz puis sur l'espace privé, le saint des saints des emplacements, la rousse puis les blondes. Un reniflement peu féminin vient clore la réflexion, et la jupe est époussetée avant de se relever, le petit corps vient se nicher contre Breiz, un instant, les jupes maternelles sont les plus à même de consoler une peine enfantine.


- Je te aime .. Mais je la aime fort aussi.. Je fais quoi moi dedans ma tête ? Je vais essayer encore. Si c'est du réussi et du beau, je raconterai tout. Promis !

Un baiser qui se perd dans les jupes, alors que le dos des mains vient essuyer bravement les traînées humides sur le visage rond. Et enfin, elle reprend le chemin de l'allée pour rejoindre l'endroit réservé à la famille royale, aux invités de la Reyne, à Blanche et Clémence. Et si quelqu'un l'arrête, c'est ce qu'elle dira, alors comme une prière, elle répète inlassablement à mi-voix.

- Je suis de la protégée de la Reyne, sa presque filleule, et je va voir Clémence et Blanche.

Pitié, laissez moi passer mon Dieu et que je prierai tout le temps et que je vous donnerai des macarons pour les petits anges. Elles sont là, tout près, elle sourit timidement à ceux qu'elle croise, évite un cardinal, slalome entre deux robes d'évêques, essaye de voir où se trouve la Duchesse qui aime pas les fraises, cherchant à justifier de nouveau sa présence. Tu sais, tu es gentille et pis, regarde, c'est du jour heureux, t'as pas la tunique bleue vilaine de la dernière fois. Pitié, gentil Très-Haut, que les gens y m'aiment comme Papa et Maman, que je peux voir comment ma Reine, elle sera belle avec la couronne sur sa tête.
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Blanche_
Le latin, ça craint.
Blanche l'a toujours dit, l'a toujours su, ce qui est lourd et imbuvable, surtout quand on est petit, ça craaaaiiiint ! En parlant de poids...


Oh, regarde ! dit elle en donnant un petit coup de coude dans les cotes de Clémence. Regarde, Marquise, qui vient vers nous !
Chuchotée, cette phrase, comme le latin, et le sens, bien que moins profond qu'une litanie qui gagne le ciel de la cathédrale, le sens résonne à l’intérieur de Blanche et ma fait rosir de plaisir. Rose, c'est la joie, la chaleur, le bonheur à l'état brut sur les joues bretonnes, comme du blush qu'on étalerait avec un pinceau invisible.

Rose, c'est Yolanda Isabel.


Regarde ! murmure t'elle. Puis ses mains se tendent vers la petite, attirent vite vers elle les paumes douces, et la cale sur le banc, près d'elle.
Chut, fait le doigt silencieux, vertical contre sa bouche rosée.
Smack, font les lèvres sucrées à la joue angevine.

Bordel, faudrait savoir : on fait du bruit, ou on en fait pas ?

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Riches, tenez bon !
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