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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Ysa
Sur le parvis de la Cathédrale Saint Jacques.

Foule il y avait c’était indiscutable mais il était plus que temps de rentrer dans l’édifice afin d’avoir une place digne de ce nom permettant de voir un minimum la cérémonie … enfin surtout d’être assise. Le plus dur restait donc à faire sans se perdre, enfin sans perdre sa moitié qui une fois n’était pas coutume, était sa rouquine préférée.
Je crois que nous allons devoir jouer des coudes … L’une devant l’autre elles avancèrent tant bien que mal parmi ses visages inconnus. Mais où était donc la Noblesse champenoise ?

Point de noble à l’horizon mais un membre de la mesnie d’Airain qu’Ysa salua d’un chaleureux sourire. Elle le savait fort occupé de part sa fonction à la garde royale, Coxynel devait l’être tout autant mais avec un peu de chance, la Duchesse de Jouarre pourrait peut être apercevoir son escuyère …


L’intérieur de la Cathédrale.

Etait déjà fort rempli, ce qui angoissa encore plus la brunette qui ne supportait décidément pas la foule et se sentait de plus en plus oppressée. Un frisson parcouru sa colonne et l’incita à se rapprocher de sa vassale afin de ne point la perdre, sans elle, elle serait perdue.

Légère pénombre qui fit plisser les yeux de la jeune femme afin de s’habituer à ce changement de luminosité. Se fut sans doute la raison pour laquelle elle ne vit pas arriver son époux qu’habituellement elle voyait de loin … de très loin, ressentant même souvent sa présence. Sans voix, Ysa eut à peine le temps d’effleurer les lèvres de son ronchon de mari qu’il était déjà reparti. Surprise, elle mit un temps certains à se remettre, suivant Chpiot comme elle le pouvait jusqu’au ban de la noblesse.


Psst .. Ysa ?! Ysaaa ?? On s'met où ??

Perdue dans ses pensées, se demandant ce que le Duc faisait ici plutôt que d'être en Savoie, la brunette n'entendit que tardivement sa rouquine l'appeler. Euh ... où ... Rapidement, Ysa se remémora le plan de la cathédrale qu'elle avait pu apercevoir un peu plus tôt sur le parvis. Elle avait le choix, noblesse ou officier royal ... gauche ... droite ... Le choix fut rapide, celui de la noblesse. Non pas qu'elle se sente plus à sa place sur ces bans ci, bien au contraire, mais se retrouver seule cela était impensable.

Avance donc sur ce ban, regarde là.
Petit signe de tête vers deux places du côté de la noblesse, encore vides. Je pense que cela sera parfait. L'une à la suite de l'autre, elles se faufilèrent jusqu'aux places visées puis s'installèrent, Ysa s'excusant du dérangement occasionné auprès des personnes déjà assises.

En place, la Duchesse de Jouarre, se remit à penser à son époux. Mais diantre que faisait il donc ici ?? Elle le chercha du regard et finit par comprendre quand elle crut l'apercevoir au centre de l'édifice scrutant chaque visage à la recherche de danger potentiel. Vidame ... il venait d'être nommé vidame de Reims et se devait donc d'être présent en ce jour particulier. Un sourire radieux s'afficha sur le fin visage de la diablesse, heureuse de savoir qu'elle pourrait voir son époux après le sacre.

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Solenn_wolback
A peine installées, on les fait à nouveau bouger. Quelques femmes passent en gloussant, tout le monde s'installe. Fort heureusement, le cathédrale n'est pas congelée pour l'occasion. Les bougies qui brûlent depuis quelques heures déjà ont eu le temps, associées à la foule présente, de réchauffer l'atmosphère. Ce qui s'accompagne bien entendu d'autres effluves un peu moins agréables.
Le silence se fait tout doucement et les quintes de toux s'espacent.
En train de se redresser et de tendre le cou pour voir au plus loin, pour repérer les autres connaissances qui sont probablement là, elle sent une main prendre son bras.
Sursaut de la brune avant de tourner la tête et de découvrir une lalichouette resplendissante.
Un grand sourire à la rousse.

Je te retourne le compliment ma belle!

Prenant Alwenna sur ses genoux, elle fait un place à la jeune femme et duduche de Breizh à ses côtés.

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Albine.
Albine entre dans la cathédrale, le rose aux joues quelque peu à la bourre. C'est que le choix de la tenue n'avait pas été simple aussi, déjà à Challiers, elle avait réussi à sélectionner 15 robes, et à Reims il n'en avait fallu qu'une ! Tout du moins pour la cérémonie.

Bref, elle entre dans une robe rouge sombre dans un bruit de froufou.

Elle regarde, et sourit en voyant ses cousines. Elle se décide vite et les rejoint rapidement.
Petit sourire discret et clin d'oeil complice à Eléa et Kory.


Désolée... Ne suis-je point trop en retard ?

Elle met sa robe en place une fois assise.

Elle est où la Reyne ? Oh mazette que d'émotions ! estre là oh là là quelle merveille ! Elle est où la Reyne ?
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Axel2fersen
Léane arriva enfin, dieu qu'elle était belle dans cette robe... pour un peu la Irissari aurait pu être jalouse de sa propre fille. Elle l'embrassa avant de s'engouffrer dans l'allée de sièges, heureuse qu'elle soit enfin là. Quant à Léandre, Aristote seul savait où il était.

Avançant pour aller s'assoir, elle aperçut une jeune femme accompagné de son époux et de leur petit fille. Béatrice lui avait dit de s'occuper de leur cousine, or sur ce rang seule la famille royale pouvait s'être installée, donc par une déduction toute blondesque, elle imagina que ce pouvait être qu'Angèle, elle décida donc de se présenter, adressant comme à son habitude son plus franc et éclatant sourire.


Bonjour Dame, je suis Axel d'Irissari, vous devez être Angèle? Notre douce cousine m'a avertie de votre présence et m'a demandé de prendre soin de vous et de votre petite famille.
Voici aussi ma fille Léane et Aymeric, notre cousin qui sont à peine plus jeunes que vous.

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Actarius
[A l'intérieur de la Cathédrale, narthex]

Toujours dans l'ombre de sa ténébreuse "supérieure", le Phénix balayait l'assistance d'un oeil inquisiteur. Les puissants se déversaient dans l'enceinte sacrée irrémédiablement en un flot indistinct de parures plus splendides les unes que les autres. L'azur caressait l'or avant d'embrasser d'un mouvement incestueux le pourpre, l'émeraude... Les pas légers et le froissements des robes se mêlaient à l'écho des démarches assurées et viriles. Jamais encore, le Vicomte n'avait assisté à pareille procession, à semblable chatoiement de couleurs, de sons, d'odeurs même.

Bientôt, le poème sensoriel de ces prémices du Sacre s'ouvrit comme une Fleur du mal à peine éclose au premier printemps. Les murmures, les pas s'étaient estompés, tandis que le filet d'un chant sanctifié recouvrait avec indolence le majestueux silence de la Cathédrale. Se présentèrent alors les plus grands noms de France, les glorieux Pairs, les Grands Officiers, les éminents représentants de l'assemblée cardinalice. Solennel cortège où s'entremêlait le Lys et la Croix.

Bientôt, il foula la croisée du transept où il se fendit en deux. Alors que les manteaux azurés, doublés d'hermine et les caducées fleurdelysés rejoignirent la dextre, les représentants de la Très Sainte Curie prirent la sénestre. Alors un ange passa, bercé par les chants cristallins de la Maîtrise. Incroyable et somptueux moment dont le Maître des Cérémonies s'imprégna, s'oubliant même quelques instants à une aussi simple que pure contemplation. L'histoire suivait son cours et elle ne retiendrait certainement pas que d'un signe de tête à l'adresse d'un des gardes, le Languedocien ordonna l'entrée des porteurs de la Sainte-Ampoule.





The Peers, the Crown's Great Officers and the Cardinals have come in.

The story is taking its course and it surely wouldn't remember that with a head signal to one of the guards, the Languedocian ordered the Holy Ampulla's bearers to come in.

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Solenoide
Solenoide entra dans la cathédral, vétu de son plus beau pourpoing. Il gonfla le torse et salua les différents gentilhommes ou Dames qui étaient a l'entrée.

Il fit quelques pas a l'intérieur et chercha des têtes connues... Personnes provenant du Bourbonnais-Auvergne... il fit un signe de la main a l'attention de Wonderanny qui avait aussi fait son entrée en la cathédrale de Reims.
Puis il salua aussi Ivrel avec qui il avait eu quelques rencontres jadis a la caserne du Bourbonnais-Auvergne...
Thibantik
[A l’intérieur de la Cathédrale.]

Thib, deux pas derrière Albine, essayant de pas la perdre de vue arrive enfin sur le banc du BA.

Heureusement qu'une partie des nobles Bourbonnais est déja installé et a gardé des places. La faute aux malles si certains sont en retard ! Un mélange a été fait a l'arrivée et pour retrouver la sienne ce fut coton ^^

La magnificence de la Cathédrale et de tous ces nobles, a de quoi faire tourner la tête. Les dames ont toutes des robes plus belles les unes que les autres, les messieurs ont aussi revêtus leurs plus beaux atours.

Pour en profiter au maximum, Thib se met a l'extrémité du banc et chausse ses bésicles.

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Cassandre_
[Du LD à Reims]

Les étoiles étaient encore dans le ciel et cette nuit là sa nounou était venue la reveiller. Pfff les adultes, des vrais bourreaux quand ils s'y mettent ! Les yeux encore pleins de sommeil, Cassandre se les frotta et obéissait comme qui dirait telle un automate. Ambre lui avait expliqué qu'elles allaient rejoindre sa maman à une cérémonie où une dame va devenir reine ou un truc du genre. Ca lui faisait une belle jambe ca ! C'est vrai quoi, à huit ans on avait autre chose à faire que de s'enquiquiner à une réunion mondaine où tu le monde faisait genre d'être pote avec l'autre et d'assister à un défilé de mode !

En plus le voyage était supeeeeeeeeeeeeeeeer long. Mais une chose tenait la gamine. Elle allait revoir sa maman ! Elle était partie faire la guerre en Savoie. Et même si la guerre c'était un peu son métier, elle avait été blessé et du coup ben elle tardait à rentrer alors ca c'était trop méga chouette de pouvoir enfin la revoir.

Mais avant d'avoir la récompense, y'avait ce fichu voyage. Lorsqu'elles arrivèrent enfin, nounou leur trouva une chambre même que l'aubergiste il avait l'air de se rappeler d'Ambre. Parce qu'elle était ici avant quand elle était petite et avant de partir avec maman. Bref, elles se changèrent, et la gamine mit sa robe de princesse violine et se laissa tant bien que mal coiffer pour ne pas avoir ses longs cheveux châtains en bataille. Parce que bientôt faudrait qu'elle soit en mode petite fille modèle.


[Parvis et Cathédrale]

Haaaaan faut rester accrocher aux jupons de nounou ! Elle lui disait que c'était le parvis de la cathédrale, sauf de Cassandre de sa hauteur de voyait que des jambes et des jambes et des jambes. Pffff, ca valait le coup de faire tant de route tout ca pour ca ! Ben oui, la petite fille modèle était en mode ronchon parce que les cérémonies entre adulte ce n'était vraiment pas marrant. Puis Ambre n'avait pas su lui dire si Camille y serait. Camille s'était sa copine avec qui elle avait pu rendre la cérémonie marrante quand sa maman et la sienne étaient devenues Chevalier.

Petite moue boudeuse pour la forme et déjà les yeux de la gamine s'émerveilaient lorsqu'ils purent enfin voir autre choses que des jambes. Parfois, elle rencontrait des visages qui lui parlaient vaguement. Et une question la tareaudait... Ou qu'elle est maman?
Mais pas le temps de poser la question en vrai à la brunette, déjà elle l'entrainait dans un rang, pour prendre place.

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Vincent.diftain
[Entrée dans la Cathédrale du Cortège des Chanoines de la Sainte Ampoule]

Vincent Diftain d'Embussy fit alors son entrée avec le Cortège des Chanoines du Saint Chrême dont il faisait partie, bien qu'il fut présent aussi à ce couronnement comme Cardinal, Archevêque de Sens, Confesseur de Sa Majesté, mais aussi comme représentant de Sa Sainteté le Pape et de la Sainte Curie, en l'absence du Saint Père lui même et du Camerlingue, en sa qualité d'Archidacre de Rome.

Il marchait devant la Sainte Ampoule, avec à ses côtés Son Eminence Aaron, le doyen du Sacré Collège.

Ils remontèrent ainsi la nef lentement et imprégnés de l'importance du moment.

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Cristòl
[Cortège de la Sainte Ampoule - The Holy Ampulla's procession]

Si l'on avait jadis dit à ce jeune berger des Pyrénées, sans lettres ni souci du monde, qu'il aurait un jour l'honneur de porter la Sainte Ampoule au sacre d'un Souverain de France, il aurait sans doute ri et avalé une lampée de Corbières avant de demander :

-"Qu'es la Santa Ampola ?"

A demi pieux, à demi instruit, le jeune homme aurait écouté d'une voix distraite tout ce qu'un homme de guère plus de science que lui aurait su lui dire sur cette fameuse Ampoule... Le lendemain, il aurait oublié l'explication et la prophétie.

Mais chez Cristòl de Sìarr, il ne restait du berger que l'humilité et le flageolet. L'on peut d'ailleurs sur ses jambes flageoler d'humilité, quand vient l'heure de jouer le rôle de votre vie : Porteur de la Sainte Ampoule. A mesure que les invités entraient, il ne restait sur le parvis que les Chanoines de Saint-Rémi et du Saint-Chrème, dont Cristòl était, dans ses habits simples et clairs, humbles et purs. Il avait laissé son épouse, ses filles et son fils entrer et s'installer. Il s'approcha des cardinaux qui composaient le cortège, et d'autres grands officiers de la Couronne, comme le Grand Prévôt ou le Roi d'Armes. D'autres nobles, également, illustrant cette ancienne et vénérable noblesse dont il n'était pas. Il persistait à cette humilité du coeur : il n'avait été propulsé dans le monde et la noblesse que par son père, Rekkared de Sìarr, dont la mort n'avait su éteindre dans le coeur du fils l'élan de reconnaissance et le souhait de lui faire honneur, choses qui l'une et l'autre mouvaient toute sa vie.

Le fils de Cristòl, Guillaume de Chauconin, qui étudiait avec une insolite assiduité le grec, l'avait affublé d'un doux sobriquet : chrémophore - celui qui porte le Chrème. Et en vérité, il devait y avoir quelque prédestination à cela. Car celui qui en occitan s'appelait Cristòl, portait en français le prénom de Christophe, et en latin, Christophorus - celui qui porte Christos.
Qu'il eût ou non été dès sa naissance voué à ce glorieux destin n'ôta rien au profond trouble de piété qui envahit le cœur du Chevalier des Pyrénées, au moment, ayant baisé l'anneau cardinal d'Aaron de Nagan, Prince de l'Eglise, gardien du Saint Chrème, de prendre par en dessous le coussin rouge sur lequel reposait l'Ampoule.

Un sourire fugace passa sur ses lèvres ; une fierté qui se s'attarda pas. Au moment de remonter l'allée principale de la Cathédrale jusqu'au chœur, à la suite de Leurs Eminences Aaron de Nagan et Vincent Diftain, l'impassibilité la plus totale tenait lieu de masque au Porteur de la Sainte Ampoule.




Cristòl de Sìarr, Knight of France, is the Holy Ampulla's bearer. He enters the Cathedral church behind the two Cardinals Aaron de Nagan and Vincent Diftain. He holds in his hands a red cushion on which the Ampulla lays.
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Aaron
[Parvis de la Cathédrale, Portail et entrée dans l'église... (Cortège de la Sainte Ampoule)]

Il avait quitté son hôtel particulier, investit par la Maison de la reine, au début de la matinée. Un grand moment de sa vie ecclésiastique aillait se jouer aujourd’hui. Après avoir sacré, déjà en tant que cardinal, le roi Lévan de Normandie quelques années auparavant, en cette même cathédrale de Reims, le cardinal de Nagan allait participer, une fois encore, à un nouveau tournant prit par le Royaume de France.

Toujours fidèle à lui-même, l’ancien archevêque de Reims arborait une tenue digne des recueils de poésies de Cour. Dès l’aube, avec l’aide de son fidèle valet, il avait pris soin d’enfiler les différentes pièces de tissu de sa tenue, en prenant garde de ne pas les froisser. L’ensemble était composé d’une aube de couleur or, tombant jusqu’au pied; puis d’un rochet d’un blanc éclatant, obtenu grâce au soin apportée par sa gouvernante qui avait étendu les draps sur l’herbe verte du jardin, terminé au trois quart de la hauteur par une frise en dentelle, assurant le volume de l’habit ; enfin le vêtement se terminait pas une pèlerine courte couvrant le poitrail du prélat, cousue de fils d’or et de soie elle aussi, donnant un petit côté damassé à l’étoffe. C'est la simplicité et l'élégance plus que la richesse qui émanait de la tenue ! Simple et distingué, tels étaient les mots d'ordre du prélat... Enfin, sur le tout, une chape blanche venait rappeler le chapitre de Saint Remi qu'il venait d'instituer...

Flanqué de sa mitre posée sur sa calotte pourpre rappelant le degré éminent qu’il occupait dans l’Église, l’archevêque de Césarée arriva sur le parvis de la cathédrale où venait de le déposer une voiture noire tirée par quatre chevaux à la robe blanche dont les couvertures ébènes qui recouvraient leur dos étaient flanquées des armes du cardinal.

Sur le parvis, il aperçu la duchesse de Caux, déplissant sa robe de quelques gestes de main gracieux justement placés qui rendirent tout son éclat à la toilette de la double vicomtesse. Le prélat aimait à se rappeler cette dernière anecdote ! La vicomtesse de Vernon et Bolbec pouvait sans doute se vanter d’être la seule aristocrate de France à avoir reçu deux vicomtés de mérite en une seule fois ! Chose rare, sinon unique de l’histoire nobiliaire française qui ferrait « tiquer » plus d’un à la Chapelle Saint Antoine. Il aperçu également les quelques autres chanoines de Saint-Remi : Godgaby, Cristol, Althiof,…

Il s’approcha de sa fidèle normande et la surprit en lui prenant la main…


Votre Grâce… Je viens personnellement vous saluer, bien que nous soyons en retard ! Nous allons nous mettre en route et aller prendre place…

Il tendit le bras à la duchesse afin qu’elle s’en saisisse et il s’approcha du portail d’entrée. Une émotion lui étreignit le cœur. Il pénétrait dans SA cathédrale… Jadis, elle fut sa chair, son endroit de parole,… Chaque pierre avait imprégné son existence, chaque pinacle avait été témoin de son ministère et de l’histoire tumultueuse qui secoua son épiscopat : Tastevin, la messe commémorative de Sainte-Ménehould, les mariages des plus grands, le sacre du roi, le miracle de l’ampoule…

Au côté de son éminent confrère le cardinal Diftain, Aaron de Nagan vint se placer, près à entrer dans la cathédrale et à mettre en branle le petit cortège des chanoines qui devait escorter la Saint Ampoule jusqu’au chœur de l’église, afin que plus jamais le drame du sacre précédent ne se reproduisit.

Juste derrière le binôme cardinalice, le porteur de l’ampoule vint se placer. D'un signe de tête et d'un sourir amical, il indiqua au Comte de Gévaudan le début de la marche. La procession pouvait commencer et remonter la nef… Et c’est ce qu’il fit, serein, plein d'émotion et de superbe…

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Lulue
[Encore sur le parvis... suite de ça]

Bien le bonjour a toi, si on parle de mon voyage... il semblerait qu'il faudra que je te parle de quelques rencontres hasardeuses, et des escarmouches qui ont été fréquente depuis le Bourbonnais... Mais je suis enfin arrivé à bon port, si je puis me permettre.
Cependant, je n'attendais que toi pour pouvoir prendre place et y jouir de l'instant... Un couronnement de Reine, ce n'est pas un évènement journalier.


C’est vrai ce n’est pas un évènement commun et encore heureux ! Et j’ai hâte que tu me racontes les détails de ton voyage.

Petit sourire tout en l’accompagnant à l’intérieur de la gothique.
Sa pêche n’avait pas été aussi satisfaisante qu’elle l’aurait toutefois escompté même si Lucie était heureuse d’être avec son ami.
Mais il manquait encore sa fille et puis elle n’avait guère vue ses collègues des chasses royales.
Cependant, elle dirigea son ami dans les rangs des Officiers Royaux.
Pas vraiment qu’elle y tenait, mais ce jour, la Brune se devait bien de respecter un tantinet le protocole.
Lorsque ses pupilles croisaient un regard visage connu, elle le saluait d’un signe de tête et d’un sourire.
Son attention étant surtout attirée par les Blanches.
Quelques heures plus tôt, le Chevalier gardait les lieux avec les autres et en cet instant elle regrettait presque de ne pouvoir se cacher avec eux dans l’ombre de cette cathédrale.

Et puis un grand sourire se dessina… à la fois ravi et rassuré.
Elles étaient là, Cassandre observant les vitraux tout en balançant ses jambes dans le vide.
A pas de loups, la Blanche s’approcha de sa fille après s’être excusée auprès de Solenoide de l'abandonner un instant .
Main qui ébouriffa légèrement les boucles de la mini de Castelléo.


Bonjour mademoiselle, en voilà une jolie robe.


Nouveau sourire avant de l’embrasser sur le front.

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Beeky
[ Reims – Hostel de la Veuve – Résidence de la Vicomtesse d’Attigny ]

Arrivée la veille, la vicomtesse s’était installée en son hostel de la Veuve sis en la grand’place de Reims. Cela faisait un chapelet de mois que la noble champenoise n’avait poinct remis les pieds en la capitale et sa demeure sentait quelque peu l’abandon. Le temps semblait s’estre figé et la poussière avait investit les lieux peuplés de vieux fantosmes.

Pourtant, bien tost une brigade de serviteurs se mit à l’œuvre et un manège bien orchestré brisa le silence qui régnait en maistre depuis moult temps en ces lieux. Les housses furent retirées, les cheminées bourrées jusqu’à la gueule se mirent à ronfler et lentement la vie reprit ses droits en la demeure des d’Apperault.

Le matin du sacre, la camérière de Beeky s’en vint à l’aider pour se vestir. Couronne sur le chef, livre d'heures à la main, chapelet pendant le long d'un longue chaine d'or, la dame semblait fin preste. Son Eminence Aaron avait mandé que le blanc soit porté pour ce jour mémorable adoncques, la dame s’enveloppa en une cape d’un blanc immaculé et l’on vit sa silhouette quitter sa demeure rémoise et se diriger vers la cathédrale.





[Entrée dans la Cathédrale du Cortège des Chanoines de la Sainte Ampoule]

Se faufilant à grand’ peyne à travers la foule massée au pied de l'édifice, l’émotion saisit la dame lorsqu’enfin elle put fouler le sol du sainct lieu. Que de souvenirs s’en vinrent chahuter la mémoire de la Champenoise, elle qui s’en venait assister aux offices au bras de son promis alors que l’Archevesque Aaron célébrait l’office. A ce jour, elle se trouvait derechef en son sillage, comme un éternel recommencement voulu par le Très-Haut.

Sans perdre de temps, Beeky se dirigea d’un pas assuré vers le cardinal Aaron de Nagan et son éminence Vincent Diftain et comme il avait esté convenu, elle se plaça derrière le détenteur de la saincte ampoule, preste à remonter la nef parmi ses pairs, les chanoines de Sainct Rhémy.

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--Jehanne.de.cassagnes.b.


[Palais du Tau puis Cathédrale]

On avait trouvé pour la Castelmémère un coin à peu près tranquille dans le Palais du Tau. Cela a le mérite d'être souligné : on ne saurait trop dire si le coin avait été choisi pour le confort de l'infâme rombière ou, au contraire, pour le confort de son entourage, qui gagnait à vivre le plus loin possible de cette calamité ambulante.

Le jour du sacre, elle se rendit en avance et martyrisant deux porteurs de litière jusqu'à la Cathédrale, dans sa superbe robe signée Attia, copie luxueuse d'une robe que jadis son tendre époux Henri lui avait offert.




Fifine, bien sûr, était de la partie. Fifine, la perruche alexandre, pour ceux qui ont du mal à suivre. Mais Fifine sait presque toujours se tenir. De toute façon, Fifine a déjà fréquenté des cathédrales, au moins une fois, il y a longtemps. A moins que ce n'eût été la mère ou la grand-mère de Fifine ? La Castelrombière ne savait plus vraiment à quelle génération elle en était. Mais Fifine serait sage, c'était bien obligé !

La rombière, dès que l'on put entrer, se dirigea vers les rangs de la famille. Ils n'étaient pas très garnis, on y serait à l'aise, et c'était fort bien ! Cela lui donnerait l'occasion de rencontrer l'engeance de Salvaire, petit frère de son tendre défunt Henri... et aussi d'étouffer de baisers ses petits enfants, Aymeric, Eliandre et Angèle.


-« Mes chers petits ! Quelle joie ! »

*Bisouille bisouille*

La perruche piailla, mais dans le brouhaha des gens qui s'installaient, cela passa inaperçu (du moins l'espère-t-on).

Ensuite, le calme se fit et les femmes et hommes d'importance entrèrent... Fifine entreprit de pincer de son bec la résille dans laquelle la chevelure grise de l'aïeule était tressée.


*

The Queen's grandmother is as always a walking disaster... Fortunately no big problem occured.

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Beatritz
[Du Palais du Tau à la Cathédrale de Reims]

Tic tac... Tic tac... L'heure tournait, l'heure de se vêtir, l'heure de partir. L'heure de s'inquiéter : son époux au caractère imprévisible viendrait-il ?
Tic tac... Tic tac... L'heure tournait, l'heure de manger encore quelques macarons du drageoir qu'avait porté Yolanda Isabel, l'heure de monter en carrosse.
Tic tac... Tic tac... L'heure de penser à Papa Knightingale, l'heure de penser à Maman Lhise aux yeux couleur de paradis (c'est Cardi qui l'a dit).
Tic tac... Tic tac... L'heure de déstresser comme on peut. L'heure de se demander si le Premier Maître d'Hôtel a prévu de la tarte aux pommes, pour les boute-hors du banquet.
Tic tac... Tic tac... L'heure de penser à Lévan, son premier amour. L'heure de penser à Charles Henri Lévan, son premier fils, qui déjà marche et parle ! L'heure de penser à Franc Claude Volpone, le second fils, à peine né...

Tic tac...

Il est 9h55, bienvenue sur le topic d'heures et pensées de la halle de Reims ! Aujourd'hui, guest star, Beatritz, future sacrée Reine, dont la voiture arrive sur le parvis de la cathédrale sous bonne escorte ; il reste peu de monde sur le parvis, et elle n'en sortira que lorsque tous seront entrés... Mais pourra-t-on la voir, croulant sous quelques mètres carrés de riches étoffes et de fourrures, des gants blancs comme le Mime Marceau, le teint livide d'angoisse ?

Restez à l'antenne, chers lecteurs, car bientôt vous la verrez !


*

The Queen (and the King ? Your favorite narrator doesn't tell if the consort King is there !) is arriving in front of the Cathedral Church.
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I sum up in english my messages during the coronation's RP (at the end of each message) for the enjoyment of the foreign readers ^_^
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