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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Elizabelle
[Sur le parvis de la cathédrale, noire de monde]

Elizabelle posait un regard angoissé sur la foule qui s'amassait devant la cathédrale. La fillette du haut de ses 8 ans, dans sa belle robe bleue qu'on lui avait fait faire pour l'occasion, ne savait vers qui se tourner. Elle était avec sa tutrice, Dame Angèle, quand soudain elle avait échapé son petit sac. Le temps de se baisser pour le ramasser et la voilà séparée de sa protectrice... Et seule en plus, au milieu de tout ses gens inconus venu pour voir la Reyne.

Les larmes se pressèrent au bord de ses doux yeux gris, mais elle les refoula. Une jeune dame, même si elle n'a que 8 ans, ne pleure pas en publique, c'est mal vu. Aussi redresse-t-elle son petit menton fièrement et cherche-t-elle un moyen de se sortir de ce faux-pas. Et le plus vite sera le mieux... Il ne faudrait pas que Dame Angèle s'inquiète...

Se faufilant entre les passants, elle se dirigea vers la cathédrale, se doutant que sa tutrice devait être à l'intérieur en tant que cousine de la nouvelle Reyne.

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Elianor_de_vergy
Elle avait attendu jusqu'au dernier instant avant de quitter l'hôtel du cardinal Aaron en cette matinée du sacre. Jusqu'au dernier moment, baignée, parfumée, coiffée, vêtue, parée, elle avait attendu dans ses appartements, jetant de temps à autre de nerveux coups d'oeil par la fenêtre. Il n'allait tout de même pas lui faire ça! Il n'allait tout de même pas oublier la dignité de leur rang au point de ne pas se présenter au sacre! Jamais elle ne pardonnerait à son époux s'il lui faisait subir un tel affront!

Et l'affront semblait pourtant en bonne voie lorsqu'elle se résigna à quitter les lieux pour rejoindre la cathédrale. Qu'elle au moins, soit présente et ponctuelle, cela sauverait un peu l'honneur.

Ponctuelle ceci dit, il s'en fallut de peu. Elle atteignit le parvis alors que la procession des chanoines du Saint Chrême se formait. Comme plusieurs ici, elle assistait à ce sacre à de multiples titres. Maréchal d'armes, intendante des menus plaisirs, duchesse en domaine royal.... C'est pourtant au sein de cette confrérie qu'elle avait choisi de se présenter, tant la symbolique lui en paraissait forte et émouvante. Et c'est donc la suite des cardinaux Diftain et de Nagan, quelques pas derrière son confrère héraut qui avait l'honneur de porter l'ampoule et parmi les autres chanoines qu'elle pénétra dans l'édifice sacré dont la magnificence lui coupa le souffle.

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Celticdom
Douce béatitude provoquée par le recueillement et la sainteté du lieux...
Roderick ferme les yeux et entre en prière, arrêtant d'admirer les gentes dames présentes a ses cotés et les magnifiques tenues d'apparat défilant dans les allées.
Peut être s'assoupit -il un peu... Qui sait...
Devant ses yeux passent en accéléré les moments bénis de son enfance en Savoie, aussitôt remplacés par son adolescence en Guyenne et enfin cette fin de formation en Armagnac et Languedoc qui l'avaient amenés ou il en était maintenant, end... Assis et recueilli au sacre de la Reyne après une rude campagne en Savoie ou d'ailleurs il allait retourner des la cérémonie terminée.


GNNNNNNNNN!

Ses yeux s'ouvrirent démesurément et il devint rouge pivoine ayant beaucoup de mal a garder la bouche fermée pour étouffer le cri provoqué par la douleur irradiant de son pied torturé par sa voisine.

Il redressa son buste quelque peu avachi et se tourna vers mestra Esther .

Ne me dites pas que j'ai ron... non!
Merci de m'avoir évité la honte de me faire remarquer en pareille réception.


Il fit remuer ses doigts de pieds dans ses bottes et repris une position plus digne.

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Akane

La duchesse toute perdue en ses pensées venait à peine de remarquer l’arrivée des autres chanoines de Saint- Rémi, quand une main attrapa la sienne. Sursaut de la brune qui se tourne aussitôt vers l’auteur de ce geste. Aaron, Son Éminence, un vieil ami bayeusien également, qui sans cesse avait cru en elle,et la guida par la foi. Sourire à l’homme d’église, elle lui répondit à voix basse


- Votre Éminence, vous voilà ! Je suis fort aise de vous voir et vous remercie de votre salut qui me va droit au cœur. Le grand jour est arrivé…


Elle se laissa guider quand celui-ci lui prit le bras, vers le portail d’entrée. Arrêt de la normande, elle s’effaça afin que le porteur de la Saint Ampoule, Cristol puisse se placer derrière le binôme cardinalice, et prit place en rang derrière Elianor de Vergy qu’elle salua d’un signe de tête. Ils entrèrent ainsi en procession, remontant d’un pas assuré mais solennel la nef de la cathédrale,pour arriver au transept. Durant la marche, la brune ressentit l’importance de ce moment , ou comment une nouvelle page allait s'écrire dès aujourd'hui pour le Royaume de France...
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Par la justice, la plume, et l'épée !
Aymeric_de_saunhac
[Dans la Cathédrale vers le banc Castelmaure]

Donà Toquée nous congédie pour rejoindre sa place un peu plus en avant dans la Cathédrale. Pour sûr, j’ai fait du bon travail, elle n’a point été attaquée du Parvis jusqu’ici. Elle ne risquait ? Que nenni ! On risque toujours quelque chose… Se faire écraser le pied, se prendre la jambe dans un banc etc… Donc, puisqu’elle est arrivée sans dommage, j’ai fait du fort bon travail de garde du corps ! Dorénavant, s’il devait lui arriver quelques embêtements, je n’en serais aucunement responsable. Sauf peut-être si l’un de mes fidèles castors lui mordait le mollet.

Bref, mon autre bras toujours occupé par Yande, nous suivons à la trace Donà Axel qui semble savoir parfaitement où nous placer. Arrivés devant un banc aux trois quarts vides, Axel s’adresse à une Donàzella accompagnée d’un Messer et de deux enfants. A vu de nez, il doit d’agir d’une partie de la famille ! Enfin… je pense à cela surtout par ce qu’il se trouve sur notre banc et qu’Axel nous présente comme étant des cousins.


- (Aymeric) : Heureux de rencontré nostre cousine et sa famille…

Petite inclinaison puis relèvement du nez pour apercevoir une autre silhouette installée un peu à l’écart sur notre banc. Pour l’avoir déjà rencontré par au moins deux fois, je sais de qui il s’agit. Comment pourrais-je d’ailleurs ne pas le savoir ? En revanche, s’il y a une chose que je ne savais pas, c’est qu’elle serait ici à nostre banc.

Petite inspiration, regard du côté d’Eliandre pour trouver le courage qu’il me manque puis j’avance en sa direction. Un instant, je reste planté à côté d’elle à la regarder sans ne savoir quoi dire. En commençant pas la saluer, cela pourrait peut-être arranger ma situation. D’une voix hésitante, les mains moites, je m’incline.


- (Aymeric) : Addiatz Donazella Margalida… Je suis… étonné et heu… heureux ?! de vous trouver issit.

Et maintenant que faire ? Dois je m’asseoir ou peut être attendre qu'elle me réponde ? J'espère tout au moins que Yande s'installera à mon autre coté. Mes yeux toujours posés sur Margalida, j'attends sans savoir ce qu'il est de rigueur de faire en pareille situation...
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Opale.
[Par une Nuit Noire]

La Nuit était tombé, heure propice pour les malintentionnés, rêvant d’accomplir leurs méfaits. Heure justement d’être doublement sur ses gardes, de ne pas se laisser distraire. L’heure était venue d’accomplir son devoir. D’ouvrir les yeux, de vérifier les recoins les plus sombre, de faire ne sorte de contrarier les plans des rodeurs ou des malfrats qui voudrait perturber la cérémonie qui suivrait le lendemain. Ou pire…

Suivis par Daine qui porte une torche, nous montons l’un des escaliers qui mène dans la charpente de la cathédrale. Point de vue magnifique sur l’ensemble des lieux, pont stratégique pour voir sans être vu… Si je voulais perturber la cérémonie ou attenter à la vie d’une personnalité du Royaume, c’est l’endroit que je privilégierais
Méthodiquement, on fouille les combles, de long en large et en travers. Ne rien laisser au hasard, pas le droit d’être inattentive cette nuit. C’est trop important pour lasser sa part à la chance. C’est sur, je ne pourrai me détendre et me reposer qu’une fois que tout sera terminée.


Longue sera la nuit ma sœur... Veux tu prendre quelques heures de repos pendant que j'assure la première garde ?

Je souris, elle fait écho à mes pensées, même si c’est de façon fortuite… ou alors elle commence à mieux me connaître que je ne l’aurai pensé. Elle vient tout de même de me sauver la vie, et la jambe. L’un serait-il allé sans l’autre de toute manière ?

Je te remercie Daine, mais je ne pense pas être capable de me reposer avant la fin de toute cette cérémonie. Mais profites en toi, si tu le peux. Je poursuivrai la surveillance ici même.

[A l’aube de la Cérémonie]

La nuit a été calme, aucun trouble à déplorer. Après s’être légèrement restauré, nous sommes remontés pour poursuivre notre surveillance. Chance que d’apercevoir la ville se réveiller sous une palette de couleurs claires. De voir se révéler la Cathédrale dans toute sa splendeur. Génie Architecturale issu de la main de l’homme.

Quand tous ses souvenirs se déroulent en foret, un rien peut vous émerveiller. Enfin au début, quand vous débarquer, que vous êtes impressionnable. Voilà déjà plusieurs mois que je suis rodée, pas blasée pour autant. Même si à mes yeux rien ne pourra jamais égaler la beauté des bois resté sauvage, je suis portant muette devant le tableau qui se dessine sous mes yeux.

Grand défilés sous nos yeux, tout le monde se rassemble pour assister au Sacre de la Reine, tout le monde est à sa place, ce n’est plus qu’une question de minute. Bruit assourdissant, le cloches sonnent l’ouverture de la Cérémonie, se sera bientôt le tour de notre reine.


Opale la cérémonie va commencer...

Signe de tête pour lui signifier que je l’ai entendu, que je suis prête et que je ferai mon possible pour m’opposer à tout débordement quel qu’il soit.
Faust
[Juste avant le début du sacre]

Le Vicomte de Béthune, futur Duc de Berry, profita de cet égarement de la part de la Baronne. Il ne refusait jamais un peu de tendresse, pire encore, cela lui faisait d'agréables effets, surtout en un lieu si bondé. Son esprit vagabondait alors qu'il cherchait du regard quelques endroits plus discrets.

Retour à la réalité par un coude bien trop maladroit, le borgne fusilla de son oeil l'inconvenante... Petit sourire en laissant traîner son regard, après tout ça n'était pas bien grave.

Il suivit donc ces dames jusqu'à son cousin. Des jours qu'il ne l'avait vu et c'est avec plaisir qu'il le serra dans ses bras.

Mon noble cousin, vous ici !
Quel plaisir ! Vous connaissez bien Reims, je compte sur vous pour nous trouver quelques lieux amusants pour la fin de soirée !


Puis se tournant vers l'autre blonde et voyant qu'il était en mission, il siffla.


Petit sourire, alors que l'agitation peu à peu diminuait... Le sacre allait commencer.
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--Margalida_dulcia
[Du côté du banc réservé à la famille]


Elle attendait en se tordant les mains encore et encore. Par peur et par excitation à la fois. Et puis enfin, le voilà qui arrive ! Margalida Dulcia se relève doucement de son banc alors qu'il s'incline et la salue.

- (Aymeric) : Addiatz Donazella Margalida… Je suis… étonné et heu… heureux ?! de vous trouver issit.

Les yeux verts de la rouquine se baissent vers le sol et elle se fend d'une révérence devant son promis. Dans le froufroutement des tissus de sa lourde et riche robe aux couleurs profondes des forêts du Gévaudan [vert sombre donc ^^], sa gorge se noue alors que son cœur se met à battre plus fort.

Il a dit heureux... Nan ? Il est surpris et heureux ? C'est bon signe au moins ? Est-ce que ma tenue lui plaît ? Pourrons-nous enfin échanger quelques mots seuls ? Questions qui se bousculent sous les flammes de ses boucles indisciplinées et sauvages alors qu'enfin elle se relève et plonge ses prunelles dans celles d'Aymeric.


Adsissiatz Senher Aymeric. Soi tanben fortunosa.*

Si cela vous sied, je vous ai gardé une place à mes côtés... Enfin je veux dire... si vous n'aviez rien prévu d'autre...**


Et la voilà qui se met à bafouiller ! Bien loin de retrouvailles comme elle a pu en rêver, elle se met à tout gâcher et se morigène intérieurement de sa bêtise. Pour aussitôt se reprendre et sourire à son promis.

Vous semblez fort bien entouré...

Et de sourire aux jeunes personnes qui accompagnent "son" Aymeric, son chevalier blanc, espérant qu'il la présente, sans oser lui demander. Parce qu'après tout, elle ne connaît que peu de personnes notre héritière ! Et elle n'a jamais fréquenté le Collège Saint Louis que sa Mère tient en horreur pour diverses raisons. Comment saurait-elle qui est qui ?

Restant donc, elle aussi, dans l'attente d'un geste ou d'une parole d'Aymeric, la jeune femme ne sait si elle doit se rasseoir ou rester debout. Aussi elle reste là, ses yeux admirant et détaillant le visage de celui qui, dans quelques temps et par la volonté de leurs parentes, partagera sa vie. Essayant tout de même de ne pas le dévisager, pour ne pas paraître insistante.

Ah quel joli tableau pour cette nouvelle rencontre ! Les deux fiancés plantés l'un devant l'autre à se regarder ainsi. Bougeront ? Bougeront pas ? La suite de l'histoire nous le dira !

Nul doute que l'arrivée de la fameuse Castelmémère mettra un peu d'action dans cette scène-là.



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*Je suis aussi heureuse.
** Merci de considérer que les dialogues de Margalida se font en occitan à moins de mention contraire, puisque c'est sa langue natale.


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--Daimones
[Sur un Toit, à proximité du Palais du Tau où réside la reine à Reims]




L'activité dans la cour du Palais avait dû être importante pour préparer la sortie de la reine mais l'espion fut surpris lorsque s'ouvrirent les portes et que sous bonne escorte le cortège royal prit la direction de la cathédrale.

En jurant, Daimones, l'homme bleu, se laissa glisser précipitamment sur le côté du toit donnant sur une ruelle et se réceptionna avec difficulté tant son empressement était grand.

C'est donc en courant comme un dératé et en boitillant un peu qu'il se dirigea vers l'auberge de Vincent Latrique.

Là, il entra dans la cour où il trouva son maître et siffla


Elle est en carrosse, elle se dirige vers la cathédrale !
Llyr


A présent assis sur son fauteuil d'apparat, le Cygne s'ennuyait ferme.
S'il n'y avait eu le sacro saint protocole et l'obligation de sa charge Pairale d'être en cette cathédrale, il serait bien contenté d'être encore au Lavardin, dans son bureau, face à un bon feu, un livre dans une main, à un verre de bon vin dans l'autre, Bran à ses pieds et le tout à ruminer une fois encore les événements récents passés.

Pour tromper son ennuie il comptait mentalement les marques d'apparat et de signes extérieurs de richesses, trois agates, quatre coridons, une quinzaine de perles dans le vent, six rubis, deux saphirs ou apparentés, une topaze esseulée et tiens est ce une tourmaline ou un péridot qu'il venait d'entr'apercevoir entre deux rangées de pries-Dieu ?

Certes il aurait pu compter aussi les moumoutes et autres mantels faits d'animaux morts sauvagement assassinés pour le simple plaisir de quelques personnes s'en couvrant non pas par froid mais pour un esthétisme malcéans et décadent.

Au final il réduit sa recherche et sa comptabilité aux seules émeraudes, parce qu'à choisir autant n'en choisir qu'une que Pline décrivait lui même comme la pierre verte n'ayant "rien de plus intense que le vert de l'émeuraude".

3!

Zamarat !
Smaragdus !

4!

Symbole de l'amour, de la renaissance et de la Jeunesse éternelle pour les Anciens.
ah tiens 6... deux d'un coup.

L'Histoire les mentionnent même chez Cléopatre, cette grande Reine d'Egypte, grande amante aussi s'il faut croire les rumeurs et les légendes.
7!

Pline était décidement présent dans son esprit en ces temps de changements.

"Huc convenit utrumque bivium, eorum qui ex Lavardin Parisiam petiere et eorum qui a Reimsvenerunt" (*) aurait il pu dire en la circonstance. Ca ne voulait pas dire grand chose pour el commun des mortels mais ça sonnait bien.

"la vue est rafraîchie et restaurée en regardant cette pierre" Il parlait une fois encore de cette pierre d'émeraude. Et dire Néron regardait ses gladiateurs au travers de celles-ci.

8,9, 10 et 11.
et dire que c'est une pierre rare parait-il !

Au moins ça faisait passer le temps en attendant...


(*) Là aboutissent deux routes, celle qui mène du lavardin à Paris, et celle qui vient de Reims
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Ricco
[A l'entrée de la cathédrale]


Les grands feudataires et le clergé étaient entrés. C'était au tour de la Sainte Ampoule de le faire. Ricco n'était pas trop attentif à ce qui se passait sur le parvis, tant il était fasciné par la croix qui entrait, ce qui le fît d'ailleurs jurer, quand ramenant, son regard sur le parvis, il vit le carrosse royal et la garde qui l'entourait.

Il descendit les quelques marches qui menait de l'entrée au parvis et fût tenter de rejoindre les autres gardes mais non ! Son rôle n'était pas d'accompagner la Reine mais de surveiller l'extérieur. Il commença à scruter les toits et les fenêtres des maisons qui donnaient sur le parvis.
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Odoacre
[Dans la rue menant au parvis de la cathédrale]

La monture primatiale avait été harnachée avec une rapidité qui tenait du petit miracle... sans aucun blessé qui plus était !

L'homme bleu avait surgi, l'archevêque avait juré. Il fallait absolument entrer dans la cathédrale avant la reine... mais juste sous son nez, le Prima avait insisté là-dessus. Lui voler la vedette, montrer la toute-puissance de l'Eglise et surtout qu'aucun prince d'Occident ne pouvait rivaliser avec sa pompe...

Ainsi avançaient-ils quasiment au pas de charge.... tout en essayant de préserver une certaine solennité.... très logiquement, le petit peuple observait autant qu'il fuyait la procession.

La porte masse à dos de poney rose ouvrait le cortège primatial avec le tambour qui lui avait été confié. S'il avait connu l'existence des fusées et des pétards, nul doute que le vieux Grec aurait ordonné d'en faire une consommation princière.

A califourchon sur le cou de l'animal, le père Lotx conduisait par la parole après avoir appris les rudiments d'ottoman nécessaires tandis que le Primat de France, confortablement installé sur le dos de la bête et sur un dais magnifiquement orné, se laissé porter le balancement.

Derrière lui, la jeune abbesse Ellya avait à sa droite un panier empli de pétales de rose et à sa gauche un panier empli de pièces de cuivre doré.... elle était chargée de jeter par poignées les uns et les autres à la foule qui ne manquerait pas de les acclamer.

Alors qu'ils apercevaient assez bien le portail de la cathédrale et non loin un magnifique carosse qui ne pouvait qu'être celui de la reine, l'improbable cocher se trémoussa légèrement comme si quelque chose le gênait et se tourna alors vers Odoacre



Euh... monseigneur... y a des gardes qui bloquationnent l'bassage, quesqu'on fait?


D'une excellente humeur, le prélat répondit d'un ton affable

N'ayez crainte mon jeune ami.... la plupart de ces paysans à plumes et à épée n'ont jamais vu une telle créature de toute leur vie et n'ont sans doute jamais pu en imaginer de telle.... ils détaleront à toutes jambes ou resteront pétrifiés soyez-en certain !

Insistant

Ouais enfin ça c'est quesque vous dites hein, pasque bon, vous ça va z'êtes bien assis sur Dudule mais moua j'suis à portée d'lance hein...

Gloussant

A portée de pique très certainement mais pas de lance... et encore, si ce cher Dudule n'avait pas ses propres lances naturelles.... soyez confiant, si l'un d'eux se sent l'âme d'un Hercule, Dudule le piétinera sans émotion aucune et nous passerons tout de même !

Et le vieux Grec de tendre la main pour tapoter le dos dudit Dudule à travers les riches étoffes qui le couvraient

[Portrait de Dudule]






[Parvis de Notre-Dame de Reims. Avec Dudule. Et aussi le poney]

Une première et monstrueuse patte se posa sur les premières marches du parvis et soudain légèrement penché vers l'arrière, le vieux Grec gloussa.

Ce dernier s'était d'ailleurs vêtu.... comme un monarque oriental ou un patriarche du même coin.... c'était quasiment la même chose dans l'esprit du primat...

Jetant un regard au carrosse royal, il le bénit en passant des trois doigts en s'exclamant


In Majorem Dei Gloriam !!!


[Portrait d'Odoacre à Reims]



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Archevêque de Rouen
Aymeric_de_saunhac
A mon tour, j’observe celle qui effectue sa révérence devant. Si seulement tante Vanyel était là, elle verrait comme l’étiquette est respectée ! Je m’étonne moi-même de ne pas avoir fait de faute encore. A moins que ce ne soit déjà fait ?

Petit grattage de tête en essayant de repenser au déroulement des évènements jusque mainte. Zut, je demanderai plus tard à Yande ce qu’elle en pense… La jeune fille se relève pour se retrouver juste devant moi. Qu’il est dur de ne pas cligner des yeux ou de les détourner en pareil instant ! Elle me semble plus grande que dans mes souvenirs, mmmhhh je n’ai pas encore but assez de lait, il faudra que je le dise à Russo… Puis ses cheveux sont… presque aussi rouges que mes yeux !

Comme je l’imaginais, elle m’invite à m’installer à ses côtés. J’imagine qu’il n’y avait d’autres solutions. Faudra-t-il que je fasse la conversation ? Non peut être pas, ou peu longtemps puisque la Reyne ne devrait plus être loin et le début de la cérémonie également de fait. Aime-t-elle la chasse ? mmmh non il y a peu de chance, mais alors quoi, que vais-je pouvoir dire ? Lui parler des chevaliers que j’admire ? Non non, ce n’est pas un bon sujet.

- (Margalida) : Vous semblez fort bien entouré...

Entouré oui, je suis cerné dans cette bâtisse qui tient plus de nobles que de vaches en Bearn… La famille ! Voilà un bon sujet pour commencer ! Elle a raison oui, je dois la présenter. C’est elle qui me l’a soufflé ? J’aurais dû pourtant y penser tout de suite !

- (Aymeric) : Je… heu… Oui…fait… famille… enfin…

Gné ? Ai-je au moins prononcé quelque chose de façon audible ? Certainement pas… Qu’est-ce qu’il fait chaud là-dedans ! Je baisse les yeux et regarde mes pieds un instant. Hoo une tâche ! Il va falloir l’essuyer c’est certain ! Mmmmh non, ça ne distraira personne assez longtemps… Petit soupire, je respire, je ferme les yeux, les ouvre, relève la tête et recommence.

- (Aymeric) : Excusez-moi, je voulais dire, en effet, je suis… bien entouré vous avez raison ! Vous avez déjà dû apercevoir ma sœur n’est-ce pas ? Yande… heu Eliandre.

Je me décale légèrement pour laisser apparaitre Eliandre dont je n’ai pas eu le courage de lâcher la main.

- (Aymeric) : Ensuite, nous avons debout la Donà à la chevelure de soleil qui porte une robe d’or et de rouge. Il s’agit de Donà Axel d’Irissarri, une petite cousine.

Pour ne pas dire « celle qui ressemble à une barbie », que ne faut-il pas chercher ! .

- (Aymeric) : A ses côtés, toujours debout, sa fille, Donazella Léane de Rouvray, elle a le même âge que nous peu ou prou.
Assis, ces gens me sont pour le moment inconnus, semble-t-il que la Donà soit nostre cousine. Il doit s’agir de Donà Angèle Louise de Castelnau de Montmiral. Je ne l’avais jusqu’à présent jamais rencontré…


Puis m’adressant à Axel et Léane, laquelle j’ai omis de saluer :

- (Aymeric) : Mes cousines… je vous présente Donàzella Margalida Dulcia d’Alanha… (puis un peu plus bas) ma fiancée.
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Lotx
[En tête du cortège Odoacrien]

Foncièrement, le fait que ce soient des piques plutôt que des lances qui transpèrcent son corps, le garçonnet s'en foutait un peu. Et, au risque de paraître un tantinet égoïste, il n'était pas si enthousiaste que cela à l'idée de potentiellement se faire mettre à mort pour une lubie du primat. M'enfin... quand on l'accompagnait cela faisait parti des risques du métier. Il n'empêchait néanmoins qu'il s'était prévu une mort bien plus glorieuse que "dommage collatéral lors du sacre de la reine".

Bon... ben... euh... Quand faut y aller hein?

Il esquissa un début de sourire qui ressemblait plutôt à une grimace avant de déglutir avec difficulté. La première marche venait d'être franchie. Il ne restait plus qu'à franchir les autres.

Allez Dudule, avans, et sois sage!

L'éléphant vira alors vers la droite comme sağ signifiait droite en ottoman.

NAN, NAN, NAN! DURDURMAK! DURDURMAK! Voilà! Et maintonant sol, allez, allez sol, sol! Voilà, et là avans.

Bordel, manoeuvrer un poids lourd c'était vachement plus compliqué qu'un poney en fait, et il fallait faire attention à chacun de ses mots. Forcément, massacrer la moitié de la cathédrale ne ferait sans doute pas très bon effet...
Pour le reste, les craintes du jeune prêtre devaient bien vite se dissipper comme ils arrivèrent à pénétrer dans le lieu saint sans dommage majeur. A cet instant précis le garçonnet fit alors un signe discret de la main et la musique s'éleva.


Faites place à la primatie, Sa Grasce, monseigneur de Normandie,
Bande de veinards r'muez vous l'coquillard et vous allez voir s'que vous allez voir,
Venez applaudir, acclamer çui qu'les hérétiques ont en cauchemard!
Fêtez ce grand jour, clochettes et tambours, venez adorer l'idôle,
Sa monseigneurie de Normandie, Odo le primat,
A genoux, prosternez-vous, soyez ravi.
Vous évanouissez pas ma dame,
Louez l'sauveur de votre âme,
Venez voir le plus grand prêtre de Paris!
Monseigneur d'Normandie, plus fort que lui je n'en connais pas.
Qui triomphe de tous les bandits avec le petit doigt.
Il a vaincu l'lion d'Judas, par la seule force de sa foi.
La terreur d'tous les faux diacres c'est Odoacre!
Face à lui monseigneur d'Bordeaux peut aller jouer à la marelleuh!
Les nobliaux et les paons s'faire la malle.
En béquilles finiront les infidèleuh.
Odo est pas un plouc, corne de bouc, il est trop fort et trop gentil,
La primatie, oui c'est bien lui Odo le primat.
Quel physique! C'est magnétique, il est charmant!
Fier et bâti comme un étalon, chacun quémande son absolution.
Et tout le monde se convertit pour la primatie!
Venez voir ses deux cent prêcheurs normands,
C'est brillant et pourtant c'est gratuit.
Ses serviteurs et chanoines font la messe pour lui,
C'est le plus grand, on lui obéit et chacun donnerait sa vie pour monseigneur d'Normandie,
Vive monseigneur d'Normandie!
Monseigneur d'Normandie, oui c'est bien lui, Odo le primat
Est ici pour faire honneur d'sa présence à cette cérémonie.
Voilà pourquoi en cortège, ce religieux vous assiège
Avec son éléphant qui raille les aristocrates,
Une garde de soldats chargé de sa protection,
Des prêtres pour le servir, un immense orchestre, des poneys pour faire joli
Faites plaaaaaaaaaace à monseigneur de Normandiiiiiiiie!

_________________
Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx
Cymoril
[En tête du cortège Odoacrien, encore plus que Lotx]



Elle en pleurerait la Fourmi...

Si elle avait envisagé le pire en voyant dans la cour de l'auberge le mastodonte harnaché et les difficultés qu'un tel équipage occasionnait en matière de défense, elle avait été purement et simplement déconfite en voyant la monture qu'on lui avait refilée... Un poney... de la couleur la plus improbable, la plus... enfin rose quoi !

Un regard rageur en direction du prélat costumé qui faisait office de sémaphore dans sa tourelle de tissus et offrait ainsi une cible privilégiée à tout individu qui aurait prévu d'attenter à ses jours. Chose que sur l'instant, elle comprenait tout à fait...

Ronchonnant tout le trajet sur l'incapacité à faire son travail dans de bonnes conditions pour mieux oublier l'odieuse image d'elle campée sur cette rosse rose... et guettant malgré tout la foule, masse dorée en main, prête à l'envoyer dans la première face moqueuse qu'elle apercevrait. Par bonheur, le soleil perçait le voile nuageux et reflétait ses rayons sur la tenue d'apparat du vieux Grec, ruinant définitivement les éventuelles envies de le prendre pour cible tant il aveuglait le moindre regard qui se posait sur lui. Comme quoi...

Elle plaignait encore plus le pauvre gamin posé en cornac et Ellya à qui la proximité avec Odoacre devait filer la nausée. Lesquels n'avaient même pas le réconfort d'un salaire conséquent en bout de course.
Les regards jetés aux marauds qui parfois ont la mauvaise idée de leur barrer la route suffisent à en écarter certains, alors que les barrissements de l'animal achèvent d'effrayer les autres. Et encore elle n'en voit pas l'autre bout...


PLACE A SA SAINTETE ODOACRE Ababouaaaa...!!!

Misère, ce qu'on lui fait pas dire... Cramoisie vous dit-on ! Et de penser au moment où il se met à brailler au carrosse royal qu'il veut leur mort à tous. Gnépapotib autrement. Vivement qu'on y soit et qu'il se taise...
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