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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Yolanda_isabel
Dans les bras de Blanche,on y est bien. On a moins peur. Et soudain, c'est l'effervescence, et elle se tourne vers la sortie et.. La main de Blanche est lâchée parce que c'est gros, mais elle entend les mots des gens. Démon, vilain.

Dans l'allée principale, il y a une naine qui se pose et le doigt, Ô ce doigt là, celui avec lequel on ne doit jamais montrer, ce doigt se pointe vers la bestiole qui fait bien au moins 4 Papa de haut, enfin pas la bestiole plutôt le monsieur sur la bestiole.


- Hep !

Trop de bruit. De frustration en crispation, c'est une hurlement typiquement enfantin et féminin.

- HEEEEEEEEEEEEEP ! TROUDUKUKIPU !

Ouaip toi, là bas ! C'est ça que dit le doigt.

- Casse toi, tu pues et marche à l'ombre !

Les joies d'être une enfant et de n'avoir réalisé à aucun moment que la patte de Dudule - salut dudule - pouvait l'écraser d'un trait. Joie.
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Breiz24
Yoliiiiiiiiiiii!

On l'avait oubliée, la rousse, mais elle était là. ELle avait suivi la gamine à l'intérieur, s'arrêtant là où le peuple - le peuple riche, s'entend, de la grosse bourgeoise dont sa robe criait qu'elle faisait partie - et surveillait la gamine depuis sa position. Là où elle était elle ne devait pas risquer grand chose en théorie.

En théorie seulement, parce que quand des cinglés font entrer un monstre... un démon... une chose... enfin, cette grande bête dans une église, forcément, les enfants ça fait des conneries.

Elle se précipite donc, la rousse. Mais c'est difficile de remonter dans une foule compressée voulant aller dans le sens opposé au votre, surtout quand on a un vertugadin sous sa robe. Et une gamine sourde dans les bras.
Elle fait tout ce qu'elle peut, pétrifiée de terreur, et espérant les personnes les plus proches - ce type qu'elle avait croisé une fois en languedoc et qui venait de la foutre dehors comme une malpropre, mal au fait probablement de l'irrésistible ascension qui faisait d'elle -oui môssieur! - l'apprentie de la couturière préférée de la reine (ça suffit pas? vraimen.

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          Les Doigts d'Or, j'Adore!
Opale.
[ Dans la Charpente, arrivée d'un Démon.]


La cérémonie se poursuit, voici l'arrivée de la Sainte Ampoule, avec tout le cortège qu'il se doit. Jamais encore je n'avas assisté à telle cérémonie... ou alors je n'en ai pas souvenirs... mais de toute manière ça m'étonnerai fort d'avor ce genre de souvenirs.

On reste vigilante, on ne s'attardes pas sur la procession, plutôt sur la populace, Grands Seigneurs et Pairs de France, sait-on jamais dès fois qu'un intrus se serat glissé parmi eux. Avec des intentions inavouables et malhonnêtes.

Avec la vue que nous avons Andaine et moi, y'as pas à dire on est vraiment les meux placées. Vraiment une bonne idée qu'elle a eu ma Soeur, on ne peut rien manquer... ou presque.

Aux portes, un appel aux Gardes, on parle d'un Démon... Un Démon qui voudrait s'en prendre à la Reine? Pas questions, heureusement qu'elle n'est pas encore là d'ailleurs, mais qui pourrait quand même s'en prendre à du Beau Gratin du Royaume. Se retourne vers Andaine.


Alors Andaine, on y va? On va quand même pas laisser un Démon saccager le Sacre de Notre Reine, non?
Angelyque
[enfin dans la Cathédrale]

Complètement sous le charme de son frère adoptif Angelyque se mit à rire en voyant celui-ci balancer sa chevelure en arrière.

" - Oui je sais madame, c'est ce qu'elles disent toutes... "

Angelyque haussa un sourcil

Toutes? seriez vous un séducteur invétéré Enguerrand?

Elle le suivit au sein de la Cathédrale son bras solidement arrimé au sien. Il y avait là nombre de personnes qu'elle n'avait aucunement envie de cotoyer, ça tombait bien, Enguerrand avançait d'un pas décidé au milieu de la foule. Angélyque n'eut que le temps de faire un signe de la main à la petite Yolanda que déjà il l'entrainait plus loin et s'arrêtait pour répondre enfin à sa question.

C'est vrai que la Bourgogne me manque à moi aussi Angelyque. Promettez-moy que si je rejoins Dijon, je ne vous verrai point chaque jours, ni chaque nuits, mais comme la resplendissance que vous incarnez à mon œil, et que, dit-il plus amusé, je soy toujours avec vous.

Se mordant la lèvre, elle hésita...c'est qu'elle avait la Railly à demeure...et celle ci ne semblait pas vouloir mettre un terme à sa villégiature, malgré les perches que lui tendaient la duchesse.

C'est que..j'ai une invitée qui prend beaucoup de place, la Chambellan de Bourgogne... et hum..

Hors de question de laisser Della s'approcher de lui, elle était sûre qu'elle s'inscrusterait encore plus..Angélyque était persuadée qu'en plus elle le trouvait à son goût.

Mais le regard qu'il plongea dans le sien brisèrent ses réticences, Angelyque ne pouvait y résister plus longtemps et les mots qu'il glissa à son oreilles firent fondre ses dernières réticences


"Je vous en conjure "

Elle pourra servir de chaperon...Venez. Je vous promets de vous rester à vos côtés le temps de votre séjour.

Une petite voix lui soufflait qu'elle devait se méfier et ne pas se jeter dans la gueule du loup, mais la Duchesse la fit taire, quelqu'un qui était capable d'avoir un regard si tendre et qui écrivait de si jolis poêmes ne pouvait qu'avoir un bon fond...et puis, c'était un Mirandole.
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Baronsengir
[En paire avec un autre chanoine du saint Chresme]

Le cortège s'était ébranlé, les chanoines gardiens dépositaires de la Sainte Ampoule et des traditions. BaronSengir, les blonds cheveux peignés avec grand soin, remontait avec ses pairs la nef de la cathédrale de Reims. La foule immense avait de quoi déstabiliser, tout comme la splendeur de cette cathdrale où il entrait pour la toute première fois.

Mais il se tint à sa tasche avec dignité et fierté, et garda le menton droit et la concentration toute à la procession. Une cathédrale, cela peut se visiter souventefois. Le sacre d'une Reyne, c'était moment unique!

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Actarius
[A la chasse au pachyderme, narthex]

Des cris déjà s'élevaient... des cris... précisément ce que le Maître des Cérémonies avait soigneusement évité afin de ne pas exciter le démon dont il se trouvait à portée de trompe ou peu s'en fallait. Un simple soupir se dégagea de son solide buste lorsqu'il entendit une voix. Le ton lui laissa penser qu'il s'agissait de la monteuse de poney rose, du moins il ne doutait pas qu'elle appartînt à des guignols de ce cortège grandiloquent. Arrogance, détachement, les symptômes étaient pour le moins agaçants, mais pas suffisamment pour enrhumer d'une rage supplémentaire un Phénix déjà très remonté.

Lorsqu'il se retourna brièvement, il eut la confirmation de ce qu'il pensait. Et se contenta de répondre d'un ton impérieux, mais évitant toujours avec souci l'éclat de voix.


Faites sortir ces animaux de cette cathédrale. Vous l'aurez compris, le Mendois s'adressait autant à la "fière" cavalière qu'à l'auteur du chant de gloire odoacrienne.
Nous ne bougerons pas de là, et je doute que vous vouliez être à l'origine d'un massacre pour une fantaisie de votre maître...

Quelques gardes l'avaient rejoint et une cousine également. Si une lubie venait à prendre le monstre, assurément le Mendois serait en peine de reculer ou d'esquiver. On disait que la famille pouvait parfois être un poids, l'adage se confirmerait peut-être sous peu.

Quoiqu'il pouvait en être, la situation n'avait pas vraiment évoluée. Le barrage vicomtal s'était certes endurci de plusieurs gardes et d'une Bourguignonne, mais la puissante bête, elle, demeurait et ses "guides" n'avaient pour l'instant rien entrepris, si ce n'était peut-être une forme de sarcasmes très appropriés étant donné la pleine réussite de leur forfait.

La question qui devait être sur toutes les lèvres: le démon allait-il reculer ?

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Maltea
[Parce qu'il faut bien un jour se lancer... surtout pour ne pas voir se transformer son accompagnateur en statue sur le parvis]

Mais quel était cet air niais sur le visage de la progéniture de Languedoc? A croire qu'il n'avait jamais vu de blonde de sa vie... pas un cadeau, loin de là... pas encore aujourd'hui qu'elle trouverait de quoi agrémenter les longues soirées d'hiver. Cependant, il avait l'air bien ce petit, un peu gauche, mais qui ne l'était pas face à sa beauté, sa luminosité, sa splendeur, sa grâce légendaire, sa magni... - on va stopper là, les qualificatifs plus mensongers les uns que les autres.-

Lui tendant un sourire, elle accepta son bras tendu de façon assez gauche, faisant comme si de rien était et y posa sa main. C'était pas tout ça, mais il était grand temps de prendre place. Elle avait l'impression que ces interventions, voir gestes se passaient au ralentit, et qu'elle mettait une plombe avant de répondre...

Tout deux franchirent donc le parvis de la cathédrale qu'elle connaissait bien, par contre, une question venait de lui traverser l'esprit... avait il le droit de l'accompagner là où se tenaient les officiers royaux, ou devrait elle le poser quelque part, et le récupérer à la sortie. Bon sang de bon soir, elle ne s'était pas posée la question avant et le regrettait maintenant. Qu'allait elle pouvoir faire de ce jeune homme... lui jetant un regard, il essayait de faire bonne figure, mais elle avait l'impression qu'il était loin de maitriser cet exercice... au final, ça les rapprochait, ils étaient aussi perdu l'un que l'autre... pas gagné tout ça.
Une chance, il y avait tellement de monde, qu'ils devraient abattre les murs de la cathédrale pour y caser tout le monde... d'accord la cathédrale était imposante, mais tout de même... petit regard à gauche, un autre à droite, elle repéra l'endroit où elle devrait faire semblant d'être attentive. Petit soupir de frustration... A cela non plus, elle n'avait pas pensé. Elle qui avait la fâcheuse tendance à piquer du nez lors de cérémonies protocolaires, elle allait être servie. Bon tant pis, au point où elle en était, une gaffe de plus ou de moins... Au pire, elle lui dirait de se faufiler dans son tabard et de se faire tout petit. Non encore mieux... plongeant son regard émeraude dans celui du jeune homme elle lui dit d'une voix douce...


Que de monde... vous ne voyez point votre père? Peut-être devriez vous allez le saluer...

Oui d'ailleurs, il serait bien que celui-ci daigne pointer le bout de son museau de chevalier blanc car elle se voyait mal hurler après Languedoc en pleine cathédrale, quoique...
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Lotx
[A la survie face à une meute de gardes enragés, sur un air de Mireille Matthieu (ouais, chacun ses références)]

Ah ben voilà, c'était le bordel... Bon, d'un autre côté, rétrospectivement, il était vrai que faire rentrer un oliphant dans une cathédrale en plein pendant une cérémonie royale n'était pas forcément l'idée du siècle finalement. Encore moins quand on était celui qui conduisait ledit oliphant et qu'on se retrouvait menacé par des piques et épées de gardes qui, visiblement, n'appréciaient pas la créature à sa juste valeur. D'autre part, il fallait bien voir que le monstre n'appréciait guère l'ambiance tendue et les nombreux bruits, amplifiés par l'écho de la cathédrale, et commençait à s'agiter dangereusement. Ça et le fait que Mahaut n'arrêtait pas de lui donner des ordres contraires, aussi oui... Il était donc temps de prendre son air le plus innocent et de pourparlers avec les officiers royaux.


Aheum... Si vous pouviez évitationner d'beugler déjà pasque ça énervationne Dudule. Et bon, j'veux pas dire mais vous avez vu la taille d'vos bâtons par rapport à l'énorme trompe à Dudule hein? Alors j'suis sûr qu'on peut régler ça entre gens civilisés et simples soldats d'base obéissant bêtement aux ordres.


Oui bon... Mais ça lui avait échappé aussi... un vieux réflexe de quant il était encore en Périgord sans doute...

Bon après svrai qu'on est un peu encombrants, mais croyez bien qu'c'était pas voulu hein. A la base nous partîmes juste cinq cent, m'enfin vous savez quesque c'est hein, par un prompt renfort nous nous vîmes trois mille en arrivant à la cathédrale...


Il passa sa main devant la bouche pour cacher qu'il bâillait aux Corneille avant de reprendre.


Pis faut pas vous plaindre, c'aurait pu être pire, à la base on voulait faire viendre aussi mille colombes et des millions d'hirondelles.... 'Fin bref, dans tous les cas, quesque j'vous propose c'est que vous abaissionnez vos armes pis vous laissez l'primat descendre et on fait sortir Dudule l'temps qu'la reine est là afin d'éviter qu'il laisse un cadeau oliphantesque juste sur son chemin d'accord? Encore que vu la taille du cadeau, si elle se trompe pas de pied et y fout bien l'gauche, ça serait d'excellente augure comme porte bonheur pour l'début de son règne nan?
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Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx
Mclegrand
Mc suivait avec intérêt les entrées officielles...

Les Pairs qui passent, avec leurs manteaux, et de magnifiques robes, ça passe.

Les GO qui passent, tout aussi bien habillés, ça passe. Essayer de saluer Grégoire, de loin.

Les porteurs de la sainte ampoule, ça passe aussi..

Mais ce
machin, là, derrière... cet abomination précédée par un poney ROSE (!)... cette horreur jamais vue, grise avec un type dessus, non, ça passe pas, ça !

Lorsque l'éléphant apparut à Mc, celui-ci (Mc) fit un bond, de stupeur autant que de peur, se projetant en arrière (en arrière lorsqu'il regarde l'entrée, ça fait vers l'avant; je rappelle qu'il est sur le premier rang d'officiers royaux), et il heurta, assez fortement et douloureusement, le banc d'évêques devant lui, pointant du doigt la bestiole à Tsampa, tout autant que l'agitation qui régnait autour de celle-ci

Regarde ça !
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Cristòl
La procession de la Sainte Ampoule, portée par le Chevalier de Sìarr, était tout juste arrivée à l'autel, et le Chevalier s'apprêtait à la remettre avec grande cérémonie à l'Archevêque de Reims, lorsqu'un raffut du tonnerre se fit au fond. Son impassibilité en fut troublée et il tourna la tête pour voir ce qu'il se passait.

Etait-il arrivé quelque chose à la Reine ? Elle n'était même pas encore entrée... Si de l'agitation devait se produire, cela aurait dû être plus tard, une fois Béatrice de Castelmaure là...

Comme le bazar n'était pas encore à l'autel, et qu'il se pouvait qu'il ne dût pas arriver jusque là, le Chevalier garda l'Ampoule près de lui, attendant davantage de calme pour reprendre le cours normal de la cérémonie.

Wait and see.

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Cassandre_
[Sur un banc pas super confortable… me demandez pas où, l’est grande la Cathédrale]

Bonjour mademoiselle, en voilà une jolie robe.

Regard en coin vers la droite pour regarder discrètement qui osait la perturber pendant son émerveillement.


MAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!


Oups… on zyeute à droite, on zyeute à gauche, de toute façon on se croirait dans un poulailler alors forcément son cri du cœur était passé quasi inaperçu. La gamine se jeta dans ses bras et la serra de toutes ses forces que même si elle avait plus de biscoteaux ben elle aurait pu l’étouffer sans le vouloir.


C’est moi qui l’est choisi !


Air fier sur le minois parce que mine de rien fallait bien lui montrer à maman qu’elle avait du gout et que ca y est, c’était presque une grande.

Dis maman, ca va être long encore ? J’m’ennuie. T’sais si va y’avoir Camille ? Pis c’est qui tout ces gens ? Ils ont des regards méchants des fois, puis ils ne sourient pas beaucoup. Et il va être là tonton ? Et cousin ? Et ‘than ?


Ah oui, c’est le problème avec la Cassandre… un vrai moulin à parole super curieux. C’est pas de repos tous les jours… même pour elle !
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Odoacre
[Confortablement installé sur Dudule]

C'est avec intérêt que le vieux Grec regardait tout le monde s'agiter et, ce qu'il aimait par dessus tout, le regarder.

Enfin, c'était surtout sa monture qui attirait le regard mais sa couronne à lui en jetait presque autant... des visages curieux et bien d'autres effrayés, et des soldats qui manifestement auraient vraiment aimé se trouver ailleurs...

LEur chef, plutôt bien sapé pour un soldat - mais où diable l'avait-il déjà vu ? Sans doute à Paris... - avait manifestement choisi d'ignorer superbement le prélat pour s'adresser à Lotx.

Fort bien, le vieux Grec plongea une main dans la panier rempli de pièce de cuivre doré et la lança à la foule avec des airs princiers...

Sa main plongea alors vers les pétales de rose, il lança une poignée de l'autre côté...

Il se tourna vers Ellya pour lui dire


Vous voyez ma très chère sœur en Dieu, c'est ainsi qu'on répand le bonheur chez ces âmes simples.... et elles aiment vraiment cela !

Grand sourire, puis de regarder à nouveau autour de lui... Lotx proposait alors de le déposer avant de faire reculer la bête.... ce qui allait sembler la solution la plus .... réalisable.... et répandre le sang sur un sol consacré serait.... fâcheux... Même si d'imaginer l'archevêque de Reims Tully, une serpillère à la main en train d'éponger les gardes ou armé d'une pelle pour évacuer une hypothétique surprise de Dudule fit glousser Odoacre.

Descendre donc.

Ah.

Le vieux Grec tapota alors l'épaule de Lotx du bout de sa crosse


Dites voir Père Lotx, pour ce qui est de l'échelle que nous avons utilisée pour monter... n'avez-vous pas l'impression de l'avoir oubliée à l'auberge mmh ?

Le primat observait autour de lui.... quelque chose pour s'accrocher.... une chaire ? Une corde de cloche ? Le toit d'un carrosse ? Voilà qui promettait une résolution tout à fait épineuse quant son installation sur le siège qui l'attendait quelque part dans le chœur ou dans la nef....
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Archevêque de Rouen
Actarius
[A la chasse au pachyderme]

Et le jeune gueux de prendre la parole ou plutôt de pérorer comme un paon, ce fut du moins ainsi que l'interpréta le Maître des Cérémonies. Oui, il était en colère, mais la sienne était encore douce en comparaison de celle qui animait sa cardinalice supérieure. Enfin bref, l'idée de souligner le démon comme un argument pour négocier... un peu comme s'il avait été amené là dans cet unique dessein mit hors de lui le Vicomte et ce définitivement. Sans hausser la voix, il coupa net l'élan du trublion.

Mais qui es-tu pour oser parler de négociation, pour demander à des gardes de baisser leurs armes ? Il n'y aura pas de discussion. Sortez cet animal de là et maintenant, sans quoi votre obstination sera considérée comme un acte d'agression envers Sa Majesté la Reine et ses plus nobles sujets de France. Regard acéré à l'adresse du fanfaron. Avoir mis en danger la plus prestigieuse des assemblées par votre bêtise suffirait à vous faire emprisonner pour un moment, ne jouez pas au plus malin et sortez cet animal de là sans quoi...

Sans quoi ? C'était précisément là que le bât blessait. Sans quoi quoi ? Oui, le monstre était un élément de négociation, mais le laissait croire aurait été une grossière erreur.

... sans quoi, crois-moi, tu regretteras d'être venu au monde. Et là, le Maître des Cérémonies avait laissé place au vétéran de guerre, celui dont on ne pouvait douter qu'il fût capable de décapsuler un crâne à coup de caducée. Enfin, le titre de vétéran n'était pas parlant pour un inconnu, mais la carrure elle et le ton employé ne laissaient guère planer le doute. Le regard posé sur le jeune bougre, il n'entendit pas même la réflexion du Primat.
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Tsampa
Regarde ça !

Tsampa n'avait pas entendu le murmure de stupeur, ou de terreur qui envahissait la foule assise en la cathédrale.
Accaparée par les tenues qu'elle continue d'observer avec attention, pour se rappeler des détails insignifiants qui font toute la différence, elle bondit au cri de Mc tente de le rattrapper par la manche avant qu'il ne plante un coude dans le dos d'un pair devant lui.

Les yeux écarquillés, stupide d'un coup, elle qui parle tant, tout le temps, qui parle trop, tout le temps, ne trouve plus rien à dire.


...

Elle suit, ébahie, le balancement lent de l'appendice nasal de l'animal, observe le frémissement de ses oreilles, essaie de calculer le diamètre de ses pieds.
Tout est fascinant dans cet animal tout droit sorti d'un mauvais conte.


Mc, qu'est-ce que c'est?
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Lotx
[A moi la garde! ...Ou peut-être était-ce l'inverse?]

Pourtant, cher lecteur vous en êtes témoin, il avait été gentil avec lui hein. Bon, il l'avait un peu traité de "soldat de base" mais rien de bien méchant quoi. Mais ne voilà t-il pas que l'homme le menaçait personnellement maintenant. Comme quoi il aurait mieux fait de le traiter tout de suite de gros bouseux ayant toute une fabrique de balais dans l'arrière-train ça aurait été plus rapide.
Mais soit, il lui avait demandé de se présenter et Lotx était avant-tout un garçon poli (aheum...). Et c'est ainsi que, dans un étrange râle, il répondit.


Je suis... ton père...

Avant de reprendre.

'Fin je suis l'père Lo... l'père Sifflard -on ne savait jamais des fois que son nom remonte vers des instances plus hautes- et je suis le serviteur personnel de sa sainteté l'primat de France, messire. Alors autant vous préviendre que si vous essayez d'me taper c'est l'Très Haut lui-même à qui vous mettez des baffes. Or, l'Très Haut a beau être vachement conciliant et prôner l'pardon, l'est pas du genre à tendre l'autre joue 'voyez? Les tordus il les fout droits, ou les foudroie j'sais plus 'xactement. Donc si vous m'touchez c'est "miroir, miroir tout revient vers vous", et toc!

Il le toisa alors d'un air de défi prêt à échanger l'agression envers la reine contre l'agression envers le primat. Le garçonnet aurait été très doué avec les cartes Panini s'il avait vécu à une autre époque, mais nous nous égarons...

Alors rendez-vous plutôt utile et allez m'chercher une nappe, ou un tapis, ou un drap ou quoi qu'ce soit d'autre et dites à vos gardes de l'tendre sous Dudule pour amortir le saut de sa sainteté l'primat.
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Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx
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