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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Rehael
Rehael pencha le visage pour apercevoir ce qui provoquait un tel émoi dans l'assistance. Depuis la place reservée au Sacré College, ce n'était guère aisé.

Son Eminence Aaron avait il laissé tomber la Sainte Ampoule ? La Reyne avait eu un malaise ? La charpente de la cathédrale prenait feu ?
Apparement, rien de tout cela. Il finit par apercevoir la tête d'un animal étrange, et perché sur le dos dudit animal, Odoacre de Corinthe, dict le Grec.

Il savait très bien que le Grec tenterait quelque chose pour se faire remarquer, mais il devait reconnaitre qu'il penchait plus tôt pour une intervention inopinée pendant la cérémonie, plutôt que pour une entrée fracassante. Il commencait à bien connaitre ce Grec, mais celui ci réussissait toujours encore à l'étonner. Parfois, tout du moins...

Imperceptiblement, il ne put s'empêcher de sourire. Visiblement la cérémonie allait prendre un peu de retard.

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Cardinal de Plantagenêt, Ancien Camerlingue
Cymoril
De fait, la fourmi était restée sur le mot "maître" prononcé par le Maître de Cérémonie. Interloquée, un peu. Amusée, beaucoup.. Surtout de la suite. Si le gaillard avait les yeux pour voir plus ou moins ce qu'il voulait, le bon sens semblait lui être étranger, quant à l'ouïe... Un peu comme si personne n'avait évoqué l'identité du sapin de Noël niché sur l'animal.
C'est quand vinrent les menaces sur le pauvre Lotx et l'éventualité d'une attaque du Primat que son hilarité se déclencha.


Ne vous gênez pas... Faites vous plaisir et zigouillez le Primat, la Soeur et le Curé... dans une cathédrale... Craignez pas d'être excommunié vous...

Le tout dit dans un fou rire que rien ne semblait pouvoir arrêter. Une tape sur la croupe du poney pour qu'il décampe du milieu. Après, elle n'était pas responsable des choix très discrets d'Odoacre. Même pour le poney elle plaiderait non coupable, déjà qu'elle avait du batailler pour ne pas se retrouver vêtue en Salomé...

Elle attendait finalement de voir si les gardes allaient obéir et fournir au Grec de quoi descendre avant que ne lui prenne une autre de ses idées lumineuses.


Pauvre Dudule...

Parce que finalement.. celui qui était le plus à plaindre dans l'histoire, c'était bien l'oliphant.
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Maud
[Sur le parvis, la populace s'émeut]

Maud n'avait pas pu résister. Elle s'était éclipsée d'une atmosphère qui avait une gueule d'atmosphère électrique. Elle voulait voir la Reyne. Avec sa couronne cette fois. Quand elle raconterait ça à Cosne...

Il suffisait de suivre le mouvement de foule et de jouer des coudes, du bâton et des sabots pour se faire son chemin.


Laissez-moi passer
Non mais t'attends ton tour com' tout l'monde ma jolie.


Dire qu'elle était noble avec ses oripeaux, ça le ferait pas. Et Mince, pourquoi n'avait-elle pas pensé à mettre la robe de bal prêtée par Edwen?

T'as un maître qui t'attend toi?
Bah non
Moi oui..


Un subterfuge qui marchait avec certains et pas d'autres. Et soudain, un flot inverse de foule faillit la faire chuter.

Y a un moooooooooooooooonssssssstreeeeeee!
C'est un démon que j'vous dis.
La Créature sans Nom
J'ai vu l'diable tout en or.


Le temps de se planquer dans un entre porte et de se faufiler vers le parvis, Maud ne vit rien du tout et s'approcha des portes.

N'y allez pas mam'zelle, il va vous écraser!

Il avait vraiment peur le bougre.

Il r'ssemble à quoi c'monstre d'abord?

Et l'homme faisait des gestes désordonnés en poussant des gémissements de frayeur, entrecoupés de phrases

L'est aussi haut qu'la porte mam'zelle, avec des cornes d'un taureau géant.

Bah là, elle regrettait pas d'être venue. Et puis Maud, les bêtes ça l'intéressait.Souriant en coin:

Boudious! Si ma mère voyait ça, elle s'dirait qu'on aurait d'la viande pour au moins un an!
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Actarius
[A la chasse au pachyderme]

La patience n'était certainement pas une vertu dont le Vicomte était une digne incarnation. Il soupira de désespoir. Désespoir d'avoir une Reine qui donnait tant de crédit à pareil imbécile, de voir des moins que rien mettre une assemblée en péril et jouer les fanfarons. Il se calma pourtant et refusant d'entrer dans l'inepte tour de force où s'était aventuré le guignol de sa bouffonne éminence, il reprit.

Bien, sortons cet animal d'ici, il représente un danger pour toute l'assemblée, nous vous aiderons à faire descendre le primat une fois dehors. Conciliant, aimable, à la limite même du temps cordial. Mais il fallait "résoudre" cet incident au plus vite.
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Lotx
[Un garçonnet ça trompe énormément]

Ah ben vous voyez, comme quoi menacer les gens ça avait parfois des avantages. Le jeune curé offrit son plus grand sourire.

Hum, vous promettationnez qu'vous dites ça uniquoment pasque spa pratique de d'faire descendre sa sainteté ici et pas pasque c'est interdit de donner des coups à un curé dans l'enceinte d'une cathédrale hein?

Oui parce que bon, on lui avait déjà fait le coup au gamin.

Bon, Dudule, avans, sağ! Nan, nan, nan! L'autre sağ! L'autre sağ!
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Pasque y a pas que les poneys dans la vie d'abord: l'hymne de Lotx
Actarius
[A la chasse au pachyderme]

Le Vicomte acquiesça sans mot dire. Sa condition et ses valeurs lui interdisaient de porter la main sur un prélat. Quoique parler de prélat aurait bien usurpé pour certains. Mais non, il ne frapperait pas Odoacre, mais il n'oublierait jamais les menaces. Un Languedocien, ça pouvait devenir une vraie épine du pied, lorsqu'on l'avait pris pour un idiot ou pire encore traité comme un simple serviteur. Certes, cette bataille-là, il la concédait, mais le petit morveux, dont la connaissance des vertus devait être bien lacunaire que la sienne, venait de se faire un ennemi. Idem pour la "grognasse" qui riait.

Il hésita un instant... il parla finalement de peur que la sottise congénitale qu'on lui imposait ne trouvât encore un point sur lequel rebondir.


Je le promets. Mais à la moindre entourloupe, je dérogerai volontiers à mes principes. Non, le Phénix n'aimait pas perdre, mais il y a des circonstances où... Le jeune homme maugréa alors en langue démoniaque. Méfiance.
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--Gardesroyaux
[Il pleut..il pleut de l'or!]

Interloqués les gardes regardèrent la bête et ceux situés sur son dos, d'un ridicule mais paraissait que ça tuait pas le ridicule. De plus il se mettait à jeter des écus on aurait tout vu...

Un garde scruta la femme, eut un léger rire et murmura à son voisin

Dis c'est pas celle qui a marié la Cap? En tous les cas elle y ressemble!

Haussement d'épaules de l'autre...

Franchement cet homme d'église aurait du faire du théâtre, à toujours vouloir se faire remarquer et le gamin ainsi que la femme qui parlaient excommunication décidément cela devenait du grand n'importe quoi.

Un éléphant rose euh non ça c'était le poney, un truc rose un truc gris, un ptit père qui jouait des mots...Ah ça le Très Haut avait mis de tout sur cette terre...Rhum et si on faisait un lâcher de souris verte? Parce qu'au point où on en était y manquait plus que ça.

Le Languedocien était bien patient, la Capitaine leur avait déjà parlé de lui et il ne dérogeait pas aux propos tenus. Les Gardes restaient bien en place écoutant chaque moi, d'un langage incompréhensible mais bon ils seraient aussi patient qu'on leur demanderait.

Odoacre
[Dudule mobile, avans !!!]

Le Primat gloussait joyeusement à la joute verbale qui s'était engagée entre le maître des cérémonies et le jeune prêtre...

Mais le vieux Grec ne comptait aucunement laisser les choses se passer ainsi. Quoi reculer, sortir de la cathédrale et devoir entrer à nouveau ?

A moins que ce soit avec la reine à son bras, le Corinthien n'escomptait pas se laisser dicter sa conduite. Il se leva alors, ou du moins essaya, au moment où ordre fut donné par le cornac à Dudule de manœuvrer et le Primat retomba dans ses coussins....

D'autant que la bête avait avancé d'un pas, la trombe passant au dessus de la tête d'Actarius.... ainsi que les défenses et commencé à pivoter vers la gauche....

Le prélat s'exclama alors d'une voix forte


Dourdourmaque dourdourmaque !

Et de donner plusieurs coups de crosse sur le dos de la bête qui ne sentit rien grâce aux coussins...

Quelques secondes d'hésitation.... et l'animal stoppa... il avait à présent pivoté de presque un quart de tour vers la gauche dans le sens de la marche et avancé d'un pas....

Le primat se pencha en direction des personnes en contre bas et, un sourcil levé, lança à Actarius


Le Primat de France descendra ici mon fils. Vous serez assez aimable pour me prêter vos épaules afin que je puisse descendre. Ou que vos soldats me fassent un marchepied humain, ils ont l'air de solides gaillards !

Et, grand seigneur il ajouta

Vous serez ainsi pardonné de votre manque de tempérance mon fils. Qui vous a autorisé à porter des lames dans une église d'ailleurs... des marteaux ou des massues, voici des armes convenant à des lieux saints.

Puis, avec un léger haussement d'épaule qui pouvait signifier qu'il n'attendait pas particulièrement être compris, il fit signes aux soldats et à Actarius de se presser.
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Archevêque de Rouen
Actarius
[A la chasse au pachyderme]

Le piaillement impérieux du Primat de France, passa comme un nuage dans un ciel orageux. Il faut dire qu'un garde murmurait les consignes du Grand Maître des Cérémonies à l'oreille du Phénix. Le Mendois déploya un étonnant sourire de satisfaction. Son regard se leva sur l'incarnation de l'orgueil. Inflexible et certainement pas apeuré.

Aucun garde ne vous servira de marche-pied en ce lieu. Lui-même alors ? Mais certainement. Aussi soyons clairs. Personne ne vous aidera à descendre tant que vous serez dans ces murs sur ce... monstre. Vous avez amené le danger ici, sortez-le. Le Vicomte offrit son plus beau sourire.. Je doute que Sa Majesté apprécie que cette cérémonie soit retardée indéfiniment pour les caprices d'un vieil homme, tout Primat qu'il soit. Soyez raisonnable et faites sortir cette bête. Nous vous aiderons à descendre sur le parvis.

Quand allait donc se terminer ce pathétique spectacle d'un Prélat péchant par un orgueil démesuré ? Il avait réussi son entrée pharaonique, il avait réussi à étonner son monde. Poursuivrait-il sans fin à opposer sa folie à la raison ? Le Mendois n'avait bien évidemment pas les réponses, mais d'un signe, il fit comprendre aux gardes d'empêcher quiconque d'approcher la bête afin d'aider le vieillard à descendre. Cela pourrait prendre des heures, mais à force, avec la soif ou une envie pressante, le Primat se résignerait. Et la Reine ne manquerait certainement d'intervenir pour remettre cet escroc à sa place.

Changement de situation, donc. La tentative de conciliation ayant échoué, il fallait forcir le ton, de manière imagée évidemment car il était hors de question d'exciter l'animal autour du quel s'était formé un cordon de gardes. Le meneur, lui, trouvait tout à côté de lui un Vicomte bien campé sur ses positions qui ne le laisserait certainement pas servir de marche pied à son maître. Non, personne ne l'aiderait à descendre dans la cathédrale. Si coups il devait y avoir, le premier ne viendrait certainement pas des gardes, mais la réponse elle assurément. On ne plaisantait plus. Sortir ou demeurer comme un imbécile ou avec un soupçon de courage, tenter le grand saut et se plier bêtement une cheville, ou mieux encore, faire avancer la bête, blesser un garde et offrir le prétexte idéal pour user de la force. Une force qui à l'évidence finirait par désarçonner le Prélat. Plusieurs issues, mais au final une seule était la bonne, et elle n'était pas négociable.

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Coxynel
Devant l'éléphant et le poney... rose

Coxynel fut des plus surprise lorsqu'elle se rendit compte que les trois hurluberlus n'étaient autre que des gens d'église... Et bien!!! Ceux qu'elle connaissait n'étaient pourtant pas comme cela et heureusement d'ailleurs. Toutefois, elle fut soulagée d'avoir choisi la voie de l'armée, il y a quelques années et non celle de l'Eglise comme elle l'avait longuement envisagé. Grand bien lui en avait pris à voir ses trois là...

Son visage était barré d'un sourire en les regardant faire et en les écoutant. Au moins, il ne manquait pas d'imagination pour se faire remarquer. Les autres invités s'étaient fait remarqués par leurs beaux atours, leurs splendides coiffures ou bien par une arme donnée de façon pas banale. Jamais, elle n'aurait pensé voir arriver des invités à dos d'éléphant ou de poney... rose! Par le Très-Haut, comment si étaient-ils pris pour lui donner cette couleur ?

Et puis le Primat avança l'idée que le maître des cérémonies ou les gardes lui servent de marche-pied... Les deux sourcils de la jeune femme se lèvent.


Ben tiens donc, manque pas de culot celui-là... marmonne-t-elle dans ses dents.

La carcasse de la blonde n'était aucunement destinée à recevoir les pieds d'un Primat excentrique... "Mon corps pour la Roy", en l'occurence la Reyne d'accord pas de problème. Telle était sa vocation et elle donnerait sa vie pour la monarchie. Par contre,la devise des Gardes Royaux ne notifiait en aucun cas "mon corps pour Odoacre". Et à ce titre plutôt mourir que de l'aider... Par contre, le déloger de force... Pourquoi pas si ce dernier ne retrouvait pas la raison bien vite!

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Alwenna
Elle s'ennuyait la petite, oh oui elle s'ennuyait, et j'vous parle pas du verbe "s'ennuyer" qui signifie glander, ne pas savoir quoi faire, là, c'est THE verbe of s'ennuyer, le top du top de l'ennuyer, parce que là, Alwenna s'ennuyait, et pas qu'un peu.

Elle écoute la conversation des adultes, mine lassée, mine blasée, mine ennuyée, car on ne le dira jamais assez, et mine fatiguée. L'étincelle d'excitation du début est éteinte pour laisser place à ... L'ennui !

Et puis, nous allons utiliser l'expression, sauvée par le gong, car c'est bien la situation qui se présente à Rose. Mais ce n'est pas un gong mais un "TROUDUKUKIPU" qui réveille l'enfant. Et quel cri ! Elle n'en a jamais entendu d'aussi merveilleux qu'en sa bouche, et c'est dire pour elle ! Elle se lève, avance, un peu, beaucoup, et arrive devant une scène étonnante.

Une gros machin truc, un , ho !, doigt pointeur, et la petite fille de tout à l'heure.

Un rire est étouffé, un sourire est libéré, un grand sourire pour tout vous dire, et la petite se retient même d'applaudir. Mais n'empêche qui fallait qu'elle ajoute son grain de sucre ...

Même que ouais !

Ah ça ...

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Sniper67150
[L'élite de la Chevalerie... Enfin, en temps normal...]

Le Grand-Maistre Hospitalier attendait au milieu de la crème chevaleresque du Royaume -comprenez les Grand-Maistres- l'entrée de la Reyne en observant ou surveillant, c'est pareil, les mouvements et le placement des Hospitaliers qui devaient surveiller le bon déroulement de la cérémonie.

Soudain un bruit horrible, hors du commun vint aux oreilles du Vicomte.

Il se retourna, ne vit encore rien, quand rentra une chose effroyable. Il se demanda comment cette chose arriva dans le pays, car il n'avait jamais entendu parlé d'un tel animal sur le Royaume de France, ni dans le Saint Empire. En tout cas, celui dessu n'en avait pas peur. Il se demanda si ce n'était pas un attentat raté contre la Reyne, car en avance.

En tout cas, la bête ressemblait à un cheval, en plus grand et beaucoup plus gros. Donc l'idéal serait lances, piques et autres hallebardes. Mauvaise nouvelle, car les Hospitaliers n'avaient pas prévu qu'une chose si immense et si inconnue puisse rentrer dans la cathédrale. Et n'étaient pas équipés en conséquence.

Un regard aux Hospitaliers leur confirma de rester en place. Il était inutile d'aller se sacrifier pour le moment sur ce monstre.

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"En deuil d'Aldebbarant d'Ypriex, 6° Grand-Maistre de l'Ordre Royal Hospitalier."
Ricco
[tojours à l'extérieur, derrière l'éléphant]

Ricco était toujours derrière la bête et cherchait un moyen de passer... mais non il n'y en avait pas.
Il écoutait l'échange verbal entre Actarius, Lotx et Odoacre...

C'est alors qu'il fût surpris par le mouvement de bête ! Lotx venait de donner l'ordre à Dudule de bouger... ( bizzare comme nom pour un éléphant), la patte de la bête allait lui écraser la jambe quand Odoacre fît stopper la bête. Il semblait que le vieux Grec ne voulait pas quitter la cathédrale sur le dos de l'éléphant.

Ricco comprit que rester trop près de la bête était trop dangereux, aussi il fit quelques pas en arrière sur le parvis.
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Elainedetroy
Un bruit, un bruit qui s'amplifiait. L'arrivée de la Reyne ?

Et un chant qui s'élevait, un chant liturgique ?

Toutes les têtes se tournèrent vers l'entrée et Elayne fit de même.

Rhâââ ! Quel était ce monstre ?

Elle essaya de s'accrocher au bras de Mahaut mais celle-ci levait les deux pouces avec un grand sourire.

- Leçon n°14 : garder son sang froid en toute occasion. N'ayez crainte, il est tout à fait bien dressé. Il faut juste ne pas crier. Ni criez pas s'il vous plait !

- Comment cela ne criez pas ? Mais il y a un moooonstre en la cathédrale et vous voulez que je sois calme ? Qu'est-ce que cette créature de l'enfer ? Et comment cela se fait-il que vous savez qu'il est bien dressé ? Jeune Damoiselle, je veux une explication immédiate ! Ne me dites pas ...


Las ! L'affreux doute qui envahissait Elayne devint une triste réalité quand elle entr'aperçut, entre deux têtes affolées, un poney ... rose. Et sur le monstre qui s'avançait ... Odoacre et Lotx.

L'irréparable !

Des sels, viiite ...


- Oh, vous avez vu, il y a la bonne amie de papapair ! On l'a croisée en bourgogne...

Plus besoin de sels ! Elayne avait l'oreille fine !

- Qu'avez-vous dit, Mahaut ? La bonne amie de votre Père ? Qui cela ? Un nom, de suite, je vous prie !

Mais de réponse il n'y en eut point, car une bataille sans précédent se déroulait en le lieu saint. Une drôle de guerre ! Une guerre des nerfs ! Suspens insoutenable !

Et puis il y avait cette odeur qui envahissait la cathédrale. Vous ne pourriez pas faire sortir ce monstre, par pitié. Cela devient irrespirable !

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Ysabeau
Aidée par ses deux accompagnateurs, elle avait fini par trouver une place, une petite place, sur un banc, à l'endroit réservé à la petite noblesse. Elle s'assit, serrée contre moult voisins et voisines, une fesse sur le banc, une autre à l'extérieur, quand...
Bruit, effervescence, rumeur... La Reyne arrivait-elle ? Procession de la Sainte Ampoule, mais... Une bête énorme était entrée, une bête grise, avec des... rhooo comme des cornes immense, ou bien des dents cornues, de grandes oreilles... le sans-nom ? Une créature du sans-nom ? Qu'était cet animal ?
Derrière sa tête, son cavalier... qui avait l'air d'un homme d'église
Non, s'il était chevauché (enfin pas chevauché, ça c'est pour les chevaux et l'animal n'avait rien d'un cheval) par un ecclésiastique, ça ne devait pas être une créature du Sans Nom.
Ysabeau se posait des questions, bouche ouverte, yeux agrandis par la surprise.
Elle constata qu'on s'affairait autour du monstre, qu'on demandait au Prêtre de descendre...


Hé bien... si j'avais su... ce sacre nous réserve bien des surprises...
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dame de Sury sur Léré
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