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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Actarius
[A la chasse au pachyderme, dernière]

Le poney s'approcha de l'éléphant sans qu'un garde ne pût réagir malgré les ordres reçus. Et le Prélat put descendre de sa monture et contourner les gardes qui demeurèrent, inexplicablement, amorphes. Le démon agitait bel et bien le Primat, qui après avoir nargué le Mendois, progressa jusqu'au choeur et il crut sans doute un instant pouvoir prendre place. Mais le cardinalice Grand Maître des Cérémonies ne l'entendait pas de cette oreille. Prévoyante, elle avait transmis quelques consignes pendant que son subordonné se trouvait au coeur de la mascarade. Si bien que le Primat se retrouva subitement encerclé par des gardes et raccompagné par l'allée jusqu'au narthex où le Vicomte ponctua les consignes de sa supérieure avec un plaisir plus que certain.

Menez-le hors de la cathédrale. Il n'assistera pas au sacre.

Le Vicomte esquissa un sourire, le moment était venu de ne plus faire de cadeaux. La messe était dite.

Retour à la situation donc. Le Primat se retrouvait désormais dans l'allée cerné de gardes qui le conduisaient bon gré mal gré au dehors. La cavalière du poney subit le même traitement, quant au jeune homme, il eut droit au regard glacial du Vicomte.

...

Lorsque la bête fut enfin sortie après un temps plus ou moins certain utilisé en de vaines menaces ou autres vaines tentatives pour faire fléchir le Maître des Cérémonies, les gardes escortèrent le Primat au-dehors, qui se défendit sans doute, frappa peut-être, mais dut au final s'incliner devant la vigoureuse puissance de la jeunesse des gardes, les menaces qu'il proféra vraisemblablement ne furent d'aucun effet. Il en fut de même pour les membres de son cortège. Une réaction impliquait logiquement une réaction, il n'y avait pas d'exception.

Quoiqu'il en fut, le sacre était désormais débarrassé d'une massive épine dans le pied et pouvait se poursuivre. Le Phénix ne doutait pas un instant qu'il y aurait des suites à la sortie du Primat et de ses sbires aussi grandiloquente que fut leur entrée.

Dès que l'ordre fut remis dans le narthex, le Vicomte invita les personnes qui s'étaient levées à reprendre place. Les malheureux porteurs de la Sainte-Ampoule, qui avaient vu leur cortège avorté, terminèrent leur procession et ce fut ainsi que le moment tant attendu arriva. Les portes, qui avaient été fermées afin que les débordements éventuels de l'extérieur n'affectassent point la quiétude du lieu sacré, s'ouvrirent à nouveau. Il était temps pour le couple royal de faire son entrée.

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Graoully
Juste avant que le cortège royal n'entre, retour en arrière donc

A choisir entre deux maux, il fallait prendre le moindre disait-on. Entre ce monstre et la messe de couronnement, ce serait donc finalement la messe de couronnement. Alors qu'il s'apprêtait à remonter la nef, il vit l'Odoacre escorté au dehors. Certes, il aurait pu protester, mais il serait diablement en retard s'il n'allait pas à sa place dès maintenant, sinon il remonterait l'allée en même temps que la reine. D'un bon pas, mais gardant une certaine dignité épiscopale, il avisa les bancs réservés à l'AEF et alla s'asseoir. Ou plutôt se ravisa-t-il immédiatement et se mit-il debout, se retournant vers le narthex. Les portes de la cathédrale venaient de se réouvrir, la reine allait apparaître d'un moment à l'autre.

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Tixlu
pé-pair, assis au milieu d'un parterre de pairs, le duc Tixlu somnolait à demi, lui qui détestait les mondanités, il était servi. A ce demander s'il était à souhaiter des changements de régnants : sacre... enterrement... resacre... Quel ennui.

Entendant un bruit inhabituel, le vieux pair daigna lever une paupière et se retourner... pour apercevoir Odoacre sur un animal étrange. Il n'avait jamais vu pareil animal, mais à coup sûr, le prélât en avait trouvé un à la hauteur de son égo... L'orgueil n'est il pas péché capital ? Espérant ne pas ronfler, le pair laissa retomber sa paupière et vagabonder son esprit, élaborant desseins d'envergure, bref, tâchant de rendre utile le temps perdu en Champagne à ne pas boire leur fameux vin pétillant...

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Elainedetroy
Lotx a écrit:
MAHAUUUUUUUUUUUUUUUUUUT! J'sais que t'es quoquopart! Viens nous aider à faire descendre Odoacreuh! Et pis ramène Pépair pour calmer l'garde aussi!


Rhââââ ! La fille de son époux et l'époux lui-même étaient demandés dans l'allée centrale !!!!
Lotx appelait au secours son noble amie et le Primus Inter Pares !

JAMAIS !

Foi d'une de Troy, jamais l'honneur de la famille du Comté d'Aubeterre ne serait raillé, caricaturé, foulé aux pieds d'un monstre ... surtout au cours du sacre de la première Reyne du Royaume, au prénom si charmant, si séduisant, si gracieux, si ... et bien oui, on peut se prénommer Elayne et regretter de ne pas s'appeler Beatritz, quoique, elle, elle aurait préférait Béatryce. Question d'accent régional. Mais là n'est pas le sujet, revenons à l'honneur de la famille.

C'est dans un geste étonnamment prompt (sachez, pour ceux qui essaie de comprendre, qu'en règle générale, elle avait beaucoup de mal à contrôler les réactions des deux filles de son époux), qu'elle interrompit l'élan de Mahaut qui déjà, n'écoutant que son coeur et surtout un membre des admirateurs des poneys roses, se précipitait au secours de Lotx.
Dans un bruit d'effroyables *clinc-clinc* (souvenez-vous des bracelets clinquants offerts par un père trop laxiste), heureusement perçu que par la seule Elayne dans le tumulte régnant, elle enserra d'une main ferme le poignet de la jeune fille, en sifflant entre ses dents.


- Un seul mouvement et je vous fais ramener au carrosse par les gardes, où vous retrouverez votre frère chéri ainsi que son adorable nourrice et ses linges souillés.

Ceci eut pour effet de stopper sur le champ la Damoiselle. Petit rire intérieur sardonique.

Et pendant que tout semblait revenir à la normale (évêque, éléphant, poney rose et ses afficionados), Elayne, emprisonnant toujours le poignet de Mahaut, s'enquit d'un sujet qu'elle n'avait pas oublié.


- Maintenant, montrez-moi la bonne amie de votre père que j'aille lui présenter mes amitiés à la fin de la cérémonie.

Sourire carnassier tout en se dressant sur la pointe des pieds, regard porté vers l'aile des Pairs. C'est qu'elle n'est grande que de coeur, Elayne.
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.mahaut.
[C'est la fête au village étape 1 : la cathédrale]

-Aie.

Oui, c'était un tout petit aie. Minuscule. A vrai dire, uniquement prononcé pour le principe. Le poignet rapidement happé par Elayne, elle était donc sagement restée à sa place en regardant la descente d'Odoacre de l'oliphant.
Il avait presque autant de jupons que les nobles autour d'elle, un coup à déclencher une vocation soudaine pour l'Eglise.
Bon, rien de grave, il y avait juste failli y avoir un petit accrochage à l'entrée, voire un meurtre, mais qu'est-ce qu'un meurtre dans une cathédrale sur un primat, et un jour de sacre, au regard de l'Histoire, hein ?


- Alors pour l'oliphant, qui s'appelle Dudulle, vous savez, comme la petite comptine pour les bambins, sauf que ce n'est pas un grillon là, c'est un oliphant, évidemment, mais je n'en avais jamais vu avant, Anatole croyait que c'était une girafe mais les girafes ont des cornes, comme les vaches, chacun sait ça, alors moi j'ai rapidement rectifié, j'ai dit "non, c'est un oliphant", et là le dresseur m'a dit "il s'appelle Dudulle et ni criez pas s'il vous plait" car Dudulle est très sensible aux bruits stridents et c'est bien dommage que le garde là bas n'ait pas su écouter la voix de la raison et laissé Odoacre descendre tranquillement, là Dudulle va être tout stressé et ses intestins vont... enfin vous savez, non, vraiment, les hommes sont si entêtés, c'est fou, c'est comme une fois, je me souviens...

Incapable d'affronter le regard d'Elayne, elle tentait de combler la conversation tout en contemplant la foule, lissant sa robe, et tâcher de faire ignorer qu'on avait braillé son nom dans la cathédrale, la liant de fait à la situation, alors qu'elle n'y était pour rien, ce n'était quand même pas de sa faute si les gens paniquaient devant Dudulle et perdaient tout sens commun par fierté masculine. Tsss.
Elle regarda Valnor. Apparemment, la bouche un peu tordue du côté de Marie-Alice devait être le résultat d'une petite explication.
Avec un peu de chance, le temps effacerait tout ça et des années plus tard, une fois eux-mêmes sur le trône, ils riraient de tout cela, c'était évident. D'ailleurs, elle en riait déjà, elle, c'était bien un signe. En plus, on avait entendu un gros juron sortir de la bouche d'une petite fille, alors c'était bien le signe que ce jour comptait pour blanc dans la liste des mauvais jours à se faire pardonner, n'est-ce pas ?


- Maintenant, montrez-moi la bonne amie de votre père que j'aille lui présenter mes amitiés à la fin de la cérémonie.
- Aie. Oui, oui, naturellement, nous irons saluer tout le monde à la fin de la cérémonie. On pourra aller voir Dudulle ? Il paraît qu'il peut tenir une pomme avec sa trompe et l'envoye... Ah, la bonne amie. N'ayez crainte, il s'agit juste de dame Marie-Alice. Vous voyez, juste à côté de lui, là ? Mais si, côte à côté ! Enfin, ils sont tous proches ! Là, vous voyez ? Oui, ils sont en train de converser je crois. Elle le fixe des yeux, c'est un signe.


Elle jeta un coup d'oeil à Elayne qui fixait la discussion froidement.

- Vous savez, elle a un gros souci, Marie-Alice. Un manque cruel d'affection, on le sent. Elle est un peu froide. Bon, là, ça ne se voit pas puisqu'elle a l'air de s'animer en discutant avec Papapair mais en temps normal, pfiou... J'espère qu'à son contact, elle s'égaiera un peu, d'ailleurs elle a l'air plus joviale, là, vous voyez comme elle a les joues rouges et les yeux brillants. C'est le pouvoir de Papapair, ça, Papapair, c'est le plus fort. Vous pouvez me lâcher le poignet, là ? Je crois que le sang ne passe plus...
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Jenifael..luna
Jenifael Luna était dans les bras de sa mère Angele Louise de Castelnau de Montmiral ... la petite regarder tout se qui se passer autour d'elle avec de grands yeux intéréssée.
Elle regarda sa mère et ses magnifique cheveux noir,ses beaux yeux et son air noble.Se qu'elle aimer sa maman.Se qu'elle aimer regarder la jolie jeune femme tellement elle était belle.
Jeni admirer sa maman du plus profond d'elle même.
Elle regarda a droite et a gauche les grandes robes des dames et les beaux costumes des monsieurs tout était coloré et magnfique.
Son papa et sa maman était ses exemple son papa avec sa grosse voix et sa maman avec ses belle robe et sa belle apprence.
Jenifael Luna de Castelnau de Montmiral était en admiration et écouter sagement en mêm temps du haut de ses 2 ans....
Odoacre
[Sortie des artistes]

Une fois arrivé aux abords du chœur, les soldats se reprirent et entourèrent le vieux Grec.

Affectant une mine outragée l'homme, épuisé par son effort physique, ne fit pas scandale et fit mine qu'on lui indiquait une sorte de détail dans l'ordo de la cérémonie qu'il fallait corriger.

Aussi marcha-t-il à leur rythme, absolument persuadé que les cardinaux tanceraient si vertement les officiers royaux responsables qu'on le prierait de rentrer avec mille excuses et moultes courbettes tremblantes.

D'un autre côté, il pouvait s'agir d'une humiliation à prendre personnellement.... et à prendre aussi au nom de l'Église de France... mais comment réagir a posteriori si la tête de l'Église universelle ne réagissait pas... voilà qui était plus délicat... et c'est dans ces réflexions qu'on fit franchir les portes de la cathédrale à Odoacre, portes qui se refermèrent.

L'animal éléphantesque fut conduit aux abords... et non loin du parvis, toujours le carrosse royal, magnifique et ultraprotégé.

S'appuyant sur sa canne, le vieux observait.... et méditait.... comment sortir la tête haute de tout cela...

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Archevêque de Rouen
melior
Bien calée dans son fauteuil, Melior sourit à son voisin périgourdin :

Vous voyez, mon Com-pair, des fois, ce n'est pas mal d'être guyennois...en définitive.
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Duchesse de Castelmoron d'Albret, Vicomtesse de Beaumont en Périgord
Elainedetroy
- Vous savez, elle a un gros souci, Marie-Alice. Un manque cruel d'affection, on le sent. Elle est un peu froide. Bon, là, ça ne se voit pas puisqu'elle a l'air de s'animer en discutant avec Papapair mais en temps normal, pfiou... J'espère qu'à son contact, elle s'égaiera un peu, d'ailleurs elle a l'air plus joviale, là, vous voyez comme elle a les joues rouges et les yeux brillants. C'est le pouvoir de Papapair, ça, Papapair, c'est le plus fort.

Elayne fixait froidement le couple Valnor/Marie-Alice.

Ainsi c'était pour cette femme que son époux aimé délaissait le château et ses obligations paternelles ! C'était pour cette femme qu'il passait la majeure partie de son temps sur Paris ! Mais qu'avait-elle de plus qu'elle ? Bon, elle était Pair du Royaume. Pfff ! Ce n'était plus un signe de supériorité de nos jours. Mahaut prétendait qu'elle manquait d'affection, qu'elle était froide. Tout le contraire d'Elayne en somme ! De plus elle ne semblait plus de première jeunesse. D'accord comme Elayne, mais Elayne vivait avec deux jeunes belles-filles et un bébé qui la maintenaient en perpétuelle jeunesse ! Que pouvait-elle donc avoir de plus qu'elle ?

Et regardez-les ! Ca papote ! Ca sourit ! Je ne sais ce qui me retient de me joindre à leur conversation ! L'honneur, voilà l'honneur de la famille !

Elayne referma un peu plus ses doigts sur le poignet de Mahaut.


- Vous pouvez me lâcher le poignet, là ? Je crois que le sang ne passe plus...

Qui de l'éléphant ou d'Elayne était le plus dangereux ?
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Zya62
[Avant le début de la cérémonie]


La veille, elle avait participé à l'organisation de la sécurisation de la Cathédrale, avec le Grand Maitre des Cérémonies. Elle ne pouvait qu'être satisfaite de la présence en nombre des Ordres Royaux, et une part d'elle regrettait amèrement de ne pouvoir être avec eux en ce jour. C'était sur le terrain qu'elle se sentait la plus utile, non derrière un bureau, même si elle appréciait sa charge de Grand Écuyer. Elle sentait que son travail à Paris l'éloignait inexorablement du quotidien de ses sœurs Blanches, et la militaire qu'elle était ne pouvait entièrement se contenter de cette situation.

Elle ne pouvait rester avec elles en cet instant. elle avait moults détails à vérifier, sans oublier un rendez-vous vestimentaire avec une Malemort qui ne transigerait pas sur cette affaire, et Cyrielle savait qu'elle n'y couperait pas. Lorsqu'elle prit congé des présents, c'est un peu à contrecœur qu'elle se dirigea vers l'Auberge de la Sainte Ampoule.



[Le jour J, entrée avec les Grands Officiers et plus si affinité...]


La nuit avait été longue, passée entre le regret de ne pouvoir se rendre à la Cathédrale même en catimini, et l'impossibilité de trouver le sommeil pour cause de migraine soudaine et persistante. Elle avait alors passé les quelques heures d'insomnie à ruminer mauvaises pensées et menthe poivrée, jusqu'à ce que le jour se lève enfin, la libérant de ce qui ressemblait davantage à une corvée qu'à un repos des braves.

Elle s'est apprêtée rapidement. Revêtue bon gré mal gré de la robe choisie avec l'approbation de Nebisa, elle hésita à prendre la voiture aux armes des Arduilet-Saint-Ange, et décida finalement, puisqu'il était encore tôt et que la courte distance ne valait pas la peine de rameuter toute l'équipe équine, de faire la route à pied, comme une illusoire entorse à tout ce protocole. Mal lui en prit, car sa tenue n'était pas des plus pratiques pour une balade en ville. Mais qu'à cela ne tienne, le Palais n'était qu'à deux pas de la Cathédrale, après tout. Nul regret, nulle appréhension d'abîmer le bas d'une robe ne la troublèrent donc.
Aussi, ignorant le froid de janvier, put-on voir arriver une silhouette parée d'une robe teintée d'un émeraude à l'image des yeux de la Comtesse. Un tissu tavelé d'argent, ce qui lui apportait un reflet particulier qui le rendait presque vivant ; et une cote pourpre que l'on pourrait deviner par l'un ou l'autre tissus dépassant... Un fin collier d'argent autour de son cou, et la même fantaisie dans ses cheveux relevés savamment parfaisaient le tout.

Elle arriva légèrement essoufflée par son pas pressé sur le parvis où déjà se regroupaient les Grands Officiers. Elle hocha la tête en guise de salutations à tous ceux qu'elle reconnut, évitant ainsi de révéler son petit essoufflement. Entrant à la suite de ses confrères, elle sourit aux Blanches et autres membres d'Ordres Royaux qu'elle croisa sur le chemin menant à la place qui lui avait été assignée.

Les minutes s'écoulèrent lentement... bien trop lentement, jusqu'à l'entrée tonitruante d'Odoacre. Se levant précipitamment de son siège, elle porta instinctivement la main à la hanche et grimaça devant le vide laissé par la miséricorde qu'elle avait dû garder à l'hôtel. Elle fut un instant étonnée que les Blanches n'aient pas rejoint la Garde royale, mais croisant le regard concentré de Baile, elle comprit qu'elles attendaient sans doute un signe de la jeune capitaine si d'aventure l'incident dégénérait.

Un peu plus rassurée mais guère plus, elle ne se rassit que lorsque la situation retourna à la normale, mais ne put s'empêcher de tourner la tête plusieurs fois. Le calme revenu, les portes de la Cathédrale s'ouvrirent à nouveau. Le sablier pouvait recommencer à couler dans l'attente du couple royal.

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Noupi54


presque endormi, elle sursauta en entendant les cries de tout le monde. Elle se retourna vivement et ouvrit la bouche comme une carpe. aucun sons ne sorti, totalement paralysé de peur elle s'accrocha a Samuel.

Les yeux effarés elle le regarda, tremblante. Puis doucement se rapprocha de son oreille

sam c est quoi ce truc? ca pu et c'est enorme. ca doit voler tu as vu ses oreilles?

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Cristòl
[Cortège de la Sainte-Ampoule : remise de l'Ampoule à l'archevêque de Reims et convergence vers le ban des chanoines]

Quel équipage ! Il avait fallu attendre plus que prévu, mais tout était rentré dans l'ordre (ou l'art de résumer).

Le porteur de la Sainte Ampoule replaça sur son visage son impassibilité dévote, confinant à la mysticité. Les deux Eminences devant lui s'effacèrent, lui laissant le passage vers l'archevêque de Reims, Monseigneur Tully, devant lequel il s'agenouilla, bras levés vers le haut, portant le coussin où trônait la divine Ampoule.

Sans un mot, il avait laissé le prélat le prendre, puis s'était retiré vers les bancs prévus pour les chanoines derrières les Princes d'Eglise.

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Sakurahime
Serrant fort Camille contre elle, tenant fermement la main de son époux de l'autre main, les Virargues s'étaient glissés dans la cohue sur le parvis.
Ils avaient perdu de vue la plupart des nobles Bourbonnais-Auvergnats mais ils parviendraient bien à les rejoindre sur les bancs réservés.
Pour le moment seul comptait le fait de ne pas perdre en route sa précieuse famille, tout en gardant un oeil sur son autre famille, là, quelque part, à assurer une garde aussi discrète et silencieuse qu'efficace.
Ses soeurs Blanches montaient la garde et en compagnie de la Licorne avaient sécurisé les alentours afin que rien ne vienne troubler la quiétude du sacre.

Elle grimaça.
Une dinde en chausses étrangement montées sur des proéminences qui la grandissait, mais ne l'amincissait pas pour autant, lui écrasa le pied.


"Eh ho! vous pourriez faire un peu attention non!"

Regard glacial de la Montluçonnaise.
La saucisse enrubannée tourna la tête vers elle, et la dévisageant, blanchit légèrement et s'excusa platement avant de s'écarter un peu - par prudence.

Haussement d'épaule, elle avait l'habitude.

La file avançait pas trop mal jusqu'aux grandes portes.
Ce fut bientôt leur tour d'ailleurs.
Elle eu une pensée pour les morceaux de métal sous sa robe, coincés dans ses cuissardes que camouflait le velours, hésita à les déposer, puis non, ne sait-on jamais!

Ca y ils étaient entrés!!!
Ils gagnèrent le banc que la noblesse du BA s'était gentiment octroyé dans la bonne humeur et saluèrent quelques personnes, il y avait trop de monde pour pouvoir en faire de même avec tout un chacun.

Elle tenta de voir Al, elle avait entendu dire qu'il avait un rôle spécial à tenir mais elle eu beau se dresser de toute sa petite taille, rien n'y fit.

Camille tira légèrement sur sa robe aussi se pencha-t-elle.

Oui ma puce? un souci?

Elle lorgnait vers Elea mais n'osait pas trop y aller.
Un coup d'oeil lui apprit que sa nouvelle amie n'était pas seule, mais en compagnie de sa cousine.


"Et ben va Camille, elles ne vont pas te manger tu sais!
Tu connais Elea maintenant, à côté, c'est Albine, sa cousine, c'est la fille de Noéline, tu sais notre ancienne duchesse, et de Fabien.
Elle est gentille, et ne va pas te manger, c'est promis!
"

Un sourire tout doux en guise d'encouragement.
Camille esquissa à son tour un petit sourire timide puis fit mine de les rejoindre, lorsqu'un bruit d'enfer la stoppa net.

Une immense chose grise entra dans la cathédrale.
Ca bougeait, manifestement seul, c'était donc vivant.
Un animal? de cette taille-ci???
Qu'elle monstruosité!
Des personnes étaient juchées sur son dos, stupéfiant!

Presque par réflexe, elle tâta sa cuisse à la recherche d'une dague.
Le morceau de fer ne pourrait rien contre un monstre de cette taille mais c'était tout de même rassurant de le savoir en place.
Elle regarda Héri, légèrement pâle.
Camille profita de l'étonnement général pour aller rejoindre Elea et Albine, en attendant que la cérémonie ne débute réellement.

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Albine.
[dans la cathédrale, en totale admiration de l'éléphant]

C'est toujours bouche bée, le regard médusé qu'Albine regarde le pachyderme. Quelle classe ! Elle tourne la tête vers Elea pour la rassurer.

Mais non regardes... cousin Al est loin tu vois, et regardes bien, il n'essaies à aucun moment de s'approcher (au contraire ? non elle ne l'a pas dit !). Regardes comme il est beau ce cheval !

Mais Eléa ne semble pas convaincue tout de même... Rapidement elle se renfonce dans son siège, Albine lui sourit.

Tout va bien regardes... Le petit monsieur essaie de descendre sur le poney rose... Rose ?!!!

Décidément, il fallait venir à un sacre pour voir de telles choses tout de même ! Jamais de toute sa courte vie, elle n'avait jamais rien vu de tel ! En attendant, les yeux lui ressortent de la tête.
Une petite fille arrive et se précipite vers les 2 cousines. Mince, il fallait lui montrer le spectacle elle allait tout rater. Elle lui sourit et la prend dans ses bras, et l'installe sur ses genoux, tout va bien car visiblement elle connait Eléa.


Bonjour ! Je suis Albine la cousine d'Eléa regarde le gros cheval et le poney rose ! Au cas où la fillette doute, elle lui indique la direction du doigt car tout cela est totalement invraisemblable tout de même, tellement invraisemblable qu'Albine en avait oublié de faire des pronostics sur la tenue de la Reyne...
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Yolanda_isabel
Et au milieu de tout cela ? Une enfant qu'on a pas ou peu remarqué, si ce n'est ce cri, ce hurlement qui la fait sursauter pour ce qu'il est tellement primitif qu'il en devient reconnaissable. Celui de la mère qui hurle en voyant un enfant en danger. Alors devant le pachyderme, soudain, elle tremble, parce que si la voix n'est pas celle de sa propre mère, c'est bien son prénom qui est crié.

Signal d'alarme qui résonne et sonne comme le glas. Yoli, cours. Yoli, fuis. Le doigt se tend toujours tremblant. La menace n'a pas marché, elle est là, la bête, grosse, grise. Et aux côtés de Yolanda, il y a l'homme qui l'a chassé tout à l'heure, qui donne des ordres. Et soudain, la bête recule, poussée par les gardes. Il y a une boule dans la gorge de l'Infante angevine, de l'angoisse qu'elle dissimule sous une bravade enfantine quand elle se tourne, et tire sur la manche d'Actarius.


- Fallait pas avoir de la peur. C'est la phrase magique qui fait peur aux méchants qui veut tuer le Chevalier du Chaos. Forcément, ça marche.

Oui, oui, pour tuer la boule dans la gorge, il faut tuer la peur et penser que c'est elle qui a fait peur à la bête. Alors elle se tourne et se penche à droite et à gauche pour entrevoir dans la foule, Breiz qui a crié, elle le sait maintenant. Alors la main potelée vient se plaquer sur la bouche sucrée et un baiser sonore est claqué avant d'être soufflé. Un pardon qui s'envole sous le toit du Très-Haut.

Elle rejoint sa place à côté de Blanche et Clémence, les mains ? Elles viennent se loger dans celles de ses voisines pour calmer le tremblement. Et à Clémence, en signe de bravoure peut être ou pour justifier sa courte absence du banc où on l'a accueillie.


- Elle était grosse la bête, mais elle a eu peur.

Et toi aussi, Yoli.
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