Actarius
[A la chasse au pachyderme, dernière]
Le poney s'approcha de l'éléphant sans qu'un garde ne pût réagir malgré les ordres reçus. Et le Prélat put descendre de sa monture et contourner les gardes qui demeurèrent, inexplicablement, amorphes. Le démon agitait bel et bien le Primat, qui après avoir nargué le Mendois, progressa jusqu'au choeur et il crut sans doute un instant pouvoir prendre place. Mais le cardinalice Grand Maître des Cérémonies ne l'entendait pas de cette oreille. Prévoyante, elle avait transmis quelques consignes pendant que son subordonné se trouvait au coeur de la mascarade. Si bien que le Primat se retrouva subitement encerclé par des gardes et raccompagné par l'allée jusqu'au narthex où le Vicomte ponctua les consignes de sa supérieure avec un plaisir plus que certain.
Menez-le hors de la cathédrale. Il n'assistera pas au sacre.
Le Vicomte esquissa un sourire, le moment était venu de ne plus faire de cadeaux. La messe était dite.
Retour à la situation donc. Le Primat se retrouvait désormais dans l'allée cerné de gardes qui le conduisaient bon gré mal gré au dehors. La cavalière du poney subit le même traitement, quant au jeune homme, il eut droit au regard glacial du Vicomte.
...
Lorsque la bête fut enfin sortie après un temps plus ou moins certain utilisé en de vaines menaces ou autres vaines tentatives pour faire fléchir le Maître des Cérémonies, les gardes escortèrent le Primat au-dehors, qui se défendit sans doute, frappa peut-être, mais dut au final s'incliner devant la vigoureuse puissance de la jeunesse des gardes, les menaces qu'il proféra vraisemblablement ne furent d'aucun effet. Il en fut de même pour les membres de son cortège. Une réaction impliquait logiquement une réaction, il n'y avait pas d'exception.
Quoiqu'il en fut, le sacre était désormais débarrassé d'une massive épine dans le pied et pouvait se poursuivre. Le Phénix ne doutait pas un instant qu'il y aurait des suites à la sortie du Primat et de ses sbires aussi grandiloquente que fut leur entrée.
Dès que l'ordre fut remis dans le narthex, le Vicomte invita les personnes qui s'étaient levées à reprendre place. Les malheureux porteurs de la Sainte-Ampoule, qui avaient vu leur cortège avorté, terminèrent leur procession et ce fut ainsi que le moment tant attendu arriva. Les portes, qui avaient été fermées afin que les débordements éventuels de l'extérieur n'affectassent point la quiétude du lieu sacré, s'ouvrirent à nouveau. Il était temps pour le couple royal de faire son entrée.
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Le poney s'approcha de l'éléphant sans qu'un garde ne pût réagir malgré les ordres reçus. Et le Prélat put descendre de sa monture et contourner les gardes qui demeurèrent, inexplicablement, amorphes. Le démon agitait bel et bien le Primat, qui après avoir nargué le Mendois, progressa jusqu'au choeur et il crut sans doute un instant pouvoir prendre place. Mais le cardinalice Grand Maître des Cérémonies ne l'entendait pas de cette oreille. Prévoyante, elle avait transmis quelques consignes pendant que son subordonné se trouvait au coeur de la mascarade. Si bien que le Primat se retrouva subitement encerclé par des gardes et raccompagné par l'allée jusqu'au narthex où le Vicomte ponctua les consignes de sa supérieure avec un plaisir plus que certain.
Menez-le hors de la cathédrale. Il n'assistera pas au sacre.
Le Vicomte esquissa un sourire, le moment était venu de ne plus faire de cadeaux. La messe était dite.
Retour à la situation donc. Le Primat se retrouvait désormais dans l'allée cerné de gardes qui le conduisaient bon gré mal gré au dehors. La cavalière du poney subit le même traitement, quant au jeune homme, il eut droit au regard glacial du Vicomte.
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Lorsque la bête fut enfin sortie après un temps plus ou moins certain utilisé en de vaines menaces ou autres vaines tentatives pour faire fléchir le Maître des Cérémonies, les gardes escortèrent le Primat au-dehors, qui se défendit sans doute, frappa peut-être, mais dut au final s'incliner devant la vigoureuse puissance de la jeunesse des gardes, les menaces qu'il proféra vraisemblablement ne furent d'aucun effet. Il en fut de même pour les membres de son cortège. Une réaction impliquait logiquement une réaction, il n'y avait pas d'exception.
Quoiqu'il en fut, le sacre était désormais débarrassé d'une massive épine dans le pied et pouvait se poursuivre. Le Phénix ne doutait pas un instant qu'il y aurait des suites à la sortie du Primat et de ses sbires aussi grandiloquente que fut leur entrée.
Dès que l'ordre fut remis dans le narthex, le Vicomte invita les personnes qui s'étaient levées à reprendre place. Les malheureux porteurs de la Sainte-Ampoule, qui avaient vu leur cortège avorté, terminèrent leur procession et ce fut ainsi que le moment tant attendu arriva. Les portes, qui avaient été fermées afin que les débordements éventuels de l'extérieur n'affectassent point la quiétude du lieu sacré, s'ouvrirent à nouveau. Il était temps pour le couple royal de faire son entrée.
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