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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Jason
[ENTRE LES CARDINAUX ET LES OFFICIANTS]

La Reyne et son époux faisaient leur entrée dans la Cathédrale; Le Capitaine de la Garde avait suivi a quelques pas et s'était placé à l'endroit convenu.
Elle vit que Le lieutenant était bien en place, un hochement de tête entre les 2 officiers avait suffit pour qu'ils se comprennent.

Tous ce que comptait le Royaume de personnages importants s'étaient mis en place, et c'etait à partir de ce moment là, que Jason devait redoubler d'efforts pour surveiller selon la mission allouée.

Protéger la Reyne et son époux, après il aviserait en fonction des événements.

Mais pour l'instant, il n'y avait pas de problème

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Kasia
[Par devers tout, marbre ou bois de rose?]

L'estomac faisait des noeuds mais avec le temps, forcément, ça passe ou ça casse, et elle était toujours debout.
Surtout, que bon, au final, elle avait eu l'occasion de penser tant de fois à autre chose qu'elle avait même oublié qu'elle avait faim.
Entre Ald', qui n'était qu'à un pas, Davia qui était passée par là, Baile par ici, des Dames Blanches, des Licornes, des Nobles, des ...

De tout. Même un éléphant! Un éléphant? Un éléphant.
Elle n'avait jamais vu d'éléphant hein la gosse. Pour elle, ça ressemblait plutôt à un monstre, à un être surnaturelle, peut-être une attaque du sans nom?
La supposition suivante étant que si personne ne bougeait parmi les Blanches, alors son réflexe inné qui l'avait menée à la tentation de se planquer derrière un pilier de pierre, était erroné, elle ne bougea pourtant -presque- pas.
Juste histoire d'osciller d'un pied sur l'autre avec appréhension en observant de loin.
Sans aucun doute, si on lui avait dit d'aller au devant de la bête, elle aurait flanché.
Du moins au début. Jusqu'à ce qu'elle s'aperçoive que personne ne semblait avoir plus peur que ça et que c'était une bête tout à fait normale.

Outre cette frayeur passagère, les tentations de partir d'un côté, de l'autre, étaient, multiples, changeantes, sinueuses, vicieuses, pernicieuses.
Comment faisaient-elles les autres, comment faisaient tous les gardes, pour garder leur semblant d'impassibilité, leurs postes, leurs ordres?
Comme elle, sans doute, ils voyaient les autres, et ne voulaient pas plus démériter qu'un autre? Ou alors avaient-ils la foi en leur mission au point d'aimer faire le pied de grue?
Quand à elle, elle avait des fourmis dans les jambes, et des maux de tête à voir défiler tant d'agitation.

Enfin tout s'accéléra.
Le problème de la grosse bête fut réglé, d'un coup, comme par enchantement, tout le monde gagna sa place, ou peu s'en fallait, et le couple royal débarqua, absolument, débarqua d'un carosse.
Derniers instants insoutenables, mine de rien. Après, ils pourraient souffler un peu.
Oh, trois fois rien, mais une fois tout le monde assis, un agité serait mille fois mieux reconnaissable, et surtout, surtout, elle, derrière, n'aurait probablement que peu de chances d'avoir le temps d'intervenir, quand les gardes royaux et soldats des différents ordres, le long des travées, seraient tellement plus proches et plus rapides.


Alors, que probablement, ce jour était celui de la nouvelle reine de France, et qu'elle devait attirer probablement tous les regards, c'est vers l'homme qui l'accompagnait, qu'elle perdit son attention.
N'eussent été sa tenue et son allure, ses chiffons et sa tenue, elle l'aurait pris pour son père, ou quelque barbon du même acabis.
Mais c'était manifestement quelque chose d'autre.
Manifestement le nouveau roi de France. Une question se fit jour dans son esprit. Le royaume, toujours gouverné par un roi, allait-il réellement être aux mains de Béatritz? Régnerait-elle ou son époux pour elle?
Et lui, si il n'était qu'un fantôme à son bras qu'elle ne connaissait pas même de nom, comment le prendrait-il?
C'était sûrement quelqu'un d'important. Forcément! Un grand nom.
Questions à foison, qui l'occuperaient le temps d'un, deux, cent, mille discours étendus de pompe un peu trop flagrante, peut-être, de clientèlisme, ou simplement trop étendus, qu'elle n'aurait pas la patience et le courage d'écouter.

Le redoutable rassemblement de ce que comptait le royaume de plus fidèle à la courronne, avait tenu bon, de marbre, mais si certaines façades avaient fendu comme le bois de rose.
Quelque part, c'était la mi-temps.
Temps mort!
Tully
Tully, partagé entre consternation et envie d'éclater de rire, avait assisté à l'entrée de l'éléphant, dans sa cathédrale ! Non mais, fichtre ! Bref, toute semblait se dérouler correctement et le moment était venu pour lui d'entrer en action, il se leva avec toute la grâce possible et imaginable et se positionna devant l'autel. Il regarda l'immense assemblée réunie pour ce moment incroyable, des visages impatients, d'autres absorbés, d'autres indifférents, certain chahutaient dans leurs coin en pensant que personne ne pouvait les remarquer. Des jeunes femme de moindre extraction placées tout au fond de la cathédrale pouffaient de rire aussi discrètement que possible. Puis il baissa les yeux sur la reine, il remarqua alors qu'il était trois marches plus en hauteur que la reine. Il descendît de ces marches pour se positionner sur le même niveau de hauteur. un petit signe de respect, peut être autre chose, nul ne le saurait jamais.

Il s'éclaircît la voix et parla fort et clairement


Votre Majesté, vous voila présente dans une des plus grandes demeures du Très-Haut, au sein de la Cité des Rois, ici tant de vos prédécesseurs ont reçu durant des siècles, la bénédiction de l'Église pour recevoir la sainte puissance du Créateur, pour bénir et légitimer leur règne devant Dieu.

Petite pause entendue, afin de capter l'attention des témoins

Saint-Louis le Pieux a, le premier, récité le serment qui va suivre, et que vous prononcerez devant votre peuple ici réuni. Votre Royale Majesté, répétez après moi.



Nous, Béatrice Eliane Lhise de Castelmaure, reine de France par la volonté du peuple, nous engageons à préserver l’ordre social voulu par Dieu et la paix aux gens de notre royaume.

Nous jurons de rendre la justice avec équité et clairvoyance et à défendre le peuple de France contre tout ennemi.


Petite pause pour lui permettre de répéter, il continua

En tant que fidèle, nous jurons d’observer les canons et doctrines de Notre Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, et en tant que Lieutenant de Dieu, a ne nous entourer et à ne recevoir de serments que d’hommes et de femmes de la même foi que la nôtre afin de nous aider à combattre les ennemis de la Vraie Foi en pourchassant les hérésies par le verbe ou le glaive et en châtiant les obstinés. Nous engageons à conserver aux gens d’Eglise leurs libertés et immunités dans l'exercice de leur ministère.

Nouvelle pause

Nous, Béatrice Eliane Lhise de Castelmaure, reine de France par la volonté de la Nation, jurons devant le ciel d’accorder à notre peuple paix, justice et miséricorde, de régler les lois et l’ordre social du Royaume sur les commandements de Dieu et le droit naturel.

Par ce serment, je renouvelle l'Alliance de Dieu et du Royaume, que je sois mille fois maudite et perde tout pouvoir et toute puissance si j'en venais à parjurer mon serment.


Dernière pause
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Albine.
heureusement qu'Eléa était car toute à l'admiration du grand cheval gris et or et... Albine en aurait presque oublié pourquoi elle était là. C'est avec grand regret qu'elle avait vu le grand cheval de ses rêves sortir avec le petit monsieur descendu sur le poney... Quelle histoire tout de même sur que si elle racontait ça, personne ne la croirait !
Bref, elle tenait toujours Camille dans ses bras quand Elea se lève rapidement les alertant de l'entrée de la Reyne. Vite debout, Camille debout sur un siège aussi, car il est dur de grandir car si l'on a 12 ans, il est hors de question de se mettre debout sur un siège, mais ce n'est pas l'envie qui manque quand même ! Seule solution possible : tendre le cou pour mieux ou se ratatiner pour voir entre les coudes des personnes placées devant toujours trop grandes et ui en plus bougent elles aussi pour mieux voir, conclusion : dur d'être petit !
Entre des coudes elle finit par voir la Reyne et le Roy passer... Bouche ouverte et les yeux brillants, elle admire la souveraine. Peu importe d'avoir la bouche ouverte à cet instant, tout le monde regarde la Reyne !
Quoi cousin Al va donner une bague à la Reyne ?!!! Ouah trop classe !!! Albine se redresse et bombe le torse, fière de son cousin et peut-être un peu envieuse de sa cousine à cet instant. D'ailleurs où sont passés ses parents ?!!!
Bon chaque chose en son temps ! Pour l'heure écoutons...
Les yeux brillants d'émotions, Albine prend la main de sa cousine, décidément, c'est trop dur la vie d'un émotif...

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Beatritz
Des discours... La Reine, qui quelques instants auparavant s'assoupissait dans le coche sur l'épaule de son époux, avait eu toute la remontée de la travée pour éclaircir ses idées.
C'était peut-être un rêve, en fin de compte. Elle savait vivre le moment le plus important et décisif de sa vie. Elle savait que chaque détail comptait, qu'il fallait qu'elle se rappelât de tout, qu'elle gravât tout dans sa mémoire pour toujours.

Et elle savait aussi qu'en dépit de sa grande attention, de sa grande vigilance, de sa volonté non seulement de comprendre mais d'enregistrer chaque mot des discours, chaque minute de ce sacre, sous deux mois il ne serait qu'un souvenir diffus, dont elle se blâmerait de n'avoir pas meilleure mémoire. Seul resterait le sentiment violent, angoissé et résolu, qui l'agita lorsqu'elle répéta après l'archevêque de Reims :


-« Nous, Béatrice Éliane Lhise de Castelmaure, Reine de France par la volonté du peuple, nous engageons à préserver l'ordre social voulu par Dieu et la paix aux gens de notre royaume.

Nous jurons de rendre la justice avec équité et clairvoyance et à défendre le peuple de France contre tout ennemi. »


L'archevêque lui dicta la suite du serment, qu'elle reprit d'une voix décidée et clairement articulée :

-« En tant que fidèle, nous jurons d'observer les canons et doctrines de Notre Sainte Église Aristotélicienne et Romaine, et en tant que Lieutenant de Dieu, à ne nous entourer et à ne recevoir de serments que d'hommes et de femmes de la même foi que la nôtre afin de nous aider à combattre les ennemis de la Vraie Foi en pourchassant les hérésies par le verbe ou le glaive et en châtiant les obstinés.
Nous nous engageons à conserver aux gens d'église leurs libertés et immunités dans l'exercice de leur ministère. »


Elle pesa la valeur des mots qu'elle prononçait, et ses conséquences prévisibles, au moment de les prononcer.

-« Nous, Béatrice Eliane Lhise de Castelmaure, Reine de France par la volonté de la Nation, jurons devant le ciel d'accorder à notre peuple paix, justice et miséricorde, de régler les lois et l'ordre social du Royaume sur les commandements de Dieu et le droit naturel.

Par ce serment, je renouvelle l'Alliance de Dieu et du Royaume.

Que je sois mille fois maudite et perde tout pouvoir et toute puissance si j'en venais à parjurer mon serment. »


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The Queen take the oath of her charge, repeating the words dictated by the Archbishop of Reims, Tully.
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I sum up in english my messages during the coronation's RP (at the end of each message) for the enjoyment of the foreign readers ^_^
Vanwolk
[dans la Cathédrale, après le serment et avant l'adoubement]

Apres que la Reine récita son serment, et que Mgr de Reims retourna à sa stalle, la Maitrise Royale sous l'impulsion de Maitre de la Chapelle entonna quelques vocalises et l'orchestre musicale joua un morceau retraçant la Création de Dieu .C'est bien en Communion avec Dieu, dont la présence était palpable en ce lieu et en cette atmosphère de recueillement .



C'est par de lents mais amples mouvements que Mgr Vanwolk battait la mesure, faisant ainsi communier l'écriture, la voix, le son pour qu'une Harmonie parfaite sorte du Choeur et emplisse la Cathédrale durant le rite de l'adoubement. Les attributs royaux allaient majestueusement etre remis par des Grands du Royaume avant d'être remis à Sa Majesté la Reine de France. C'est d'une douce voix que les enfants de Saint louis de France, donnait le rythme et la mélodie a cette ode à la conception de la Terre et de la vie
Odoacre
[Aux premières loges, confortablement installé]

Avec une grande satisfaction, à la fois générale et personnelle, Odoacre écouta le serment prononcé d'une voix claire, sans aucune hésitation.

Le serment était reçu et pour le Primat, cela signifiait que les rets étaient désormais placés même s'il savait pertinemment qu'il faudrait une vigueur de tous les instants pour veiller à ce qu'aucun chasseur ne faiblisse et Dieu savait que l'épiscopat était une espèce pusillanime.

Soupirant à cette idée mais en même temps tout à fait heureux d'assister aux présents événements, il continua de hocher la tête et glissa au jeune Lotx, sa canne humaine.


Voyez mon jeune ami, vous venez d'assister à l'une des plus puissantes opérations de diplomatie sacrée que je pourrai jamais vous enseigner. Prenez-en de la graine !

Et de reporter son regard sur la reine. Diable, il en aurait bien fait son quatre heure, quoique cela puisse signifier.
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Archevêque de Rouen
Barnaby
[During the Elephant Incident]

Barnaby sat, mentally going over matters pertinent to his duties in England, glancing up occasionally as the French nobility made their way to their seats. The commotion from the back of the Cathedral roused him quickly, as he scanned the crowd slowly, looking at both the French Guardsmen and the Royal Guard contingent to see if they could ascertain what he couldn't. Even at 6'4", Barnaby saw no movement in the Cathedral worthy of the commotion.

Rhys' movement towards the entrance and subsequent return, followed by the words "Elephant" and "Protect the King!" from the Chancellor had him grin wryly as he thought to himself - With what? He'd already sworn under his breath when his hand had grasped air as it reached for the sword he wasn't carrying. Barnaby supposed he'd tell the closest guardsman to grab the King if necessary, and remembered the old adage - You don't have to outrun the monster, just the other people its chasing.

Arraying the guards in front of the King and Queen, he waited, a bit nervously, till the commotion died down. The crowd, coupled with the touch of the Princess, led to him expelling a deep breath, trying to expel the rush of energy he'd built up inside. He noted a man strolling in calmly and heard Rhys explain that he was the one who'd rode the creature there and swore under his breath. Things were definitely different here, and for the first time since their arrival, he missed England, just a little bit.


[Pendant l'incident avec l'éléphant]

Barnaby s'est assis, réfléchissant à certaines affaires concernant ses responsabilités en Angleterre, et jetant un coup d'oeil par moment aux nobles français qui faisaient leur entrée. Le brouhaha à l'arrière de la Cathédrale le sortit rapidement de ses réflexions, et il scruta la foule lentement, observant à la fois la Garde royale française et celle de son Royaume, en se demandant s'ils pouvaient voir ce que lui ne voyait pas, car malgré ses presque deux mètres, Barnaby n'arrivait pas à distinguer l'origine d'un tel mouvement de foule.

Le retour de Rhys parti aux nouvelles, suivi des mots "éléphant" et "protège le Roi" lancés par la Chancelière, le firent sourire, désabusé, alors qu'il se demandait avec quoi protéger son Roi. Il jura dans sa barbe quand sa main tenta de sortir de son fourreau l'épée qu'il ne portait pas. Barnaby se dit alors qu'il ordonnera au garde le plus proche de se saisir du Souverain si nécessaire, et se souvint du vieil adage qui disait: "Il n'est pas nécessaire de dépasser le monstre, mais simplement les autres qu'il poursuit".

Passant en revue les gardes devant le Roi et la Reine, il attendit, un peu nerveusement, que l'incident fût clos. La foule, ajouté au contact de la Princesse, le firent souffler profondément, tentant d'évacuer la poussée d'énergie qui s'était emparé de lui. Il remarqua un homme avançant calmement vers l'avant de l'église, et entendit Rhys expliquer que c'était ce dernier qui se tenait sur le dos de la bête. Il marmonna de nouveau dans sa barbe. Les choses étaient certainement différentes ici, et pour la première fois depuis leur arrivée, il se dit que l'Angleterre lui manquait, juste un peu.
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Earl Marshal | CoH | RHA | Earl of Pembroke | Viscount of Mansfield | SAS
Ysabeau
Enfin, grâce à Zoyah, ils avaient pu s'asseoir sur un banc, serrés comme sardines en boîte dirait-on dans quelque siècles.
Ysabeao observait d'un regard amusé les tentatives de son amie Zoyah pour... disons pour se rapprocher du plus beau borgne du Berry, borgne et duc de surcroit.
Mais bientôt, la Reyne et son époux entrèrent dans la cathédrale, puis ce fut un long discours sur la religion, un dignitaire ecclésiastique qu'elle ne connaissait pas, puis... la prestation du serment.
La Reyne avait des devoirs, les devoirs de sa charge.
Ysabeau écouta, attentive.


Nous jurons de rendre la justice avec équité et clairvoyance et à défendre le peuple de France contre tout ennemi...
Nous nous engageons à conserver aux gens d'église leurs libertés et immunités dans l'exercice de leur ministère...
Nous, Béatrice Eliane Lhise de Castelmaure, Reine de France par la volonté de la Nation, jurons devant le ciel d'accorder à notre peuple paix, justice et miséricorde, de régler les lois et l'ordre social du Royaume sur les commandements de Dieu et le droit naturel.

Par ce serment, je renouvelle l'Alliance de Dieu et du Royaume.

Que je sois mille fois maudite et perde tout pouvoir et toute puissance si j'en venais à parjurer mon serment.


Elle parlait d'une voix claire, assurée. Ysabeau se tourna vers Zoyah

Dire qu'elle est venue à Sancerre et que je ne l'ai même pas rencontrée... Lourde charge, grands devoirs...


Le serment prononcé, des voix claires lancèrent vers les croisées de la nef un chant mélodieux.
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dame de Sury sur Léré
Tully
L'Archevêque de Reims prît la mesure de l'engagement de la souveraine, puis prononça quelques paroles rituelles après avoir laissé les cœurs chanter, un petit peu en avance sur le planning.

Votre Majesté. Petite pause pour capter les attentions

Au nom de Sa Sainteté Eugène le Cinquième et sous couvert de son autorité, nous acceptons votre serment avec humilité, pour que tous sachent que l'Église et la Couronne peuvent collaborer intelligemment et activement, sans que l'un n'outrepasse les droits de l'autre. Puisse le Très-Haut vous bénir Majesté, et bénir votre règne, que celui-ci soit long et prospère, pour l'amour de Dieu, et des François.

Il s'inclina puis se retira quelques pas en arrière pour permettre aux GO d'offrir à la souveraine de France les attributs de sa charge.
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Actarius, incarné par Beatritz


[Le temps des Regalia]

La Reine avait pesée chacun des mots du serment sacré qu'on avait exigé d'elle. Et le Vicomte, lui, contemplait cette scène au doux parfum d'un autre temps. Il fallait bien admettre que d'assister au déchirement du voile de la monarchie héréditaire avait quelque chose d'émouvant. Au fur et à mesure que la cérémonie progressait, l'emprunte des Levanides se dissipait peu à peu. Dans cette enceinte sacrée, bercée par l'écho de paroles solennelles se dessinait déjà l'avenir d'un Royaume. Etre de ce moment, c'était apporter une petite pierre au grand édifice de l'histoire.

Oui, les considérations philosophiques ou religieuses du Mendois s'étaient évaporées. Il n'était plus qu'un témoin insignifiant d'un grand moment, un témoin qui se laissait prendre au jeu de la solennité, qui ressentait, qui vivait ce sacre comme un enfant. Il s'imprégnait de la voix de cette Suzeraine qu'il ne connaissait que peu, il ferma même les yeux au moment où se firent entendre les premiers tumultes d'un nouveau chant sacré. Il en profitait d'autant plus pleinement que le Grand Maître des Cérémonies assumerait le bon déroulement de la fameuse remise des attributs royaux.

Bientôt, l'épée "Joyeuse", les souliers, les éperons quitteraient l'autel dans les bras des plus grands dignitaires de France. Symboles de l'adoubement, de la charge militaire qui incombait aux Rois et aux Reines. La Main de Justice au nom si éloquent, l'anneau, celui de l'union entre le Suzerain et son peuple, de l'alliance du temporel et spirituel, les Armes de France, celle du prestige de la "nation" suivraient également ce rituel. Puis, ultime moment de cette remise des Regalia, la splendide et majestueuse couronne de France serait présentée à la Reine.

Lorsque l'Archevêque revint prendre place dans le choeur avec les autres officiants, l'attentive Ingeburge fit un signe à la Connétable de France, à laquelle il revenait de présenter la fameuse "Joyeuse", l'épée de Charlesmagne à Sa Majesté Beatritz.


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Bess.scte.merveille
[Cathedrale - Sur le banc des Grands Officiers]

Alors, l'entrée des uns et des autres c'est fait ... Celle des GO c'est fait puisqu'elle est là.

L'éléphant, ça aussi c'est fait.

Les "mon petit poney" itou ...

La Reyne est là, le discours du primus machin c'est fait aussi, le serment de la Reyne tout ça tout ça c'est fait, ne reste plus que les attributs royaux.

Mais bien sûr que si qu'elle a suivi la Bess, qu'est-ce que vous croyez ? Bon évidemment elle a décroché au moment de l'animal avec sa sorte de bras qui lui sort du milieu de la figure, elle est restée là à regarder un désastre annoncé, tout en se demandant si c'était un cauchemar ou pas. Tout étant revenu dans l'ordre, elle a repris tout comme il faut, donc elle a bien suivi... Enfin oui et non parce que là pour le coup elle avait pas pensé que ça serait maintenant... Là de suite immédiatement. Alors lorsque Monseigneur Ingeburge lui fait un signe discret, elle se contente de la regarder, ouvrant et fermant la bouche telle une carpe qu'on vient de sortir de l'eau. Un peu plus on pourrait même dire qu'elle a les mêmes yeux, mais faut quand même pas exagérer. Bref, pour en revenir à nos moutons (à défaut d'éléphant ou de poney) ou plutôt à notre Bess, celle-ci reste là jusqu'à ce qu'un coup de coude bien à propos la fasse se lever d'un bon.

Livide.

Bon je sais on l'envoit pas à l'échafaud, mais mettez-vous à sa place un peu ... Tout le monde là, qui regarde, et elle avec sa truc en soie qui va lui faire faire un faux pas, avec la chance, elle va se vautrer sur la Reyne l'épée à la main. Je doute que la Reyne apprécie à vrai dire. Et voilà donc notre Bess, imaginant tout un tas de trucs à dire ou faire pour ne pas faire justement, et sachant pertinemment que là évidemment il est trop tard et que pour l'heure elle n'a d'autre choix.

L'échafaud, c'est sûr qu'elle y aura droit si elle se vautre. Avancer un pied apèés l'autre, enfin devant l'autre, inspirer profondément pour se calmer, ne pas trembler, ne pas tomber, ne pas dire de conn... de bêtises. Calme et sérénité. Elle redresse les épaules et s'avance d'un pas alerte et monte les quelques marches menant à l'autel, et se saisit de "Joyeuse", glissée dans son fourreau de velours fleurdelisé et à la plaque ornée de pierreries.

La prenant à deux mains, à plat, afin de la présenter elle se tourne enfin vers La Reyne, fermant les yeux un bref instant, en inspirant à nouveau profondément, elle s'approche et pose un genoux à terre, levant l'arme des deux mains, au dessus de sa tête en prononçant ces quelques mots :


Majesté, Voici l'Epée Joyeuse, symbole de la protection Royale à l'Église et au peuple

Puis elle ajoute ces quelques vers, déjà entendu par nombre des présents

« Le nom de Joyeuse fut donné à l'épée.
Les barons français ne doivent pas l'oublier :
C'est de là que vient « Montjoie », leur cri de guerre ;
C'est pourquoi aucun peuple ne peut leur résister. »
***

Encore heureux qu'elle est pas debout la Bess, sinon elle serait en train de se dandiner un pied sur l'autre.

*** Vers tirés de la chanson de Roland

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Beatritz
La Reine en sa cathèdre reçut l'épée de la Connétable. Cette épée, cet instant, il faut l'avouer, ne l'émouvaient pas vraiment. Si elle savait être désormais le bras armé de la France, si elle était la protectrice de ce Royaume, il fallait bien admettre qu'elle n'était pas assez rompue aux armes pour trouver dans l'éclat de Joyeuse quelque beauté.

Oui, tout aurait pu se jouer sans émotion, si ce n'avaient été les vers de la Chanson de Roland.

Roland, l'arrière-garde... Charlemagne... L'épée de Charlemagne !

Pourquoi avait-elle appelé son fils Charlemagne, Charles le Grand, si ce n'était pour ce qu'il régnait sur la France et l'Empire, si ce n'était pour ce qu'il avait, ce Carolus Magnus, de splendide ! Où est ton Empire, désormais, Charlemagne ?

Montjoie, Montjoie !

La Reine posa symboliquement ses mains sur l'épée, marquant qu'elle en prenait la possession ; l'épée n'étant pas dans son fourreau, elle ne serait pas ceinte à son côté, et la Connétable la reprendrait ensuite.

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Bess.scte.merveille
Elle souffle... quoi ? j'ai oublié de dire qu'elle avait arrêté de respirer? oui ben je l'ai pas dit je l'ai pas dit pi c'est tout. Elle souffle, la Reyne ne dit pas un mot, mais alors qu'elle termine de prononcer les vers, par tous entendus au moins une fois, elle peut voir au fond des prunelles de son souverain, un instant d'émotion, avant de poser les mains sur l'arme, en prenant ainsi possession d'un des attributs de son règne.

Léger sourire de Bess, parce que maintenant c'est bon, elle n'a tué personne, elle n'a pas chu, et tout s'est visiblement passé comme il le fallait. Bon en même temps elle n'avait pas de discourt à faire, encore heureux !!!

Se redressant, tout en reprenant l'épée par la fusée, prenant pleinement conscience de son poids, elle est surprise. Le métal précieux formant la poignée n'est pas aussi froid que le sont certains métaux. Flexion des jambes pour un dernier salut à la Reyne, elle retourne à sa place, l'épée toujours en main, comme le prévoyait la cérémonie, pointe vers le bas.

Bref sourire à ses compagnons de galère ...heu de banc, elle reporta son attention sur le couple Royal. La cérémonie pouvait continuer.

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Shiska
La cérémonie avait pris un tournant pour le moins étonnant alors même que le protocole de celle ci n'avait pour ainsi dire pas débuté... Il était évident pour le Loup qu'une célébration de cette importance et qui réunissait autant de personnalités de haut rang allait faire défiler des têtes les plus connues du royaume et des royaumes voisins. Il était également certain dans son esprit que la présence en masse de personnes aux possessions et pouvoirs importants allait être le motif pour une démonstration de richesse excessive et une escalade dans le faste et le luxe des vêtements et parures.

Mais il est sur qu'il ne s'attendait pas à ce qui c'était passé plus tôt. Comme dans les plus étranges des contes pour enfants certains invités, semblait il de haut rang au sein de l'institution de la foi unique, c'étaient présenté aux portes de la cathédrale sur d'étranges montures aux allures féériques. La Licorne brodée sur la poitrine du seigneur Limousin pouvait se faire toute petite face à l'improbabilité et la taille imposante du monstre qui avait bloqué l'entrée un temps.

Observant les actes du cavalier, ou autre nom pour les conducteurs de ces engins, ainsi que des gardes avec un certain rictus. Il se teint pourtant bien loin de l'animal pour visionner le tout, pas forcément très à l'aise avec tout ce qui touche à l'extraordinaire...

La cérémonie avait ensuite enfin repris son cours et bien qu'il était assez loin de la scène centrale de ce théâtre épique le Loup avait pu observer l'arrivée de sa louve ainsi que de la future monarque. Elle en avait de l'allure la GO dans sa robe, bien qu'il savait pertinemment qu'elle pouvait défaillir à tout moment au vu du poids qu'elle ressentait sur ses épaules.

Une petite étoile cependant brillait dans le coin de son œil alors que sa future femme de louve devait prendre place sur la travée centrale et remonter jusqu'à la scène et la future reine de France. Il sentait le poids de chacun de ses pas au creux de sa poitrine, tout en la soutenant moralement du mieux qu'il pouvait. Au final, les gestes avait été souples et sans accroche et la voix c'était fait portante et assurée malgré toute la pression qu'il pouvait ressentir pour elle. Pas de chute, pas de corde au cou, pas d'anicroche quelconque...

Grand soupire de soulagement alors qu'elle reprenait sa place au ban des GO. Qu'elle était belle quand même lorsqu'elle doutait en portant des atours féminins...

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