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[RP – 16 janvier] Cathédrale – Sacre / Coronation

Kalopsite
Du comment faire sortir la blonde de son atelier. Suffit de compter sur une brunette qui insiste « j’aimerais une de tes créations » avait elle dit « puis que tu me coiffes » avait elle rajouté. Alors que Kalo s’affairait à ajuster la tenue et discipliner la longue chevelure de Jmorelle, celle-ci ne manquait pas d’insister « tu viens avec moi, dis dis dis ! » et qu’elle rajoute encore « Tu viens avec moi alors dis dis dis? steuplééééé.... » Et la blonde elle soupir, c’est qu’elle a du mal a sortir pour le moment. Avant de partir son amie rajoute « une couturière royale se doit de venir tfaçon » Un point pour Ju, elle à raison, elle se devait d’y aller au Sacre de la Reine.
Et de fouiller dans les malles et de se trouver une tenue convenable.




Voilà la blonde qui part vers Reims. Pendant le voyage elle avait eu le temps de réfléchir, réfléchir a ce qu’est devenue sa vie, la jeunesse l’avait quitté peu a peu, fini de parcourir le royaume au coté de la Vanillé, elle restait maintenant enfermée au manoir des artistes, créant des tenues, prodiguant des conseils regardant devenir les filles de grandes couturières…

La cathédrale se dessine a l’horizon, fini les rêveries, du monde qui se presse et se dirige vers le lieu saint. Une blondinette qui gravit les marches qui salue le garde royal d’un hochement de tête avant d’entrer dans la cathédrale, se faufiler dans la pénombre en cherchant deux macarons sur une tenue bleue, à gauche ? à droite ? Elle est entre deux idées Kalo, continuer à chercher ou faire demi-tour. Respiration profonde, ne pas se laisser envahir par la panique qui s’installe en murmurant « j’aurais du partir avec elle » son regard se pose sur la silhouette tant cherchée. Marche bien plus décidée pour la rejoindre, la besace est soulevée, le fessier de la blonde la remplace. Kalopsite se penche vers Ju en murmurant.


Tu as gagné, je suis là.

Plus qu’à se mettre dans l’ambiance et attendre….
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Le manoir des artistes
Jason
[Chœur de la Cathédrale]

Jason se mit en place, selon les ordres du capitaine de la Garde Royale, derrière les officiants au plus près, que ce que lui permettait le protocole, des Cardinaux
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Sindanarie
[La nuit est longue pour les veilleurs]

Ce n'est pas que dormir à l'intérieur d'une cathédrale soit particulièrement agréable, sans rien pour réchauffer les membres, sans autre confort que de la pierre nue. La nuit avait donc été longue, probablement pour chacun des membres des Ordres Royaux mobilisés pour veiller à ce que les lieux soient sûrs. Pour Sindanarie, la nuit s'était partagée entre veille et sommeil, l'une provoquée par le froid, l'autre par un certain engourdissement.

Le discours que la Capitaine avait tenu devant la cathédrale la veille lui avait été rapporté, ainsi que la position qu'elle devait occuper au matin et pour toute la durée de la cérémonie. La Cavalière avait assimilé les informations, sans doute un peu honteuse d'avoir raté leur prime énoncé, et avait rejoint, sans beaucoup de mots, la place qui lui avait été assignée. Au niveau de la limite entre les places réservées aux Grands Feudataires et celles qu'occuperaient les nobles d'Ile de France, les Grands Maîtres des Ordres Royaux et les invités particuliers de la Reyne. Des personnalités suffisamment éminentes ou intéressées pour ne pas se montrer turbulentes durant la cérémonie. Elle aurait probablement sous sa surveillance les plus calmes...

Mais elle ne pourrait le constater que le lendemain matin. Et, d'ici là, elle avait largement de quoi s'occuper. Avec des souvenirs, avec des espoirs, et surtout avec des questions. C'était sans doute une caractéristique majeure de la Sindanarie à l'état naturel que de passer une bonne part de son temps libre à se poser des questions dont elle ne connaissait pas les réponses. Exemple. Une Reyne montait sur le trône de France, succédant à Sa Majesté Levan III. Qu'adviendrait-il des Ordres Royaux ? Quelles modalités suivraient leur allégeance ? Sous quelles conditions serait-elle acceptée ?


[A partir du point du jour]

Et l'aube vint enfin. Merveille des merveilles que ce jour pointant au travers des vitraux de l'Est... Pour Sindanarie, qui s'était si longtemps tenue éloignée de toute forme de religion, cette nuit dans la cathédrale avait été toute particulière, l'avait murée dans un silence presque parfait, sauf quand elle devait répondre, par monosyllabes, à une quelconque question. A l'aube donc, la Cavalière s'étira et se rajusta.

Pas d'élégance pour la garde. Uniquement, comme la veille, l'utile et les signes de reconnaissance. A peine le temps de sortir se passer un peu d'eau sur le visage et se dégourdir les jambes avant de rentrer dans la cathédrale et de prendre sa place. La Cavalière avait déjà repéré l'ebdroit où elle devait se placer, aussi s'y campa-t-elle rapidement. Il s'agissait d'être en place avant que quiconque d'extérieur à la garde ou au corps ecclésiastique qui officierait pénètre dans les lieux. Aussi mit-elle toute son application à devenir une partie de la place, un pilier de plus drapé d'une cape d'azur frappée de la mytique Licorne par dessus des habits sombres dissimulant des protections de cuir, à la main posée sur la garde de l'épée bâtarde ornée du même animal mythologique. Ils seraient les seuls, ce jour-là, à pouvoir porter une arme pendant la cérémonie. Resterait à repérer ceux qui contreviendraient à la règle... Et la Cavalière de tendre son attention vers ceux qui entrèrent quand les portes furent ouvertes.

Regards à droite et à gauche. Où était le Lieutenant Commandeur ? Elle aurait bien eu une question à lui poser... L'angoisse de pré-cérémonie, sans doute. Sindanarie apercevait, ici et là, ses Frères et Soeurs mais également les Blanches et Hospitaliers, qui remplissaient la même mission. Observer, surveiller, veiller à la sécurité. Que commence le ballet... Et le spectacle. Elle s'y sentait presque prête, presque calme, presque sereine. Ca irait, sans doute...
Joffrey
[Sur le parvis]

Tous semblaient être arrivés sur le parvis. Jo avait aperçu Kilia et le Vicomte Baillant passer les portes.

Se tournant vers Clémence, elle lui murmura :

Il me faut passer auprès des gardes, je dois leur remettre …. Heu …

Elle n’en dit pas plus.

[au poste de garde]

Prenant son fils par le bras, faisant signe à sa fille, sa sœur de l’accompagner , elle se plaça devant les gardes.

- Killijo , Rose, Aloara , faites de votre mieux pour me cacher à la vue des gens…

Ceux –ci parurent étonnés, mais firent ce que la Duchesse leur demandait.

Jetant un œil aux alentours, Jo , prestement , tout en relevant de peu ses jupons , plia sa jambe gauche. De sa main droite, à la vitesse de l’éclair, elle attrapa un poignard à manche d’argent incrusté de pierres précieuse.

C’est avec un sourire charmeur, qu’elle le tendit à la préposée aux armes.

Prenez en soin, cette petite babiole m’a déjà sauvé la vie, j’y tiens énormément.

Regardant la princesse, elle ajouta avec un grand sourire.

Et bien, nous pouvons entrer je pense. Après vous votre Altesse.

Jo se déplaça un peu, se mettant près de Atthénais et Mali, afin que Clémence et sa suite passe devant.
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Atthenais
Le sacre de la Reyne ! Pour un grand évènement c'était un grand évènement pour la jeune Atthénais de Dénéré. Au château de sa grand-mère, elle ne tenait pas en place, nul besoin de dire que l'essayage des robes fut périlleux. Le choix fut porté sur une magnifique robe blanche orné d'or soulignant le côté très naturel de la jeune fille.

Excitée au domaine à l'idée de voir la Reyne, Atthénais s'était vite calmée quand ils arrivèrent devant le parvis. Une nouvelle fois, la petite tornade blonde s'essouffla devant tant de monde. Qui eut cru que la poulette dorée s'arrêterait de courir ou de parler en société.

Du coup, elle resta là, à côté de sa grand-mamou comme elle l'appelait, ne la lâchant pas d'une semelle. Tout juste si elle ne s'agrippait pas à la robe de Joffrey. Et ce fut même légèrement derrière sa grand-mère qu'elle avança afin de rester cachée.

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Coxynel
Et ça continue encore et encore... C'est que le début! D'accord, d'accord...

La noblesse continuait de faire son entrée et l'édifice de l'Ange au sourire se remplissait de plus en plus. La queue qui s'était créée à l'entrée de la cathédrale tendait maintenant à se fluidifier.

Et puis une petite troupe était entrée et s'était postée devant elle. Regard interrogateur de la jeune femme lorsqu'elle voit trois femmes entourer une Duchesse et ce afin qu'elle ne soit pas au vue de tout le monde. Et puis Coxynel avait compris, voyant cette même Duchesse lui tendre un petit poignard de belle facture.

Le Garde Royal le prit, adressant à la Duchesse un sourire.


Merci votre Grâce. Votre arme sera en sécurité dans ce coffre et nous vous la restituerons à la fin de la cérémonie du Sacre de la Reyne.


Elle invita le cortège à aller s'installer puis déposa le poignard au manche d'argent dans la malle située derrière elle. Cela fait, elle reporta son attention sur les personnes suivantes qui entraient déjà.
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Catalina_constance
[La route vers le sacre]

Sacre, sacré... sacré journée, sacrée route, longue surtout.

Quoi que pas si longue le carosse au couleur Volpilhat aura déjà fait des voyages bien plus long, mais la duchesse ne finirait-elle pas par se fatiguer de tant de route, de toujours voyager?
A un moment on aspire au calme, au repos à s'entourer des siens et.. voila c'est tout!
Puis il faut dire aussi que c'était un grand jour, un jour sacré oui et qu'il lui tardait de rejoindre Reims, Reims une première!
Il lui tardait de rejoindre la cité des sacres car ce n'était pas n'importe qui, qui deviendrait souveraine, qui porterait ensuite la couronne royale et les couleurs du Royaume amie de la famille, liée par leur père, Catalina avait plusieurs fois rencontré la duchesse de Nevers.
Mondanité ou événement plus ou moins tragique, elles avaient finit par faire route ensemble jusqu'en Lorraine et la plus jeune des deux duchesse etait maintenant pressée de la voir en ce jour.

Puis il faut aussi ajouter à cela cette engouement grandissant que pour sur, il y'aurait la blonde marraine! qu'il y'aurait la rousse nièce et surement beaucoup de visage connu ou inconnu... Bref...
Des routes emplient de charettes et de coches, plus l'on s'approche plus l'agitation se fait présente, la Volpilhat assise ne cesse de s'agiter, même la plus jeune des passagères semble plus sage.
Petite enfant brune qui d'ailleurs dévisage l'adolescente rousse, échange de grimace, et autre gaminerie.

Sacrément long ce voyage...


[Y'a foule! Devant l'édifice]

Sacré bordel...
Ouwps!

Ocean de tête bien coifée, de couleur et d'etoffe soyeuse, toute la noblesse ce sera surement organisé en ce jour pour porter ses plus riches étoffes, Fashionistas et autres têtes couronnées entre à l'intérieur de la cathédrale pour se placer, puis la tête au méche flamboyante se retourne en tout sens, Candice, Judith, Adeline, tout le monde est la!
Et Jehanne? et Clémence? décue de ne pas les voir dans le groupe de ceux qui se presse à l'intérieur, Catalina se retourne vers Judith.


Et si nous attendions un peu? Ici oui... je crains qu'a l'intérieur il y est trop.. de bruit oui!
Discour décousue...
N'est ce pas divertissant que tout ce monde... ho et regardez ici!

Le doigt se lève près à aller se pointer en direction d'une jolie coiffe de perle et sous le regard sévère de la gouvernante, celui avise soudainement une mèche rebelle, à replacer, elle rit, regardant Judith, fuyant du regard Adeline.

Et si on allait trouver quelques occupations? non elle ne le pensa pas tout haut et se contenta de continuer à sourire, attendant que... l'envie lui prene d'entrer!

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Joshin


(Dans la cathédrale, près de son mari)

Pendant toute la durée du voyage, assise dans le petit coche loué à cet effet, elle s'était demandé si elle ne rêvait pas. Elle, la petite paysanne timide et effacée, en route pour assister au sacre de la Reyne... qui aurait pu seulement imaginer celà?
L'arrivée à Reims s'était faite dans la cohue et la bousculade, mais son mari, avec son savoir-faire habituel, leur avait trouvé des chambres dans un hôtel où ils avaient pris quelque repos avant la cérémonie.
Et maintenant, se tenant aux cotés de son aimé, elle pensait qu'un seul mot aurait pu résumer ce qu'elle ressentait: l'éblouissement. Elle avait pourtant visité bien des villes, était entrée dans bien des églises pour y prier le Très-Haut, rien de tout celà n'était comparable à ce qu'elle voyait. Son petit village et la modeste église où elle allait en famille pour la messe dominicale semblaient à mille lieues de cette ville et de cette cathédrale, qui lui semblaient tout droit sorties d'un autre monde.
Puis, au fur et à mesure qu'elle avançait, elle reconnaissait dans la foule quelques grands dignitaires,des nobles, et même parfois quelques amis, qu'elle saluait discrètement d'un sourire. Des personnes rencontrées en Provence aussi, et puis bien des inconnus, et parfois son mari lui murmurait au passage une fonction, un nom qu'elle essayait de retenir, mais elle savait que ce serait peine perdue, il y avait tant de monde...
Elle retiendrait bien, par contre, l'élégance des dames présentes, et elle rougissait un peu de sa mise bien modeste, comparée aux brillantes toilettes qu'elle voyait un peu partout.
La femme de leur neveu, la douce Melisende, l'avait aidée à confectionner sa robe. Après bien des hésitations, le choix de Joshin s'était porté sur une robe dont le velours et le satin chatoyaient, mais elle se rendait compte à présent qu'elle était peut-être un peu austère, pour une telle occasion. Tant pis. La coquetterie n'avait jamais été son fort, plus habituée aux tenues de l'ost qu'à autre chose, et son mari le savait bien, qui n'avait pas hésité à qualifier sa tenue de magnifique, tant il était surpris. Elle réprima un sourire, et jeta un coup d'oeil à sa jupe qui s'évasait autour d'elle: non, rien de magnifique, en vérité. Encore une fois, son aimé l'avait regardée avec les yeux de l'amour, sans doute... ou alors, il avait tout simplement voulu lui faire plaisir, comme toujours...

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Ricco
[à l'entrée de la cathédrale]

Tout se passait pour le mieux pour l'instant, les nobles entraient dans la cathédrale pour prendre la place qui leur était réservée.

De l'endroit où ils étaient, les 2 gardes Royaux voyait arriver et repartir les carrosses sur le parvis. Ils pouvaient aussi voir la foule qui s'amassait de plus en plus...

A un moment Ricco donna un petit coup de coude à Dorennor.

-Regarde là bas sur le parvis, un mec qui dévoile son écu ?? Tu connais ces armoiries ?

Puis laissant du regard l'homme sur le parvis, il continuait à scruter tout ce qui se passait sur le parvis.
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Ijarkor
De retour du Concile de Tours, Ijarkor fit un petit détour par Reims avant d'aller retrouver les montagnes enneigés du Rouergue. Une fois en ville, l'évêque fut stupéfait par la foule qui se pressait dans les rues menant à la Cathédrale. Tant de monde sur si peu de place ! pensa-t-il. Mais la Terre va être déséquilibrée et va basculer dans le Grand Vide... A moins que le Très Haut, dans sa sagesse infinie, ait prévue l'élection d'une Reine des Terres Australes, histoire de la sacrer à la même date et de rééquilibrer le Monde.

Perdu dans ses pensées, Ijarkor avançait malgré tout et se retrouva devant l'entrée. Après avoir décliné son identité, le prélat fut conduit vers les places réservées aux Évêques de France. Ijarkor s'assit, écoutant le Choeur, l'esprit pour moitié présent, et pour l'autre moitié rêvant au couronnement imaginaire d'une splendide - et très aristotélicienne - amazone des antipodes.

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Azilize
La route avait été longue , le voyage fatiguant, mais après un petit arrêt un peu avant Reims dans une auberge, elle avait fait une toilette et revêtu sa robe de cérémonie.

Elle l'avait voulu au couleur de son Béarn... elle avait longtemps hésité... ors et rouge ou rouge et ors... allez donc savoir. L'un et l'autre lui allant à ravir.

Elle avait une sainte horreur des cérémonies officielles, mais un sacre... ça n'arrivait pas tous les jours.

La robe... finalement une jupe or et corselet et sur jupe rouge. La robe mise elle avait fait tresser ses cheveux par Pierrette et une résille d'or enfermaient les fins cheveux bruns. Pour seuls bijoux un ruban d'or auquel pendaient deux petites vaches rubis et ors, rappelant le Béarn.

Le froid l'avait obligé à revêtir une pelisse. Bien emmitouflée ainsi elle n'aurait pas froid.

La foule se pressait de partout autour de la cathédrale et si elle n'avait été à cheval sans doute ne serait elle pas arrivée à temps. Mais la noblesse arrivait de partout et l'heure n'avait pas encore sonné.

Élégamment elle descendit de cheval et donna son nom au préposé qui recevait un par un les invités.


Azilize d'Herbauge, Comtesse du Béarn.

En voyant le coup d'oeil que l'homme jetait sur sa liste, elle se dit que peut être n'avait il aucune idée d'où venait la fière béarnaise. L'homme appela pour qu'on la guide jusqu'à sa place.

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Walan
[Dans la cathédrale, nuit du 15 au 16 janvier]

La nuit s'était passée, calme et silencieuse. L'édifice était resté serein, bruissant parfois du bruit des étoffes des vêtements des gardes et membres des ordres royaux y veillant et de leurs quelques discussions à mi-voix.
Ainsi qu'il l'avait fait depuis le début de la matinée, Walan était passé lentement d'un homme d'armes à l'autre, chacun posté devant l'un des confessionnal de la cathédrale et chargé de vérifier que personne ne tentait de s'y dissimuler.
Il avait discuté un peu avec eux, brièvement, à chaque passage, les relevant tantôt pour qu'ils puissent aller se restaurer un instant, tantôt pour qu'ils puissent faire un somme, tantôt pour faire ce que toute personne normalement constituée doit faire au moins une fois en 24h.
Sans Repos quant à lui, fidèle à son surnom, avait veillé quasiment toute la nuit, à l'exception d'une heure de sommeil juste avant l'aube. A la suite de de celle-ci il s'était rapidement aspergé d'eau -froide- et avait pris un rapide repas -chaud- avant de gagner l'emplacement où il devrait être pour la cérémonie.



[Dans la cathédrale, le jour J]

La séparation entre les invités officiels et le peuple, voilà ce qu'il devrait surveiller avec d'autres. La partie sud, pour être plus précis. La tâche était sérieuse -mais laquelle ne l'était pas ?- puisqu'il faudrait veiller à ce qu'aucun des membres du peuple ne s'avance trop, mais également à ce qu'aucune flèche, aucun carreau, aucune pierre ou autre projectile ne parte de cette zone pour venir se ficher dans la gorge ou toute autre partie de la future royale anatomie.

Gambison de qualité, azur et argent soigneusement brodé de ses armes sur la poitrine ; épée au côté, sans fioriture ni décorations superflues ; cape grise d'écuyer de la licorne fermée à l'épaule par une broche représentant celle-ci, telle était la tenue du vicomte lorsqu'il alla se placer devant le pilier à côté duquel il tiendrait son poste.
Il s'y figea, ferme et prêt à agir, son visage fermé, inexpressif. Peut-être que cette attitude, associée à sa taille qui sans faire de lui un géant n'en restait pas moins supérieure à la moyenne, permettrait de décourager certains ?

Seuls ses yeux couleur d'acier semblaient encore vifs, parcourant les personnes pénétrant dans la cathédrale, détaillant brièvement visages, tenues et ceintures -s'assurant par là qu'elles étaient vides de fourreaux-. De temps à autres, ils se fixaient sur l'une ou l'autre des connaissances de Walan -dauphinois, pour la plupart- et précédaient pour certains un bref salut de la tête, mais il s'agissait là des rares changements dans l'immobilité de l'homme.

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Jehanne_elissa
Jehanne Elissa de Volpilhat était présente. Un peu distraite mais présente. Non rectification : complètement distraite mais présente. Aux côtés d’Eilinn qui avait fait un hommage remarquable à l'Etincelle de part sa tenue elle se tenait droite et silencieuse, le regard rivé sur le plafond de la cathédrale. Côté vestimentaire elle était toute de bleu vêtue, a deux doigts du bleu royal, un de ces robes faites par la Cagneuse quelle appréciait tant et le buste de sa robe lui était couvert d’hermine. Hermine, Hermeline, sa mère… Son sang. Voilà ou était tourné l’esprit de la jeune Goupil ce jour : vers sa famille.

Le sacre de Béatrice était une bonne chose oui, oui elle était heureuse d’avoir une Reyne qu’elle apprécie, qu’elle connaît et qu’elle sait à la fois si bonne et si pieuse, il ne fait aucun doute de ce côté-là. Mais le changement de Royauté, cette couronne qui s’en va vers une autre famille est aussi l’enterrement de son sang royal à elle. Bien que sa parenté avec la Royauté française ne soit pas sa fierté, bien loin de là, cela la faisait reculer encore plus et on en parlerait maintenant au passé. Comme l’impression que son nom allait en pâtir, son nom allait perdre de l’importance et ça… Ouh ça non elle n’aime pas, pas tant que ça. L’importance de faire un bon mariage se faisait de plus en plus sentir et si, plus le temps passant, elle était assurée du bien fondé de celui auquel elle se destinait ses pensées allaient vers Catalina. Pour la première fois de sa vie la petite Goupil si naïve voulait s’improviser marieuse, voulait reprendre les rênes de cette famille et la mener vers un blason encore plus reluisant qu’il ne l’était déjà. Sa famille, son nom, voila ce qui avait de l’importance à ses yeux.

Elle soupire et se tourne vers Eilinn. Quelle chance qu’elles puissent être à côté alors qu’elles allaient être séparées après la cérémonie. Le visage se fend d’un sourire apaisé. Depuis qu’elles s’étaient retrouvées dans les cuisines de Noirlac la Goupil n’avait plus envie de quitter à nouveau son amie comme elle l’avait fait pour sombrer dans une espèce de tristesse permanente et un abattement qui n’étaient pas siens. Elle avait trop besoin de rire, trop besoin de voir du monde, de rencontrer, de voyager et ça jamais elle ne le faisait aussi bien qu’avec son amie. Et c’est pour ça qu’il faut éloigner les pensées familiales de ton esprit jeune adolescente pour penser un peu plus à profiter de l’instant.

Le regard se perd une dernière fois sur le plafond de l’édifice et elle respire bruyamment quelques instants. Les cils viennent à plusieurs reprises se rabattre sur son regard vert puis elle se décide enfin à ouvrir la bouche et à parler : c’est simple, il a fallu son héros pour ça.


- « Regarde, Actarius ! Il est beau non ? Mais il semble si mélancolique… J’irais le voir après le sacre, je n’aime pas le voir triste. D’ailleurs tu sais ce que m’a dit Mattie, l’autre fois ? Mattie c’est la dame âgée qui vend des œufs sur la place de Montpellier… Et bien elle m’a dit d’arrêter de sourire car ça va abîmer mon visage et plus tard je serais laide. N’importe quoi ! »

Oui les rides ne vont pas à tout le monde Jehanne Elissa mais ça tu t’en fiche n’est-ce pas ? Oui, moques toi en, le sourire va bien aux jeunes… Puis au moins tu te muscles les zygomatiques et on sous estime trop souvent l’importance de zygomatiques musclées…

- « Il y a du monde… Et la décoration est très réussie, Aléanore aurait aimé tout comme je suis sûre que de là ou elle est, elle est très touchée de te voir avec sa robe… Parfois, j'aime me dire qu'elle est en Italie.» Silence pensif ou un sourire presque condescendant à son égard vient naître sur ses lèvres. Sa petite main à laquelle elle enlève son gant de cuir vient serrer celle de son amie. « Rhân sera présent ? Et… » Sourire amusé. « Eoghan ? »
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Actarius
[Pas par là !]

Ainsi donc, fermeté et courtoisie avaient suffi. Le Vicomte accueillit la menace proférée avec un mystérieux sourire. Qu'allait imaginer cette roturière mise comme une noble dont elle n'avait pas l'étoffe ? Lui faire peur, lui faire comprendre qu'il y aurait des représailles. "Raté", voilà ce que pouvait signifier ce sourire. Si sa tâche était plutôt ingrate, si les arguments de la petite n'étaient pas forcément dépourvus de logique, il n'était aucunement question de laisser aller ce sacre dans n'importe quel sens, encore moins pour ce qui lui apparaissait comme un caprice. Faire une exception aurait ouvert la porte à bien des ennuis, voilà ce que pensait le Phénix lorsqu'il vit approcher son cousin.

Un nouveau sourire, mais qui se révéla bien moins mystérieux. Celui-ci était franc et sincère. Il s'amenuisa néanmoins à l'évocation de son fils. Oh oui ! Oh oui, il était là et lui en faisait même voir de toutes les couleurs le bougre.


Quel plaisir de vous voir. Mon épouse et Henriet ne devraient pas tarder, ils sont bel et bien là. Les paroles étaient toujours murmurées, audibles certes, mais murmurées. Il inclina légèrement la tête. Nous nous reverrons sans doute lors des festivités.

La caducée signifiait également devoir, et si le Magnifique se serait bien étendu dans la discussion, il fallait malheureusement reprendre son office de surveillance. Il regagna l'ombre du Grand Maître des Cérémonies, saluant parfois les visages connus d'un sourire lorsque les regards croisés.
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Elisabeth_stilton
[Dans la cathédrale pas encore assise et pour cause ... ]

La blonde était dans ses pensées, où se placer, où se mettre pour voir. Le choix était cornélien et comme elle était relativement seule c'était assez facile pour elle. A ce moment elle entendit son nom. D'un geste elle se retourna faisant virevolter sa robe.

Ah mon Vice Doyen. Ainsi vous êtes venu. J'attendais qu'on me place mais à ce ryhtme la cérémonie sera finie que nous serions toujours debout. Allons y.


Elle lui prit le bras.
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