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[RP] Préparation et réception de mariage: Kisada et Nohime

Nohime.
A son grand désarroi, Nohime devrait subir - le mot n'était pas trop fort - un rituel de préparation digne d'un futur combattant entrant dans une armure pour ressembler à la parfaite mariée. Elle avait bien essayé de parlementer avec Satomi pour alléger le processus, mais celle-ci n'avait rien voulu entendre.

Cette dernière attribua une tâche à chacune et de manière plutôt arbitraire, mais les jeunes femmes s'exécutèrent avec bonne humeur. Nohime voulut objecter que Asami était très douée pour faire le thé et que Liko aurait pu leur cuisiner ses fameux champignons au wasabi dont elle avait le secret, mais elle sentit que sa mère n'appprécierait pas une telle attitude. Elle préféra donc se taire.

Mais Nohime se retrouvait dans un état de passivité qui n'était pas du tout à son goût. Et l'idée de devoir rester sagement immobile pendant les prochaines heures ne la ravissait guère. C'est là que la présence de Liko et Asami commença à revêtir toute son importance.


Mes amies, je vous en prie, racontez-moi une histoire, un commérage, n'importe quoi de grâce! Parce que je n'arrive pas à penser à autre chose que ma tête pleine d'épingles et de plumes et à l'air ridicule que je dois avoir!
--Yamato_satomi
Satomi voyant que les jeunes dames présentes ne semblaient pas inspirées prit sur elle de raconter une histoire:



Il était une fois une belle fille nommée la princesse Hasé à Nara. Son père était un ministre et sa mère était morte quand elle avait 5 ans. Son père s'était ensuite remarié à une femme au visage magnifique mais au coeur pervers. Hasé était si belle et si gentille qu'elle était aimée de tout le monde. Sa belle-mère méchante la détestait à cause de sa grâce et de sa gentillesse et lui donnait beaucoup de besognes à faire. Mais la princesse Hasé était toujours affectueuse envers sa belle-mère.

Quand la princesse eut 13 ans, son père tomba malade. Il fit appeler sa fille et lui dit: "Hasé-san, je ne peux pas dormir à cause de forts bruits d'eau. J'ai entendu dire que vous avez le don du poète. Composez un poème pour que le dieu de la rivière calme ses sons." Elle répondit: "Oui, mon roi, je vais chanter."

Ecoutez-moi, la rivière Tatsuta,
même si vous faites les vagues hautes,
endormez vos sons sagement.
Balayez les soucis du roi, s'il vous plaît!

Alors, les sons hauts de l'eau s'apaisèrent nettement. Le père en fut très content et donna à la princesse une promotion. La belle-mère, lorsqu'elle le sut, entra dans une colère féroce. Elle ordonna à l'un de ses serviteurs d'emmener Hasé dans la montagne et de la tuer. Mais le serviteur ne put se résoudre à passer à l'acte, parce qu'elle était si belle et si sympathique. Il lui avoua tout et Hasé répondit: "J'ai entendu. Ce n'est pas votre faute. C'est moi, c'est ma faute sans doute. Je crains de la mettre en colère. Je vais habiter dans cette montagne, toute seule. Dites à ma belle-mère que vous m'avez tuée."

Le serviteur accepta à une condition: dit, "Je vais rester ici et vous soigner. Moi et ma femme vous soignerons." Puis il lui construisit une petite maison dont le toit était fait avec roseaux et respecta sa parole de s'occuper de la princesse. Pendant ce temps, la marâtre s'arrangea pour que son mari apprenne par des rumeurs que sa fille avait une vie dissolue et qu'il la reniât. Elle alla alors lui présenter ses respects et dit: "Mon cher! Je l'ai déjà fait abandonner dans la montagne par le serviteur. Le père dit, "Parfait! C'est bien. Je ne veux plus jamais voir son visage!" Il s'était laissé tromper par les paroles de sa femme.

Les années passèrent, Hasé menait une vie simple mais paisible loin de la cour, assemblant des bûches et puisant l'eau au torrent, malgré qu'elle était inaccoutumée à ces travaux. Et après, elle passait son temps libre calmement à lire le livre sacré du bouddhisme.
Jusqu'au jour où le père partit chasser dans la montagne avec quelques serviteurs et découvrit la cabane de Hasé. Il s'en approcha et aperçut à l'intérieur une belle lisant un livre sacré du bouddhisme. "Oh! Tu es..., tu es...!" Son père cria avec une surprise. La princesse tourna sa tête avec étonnement. "Mon Dieu! Mon papa! ......" La princesse se leva et s'élança dans les bras de son père. Celui-ci apprit alors la vérité.

La nouvelle du retour de la princesse vint aux oreilles de la marâtre qui préféra se jeter dans le puits plutôt que d'affronter ses actes. Par la suite la princesse devint une grande Bodhisattva respectée et aimée de tous.


La coiffure était presque terminée, il ne restait plus qu'à déposer le watabôshi, sorte de chapeau laissant ressortir la coiffure de la mariée mais qui symboliquement devait dissimuler les "cornes de la jalousie" de la future mariée.

Nohime avait pris son bain et reçu les massages relaxants, ne restait plus qu'à enfiler sa tenue de mariée.


Bien, et si nous faisions une pause et que nous mangions quelque chose? dit Satomi, exténuée.
Asami...
Asami n'avait pu prendre la parole.
Résignée, elle avait espéré que Liko raconterait quelque chose. Mais c'est finalement la mère de Nohime qui, avec une aisance qui avait presque rendue Asami bouche bée, s'était lancée dans la narration d'une histoire bouddhiste.

Elle avait été attentive. L'oreille tendue mais les yeux sur la coiffure de Nohime qui, lentement, prenait forme.

Il s'était passé du temps, durant lequel tout le monde était resté silencieux, à l'écoute.
Et quand l'histoire fut terminée, la coiffure de Nohime l'était presque aussi.

Laissant sa mère déposée doucement le watabôshi, Asami fait un pas en arrière, admirant la beauté de la mariée.
Elle était parée telle une princesse, et les yeux d'Asami pétillait de joie et de bonheur qu'elle avait bien du mal à dissimuler.

Plus le temps passait, plus elle sentait l'excitation monter.


Satomi a écrit:
Bien, et si nous faisions une pause et que nous mangions quelque chose?


Si vous le permettez, je vais préparer un peu de thé.

Une légère inclinaison de tête, et ses yeux se posent sur Liko qui propose de mijoter un petit plat dont elle a le secret.
Un sourire franc se dessine sur le visage de Asami, qui s'affaire à préparer un thé, avec toute la concentration et la délicatesse dont elle pouvait faire preuve.
Liko
Oh qu'elle avait été attentive quand la maman de Nohime prit sur elle pour raconter une histoire,la voix douce est posée tenait la jeune fille en haleine et elle fut soulagée quand elle entendit la fin.Liko aimait les histoires qui se terminent bien,et surtout en ce jour ou il ne pouvait en être autrement.
Ses yeux n'avaient pas quitté un seul instant les petites mains s'affairer sur la chevelure de Nohime qui en de gestes précis et agiles avaient accomplit des merveilles.bien que le but était cérémonial le résultat s'en était pas moins magnifique.
Liko en avait oublié presque le pourquoi elle était là,même que le shamisen posé à ses cotés était resté silencieux,toute cette ambiance était si inhabituelle qu'elle même avait un peu de mal a se reconnaitre.D'ordinaire elle était enjouée toujours en train de parler,rire de tout et de rien que la non elle était sereine un peu trop calme même.
Aussi quand la mère de Nohime s'adressa aux jeunes femmes elle sursauta sortant de sa torpeur en lui faisant prendre conscience de l'évenement a préparer.

Elle se leva en s'inclinant légèrement.

Consciente qu'une épreuve venait à elle sans lui laisser le choix,puisque qu'Asami se proposait de faire le thé,il ne lui restait que de préparer un petit encas.

Je vais quand à moi si vous le voulez bien,essayer de trouver accompagner le thé.

Elle glissa un regard à Nohime,elle savait qu'elle ne savait rien faire à part peut être....!!
oh mais non surtout pas ça et de toutes façpns les champignons elle en avait pas et priait les kamis qu'elle n'en trouve pas à la cuisine.
Et surtout pas pas avant une cérémonie de cette importance,légèrement paniquée Liko se dirigea sans un mot vers la cuisine en espèrant trouver de quoi les restaurer sans avoir besoin de talents culinaires.
Des yeux elle parcourut la cuisine, et un soupir de soulagement put s'entendre presque sur tout l'île quand la jeune fille découvrit milles trésors qui la sauverait de ce mauvais pas.
Fruits frais disposés sur un plateau, galette de riz découpées en petits tranches et elle dénicha un petit port de miel de fleurs pour accompagner tout ça.
L'esprit tranquille Liko rejoignit les femmes,en ne manquant pas de rassurer du regard Nohime tandis qu'un sourire amusée se dessina sur ses lèvres.


j'ai fait avec ce que j'ai trouver,je n'ai pas voulu me lancer dans de grandes recettes je n'en aurais pas eu le temps,mais une prochaine fois je vous ferai gouter une de mes spécialités.

Déposant le plateau sur la table basse et s'inclina evant de reprendre place,faisait longtemps qu'elle n'avait pas éprouvés dette joie effrayante de cuisiner pour les autres et son esprit malicieux reprenait le dessus à cette idée.
_________________
Nohime.
Nohime écouta le récit de Satomi pendant qu'on terminait sa coiffe. Elle fut surprise d'entendre sa mère raconter une histoire bouddhiste, elle qui était très croyante et respectueuse des kami, mais elle prit cela comme un cadeau qu'elle lui adressait à travers cette histoire. Elle la remercia avec chaleur lorsque celle-ci eut terminé.

Le moment de partager un repas toutes ensemble était arrivé. Nohime regrettait un peu que sa nièce Mimmo ne les ait pas rejointes pour leur faire partager un peu de sa cuisine occidentale, les fameux spaghetti comme elle les appelait, qui avaient provoqué leur rencontre en gargote à Miyoshi quelques mois auparavant. Asami se chargea du thé, comme elle savait si bien le faire et Liko fila en cuisine avec un air inquiet.

Nohime avait hâte de manger quelque chose et elle ne doutait pas que ce que Liko préparerait serait succulent. Après tout elle se préparait à devenir patronne d'un vrai restaurant la dernière fois que Nohime l'avait vue. Il faudrait qu'elle lui demande ce qu'il était advenu du projet.


Citation:
j'ai fait avec ce que j'ai trouver,je n'ai pas voulu me lancer dans de grandes recettes je n'en aurais pas eu le temps,mais une prochaine fois je vous ferai gouter une de mes spécialités.


Nohime sourit car elle savait parfaitement de quelle spécialité Liko voulait parler. Mais elle ne put s'empêcher d'être soulagée à l'idée qu'elle n'avait pas cuisiné ses fameux champignons aux vertus non appropriées en un tel jour.

Les quatre femmes s'agenouillèrent face à face pour manger et boire, dans un calme relatif puisqu'il restait suffisamment de temps avant la cérémonie. Nohime but son thé en posant les dernières questions qui la taraudaient sur le déroulement de la cérémonie et sur le banquet.


O-kaa-san... est-ce que tout est prêt pour recevoir nos invités après le sanctuaire?
--Yamato_satomi
Le repas fut un moment de partage convivial entre les quatre femmes. Satomi regarda sa fille qui semblait presqu'oublier les heures qui allaient suivre. Mais soudain, elle demanda:
Citation:

O-kaa-san... est-ce que tout est prêt pour recevoir nos invités après le sanctuaire?

Hai, ma fille. Tout est prêt pour la réception. Dès que la cérémonie sera terminée, le cortège se dirigera vers la salle de banquet ou les plats seront déjà disposés sur les tables. Kisada et toi serez assis sur un estrade, devant un paravent doré. Vous ferez face à deux longues tables basses, le long desquelles seront assis tous vos invités. La famille et vos plus proches amis seront assis près de l'estrade ainsi de suite jusqu'au fond de la salle.

Il y aura des musiciens pour l'ambiance et durant le repas chacun des convives pourra, au moment où il le souhaite, s'avancer vers vous pour vous remettre son shûgibukuro (enveloppe contenant de l'argent pour les mariés en général) et vous adresser ses voeux. Certains se lanceront peut-être dans des discours à l'intention de tous les invités, pour vous remercier de l'invitation... et lorsque le repas sera terminé, les convives repartiront tous avec un hikidemono, un cadeau de remerciement de votre part, tel que des gateaux au fruits, voire de la vaisselle.

Voilà... Nous allons te passer le kimono blanc, shiro-muku, à présent car Kisada et les hommes ne vont pas tarder à venir te chercher.

Liko-san, Asami-san, vous voulez bien vous en charger? Quant à moi, je vais aller préparer votre lit nuptial à toi et Kisada-sama.


Satomi se leva et alla préparer la chambre selon la tradition bouddhiste, avec des draps rouges sur le futon, symbole d’un nouveau départ et de chance pour le couple, elle accrocha diverses décorations, lanternes et bannières rouges partout dans la maison et revint voir si Nohime était prête pour la dernière phase, le maquillage.
Asami...
Asami n'avait pas réussi à apprécier une seule bouchée du repas qu'elles partageaient toutes ensemble.
Son estomac était noué, tellement elle était excitée par la cérémonie, dont le moment avançait à grands pas.

Comme il fallait tout de même faire honneur à ce que Liko-san leur avait préparé, elle se forçat un peu histoire de manger la petite portion qui lui avait été servie.

Cet instant avait été un moment des plus privilégiés.
C'était une réel bonheur de partager les dernières heures avant leur union.
Nohime était resplendissante. De nature, certes, mais les apparats dont elle était, en quelques sortes, ornée, embelissait son visage qui était déjà radieux.
Elle transpirait le bonheur, même si l'ambiance se voulait calme, car solennelle.

Il fallait maintenant parer Nohime du shiro-muku.
Debout face à elles, Nohime se laissait sagement faire.
La tache était bien plus délicate que ce que l'on pouvait bien penser, et il leur avait fallu quelques bonnes dizaines de minutes pour que Nohime soit enfin prête.

Les yeux d'Asami la contemplait avec joie.
Il n'y avait pas de mots pour déifnir ce qu'elle ressentait à ce moment-là.
Sans doute les hommes allaient bientôt arriver pour porter Nohime jusqu'au Sanctuaire.
Il lui aurait été de toutes façons bien difficile de s'y rendre à pieds.

La mère de Nohime avait terminé la préparation du lit nuptial.
Se dirigeant vers la porte, Asami guettait la venue de Kisada. Elle se demandait qui d'autres viendraient l'aider dans cette tache délicate.
Il n'était pas question que Nohime tombe. Encore moins qu'elle se blesse...
Mimmo
La petite Mimmo était en retard..pas qu'elle avait oublié mais elle se gênait un peu..Elle ne connaissait personne.

Elle chercha sa tante des yeux parmi tous ce monde..Tous semblaient exités.

Mimmo n'avait jamais eu l'occasion d'assister a un mariage et elle fut heureuse que le premier soit celui de nohime.


Elle l'appercut et s'approcha doucement.

Konnichiwa Nohime-chan

Elle s'inclina et lui tendit un petit bouquet de mimosa.

Elle avait répeter sa phrase durant une bonne partie de la nuit.Elle voulait la prononcer le plus juste possible.
Nohime.
Le repas terminé, Nohime se laissa vêtir de la tenue blanche de mariée par ses amies Liko et Asami. Lorsque cela fut fait, Satomi vint faire son maquillage. Teint poudré blanc, bouche rouge vif et traits noirs sur et sous ses yeux, Nohime eut du mal à se reconnaître dans la glace.

Alors qu'elle était enfin prête voilà qu'une petite frimousse apparut dans l'encadrure de la porte.


Mimmo-chan! Entre voyons!

Nohime voulut aller à sa rencontre mais elle eut peur de se casser la figure. Il fallait qu'elle s'habitue un peu à sa tenue avant de bouger trop. Mais heureusement Mimmo vint à sa rencontre, radieuse du haut de ses seize printemps et elle lui tendit un adorable bouquet de mimosas.


Citation:
Konnichiwa Nohime-chan


Nohime sourit et s'inclina pour la remercier, puis le serra dans ses bras. Elle avait parlé sans une goutte d'accent. Cette petite faisait des progrès tous les jours pour se fondre dans la culture de sa mère et gommer ses origines occidentales.

Nohime prit la main de Mimmo et l'attira gentiment près de Satomi.


O-kaa-san... ce moment va être une grande émotion pour toi. Voici ta petite fille, Mimmo...

Puis voyant que Satomi ne semblait pas comprendre:

C'est la fille de ma soeur Myeko, la fille que tu as perdue le jour où père l'a bannie de votre maison. Mimmo a grandi au Royaume des Deux-Iles, très loin d'ici, et je l'ai retrouvée il y a peu de temps.

Elle se tourna vers Mimmo, très émue par ce moment de rencontre entre une grand-mère et sa petite-fille.

Mimmo-chan, voici ta grand-mère Satomi. En japonais on dit "obâsan"...
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--Yamato_satomi
Satomi commençait à ranger pinceaux, poudres et onguents lorsqu'une toute jeune fille entra avec un bouquet de mimosa dans les mains. Après l'avoir saluée d'une inclinaison de la tête, elle se replongea dans ses rangements lorsque Nohime dit:

Citation:
O-kaa-san... ce moment va être une grande émotion pour toi. Voici ta petite fille, Mimmo...


Satomi se releva, le regard perdu, décontenancée. Sa petite fille? Nohime avait donc eu un enfant illégitime? Pourtant Mimmo semblait bien trop âgée pour être sa fille... Mais Nohime poursuivit:
Citation:

C'est la fille de ma soeur Myeko, la fille que tu as perdue le jour où père l'a bannie de votre maison. Mimmo a grandi au Royaume des Deux-Iles, très loin d'ici, et je l'ai retrouvée il y a peu de temps.


Satomi sentit le sol s'échapper sous ses pieds et son coeur battre à toute vitesse. Myeko... sa fille perdue, celle qu'elle avait vu passer la porte pour la dernière fois 16 ou 17 ans plus tôt et dont elle n'avait plus jamais eu de nouvelles.

Longtemps elle avait espéré que son mari, Danno, reviendrait sur sa décision d'avoir renié leur aînée, mais les années avaient passé et petit-à-petit la cicatrice s'était refermée. Mais là, soudain, tout lui revenait en pleine figure en plongeant ses yeux dans ceux de la jeune Mimmo. Elle ressemblait tant à sa mère qui devait être à peine plus âgée que Mimmo quand elle l'avait vue pour la dernière fois.

Elle resta un instant à la regarder, les yeux remplis de larmes, puis elle lui tendit une main tremblante:


Ma petite-fille... pourras-tu jamais nous pardonner ce que tu as subi par notre faute...
Kisada
Kisada arrivait à son logis en compagnie de Mastuimoto, de Mitsuyoshi et d'une chaise à porteurs. La tradition voulant que le futur époux vienne chercher la future épouse à bord d'une chaise à porteurs pour qu'elle ne touche pas le sol entre la maison et le sanctuaire, Kisada avait dû dormir dans une des gargotes d'Iwakuni et se lever tôt, pour aller quérir l'aide de Matsuimoto et Mitsuyoshi. Il fut heureux que ces deux hommes répondent à l'appel, ce qui lui donna confiance quant à la journée à venir.

La procession s'organisait, et n'allait pas tarder à partir. Un sourire s'esquissa spontanément sur le visage du futur époux quand il aperçut Nohime dans son habit de cérémonie. C'est notre journée se dit-il, lui-même vêtu d'un Kimono d'un noir d'encre, cousu de motifs simples mais élégants.

Le départ fut donné peu après que les trois porteurs ait levé la chaise. Kisada, pour le moment détendu, manifesta son enthousiasme par une dernière phrase, alors qu'ils se préparaient à lever la chaise.


Mitsuyoshi-sama, Matsuimoto-sama, je vous propose de porter chacun un des brancards arrières. Le sanctuaire n'est pas très loin, deux épaules de forgerons devraient supporter le port des brancards avants!
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Kisada, philosophe à la kiseru, époux de Nohime.

Avatar dessiné par Jushichi
Mimmo
La petite mimmo pâlit et se mit a trembler.Cette dame était donc la maman de sa maman.

-oh bonjour oba san..je ..je sais pas quoi dire..

Elle tendit les mains vers sa grand mère,sans plus pouvoir articuler un son...

sa grand mère s'excusait mais la petite n'avait bien peu idée de se qui c'été passer 16 ans plus tôt...

Son père l'avait simplement emmenée chez sa nonna,lui expliquant que sa maman avait rejoint les étoiles..
Nohime.
Les présentations entre Satomi et Mimmo étant faites, voilà que la voix des hommes venus la chercher se firent entendre dans le jardin de la maison. Elle alla donc à leur rencontre en prenant garde d'assurer chacun de ses pas. Mais après quelques mètres elle sentit sa démarche devenir plus assurée.

Elle aperçut Kisada dans son élégant montsuki noir et le trouva magnifique. Elle s'approcha de lui pour prendre sa main et entrer dans la chaise à porteurs. Puis elle attendit que le cortège parte, tout en faisant signe de la main à ses amies, à sa mère et sa nièce.
Asami...
Asami avait suivi les présentations entre Mimmo et sa grand mère avec beaucoup d'émotions.
Une jeune fille comme elle, sans famille, mais rêveuse, s'imaginait avec espoir pouvoir un jour vivre un tel moment.

Aussi, elle était un peu distraite, et oublia même de se présenter.

Mais le temps coulait malgré tout. Les hommes avaient emporté Nohime pour suivre son chemin vers le Sanctuaire.
Leur union devant les kami allait se dérouler d'ici peu.

Elle ne pouvait s'empêcher de penser aux mariages d'intérêts, qui, dans certaines familles encore, avaient lieu.
Quelle belle histoire que celle de Nohime et de Kisada.
Elle pensait à toux ceux dont elle aimerait être le témoin de l'union.
Elle pensait au bonheur que les kami pouvaient accorder, parfois.

Un sourire se dessine sur ses lèvres, et enfin, elle se rend compte que le cortège a déjà bien avancé.
D'un pas rapide, elle le rejoint, et suit tout le monde en direction du Sanctuaire.
Yagyu_mitsuyoshi
Mitsuyoshi-sama, Matsuimoto-sama, je vous propose de porter chacun un des brancards arrières. Le sanctuaire n'est pas très loin, deux épaules de forgerons devraient supporter le port des brancards avants!

Forgeron? mais je n'étais pas forgeron. Au mieux étais-je taillé comme un bucheron... novice. Surtout au regarde de Kisada. L'arrière m'allait donc très bien.
Il était le maitre de cette cérémonie qui lui était dédié, ainsi qu'a sa dame. Je m'exécutais alors pour porter la dite chaise.

Bien, dans ce cas je me mets à droite, les gens pourront ainsi me voir sous mon meilleur profil, sans voir mon bandeau à l'oeil gauche. Enfin, si ça ne dérange personne.
Quoi que j'ai sorti mon plus beau bandeau pour l'occasion.


La route n'était pas longue et, malgré ma position arrière, j'appréciais croiser les regards. Nohime était en bonne place et chacun semblait ravi pour elle. Chacun, sauf peut être les dames. Voir que Kisada allait rejoindre les Hommes mariés d'Iwakuni devait certainement en chagriner quelques unes. Mais Nohime avait su faire chavirer un cœur que beaucoup de femme n'avait pas vu, préférant regarder la bourse.
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