[RP] Préparation et réception de mariage: Kisada et Nohime

Matsuimoto

" arrière, arrière...." que je me disais dans ma tete, pourquoi ces mots me trotinait dans la tête ...

Nous avions levé Nohime, puis nous avancions en direction du temple...

Les gens étaient heureux pour elle, et pour Kisada, c'était leur jour. Tout le monde était heureux.

....

Ah oui, me dis je interieurement tout en souriant, je me rappellais des paroles d' un homme que je connais bien...qui me disait, si un jour tu viens a porter un brancard, rappelle toi, si la marié n'est pas ikinoïchisura, dans ton enfance , on l'appelait la petite baleine ...ceci dit, soit dit en passant, c'est vrai que j'en avais pas entendue parler depuis longtemps et elle avait pût changer....rhaaaaa, mais a quoi je pense....c'est pas le moment, regarde devant toi, sinon, il vas t'arriver des bricoles mon petit matsuimoto...

Et je continuais à porter le brancard avec fierté, en direction du sanctuaire...

--Yamato_danno

[lundi 20 décembre 1458, après la cérémonie au Sanctuaire]

La salle de réception avait été préparée. Deux longues tables basses qui faisaient la longueur de la pièce avaient été dressées et décorées aux couleurs des mariés, laissant un couloir pour circuler au milieu. Au fond de la salle se trouvait une estrade sur laquelle les jeunes mariés prendraient place, assis côte à côte devant un paravent doré.

Les invités devraient s'asseoir de chaque côté des deux longues tables, la famille d'abord puis les amis proches, jusqu'à l'autre extrémité de la salle, où se trouvait l'entrée par laquelle les jeunes mariés feraient leur apparition, dans des tenues différentes de celles portées au sanctuaire.

Les murs avaient été décorés avec des éventails et des paravents colorés pour donner un aspect festif aux lieux. Des musiciens jouaient une musique douce et apaisante, à côté de l'estrade, et des jeunes gens se tenaient prêts à apporter les plats dès que les invités seraient installés des deux côtés de chaque table.

Danno et son épouse Satomi firent leur entrée dans la salle et allèrent s'asseoir en bout de table, tout près de l'estrade, l'un à côté de l'autre, profitant de la musique et observant les nouveaux arrivants qui entraient progressivement.

Ralthea6

[Lundi avant le sanctuaire]

Ralthéa n'avait pas oublié la préparation de la mariée. Elle avait regardé l'heure passer et son cœur s'était morfondu de ne pouvoir assister à la préparation de cet heureux évènement aux cotés de son amie. Elle aurait tant voulu que tant de choses ne se déroulasse pas en même temps. Mais elle ne pouvait que constater la duplication des événements et qu'un seul corps pour répondre à tout cela était trop peu.

Elle arriva donc au moment où les hommes montaient la jeune femme perchée au dessus de leur épaules. La jeune forgeronne resta donc à distance, admirant l'organisation, la coordination, la force et l'équilibre permettant que tout se déroule selon la tradition. Voyant le cortège s'éloigner, elle sursauta et se mit elle aussi en route vers le sanctuaire. Si elle n'avait pas pu arriver à temps à la préparation au moins serait elle à l'heure à la cérémonie.
Empruntant des chemins parallèles, la jeune femme se dépêcha le plus possible pour avoir le temps de faire son misogi avant l'arrivée du cortège.

Préparation et réception de mariage: Kisada et Nohime

Nohime.

[dimanche soir 19 décembre 1458]

Jour J moins quelques heures... Nohime avait mouillé ses cheveux à l'aide d'une bassine d'eau et les lavait doucement. Ils n'étaient pas encore aussi longs qu'elle eût souhaité pour la mariage, malgré le fait qu'elle les laissât repousser depuis plusieurs semaines.
Plus de raison d'avoir le crâne rasé, puisque désormais elle allait renoncer à ses voeux de sila pour devenir l'épouse de Kisada.

Ayant terminé de laver et sécher sa chevelure, elle se vêtit d'un kimono très simple et noua un obi rouge autour de sa taille, symbole d’un nouveau départ et de chance pour le couple. Elle laissa ses cheveux tomber librement sur ses épaules autour de l'ovale de son visage.

Une fois prête, elle descendit dans le jardin pour attendre Kisada qui se préparait. Malgré la nuit et le clair de lune, le jardin était illuminé. Nohime avait disposé des bougies en cercle autour de l'endroit où Kisada et elle se tiendraient pendant le petit rituel bouddhiste qu'elle avait souhaité partagé avec lui pour bénir leur union qui aurait lieu le lendemain au sanctuaire.

Cette cérémonie marquerait leur entrée dans le monde des adultes. Et si elle avait lieu au clair de lune, elle pouvait également leur apporter bonheur et fertilité.

La date du mariage avait été soigneusement choisie pour correspondre à la lune pleine. Par chance, le ciel était dégagé et l'ovale de l'astre lunaire se reflétait sur la fine neige tombée pendant les jours précédents. Nohime resta debout à regarder la douce lumière qui se dégageait de la scène, prise par l'émotion en pensant aux jours qui allaient suivre pour elle et cet homme qui avait su touché son coeur comme personne.
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Kisada

[dimanche soir 19 décembre 1458]

Kisada arrivait sur les lieux de la cérémonie d'un pas détendu, bien qu'on pouvait y déceler une solennité inhabituelle. Il s'agissait de traditions qu'il connaissait moins bien, aussi était-il moins à l'aise. Il était cependant résolu à la respecter.

Le jeune forgeron étendit ses bras en arrivant devant Nohime, prêts à s'enrouler autour d'elle. Il trouvait sa future femme ravissante au clair de lune, d'hypnotisants reflets traversant sa jeune chevelure mouillée. Kisada n'avait pas tout de suite compris, que le mariage impliquait pour elle l'abandon de ses voeux, et donc à la repousse de ses cheveux. Il n'avait considéré que cela ne serait qu'un détail au départ, mais il ne mit pas longtemps à prendre conscience que Nohime était bien plus à son goût avec des cheveux.

Konbawa douce Nohime. J'espère que je ne t'ai pas trop fait attendre, j'avoue que cette nouvelle étape dans ma vie me donne beaucoup à méditer.
Je suis prêt pour la cérémonie. Dois-je me détacher les cheveux et me les mouiller à mon tour?
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Kisada, philosophe à la kiseru, époux de Nohime.

Avatar dessiné par Jushichi

Nohime.

Nohime entendit les pas de Kisada dans la neige et se retourna avec un doux sourire. Elle alla se blottir tendrement dans ses bras et déposa un baiser sur ses lèvres.

Konbawa mon ange, tout est prêt pour la cérémonie. Tu peux simplement détacher tes cheveux, les miens sont mouillés parce qu'ils seront plus faciles à peigner ainsi.ajouta-t-elle avec un sourire malicieux.

Elle prit sa main pour le guider vers le centre du cercles de chandelles et lui fit signe de s'agenouiller face à elle. Puis elle sortit un peigne en ivoire qu'elle plaça dans sa main. Tout en commençant à peigner sa chevelure, elle expliqua à Kisada.

Pour nous, bouddhistes, le mariage n'est que la confirmation d'une union préexistante entre l'homme et la femme. Toutefois nous croyons beaucoup aux voeux de chance et de bonheur et ce rituel au clair de lune sert de bénédiction pour que notre couple soit le plus harmonieux et dure le plus longtemps possible.

Chaque coup de peigne a sa signification. Le premier symbolise l'union du couple, le second doit apporter harmonie et fidélité dans le couple, le troisième fécondité et descendance et le quatrième la richesse dans notre foyer.

Ayant passé le peigne a quatre reprises dans ses propres cheveux, Nohime le tendit à Kisada pour qu'il fasse de même, répétant le Nembutsu, c'est-à-dire la formule qui fait référence à Bouddha, à chacun des coups de peigne:
Namo Amida Butsu... Namo Amida Butsu... Namo Amida Butsu... Namo Amida Butsu...

Lorsque ce fut fait, la cérémonie était terminée. Elle reprit le peigne et regardant le clair de lune dit à Kisada:

Et si nous restions un instant à admirer la lune, mon amour? Ce soir elle me rappelle un haiku que j'ai entendu il y a quelques temps:

Sora o ayumu roroto tsuki hitori

Ciel sans nuage
Elle marche à grands pas
La lune

Tout en récitant le haiku, elle cala sa tête sur l'épaule de son fiancé, heureuse de sentir sa chaleur dans cette nuit d'hiver givré.

Kisada

Tandis que Nohime prononçait son haiku, Kisada passa son bras autour des épaules de sa futur épouse, en harmonie avec le mouvement de tête de celle-ci, comme si le devant de son épaule se préparait à recevoir sa tête.

C'est le haiku idéal pour décrire le ciel de cette soirée. Ajoutons y un peu de neige au clair de lune, et nous aurons une estampe de la réalité.

Kisada n'avait pas froid, il était concentré sur la chaleur dégagé par le contact de Nohime. La neige, en plus de donner un aspect particulier à ce décor, étouffait les sons alentours. Le forgeron s'était toujours dit que l'hiver était la saison pendant laquelle la nature se reposait, ce qui lui inspirait de la sérénité.

J'admets n'avoir aucun haiku propre à décrire ce moment, mais j'en apprécie la sérénité, on ne pouvait rêver mieux que ce calme et cet apaisement, juste avant une cérémonie et les réjouissances qui l'accompagnent.

Il déposa un baiser sur le front de Nohime, et savoura ce qu'offrait ce moment, en sa compagnie, sous un clair de lune en hiver.
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Kisada, philosophe à la kiseru, époux de Nohime.

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Nohime.

Nohime et Kisada restèrent ainsi dans les bras l'un de l'autre à contempler la lune hivernale. Nohime prit sa main dans la sienne et y déposant un doux baiser lui murmura:

Ai shiteiru mon amour. Je pourrais rester toute la nuit ainsi, sans même sentir le froid ou le sommeil.

Mais une journée bien remplie nous attend demain. Ma mère et mes amies seront là très tôt pour m'aider à me préparer.

Nohime se leva pour souffler sur les bougies encore allumées autour d'eux puis retourna près de Kisada pour y chercher ses lèvres dans un tendre baiser.

Ils ne partageraient pas la même maison ce soir-là puisque la tradition voulait que le jour du mariage, le fiancé vienne chercher sa promise à la maison de ses parents avant de l'emmener au sanctuaire.
Comme Nohime ne vivait plus chez ses parents depuis qu'elle avait quitté la province d'Oda et que ceux-ci dormaient à l'auberge, c'est la maison de Kisada qui servirait de maison familiale.

Nohime eut un dernier sursaut d'inquiétude face aux derniers préparatifs:

As-tu trouvé où te loger ce soir? Tout est prêt pour demain? Je t'attendrai devant la maison à 15h, prête à partir. N'oublie pas de trouver une chaise et des porteurs pour me mener au sanctuaire. La tradition bouddhiste veut que la mariée ne touche pas le sol entre son domicile et le temple.

Nohime rougit en réalisant qu'elle assaillait son fiancé de questions alors qu'il devait vivre sans doute la même situation qu'elle.

Kisada

Kisada sourit en voyant Nohime rougir. Evidemment, il comprenait tout à fait les inquiétudes de sa fiancée, et lui-même s'inquiétait de savoir s'il avait fait les bons choix d'organisation, car il devait bien avouer que l'organisation n'était pas sa principale qualité.

J'ai trouvé une chaise, et également des porteurs. Quant au logement j'ai tout simplement pensé prendre une chambre dans une des gargotes de la ville. J'avais d'abord penser à demander le gîte au sanctuaire, mais je me suis vite rendu compte que me lever sur les lieux de la cérémonie alors que je dois m'y rendre en même temps que toi poserait problème.

Il posa ses lèvres sur les siennes, puis porta lentement sa main à l'une des joues rosies pour la caresser.

Tu n'as pas à t'inquiéter à ce propos. Au fait, je me demandais, la tradition m'autorise-t-elle a être l'un de tes porteurs?
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Kisada, philosophe à la kiseru, époux de Nohime.

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Nohime.

Nohime sourit lorsque Kisada se proposa de la porter au sanctuaire.

Bien sûr que tu peux être l'un des porteurs! Si cela ne tenait qu'à moi, je serais capable de m'accrocher à ton dos comme un singe pour que tu me portes jusqu'au sanctuaire. Mais j'ai peur que ton dos en souffre et que nos tenues soient quelque peu débraillées en arrivant au sanctuaire!

Elle rit doucement puis le serrant dans ses bras, lui souhaita une bonne nuit.

Oyasumi nasai mon amour. Il me tarde d'être à demain!

Elle allait se coucher et essayer de se reposer quelques heures, même si elle doutait parvenir à fermer l'oeil de la nuit.

[lundi 20 décembre, avant la cérémonie]

Nohime ouvrit un oeil fiévreux aux premières lueurs du jour. Finalement elle avait réussi à s'endormir quelques heures, d'un sommeil agité toutefois.

Elle quitta son futon et alla passer un peu d'eau fraîche sur son visage, puis se mit à préparer le thé pour l'arrivée de ses amies et de sa mère.

--Yamato_satomi

[lundi 20 décembre, au matin]

Satomi s'était levée avant le soleil pour préparer sa coiffure, car elle n'aurait que peu de temps à consacrer à sa propre tenue ce jour-là. Alors que le jour commençait à poindre, elle quitta l'auberge et marcha en direction de la maison de Nohime et Kisada. Les rues étaient plongées dans le silence et ses pas étouffés pas la neige.

Elle trouva sa fille déjà levée en train de faire chauffer l'eau du thé: Konnichi wa, Nohime-san.

Après s'être déchaussée, elle alla prendre les choses en main.

Avant toute chose, il faut que nous t'enlevions cette mine de fiancée tracassée par un bon bain aux huiles régénérantes et ravigorantes. Il faut donc faire cuire de l'eau en quantité. Pendant ce temps, nous allons commencer ta coiffure, car son élaboration prend un temps considérable.

Elle ajouta avec un sourire:

J'espère que tes amies auront pensé à apporter de quoi te nourrir et te divertir, je ne voudrais pas qu'arrivée au sanctuaire, tu t'évanouisses de faim, ou pire, que tu t'endormes!

Elle rit et commença à sortir de sa besace, des peignes, des noeuds, des épingles de jade et des aigrettes d'ivoire.

Asami...

[Lundi 20 décembre au matin]

C'était le jour.
Asami s'était levée aux aurores pour terminer ses tâches, et préparer de quoi rassasier les mariés avant de prendre la route du Sanctuaire.

Sur la route, elle repensait à l'arrivée de Nohime à Iwakuni, il y avait de nombreux mois maintenant.
Elle était tellement heureuse pour eux.
Un sourire discret s'étale sur ses lèvres en se souvenant de ce jour où Nohime avait timidement annoncé à Asami leurs sentiments partagés entre Kisada et elle.
Le bonheur les faisait rayonner. Et elle priait les kami pour que ces rayonnements durent toujours.

Arrivée devant leur maison, elle s'arrête un instant.
C'était le première fois, et ce serait la dernière fois qu'elle pénétrait chez eux sans qu'ils soient mariés.
La prochaine fois, les kami auraient entendus leurs voeux. Et Asami ne doutait pas de leur bénédiction.

Elle entendait une voix féminine à l'intérieur.
Timidement, elle décide d'entrer sans frapper, presque certaine que Nohime devait être accompagnée de sa mère, et surement qu'elles étaient affairées.

Konnichi wa à vous...

Elle cherche des yeux les silhouettes des femmes, et sourit en les apercevant.
Elle s'incline, et continue pour se présenter face à celle qu'elle pensait la mère de Nohime.

Je m'appelle Asami...

Liko

[lundi 20 décembre, au matin]

Le soleil vint caresser doucement le visage de Liko,la jeune fille ouvrit un oeil encore ensommeillé refusant de sortir de ses rêves,espèrant que le sommeil la reprendrait vite.Mais une petite voix au fond d'elle se mit à lui crier comme pour la rappeler à l'ordre.

Hop debout,tu oublies que c'est aujourd'hui que Nohime se marie?
Elle serait déçue de te voir trainasser comme ça,allons un peu de nerfs.

Cete fois ses yeux s'ouvrirent et en un rien de temps elle était debout lavée et habillée.
La jeune femme avait emporté dans ses bagages son shamisen, la musique douce et mélodieuse de l'instrument détendrait surement la futur marié si le besoin s'en faisant ressentir.
Estimant qu'elle était prète elle sortit en trombe de sa chambre prenant un fruit au passage et c'est presque en courant qu'elle arriva devant la maison de Nohime.
A la porte quelques voix lui parvint, et voilà bien sur elle était en retard, confuse elle frappa discrètement avant de pousser le panneau pour entrer.
Quand elle aperçut Nohime elle ne peut s'empécher de sourire, à ses cotés deux femmes qu'elle ne connaissaient pas étaient déja là, respectueusement elle s'inclina pour saluer.

Konnishi wa.
Je suis Liko,une amie de Nohime-chan.

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Asami...

Liko a écrit:

Konnishi wa.
Je suis Liko,une amie de Nohime-chan.

Asami se retourne sur une jeune femme dont la tenue multipliait le charme.
Avec respect elle s'incline puis se présente.

Konnichi wa Liko-san. Je m'appelle Asami. Enchantée de faire votre connaissance.

Un regard vers Nohime qui semblait un peu anxieuse, puis elle vient disposer sur une petite table basse quelques gourmandises pour avoir de l'énergie tout le long de la cérémonie.

Nohime.

Nohime n'eut pas le temps de préparer le thé que déjà sa mère arrivait et tournait comme une girouette.

O-kaa-san, calme-toi. Mes amies vont arriver d'un instant à l'autre.

A peine avait-elle prononcé ces mots qu'Asami passa le seuil de la porte, apportant quelques gourmandises avec elle. Nohime alla la saluer chaleureusement:

Ohayou gozaimasu, Asami-san. Merci d'être venue... J'espère que cela ne vous cause pas d'inconvénient de venir m'aider. En tout cas je suis très heureuse de vous voir.

Et voilà que son amie Liko, qui avait traversé trois provinces pour la rejoindre et bravé des brigands sur les routes, arriva elle aussi.

Liko-chan! Entre ma belle. Les regardant toutes elle ajouta: Je suis ravie de vous avoir à mes côtés pour cette journée si particulière...

Nohime s'interrompit, sentant les regards de reproches de sa mère, en raison du programme très serré qui les attendait.

Bien, par où commence-t-on o-kaa-san*?

*o-kaa-san: maman

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--Yamato_satomi

Satomi fut heureuse de voir arriver quelques jeunes filles pour lui donner un coup de main et alla les saluer à la suite de sa fille.

La première apportait quelques victuailles et semblait de caractère calme. Satomi se dit qu'elle allait l'employer pour l'assister pendant la coiffure de Nohime.
La seconde arrivante portait un shamisen, voilà qui détendrait les esprits, y compris le sien.

Bien, par où commence-t-on o-kaa-san? dit Nohime.

Hé bien je pense qu'Asami-san pourrait m'assister pour la coiffure. Pendant ce temps, Liko-san préparera le bain dans lequel elle versera les huiles essentielles que j'ai apportées et nous jouera un peu de musique. Qu'en pensez-vous?

Satomi alla chercher une banquette sur laquelle elle posa de confortables coussins et fit signe à sa fille de s'y asseoir. Puis elle tendit un peigne à Asami et, se plaçant d'un côté de Nohime, commença à lisser sa chevelure avec soin.

Tiens il nous manque quelqu'un pour servir le thé. Peut-être que d'autres personnes vont arriver? Nohime-san?

Asami...

Asami avait le peigne dans les mains, prête à coiffer Nohime-san.
Quelqu'un pour préparer du thé ? Voilà une tâche dans laquelle elle se saurait sans doute sentie plus à l'aise.
Mais elle n'oserait pas refuser une consigne de la mère de Nohime.

Alors que Liko allait préparer le bain de la future mariée, Asami commence doucement à peigner les cheveux de Nohime. C'était étrange de la voir avec des cheveux longs. Enfin... longs, tout était relatif. Mais elle avait quand même été habituée à voir Nohime la tête rasée.
Bien sûr, ses voeux allaient changé, et ils avaient d'ailleurs déjà changé dans son esprit, sans qu'elle les ait, pour l'heure, exprimés.

Un sourire en portant son regard sur le visage de Nohime. Cette journée allait être la plus belle de sa vie.

Liko

Malgré l'intensité du moment que les femmes partageaient avec Nohime,l'ambiance était douce les effluves du bain parfumé qui flottaient dans l'air apaisaient les esprts les plus anxieux.
Liko après avoir vérifier que rien ne manquait pour le bain de son amie vint prendre place auprès des femmes,son shamisen entre les mains elle commença a jouer un air doux.
Son regard se posa sur Nohime et les souvenirs de leur rencontre de leurs rires affluèrent à son esprit.Que de temps avait passé entre ce jour là et aujourd'hui,mais rien ni la distance ni le temps ne les avaient séparées.
Elle n'était pourtant pas du genre a se laisser emporter par ses émotions mais aujourd'hui c'était différent,le bonheur de son amie y était sans doute pour beaucoup.
Les cheveux lisses et soyeux de Nohime glissaient entre les doigts des femmes elle était magnifique,Liko dont un sourire animait le visage ne put s'empécher de lui en faire un compliment.

Tu es belle Nohime,arigato de me faire partager ce jour si important pour toi.
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Nohime.

A son grand désarroi, Nohime devrait subir - le mot n'était pas trop fort - un rituel de préparation digne d'un futur combattant entrant dans une armure pour ressembler à la parfaite mariée. Elle avait bien essayé de parlementer avec Satomi pour alléger le processus, mais celle-ci n'avait rien voulu entendre.

Cette dernière attribua une tâche à chacune et de manière plutôt arbitraire, mais les jeunes femmes s'exécutèrent avec bonne humeur. Nohime voulut objecter que Asami était très douée pour faire le thé et que Liko aurait pu leur cuisiner ses fameux champignons au wasabi dont elle avait le secret, mais elle sentit que sa mère n'appprécierait pas une telle attitude. Elle préféra donc se taire.

Mais Nohime se retrouvait dans un état de passivité qui n'était pas du tout à son goût. Et l'idée de devoir rester sagement immobile pendant les prochaines heures ne la ravissait guère. C'est là que la présence de Liko et Asami commença à revêtir toute son importance.

Mes amies, je vous en prie, racontez-moi une histoire, un commérage, n'importe quoi de grâce! Parce que je n'arrive pas à penser à autre chose que ma tête pleine d'épingles et de plumes et à l'air ridicule que je dois avoir!

--Yamato_satomi

Satomi voyant que les jeunes dames présentes ne semblaient pas inspirées prit sur elle de raconter une histoire:

Il était une fois une belle fille nommée la princesse Hasé à Nara. Son père était un ministre et sa mère était morte quand elle avait 5 ans. Son père s'était ensuite remarié à une femme au visage magnifique mais au coeur pervers. Hasé était si belle et si gentille qu'elle était aimée de tout le monde. Sa belle-mère méchante la détestait à cause de sa grâce et de sa gentillesse et lui donnait beaucoup de besognes à faire. Mais la princesse Hasé était toujours affectueuse envers sa belle-mère.

Quand la princesse eut 13 ans, son père tomba malade. Il fit appeler sa fille et lui dit: "Hasé-san, je ne peux pas dormir à cause de forts bruits d'eau. J'ai entendu dire que vous avez le don du poète. Composez un poème pour que le dieu de la rivière calme ses sons." Elle répondit: "Oui, mon roi, je vais chanter."

Ecoutez-moi, la rivière Tatsuta,
même si vous faites les vagues hautes,
endormez vos sons sagement.
Balayez les soucis du roi, s'il vous plaît!

Alors, les sons hauts de l'eau s'apaisèrent nettement. Le père en fut très content et donna à la princesse une promotion. La belle-mère, lorsqu'elle le sut, entra dans une colère féroce. Elle ordonna à l'un de ses serviteurs d'emmener Hasé dans la montagne et de la tuer. Mais le serviteur ne put se résoudre à passer à l'acte, parce qu'elle était si belle et si sympathique. Il lui avoua tout et Hasé répondit: "J'ai entendu. Ce n'est pas votre faute. C'est moi, c'est ma faute sans doute. Je crains de la mettre en colère. Je vais habiter dans cette montagne, toute seule. Dites à ma belle-mère que vous m'avez tuée."

Le serviteur accepta à une condition: dit, "Je vais rester ici et vous soigner. Moi et ma femme vous soignerons." Puis il lui construisit une petite maison dont le toit était fait avec roseaux et respecta sa parole de s'occuper de la princesse. Pendant ce temps, la marâtre s'arrangea pour que son mari apprenne par des rumeurs que sa fille avait une vie dissolue et qu'il la reniât. Elle alla alors lui présenter ses respects et dit: "Mon cher! Je l'ai déjà fait abandonner dans la montagne par le serviteur. Le père dit, "Parfait! C'est bien. Je ne veux plus jamais voir son visage!" Il s'était laissé tromper par les paroles de sa femme.

Les années passèrent, Hasé menait une vie simple mais paisible loin de la cour, assemblant des bûches et puisant l'eau au torrent, malgré qu'elle était inaccoutumée à ces travaux. Et après, elle passait son temps libre calmement à lire le livre sacré du bouddhisme.
Jusqu'au jour où le père partit chasser dans la montagne avec quelques serviteurs et découvrit la cabane de Hasé. Il s'en approcha et aperçut à l'intérieur une belle lisant un livre sacré du bouddhisme. "Oh! Tu es..., tu es...!" Son père cria avec une surprise. La princesse tourna sa tête avec étonnement. "Mon Dieu! Mon papa! ......" La princesse se leva et s'élança dans les bras de son père. Celui-ci apprit alors la vérité.

La nouvelle du retour de la princesse vint aux oreilles de la marâtre qui préféra se jeter dans le puits plutôt que d'affronter ses actes. Par la suite la princesse devint une grande Bodhisattva respectée et aimée de tous.

La coiffure était presque terminée, il ne restait plus qu'à déposer le watabôshi, sorte de chapeau laissant ressortir la coiffure de la mariée mais qui symboliquement devait dissimuler les "cornes de la jalousie" de la future mariée.

Nohime avait pris son bain et reçu les massages relaxants, ne restait plus qu'à enfiler sa tenue de mariée.

Bien, et si nous faisions une pause et que nous mangions quelque chose? dit Satomi, exténuée.

Asami...

Asami n'avait pu prendre la parole.
Résignée, elle avait espéré que Liko raconterait quelque chose. Mais c'est finalement la mère de Nohime qui, avec une aisance qui avait presque rendue Asami bouche bée, s'était lancée dans la narration d'une histoire bouddhiste.

Elle avait été attentive. L'oreille tendue mais les yeux sur la coiffure de Nohime qui, lentement, prenait forme.

Il s'était passé du temps, durant lequel tout le monde était resté silencieux, à l'écoute.
Et quand l'histoire fut terminée, la coiffure de Nohime l'était presque aussi.

Laissant sa mère déposée doucement le watabôshi, Asami fait un pas en arrière, admirant la beauté de la mariée.
Elle était parée telle une princesse, et les yeux d'Asami pétillait de joie et de bonheur qu'elle avait bien du mal à dissimuler.

Plus le temps passait, plus elle sentait l'excitation monter.

Satomi a écrit:

Bien, et si nous faisions une pause et que nous mangions quelque chose?

Si vous le permettez, je vais préparer un peu de thé.

Une légère inclinaison de tête, et ses yeux se posent sur Liko qui propose de mijoter un petit plat dont elle a le secret.
Un sourire franc se dessine sur le visage de Asami, qui s'affaire à préparer un thé, avec toute la concentration et la délicatesse dont elle pouvait faire preuve.

Liko

Oh qu'elle avait été attentive quand la maman de Nohime prit sur elle pour raconter une histoire,la voix douce est posée tenait la jeune fille en haleine et elle fut soulagée quand elle entendit la fin.Liko aimait les histoires qui se terminent bien,et surtout en ce jour ou il ne pouvait en être autrement.
Ses yeux n'avaient pas quitté un seul instant les petites mains s'affairer sur la chevelure de Nohime qui en de gestes précis et agiles avaient accomplit des merveilles.bien que le but était cérémonial le résultat s'en était pas moins magnifique.
Liko en avait oublié presque le pourquoi elle était là,même que le shamisen posé à ses cotés était resté silencieux,toute cette ambiance était si inhabituelle qu'elle même avait un peu de mal a se reconnaitre.D'ordinaire elle était enjouée toujours en train de parler,rire de tout et de rien que la non elle était sereine un peu trop calme même.
Aussi quand la mère de Nohime s'adressa aux jeunes femmes elle sursauta sortant de sa torpeur en lui faisant prendre conscience de l'évenement a préparer.

Elle se leva en s'inclinant légèrement.

Consciente qu'une épreuve venait à elle sans lui laisser le choix,puisque qu'Asami se proposait de faire le thé,il ne lui restait que de préparer un petit encas.

Je vais quand à moi si vous le voulez bien,essayer de trouver accompagner le thé.

Elle glissa un regard à Nohime,elle savait qu'elle ne savait rien faire à part peut être....!!
oh mais non surtout pas ça et de toutes façpns les champignons elle en avait pas et priait les kamis qu'elle n'en trouve pas à la cuisine.
Et surtout pas pas avant une cérémonie de cette importance,légèrement paniquée Liko se dirigea sans un mot vers la cuisine en espèrant trouver de quoi les restaurer sans avoir besoin de talents culinaires.
Des yeux elle parcourut la cuisine, et un soupir de soulagement put s'entendre presque sur tout l'île quand la jeune fille découvrit milles trésors qui la sauverait de ce mauvais pas.
Fruits frais disposés sur un plateau, galette de riz découpées en petits tranches et elle dénicha un petit port de miel de fleurs pour accompagner tout ça.
L'esprit tranquille Liko rejoignit les femmes,en ne manquant pas de rassurer du regard Nohime tandis qu'un sourire amusée se dessina sur ses lèvres.

j'ai fait avec ce que j'ai trouver,je n'ai pas voulu me lancer dans de grandes recettes je n'en aurais pas eu le temps,mais une prochaine fois je vous ferai gouter une de mes spécialités.

Déposant le plateau sur la table basse et s'inclina evant de reprendre place,faisait longtemps qu'elle n'avait pas éprouvés dette joie effrayante de cuisiner pour les autres et son esprit malicieux reprenait le dessus à cette idée.
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Nohime.

Nohime écouta le récit de Satomi pendant qu'on terminait sa coiffe. Elle fut surprise d'entendre sa mère raconter une histoire bouddhiste, elle qui était très croyante et respectueuse des kami, mais elle prit cela comme un cadeau qu'elle lui adressait à travers cette histoire. Elle la remercia avec chaleur lorsque celle-ci eut terminé.

Le moment de partager un repas toutes ensemble était arrivé. Nohime regrettait un peu que sa nièce Mimmo ne les ait pas rejointes pour leur faire partager un peu de sa cuisine occidentale, les fameux spaghetti comme elle les appelait, qui avaient provoqué leur rencontre en gargote à Miyoshi quelques mois auparavant. Asami se chargea du thé, comme elle savait si bien le faire et Liko fila en cuisine avec un air inquiet.

Nohime avait hâte de manger quelque chose et elle ne doutait pas que ce que Liko préparerait serait succulent. Après tout elle se préparait à devenir patronne d'un vrai restaurant la dernière fois que Nohime l'avait vue. Il faudrait qu'elle lui demande ce qu'il était advenu du projet.

Citation:

j'ai fait avec ce que j'ai trouver,je n'ai pas voulu me lancer dans de grandes recettes je n'en aurais pas eu le temps,mais une prochaine fois je vous ferai gouter une de mes spécialités.

Nohime sourit car elle savait parfaitement de quelle spécialité Liko voulait parler. Mais elle ne put s'empêcher d'être soulagée à l'idée qu'elle n'avait pas cuisiné ses fameux champignons aux vertus non appropriées en un tel jour.

Les quatre femmes s'agenouillèrent face à face pour manger et boire, dans un calme relatif puisqu'il restait suffisamment de temps avant la cérémonie. Nohime but son thé en posant les dernières questions qui la taraudaient sur le déroulement de la cérémonie et sur le banquet.

O-kaa-san... est-ce que tout est prêt pour recevoir nos invités après le sanctuaire?

--Yamato_satomi

Le repas fut un moment de partage convivial entre les quatre femmes. Satomi regarda sa fille qui semblait presqu'oublier les heures qui allaient suivre. Mais soudain, elle demanda:

Citation:

O-kaa-san... est-ce que tout est prêt pour recevoir nos invités après le sanctuaire?

Hai, ma fille. Tout est prêt pour la réception. Dès que la cérémonie sera terminée, le cortège se dirigera vers la salle de banquet ou les plats seront déjà disposés sur les tables. Kisada et toi serez assis sur un estrade, devant un paravent doré. Vous ferez face à deux longues tables basses, le long desquelles seront assis tous vos invités. La famille et vos plus proches amis seront assis près de l'estrade ainsi de suite jusqu'au fond de la salle.

Il y aura des musiciens pour l'ambiance et durant le repas chacun des convives pourra, au moment où il le souhaite, s'avancer vers vous pour vous remettre son shûgibukuro (enveloppe contenant de l'argent pour les mariés en général) et vous adresser ses voeux. Certains se lanceront peut-être dans des discours à l'intention de tous les invités, pour vous remercier de l'invitation... et lorsque le repas sera terminé, les convives repartiront tous avec un hikidemono, un cadeau de remerciement de votre part, tel que des gateaux au fruits, voire de la vaisselle.

Voilà... Nous allons te passer le kimono blanc, shiro-muku, à présent car Kisada et les hommes ne vont pas tarder à venir te chercher.

Liko-san, Asami-san, vous voulez bien vous en charger? Quant à moi, je vais aller préparer votre lit nuptial à toi et Kisada-sama.

Satomi se leva et alla préparer la chambre selon la tradition bouddhiste, avec des draps rouges sur le futon, symbole d’un nouveau départ et de chance pour le couple, elle accrocha diverses décorations, lanternes et bannières rouges partout dans la maison et revint voir si Nohime était prête pour la dernière phase, le maquillage.

Asami...

Asami n'avait pas réussi à apprécier une seule bouchée du repas qu'elles partageaient toutes ensemble.
Son estomac était noué, tellement elle était excitée par la cérémonie, dont le moment avançait à grands pas.

Comme il fallait tout de même faire honneur à ce que Liko-san leur avait préparé, elle se forçat un peu histoire de manger la petite portion qui lui avait été servie.

Cet instant avait été un moment des plus privilégiés.
C'était une réel bonheur de partager les dernières heures avant leur union.
Nohime était resplendissante. De nature, certes, mais les apparats dont elle était, en quelques sortes, ornée, embelissait son visage qui était déjà radieux.
Elle transpirait le bonheur, même si l'ambiance se voulait calme, car solennelle.

Il fallait maintenant parer Nohime du shiro-muku.
Debout face à elles, Nohime se laissait sagement faire.
La tache était bien plus délicate que ce que l'on pouvait bien penser, et il leur avait fallu quelques bonnes dizaines de minutes pour que Nohime soit enfin prête.

Les yeux d'Asami la contemplait avec joie.
Il n'y avait pas de mots pour déifnir ce qu'elle ressentait à ce moment-là.
Sans doute les hommes allaient bientôt arriver pour porter Nohime jusqu'au Sanctuaire.
Il lui aurait été de toutes façons bien difficile de s'y rendre à pieds.

La mère de Nohime avait terminé la préparation du lit nuptial.
Se dirigeant vers la porte, Asami guettait la venue de Kisada. Elle se demandait qui d'autres viendraient l'aider dans cette tache délicate.
Il n'était pas question que Nohime tombe. Encore moins qu'elle se blesse...

Mimmo

La petite Mimmo était en retard..pas qu'elle avait oublié mais elle se gênait un peu..Elle ne connaissait personne.

Elle chercha sa tante des yeux parmi tous ce monde..Tous semblaient exités.

Mimmo n'avait jamais eu l'occasion d'assister a un mariage et elle fut heureuse que le premier soit celui de nohime.

Elle l'appercut et s'approcha doucement.

Konnichiwa Nohime-chan

Elle s'inclina et lui tendit un petit bouquet de mimosa.

Elle avait répeter sa phrase durant une bonne partie de la nuit.Elle voulait la prononcer le plus juste possible.

Nohime.

Le repas terminé, Nohime se laissa vêtir de la tenue blanche de mariée par ses amies Liko et Asami. Lorsque cela fut fait, Satomi vint faire son maquillage. Teint poudré blanc, bouche rouge vif et traits noirs sur et sous ses yeux, Nohime eut du mal à se reconnaître dans la glace.

Alors qu'elle était enfin prête voilà qu'une petite frimousse apparut dans l'encadrure de la porte.

Mimmo-chan! Entre voyons!

Nohime voulut aller à sa rencontre mais elle eut peur de se casser la figure. Il fallait qu'elle s'habitue un peu à sa tenue avant de bouger trop. Mais heureusement Mimmo vint à sa rencontre, radieuse du haut de ses seize printemps et elle lui tendit un adorable bouquet de mimosas.

Citation:

Konnichiwa Nohime-chan

Nohime sourit et s'inclina pour la remercier, puis le serra dans ses bras. Elle avait parlé sans une goutte d'accent. Cette petite faisait des progrès tous les jours pour se fondre dans la culture de sa mère et gommer ses origines occidentales.

Nohime prit la main de Mimmo et l'attira gentiment près de Satomi.

O-kaa-san... ce moment va être une grande émotion pour toi. Voici ta petite fille, Mimmo...

Puis voyant que Satomi ne semblait pas comprendre:

C'est la fille de ma soeur Myeko, la fille que tu as perdue le jour où père l'a bannie de votre maison. Mimmo a grandi au Royaume des Deux-Iles, très loin d'ici, et je l'ai retrouvée il y a peu de temps.

Elle se tourna vers Mimmo, très émue par ce moment de rencontre entre une grand-mère et sa petite-fille.

Mimmo-chan, voici ta grand-mère Satomi. En japonais on dit "obâsan"...
_________________

--Yamato_satomi

Satomi commençait à ranger pinceaux, poudres et onguents lorsqu'une toute jeune fille entra avec un bouquet de mimosa dans les mains. Après l'avoir saluée d'une inclinaison de la tête, elle se replongea dans ses rangements lorsque Nohime dit:

Citation:

O-kaa-san... ce moment va être une grande émotion pour toi. Voici ta petite fille, Mimmo...

Satomi se releva, le regard perdu, décontenancée. Sa petite fille? Nohime avait donc eu un enfant illégitime? Pourtant Mimmo semblait bien trop âgée pour être sa fille... Mais Nohime poursuivit:

Citation:

C'est la fille de ma soeur Myeko, la fille que tu as perdue le jour où père l'a bannie de votre maison. Mimmo a grandi au Royaume des Deux-Iles, très loin d'ici, et je l'ai retrouvée il y a peu de temps.

Satomi sentit le sol s'échapper sous ses pieds et son coeur battre à toute vitesse. Myeko... sa fille perdue, celle qu'elle avait vu passer la porte pour la dernière fois 16 ou 17 ans plus tôt et dont elle n'avait plus jamais eu de nouvelles.

Longtemps elle avait espéré que son mari, Danno, reviendrait sur sa décision d'avoir renié leur aînée, mais les années avaient passé et petit-à-petit la cicatrice s'était refermée. Mais là, soudain, tout lui revenait en pleine figure en plongeant ses yeux dans ceux de la jeune Mimmo. Elle ressemblait tant à sa mère qui devait être à peine plus âgée que Mimmo quand elle l'avait vue pour la dernière fois.

Elle resta un instant à la regarder, les yeux remplis de larmes, puis elle lui tendit une main tremblante:

Ma petite-fille... pourras-tu jamais nous pardonner ce que tu as subi par notre faute...

Kisada

Kisada arrivait à son logis en compagnie de Mastuimoto, de Mitsuyoshi et d'une chaise à porteurs. La tradition voulant que le futur époux vienne chercher la future épouse à bord d'une chaise à porteurs pour qu'elle ne touche pas le sol entre la maison et le sanctuaire, Kisada avait dû dormir dans une des gargotes d'Iwakuni et se lever tôt, pour aller quérir l'aide de Matsuimoto et Mitsuyoshi. Il fut heureux que ces deux hommes répondent à l'appel, ce qui lui donna confiance quant à la journée à venir.

La procession s'organisait, et n'allait pas tarder à partir. Un sourire s'esquissa spontanément sur le visage du futur époux quand il aperçut Nohime dans son habit de cérémonie. C'est notre journée se dit-il, lui-même vêtu d'un Kimono d'un noir d'encre, cousu de motifs simples mais élégants.

Le départ fut donné peu après que les trois porteurs ait levé la chaise. Kisada, pour le moment détendu, manifesta son enthousiasme par une dernière phrase, alors qu'ils se préparaient à lever la chaise.

Mitsuyoshi-sama, Matsuimoto-sama, je vous propose de porter chacun un des brancards arrières. Le sanctuaire n'est pas très loin, deux épaules de forgerons devraient supporter le port des brancards avants!
_________________
Kisada, philosophe à la kiseru, époux de Nohime.

Avatar dessiné par Jushichi

Mimmo

La petite mimmo pâlit et se mit a trembler.Cette dame était donc la maman de sa maman.

-oh bonjour oba san..je ..je sais pas quoi dire..

Elle tendit les mains vers sa grand mère,sans plus pouvoir articuler un son...

sa grand mère s'excusait mais la petite n'avait bien peu idée de se qui c'été passer 16 ans plus tôt...

Son père l'avait simplement emmenée chez sa nonna,lui expliquant que sa maman avait rejoint les étoiles..

Nohime.

Les présentations entre Satomi et Mimmo étant faites, voilà que la voix des hommes venus la chercher se firent entendre dans le jardin de la maison. Elle alla donc à leur rencontre en prenant garde d'assurer chacun de ses pas. Mais après quelques mètres elle sentit sa démarche devenir plus assurée.

Elle aperçut Kisada dans son élégant montsuki noir et le trouva magnifique. Elle s'approcha de lui pour prendre sa main et entrer dans la chaise à porteurs. Puis elle attendit que le cortège parte, tout en faisant signe de la main à ses amies, à sa mère et sa nièce.

Asami...

Asami avait suivi les présentations entre Mimmo et sa grand mère avec beaucoup d'émotions.
Une jeune fille comme elle, sans famille, mais rêveuse, s'imaginait avec espoir pouvoir un jour vivre un tel moment.

Aussi, elle était un peu distraite, et oublia même de se présenter.

Mais le temps coulait malgré tout. Les hommes avaient emporté Nohime pour suivre son chemin vers le Sanctuaire.
Leur union devant les kami allait se dérouler d'ici peu.

Elle ne pouvait s'empêcher de penser aux mariages d'intérêts, qui, dans certaines familles encore, avaient lieu.
Quelle belle histoire que celle de Nohime et de Kisada.
Elle pensait à toux ceux dont elle aimerait être le témoin de l'union.
Elle pensait au bonheur que les kami pouvaient accorder, parfois.

Un sourire se dessine sur ses lèvres, et enfin, elle se rend compte que le cortège a déjà bien avancé.
D'un pas rapide, elle le rejoint, et suit tout le monde en direction du Sanctuaire.

Yagyu_mitsuyoshi

Mitsuyoshi-sama, Matsuimoto-sama, je vous propose de porter chacun un des brancards arrières. Le sanctuaire n'est pas très loin, deux épaules de forgerons devraient supporter le port des brancards avants!

Forgeron? mais je n'étais pas forgeron. Au mieux étais-je taillé comme un bucheron... novice. Surtout au regarde de Kisada. L'arrière m'allait donc très bien.
Il était le maitre de cette cérémonie qui lui était dédié, ainsi qu'a sa dame. Je m'exécutais alors pour porter la dite chaise.

Bien, dans ce cas je me mets à droite, les gens pourront ainsi me voir sous mon meilleur profil, sans voir mon bandeau à l'oeil gauche. Enfin, si ça ne dérange personne.
Quoi que j'ai sorti mon plus beau bandeau pour l'occasion.

La route n'était pas longue et, malgré ma position arrière, j'appréciais croiser les regards. Nohime était en bonne place et chacun semblait ravi pour elle. Chacun, sauf peut être les dames. Voir que Kisada allait rejoindre les Hommes mariés d'Iwakuni devait certainement en chagriner quelques unes. Mais Nohime avait su faire chavirer un cœur que beaucoup de femme n'avait pas vu, préférant regarder la bourse.

Matsuimoto

--Yamato_danno

Ralthea6

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[RP] Préparation et réception de mariage: Kisada et Nohime