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[Rp]En route vers le sacre

Pythagore
Le matin du départ, Clermont:

A la demande du Mestre De Camps, je m'étais porté volontaire pour la Mission d'Escorte des Nobles de notre Duché pour le Sacre Royal.

Ce n'est pas tous les jours que l'on peut assister à une telle Cérémonie ! Pour tout dire, c'est même la première fois que j'aurais le privilège d'y assister et peut être la dernière...

Quelques jours plus tôt, j'étais arrivé à Clermont. Je vivais depuis les yeux grand écarquillé par la vie de cette grande cité dans laquelle je n'étais pas souvent entré.

Ce matin là, ayant revêtu mon Uniforme d'apparat et enfourché mon cheval, je prends donc la route à la suite du Mestre De Camps et nous nous dirigeons vers l'imposante Cathédrale de Clermont. La beauté de l'édifice est stupéfiante et les nombreux Nobles déjà sur place qui attendent, le sont tout autant.

Le Mestre De Camps, nous fait signe d'attendre alors qu'il se dirige vers le parvis de la Cathédrale. Suivant ses Ordres, je reste à cheval, à l'avant ds Troupes auprès du Sergent-Chef Rv007. Derrière nous, deux Escouades de Cavaliers et une Escouade de Piquiers nous accompagnent.

Le Mestre De Camps m'a donné le Commandement d'une des Escouades de Cavaliers. Je prends ma Mission très à cœur, c'est donc le visage fier et le menton haut que je me tiens.

Me tournant légèrement vers mon Compagnon d'Armes, le Sergent-Chef Rv007, je lui chuchote quelques mots.


As-tu quelques indications sur le trajets et sa durée ?
_________________
Sergent-Chef Pythagore
Compagnie d'Ordonnance du Duché du Bourbonnais-Auvergne
Garnison d'Aurillac

Charpentier - Cultivateur de blé et de maïs

Joueur de l'équipe de Soule des Dragons Grondants d'Aurillac
Legowen
[Domaine de Chaptuzat ]

Vous n’allez pas prendre ça quand même

comment ça ? de quoi parles tu ?

vous le savez fort bien , pas la peine de prendre votre air innocent du chat qui vient de laper le lait de la fermière

miaoouuuuu ??

oui c’est ça moquez- vous de moi , vous qui ne faites pas confiance à votre époux

mon époux ? qu’ a- t-il à faire la dedans ?

il s’occupe de la sécurité non ? de celle du Duc , du cortège et vous vous prenez votre épée !! et en plus enceinte !!

Mais Pol , ça n’a rien à voir , tu me connais , je t’ai laissé préparer tout ça ...........

Fait un geste large de la main pour englober les deux grandes malles qui attendent que les serviteurs viennent les prendre pour les fixer au carrosse . Elle les plaint bien, remplies comme elles sont , ils vont avoir du mal pour descendre le grand escalier

Je suis sure que la moitié aurait suffi , oui je sais , c’est le sacre de notre Reine et nous avons un rang à tenir , ne t’inquiètes pas , je ferai honneur à mon Baron d’ époux . Mais pas question que je laisse Luinil ici
tout comme cette malle


Un sourire , près d’elle est posée une malle plus petite que les autres , une malle pour une naissance , on ne sait jamais
Elle a voulu tout prévoir , le voyage va être long et elle ressent par moment des douleurs dans les reins , sans doute la fatigue , elle n’arrive pas à se ménager comme il le faudrait et elle s’est bien gardé de le dire même à Pol , refusant d’être consignée au château
Déjà qu’elle ne peut plus monter à cheval, plus faire partie d’une escouade .Elle revoit la tête de Guy au château quand elle l’avait évoquée . C’est qu’il l’avait cru , faut dire à sa décharge qu’elle n’était pas modèle à prendre pour une femme enceinte
Bah, ses amies non plus ne l’avaient guère été ^^ , elle pouffe de rire toute seule en repensant à l’éclair dans l’azur


………………tu me feras infiniment plaisir si tu venais avec le carrosse familial, hein, et puis une montagne de coussins, hein.

Bien, l’escouade c’était niet , d’ailleurs ça avait été une parole pour le taquiner , mais pas de niet pour son épée qu’elle emballa consciencieusement pour la glisser sous un des sièges du carrosse , ni pour la fine dague qu’elle glissa dans l’une de ses bottes devant le regard réprobateur de Pol
Rabattant ses jupes


Me regarde pas comme ça ^^ , premièrement ça ne se verra pas , seul Guy le pourra , deuxièmement et bien ………. C’est pratique ………heu ……….. pour découper les pommes

Tandis que les serviteurs ont entrepris de prendre les malles , la jeune femme se dirige vers le compotier , tend l’un des fruits rouges à sa nourrice et d’un air malicieux

Une pomme ?

Deux éclats de rire

Allez , il est temps, Guy doit se demander ce que nous faisons et il va être inquiet


[Place de Clermont ]

Carrosse ayant fini par arriver , pas facile de circuler dans ces rues étroites entres charrettes , bétail, chiens errants , cavaliers et cette foule assemblée . Enfin, menant l’attelage d’une main experte , une gageure de ne pas rouler sur le pied d’un piéton en cette heure , le cocher tourna le coin de la rue et plaça la GGti des Kdr dans la file de carrosses qui s’alignaient à perte de vue , présageant certains encombrement à venir

hummm , avec tout ça elle n'aurait certainement pas le temps d'aller saluer sa Grâce , déjà qu'elle n'avait pu se rendre à l' allégeance . Enfin, elle arriverait bien à le croiser durant ce long voyage .
A côté de Pol, bien installée dans une tonne de coussin , ayant pris au pied de la lettre , pour une fois, les désirs de son mari , ( aidé en cela par sa nourrice ) Leg eut la joie d’entendre cette voix qui la faisait vibrer à chaque fois , et pas seulement pour son timbre


Départ immmmmmmmminent !!!

Auquel fit écho un hennissement puissant , celui de illuin, aïe aïe aïe ....
La future mère grimaça , pourvu que dans le bruit de la foule , son mestre de camp préféré n’aille pas reconnaitre la " douce " voix d’un étalon attaché au carrosse par sa longe , le pauvre , il avait bien le droit aussi le prendre l’air ^^ et s’il devait servir pour un voyage de retour , cause une taille fine retrouvée pour quelqu’un …………?
Pour l’heure le quelqu’un était sagement dans ses coussins , un peu trop , quoi un peu trop ? le " sagement " ? ou les coussins ? les deux ^^
Quoique pour les coussins , Beths et AL étant du voyage , elle aurait des provisions futures pour une bataille plumesque éventuelle hé hé



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.mathilde.
[A Clermont, oui oui car elle était pas descendue de la voiture à l'origine ]

Arrivée en place Clermontoise... Elle observe l'amas de nobles, d'armes et de couronnes sur la place. Se détachant les cheveux histoire d'avoir l'air présentable, mettant sa courronne de comtesse sur sa tête pour pas qu'on la prenne pour une dame de compagnie qui se serait perdue en route, elle met un pied à terre suivit de son amour.
Il y avait des Marigny partout... elle le sait parce quelle a regardé l'armorial et qu'il y figure les portraits... une vrai invasion ma parole.... Althiof!!! c'est quoi cette famille de lapins? ^^ Rooo ça va si on peut plus plaisanter... non mais sans blague, ils sont nombreux.

Petit sourire crispé en saluant les personnes qu'elle ne connaît pas, vaguement aperçut aux allégeance où la traîné son amour. Comment avoir envie de fuir en courant et se cacher dans un trou de souris...
Puis elle aperçoit des visages familiers... depuis peu certes, mais familiers quand meme. Elle salua donc de manière plus à l'aise mais tout aussi conventionnelle.

Le sourire de Guy lui donne envie de rire, de l'embêter, dommage qu'elle n'ai pas ses pots de peintures sous la main elle aurait bien immortalisé le moment de stress qui semblait le traverser. Quoi que la tête qu'avait fait zeen était pas mal aussi dans un autre genre.. Voui ba c'est sure lui il devait pas avoir l'habitude de la voir comme ça.


Ravie de te voir Guy!

... euh vous... baron...

Se raclant la gorge, oui bon ba hein il a compris, y'en a pas 40 des Guy toute façon ... si? moui ba tant pis.

Mais!! Mais!! Je l'ai toujours connu très jeune moi mon amour! regarde le beau comme un .. "demi-dieu"?

Elle éclata de rire parce que c'était le qualificatif que lui avait sorti Jmjr en taverne l'autre jour, ça l'avait marqué ^^, et elle le préférait largement à celui de "papy". Câlinant alors la main de son amour tendrement de son pouce, elle songea à continuer la conversation:

Tu v..

Ah ba préssé le loustique, surement plein de choses à s'occuper. Elle croisa Gals, Kory, Althiof, Tix et autres membres du BAR avec un sourire amusé, elle n'avait pas franchement encore envisagé faire une sortie divertissante avec eux, le cadre de base étant plutot : boulot, boulot et boulot.

Tient en parlant de ça..... elle était où la jolie Clothilde ? histoire de la taquiner un peu avant de prendre la route.. allez quoi!!
Elle saluait poliement tout le monde avant qu'un.... boeuf?(ça c'est pour la baleine ) se mette à beugler au travers de toute la place le départ des voitures.
L'atroupement se disperça et la brune sauvage retourna avec son amour dans le carosse.

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créatrice de bannieres, parchemins, blasons etc ICI (cliquer)
Silec
Saint Nectaire le départ.

le sacre était programmé dans pas longtemps.
Le rassemblement des nobles du BA devait être à Clermont.
L’annonce faite à Mathilde d’aller à Reims, acceptée mais en ronchonnant, les malles faites, le carrosse préparé par Planchet, il était temps de prendre la route.


Cocher en avant

Les voila parti, mais Mathilde s’apercevant du mauvais chemin pris par le cocher se trémousse, regarde par la fenêtre et demande l’arrêt du carrosse. Silec s’amuse de sa réaction.

Mathilde avant d’aller au sacre, le rendez vous est donné pour le départ des nobles a Clermont donc nous allons à la capitale.

Clermont la place.

Le voyage s' effectue simplement, Mathilde blottie dans les bras de Silec, puis baisers appuyés, discussions a bâton rompu et tendresse réciproques font que le voyage monotone habituellement passe très vite . Une fois arrivé sur la place Mathilde regarde la foule et semble un peu effrayée. Silec se doit de la rassurer, il l'embrasse tendrement.

Mon cœur descendons donc, et n’ai point d’appréhension.

Mains dans la mains ils se dirigent vers l'attroupement.

Les Marigny étaient tous là ou peu s’en faut. Il fit un signe de la main vers Pythagore, Legowen, Guy non loin prés du duc. Ils vont vers eux, discute un peu. A la réflexion de Guy Silec sourit tout en pensant que lui il va se faire ramasser par son amour. Ça loupe pas Silec rigole.


Il me semble que tu l'as bien mérité cette réponse Guy ça t'apprendra. Comme si j'étais vieux hein....


Il allait faire les présentations à Mathilde des personnes qu’elle ne connaissait pas, quand une voix forte annonce le départ.

Mathilde, amour il est temps de rejoindre le carrosse le départ est imminent.
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--Elise.


Aristote que sa maitresse était têtue ! Enfin tout ceci Elise s'en doutait en totalité ? Absolument pas ! Elle pensait juste qu'elle tirerait la tronche et qu'elle voyagerait seule derrière. Saleté de carafon celle-là, mais non, ô surprise ! Elle voulait aller chercher sa fille. D'ailleurs pourquoi aller chercher sa fille ?

Mais vous plaisantez ? Votre époux m'a demandé de vous conduire jusqu'au Palais de Tau et vous... Vous allez chercher votre fille. Mais enfin !

Elise était dépitée elle haussa les épaules et ne put que céder de toute façon, ce que Korydwen veut, Korydwen obtient.

Nous prendrons place dans le convoi avec la chariote et le carrosse, rejoignez-nous vite !

Elise pressa Korydwen de monter sur Thessalie et de partir en direction de Cournon d'Auvergne. Elle alla ensuite indiquer au cocher de Mirefleurs, qu'elle connaissait bien, ils travaillaient au même endroit. Elle l'informa du changement de programme, la chariote et le carrosse se mirent en route à la suite du cortège ducal. Cela promettait encore des aventures et ce carrosse qui penchait dangereusement en arrière, nouveau soupire alors que la dame tira la couverture sur ses épaules, il faisait un peu froid sur la chariote.

Qu'est-ce que notre patronne peut-être têtue ! Bien envie de voir la tête que va tirer l'Baron à Reims quand il verra que sa fille est là ! Peuvent jamais faire comme tout l'monde !

Elise eut un sourire et se colla à son Théodon, famille particulière mais si gentille. Ils voyageaient séparément pour mieux se retrouver sans doute.
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Dame à tout faire de Korydwen.
Arthur75
La veille au soir à la garnison de Thiers

Alors qu'Arthur trainait dans la garnison ne sachant trop quoi faire il tomba sur une affiche qui venait d'être accrochée sur le panneau d'affichage. Il lut attentivement. On recherchait des soldats pour escorter les nobles du duché à Reims pour assister au sacre de la reine. Une bonne occasion de se dégourdir les jambes à lui et à son cheval.
Le Thiernois rentra chez lui, il fallait partir dès maintenant s'il voulait être à temps à Clermont, il prit une tenue sobre et élégante qui ne le génerait pas en cas d'attaque.
Une fois son paquetage fait Il monta sur son cheval et partit en direction de Clermont


Clermont le jour du départ


Très tôt dans la matinée il était arrivé aux portes de la ville et avait rejoint l'escouade du Sergent Chef de Montbrisson, une trentaine d'hommes voir plus étaient déjà présents. Une fois les retardataires arrivés les chevaux se mirent en marche dans les rues de Clermont, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas parcouru ces allés, mais presque rien ne semblait avoir changé.
Soudain le cortège s'arrêta. Le Sergent chef avait fait un signe de la main aux troupes. Ils se trouvaient à une trentaine de mettres de la place de la cathédrale. Au loin il vit nombre d'anciens Ducs et autres conseillers tous présents pour assister au sacre.
Il regarda autour de lui et vit au loin Zen sur un cheval, l'ancien Thiernois qui avait déménagé. Il ne pouvait l'appeler il se trouvait à l'autre bout du cortège. Il se dit qu'il irait le saluer une fois qu' ils se seraient mis en route vers Reims.

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Korydwen
Dire qu'elle ne s'y était pas attendue n'aurait été que mensonge, Korydwen savait pertinemment que son époux ne plairait pas du tout à Elise, mais la soubrette savait qu'elle ne lâcherait rien et à défaut d'avoir été très heureuse par cette nouvelle, elle cherchait un moyen de s'occuper et quoi de mieux que sa chère enfant. Sa fille, son unique fille qui ne se voulait plus unique et qui ne pouvait s'empêcher à chaque fois d'aller trouver son père pour le supplier presque. Mais heureusement pour Korydwen, point d'engrossement pour le moment.

Elle grimpa sur le dos de Thessalie et s'excusa auprès des personnes présentes, elle les retrouverait plus tard de toute façon, là n'était pas le drame, les carrosses ça n'allait pas vite, surtout quand ils avaient à leur bord des "cachalots" comme lui avait sorti Eléa l'autre jour. Sans doute une délicate expression de son père ou un challenge entre les deux, un sourire narquois, sa fille était unique en son genre et merveilleuse. Il est vrai qu'une fois ou deux elle avait pensé à laisser Althiof jardiner avec elle... Mais c'était tout. Direction Cournon d'Auvergne, une courte distance finalement et Thessalie galopait bien.


Cournon d'Auvergne.

Elle laissa Thessalie à Idriss et fila dans les couloirs du château.

Eléa !! Eléa !! Prépares ta malle ! Vite dépêches-toi ! Jettes y toutes tes robes ! Tu viens à Reims ! Eléa !


Elle courait dans les couloirs, cherchant l'endroit où pouvait se trouver sa fille, elle finit par trouver, salle de cour, elle poussa violemment la porte, son professeur de latin était là. Elle regarda d'un air, de toute façon elle lui filait des écus il n'avait rien à dire.

Bon, cour de latin terminé ! Ma puce tu vas faire ta malle, mets y tous tes rubans, tes robes, tes pinces, tes peignes et que sais-je encore ! Tu viens à Reims avec moi et ton père. Nous le retrouverons à Reims, il ne voyagera pas avec nous.

Elle laissa des écus aux professeur et regarda sa fille.


Tu demanderas à Childebert de descendre ta malle, on prendra une autre chariote pour porter tes affaires jusqu'à ce que l'on retrouve le cortège, la chariote retournera ensuite à Cournon. Je t'attends dans le hall, dépêches-toi !


Elle croisa ses fils, des baisers sur leurs petits fronts, heureux les frangins de voir leur soeur partir et surtout heureux de voir que leur mère ne comptait pas les traîner admirer les robes des dames.
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Beths
[Sur la place de la cathédrale de Clermont]


Fort heureusement, enfin si elle en croyait les paroles de Petitrusse, ils n'étaient pas les derniers. Bon certes pas les premiers, mais pas les derniers.
Sur un sourire distrait, la main de son époux sur le creux de ses reins, alors qu'il s'éloignaient légèrement du Duc, ce fut Héri qui les apostropha


Bonjour Beths, bonjour Marty, fin prêt pour le voyage ?

Il me tarde de partir et surtout d’arriver Héri ! Espérons que nous ne ferons pas de mauvaises rencontres pendant le trajet.

La duchesse ne put que glousser en entendant son tendre.

Enfin Marty voyons! Combien sommes nous ? Et parmi ce nombre combien comptes du de soldats, de membres de la maréchaussée ? Tranquillise toi, nous sommes assez nombreux et assez nombreux à savoir nous servir de rapières et épées! Et puis nous ne sommes point encore habillés en grande pompe comme pour le moment du sacre. Et il vaut mieux d'ailleurs sinon la poussière de la route couvrirait nos beaux habits et quelle allure nous aurions en arrivant ainsi ? Hum ?

Ses yeux ne pouvaient que pétiller de malice, avant de regarder Héri

N'est ce pas Héri que j'ai raison ? D'ailleurs n'es tu point impatient toi aussi de te rendre à Reims accompagné de ta douce et ... tendre ... épouse


Amusée Beths n'avait pu que marquer un temps d'arrêt avant de prononcer le mot tendre tout en évoquant Sakura. Saku était pour elle une personne chère à son coeur, presque une soeur, une personne pour laquelle son respect était très grand, mais le terme tendre n'était peut être pas le plus approprié et elle s'amusait de la réaction de Hérisson.

Les nobles, un à un continuaient à arriver, certains restant dans leur carrosse, d'autres en sortant, les soldats vérifiant les équipement, les gradés de la COBA vérifiant les soldats.
Son œil ne put manquer le colosse de Thiers, et vent aidant, elle ne put entendre brièvement quelques bribes de son discours à ses soldats.


entendez ... bizarres ... carrosse ... assassinat ... Billy ... anormal

Et là ses yeux s'arrondirent de surprise. Mais par Aristote de quoi parlait donc son vassal.
Agrippant le bras de son époux, elle se mit à lui chuchoter


Marty ? Aurais tu décrié le travail de ton poursuivant à un moment ou un autre ? Non parce que je m'inquiète il parle d'assassinat en observant notre carrosse !

Dire qu'elle venait littéralement de laisser sans voix son époux était un doux euphémisme. Pourtant, elle n'avait pas rêvé !
Allons allons, il devait y avoir une explication logique. Tout à fait une explication logique. Il lui fallait réfléchir ...

Et alors que ses méninges cogitaient fortement, Guy justement battait le rappel des trou ... euh non des nobles, leurs demandant de regagner leurs coches.

Pour une fois obéissante, au bras du coeur de son coeur, elle se dirigea vers leur carrosse. Ce faisant elle eut le loisir de croiser Papy ... enfin ... elle ouvrit et ferma plusieurs fois les yeux de peur de s'être trompée. Non, il s'agissait bien de Silec, mais un Silec au visage transformé, abordant un sourire radieux, paraissant plus jeune, plus ... enfin plus soigné, et une dame à ses côté. Qui était-elle, était-elle responsable de ce changement chez lui ?
Elle décida donc d'un tout petit crochet avant de prendre la route, trainant presque son époux avec elle pour atteindre, arf ils se dirigeaient vers leur coche également, bien bon ...


Silec le bonjour ! Ravie de te revoir cela faisait longtemps, ce voyage nous permettra peut être d'avoir le loisir d'ergoter sur la chorale de la COBA ou bien sur les surprises vocales qui annihilent l'ennemi !

Elle ne put s'empêcher d'adresser un grand sourire, suivi d'un grand geste de la main au Duc de Saint Nectaire qui s'était arrêté l'écouter, avant de retourner vers leur moyen de locomotion en riant.

Ce fut en escaladant le marche pieds, aidée de Marty, qu'elle nota la présence d'une calèche aux armes de sa marraine, tout à fait ravie de savoir qu'elle ferait le voyage avec eux, mais qui eut pour conséquence de lui faire revenir en tête les mots étranges du Baron.

Regardant son époux


C'est étrange les paroles de Guy non ? Ou alors, ou alors ...

Beths avait bien réfléchit à quelques hypothèses

Il te connait des ennemis et craint un assassinat ?

Regard dubitatif de son Martychou

Hum ... il est devenu fou ?

Haussement d'épaules ...

Hum non tu as raison ce n'est pas cela, sinon Leg m'aurait écrit ...

Ou pas. Et là subitement une idée!!!

JE SAAAAAAIS!

Triomphante, elle manqua de s'écrouler sur son tendre aimé alors que les roues du carrosse s'étaient mises en mouvement

C'est sa future paternité, il prépare un opéra rock pour célébrer l'événement ! Quelque chose comme :

Je voue mes nuits
A
l'assasymphonie
Aux requiems
...
*

Beths bien évidemment avait été parfaitement discrète et avait fait profiter de sa voix les carrosses et personnes à proximité d'elle ...

Elle s'arrêta de chanter un instant doutant elle même avoir la bonne réponse, alors que papillonnant ses prunelles se posèrent sur les lacs de ceux de son époux.


Ou alors peut être la prévôté déteint-elle sur moi ?

En attendant, la noblesse du BA était en route vers Reims.

* extrait de "Mozart opéra rock assassymphonie "
_________________
A venir
--Elea.de.marigny


[Cournon d'Auvergne]

Eléa ne supportait pas les cours de latin et encore moins ce professeur qui avait la fâcheuse habitude de taper sur la table alors que la petite se laissait aller à ses rêveries, sa mère était rêveuse et souvent, elle avait la tête dans les nuages à défaut d'avoir les pieds sur la lune, ce que redoutait tout bon aristotélicien. Eléa n'en pouvait plus, mais pourquoi donc n'était-ce pas un cour de grec. Combien de fois eut-elle rêvée de suivre un cour de grec, essayant de s'imaginer les plaines dans lesquelles son père avait appris à chevaucher Pégase et puis les nombreuses légendes et le marathon...

Mais alors que son professeur allait l'interroger sur les déclinaisons, la porte s'ouvrit sur une tornade et quelle tornade ! Une tornade maternelle. Eléa se leva prestement et regarda sa mère. Jamais elle n'avait eu le plaisir de voir ses parents interrompre un cour, elle espérait que rien de grave n'ait eu lieu. Mais sa mère semblait enthousiaste, elle annonça la fin du cour de latin, la tronche que tirait le professeur arracha un nouveau sourire à Eléa.

Mais alors qu'elle rangeait ses affaires tout s'accéléra, sa mère venait de lui ordonner presque de faire sa malle et mieux encore de prendre toutes ses robes, Eléa la regarda avec des yeux brillants, Eléa allait à Reims, elle tourna sur elle-même et regarda en l'air, les bras grands ouverts, heureuse tout simplement. Elle partit en courant en direction de sa chambre, demanda une malle à Mathilde, elle y jeta toutes ses affaires, malle rapidement fait et encore plus rapidement fermée. Childebert arriva rapidement et descendit avec l'aide d'autres serviteurs la lourde malle d'Eléa qui fut installer sur la chariote. Eléa se dépêcha de rejoindre sa mère qui avait sortit en plus de Thessalie Nyx, elle voyagerait sur Thessalie dans un premier temps puis au fil du voyage, Eléa comptait bien monter Nyx.


On peut aller les retrouver je suis prête !

__________________
Fille aînée de Korydwen et Althiof de Marigny
Soeur de Matthis et Timothée.
Cousine d'Alexandre.
Filleule de feue Tata Ama et feu Tonton Azdrine.
Un petit-grand faible pour Louis.
Rv007
Surveiller l'arrivée des nobles, les moindres mouvements suspects dans les parages et en même temps garder le Mestre de Camp dans la ligne de mire en attendant les ordres

Un sourire a son estimé collègue a sa question

Et bien, Pyth... la route de Reims est longue, espérons seulement ne rencontrer aucun problème majeur, ce serait quand même plus agréable pour le confort tout ce petit monde

Aperçoit un bref instant le signe tant attendu du Mestre de Camp,
se retourne vers son escouade, leur donnant l'ordre d'avancé sans oublier bien sur le plus classique des gestion de commandement, "on fonce dans le tas et on verra "


Il remonta donc tout le groupe de noble, saluant les connaissance d'un signe de tête, continuant a scruter les environs, guêtant le moindre geste suspect.

arrivé en tête, il fit stopper l'escouade, attendant l'ordre de départ... qui était apparemment imminent a un croire les cris du Mestre de Camp

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Lord_dylan
Dylan, allongé paisiblement sous un pommier, dormait dans sa charrette. Le soleil qui caressait sa joue lui fit entrouvrir les yeux, et il s'étira légèrement. Il aperçût au loin quelques paysans en train de travailler, et une troupe s'éloignant à bonne allure. Clignement d'œil, et un souvenir lui traversa l'esprit en un éclair. Il attrapa le casque sur lequel il avait posé sa tête, et l'enfila aussi sec. Celui ci ne cachait qu'à moitié les marques gravées dans sa joue, signe de son petit moment de détente. Il frotta ses yeux embués, ferma son mantel, rangea à la va vite sa charrette, et se mit en route au pas de course. Il venait bel de bien de rater un départ qui ne se manque pas. Il traversa la campagne aussi vite qu'il le pouvait, en tachant de ne rien faire tomber de son chariot.

Une heure plus tard, il avait enfin rattrapé son retard. Ses cheveux mouillés de sueur dépassaient de son casque, son oeil droit était rouge, victime d'une poussière, son col avait été jeté sur son épaule, et son mantel plein de poussière laissait découvrir ses vêtements humides. Il s'approcha du premier militaire du convoi qu'il reconnut, le Chef Rv007. Il fit le garde à vous réglementaire, et engagea la discussion.


Bonjour Chef, je suis le Brigadier Lord_Dylan, je devais faire l'escorte avec le Mestre de Camp, sauriez vous où il est ?

Il chercha du regard Guy_kdr, en frottant son œil douloureux.
Jazon
Jazon avait vu arriver la noblesse du BA.
Rassemblée pour partir ensemble vers Reims. Pour aller représenter ce grand duché qu'était le BA au sacre de la future reyne Beatriz.

Le vicomte avait salué tout un chacun.
Les enfants se mélaient aux adultes.

Puis le Mestre de Camp de la COBA demanda à ce que l'on rejoigne les équipages, le départ étant imminent.

Jazon chercha du regard Gypsie qui bavardait un peu plus loin avec des dames.

Il s'approcha.

Veuillez m'excuser mes dames mais nous devons reprendre place dans nos carrosses.
Il est grand temps de prendre la route sinon, nous finirons par être en retard à la cérémonie.


Jazon tendit son poing à Gypsie qui posa sa main dessus.
Il la ramena au carrosse des Marigny-Viverols et l'aida à monter dans l'attelage.
Se retournant, il aperçut Lucie en grande discussion avec une autre servante.

LUCIE ! NOUS PARTONS !

Puis il grimpa à son tour dans le carrosse.
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En Deuil ! Pleure son fils... / A la mémoire d'Elra et d'Elégie
Gypsie
Entre les militaires, Gypsie reconnu Rv, lui sourit au passage, d'ailleurs tous avaient le visage heureux, les enfants en premier. Puis vinrent les vocalises de Beths escortée par Auvergne, encore d'autres arrivent quand Guy annonce le départ imminent.

Les conversations s'accélèrent, les promesses se font " on en reparlera là bas ! ", " à plus tard ! "
Et qui arrive encore ? La dame du sénéchal, bientôt mère à en croire la rondeur de son ventre, puis une autre dame inconnue de Gypsie, et... Silec ! Elle lui va très bien sa nouvelle coiffure, il semble rajeuni ! Entendant ses paroles, tout s'explique, il est amoureux ! Franc sourire en le voyant heureux le duc de Saint Nectaire.

Voilà Dame Billy qui après les vocalises, chante à l'envi, l'occasion pour Gypsie de penser à choisir une chambre éloignée de la sienne à l'auberge, et invitée par la main de son époux, la vicomtesse remonte dans son carrosse suivie par son époux.


LUCIE ! NOUS PARTONS !

Lucie promet à Celestine de prendre la chambre voisine de la sienne, et toute excitée monte dans le carrosse sans l'aide de personne. Jehan, responsable, est resté sur son siège de cocher.
Installation pour un voyage frileux, couverture déployée sur les genoux des dames, manchons sortis et mains plongées dedans, voilà les Duchesne prêts à partir, attendant juste l' " en avant ! " ou le " en route " du régent.
En face d'elle, Jazon, son amour, ses yeux, son regard où elle plonge le sien, si puissant d'amour.

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Guy_kdr
Les derniers retardataires arrivèrent, la noblesse fut rangée bien sagement, chacun dans sa boîte, ça dépassait pas, c'était propre.

Le détâchement d'RV pris place à l'avant, celui de Pyth en queue de peloton, les piquiers disposés de part et d'autre du cortège.

Le temps d'expliquer à chaque cocher le début de l'itinéraire et de leur donner quelques consignes en cas de situation périlleuse -ce qui ne manqua pas d'en faire blêmir deux ou trois-, et ils étaient prêts à partir.


JE SAAAAAAIS!

Quelques chevaux s'agitèrent. Non loin, un jeune soldat un peu trop nerveux sorti l'épée du fourreau dans un rapement métallique, se tournant dans toutes les directions, prêt à en découdre ! Avant de se faire rabrouer par un de ses supérieurs, qui lui avait compris le message de Guy.

Je voue mes nuits
A
l'assasymphonie
Aux requiems
...


On entendit dans les rangs un "Et là, Sergent, c'était bien la Duchesse de Billy cette fois ?", suivi d'un ou deux pouffements et d'un "Oui, maintenant fermez là".
Le Mestre de Camp s'approcha discrètement du carrosse en question, leva le bras pour toquer un petit coup et informer Beths qu'elle faisait peur aux chevaux et qu'il n'hésiterait pas à la faire bailloner pour la sécurité (et surtout, avouons-le, le bien-être) de tous. Mais il se retint, on était pas loin d'avoir du retard et il fallait partir. Il reviendrait leur parler plus tard si la chose se reproduisait, tout en sachant qu'à la moindre remarque, la Thiernoise donnerait de la voix pour protester...ce qui ferait peur aux chevaux...ce qu'il fallait éviter...
Certains problèmes sont insolubles et le militaire, usant de toute son expérience et démontrant par là un instinct de survie peu commun, opta donc pour une stratégie d'évitement. Du moins pour le moment, et c'est à la porte d'un autre carrosse qu'il frappa, ouvrant la portière sur une montagne de coussin au milieu duquel un oeil averti (qui comme chacun sait, en vaut deux. Deux yeux, hein, pas deux yeux avertis, sinon ça fait quatre. Bref) pouvait distinguer la tendre, douce, élégante, somptueuse, intelligente, intègre, raffinée et en cloque jusqu'aux yeux Legowen du Kastel de Rhiannon.
Notre Guy dû faire appel à toutes ses réserves accumulées de sens du devoir, discipline militaire et tout un tas d'autres trucs que l'on maudit en ce genre d'instants, pour ne pas bondir dans cette mer de coussins et laisser éclater sa joie intense en couvrant sa femme de baisers et de mots doux ridicules à l'oreille extérieure. Il l'embrassa quand même, lui dit combien il l'aimait à la folie, s'enquit de son état, lui demanda si elle était bien installée, l'embrassa à nouveau, se permis de demander si quand même elle était bien certaine que le coussin, là celui là le petit rouge, était assez moelleux, l'embrassa à nouveau, passa une main délicate et aimante sur son énorme ventre, lui promis de passer la voir dès qu'il le pourrait, lui redit qu'il l'aimait et ferma la porte.
Bref, il fit ça soft. On peut remercier son sens du devoir et tout.

Un valet en nage arriva en courant, une robe à la main, l'air dépité, la fit passer à l'intérieur d'un carrosse avant de prendre place aux côtés du cocher. Bon, on allait pouvoir y aller...

Jugé sur l'imposant Cyclone, le Baron leva le bras bien haut à l'intention du Sergent chef d'Emerask, agita les doigts en une série de gestes fluides et complexes complètement top secret qu'on pourrait résumer en langage non codé par un "vas-y, roule ma poule", et la troupe de cavalier se mis au trot, précédant le premier carrosse d'une centaine de mètres le temps de traverser la ville.


EEEEEEENNN AVAAAAANT !!

Les fouets claquèrent, les roues grinçèrent, les bottes claquèrent, les sabots sabotèrent (...), les passants acclamèrent, les moutons brairent (si si, loin de là en campagne ! On appelle ça l'effet papillon ^^), les portes cochèrent et les implants mamèrent.

Le BA, mesdames et messieurs, était en route !

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Gypsie
EEEEEEENNN AVAAAAANT !!

Oulà, voilà ordre annoncé d'une voix puissante, n'invitant guère à la désertion ! Pas sénéchal pour rien le Guy, futur papa ! Pourvu qu'il ne parle pas ainsi à son rejeton dans les premiers jours !

Le convoi se forma, première troupe de cavalier en tête, histoire d'annoncer la couleur et éventuellement avertir d'une attaque quelconque. Qui pourrait bien oser agresser si grande partie de la noblesse auvergnate, avec dans ses rangs des hommes courageux, valeureux et sans doute armés jusqu'au dents ou presque. Combien de dagues cachées dans les bottes ou ailleurs...

Devant, le Petitrusse au chapeau blanc, qu'il avait donc du courage, tous derrière et lui devant. Sa voiture allait, poursuivant les chevaux, alors il était content, tous derrière et lui devant. Heureusement ce n'était pas la saison des éclairs, plutôt celle d'un bel hiver.

Dans le carrosse des Duchesne, Lucie se tortille, se contorsionne pour essayer de voir si Célestine est loin d'elle, histoire de la retrouver plus vite à la première halte. Et d'une voix innocente, la soubrette demande


Dame Gypsie, vous croyez qu'on va s'arrêter bientôt ? Car... à attendre ainsi dans le froid... voilà qui m'a donné une petite envie... Mais bon, c'est pas pressé !
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