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[RP] Palais Episcopal de Toulouse/Pastorales, cérémonies...

Desiderade
Désidérade remplissait ses papiers, depuis un temps qui lui semblait déjà assez long, lorsqu'on vint annoncer une de ses "connaissances".

Elle plissa les yeux.


Faites le attendre...



On lui annonça ensuite la venue d'une fillette.

Faites-la entrer.
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Amie Lescurienne
Archevêque suffragant de Toulouse
Amael_sanche
Amael vit la fillette aux traits de Lys Charlotte entrer dans une autre salle...

Il était bien entendu qu'Amael n'avait jamais rencontré l'Archevêque, du moins le croyait il.
Une femme était venue se présenter une fois au château, disant être Archevêque de Toulouse et il l'avait vue par la fenêtre du troisième étage, mais n'en avait pas cru un mot.
Allons, un archevêque savait tout de même se faire inviter, or la dame était restée dehors durant des jours et des lunes...
Aussi lui avait il indiqué la direction des Carmélites afin que la pauvre femme cesse de dormir de l'autre côté des douves...


Amael attendit bien sagement qu'on daigne le faire entrer... C'est qu'il avait un baptême ainsi qu'un mariage en souffrance de surcroît.
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Paquita
Il y avait foule au Banastié quand le père Saino y était entré.
Paquita, ravie, était allée au devant de lui... L'avait installé, servi.

Ma brave Paquita, lui avait-il dit, l'archevêque, Monseigneur Desiderade souhaite te parler.
Il n'avait pu en dire plus, la foule des clients était trop assoiffée et Paquita était allée retourner les servir.... qui le plat du jour, qui une chope de vin chaud, qui un pain garni...
Quand à la fin, tous s'en étaient allés, elle s'était souvenue de ce que le bon père lui avait annoncé.
Se misant de propre et de frais, son ménage et ses comptes faits, les commandes effectuées, elle s'en était allée le pied léger et le coeur en fête à l'archevêché.
Dès son entrée dans l'antichambre, elle vit la haute silhouette de l'Amael. Son coeur s'en retrouva en fête et elle se porta à ses côtés.
Il se curait les ongles avec conscience, patientant nonchalamment sur un long siège de bois sculpté.

Tu me fais place, mon aimé ?
Et tandis qu'il se déplaçait pour la laisser s'installer à ses côtés...
Toi aussi, tu es appelé ? Tu le sais ce qu'elle nous veut ?
Et sans lui laisser le temps de répondre...
A mon avis, elle veut nous marier elle même ! Parce que, Tancrel, de son vivant s'était beaucoup activé à la seconder et à l'épauler. Une sorte de dette de reconnaissance, je présume.
Pis, une fois, je l'ai croisée en une taverne... si si ! je t'assure. Une bien brave femme. A l'époque.. elle avait quelques soucis avec plein de gens, je ne sais plus pourquoi... et elle était bien aise de me croiser.

Et prenant à peine le temps de respirer, la bavarde de poursuivre...
Mais pour le mariage, je ne sais pas trop, j'aimerais bien que ce soit le père Saino... t'en dis quoi, toi ? Faudrait pas la vexer, une brave femme pareille...
Se penchant à l'oreille de son promis, Paquita lui chuchota le plan bien innocent qu'elle avait ourdi afin de ne pas mettre l'archevêque dans l'embarras quand à un refus de leur part de se faire marier à la cathédrale....
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Desiderade
L'enfant ne daignait pas s'approcher, la peur, peut-être. Cela faisait longtemps qu'elle ne se posait plus de questions.

Elle fit appeler ses nouveaux arrivants, son air sévère ne l'avait pas quittée.

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Amie Lescurienne
Archevêque suffragant de Toulouse
Amael_sanche
Amael en était à compter les araignées au plafond, debout sur un tabouret, lorsque Paquita fit son entrée.
Un rayon de soleil dans cette journée si morne! Rayon de soleil qui illumina le visage d'Amael.

Tiens bonjorn ma douce, tu as finalement pu te libérer et j'en suis bien aise! Regarde moi ça, 24 araignées j'ai trouvé et au moins trois fois autant de toiles! Une vraie cabane de sorcière!
Descendant de son tabouret, il vint accueillir la Paquita et la prenant par la main, l'entraina vers un banc. S'il en avait eu le temps il l'aurait entreprise un peu plus mais la porte s'ouvrit promptement, et ils entendirent une voix sèche ordonner au majordome de faire entrer les suivants.
Amael s'attendit alors à voir sortir la petite fille qu'il avait vu un peu plus tôt... Mais le groom se dirigea vers eux et les invita à passer dans la pièce attenante.
Ouvrant de grand yeux surpris, Amael se mit sur pieds et enjoigna Paquita à se lever. Scrutant toujours cette mystérieuse porte sans voire aucun enfant en sortir, il les dirigea vers l'entrée.
Oh zuuuuuut ! La bévue! Ce ne pouvait être ELLE! Amael reconnut l'Archevêque qu'il avait pris pour une demeurée au château quelques jorns auparavant.
Extrêmement confus, il se tenta de se reprendre bien vite et contre mauvaise fortune d'au moins afficher bonne mine!
Aussi entrant d'un pas qu'il voulait assuré dans le bureau, ne sachant trop comment se comporter avec ce genre de personnage il mit un genou à terre et se signa devant la sainte femme!


Eminence... C'est pour nous un honneur que de vous rencontrer. Vous connaissez apparemment ma compagne, Paquita, qui vient de me dire le plus grand bien de vous.
Je me présente, Amael_Sanche, de Leslur, et je souhaite devenir fils de Dieu.
Enfin, nous voudrions devenir les n'enfants du divin et nous marier pour fêter ça.

A voir l'air sévère de l'Archevêque il se dit qu'elle n'avait probablement pas oublié leur première rencontre, et se demanda quand même ce qu'elle avait fait de l'enfant.
Mais prit le parti de faire comme si l'enfant n'avait jamais existé (les voies du seigneur, elles, au moins...) et d'affecter de ne pas la reconnaitre. Après tout, la distance, le brouillard... Il serait toujours temps d'invoquer quelque raison.

Nous avons récemment assisté à la pastorale du bon père Saino et avons répondu à ses questions. Un brave homme ce père Saino, quelle chance on a de l'avoir parmi nous! D'ailleurs sans lui Castelnaudary serait tout bonnement privé de prêche aristotélicien.
Voilà quelques jours il a entretenu Paquita au sujet de votre désir de nous rencontrer pour nous parler du mariage.
Aussi aurez vous aisément deviné la raison de notre venue...
En tous cas c'est charmant à vous de vous occuper ainsi de vos ouailles.

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Paquita
La porte pivota sur ses gonds.
Paquita se fit la réflexion incongrue qu'il était étonnant qu'elle grinça.
Elle se serait attendue à un univers plus feutré, plus... velouté pour si grande Dame. Elle se rappela que Dame Desidérade avait fait voeu et que certainement, elle entendait vivre en milieu simple pour se sentir plus proche des bonnes gens du peuple.
C'est que les hautes fonctions, qu'elles soient politiques, administratives ou ecclésiastiques étaient prenantes, Paquita le savait bien, et elles avaient tendance à éloigner les personnes appelées à y oeuvrer des valeurs saines qui sont celles du peuple.
Se dressant de concert avec Amael, elle regarda en direction de la pièce qui s'ouvrait à eux et épaule contre épaule, ils y pénétrèrent.
Elle réprima un hoquet de rire en voyant Amael se signer devant l'archevêque et pour dissimuler son amusement fit elle aussi la génuflexion, s'empara avec douceur de la main de l'achevêque pour y baiser l'anneau.
Se redressant avec un bon sourire confiant, Paquita ne put s'empêcher de remarquer les lèvres pincées et l'expression contrariée qui barrait le visage d'ordinaire paterne du prélat.
Sans doute cette enfant dont mon Amael m'a parlé juste avant d'entrer céans, l'aura-t-elle contrariée et mise en de mauvaises dispositions...
Paquita adressa un sourire paisible à leur hôte, attendant avec déférence que celle-ci leur explique la raison de leur convocation en ces hauts lieux.

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Desiderade
Désidérade accueillit Paquita chaleureusement. Elle l'aimait bien, Paquita, elle se souvenait de leurs échanges et de Tancrel, le Très Haut ait son âme...

Puis elle fronça les sourcils.


Bon, je vais faire rapide.

Je n'aime pas qu'on me prenne pour une tanche, même si j'aime bien les animaux, faut pas pousser non plus.

Mon fils, vous m'étonnez. Vous faites celui qui ne me connaît pas, alors que nous avons travaillé ensemble lorsque j'étais maire de Toulouse et diaconesse de cette même ville. Nous nous sommes rencontrés à plusieurs reprises au Grand Capitoulat, d'ailleurs...


Elle le regarda dans les yeux. Il était trop jeune pour commencer à perdre la mémoire, il n'avait pas l'air fou ni malade, il se moquait donc bien d'elle. Et puis cette fausse condescendance...il ramait, là.

De plus.
Quand bien même cette femme grelottante n'aurait pas été archevêque, de quel droit parlez-vous aux gens de cette manière ? Pire, aux femmes, et encore pire, aux clercs !

Nous ne parlons pas ici de religion, mais d'une attitude générale. C'est dommage, vous devriez montrer l'exemple. Vous connaissant un peu, je me souvenais d'un jeune homme plus simple dans ses pensées et dans ses actes.

Bref.

Je vous ai convoqués ici, enfin, surtout vous
(elle désigna l'homme en face d'elle) afin de vous proposer un accord.
Je sais qu'Amael a fait une demande de baptême pour votre mariage à venir. Vous savez que j'ai la possibilité de vous empêcher de vous marier, ici, ou partout dans le Royaume.


Elle laissa un moment de silence, puis se radoucit.

Mais je n'aime pas ce genre de pratiques, et puis vous me connaissez mal, car je ne suis pas si sévère, et pas si méchante, quoi que de mauvaises langues puissent en dire.

J'aimerais que vous trouviez une manière créative d'honorer l'Eglise, de marquer votre foi à tous les deux, de prouver votre pénitence. Oui, votre pénitence, car si vous vous mariez, il faut commencer à prendre l'habitude de réparer les erreurs de l'autre. En fonction de ce que vous proposerez, je pourrai considérer votre dette envers le Très Haut comme réglée.

Et je souhaiterais des excuses aussi. Ainsi qu'un peu d'honnêteté de votre part. Je ne m'attends pas à ce que chaque paroissiens, ou chaque être humain soit aussi dévoué au Seigneur que moi.
En revanche, je sais, pour gérer le séminaire et la pastorale de bon nombre de paroissiens à Toulouse, Nîmes ou Narbonne, que le baptême est souvent plus un laisser passer qu'un véritable engagement.

J'attends donc que vous m'expliquiez chacun ce que la religion représente pour vous. Réellement. Ne soyez pas hypocrites, je le verrai. Et rassurez-vous, vous ne risquez pas grand choses, on ne va pas non plus en rajouter sur votre situation.


Elle les invita enfin à s'asseoir.

Un gâteau ? Du cidre ? Les deux ?
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Amie Lescurienne
Archevêque suffragant de Toulouse
Paquita
Paquita souriait encore benoitement quand leur hôtesse se mit à parler.
D'entrée, les termes étonnèrent Paquita plus encore que le ton acide sur lesquels ils étaient proférés.
Il y était question de poisson et la tavernière avait un peu de mal à élucider ces propos.
L'avait-on fait venir pour cuisiner céans ?
Lui demandait-on la recette du pâté de tanche ?
à mieux écouter, il semblait que Desiderade souhaitait leur parler de penchants piscicoles qu'elle semblait avoir.
Paquita en savait assez sur les grands de ce monde pour ne pas s'étonner ouvertement mais se demandait néanmoins en quoi sa présence était requise.
Elle hochait la tête d'un air entendu pour ne pas paraître trop niaise quand l'archevêque s'en prit à Amael.
Paquita avait un peu de mal à suivre mais la Dame se remit à débiter toute une litanie de reproches, terminant par une menace à peine déguisée d'une opposition à leur mariage prochain.
Paquita se tourna vers Amael tandis que l'archevêque continuait de débiter une litanie de requêtes visant tout à la fois à les impressionner, les soumettre à la volonté de la Dame et les faire se sentir redevables.
Ce qui étonna Paquita c'était que cette Dame qui semblait si austère et voulait les voir baisser le front devant elle, avait dans le même temps des mots visant à les assurer de sa bonne volonté à leur égard.
La laissant souffler le chaud et le froid, Paquita entraina Amael dans un coin de la pièce non sans avoir lancé...


Excusez, votre Grandeur, faut que je me fasse expliquer la chose par mon promis...

On put les voir deviser de façon animée, faisant de grands gestes, s'échauffant et hochant la tête en cadence.
A la fin, ils revinrent se placer devant l'archevêque .


Votre Grandeur, s'enhardit Paquita, Amael m'explique que passant près du pont levis du château, il entendit une voix héler les gardes afin de se faire livrer passage. Il s'enquit de cette présence et alla rapporter les paroles, puisque son travail là-bas, c'est justement de rapporter les paroles. Et que c'est ainsi, faisant son métier de porte-paroles qu'il vous enjoignit de passer votre chemin puisque votre présence en ces lieux avait été jugée indésirable par les occupants. Voilà pourquoi vous avez trouvé pont levis de bois.
A qui faut-il en vouloir ?
Qui devez-vous désirer châtier ?
Celui qui a fait son travail en vous rapportant la décision prise ? ou Celui qui prit la décision de vous faire humilier de la sorte ?


Paquita se tourna alors vers son promis.

Mon aimé, tu m'as demandé de t'épousailler... et j'ai accepté... Maintenant, si cette demande que tu m'as faite, doit t'obliger à passer sous des fourches caudines et subir des représailles qui ne sont pas de mise, je suis toute disposée à te rendre ta promesse. Ton bonheur et ton sourire ont bien plus de prix à mes yeux qu'un parchemin ou une médaille, fussent-ils estampillés par sa Sainteté le Pape en personne.

Très émue et le coeur battant, elle le regarda, la gorge nouée, attendant sa réponse. Elle sentait qu'un moment important de leur histoire se jouait en cet instant et le reste de la pièce s'estompa.
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Salvaire_d_irissarri


Salvaire qui passait par là, tout à fait par hasard, n'ayant point de besoin pour LUI parler de s'en venir en un lieu approprié, s'en survint pile poil, tout poil, dans un désir de voir si la communauté était à Aristote en ce comté de Tolouse, priant pour le salut de la ville d'Albi, laissé hier aux mains des pillards, s'en survint donc au moment où la suavissime s'adressait à son futur et lui causait de promesse à libérer, de sourire et bonheur et toute cette sorte de choses.
N'ayant point écouté les débuts du débat, il s'installa, néanmoins, tout émoustillé de savoir ce qu'il allait advenir par la suite.... A tout hasard....

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"NOSCE TE IPSUM"
Amael_sanche
Paqui paqui paqui... Mon amour... si un archevêque refuse notre union, un cardinal l'acceptera. Dût il pour cela se déplacer jusqu'à Castelnaudary.

Se tournant vers Désidérade.

Monseigneur, ne me prenez pas non plus pour une hirondelle, je sais encore avec qui je travaille. J'ai travaillé en collaboration avec une certaine Désidérade alors maire de Toulouse, mais nous avions seulement correspondu, je n'ai jamais mis un visage sur cette personne.

Aujourd'hui je peux certes faire le rapprochement, mais je n'ai pas pour habitude de lire dans les boules de cristal. (Un peu de cohérence ne fait pas de mal, on s'est jamais vus en taverne, on s'est jamais rencontrés à Toulouse ni à Castel via aucune Halle, aucun Forum, aucune Gargote)

En tous cas je constate que vous avez fait bien du chemin depuis ce temps, et ne puis que vous en féliciter.
Le jour où je vous ai entendue réclamer l'entrée du château je vous ai vu depuis la fenêtre du 3° étage de la Tour Raymonde, j'étais dans les couloirs en train d'assouvir un besoin pressant.

En me penchant à la fenêtre j'ai seulement vu une dame esseulée, demander à ce qu'on lui ouvre les portes du château afin qu'elle vienne prendre possession de son siège de treizième conseiller.
Excusez moi d'en avoir beaucoup rit! Je ne pensais pas voir arriver un archevêque de la sorte, sans s'être fait annoncer à l'avance.
Néanmoins j'en ai averti lo coms, qui avait l'air tout aussi étonné que moi. Personne n'avait annoncé votre venue.
Nous avons donc du procéder au vote pour le choix du treizième conseiller, et votre candidature n'a malheureusement pas été retenue, je crois d'ailleurs surtout pour le fait que nous ayons été pris au dépourvu.
Maintenant monseigneur, je vous dis tout ceci sans haine aucune et sans animosité.

Je souhaite rejoindre la communauté aristotélicienne, je désire me marier, je désire être baptisé. Nous permettrez vous d'accomplir cet office dans votre diocèse? Dans le cas contraire j'en référerai à un cardinal qui tranchera.
Merci pour votre écoute.


Il sentit un picotement désagréable dans sa nuque et se retourna pour découvrir messer Salvaire, entré dans la pièce sans crier gare. Décidément, ces anciens sur le retour manquaient cruellement d'éducation!
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