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[RP] L'indiscrétion n'a pas de frontières

Poumona
[Encart Berrichon...]

Elle se souvenait du temps ou les deux gazoutes ce trouvaient en taverne à Saint Aigant elles venaient de passer les portes de la villes pour y rester deux jours avant de repartir à Châteauroux.... Deux jours ... Deux jours qui durèrent de long mois ..Elle ré-entendait presque la voix de la gamine..


"Bien écrivez-lui donc, pendant ce temps je vais dormir un petit peu. J'ai également quelques missives à envoyer. Ensuite je pense que j'irai faire un tour dans le village... Poumona ?! Dites ?! Ils sont comment les Saint Aignanais ? Gentils ? agressifs ? fou comme à Bourges ? Oups ... Pardon ! j'oubliait que vous étiez Berruyere... "


M'enfin Mahelya les gens de Bourges ne sont pas fou ! Les Saint Agnanais par contre ... Méfie toi en comme de la peste surtout les anti-FIER ! Il y en à une qui est complètement folle c'est Vroqu prend garde à elle !


Sa réponse faisait écho dans sa tête, depuis ce jour là elles avaient passé un temps fou à attendre des nouvelles de George, au final elles en avaient eu il lui avait demandé de s'occuper de la gamine, comme souvent il lui refilait le travail qu'il ne voulais pas faire.. M'enfin la Poum toute fanatique qu'elle fut ça ne la dérangeait pas plus que ça généralement... Sauf que là il s'agissait d'une enfant ! Elle n'avait jamais demandé à devenir nourrisse enfin bon vu qu'elle s'y était attachée à la gosse elle n'allait pas se plaindre !


[Cœur forestier]


Splashhhhh!!

Voilà de quoi la faire sortir de ses rêverie d'un passé lointain..

Et norfeeeeeeeeeeeuuuuh !!! Nom didiou de neige !!

Sous les regards inquiets et ahurie de ses comparses la gazoute faisait déballage de tout les jurons qu'elle pouvait connaitre. L'enfant qui ne devait pas avoir plus de quatre années riait aux éclats de voir sa mère les cheveux blanchit par la neige qui venait de lui tomber sur le sommet du crane.

Regard noir en direction de la branche coupable du crime, puis en direction de la charrette dans là quel ce trouve l'enfant toujours en train de faire éclater sa voix cristalline dans la foret Limousine. Devant la bouille amusée du petit Poum' ne put s'empêcher de rire à son tour en enlevant la neige fondu d'un revers de la main.

La nuit commençait à tomber, et les routes entre Châteauroux et Guéret n'était pas sur, c'est pourquoi ils avait coupés à travers bois. La petite rouquine comme à son habitude ne cessait de bavasser, sans doute enjouée par le départ du Berry... Dans un concerto avec les questions du petit la tête de la brunette était prête à exploser. Quand soudain ... Un craquement de branche au sol et on pouvait voir la berrichonne sauter de sa jument dague en main


Chuttt !! Les enfants plus un bruit !! Chuchota t-elle...

On pouvait apercevoir entre les branches une lueur qui devait ce trouver à cent pieds de là. Des bruits de métal entrechoqués mêlés à des éclats de rire d'hommes ivre, résonnaient au loin. Le visage soudainement dur elle regarda les mômes leurs intiment de ne pas bouger, de ne pas parler. Ils étaient trop proche pour qu'ils puissent continuer leurs route. Réfléchissant à comment sortir de là sans se faire repérer, elle avait l'impression que les minutes passaient comme des secondes ... De toute évidence les personnes qui ne craignaient de faire autant de bruit en pleine foret au beau milieu de la nuit ne pouvait être que des brigands...

Il lui fallait désormais les attirer dans une tout autre direction, la brunette retira alors sa ceinture à la quelle elle accrocha un cailloux. Munie de sa fronde improvisée elle là fit tournoyer dans les air avant de la lancer loin derrière leurs camps à l'opposer d'où elle et les enfants ce trouvaient. Un bruit de précipitation ce fit alors entendre à deux centaines de pieds, ils s'éloignaient comme des idiots. Un sourire victorieux aux lèvres elle couru vers sa jument pour finir par partir à toute vitesse de ce lieu de danger.

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Mahelya
Cloc... cloc... cloc...

Les sabots d'Ezildur raisonnaient sur le chemin poussiéreux et encore par endroit boueux, à la sortie de Châteauroux et qui menait en Limousin, terre promise pour une Berrichonne, son fils et une Angevine. La chevelure rousse de la gamine de 8 presque 9 ans flottait nonchalamment dans la légère brise nocturne, l'avantage c'est qu'il n'avait pas plu depuis au moins deux jours, la femme et la gamine voyageraient donc au sec ce qui ne leur déplaisait guère bien au contraire. Les prunelles vertes de la jeune Mahelya se posèrent sur la charrette dans laquelle était lové un petit tas de fourrures et d'étoffes en tout genre. Une petite main, celle d'un enfant de quatre ans sortait par moment comme pour désigner les étoiles dans le ciel.
Coup de talon au flanc de sa monture afin de se mettre à la même hauteur que Poumona.


"Dis Donc Poumona, il a bien de la chance ton fils ... Il voyage bien au chaud et n'a pas à guider une monture ! Pfffffff Pourquoi n'en est-il pas de même pour moi ?!!"

Tandis que le cortège quittait le sentier battu en direction de la forêt, la brune Berrichonne se retourna vers la petite insolente prête, sans aucun doute, à la gratifier d'une remarque acerbe ou d'une taquinerie comme à l'accoutumé, cependant elle fut stopée dans sa lancé par une branche pleine de neige.
Le bruit qu'avait produit la colision avait alerté le petit Guilhem qui s'était mis debout et riait aux éclats désormais. La situation cocasse arracha un petit rire à la Rouquine et une floppée d'injure en Berrichon. Ahhhhhhh le Berrichon que de souvenirs lorsque notre angevine avait tenté d'apprendre ce dialecte. Et non une gazoute n'était point un quelconque gibier...

Ca !! des souvenirs, la petite Mahelya en avait, les deux jours à Saint aignan qui s'étaient finalement transformés en trois mois. La petite escapade à Loches en compagnie de Poumona pour rendre visite à son kilteux de père, blessé...

Langevine regarda alors la chevalière qui pendait à une chaîne attachée autour de son cou, présent de son père, bien trop grand pour ses mains d'enfant. Un petit soupire s'échappa de ses fines lèvres. *Pourquoi le Bougre avait-il donc décidé de se remarier ... avec elle en plus !*
Nouveau soupire de la gamine, même si elle gardait un bon souvenir de son escapade à Loches elle ne pouvait s'empêcher de penser aux rares moments mais bien trop nombreux au gout de notre Rousse qu'elle avait passé avec sa marâtre... Sacrebleu que ce n'était point facile ...

Les rires de Guilhem et de Poumona s'étaient à présent éteints. Mahelya ravie de voir que le petit était bien réveillé, chahutait avec lui. Tout deux prenaient un malin plaisir à faire enrager Poumona en l'assaillant de questions.


Poumona ? et pourquoi voyons nous les étoiles que la nuit et non le jour ?

M'man on va où ? c'quand qu'on arrive ?

Et Poumona pourquoi tu n'es pas mariée ?

M'man j'ai faim ? C'est quand qu'on mange ?


Soudain la brune se redressa sur sa selle, le regard aux aguets. Mahelya à son tour se mit à tendre l'oreille. Guilheme écarquillait les yeux, mi-surpris mi-appeuré. La rousse mimait les gestes de la Berrichonne, tout comme elle, elle se redressa, scrutant allentours, à quelques pas de là, une lueur dansant éclairait la fôret pourtant dense. En faisant vraiment attention quelques éclats de voix se faisaient entendre.

Qu'est-ce que...

Mahelya n'eut pas le temps de finir sa phrase que Poumona leur intimait déjà le silence. Gracile la Berrichonne était descendue de monture, à la recherche déjà d'un quelconque subterfuge pour les sortir de ce mauvais pas. Bien que jeune, la petite Mahelya n'en était pas pour autant naïve, elle s'avait bien que nulle ne se promenait sciemment et innocement à cette heure dans pareille forêt. Ni une ni deux, la Berrichonne par un habile tour de passe-passe avait attiré l'attention des campeurs à l'opposé de leur position. Pas le temps de réfléchir et les deux montures se mirent à tracer la route à vive allure. Ezildur était en tête, il faut dire que le cheval de Poumona tirait la charette, Guilhem à l'intérieur se cramponnait comme il le pouvait, le pauvre avait les yeux rougis et des larmes coulaient sur son petit visage poupom. Mahelya s'assura qu'ils n'étaient point suivis, lançant des regards frénétiques par dessus son épaule. Apparement la Berrichonne était douée avec une fronde, il semblerait qu'elle eut envoyé le projectil assez loin pour que nul n'entende leur fuite.
Après de longues minutes de course frénétique le convoi trouva une clairière. Mahelya arrêta sa monture.


Arrêtons-nous quelques instants ! Personne ne nous suit... et la charrette a du souffrir ...

Les voyages ?! la rouquine en avait l'habitude depuis sa plus tendre enfance elle était ballotée de monastères en couvents de couvents en demeure de famille pour finalement retourner au couvent. La gamine sauta de sa selle et alla inspecter les roues de la charrette tout en ébourriffant les cheveux du petit.

C'est bien ce que je disais ... si on continue la route ainsi on risque d'avoir un accident ... Poumona tiens-tu vraiment à ce point à toutes ces affaires ?... Je te propose de prendre Guilhem sur Ezildur et de laisser là, la charrette ... Elle ne nous est malheureusement d'aucune utilité à présent, regardes donc l'état des roues. Et puis ainsi nous voyagerons bien plus vite. Qu'en penses-tu ?
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Poumona
[Arrivés dans une clairière ]

Ils avaient galopé le plus vite que les jambes des cheveux le permettait pour fuir une quelconque menace, dans une cacophonie de pleure du petit et de nouvelles attaque de la petite et de ses questions, Poum' tentait de reprendre sa respiration, d'un geste habitué elle pris sa bouteille de poire pour s'en vider une bonne rasade. Et c'est ainsi qu'une fois calmée elle regarda la rouquine.


Laisser mes... Laisser mes affaires ?!?


Elle descendit de Funest pour allez elle même examiner les roues de la charrette qu'elle avait dérobé à un Sancerrois.. Elle était effectivement en piteuse état et un accident pourrait causer des blessures à son fils, mais... Tout ses livres, tout ses souvenirs de sa vie Berrichonne ce trouvait là.. Entre son dogme et le livre de citations Horvycienne, tout ces parchemins des heures et des heures de travail éclairée d'une simple bougie...

Je ne peu pas tout laisser ici.. Il y a trop de choses qui me son précieuses ! Je vais trouver une solution, prend Guilhem !

Elle pris le jeune enfant dans ses bras pour le poser sur le cheval de la gamine, en lui conseillant de bien s'accrocher. Puis fouillant au fond de la charrette elle en sortit une corde à la quel était accroché un grappin, souvenir de guerre. Doucement elle empila les différents livres et parchemins pour les envelopper dans ses vêtements de rechange, la corde emballant le tout.

Je vais les transporter comme ceci nous allons laisser mon vieux fauteuil je m'en referait un !


Elle voulut attacher ses armes à sa ceinture mais ce souvint l'avoir lancée à travers bois pour éloigner les brigands.. Elle les coinça donc sous la corde, une fois le petit paquet fait, Poum' remonta sur Funeste et enveloppa le tout dans sa cape de voyage, ce n'était pas très stable mais elle ferait attention. Avec une pointe de tristesse elle jeta un regard à la charrette avant de s'exclamer..

Nooooooooooooooooooooon !! Je ne peu pas !! Il y a mes caisses de poire là dedans !! Noooon !!

Dans un fracas laissant retomber au sol le tas de livre et d'armes,elle sauta de sa jument pour se précipiter sur les dites caisses, une à une elle fit rentrer les bouteilles dans sa besace, se promettant d'en faire importer avant de ne plus en avoir. Puis non sans une pointe de honte, elle remonta sur la jument en replaçant ses livres et autre armes devant elle.

Nous pouvons y aller !

Un petit coup de talon sur les flancs de l'animal et le convoie repart vers le Limousin, Après des heures de route, le soleil pointai le bout de son nez offrant un liserais rose sur l'horizon. Elles avaient désormais quitter la foret et les sabots des cheveux foulaient une route calme et silencieuse. Poum', le dos douloureux et le ventre criant famine, jeta un œil aux enfants.

Vous n'avez pas faim ? J'ai des tranches de lard dans le fond de ma besace ainsi qu'un peu de pain des œufs et du lait de chère, nous allons nous arrêter faire un feu pour se restaurer avant de reprendre la route.

Elle leurs sourit et descendit de Funest afin de l'attacher à un arbre. Laissant les enfants se reposer un peu ou jouer selon leurs envies et leur énergie elle entrepris de rammasser du bois pour faire un feu. [...] Une heure plus tard on pouvait entendre crépiter le feu, sur une large pierre posée dans les flammes les tranches de lard et les œufs cuisaient doucement pendant que la brunette servait des godets de lait de chèvre. Assurément manger leurs ferait un bien fou!
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Mahelya
[Il faut vraiment la déberrichoniser !]

Le pupilles émeraudes scrutaient la Berrichonne. Mahelya se doutait bien de la réaction qu'aurait Poumona. Il était inenvisageable pour la Brune de laisser ses effets personnels ici au milieu de nulle part à la merci de voyageurs, brigands ou chasseurs. Du plus loin qu'elle s'en souvienne la rousse Ange[di]vine avait toujours vu Poumona avec tout un tas d'objets divers et variés, un livre qui ne la quittait jamais, plusieurs parchemins gribouillés ou non, et bien sûre quantité d'armes de tailles et d'affutage différents ... Il faut dire que la Berrichonne avait le sang chaud, il lui en fallait peu pour se retrouver en Lice à combattre un illustre inconnu.

Les souvenirs de l'escapade lochoise lui revinrent en mémoire. La tourraine alors saccagée par une orde de brigants, la Brune n'avait pas trouvé meilleur divertissement que d'aller dans leur repère pour les insulter, elle avait suivit un homme qu'elle trouvait louche et à raison d'ailleurs puisque celui-ci l'avait mené directement à leur tripot. Loin d'être décontenancée la Berrichonne s'était mise à gratifier chacun de nom d'oiseau en Berrichon naturelement. Aussi l'un d'entre eux, pour lavé l'affront fait à sa compagne l'avait envoyé sans sommation en Lice pour un duel armé... La Brune avait perdu mais il lui en fallait plus pour renoncer. Heureusement le voyage avait été écourté et Poumona et l'Angevine étaient rentrée entière à Saint Aignan.
Tout cela pour dire que c'était un vrai arsenal que trimbaler la "Gazoute"


Les grand yeux verts roulèrent dans leur orbites et pointèrent le ciel quelques instants. La Rousse en était à ce demander si Poumona n'essayerait pas de réparer la charrette afin de ne rien laisser.

Vin'diousss ! m'enfin laisse donc cela ... et avançons rapidement vers un coin plus sûr de cette épaisse forêt !

Je sais bien que tu as là des choses présieuces ! m'enfin fait donc comme moi ! Engage un vallet idiot, laisse le faire des transactions financières pour toi et tu te retrouveras sans rien, ainsi tu voyagera léger...

Ce souvenir fit quelques peu grincer les dents de notre ange divine, Satané Nigaud ... sans toi j'aurai pu m'offrir une escorte et je voyagerai ainsi à la mode Guilhem ! Une inspiration profonde afin de refouler se facheux incident et surtout pour éviter de penser au décès de sa nourrice, et la Petite avait retrouvé contenance, elle aida Poumona à installer son fils sur son bel Ezildur. Mahelya chatouilla le petit afin de lui faire retrouver le sourire, puis à son tour pris place en faisant attention à son nouveau co-cavalier. D'une main elle enlassa la taille du petit garçon et de l'autre se saisit des rênes. Le convoi était fin prêt à reprendre la route ... ... ... ou pas ...

Nooooooooooooooooooooon !! Je ne peu pas !! Il y a mes caisses de poire là dedans !! Noooon !!

Aïe la Poire ... Sacrilège pour la Berrichonne de laisser pareil breuvage. Mahelya fit faire un demi tour à Ezildur afin de ne rien louper du spectacle qu'offrait la Brune. Semblable à une possédée, et Dieu sait qu'elle en avait croisé lors des ses longues années au couvent, Poumona se jeta sur la charrette. Un rictus se dessina sur les lèvres de la Rousse tandis que Guilhem se contorsionnait pour regarder Mahelya les yeux ronds d'interrogation. La chipie ébourriffa affectueusement les cheveux du bambin. La Berrichonne s'emmêlait quelques peu avec tout ces paquets mais après tout elle le voulait bien, aussi la petite Peste ne proposa point de la décharger un minimum, pourtant de la place elle en avait encore malgrè la présence du petit.
Encore quelques minutes et enfin le convoi reprit la route, le voyage se déroula bizarement en silence, Guilhem du s'endormir puisque Mahelya du raffermir sa prise. Au bout de quelques heures, Rousse Mahe leva le nez et pu constater que l'aurore pointait à l'horizon et que les arbres étaient derrière eux. Un pincement de soulagement se fit sentir en elle, au moins à présent si menace il y avait, elle serait déjà un peu plus visible et prévisible.


Vous n'avez pas faim ? J'ai des tranches de lard dans le fond de ma besace ainsi qu'un peu de pain des œufs et du lait de chère, nous allons nous arrêter faire un feu pour se restaurer avant de reprendre la route.

Le ton enjoué de Poumona réveilla l'enfant qui réclama aussitôt sa pitence. Aussi les deux montures quittèrent la route et se posèrent sur une petite aire en bordure de celle-ci. La rousse aida Guilhem à descendre d'Ezildur, tandis que Poumona se dépétrait de son fourbi au sol afin de trouver les vivres. Non loin de là, à quelques pas seulement un petit ruisseaux coulait, L'engevine prit la main du Berrichon miniature et lui débarbouilla le visage avant de se nettoyer le sien, ils restèrent là quelques temps jouant avec l'eau. Lorsqu'ils revinrent au campemant de fortune, la ripaille était prête.
Tout en dégustant, Mahelya ne quittait pas Poumona des yeux. Prenant une grande inspiration, elle choisit avec soin ses mots.


Poumona ?! ... Penses-tu qu'il s'agissait de ... euh ... d'hommes et de femmes peu vertueux ? Elle voulait bien évidement parler du campemant sauvage croisé dans la nuit. S'agissait-il des mêmes qu'en Tourraine ? après tout ... Limousin et Tourraine sont voisins.

Un silence géné s'installa ... Apparement ce n'était pas le lieu d'en parler sans doute à cause de Guilhem dont les pupilles allaient de Poumona à Mahelya et de Mahelya à Poumona. Silence, Silence, on entendait presque la nature se réveiller. L'angevine racla sa gorge, il fallait changer de sujet du moins trouver un nouveau sujet de conversation. L'esprit affuté de notre gamine ne mit pas moins d'une seconde à trouver la solution. L'espièglerie se lisait à présent dans les yeux d'émeraudes.

Sinon Poumona ... hum ... Nous allons amménager en Limousin ... et ... et ... Il va falloir que tu oublies toutes tes manies Berrichonnes ! Aux oubliettes le Norf, Au cachot les autres Gazoute et Bazin ... et surtout ... surtout ... ADIEU LA POIRE !!! nous nous mettrons au breuvage local ! qu'en penses-tu ?

Gazoute = jeune fille en Berrichon
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Poumona
Poumona ?! ... Penses-tu qu'il s'agissait de ... euh ... d'hommes et de femmes peu vertueux ? . S'agissait-il des mêmes qu'en Touraine ? après tout ... Limousin et Touraine sont voisins.

Hum ...

Devant l'air apeuré de Guilhem, la brunette fit signe à Mahelya qu'elles en reparlerais plus tard lorsque le petit dormirait. La petite rousette changea donc de sujet, mais à bien y repenser le sujet précédent convenait mieux à notre Poum'... M'enfin la débérichoniser drôle d'idée ! Elle arqua un sourcil en regardant l'enfant qui lui souriait de presque toutes ses dents,


M'enfin !! Me débérrichoniser ? Je te souhaite bien du courage je parle et agis ainsi depuis ma naissance ! Quant à la poire ce n'est même pas la peine d'y penser ! Ils doivent bien en faire ici aussi ! Mais je ne suis pas contre ajouter une petite liqueur de prune à ma liste d'alcool ingurgités !

Grand sourire, puis soudain une douleur au ventre, elle venait de recevoir la première attaque en plein flanc.Pas le temps de reprendre son souffle qu'une autre attaque, frontal cette fois,l'envoie au tapis. Elle n'as plus qu'à ce mettre en boule, se rassembler au maximum, laisser pleuvoir, attendre que ça passe tout en sachant que ça ne passera pas... Et ça ne passe pas, ça lui tombe dessus de tout les cotés à la fois. L'image qui lui vient en tête est celle d'une armée fonçant droit sur un château attaquant d'abord les rempart afin de les faire tomber, avant d'arriver au cœur du castel.

C'est exactement ce que Mahelya était en train de lui faire subir, elle avait repousser ses force autour du roy de Poum' et attaquait de tout les cotés à la foi. Cette capacité qu'elle avait de jouer simultanément des diagonales et des perpendiculaires indique que la petite rouquine en a dans la cabèche. Mauvaise perdante Poum' rangea son jeu d'échecs après avoir couché son roy...


Norf tu as encore gagné ! Il est temps que nous reprenions la route !

Guilhem, regardait la petite avec admiration, elle avait battu sa mère, il ramassa doucement ces affaire imitant sa mère, puis ils montèrent tous sur leurs montures. Un soleil d'hiver éblouissait les trois voyageur qui avançaient vers Guéret. Ils n'étaient plus très loin de la ville bientot ils pourrait ce poser dans une auberge et ce reposer. Voyant le jeune brun s'endormir Poum' regarda Mahelya elles pourraient enfin aborder le sujet des brigands croisés dans la nuit.

Pour ta question de tout à l'heure... Je pense effectivement qu'il s'agissait de brigands personnes de conscient et devant craindre une attaque n'aurais fait autant de bruit en pleine foret à cette heure de la nuit... Je ne sais pas s'ils étaient du Jorgor mais j'ai cru reconnaitre l'un d'eux tu sais celui contre lequel je me suis battu ?


Elle lui sourit


M'enfin nous n'avons plus rien à craindre désormais, ils sont loin et... Regarde nous arrivons à Guéret !!

Effectivement les portes de la ville était désormais visible, enfonçant les talons dans les flancs de Funeste Poum' accéléra l'allure afin d'arriver au plus vite.
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Mahelya
Et Hop ! ... Echec et Mat ! tu parles beaucoup trop Poumona !

Un petit sourire taquin se dessina sur le visage encore enfantin de la Rouquine. Les jeux de stratégie c'était ce qui la passionnait, confectionner un plan qui ne s'execute pas en deux coups mais qui sur le long terme permettait de gagner, ce qui lui faisait défaut était les jeux où la Chance avait un rôle ainsi jamais elle ne défierait Poumona au ramponneau, Ah ! Ca non ! La Berrichonne était bien trop forte à cela. Mahelya ebourriffa gentillement les cheveux du petit brun qui ne cessait de la regardait avec admiration. Se mettant à sa hauteur, elle lui chuchota :
Promis je t'apprendrais, mais pour le moment, tu as entendu ce qu'a dit ta maman ? ... oui ?! bon alore ramasse tes affaires et rejoint moi devant Ezildur.
A son tour Mahelya plia ses effets et commença à les accrocher à la selle de son Frison, profitant de ce petit moment de calme pour caresser les flanc de celui-ci, sa robe d'un noir parfait avait toujours cet aspect velouté, mais une bonne toilette ne serait pas superflu, voilà la première chose qu'elle ferait dès qu'elle aurait emménagé.

Au bout de quelques minutes, Guilhem vint la tirer de sa rêverie en exerçant quelques pressions sur la manche de sa chemise, La Rousse l'aida à grimper sur l'étalon, et y monta à sa suite. Elle le cala bien fort contre elle. Tout deux regardaient avec amusement Poumona qui se dépétrait avec tout son fourbis, cette fois elle fut plus rapide, quelques minutes et la petite troupe se mit en route. Le soleil était déjà bien haut dans le ciel, notre petite Ange[di]vine esperait bien arriver rapidement un peu de sommeil ne lui ferait pas de mal, surtout que la fatigue la gagnait, ses paupières étaient bien lourdes et les ronflements de Guilhem n'étaient pas pour arranger la situation. Poumona du se rendre compte que sa progéniture dormait puisqu'elle se décida enfin à répondre aux questions de la gamine.


Oh ? ah bon ? Il était là lui aussi, bah heureusement qu'il ne t'a pas vu sinon ... tu aurais fini dans quel état ? ... N'empêches, quelle histoire ... j'espère que tu seras un peu plus discrète en Limousin. Je ne sais pas moi ... genre attendre au moins deux dimanches avant de provoquer quelqu'un en duel, ou même mieux, ne provoquer personne ! Montres-toi euh ... oui tolérante non ?! Tiens tu n'as qu'à laisser tes armes à la maison et ne les sortir qu'en temps de guerre ou d'alerte non ? Bon je t'accorde le droit de te servir de tes armes uniquement pour me sauver la vie. C'est normal après tout ! tu as bien dit à mon père et mon Oncle que tu prendrais soin de moi. De tout façon, c'est évident que si notre petit convoit ce fait attaquer durant le trajet ça sera pour intenter à ma vie, je suis bien la personne la plus importante de nous trois, Guilhem est trop jeune et toi tu es trop Berrichonne....

La modestie ?!... Euh... Oui bon d'accord ce n'était pas une qualité de notre petite Rouquine, mais apparement Poumona en faisait fî puisqu'elle lui coupa la parole pour lui annoncer que la ville de Guéret était en vue, première étape de leur voyage. Plus que de raconter des vacheries, ce dont avait envie la gamine c'était surtout de parler. Aussi cette interruption ne réussit donc pas à arrêter le flot de parole de l'Angevine.

Poumona ?! Crois-tu que nous allons nous plaire en Limousin ? j'espère qu'ils n'ont pas ici un reliquat de la vache Saint Aignanaise ! Crois-tu que nous allons être bien accueillis ? Ne devrait-on pas prévenir le prévôt de l'incident de la nuit dernière ? et où penses-tu que nous allons nous installer ? tu crois qu'ils ont une école ou je pourrai apprendre d'autres choses, comme l'histoire du Limousin, le dialecte s'il y en a un ?

Pincement de nez de la Rouquine avant d'ajouter.

Euh Poumona ?! ... si tu prends une maison je peux avoir ma chambre ou un coin à moi et rien qu'à moi ? non parce que Guilhem est gentil et tout mais euh ... c'est une fabrique à odeur fortes !!! et j'ai eu loisir d'en profiter tout le trajet !!!

La petite troupe s'approchait doucement de Guéret, plus les portes de la ville semblaient se rapprocher et plus Mahelya ne pouvait s'empêcher de pense qu'un lit, certes peut-être pas des plus confortables, mais un lit l'attendait pour qu'elle se repose enfin, même si ce soir il faudrait reprendre la route mais pas avant un bon repas c'était certain !
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Poumona
Après s'être reposée à Guéret, la petite troupe repris sa route en direction de Bourganeuf. Poum' avait pus profité du marché pour s'acheter de quoi faire tenir son bazar d'arme et d'alcool sans avoir à tout replacer toutes les cinq minutes. Les deux enfants étaient sur le cheval de Mahelya, et la brunette fermait la marche en regardant partout s'il n'y aurait pas de brigands caché.. Le chemins passaient et se ressemblaient, l'ennuie commençait à tous les gagner alors la gazoute chercha une idée pour les occuper.

Les enfants ! Et si nous faisions des charades ?

Sans attendre de réponse elle se lançât, souriante.


Mon premier se trouve sur la tête des gens sales ! Mon second possède une hagiographie ! Mon tout fut un duc pas très apprécié qui es ce ?


Le petit regarda sa mère avec une irrépressible envie de rire,

Mais maman !! On la connais celle là c'est poux saints, donc le poussin c'est George !

La jeune brunette fronçât les sourcils puis en chercha une autre.


Bon alors ! Mon premier peu être à babord comme à tribord ! Mon second nous à créer dans l'amour ! Mon tout est un grand homme religieux !


Elle regarda les deux caniots un grand sourire aux lèvres, puis leurs ayant laisser un bon temps de réfléxion elle s'exclama.

Alors ?! Vous trouvez pas ? Vous donnez votre langue à l'auvergnat ?! J'en était sur ! C'est Bardieu voyons ! La barre à babord ou tribor et Dieu nous à créer dans l'amour comme l'avait compris Oane ! Rhooo faut tout vous apprendre ! Norf de norf !

Elle leurs lançât un sourire taquin, avant de soudainement se taire, le soleil commençait à se coucher offrant un paysage magnifique sur les forêts ! Elle avait les yeux brillant comme une enfant à qui on viendrait d'offrir ce dont elle à toujours rêvé. Plus personnes ne parlait, seul le chant d'une chouette cachée dans les arbre retentissait sur le chemin et les environs. Elle ce revoyait des mois plus tôt revenir de la mine le visage noir, admirant le soleil qui embrasait la cime des arbres à l'horizon. S'il n'y avait de justice dans la dureté des travaux à accomplir pour la cité, l'homme quelques soit sa classe en ce monde avait une chose en communs la capacité à apprécier la beauté de la nature que le très haut leurs avait offert.

A présent la nuit était tombé et le sol gelé craquait sous le poids des sabots des chevaux, ils avaient repassé sur leurs épaules leurs capes de voyage, et avançaient en silence dans la clarté de la lune.


Une vieille légende berrichonne dit que lorsque tu marche la nuit éclairé par la seul lumière de la lune et qu'aucun bruit ne t'entoure tu peu entendre les lamentations des pécheur envoyés sur l'enfer lunaire ...

Un long frisson lui parcourut l'échine, elle resserra la cape autour de son cou avant de s'apercevoir que le petit c'était encore endormi. La berrichonne fixa alors le capuchon de la roussette.

Mahelya, si tu est fatiguée je peu prendre le relaie avec Guilhem il ne doit pas être léger ...

Comme à son habitude elle n'attendis pas la réponse et s'approcha du cheval de la gamine pour y prendre l'enfant. En fixant ses paupières on pouvait voir ses yeux bouger en dessous à coups sur il devait faire un cauchemar. Elle déposa alors un baiser maternel sur son front avant de l'envelopper dans sa propre cape. La route allait être longue et le vent glacial n'allait pas les aider à ce qu'elle soit agréable ..

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Mahelya
En pleine hallucinations... Oui voilà c'était bien ça. La Rouquine était estomaquée par l'attitude de la future-ex-berrichonne, qui avait tout simplement ignorer les paroles de l'angedivine ! Diantre !! Comment ignorer cette petite perfectrion ?! C'était tout bonnement impossible ou passible d'une terrible colère ! Le rouge pigmentait déjà les joues de la gamine outrée qui faisait tout sont possible pour ne pas exploser. Elle avait encore de la route jusqu'à Bourganeuf. Une grande partie du chemin - voir l'intégralité - se passa en silence, maîs intérrieurement la gamine bouillonnait à ressacer cette irrespect de sa personne. Son teint était écarlate désormais, Et avant qu'elle ne puisse trouver la force de la contenir - encore fallait-il qu'elle le veuille - un flot de paroles sorte de sa fine gorge. Certes elle n'avait plus à subir les effluves du petit Guilhem et normalement elle aurait remercié la brune pour ça, mais cette dernière l'avait ignorer royalement.

POUMONAAAAA ! tu ne m'écoutes donc pas ? Suis-je si peut interressante à tes yeux pour que tu m'ignores comme cela ! Je te rappelle que je suis une enfant, certes parfaite et très éveillée pour mon age, mais tout de même je te parlais de choses qui m'angoissent !

La petite, à présent, hésitait entre colère et déception. Elle pensait vraiment avoir noué une certaine complicité avec la berrichonne. C'était-elle trompée ?!
Avec force elle talona sa fidème monture Ezildur, qui henni pour protester mais qui optempéra tout de même à augmenter la cadance. S'en voulant d'avoir mal-mené son destrier, elle se mordit la lèvre et glissa ses petits doigts dans sa crinière, espèrant ainsi se faire pardonner. mais la colère contre la brunette de s'amenuisait point.


Y'en a qui sont mort pour moins que ça ... dit-elle pour elle même.

Un long soupire s'échappa d'elle et les prunelles emeraudes se posère sur les portes de la ville qui se trouvaient juste devant elle.

Bourganeuf. Nous sommes arrivés. Trouvons une auberge. J'ai besoin de dormir.

Le ton se fit plus cassant que ce qu'elle avait initialement désiré. Mais tant d'interrogations se bousculaient dans son esprit d'enfant... et la pillule avait du mal à passer. Elle reprit la tête du convoit, surtout pour éviter de regarder Poumona. Après tout si la Berrichonne ne l'aimait pas, la Rouquine qui avait sa fièrté, ne s'abaisserait pas à chouiner.
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Poumona
Grand silence puis soudain un grand bruit violent comme si un essaim d'abeilles lui rentrait dans les oreilles, avant de se rendre compte qu'il s'agissait juste de la gueulante de la gamine elle porta ses mains à ses oreilles. Même avec ça en protection elle entendait le flot de paroles de l'enfant. Norf de norf elle ce vexait la pestouille !

Ce n'était pas de sa faute à la brunette, elle écoutait rarement les gens, toujours dans ses pensées elle avait la tête dans les nuages et les pieds sur terre.. La petite rousse ne la connaissait pas encore pour connaitre et comprendre cette manie.. Guilhem lui avait pris le rythme il ne parlait quasiment jamais surement par habitude de ne pas être écouté.

Elle n'eut pas le temps de s'excuser que la petite avait déjà avancer pour ne pas être à sa hauteur et Poum' avec le petit qui dormais contre elle ne pouvait pas se permettre d'accélérer au risque de le réveiller. Ils entrèrent donc dans la ville...

Les enfants reposés ils reprirent la route en direction de Limoges, les deux filles ne s'était pas adressées un mot... C'est vrai qu'elle était mature pour son âge et Poum' avait tendance à oublier qu'elle était une enfant, laissent tout ce qui était preuve d'affection à Guilhem.. Il était tard et la nuit était bien sombre, la petite avançait à une vingtaine de pouces de la brunette, elle n'allais donc pas engager la conversation l'heure n'était pas à faire du bruit.

Seul le bruit des sabots sur le sol humide ce faisait entendre, pas un bruit quand soudain un bruit sourd suivit d'un petit
"Outch" Avant d'entendre un nouveau bruit sourd, comme celui d'un sac de farine qu'on aurait laissé tomber au sol. Poum se tenait le sommet du crane avec ses deux mains, elle était allongée dans une flaque de bout, tout le corps endoloris par la chute.

La vision trouble, elle aurait presque put voir de petite étoiles danser au dessus de sa tête, mais le souvenir des enfants avançant devant elle avant qu'on ne tente de l'assommer, la fit bondir sur ses deux jambe, quid de la douleur ? Elle la ressentait toujours mais il fallait qu'elle s'en aille avec les petits avant qu'ils ne leurs arrivent quelques choses. A peine avait elle fait un pas qu'un nouveau coup cette fois au ventre vint la plaquer au sol. Était ce les brigands de la nuit précédente ? Elle l'ignorait tout ce qu'elle savais à cet instant c'est qu'ils n'y était pas allez de main morte, et que le froid du sol était réconfortant.. La respiration haletante elle perdit connaissance.

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--Jalin_l_ecarlate
[Bourganeuf. Une taverne un peu plus tôt]

Assis dans un coin au fond de la taverne, tête camouflée sous sa large capuche écarlate.
Regard d'acier vissé sur les soulards devant le comptoir.
Quête d'informations...
Voilà trois jours qu'ils n'ont rien fait.
Attente du moment opportun. Dague affutée dans la main.
Trop de monde pour ce soir.
Grognement profond qui s'echappe de Jalin alias l'écarlate incapable de masquer son mécontentement. Encore une nuit bredouille.


Va bien falloir qu'elle l'accepte... Quelques mots prononcés pour lui-même.

Ne pas attirer l'attention et dès que le moment sera venu, Jalin sortira comme il est entré, sans un bruit, juste la déception en supplément. La mousse dégouline sur sa barbe négligée.
Pas encore aujourd'hui qu'il pourra se remplir les poches.
Et elle ?! où est-elle ?! Elle lui avait pourtant dit qu'elle le rejoindrait.
Soupire qui s'achève en râle.
Décidement il n'est pas vernis.
D'une main assurée, cherche sa bourse, regarde la menue monnaie, dépose sur la table 1 écu pour payer sa bière.
Il est temps de partir se reposer.
Soudain, ses yeux aux aguets repèrent l'entrée d'une femme.
Ce n'est pas qu'elle l'interesse.
Sa couche est déjà occupée par la Balafrée.
Non. Autre chose.
Un accent... différent...
Une étrangère. Voilà qui est parfait. Changement de programme.
Et de rester plus longtemps parmis les paysans.
Trop de monde présent dans la taverne.
Mais une information capitale.
La femme repart cette nuit, elle est juste venue s'approvisionner.
Objectif de la victime Limoges.
Enquête de Jalin terminée. Il ne reste plus qu'à se préparer.
Et de sortir de la taverne sans que quiconque ne l'ait remarqué.


[En embusquade]

Elle connait bien le limousin, Sa Balafrée.
Les lames sont affutées et le groudin enpoigné par Sa Balafrée. Les destriers sellés et dissimulés un peu plus loin.
Il est près.
Camoufflé derrière un bosquet, l'excitation grimpe en lui. La femme visée, parlait de déménager. Cela signifie or à la clé. Et même peut-être beaucoup.
Langue humide qui caresse ses lèvres gercées, avant d'afficher un sourire carnassier.
La balafrée lui chuchote quelque chose et lui tient le poignet. Une première monture passe, mais le sabot est trop leger.
Elle l'avait prévenue, deux marmots à moitié éveiller.
Fausse alerte. On n'attaque pas les enfants.
Mais l'excitation augmente encore d'un cran.
Ne pas faire de bruit. Rester calme et ne pas céder à l'excitation. C'est comme ça qu'on se fait attrapper.
Les minutes défilent rapidement.
Des sabots.
Le coeur s'emballe et le torse se gonfle de vaniter.
Avant qu'il ne réalise et n'ai le temps de faire le moindre mouvement, L'ombre s'est déjà avancée, gourdin levé. Sa balafrée est prête, attisé par le danger...
--L_ombre_balafre
[Plutôt dans la soirée]

Svelte et élancée, calée au creux des bras aux muscles saillants de cet inconnu débauché, la Ribaude balafrée s'adonnait à l'étreinte charnelle qu'imposait son métier. L'homme était plutôt lent, mais le tarif était plaisant. Le double de ce qu'elle prennait habituellement. Au moins ça leur ferait toujours un peu d'or à se mettre sous la dent.
Le laissant à ses assauts de plus en plus violents, la fin était proche apparement. La balafrée, Ombre de son nom, pensait à son amant, le seul l'unique, L'écarlate. Roulement des yeux noir de jais, elle se rappela qu'elle devait le retrouver. Un coup d'oeil à son assaillant. Soupire. C'était une fausse alerte. La travail allait prendre beaucoup de temps...
Elle se mit à se mirer dans l'eclat de verre réfléchissant, qui se cramponnait encore fébrilement au mur de chaux éffrité de la taverne où ils logeaient, vestige d'une folle soirée avec Jalin.
Sa balafre était noire de saletée, cela faisait bien deux semaines qu'elle ne s'était pas mouillée. Il faudrait qu'elle y songe assez rapidement...
Nettoyer le cadeau que l'Ecarlate lui avait gravé dans la chair afin de la marquée comme sa propriété. Elle était alors qu'une jeune adulte.
Les souvenirs lui revenaient tandis que son partenaire multipliait les déhanchement.

L'homme à la vesture rouge sang, L'écarlate, l'avait enlevée à l'aube de ses 18 ans. Un quelconque contrat signé pour lui oter la vie sans plus de cérémonie. Mais voilà le Jalin avait plongé ses yeux d'acier au coeur des lymbes et y avait décelait toutes la noirceur et les ténèbres qu'il cherchait depuis toutes ses années. Il l'avait alors marquée, elle son égal, La Balafrée et l'Ecarlate, le couple maudit.

Nouveau soupire de lassitude, regard en biais pour voir où cela en était, accompagné d'une jérémiade d'encouragement... mais rien n'y faisait. La main de la Balafrée tatait le sol en quête de son gourdin, de sa dague de quelconque objet qui pourrait l'assomer. A peine ses doigts avait effleuré le pommeau de son épée, que l'homme la gratifiait d'un rale de satisfaction. C'était pas trop tôt. Sans plus de chichi elle reçu son dû et le mis à la porte. Jalin l'attendait, elle avait bien d'autres chats à fouetter que le regard amoureux de son amant d'une soirée.
Mais son Amant arrivait à cet instant, avec de bonnes nouvelles évidement, l'heure était donc d'établir un plan, ça tombait bien, elle connaissait bien les environs.

[En embuscade]

Tapis dans l'ombre d'un buisson, Jalin à ses cotés, tout deux le sourire carnassier. C'était comme au bon vieux temps.
Au bout de quelques instants, des pas léger se firent entendre. Ce ne pouvait pas être celle qu'ils guêtaient.

Bouge po ! j'suis certaine qu'c'est po elle.

Mais comme elle connaissait son Ecarlate, elle accompagna sa parole d'un geste et lui saisit le poignet. Elle savait qu'il laissait libre court à ses instincts quand il passait à l'action, semblable à un animal sauvage attiré par le gout du sang. Les minutes défilèrent et bientôt de nouveau pas se firent entendre.
La balafrée se mit en position, et au moment où la victime passait devant son poste de faction, elle abatta son gourdin sur le flanc de sa victime. Pas assez fort apparement. Elle recommença l'opération et cette fois la cavalier desella. La femme, une brune se retrouvait à terre à moitié assomée, mais tenta tout de même de se relever. Cette fois le coup l'a mis au tapis.

Tiens ! t'la po volé celle-là ! dit-elle avec une satisfaction non feinte.

Son amant l'avait rejoint, et fouillait déjà les sacs et besaces accrochés à la selle du cheval mécontent. Ombre en fit de même avec les poches de l'inconsiente.

Alors ? t'trouve qued'chose ?
Poumona
Elle aurait pus voir la scène comme étant une personnes extérieure à cela, comme si elle se trouvait dans une cage de verre elle entendait deux personnes parler, mais une impression que ces deux dernière ce trouvait à la fois proche et loin d'elle. Était-elle morte ? Entendait-elle les archanges discuter de son sort ? Une forte douleur lancinante à la tête, la fit grimacer, elle était là semi consciente au sol pendant que les deux inconnus lui faisaient les poches. Pas de chance pour un brigand la gazoute voyageait léger niveau finance, c'est sans doute cette pensée qui fit apparaitre un mince sourire sur son visage, maculé de boue.

Sans doute pourraient ils la prendre pour une folle à la voir sourire ainsi après les nombre de coups qu'elle c'était pris.


"Elle est démente !!! Elle est démente !!"

Elle revoyais les enfants crier cela, la pointant du doigt en s'enfuyant loin de la petite brune, elle ne devait pas avoir plus de six ans, les yeux emplis de larmes l'enfant regardait ceux qui devaient être ses camarades de jeux. Ils ce trouvaient à bonne distance d'elle, mais la gamine entendait leurs petite chanson.

Pim pam pim poum, c't'une batarde !! Pim pam pim poum, tellement laide que sa mère s'en es pendu! Pim pam pim poum, vous approchez pas d'elle, elle est tarée !

Ils riaient tous de ce rire qui vous fait tourner la tête, la ronde des enfants qui c'était formée autour d'elle 14 ans auparavant, tournait de plus en plus vite leurs visages n'était plus que tache de couleur, plus qu'une flaque de couleur désormais, quand soudain elle format la visage gras de feu son parrain.


Salut fillote ! Je ne suis pas fier de toi, des mois que je te surveille et que tu n'as pas mangé de pigeon cru !! Même le saucisson tu le délaisse ! Si on m'avais dit un jour que tu m'oublierais ! Je suis très très déçut !!


Alors que les deux brigands continuaient de la fouiller elle remuât dans son inconscience gémissant, parlant toute seule, le sourire n'y était plus, à présent seul un rictus de tristesse et de douleur apparaissait sur son visage.

Mais non parrain... Je ne t'ai pas oublié ! NON !! Revient !!!

La tache de couleur se mouvait encore, formant à présent le visage de feue sa marraine, belle et souriante comme Poum' en avait gardé le souvenir. Elle ne parlait pas... Surement par ce qu'elle n'en avait plus le souvenir, fonçant les sourcils afin de tenter de se remémorer la voix de cette dernière et dans un grand élan de concentration elle vit la bouche de cette dernière s'ouvrir.

Poum, poum pidou. Tu voyage encore seule !! Qu'es ce que je t'avais dit lorsque tu attendait Guilhem ?

Mais ... Je ne voyage pas seule j'ai le petit et l'enfant rousse l'as tu vu ? N'est-elle pas adorable ? Dit moi, comment c'est la haut ? Horvy est avec toi ? Dit moi qu'il est avec toi au paradis solaire ! Marraineeee !!! Non ne part pas attend ....


La bulle de couleur ne formais plus rien à présent, les yeux ouvert elle avait une vision horizontal du chemin sur lequel on venait de lui asséner un coup de massue, les deux personnes étaient encore là et une atroce douleur au ventre la fit fermer les yeux à nouveau les limbes de l'inconscience la rattrapaient. Si elle était rester au Berry à coup sur quelqu'un serait venue à son secourt.... Ou pas ..


Mahelya... Guilhem...
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--Jalin_l_ecarlate
L'assaut donné.
Jalin se jete dans la mélée.
Dernier coup d'oeil. A gauche puis à Droite.
La monture des enfants disparait presque déjà.
Se dépêcher, la capitale est proche.
La maréchaussée aussi. Sans doute.
En admiration devant sa Balafrée. Elle multiplie les coup. De plus en plus fort. Sourire carnassier qui s'élargie sur le visage de l'Ecarlate.
La femme tombe.
Elle est têtu et ne se laissa pas facilement faire.
Attraper le cheval avant qu'il ne s'enfuit et alerte une patrouille.
La main gantée se saisit de la bride.
Se hater. Pas le temps de rêver. Pas le temps d'attarder son regard acier sur les courbes de la Balafrée.
Il aime quand elle se déchaine.
Le troisième coup tombe, tapis pour l'étrangère.
L'Ecarlate cherche dans tous les sacs fixés au destrier.
Pas grand chose. Des livres, des livres, des bouteilles, des parchemins.
Rien qui ne se revent ou presque.
Jalin se redresse. Regard à sa Balafrée.


Non rien à part des livres et des parchemins. Il y a quelques bouteilles aussi. Je ne sais pas ce que c'est.

Décision prise, ouvrir l'une d'entre elle. Peut-être que cela pourra se revendre.
L'Ecarlate prend sa dague.
Un geste ferme et assuré. Le bouchon saute. L'odeur n'est pas pour déplaire. Les lèvres se trempent. La langue les essuit.
Le gout est fort mais appréciable. De la Poire.
Pas une boisson de la région.


C'est de la Poire. On peut sans doute en revendre quelques bouteilles à prix d'or au petit troquet en dehors de la ville. Et toi qu'as-tu trouvé ?

L'Ecarlate attache le cheval à l'abre à ses cotés.
C'est une belle monture.
Ils partiront avec c'est décidé.
Mais pour l'heure il rejoind sa Balafrée pour lui porter assistance.
Et de l'enlacer avec force et désire. L'envie le submerge.
S'il seulement ils avaient le temps, il l'aurait honoré.
Elle portait encore l'odeur de son dernier client, à laquelle s'ajoutait l'odeur de la sueur.
La main descend le long de son dos, s'attarde sur sa cambrure, pour finalement empoigner son séant.
Grognement. Ca attendrait.
Les aciers se posent désormais sur la femme au sol.
Dans un rictus affreux, Jalin dévisage la victime.
Nombre de tortures pouraient le satisfaire. Voilà bien longtemps qu'il n'a pas tué.


Et elle ? On en fait quoi ? dit-il, mélangeant envie, convoitise et sauvagerie.
--L_ombre_balafre
La balafrée plongeait les mains avides dans les poches de la femme inconsciente. La retourant sans ménagement, En tatant ça et là elle trouva deux trois petites choses, quelques vivre et une bourse. La prise n'était pas exceptionnelle mais ils n'étaient pas bredouille. Les pupilles noires regardèrent l'Ecarlate. Haussement d'épaule alors que la Balafrée se relève et rejoint son homme.

J'ai un pain, d' la viande séchée, un morceau d'fromage d'chêvre emballé dans un mouchoir aux armoiries berrichonnes. P't-êtes bien qu'elle est berrichonne... j'sais po et pis j'n'ai rien à carrer... En tout cas pour l'fromage c'est p't-être du chavignol du coup. C'soir on peut s'faire un festin d'roi, mon Loup.

La balafrée gratifia jalin d'un regard aguicheur lorsque celui-ci manifesta son désire.

J'ai une bourse aussi.

Et de se mettre à compter les écus alors que Jalin regardait la femme allongée au sol. Pas de jalousie pour Ombre, c'était elle qu'il aimait. Par contre elle savait bien ce qui commençait à se passer dans l'esprit de son Ecarlate. Sang, blessure, entaille, balafres, dagues, batons... Comme s'il s'agissait d'un contrat. Pourtant elle ne dit mot, quand il en éprouverait le besoin, il le lui dirait de lui même, et bien évidement elle l'aidera.

47... 48... 49... 50... 50 écus et 25 deniers. C'qui fait qu'avec c'que j'ai gagné un peu plus tôt, on a un peu plus d'100 écus. c'est plus bien. Po Byzance, mais bien... En plus on a l'cheval. Fichtre l'est po tout jeune, tout jeune çui-lo... hum ... dis !? t'm'écoutes

Mais l'Ecarlate ne l'écoutait plus. Son regard Acier ne cesser de fixer l'inconsiente. La balafrée en fit de même. Leur victime semblait en pleine hallucination, gigotant, murmurant, chouinant... Une plaie. Et puis de toute façon, mieux vallait prendre des précautions. Le couple maudit était déjà recherché dans bien d'autre Duchés et comtés. Ils avaient semé la terreur partout où ils passaient. Alors si celle-ce ne pouvait témoigner... C'était tant mieux. La balafrée se rapprocha de son Homme, glissant sa main le long de son dos et plongeant ses yeux dans les siens, afin qu'il soit sur qu'elle n'éprouvait aucun doute.

Faisant bien c'que tu veux. J'm'en fiche.
Mahelya
La nuit était bien sombre, la lune claire et ronde et les étoiles luisaient éparpillées sur le manteau bleu. Cependant à l'horizon on devinait les rayons du soleil pressés de se lever. Guilhem cramponné à Mahelya dormait profondément, heureusement celle-ci l'avait attachée à sa taille avec son châle. Il n'y avait pas un bruit et le trajet se déroulait dans le plus grand des silences.
La Petite Rousse n'avait pas adressé la parole à Poumona depuis l'incident de la nuit précédente. L'angedivine ne décolérait pas. Aussi avait-elle haté le pas de son fidèle Ezildur. De paysage agricole à zone forestière, le petit convoit avait un aperçu du limousin. C'était très vaste, et finalement peu peuplé. De grandes étendues séparaient les villages.
Evidement de temps en temps, au loin, Mahelya notait la présence de lumière au milieu des champs, sans doute des exploitations isolées ou des élevages.

Il arrivait à la rouquine de lancer un regard à la Brune. Poumona ne s'était même pas excusée. Arrivée à Limoges, elle prendrait une décision. L'Angedivine avait toujours possibilité de retourner avec son père après tout, et même si elle ne supportait pas sa belle-mére, elle n'aurait à la supporter que quelques années. Dès qu'elle serait en age, elle se marierait et alors une autre vie se présenterait à elle. Et dire que son père avait peut-être déjà choisi celui qu'elle épouserait.
Un long soupire s'échappa de sa gorge, et Guilhem de tréssaillir.


Chuuuut, rendors-toi ! nous ne sommes pas encore arrivé !

Les prunelles vertes se retournèrent vers le petit.

Et remontes ton col tu vas attrapper froid!

PLus loin sur le chemin Poumona semblait songeuse. Mahelya aurait voulu aller lui parler, la rejoindre, mais la colère ne la quittait guère aussi décida-t-elle de ne rien faire...

Les portes de Limoges étaient en vue, oh pas encore à portée, mais en vue. Le petit convoit n'allait pas tarder à rencontrer quelques patrouilles. A chaque ville c'était la même chose, parfois les maréchaux controlaient l'identité et parfois non, se contentant juste d'indiquer aux étrangers le temps qu'ils pouvaient rester en villes.
Nouveau soupire de la Gamine, elle allait pouvoir se reposer. Un lit douillé les attendait, un repas chaud et même peut-être une couverture et un bon feu de cheminée. Guilhem dormirait avec sa maman et Mahelya avait assez d'argent pour se prendre une chambre.
Soudain la Gamine eut comme une intuition. Son coeur battait de plus en plus vite sans vraiment qu'elle comprenne pourquoi, mais quelques chose clochait elle en était certaine.
Subitement elle réalisa ! Elle n'entendait plus les pas de Funest et ce depuis un moment.
Ezildur, épousant le mouvement de Mahelya fit demi-tour. Il faisait encore sombre, cependant Mahelya distinguait des ombres un peu plus loin... beaucoup trop d'ombres. Forçant ses yeux à s'habituer à la nuit, quelqu'un était à même le sol. Panique ! envie d'hurler ! mais... mais ...
Elle respira un grand coup et sentit Guilhem se réveiller. Trouver une idée, ne pas traumatiser l'enfant. Arf que c'était dur de réfléchir comme une grande.


Guilhem ferme, les yeux, accroches toi bien à moi et surtout tu n'ouvres pas les yeux tant que je ne te le dis pas !

Qu'est-ce qu'il se passe Ma ? demanda-t-il d'une voix angoissée.

D'une voix se voulant rassurante : " Rien euh ... on va faire peur à ta maman pendant qu'on fera la course... euh... mais tu fermes bien les yeux ?!... euh sinon ... sinon tu tricheras et alors je ne te prêterai plus jamais lapinou... bon... Dès que je te le dis tu cris aussi fort que tu le peux d'accord ? "

Le petit opigna du chef. C'était un plan sans doute voué à l'échec mais c'était bien la seule chose qu'ils pouvait faire. Mahelya flatta son Ezildur, lui murmurant à l'oreille : " Je compte sur toi mon beau !"
Et de donner un coup sec aux flancs de sa monture.

Ya ! Guilhem à nous ! AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH L'AAAATTAAAAAAAAAAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEU !!!

AAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHH AAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHH

Le destrier hurlant était lancé à toute allure en direction des ombres sur le chemin. Espérant qu'il ne soit pas trop tard pour Poumona. Mahelya priait pour que quelqu'un, une patrouille, un vagabon, un chien même un ours ne les entende.
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