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[RP] L'indiscrétion n'a pas de frontières

--Birganet
Birganet, jeune milicien grand les cheveux couleur de paille la plupart du temps en bataille devant ses yeux noisette, ce qui lui vaux la plupart du temps des coups de bâton de ses supérieures accompagnés généralement de cette phrase. "Birga !! Tes cheveux tu les pousse ou je te rase !! Comment veux tu surveiller la ville si tu as ta meule de foin devant ton champs de vision !?! " Le jeune Limousin fut toujours la risée de son entourage, petit les gens l'appelaient meule de foin, et plus grand aussi d'ailleurs...

Son père depuis sa naissance n'avait eu cesse de lui répéter que s'il avait eu une fille elle aurait surement été plus courageuse que lui, bon qu'à travailler toute sa vie dans un champ ! Alors pour lui prouver qu'il pouvait faire autre chose que de la culture le jeune homme prenait tout les jours les annonces de la milice, bien sur il n'était pas rassuré, et la plupart du temps il s'arrangeait pour ce trouver loin des hommes ivre sortant des tavernes, ou des personnes louche. Lorsqu'il y avait menace d'attaque sur la capital il feintait une douloureuse maladie l'empêchant ainsi d'aller travailler.

Mais ce soir là, alors qu'il s'amusait à lancer un cailloux sur un vieux chat de la ville, un cri le fit tressaillir.


AAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHH L'AAAATTAAAAAAAAAAQUEEEEEEEEEEEEEEEEEU !!!


D'où il ce trouvait les éclats de voix lui était à peine audible mais à défaut de posséder une bonne dose de courage il avait une ouïe infaillible ! Le chat qui venait d'éviter sa demi douzaine de lancer de cailloux lui lançât un regard, ce genre de regard qui veulent dire : " tu y va ou tu va laisser l'honneur à un chat ?!?" Vexé par l'attitude de l'animal et par le vagabondage de son esprit il réfléchit quelques instant, il pouvait tout aussi bien rester là et faire comme s'il n'avait rien entendu !
Oui mais si c'était une attaque de la ville et qu'on lui remettait tout sur le dos ? humf !

Le jeune homme grimpa sur son monture et s'élança en direction du cri, deux jeunes enfants s'élançaient en direction d'un groupe de trois personnes. M'enfin !?! Des enfants si jeune qui tenterais de brigander trois adultes ? Même si une était au sol, l'idée lui paraissait saugrenue mais il fallait qu'il fasse son travail. Il enfonçât ses talons dans les flancs de l'animal, une fois arrivé à auteur des enfants il les regarda sévèrement.


Ohlaaaaa !! Arrêtez vous garnements !! Vils chenapans !! Vous tenter d'attaquer trois personnes dont une au sol ? Ce n'est pas noble de votre part !! Je vais vous conduire au poste de police vous allez vous expliquer avec les autorités du comté !

Il était fier, et sur de lui. Seulement avant que les deux enfants aient pue s'expliquer un bruit de précipitation ce fit entendre près du corps au sol, et les deux autre personnes partaient à une allure inimaginable. Ebêtté le jeune homme compris que les brigands dans l'histoire ne devaient pas être les enfants... Il les regarda alors d'un air interrogatif, il aurait bien sur pus poursuivre les deux fuyards mais il n'en avait ni l'envie ni le courage...
--Jalin_l_ecarlate
Rictus affreux se dessine sur le visage de l'Ecarlate.
La balafrée sait toujours le contenter.
Ses billes jais plongées dans ses aciers.
Et sa virilité de réagir quand elle l'autorise.
Elle sait. Elle est sienne.
Elle est son égale. Son ame-soeur.
Les aciers se dérobent à la noirceur de son ame et regarde la femme allongée. Par quoi commencer ?!
Sa langue caresse sa lèvre supérieure. L'ombre compte le butin. Il n'en a que faire. Sa récompense est devant lui.
La femme hallucine. Elle gigote. Elle murmure.
Consciente inconsciente. C'est ce qu'il faut.
Précisement l'instant ou lui peut jouer longtemps et ou elle en profite pleinement.
La main gantée part déjà à la recherche de la dague dissimulée sous sa cape écarlate.
Jalin se penche et éffleure les cheveux bruns.
Elle gémit.


Je vais peut-être commencer par élargir ton sourire.

Les aciers de regarder à droite puis à gauche.
Non ne pas faire ça en plein milieu du chemin.
Regard à la Balafrée.
Un sourire sur son visage entaillé.
Le butin doit être satisfaisant.
Un signe de tête de Jalin. Elle comprend comme toujours ce qu'il attend, elle dépose donc leur trésor dans la grande besace de cuir qu'ils ont emporté.
Ils s'approche de la femme, près à l'éloigner du lieu de passage.
L'aube approche.
Il faut se dépêcher.
Alors que Jalin se penche vers l'inconsiente un cri retentit.
Non deux.
Une cacophonie. Regard d'acier dans la direction d'où vient le son. Les enfants seul sur le canasson sont en train de les charger.
Sourcil épais qui se soulève. Sont-ils sérieux ?!
La balafrée semble inquiète.
Elle tire sa manche le somme de se lever.
Regard furtif sur son cadeau.
Grognement sonore.
Ce ne sont que des enfants.
Soudain une autre monture apparait dans le sillage des enfants.
La milice.
Et l'Ecarlate de se lever rapidement. Il se précipite à la monture. Arf pas le temps de la détacher.


Fuyons ! depêches-toi.

La voix est grave, mais aucun signe de panique.
Il n'est pas temps de perdre ses moyens.
Le couple maudit s'enfonce dans la forêt.
L'inconsiente retardera leurs poursuivants.


Avance ! plus vite !.... Sur ta gauche à 200 pas !

Leurs montures dissimulées en vue.
L'échapatoir rêvé. Un saut, un coup et ils partent à vive allure parmis les arbres hauts, s'enfonçant dans la forêt.
Le rire de la Balafrée raisonne dans la nuit noire.
L'Ecarlate sourit. Un autre soir, un autre lieu et il sera récompensé.
Ainsi le couple disparut au milieu de la forêt...
Mahelya
Hurlant comme des possédés, les enfants en oubliaient presque de reprendre leur souffle. Ezildur henissait de rage, apparement même lui avait compris ce qu'il se passait. La Rouquine en était à se demander ce qu'elle ferait une fois qu'elle serait arrivée à la hauteur des 2 voir 3 peut-être même 4 assaillants. Elle avait bien une dague donnée par son Père mais finalement elle n'avait jamais appris à s'en servir. Bah ... ça devait pas être bien compliqué. Le bout qui pique on le plante dans l'autre.
Guilhem s'accorchait à elle de toutes ses forces et ses hurlements étaient bien effrayants au point d'en reveiller un mort. Qui aurait cru qu'à quatre ans ce petit avait une voix de tenor.
Soudain un autre cheval leur tenait compagnie. Mahelya ne l'avait pas vu arrivé, une fraction de seconde elle cru que c'était un autre brigand. Pensée qui la tenaillait jusqu'à ce que l'homme aux cheveux paille se mit à parler alors que les deux momes reprenaient leur respiration.


Gné ?!

Voilà tout ce qui pu sortir du gosier de l'Angedivine. Les prenait-il vraiment pour des brigands. Elle talonna Ezildur de peur que l'homme zélé ne tente de les arrêter. Cependant elle put constater que l'apparition subite de ce policier fit fuir les ombres autour de celle allongée. En s'approchant Mahelya constata qu'il s'agissait de Poumona.
Nouveau coup de talon. Plus vite plus vite !!
Même si le trajet ne dura que quelques seconde, il sembla s'éterniser pour la Petite Rouquine qui n'avait qu'une peur à présent. Et si Poumona était ... NON ! cela ne se peut.
A peine arriver que La chipie defit la corde qui l'attachait à Guilhem et sauta de sa monture.


Guilhem tu n'oublies pas tu gardes les yeux fermés, et tu ne descends pas d'Ezildur.

Il fallait la jouer fine. Ne pas effrayer le gamin. Ne pas dire que ...

Oh mon Dieu...

Quoi qu'est-ce qu'il se passe ?! demanda Guilhem inquièt. Heureusement il avait encore les yeux fermés.

Rien ... Rien ... je me suis juste cassé ... un ... ongle.

Mahelya venait de constater que Poumona saignait au niveau du front. Il ne fallait pas que Guilhem voit sa mère comme ça. La Rouquine déchira un morceau de sa cape de voyage et essuya le front de la Brune, juste au moment ou l'homme qui avait fuir les brigands les rejoignait. L'ex-Berrichonne avait arrêté de gigoter, mais elle n'était pas morte, son coeur battait toujours, elle semblait juste endormie. ... Endormie ... Mais biensur... Une idée lumineuse venait de jaillir dans l'esprit de la Rousse.

Guilhem ?! tu peux ouvrir les yeux on a battu ta maman à plat de couture, elle en est tombée d'épuisement et c'est endormie sur le chemin. On va l'emmener à l'auberge, elle a besoin de dormir. Mais ne t'en fais pas elle va bien. Tu vas voir dans deux minutes elle ronfle et bave comme d'habitude.

Elle se retourna ensuite vers l'homme, leur sauveur ?! Haussement de sourcil devant l'apparence pitoresque de celui-ci. Un gueux ... Ils n'avaient pas de chance. Enfin ça ferait l'affaire.

Oyé le gueux ! Vous ne pensez tout de même pas que je vais la porter toute seule ?! vous m'avez bien regardé ? j'ai à peine 9 ans. ... Fichtre ! vous allez bouger votre séant oui ?! Ne voyez vous pas qu'elle ne bougera pas seule ? Vous faut-il recevoir un pigeon pour effectuer les ordres que l'on vous donne ? !!! Bougez-vous Crenom. Ramenez-nous à Limoges.

Les prunelles vertes se détournèrent quelques secondes, regardant le lieu par où les ombres étaient parties. Funest était accroché à un arbre. Soupire de soulagement de la gamine, au moins une mauvaise nouvelle qu'elle n'aurait pas à annoncer à la Brune. Elle s'approcha doucement pour ne pas effrayer l'animal et entrepris de défaire le noeud. Un rire malsain raisonnait au loin. Frémissement de la Rouquine. Soudain son regard se posa sur un petit morceau d'ettoffe accroché à une branche morte. Rouge sang ! voilà la couleur. La gamine le décrocha et le dissimula à l'intérieur de sa chemise. Si jamais elle les retrouvait... Elle revint vers les compagnons d'infortune et accrocha Funest à la bride d'Ezildur avant de se tourner de nouveau vers Poumona toujours au sol ... Gné ?! regard incendiaire et ton acerbe comme elle sait si bien le faire.

Dites Bazin ! faut-il que je danse le pas de bourré pour que vous daignez bouger vos miches et nous aider ?
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--Birganet
Ils s'approchaient du corps, alors qu'un rire terrifiant résonnait au cœur de la foret, doucement il commençait à comprendre que les brigands n'étaient pas les enfants mais bel et bien les fuyards ! Il regardait bêtement, les buissons se mouvoir sur le chemin des assaillant, sans trop savoir quoi faire. La jeune enfant, déballait un flot incessants de paroles, et il ne l'écoutait pas vraiment réfléchissant à ce qu'il donnerais comme rapport à son supérieur. Un souffle chaud venant de sa bouche fit bouger ses cheveux de paille de devant ses yeux et il regarda la femme allongée au sol, elle était pas bien épaisse et une trace rougeâtre/brunâtre de sang restait sur son front même après que l'enfant l'ai essuyée.

Dites Bazin ! faut-il que je danse le pas de bourré pour que vous daignez bouger vos miches et nous aider ?


Sans trop comprendre ce qu'était un bazin, le jeune homme balbutia quelques excuses et souleva le corps de la brune, il la posa sur sa propre monture et grimpa derrière elle, tenant fermement le corps lourd de l'inconsciente, il talonna son cheval afin de le faire avancer au plus vite vers la capital.


Vous venez les enfants ? Il ne vaux mieux pas rester ici ! On ne sais jamais s'ils reviennent !!

Ils eurent très vite fait de passer les portes de la ville, l'aube arrivait et il fallait qu'il donne son rapport, le jeune dict meule de foin déposa les deux enfants et la femme blessée à l'auberge. Leurs expliquant qu'ils devraient par la suite ce rendre au poste de police afin de déposer une plainte. La femme gémissait comme en plein délire lorsqu'il la déposa sur un lit dans une chambre, de l'auberge donc. Il lançât un dernier regards en direction des voyageurs.

Ça va allez pour la soigner ? J'ai regarder la plaie ne semble pas être profonde, enfin j'y connais rien ! Si jamais elle ne va pas mieux à midi demander une médicastre.

Retournant au poste de police, fier de sa bravoure de la nuit il partit souriant déposer son rapport.
Mahelya
La Rouquine allait d'hallucinations en hallucinations en ce moment. Elle et Guilhem était toujours sur Ezildur, et ils trainaient Funest qui semblait encore agité scrutant allentours et henissant régulièrement. Ils avaient rencontré "un sauveur" mais celui-ci malgrè qu'il ait vu l'état de Poumona, avait décidé de les abandonner à la première occasion qui se présenterait. Vous parlez d'un sauveur...
Au tout début, il avait décidé de les déposer dans le premier troquet croisé, juste un peu avant les portes de la ville. Un endroit bien sombre et en piteus état, tout à fait le genre de tavernes que son paternel aurait fréquenté il y a quelques temps.
Haussement des petits sourcils roux. Etait-il sérieux ?! Elle regarda le gaillard avec un pincement aux lèvres.


Plait-il ?!... Est-ce une plaisanterie. Avez-vous vraiment l'intention de nous laisser ici ? Diantre ! Conduisez-nous à la meilleure des auberge et ne vous en faite pas j'ai de quoi payer, je ne vous demanderez rien vous pourrez repartir comme vous êtes arrivé...

Soupire las. Et le petit convoit de se remettre en route. L'homme n'avait pas le choix, l'Angedivine s'était montrée ferme et le ton employé était sans appel. De toute façon s'il ne s'executait pas cela promettait un beau scandale de la gamine. Et Dieu, Aristot et Christo pouvaient en témoigner, caprices, scandales et voix haut perchée étaient sa spécialité.
Heureusement l'homme de paille semblait avoir compris. Et les compagnons d'infortune eurent vite fait de passer les portes de la ville de Limoges.
Arrivés devant la taverne un homme en sortit et s'occupa des deux montures, l'homme de paille ayant spécifié qu'il repartait de suite pour faire son rapport. Il porta Poumona jusque dans la chambre, celle-ci émit quelques gémissements, ce qui ne rassurait pas du tout la Gamine. Guilhem grimpa dans le petit lit et s'endormit aussitôt.


C'est bien dors ! j'allume le feu et je me couche aussi.

L'homme sortit de la chambre sans oublier de faire quelques recommendations à la petite avant. Nouvel haussement de sourcils, cet homme l'agaçait.

Dites ! pourquoi ne pas crier sur les toits qu'elle se vide de son sang également ?! Ne voyez vous pas qu'il y a un jeune enfant ?!...

Mais l'homme s'éloignait déjà. Elle ne savait même pas son nom mais peu importait, puisqu'il les laissait livrés à eux-même elle se débrouillerait.
Mahelya alluma un feu et alla voir la blessée, le sang recommençait à suinter. Inquiétude. Il fallait un médicastre, un vétérinaire quiconque savait recoudre une plaie.
La Rouquine sortit à toute hate de la chambre retournant dans la taverne.
Personne. L'inquiètude grandissait. Et la petite céda à la panique.


A L'AAAAAIIIIIIIIIIIDDDDDDDDDDDDDDEEEEEEEEEUUUUUUUH ! VENEZ M'AIDER ! J'AI BESOIN D'AIDE !! ELLE SAIGNE ENCORE ! DE GRACE AIDEZ-MOIIIIIII !
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Seleina
[Auberge la boulasse Commingeoise, Limoges. ]


Son verre de lait face à elle, s'octroyant une pause matinale avant d'aller au tribunal, la brune haussa un sourcil.

A L'AAAAAIIIIIIIIIIIDDDDDDDDDDDDDDEEEEEEEEEUUUUUUUH ! VENEZ M'AIDER ! J'AI BESOIN D'AIDE !! ELLE SAIGNE ENCORE ! DE GRACE AIDEZ-MOIIIIIII !



Première réaction à froid à son voisin de tablée qui s'empiffrait comme un beau diable, mordant à pleines dents dans quelques tartines beurrées :

Hum ? Un petit-déjeuner spectacle ? Original... Où sont les acteurs ? Chouette ça f'sait un bout qu'on n'avait pas eu c'genre de loisirs dans l'coin, faudra que j'pense à féliciter Arestel tiens...


Deuxième réaction à la vue d'une pauvre gamine dépenaillée faisant irruption dans la pièce :

Putain c'est criant d'réalisme... M'est avis qu'cette gamine va faire un tabac et une sacré carrière...


Puis un détail lui sauta aux yeux. Le tablier de la gamine maculé de sang.
Tout de même...
Cherchant le moindre détail permettant de confirmer qu'en intervenant elle se prendrait un bide et se ferait huer par les quelques spectateurs présents, elle se redressa et darda son regard sur la gosse, muette.




Edité pour cohérence temporelle oups^^

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Mahelya
Les prunelles vertes balayaient la salle mais personne ne bougeait. Il faut dire que la lumière subite de la taverne après l'obsurité du couloir et de l'escalier, l'avait presque aveuglé, et qu'elle pensait la taverne désertée. Soudain des silhouettes devant elle et des mots prononcés.
La panique submergeait la gamine trop pour qu'elle ne comprenne le moindre mot. Ses pensées étaient monopolisées. Et si Poumona... et si elle ne s'en remettait pas... Que dirait-elle à Guilhem...
Un instant elle se demanda si elle ne devait pas chercher ailleurs, une taverne si tôt le matin... Ce n'est pas forcément là que l'on trouvait quelqu'un sur qui on pouvait compter.
Pourtant Guilhem était seul avec Poumona dans la chambre là-haut. La brune saignait et avait sans doute d'autres blessures allez savoir ce qu'ils lui avait fait. Il fallait qu'elle fasse quelque chose.
La Rouquine s'avança encore un peu. Des tremblements agitaient son petit corps et des larmes commençaient à ruisseler le long de ses joues. Et si personne ne bougeait ? Que pouvait-elle faire ? Sa respiration se faisait sacadée. Et si ... Et si ... Et si ...


JE VOUS EN PRIE AIDEZ-MOI ! ELLE SAIGNE ! ELLE EST LA-HAUT DANS LA CHAMBRE ! JE VEUX PAS PERDRE POUMONA...

Et de se mettre à pleurer tellement la peur la tenaillait... Quelqu'un s'était redressé.

Je vous en prie aidez-moi... Elle s'est faite attaquée...

JE VEUX PAS QU'ELLE MEURT !
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Seleina
Poumona ? Ce que venait faire la brune dans l'affaire ?

Un nom représentant une personne d'agréables manières, drôle et avenante.


Poumona dis-tu ?

S'extirpant de son banc, la jeune femme planta ses ambres dans les émeraudes de la gamine, afin de la rassurer. La note suraigüe dans sa voix laissait désormais peu de place au doûte.

Montre-moi le chemin, je te suis.

Avisant la servante, elle ordonna :

Dès que ta maîtresse arrive, c'qui ne saurait tarder, demande lui de monter à l'étage. Et fais préparer des linges propres,de l'eau la plus claire possible, pas de celle qui croupit dans un tonneau hein ? Prépare de quoi la faire bouillir...Puis envoie quelqu'un chez moi chercher Atalante. Qu'il lui dise de prendre mon nécessaire, elle saura de quoi il en retourne.

Oh... Et fais mander le lieutenant Erabal... Une jeune femme s'est fait agresser...



Espérant que le regard vitreux de la tavernière matinale n'était pas le reflet de ce qui lui tenait lieu de cervelle, la brune, précédée de la rouquine, monta les escaliers quatre à quatre.
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Mahelya
La gamine se précipita dans l'escalier la Dame brune sur les talons. A cette age on a vite l'imagination qui s'affole et Mahelya pensait déjà retrouver le lit couvert de sang. Une flaque s'élargissant sur le sol. Des traces de pas parce que le petit Guilhem se serait réveiller. Guilhem d'ailleurs, qui pleurerait aux cotés de sa mère, et Poumona à moitié consiente qui lui répèterait inlassablement "Tout ça, c'est de ta faute !".
Le coeur de la Rouquine s'embalait dans sa poitrine, les larmes ruisselaient, la respiration irrègulière et le seul moyen qu'elle avait pour ne pas perdre la raison c'était de parler.


Poumona s'est faites attaquée ... j'ai rien vu ... je sais pas combien ils étaient ... je sais pas ce qu'il lui ont fait ... je pensais qu'elle allait bien ... mais elle saigne encore au front et ça coule beaucoup ... C'est de ma faute ... J'aurai pas du la laisser derrière ... Elle va me chasser ... Elle ne voudra plus que je reste avec elle ... ...

Elle pensait donner les détails clairs et précis des évènements. Assurément elle n'était pas loin de perdre l'esprit.

La chambre est là ... Guilhem ... euh je veux dire son fils de 4 ans dort sur le petit lit ... Mahelya s'arrêta devant la chambre, fit volt face à la Brune qui la suivait. Haussement des sourcils roux et question existencielle qui franchit les lèvres enfantines. Euh... Vous savez coudre ?

En cet instant précis Mahelya s'en voulait de ne pas avoir été plus assidue à ses leçons de couture. Elle ouvrit la porte, se glissa à l'intérieur posant ses grands yeux verts plein de larmes sur la Berrichonne immobile et particulièrement silencieuse, ce qui aurait été un ravissement en temps normale mais là... NON. Elle invita ensuite la Dame à entrer, fixant maintenant ses prunelles sur celle-ci.

Qu'est-ce qu'il faut faire ?... Allez-vous m'aider, nous aider ?

Nouvelle information : proposition d'ouvrir un second RP avec la traque des PNJ, leur capture, leur procès, les témoignages leur jugement et châtiment (si châtiment il y a^^) (tout ceci reste biensur uniquement RP :p) Si ça interesse ?!^^ Ca peut être sympa

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Seleina
S'approchant du lit, la brune évalua rapidement les dégâts. La pauvre avait salement morflé, quelques bleus au niveau du visage en attestaient...

Des abrutis, sans aucun doute. Non contents de la delester, ils avaient eu envie de jouer avec elle.

Son regard s'assombrit.

Silencieuse, elle se pencha vers la seule blessure apparente barrant le joli front de la victime. Une belle entaille.



Se tournant vers la gosse, elle se voulut rassurante :

Ca a l'air effrayant comme ça.... Au front ça saigne pas mal.
Mais à priori c'est la seule blessure ouverte qu'elle ait eue à subir. Ca devrait aller.

C'que tu pourrais faire, c'est retourner harceler la blonde en bas... Y a du avoir surcharge de consignes... Essaie de voir si une brune du nom d'Arestel n'est pas arrivée et explique lui le topo. Me faut des linges très propres et de quoi faire chauffer de l'eau. En attendant j'vais déjà raviver le feux mourant dans l'âtre...

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Arestel
La Boulasse.
Comme un vieil automatisme, la bourgmestre entra dans sa taverne, presque les yeux fermés et alla s'installer derrière son bar. Un grand verre d'eau, un petit étirement des muscles, et enfin les yeux s'ouvrent.

Un bazard pas possible régnait dans la taverne. Des chaises renversées, du sang qui trainait au sol.


Ils se sont encore battus.

Soupirant et maudissant les clients indisciplinés elle se dirigea vers les chaises pour les remettre à leur place.
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Mahelya
La gamine opina du chef aux directives de la nouvelle Brune et sortit promptement de la chambre, se rendant à grandes foulées dans la taverne d'un peu plus tôt.
Un point de coté la faisant souffrir, la petite rouquine n'avait pas l'habitude de courrir, elle n'en ralentit pas pour autant la cadance.
Arrivée dans la taverne les yeux encore embués de larmes elle distingua une silhouette qui tentait de remettre de l'ordre dans le lieu.
Certes la Dame brune lui avait certifié que les blessures de Poumona n'étaient pas grave, cela ne l'empêchait pas de s'inquièter pour autant. S'approchant de la silhouette qui se trouva être une femme, elle dit de sa petite voix tremblante - oui parfois il arrivait à la Rousse d'avoir de l'inquiètude -


Bonjour ! je suis Mahelya ... je cherche une Dame du nom de ... euh ... Arestel ... Une Dame brune m'a demandé de venir la quérir, ma nourrice Poumona est blessée et ... elle a besoin de soins, la Dame Brune est déjà là-haut à son chevet...

Elle parlait à toute allure malgrè sa réspiration saccadée et les quelques tremblements qui continuait de l'agiter, essayant de se rappeler dans les moindre détails les consignes que lui avait donné la Dame.

La Dame là-haut m'a demandé des linges très très propres, de l'eau chauffée et aussi d'harceler une blonde... bon ça j'ai pas bien compris mais ...euh ... Savez-vous où se trouve cette Dame Arestel ? C'est très urgent. Et puis il faudra aussi que je me rende au poste de Police... les blessures de Poumona resultent d'une très très très mauvaise rencontre en chemin. Pouvez-vous m'aider à trouver Arestel ? ou du moins m'indiquer ou je peux la trouver ?
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Arestel
La dernière chaise remise en place, Arestel fit craquer son dos douloureux. Puis une tornade descendit les escaliers et entra en trombe dans la taverne. Cette tornade était toute petite, toute rousse, et avait de grands yeux exprimant une profonde panique.
L'enfant commença, entre deux respirations saccadée, à débiter un tas de parole, sans s'arrêter. Visiblement prise de panique par les évènements, Arestel se pencha vers la gamine et posa ses mains sur ces épaules.


Calme toi... Mahelya... c'est ça?!

Un petit sourire qui se voulait rassurant s'afficha sur le visage d'Arestel.


C'est moi Arestel. Donc il y a déjà ça en moins à faire pour toi. Alors respire lentement et calme toi.


Elle attrapa ce qui restait de son verre d'eau et le posa sur la table devant l'enfant tout en se répétant quelques mots : linge et eau bouillante

Bois ça, et ensuite court le plus vite possible. Le lieutenant s'appelle Erabal, c'est un gentil monsieur tout blond. Son bureau se trouve au bout de la rue, quand tu sors de la taverne, tu le reconnaitra car il est à côté du grand bâtiment de la mairie. Est-ce que tu vas y arriver?

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Mahelya
La gamine attrappa le verre s'en même s'inquièter de ce qu'il contenait et le vida d'une traite, heureusement pour notre Rouquine ce n'était que de l'eau.
Les prunelles vertes s'écarquillèrent lorsque qu'elle appris qui était son interlocutrice. Une mission en moins. Elle était tombée sur la personne qu'elle cherchait.
Un sourire de soulagement accompagné d'un soupire se dessina sur son visage poupom.


C'est bien vous Dame Arestel ! Que le Très Haut vous bénisse. Il faut que vous montiez au chevêt de Poumona, c'est la dernière chambre à droite, au bout du couloir. Je me charge d'aller rencontrer ce lieutenant, Messire Erabal. J'y court de suite.

La Rouquine hocha la tête poliment avant de se précipiter dehors à la recherche du fameux bureaux. Elle se tenait les cotes pensant que son coeur surmené en ce jour se précipiterait à l'extérieur de son cocon dès qu'il en aurait l'occasion.
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Poumona
Son corps avait été balloté jusque dans une chambre d'auberge Limogeoise, toujours inconsciente la neo-Limousine continuait de parler dans son.. sommeil ? Entendre la voix de la petite la faisait sentir les enfants en sécurité, elle ce voyais ce battre contre le tourbillon de couleur évoqué précédemment, mais il était plus fort qu'elle, et la brunette n'arrivait pas à s'en défaire. Chaque minute qui passait il formait le visage d'un ami perdu.. Après avoir pris la forme de ses parrain et marraine, apparut sous ses yeux le visage de son ami Sacred. L'homme, blond souriait comme toujours et il lui parlait mais la voix était lointaine elle ne parvenait pas à l'entendre.

Sac ? Saaac !! Je t'entend pas !!


Elle venait d'urler cela en ce relevant dans son lit, la sueur perlait sur son front, la pièce était chaude et accueillante mais au delà de son fils qui dormais sagement quelque chose n'allait pas ! Ou était la petite rouquine ? Que faisait t-elle ici ? Que c'était il passé après qu'elle est reçut se coup... douloureux... sur la tête ? Et nom de dieu qui était cette femme qui la regardait étrangement ?!?!! D'un geste presque naturelle, elle plongea sa main dans l'espace qu'il y avait entre sa botte et son mollet pour en sortir une dague. Petit regard vers l'enfant endormis puis de nouveau vers la femme qui, soit dit en passant ne lui était pas inconnue.. Poum' était à présent debout sur son lit un long filet de sang épais coulait de son front jusqu'au menton, recouvrant ainsi son œil gauche. D'un geste de la main qui tenait sa dague elle s'essuyât le visage, geste inutile puisque ce dernier ne mis pas longtemps à être de nouveau recouvert.

Doucement elle ce déplaçât en direction de son fils ne quittant pas la brune des yeux. La tête lui tournait atrocement et une envie de recracher son repas fit place au creux de sa gorge. Elle chancela,


Qui... Qui êtes vous ? Qu'es ce que je fait ici ? Ou est la rouquine ? Et didiou !! Ou est mon épée !!??!


S'il y avait bien une chose qui prêtait à énerver la gazoute c'était bel et bien de ne pas savoir ou pouvait ce trouver son épée. Elle tremblait à présent de tout ses membre et avant d'avoir entendu la réponse de son interlocutrice elle se laissât glisser au sol n'arrivant pas à rester sur ses jambes.

Ce n'est pas par ce que je suis au sol que je ne peu pas me déffendre hein !!!

la lame toujours pointée vers la femme, elle ne cessait de la fixer.
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